Affichage des articles dont le libellé est Psychosoma. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Psychosoma. Afficher tous les articles

Mettre un terme à l'auto-envoûtement

En discutant avec une amie thérapeute qui m'expliquait à quel point le recours aux métaphores pouvait grandement aider les gens à comprendre certains principes autrement abscons pour eux, elle émit toutefois une réserve quant à l'emploi de ces figures de style pour exprimer des émotions. À mon grand étonnement, elle argua que le cerveau ne faisant pas la différence entre le propre et le figuré, ces tournures idiomatiques, que l'on aime tant à répéter pour exprimer des émotions passagères, pouvaient finir par se cristalliser dans la matière sous forme d'affections ou maladies psychosomatiques.

Combien de poignards métaphoriques, par exemple, a-t-elle ainsi dû retirer des corps subtils de personnes se sentant trahies qui s'étaient auto-envoûtées à force de répéter qu'elles s'étaient pris un couteau dans le dos. Mieux vaut donc exprimer clairement et proprement nos états d'être passagers — une émotion est toujours passagère, elle ne définit personne même si, malheureusement, beaucoup d'individus finissent par s'identifier à leur colère ou leur tristesse, rarement à leur joie — car le subconscient ne distingue pas le propre du figuré.

À ce propos, peu importe l'émotion qui vous traverse, ne dites jamais « je suis… » (définitif) mais « je me sens… » (passager). Imaginez que vous ayez passé la journée à déménager et que le soir, tous vos muscles et articulations se rappellent à votre bon souvenir et que la fatigue vous envahit. Ne dites jamais « je suis mort » ou « je suis crevé » ni même « je suis fourbu » mais plutôt « je me SENS fourbu » car votre cerveau ne retiendra que les mots-clefs à savoir « suis/mort/crevé/fourbu ». C'est là le principe même de la loi d'attraction et du pouvoir du verbe.

Bien sûr, une ou deux fois, ce n'est pas suffisant pour vraiment s'imprégner mais vous aurez certainement pu constater qu'à l'instar des tics de langage, les gens ont tendance à répéter sans cesse les mêmes expressions de manière quasi automatique et totalement inconsciente. Et si les autres le font, vous le faites aussi. On le fait tous.

Un exemple que j'entends souvent pour exprimer son plaisir après avoir dégusté un plat particulièrement délicieux : « C'est une vraie tuerie ! » Eh bien, imaginez que vous le répétiez suffisamment à chaque fois que vous mangez quelque chose de bon, il y a de grandes chances pour que ces gourmandises finissent par avoir un effet néfaste sur votre corps car vous pensez que ce sont des « tueries ». Surtout si vous avez déjà d'autres facteurs aggravants. Encore une fois, le subconscient ne sait pas distinguer la réalité d'une suggestion pas plus qu'il ne fait la différence entre les premier et second  degrés.

Ces métaphores qui font sale quand prises au propre

Voici, présentée de façon ludique, une petite compilation non-exhaustive d'expressions courantes pouvant s'avérer délétères si vous les employez trop souvent.

Le dos

Ludo en a plein le dos. Kévin s'échine et Blaise, ça lui pèse.

Au final, tous les trois souffrent de douleurs dorsales. Au sens métaphysique, le dos est la structure sur laquelle nous nous appuyons mais c'est aussi notre bouclier de protection. On fait le dos rond, on courbe l'échine, ou on tourne le dos pour se protéger d'une situation ou d'une personne. Ludo, Kévin et Blaise devraient plutôt se sentir dépassés, agressés, car « se sentir » n'est pas « être » mais juste exprimer une émotion pour lui permettre de sortir de l'ombre sans en faire un état permanent comme lorsqu'on en a plein le dos.

Les genoux

Jean-Loup est sur les genoux, Ursule sur les rotules.

À force de le répéter avec conviction, les pauvres ne peuvent plus marcher car ça bloque au niveau de l'articulation. Le genou est à la fois symbole de flexibilité et d'humilité. Il représente le rapport à l'autre (je/nous) et la souveraineté. Peut-être que Jean-Loup et Ursule ne savent pas dire non ou veulent tout contrôler tous seuls et se retrouvent confrontés dans leur orgueil.

Les pieds

Maïté me casse les pieds.

Du coup, j'ai peut-être des cors qui me font mal, un oignon ou des douleurs dans la voûte plantaire ou au talon. Le pied est avant tout notre point d'ancrage. On attend quelqu'un de pied ferme. Je devrais plutôt me sentir entravée par Maïté, ça m'éviterait le podologue.

Les fesses

Manu en a plein le cul.

Bien fait pour lui s'il a des hémorroïdes ! Le popotin étant la partie charnue sur laquelle on s'assoit et prend sa place, il représente le pouvoir. Les hémorroïdes traduiraient ainsi une faiblesse intérieure identitaire. Manu n'a qu'à être moins vulgaire et se sentir pas à sa place sur le trône !

Les organes génitaux

Jacquouille s'en bat les couilles. Marie-Claire s'en bat les ovaires.

S'il tenait vraiment à ses bijoux de famille, Jacquouille en prendrait davantage soin. À force, sa virilité ou son pouvoir de procréer vont en prendre un coup. Pareil pour Marie-Claire au féminin.

Les Anglais ont une expression quand ils se sentent énervés, excédés, contrariés qui est « pissed off », impossible à traduire littéralement mais qui implique le mot « pisse » qui, à force de réitérations, est susceptible d'induire cystites, infections urinaires voire incontinence d'origine psychosomatique.

L'estomac

Nicole en a ras-le-bol et Gustave, ça le gave.

Autant dire que l'estomac se met en grève parce qu'il n'arrive plus à assimiler les expériences ou les émotions du fait d'un trop plein. Et hop, ça remonte en reflux acides (le bol fait ici référence au bol alimentaire stomacal).

Pareil si René vous donne la nausée et si Vladimir est à vomir.

Par contre si André est ulcéré, c'est qu'il se sent rongé par quelque chose. Et qu'est-ce qui ronge ? Le cancer. Attention donc en exprimant l'inquiétude, le doute, la colère, les remords et même la curiosité. Ne prenez pas l'habitude de laisser ces émotions vous bouffer par le verbe. Sentez-vous plutôt inquiet, dubitatif, etc.

Les intestins

Aristide, ça lui fait mal au bide mais moi ça me gonfle.

Là c'est quand j'ai des difficultés à lâcher-prise d'une situation ou d'une personne. je ne peux pas contrôler et donc ça provoque des ballonnements.

Chloé, ça la fait chier et Deirdre, ça l'emmerde.

Les intestins sont le siège même des émotions (deuxième chakra). Le rejet, la non-acceptation, la peur nous emmerdent (désolée pour ce langage grossier mais ce sont des expressions très usitées) et donc syndrome du côlon irritable et diarrhées peuvent être un des effets psychosomatiques des gens qui ne devraient pas se laisser atteindre par le caca mais juste le ressentir et tirer la chasse.

La gorge

Georges, ça lui reste en travers de la gorge.

Il n'a pas su s'exprimer et à force de le répéter, il risque l'extinction de voix, la laryngite, l'angine ou autres problèmes affectant la gorge.

Les dents

Adam est sur les dents.

C'est son dentiste qui va être content. Les dents symbolisent le pouvoir de décision et le libre-arbitre d'où les expressions « avoir du mordant » et les « sans-dents ». Et quand on enrage trop souvent, la rage se propage aux dents.

Les glandes

Raoul a les boules. Audrey est nouée.

Deux angoissés qui risquent de se retrouver avec des problèmes glandulaires.

Les nerfs

Jennifer est sur les nerfs. Hervé est énervé.

Problèmes de communication. Beaucoup de douleurs en perspective. Sentez-vous, ne soyez pas.

Les oreilles

Mireille lui casse les oreilles. Avec Alexandre, elle ne peut s'entendre.

Les oreilles sont le siège de la réceptivité intérieure et extérieure.

Le cœur

Fleur, ça lui fend le cœur.

Quand notre centre émotionnel est atteint les conséquences peuvent être gravissimes car aucun problème cardiaque n'est bénin (sauf les myocardites de Pfizer). Et il y a tellement d'expressions métaphoriques qui malmènent le cœur que ce n'est vraiment pas anodin.

Les poumons

Yvonne s'époumone. Dorothée en a le souffle coupé.

Les poumons représentent la vie et quand une personne éprouve un profond mal de vivre, du désespoir, du découragement ou de la tristesse, les poumons sont souvent affectés.

Les allergies

Monique est allergique. Solange, ça la démange. Et Robert, ça lui donne de l'urticaire.

Réaction d'autodéfense du système immunitaire face à une agression. Quand on se sent agressé par la personnalité de quelqu'un, on emploie souvent ce type d'expression. Autant utiliser une paraphrase moins imagée que de s'infliger un tel sortilège.

La tête

Odette en a ras-la-casquette. Juliette lui prend la tête.

Migraines, céphalées, etc. La tête nous permet de garder le contrôle. Avoir toute sa tête, c'est être en possession de tous nos moyens, en contrôle. Quand on nous la prend, c'est qu'on ne l'a plus (lapalissade).

Abdoul, ça le saoule. Jérémie lui file le tournis.

Problèmes d'équilibre qui s'installent. Ce qui en dit long aussi sur les rapports énergétiques entre les personnes.

Si Céline hallucine trop souvent, elle risque peut-être des problèmes cognitifs.

Les surrénales

Agnès est HS. Louise, ça l'épuise.

À force, déplétion d'énergie, fatigue chronique invalidante. Surtout pour Agnès hors service. Usure prématurée.

La mort qui tue

Casimir s'ennuie à mourir. Eve a la crève. Lulu ça la tue. Mais Victor est mort.

Là, on risque d'aller direct au cimetière sans passer par la case maladie. Même quand on a une mort joyeuse par le rire ou que l'on aime à mourir.

Les chutes

Véro tombe de haut mais Mumu est sur le cul.

On se demande des fois pourquoi on a des accidents mais à force d'avoir ce genre d'incantation inconsciente…

Je terminerai avec les plus glauques tellement elles sont violentes :

  • Matthieu en mettrait sa main au feu et Xavier la donnerait à couper.
  • Ombe, les bras lui en tombent.
  • Arnaud a reçu un coup de poignard dans le dos.
  • José est damné. Et pour Albert, c'est l'enfer.

Loin de moi l'idée de vous glacer le sang et de vous pétrifier d'effroi mais quand même ! Prendre les mots à la légère, c'est un peu comme jongler avec des poignards les yeux bandés.

Transformer nos automatismes

Pour ma part, je me suis rendu compte que j'utilisais très souvent l'expression « ça me gave » pour tout ce qui m'est insupportable ou toutes les situations que je ne parviens pas à assimiler. Résultat, j'ai de sérieux problèmes d'estomac tant ce dernier est « gavé » des mauvais sorts que je lui jette sans m'en rendre compte. Il ne fait qu'obéir à mes injonctions ! Et je fais pourtant bien tout ce qu'il faut pour lui faciliter le travail de digestion. Mais le pouvoir du verbe est tout-puissant surtout lorsqu'on n'a pas conscience de ce qu'on se dit.

Je vais donc apprendre à m'écouter parler pour essayer de repérer mes expressions fétiches afin de leur trouver des substituts inoffensifs — ce qui va demander pas mal d'efforts mais si vous avez la chance d'avoir des personnes dans votre entourage volontaires pour vous corriger dès que vous prononcerez les mots fatidiques, cela pourra accélérer votre reconditionnement, sachant qu'il faut en général trois semaines pour établir de nouveaux circuits neuronaux. Et si jamais vous vous surprenez à replonger, il suffit de dire « Stop, j'annule » et de reformuler autrement.

J'espère que cet article vous aura été utile. N'hésitez pas à venir poser vos questions en commentaires ou à apporter votre témoignage.

© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

Image couverture : Erik Mclean

Partager :

Comment s'auto-administrer les effets placebo

Aujourd'hui, quelqu'un m'a demandé mon opinion sur le mystère de l'effet placebo dont j'ai abondamment parlé dans mon ouvrage intitulé Mind Over Medicine (l'Esprit sur la médecine) et que les scientifiques ne comprennent pas mais théorisent beaucoup sur la question. J'ai pensé que certains d'entre vous pourraient être intéressés par ce que j'ai écrit. Dans la version originale du livre, j'avais défini l'effet placebo comme une combinaison de pensée positive et de soins attentifs de la part d'une personne en position d'autorité envers laquelle nous avons été conditionnés à réagir en allant mieux. Mon point de vue sur les placebos a changé au fil des années et j'ai actualisé mes réflexions dans une édition revue et corrigée.

J'ai toujours cru qu'il s'agissait simplement de pensée positive et de soins attentifs, mais maintenant je suis persuadée que l'effet placebo a beaucoup moins à voir avec les pilules en sucre ou même la pensée positive et bien plus avec la conscience. La présence d'un véritable guérisseur (qu'il soit médecin, psychothérapeute, acupuncteur ou énergéticien) crée une résonance avec le patient pouvant l’entraîner dans une fréquence de guérison. Tout traitement administré en présence de cette fréquence de guérison – pilules, injections, aiguilles, imposition des mains, voire même à distance – peut impacter le patient d'une manière qui induit un soulagement des symptômes et, dans certains cas, une guérison. Aussi même si l'on peut dire qu'il est possible d'imprégner n'importe quelle pilule en sucre de pensée positive, l'impact de la présence guérissante pourrait être bien plus qu'un simple facteur que nous l'avions précédemment admis. Comme je l'explique dans Mind Over Medicine, c'est un des paradoxes de la guérison ; on peut se guérir soi-même et on ne peut à la fois le faire seul.

Transformer n'importe quoi en placebo

Ceci dit, une chose que les gens peuvent faire tout seuls est utiliser leur intention pour insuffler une charge curative à toute chose. C'est ce que fait le Dr William Bengston avec de l'eau. Depuis 30 ans, il guérit des souris du cancer par une imposition des mains dans son laboratoire et a aujourd'hui recours à cette même méthode de guérison pour étudier comment traiter les humains avec de l'eau chargée. Mais il n'y a aucune raison pour laquelle nous ne pourrions pas charger nous-mêmes notre eau d'intentions curatives – ou même nos jus d'herbe, nos aliments ou n'importe quel médicament ou supplément que nous prenons – pour amplifier son impact. Pourquoi ne pas insuffler cette conscience de guérison à tout ce que nous utilisons à des fins médicinales ? Comme je l'écrit dans Sacred Medicine, tout peut être une médecine sacrée si nous l'utilisons avec la conscience sacrée.

Voici une méthode que vous pouvez essayer afin de transformer n'importe quoi en placebo :

Ancrez-vous à la terre et connectez-vous profondément à son noyau. Ouvrez ensuite un portail au sommet de votre tête et invitez l'énergie de guérison à y pénétrer. Laissez l'énergie terrestre s'infiltrer dans votre corps par vos pieds comme si vous l'aspiriez avec une paille, puis laissez l'énergie cosmique descendre dans votre corps par le sommet de votre crâne. Invitez les deux à se rejoindre dans votre cœur où vous pourrez vous concentrer sur quelque chose évoquant la gratitude, comme votre enfant, votre animal de compagnie, votre bien-aimé ou même la guérison que vous anticipez. Imaginez l'énergie terrestre se mêlant à l'énergie cosmique dans votre cœur, tourbillonnant comme du café et de la crème. Faites ensuite une prière, quelque chose comme « Prions pour ce qui est le plus juste », pour libérer complètement la voie et permettre à la guérison de se faire naturellement. Laissez ce flux passer dans vos mains lorsque vous tenez votre verre d'eau ou tout ce que vous souhaitez charger d'énergie de guérison. Il s'agit plus d'abandon que d'intention. Ce n'est pas pour contrôler la guérison mais pour l'autoriser et la recevoir si tel est ce qui est voulu pour vous au niveau de votre âme. En supposant que vous ne la bloquez pas avec le désir inconscient de rester malade (ce qui est bien plus fréquent que beaucoup de personnes ne le réalisent), l'énergie de guérison trouve son chemin là où elle est nécessaire. N'oubliez pas qu'énergie de guérison et guérison ne sont pas la même chose. Vous pouvez être rétabli sans être guéri pour autant et vous pouvez être guéri sans être rétabli. Mais lorsque ce processus se produit, la guérison devient beaucoup plus probable.

Vous pouvez vous guérir vous même et vous ne pouvez pas le faire seul

Cette méthode à faire soi-même pour invoquer les bienfaits du placebo a beau être puissante, la guérison est, presque par définition, relationnelle. Même si nous sommes juste en relation avec Dieu (ou quel que soit le nom que vous donniez à cette grande force d'amour qui crée la vie et qui se trouve à l'intérieur de chacun de nous), la guérison ne se borne pas à n'être qu'une pratique de développement personnel. Il est impossible de séparer la guérison de l'amour. Alors, bien que cela puisse sembler simpliste, si vous voulez maximiser l'effet placebo à des fins personnelles, trouvez un « autre » avec qui établir des liens , qu'il s'agisse de choisir un médecin, un thérapeute ou un guérisseur que vous aimez, pratiquer les arts de la guérison avec un ami en lequel vous avez confiance ou la dévotion avec ce que vous appelez Dieu ou Déesse. Le type d'amour entrant en jeu dans la guérison est transpersonnel car tout bon guérisseur n'est qu'un canal pour l'amour inconditionnel de l'Univers. En dépit de ce qu'on nous enseigne en faculté de médecine, il n'y a absolument rien de non professionnel à aimer ses patients. Plutôt l'opposé même. L'amour guérit et il existe de nombreuses données scientifiques pour étayer cette affirmation.

Rituels de guérison

Les rituels de médecine sont également puissants – les salles d'attente, les gants en latex, les tenues chirurgicales, le lavage des mains, les dossiers médicaux, le pouvoir que nous conférons aux médecins. Mais vous pouvez créer vos propres rituels de guérison en dehors du cabinet du médecin ou de l'hôpital. Créez un autel chez vous que vous associerez à la guérison. Fabriquez des teintures et des mélanges aromatiques et oignez-vous durant vos méditations et prières de guérisons. Lorsque nécessaire, imprégnez vos herbes, suppléments et produits pharmaceutiques de vos propres rituels – purifiez-les avec de la sauge, agitez de l'encens autour, adressez-leur une prière. Bien que les rituels qu'on vous fait semblent bien plus puissants que ceux que vous faites vous-même, si vous êtes sincère dans la manière dont vous effectuez les rituels plutôt que de le faire à la manière d'un perroquet, ils peuvent vous induire dans des états altérés modifiant vos ondes cérébrales et rendant ainsi les processus naturels de guérison plus accessible. Ceci est également vrai sur le plan physiologique. Les croyances positives, la méditation et la prière, les rituels et la présence aimante d'un guérisseur authentique contribuent tous à détendre le système nerveux, nous sortant du « combat ou fuite » chronique qui provoque la maladie en activant les mécanismes naturels d'auto-guérison du corps afin que ce dernier puisse faire ce qu'il sait faire le mieux, à savoir se guérir lui-même.

La prière comme placebo

Ma prière favorite pour quelqu'un d'anxieux à propos d'un traitement ou d'une intervention chirurgicale est la pratique de l'abandon spirituel. Demandez à votre médecin si vous pouvez dire une simple prière ensemble : « Prions pour ce qui est le plus juste ». Cela vous sort du sentiment de devoir avoir le contrôle (et cela soulage également le médecin de la pression de garder le contrôle) en invitant l'Intervention divine. Mon mentor, le Dr Rachel Naomi Remen m'a raconté un jour qu'un chirurgien à qui l'on avait demandé de prier ainsi avait dit après coup qu'il avait l'impression que quelque chose de plus grand que lui se servait de ses mains, de son esprit, de ses compétences pour pratiquer la plus élégante et la plus fluide des interventions chirurgicales qu'il n'ait jamais faite. Et il savait que même si le patient était mort, cela aurait en quelque sorte été « ce qui est le plus juste ». Cela avait retiré toute pression et l'issue fut la meilleure qu'il aurait pu espérer.

Envisagez ceci sur les plans neurologique et physiologique, sans parler du plan spirituel. Quand nous avons confiance d'avoir invoqué « ce qui est le plus juste », nous n'avons aucune raison d'essayer de micro-gérer la vie. Nous pouvons nous détacher des issues, nous abandonner à ce qui faire confiance à une présence bienveillante toujours là pour nous guider vers « ce qui est le plus juste » qui, bien sûr, demeure toujours un grand mystère pour nos petits esprits humains.

Texte original de DR LISSA RANKIN traduit de l'anglais par EY@EL
© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

Partager :

Écoute tes émotions

Une émotion c'est comme une personne qui vient frapper à ta porte et qui ne partira pas tant que tu ne lui auras pas ouvert et plus tu attends, plus la confrontation sera violente...

Si tu n'écoutes pas ton insatisfaction, elle te parle avec le mal de tête.

Si tu n'écoutes pas ta colère, elle te parle avec un mal de ventre.

Si tu n'écoutes pas ta peur, elle te parle avec la constipation.

Si tu n'écoutes pas ton envie de dire NON, elle te parle avec des troubles de l'estomac.

Si tu n'écoutes pas ta passion, elle te parle avec une infection.

Si tu n'écoutes pas ta créativité et ton talent, ils te parlent avec l'augmentation de poids.

Si tu n'écoutes pas ta spiritualité, elle te parle avec le corps qui tombe malade.

Partager :

Le rôle du corps physique dans l'ascension

Bon nombre d'entre nous avons eu une aversion pour la forme humaine et des difficultés à nous acclimater à la vie tridimensionnelle qui, d'une manière ou d'une autre, se sont manifestées sous une forme de mal-a-dit. Il existe des aspects positifs à l'état de maladie qui ne sont pas faciles à reconnaître du fait de la souffrance qui vient avec. Un de ces aspects sous-estimés de la maladie est qu'elle nous apprend à prendre convenablement soin de notre véhicule physique. Pour ma part, je sais que si, au fil des ans, je n'avais pas connu de problèmes de santé, je ne serais pas aussi consciente de ma santé que je le suis aujourd'hui et je ne serais pas non plus en mesure d'aider autant en tant que guérisseuse.

Représentez-vous l'éther comme un océan de conscience constitué de différentes ondes radio, lesquelles sont émises vers des versions infinies de la réalité ou « stations radio », chaque station diffusant sa version différente de réalité.

Le processus d'ascension consiste en l'élévation de nos corps vers une station radio ou version de la réalité différente. Ce qui inclut le transfert de tout notre être vers une différente phase de conscience. Tous nos corps sont concernés par ce processus : physique, émotionnel, mental, éthérique et spirituel. Il ne sera aucunement profitable de repousser le canal sur lequel nos nous trouvons. Il sera inutile de repousser le canal sur lequel nos nous trouvons. Il n'y aura tout simplement plus d'attraction magnétique. Lorsqu'un être n'a plus plus besoin d'apprendre les leçons sur cette fréquence radio, le canal disparaît de lui-même.

Le rôle du corps dans le processus d'ascension est de nous guider vers des états de conscience supérieurs. Il fait cela en nous aiguillant vers certaines voies menant à un éveil spirituel.

La maladie nous réoriente. Souvent, le Soi supérieur y aura recours comme moyen de nous faire sortir de notre identité et modifier notre conscience. Il semble que ce soit aussi pourquoi tant d'individus qui s’éveillent finissent avec des maladies mystérieuses. Bien que l'éveil soit continuel et sans fin prévisible, il est tout à fait possible de réveiller dans la limite de ce que cette densité permet. Nier que la conscience est un spectre constitué d'une multitude de phases revient fondamentalement à nier la possibilité même d'une évolution. En fait, le but de cette existence est, pour de nombreuses âmes, de s'éveiller à la nature multidimensionnelle de la réalité.

Les leçons que nous apprenons en prenant soin de notre corps élargissent toutes nos compréhensions du monde dans lequel nous vivons y compris les nombreux détriments cachés à notre santé ainsi que ceux existant déjà. Pour beaucoup, au départ, l'éveil spirituel n'est pas ressenti du tout comme quelque chose de spirituel. Il survient en tirant sur un simple fil d'information pour découvrir bien plus que l'on s'attendait à trouver.

Comme le corps est un véhicule pour faciliter l'ascension, une partie de notre évolution inclut d'apprendre à a prendre soin de ce vaisseau physique. On a tous entendu dire que notre corps est un temple même s'il est parfois difficile de le traiter littéralement comme tel. Notre temple a besoin d'une quantité adéquate de ressources pour remplir ses fonctions. Le corps physique doit être suffisamment robuste pour intégrer l'influx massif d'énergie des domaines supérieurs. De cette optique, on voit qu'entretenir l'amour de soi vient d'une large part de notre aptitude à faire des choix et poser des actes générateurs de santé et de vitalité.

Nous pouvons développer une tendance innocente et bien-intentionnée à nous focaliser sur l'amélioration de notre champ énergétique sans avoir appris à écouter notre corps et à répondre à ses besoins. Un mantra important que j'ai appris de mon propre chemin de guérison est : « Donne à ton corps ce dont il a besoin avant qu'il ne te le demande ». Quand le corps a besoin de demander quelque chose, c'est qu'il est déjà en souffrance et qu'un symptôme s'est développé. Avec toutes les toxines modernes qu'on peut trouver, il est facile de prendre notre véhicule physique pour argent comptant jusqu'à ce qu'il tourne à vide ou soit confronté à une crise de guérison.

Tout comme il serait très irréaliste de s'attendre à ce qu'un individu vivant un transfert de paradigme opère au même niveau de conscience toute sa vie durant, il serait tout aussi irréaliste de s'attendre à ce que le corps fonctionne de manière optimale sans le soutien fondamental nécessaire pour rendre cela possible.

En tant qu'énergéticienne, je fournis à mes patients des ressources pour maintenir leur régime d'autoguérison. Lorsque le champ énergétique d'un patient est traité comme un composant holistique du corps, de l'esprit et de l'âme, les mises à niveau qu'ils reçoivent peuvent intégrer le niveau cellulaire sans surtaxer le corps physique. Par exemple, lorsque que quelqu'un vient me voir pour des problèmes d'angoisse, la première chose que je lui demande avant de passer à quoi que ce soit d'ésotérique est s'il souffre d'une déficience en zinc, c'est dire le rôle important des minéraux pour notre santé générale. Les émotions bloquées peuvent affecter la capacité de notre corps à absorber les nutriments. Une production adéquate d 'acide gastrique est tellement essentielle à différentes fonctions de l'organisme qui semblent sans rapport avec le côlon comme le sommeil, la production des neurotransmetteurs et la pousse des cheveux pour n'en citer que quelques-unes. Ces brèves descriptions offrent un aperçu de l'aspect multidimensionnel des facteurs qui contribuent à l'intégrité ou à la dégradation du corps/esprit.

Un autre rôle important du corps physique est sa capacité de stockage. L'intégralité du réseau capillaire sert à lui-seul l'objectif métaphysique de guider les ondes des signaux infrarouges. De nos cellules sanguines aux cavités de notre cerveau, notre organisme est une technologie sophistiquée qui reçoit et transmet de l'énergie électromagnétique.

Nos cellules renferment également des empreintes karmiques et c'est par le nettoyage de ces traumas que nous pouvons transmuter la forme humaine vers des niveaux plus élevés de lumière.

Pour cette raison, le processus ascensionnel va activer chaque thème de cette vie et des vies passées qui retiennent de la souffrance dans notre mémoire cellulaire afin d'être consciemment traité à un niveau viscéral.

Cela signifie que nous allons être attirés vers des situations archétypales dans lesquelles nous jouons chacun des rôles d'un conflit retenu à l'intérieur de notre propre flux d'âme, dans une dynamique de miroirs vers nous. Pour que l'âme puisse guérir, nous allons occuper chacun de ces rôles afin de vivre chaque perspective en rapport avec ce thème.

Cela nous oblige à trouver un équilibre pour le neutraliser. Par exemple, nous pouvons avoir de nombreuses expériences en tant que victime dans une polarité et passer inconsciemment au rôle du bourreau jusqu'à ce que cette dynamique de pouvoir soit exorcisée en conscience.

L'évolution spirituelle progresse selon un mouvement de spirale où nous revisitons nos thèmes fondamentaux, en intégrant à chaque fois un peu plus de notre être, en approfondissant notre compréhension et en modifiant notre point de vue.

Le parcours du karma au dharma est facilité par le don du corps physique.

Texte original de SARAH ELKHALDY traduit de l'anglais par EY@EL
© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

Partager :

Comment le manque d'amour de soi affecte la santé

Nous aimons tous quelqu'un ou quelque chose. Qu'il s'agisse d'un être cher, de notre famille, de nos amis, de nos animaux ou même de choses matérielles — y compris l'argent (que nous en ayons ou non). Nous employons couramment le mot « aimer » dans nos conversations de tous les jours. « Hé ! Je t'aime ! » Nous déclarons même notre amour lorsqu'il n'y en a pas. Sans doute parce que nous pensons que ça nous rend populaires aux yeux des autres puisque beaucoup accordent plus d'importance aux paroles qu'aux actes. Ou bien, c'est peut-être une tentative de notre part de chercher ce à quoi notre cœur aspire le plus dans un monde axé sur le matérialisme.

Ce que nous considérons comme de l'amour peut déclencher une multitude d'autres émotions y compris celles résidant dans notre côté sombre. Des guerres ont été menées au nom de l'amour, qu'il s'agisse de l'amour d'une autre personne ou de celui de notre Dieu contre votre Dieu. Ce qui soulève une question grave : est-il possible que l'amour véritable dans sa forme la plus pure puisse engendrer des émotions capables, à leur tour, de nous pousser jusqu'à tuer en son nom ?

Comment se fait-il que ce soit ceux que nous déclarons « aimer » que nous pouvons blesser le plus ? S'agit-il véritablement d'amour ?

Il faut dire qu'à part notre ressenti, il n'existe aucune preuve de l'existence de l'amour même si ce pouvoir immense que nous lui attribuons peut orienter nos actes.

L'amour n'est pas quelque chose de tangible que nous pouvons nous contenter d'écarter chaque fois que nous faisons un choix, bien que beaucoup d'entre nous s'efforcent certainement de le faire. Fréquemment, nous nous convainquons qu'il faut suivre notre tête plutôt que notre cœur parce que nous savons tous combien ce dernier manque souvent de pragmatisme.

Nous renions notre cœur avec des prétextes tournant autour de notre carrière, nous persuadant que d'autres « priorités » doivent l'emporter ou alors nous invoquons la pire excuse qui soit pour renoncer à l'amour : l'argent.

Nous nous retrouvons alors avec un vide que nous avons délibérément créé que nous tentons ironiquement de combler avec d'autres choses que nous disons « aimer » comme des objets matériels, des aliments réconfortants, de l'alcool ou voire peut-être des interludes romantiques insignifiants. Ou déverser notre colère sur ceux-là même que nous avons exclus en dépit des aspirations de notre cœurs. N'importe quoi pouvant atténuer la douleur du moment et que nous regrettons ensuite lorsqu'il est forcément trop tard pour les retirer, ce qui ne fait qu'ajouter à notre vacuité et à notre tristesse.

Je suis persuadée que l'« amour » est le terme inadapté le plus employé et qu'il a tellement été édulcoré qu'il a beaucoup perdu de son sens profond.

Fait intéressant, en dépit de toutes les distinctions de l'amour, une personne extrêmement importante est souvent laissée pour compte... et cette personne, c'est vous.

Nombreux sont ceux qui ont beaucoup de mal à dire ces quelques mots très simples : « Je m'aime ».

Probablement parce qu'ils ne le ressentent tout bonnement pas ou parce qu'ils ont l'impression que de dire « je m'aime » a en fait une connotation négative de nature égotique, égoïste voire pire : narcissique. Pourtant accepter d'emblée son opposé indiquerait un manque d'estime de soi, d'amour propre, d'auto-acceptation et de confiance en soi. Tous équivalant à un manque d'amour de soi.

Pourquoi ces traits négatifs sont-ils si facilement acceptés dans notre société — et si facilement acceptés par vous ?

Et lorsque vous reniez votre moi véritable ou authentique au niveau subconscient, vous vous éloignez progressivement de vos vraies croyances et passions. Vous pouvez même oublier qui vous êtes.

Comme il est impossible de connaître la paix en vivant de cette manière, vous essayez de combler ce vide intangible avec ce qui passe pour des normes acceptables aux yeux d'autrui et ce faisant, vous vous refusez l'honnêteté de qui vous êtes vraiment en renonçant à la quête du véritable amour au profit de l'illusion de l'amour.

L'illusion de l'amour

L'illusion de l'amour revêt de nombreuses facettes. Une fois encore, il peut s'agir de choses matérielles ou de la quête d'une autre personne à aimer, et surtout, qui nous aimera en retour. Il y a cette croyance que lorsque vous trouverez la chose « parfaite » ou la « bonne » personne, vous serez alors heureux.

Évoquons brièvement ce dernier point.

Combien de fois confond-on l'amour avec l'euphorie d'une nouvelle relation ? Dès que l'exaltation se dissipe et que l'illusion de l'amour s'estompe, nous sommes souvent choqués et nous nous retrouvons avec les mêmes problèmes qu'auparavant. Vous reconnaissez-vous dans ceci ?

Pour cette raison, beaucoup de personnes passent d'une relation à une autre dans l'espoir que quelque part, d'une certaine manière, elles trouveront quelqu'un qui les fera se sentir aimées et qui combleront ce vide.

La même chose est vraie pour cette compulsion sans fin d'acheter toujours plus de choses matérielles ou cette soif insatiable d'acquérir davantage d'argent.

Parce qu'au final, vous vous retrouvez toujours seul avec vous-même. Et ironiquement, il n'y a que ce Soi authentique qui puisse vraiment combler ce vide.

Comprenez-moi bien, il est agréable d'avoir de nouvelles choses et d'être libéré du stress des problèmes d'argent. Et bien sûr, la naissance d'une nouvelle idylle peut être extraordinaire.

Toutefois, cela devient compliqué lorsque malgré l'acquisition de nouvelles choses ou la rencontre des « bonnes » personnes, sous l'illusion de bonheur subsiste la tristesse. L'illusion finit par s'estomper et une fois encore, vous vous retrouvez seul avec vous-même. Comme on dit, « où que vous alliez, vous êtes toujours là ».

Maintenant, en effet, ce concept n'est pas nouveau. Pourtant nombreux sont ceux qui nient cette vérité et cherchent à se réconforter en imputant leur malheur à autrui ou au manque de possessions matérielles.

Combien de fois me suis-je retrouvée à faire l'expérience de ces deux scénarios, surtout celui de blâmer les autres. Jusqu'à ce qu'un jour, j'aie la sensation de vivre ma vie en perpétuel mode de déjà vu.

J'ai découvert que même lorsque je disposais de toutes les choses matérielles dont je croyais avoir besoin pour être heureuse, au final... je me trouvais-là assise au beau milieu de toutes mes possessions à me sentir toujours vide et seule. Et la même chose s'est produite avec les personnes dans mon existence. Je les blâmais de mon malheur, niant complétement le fait que j'étais la seule à y contribuer.

C'est ce que ma tête me disait parce que, bien entendu, je n'écoutais pas mon cœur.

Les personnes que mon cœur aurait choisies n'étaient plus là et autour de moi ne restaient que celles que j'avais choisies avec ma « tête ». Et vous savez quoi ? Rien d'étonnant à ce qu'elles ne comblent pas le vide pour autant. Autant pour les choix que j'avais fait en me servant uniquement de ma tête!

Il devait y avoir une autre solution.

Et effectivement, il y en avait une.

J'ai fini par me rendre compte que ce n'était pas aux personnes de mon entourage de changer pour transformer ma vie mais que c'était plutôt à moi de changer.

Il fallait que j'examine ma perception non pas juste de mon entourage mais aussi et surtout de moi-même. C'était comme si mon cœur avait toujours eu raison ! J'avais juste besoin d'arrêter de n'écouter que ma tête.

Mais pourquoi faisais-je cela ? La réponse est venue sous forme d'une vague intense d'émotions.

J'ai réalisé que tout ce que je faisais était uniquement pour m'intégrer, être aimée, faire partie d'un groupe, être acceptée... aimée.

Et c'est à ce moment que j'ai compris que je manquais d'amour propre et que j'étais en train de me noyer dans une mare d'auto-critique.

Cela constituait-il une des causes majeures de la maladie auto-immune dont je souffrais ? Après tout, toutes ces émotions négatives à propos de moi-même ne contribuaient pas à me faire sentir en forme, dynamique et pleine d'énergie. Au contraire, j'étais déprimée et paralysée par l'angoisse. Se pouvait-il que mes pensées et mes croyances aient contribué à la manifestation ultime d'une maladie physique ?

J'ai trouvé intéressant que les travaux de personnes telles que Louise Hay, Candace Pert, Bruce Lipton et d'autres précurseurs du Nouvel Âge de la pensée et de la santé semblent tous être arrivés à la même conclusion que votre corps écoute et réagit aux pensées et aux croyances les plus profondes qui résident à l'intérieur de votre subconscient. Ce qui implique que la fréquence énergétique de votre corps obéira toujours à vos pensées et croyances.

Vous pouvez donc voir comment le manque d'amour de soi peut avoir un impact négatif sur votre santé.

En outre, si vous ajoutez à cela une mauvaise alimentation et l'absence d'exercice physique dont votre corps a besoin pour éliminer les toxines accumulées, la probabilité de l'apparition d'une maladie augmente considérablement.

Il n'est donc guère surprenant que les nombreux ouvrages de Louise Hay (connue pour avoir fait le rapprochement entre les émotions et les maladies physiques et mentales) continuent de renforcer ce que la science prouve désormais, à savoir que les personnes les plus portées à l'auto-condamnation sont les plus susceptibles de manifester une maladie auto-immune y compris le cancer, les maladies cardiovasculaires et bien d'autres encore.

Réfléchissez-y.

L'anxiété, par exemple, prévaut surtout chez ceux que l'on pourrait qualifier de personnalités de type A, les perfectionnistes, parce qu'ils fixent des normes irréalistes auxquelles eux-mêmes n'arrivent généralement pas à satisfaire et encore moins leur entourage. Et il faut voir comment ces personnalités de type A ont le jugement rapide quand ceux qui les entourent ne se montrent pas à la hauteur !

C'était tout moi.

Et pour ajouter au problème, cela peut même amener la personnalité de type A à ressentir de la colère. Parce qu'imaginez un peu ce que l'on doit éprouver à ne pas parvenir pas à correspondre à vos propres normes.

Avoir le sentiment de ne jamais être assez bien et pire que cela... j'émettais des jugements à l'emporte-pièces quand j'estimais que les autre ne l'étaient pas non plus.

Vous êtes-vous jamais rendu coupable d'une telle chose ?

Nous sommes si doués à jugements uniquement sur des présomptions alors que la plupart du temps ce n'est même pas vrai.

Pour vous prouvez ce que j'avance, veuillez prendre le temps de vous livrer à ce petit jeu.

Asseyez-vous sur un banc et regarder les gens passer. Ouais, je parle d'observer les passants ! Notez avec quelle rapidité vous émettez des suppositions sur les raisons qui font que cette femme-là « ressemble à ça ». Ou pourquoi cette homme-ci a « l'air méchant ». Ou pourquoi cet enfant est « incontrôlable ». Je parie que vous avez toutes les réponses, n'est-ce pas ?

Maintenant, en y regardant de plus près, au-delà de ce que vous « pensez » savoir être « vrai », est-il possible qu'il y ait bien plus que vous ne puissiez voir ? Bien sûr que oui ! Et dans la plupart des cas, vos premières assomptions ne pouvaient pas être plus éloignées de la vérité !

Nous ne savons jamais vraiment ce que traversent les autres. Alors pourquoi est-ce si facile pour nous d'avoir tous ces préjugés à leur encontre ?

Je me retrouve fréquemment dans des situations où j'attends le début d'un cours de remise en forme, où je participe à une réunion ou même à un événement familial et parce que désormais je suis plus attentive à des concepts comme celui de la perception, de la présomption et du jugement, je remarque combien nous évaluons souvent de manière incorrecte une personne ou une situation en particulier. Je l'ai déjà dit et je vais le redire, comme nous aimons les commérages ! Plus ils sont truculents mieux c'est, peu importe qu'ils soient vrais ou faux parce que ça n'est pas ce qui compte.

Si colporter des ragots est si blessant et irrespectueux, pourquoi le faisons-nous ?

De nombreuses études ont été menées pour tenter de prouver que ce phénomène n'est rien d'autre qu'une manière pour notre cerveau de subodorer d'éventuel compétiteurs et de trouver moyen de satisfaire notre besoin de nous sentir supérieurs, qui est le concept primaire de base de la survie des plus aptes. D'aucuns pensent même qu'il s'agit de caractéristiques fondamentales ancrées dans nos gènes pour assurer la meilleure issue possible.

J''ai beau avoir cru jadis à la plausibilité de cette possibilité, ce n'est plus le cas aujourd'hui. Pourquoi ?

Parce que nos perceptions peuvent changer en un tournemain.

Vous ne me croyez pas ? Qu'en est-il d'un simple sourire ?

Peu importe combien vous pensez que votre journée a été mauvaise, un sourire authentique peut suffire à tout changer en un instant !

On sait depuis longtemps que le simple fait de sourire améliore l'humeur, accroît la circulation sanguine au niveau du visage et de la tête, et renforce les muscles faciaux, ce qui donne l'air plus jeune et que outre l'énergie positive globale que cela engendre, cela stimule le système immunitaire. En y réfléchissant bien... à combien de temps remonte la dernière fois où vous avez entendu quelqu'un vous dire « j'étais si content et j'ai tellement ri que j'ai attrapé un rhume » ? Probablement jamais !

Pourtant, combien de fois entrez-vous en contact avec une personne qui a du chagrin ou est perpétuellement en colère et qui souffre d'une déficience immunitaire et donc attrape un rhume ?

Alors à quoi rime tout ceci ?

Et bien, nous n'avons pas à nous laisser diriger par nos réflexes primaires et au lieu de cela, nous pouvons changer notre situation en modifiant notre perception de cette dernière ! Ce qui signifie que nous pouvons prendre le contrôle de nos vies.

Mais tout d'abord, nous devons examiner comment nous nous percevons nous-même car ceci est essentiel pour obtenir une sentiment de paix véritable et d'amour vrai. L'amour de soi !

En modifiant les perceptions et les jugements que nous avons placés sur les autres et sur nous-même, nous pouvons commencer à aimer qui nous sommes — notre soi authentique.

Et dès que nous ferons cela, les changements qui se produiront de l'intérieur (et cela inclut notre santé) deviendront immédiatement visibles à mesure que nous guérirons, nous régénérerons et prospérerons !

Texte original de DR MICHELLE KMIEC traduit de l'anglais par EY@EL
© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

Partager :

Pourquoi les modalités de guérison rapide n'ont pas d'effet permanent

Nous sommes devenus une société à solutions rapides et nos attentes en matière de guérison voudraient que le processus soit rapide et sans douleur comme nous le promettent beaucoup de gourous new-age. On nous promet que nous pourrons facilement élever notre conscience à un niveau supérieur rien qu'en nourrissant des pensées positives qui feront disparaître ces vieux souvenirs douloureux. On nous promet qu'il nous suffira d'entrer en nous-mêmes et de libérer ce qui ne nous sert plus. On nous promet que si nous suivons le programme d'autoguérison de 30 jours de tel maître à penser, nous serons à tout jamais libérés de nos blessures d'enfance. Nous voulons tous réparer ce qui ne fonctionne plus en nous mais ces modalités de guérison rapide sont-elles réellement en mesure de tenir leur promesse ? Je ne pense pas. Laissez-moi vous expliquer comment les blessures émotionnelles s'accrochent à nous même lorsque nous voulons qu'elles s'en aillent.

Empreintes et structures énergétiques de survie

Quand on souffre d'un trauma trop pénible à traiter, l'émotion qui y est rattachée est absorbée par le corps sous forme d'empreinte énergétique. Lorsqu'un événement similaire vient déclencher cette émotion, l'empreinte est renforcée et se met à former une structure énergétique assimilable à un bloc de tension emmagasiné à l'intérieur du corps qui vous fait savoir à tout moment si ce dernier est en danger ou non. Lorsque vous éprouvez une forte tension ou sensation de lourdeur physique, c'est votre corps qui vous dit qu'il se souvient d'un événement similaire où vous vous sentiez en danger et vous prévient afin que vous puissiez vous protéger.

La plupart des structures énergétiques commencent à se former durant l'enfance quand les besoins affectifs ne sont pas satisfaits et que l'on se met à penser qu'on n'en est pas digne et qu'on se sent alors menacé dans sa survie. C'est parce que ce sentiment d'indignité vous pousse à croire que vous ne serez pas accepté(e) par les gens qui s'occupent de vous et que vous êtes trop petit(e) pour prendre soin de vous-même. À mesure que vous vous sentez menacé(e) dans votre survie, la tension s'accumule en vous, obligeant votre corps physique à se rétracter vers l'intérieur par sécurité. Chaque qu'une blessure émotionnelle non cicatrisée est activée, le corps réagit en mode survie et se rétracte à nouveau vers l'intérieur et finit par créer une empreinte de survie pour se protéger du monde. Chaque rétractation à déclencheur émotionnel l'habitue à se protéger de cette manière. Ce qui implique que même si, sur le plan logique, vous savez que le passé est révolu, votre corps vous maintient toujours en mode protection et continuera jusqu'à ce que la blessure émotionnelle soit complètement cicatrisée et qu'il se sente suffisamment en sécurité pour libérer cette empreinte énergétique. Tant que la blessure émotionnelle ne sera pas guérie psychologiquement et que l'empreinte énergétique ne sera pas libérée, vous ne serez pas complètement guéri(e). Ce n'est pas toujours chose facile et cela ne saurait s'obtenir par une modalité de guérison rapide aussi prometteuse puisse-t-elle paraître. Nous sommes programmés pour nous protéger avant tout et il n'est pas facile de casser ce code. Il est possible de guérir ses blessures d'enfance mais il faut le faire à la fois sur le plan émotionnel et sur le plan somatique. Votre régime thérapeutique impliquera donc que vous convainquiez votre esprit que le trauma est terminé et que vous vous sentez en sécurité afin que votre corps ne vous maintienne plus en mode protection.

Conflits entre les différentes parts de nous-mêmes

Les blessures non cicatrisées et les structures énergétiques de survie qui leur sont attachées ont une forte emprise sur nous de par notre attachement à nous sentir protégés et en sécurité dans un monde qui pourrait nous rejeter. À mesure que plusieurs structures énergétiques se forment, nous créons différentes parts de nous-mêmes, chacune avec ses propres besoins émotionnels spécifiques. Il ne s'agit pas de mauvaises parts, uniquement de parts non guéries qui ne définissent pas qui nous sommes mais ce que nous ressentons vis à vis de nous-même et de ce qui nous entoure. Certaines de ces parts peuvent entrer en conflit avec les autres parce que chacune œuvre à votre protection. Par exemple, si l'une d'elle se sent seule et qu'une autre se sent mal aimée, vous avez alors deux structures énergétiques en vous, les deux avec une composante protectrice. Si la part qui se sent esseulée recherche une relation d'amour intime avec quelqu'un afin de satisfaire ce sentiment de solitude, l'autre part, celle qui se sent mal aimée, risque de saboter les efforts de la première pour lui éviter de souffrir. Cette part mal aimée risque de pas faire confiance en la possibilité d'une relation basée sur l'amour puisqu'elle ne s'est jamais sentie aimée ou bien a subi une perte affective. Ces deux parts de vous-même veulent que vous vous sentiez aimé(e) et connecté(e) parce que ce sont des besoins humains naturels mais lorsque l'une d'elle a des problèmes de confiance, elle risque d'empêcher les autres de voir leurs besoins satisfaits. Par conséquent, les conflits émotionnels internes ne peuvent être guéris par une solution rapide mais en apprenant et comprenant ce dont chaque part à besoin pour se sentir protégée.

Pour guérir ses conflits intérieurs, il faut apprendre à connaître toutes les parts de soi et guérir celles qui en ont besoin afin qu'elles ne travaillent plus les unes contre les autres. Il est important de faire preuve de gentillesse et de compassion avec ces dernières car elles ne font qu'essayer de vous protéger, même si elles vous empêchent de satisfaire vos besoins d'adulte. Quand l'une d'elle veut être vue et entendue du monde et qu'une autre veut fuir et se cacher, vous demeurez dans le statut quo parce la protection est plus importante que le désir. En d'autres termes, le besoin de survivre est plus fort que celui de s'épanouir. Si vous avez en vous des structures de peur liées à la survie, vous aurez peut-être besoin de travailler intimement avec ces parts. Comme vous voyez, nous ne sommes que des êtres humains avec des émotions et diverses parts qui se sont formées au fil des années, chacune avec ses propres besoins émotionnels. Il importe d'apprendre comment équilibrer les besoins émotionnels de toutes ces parts en vous et de les aider à se sentir protégées et aimées.

Le travail à effectuer sur soi

Un guérisseur peut faciliter la guérison mais ce sera à vous de faire le travail en lui-même. Si la modalité offerte est rapide, soyez sceptique. Une méthode de guérison rapide peut souvent empirer les choses parce qu'elle ne vous amène pas au niveau de ce qui est enfoui pour y découvrir les parts de vous-mêmes ayant besoin d'être guéries. Avec ce type de méthode, vous aurez sans doute une sensation de bien-être pendant quelque temps mais les empreintes énergétiques finiront par être réactivées et vous vous retrouverez à la case départ et probablement au désespoir. Les modalités de guérison rapide ne sauraient annuler les peurs liées à la survie. Pour les empreintes énergétiques contenant un élément de survie, ce qui est le cas pour la plupart, ces prétendues solutions miracles sont une perte de temps, d'énergie et d'argent. Une guérison complète ne s'opérera que lorsque vous aurez guéri chaque part blessée en vous afin qu'elles ne soient plus en conflit avec les autres. Pour ce faire, il faut découvrir ce dont chaque part blessée a besoin et que vous le lui donniez. Si l'une d'elle se sent mal aimée, donnez-lui de l'amour en sachant que vous êtes le/la seul(e) à pouvoir le faire. Vous ne pouvez pas continuer à rechercher l'amour de quelqu'un à l'extérieur de vous tant que vous ne ressentirez pas cet amour en vous, sinon c'est la sécurité que vous rechercherez et non l'amour. Ce qui peut conduire à encore plus d'épreuves émotionnelles. À mesure que chaque part guérit et ne se sent plus en danger, l'énergie contractée qui lui est associée s'extirpe du corps, permettant aux empreintes énergétiques de se dissoudre, vous apportant un meilleur équilibre des énergies pour aboutir à l'harmonie et l'unicité.

Les bénéfices secondaires

Les modalités de guérison rapides peuvent également s'avérer un défi pour vous en raison des « bénéfices secondaires ». On parle de bénéfice secondaire quand on veut résoudre quelque chose dans sa vie mais que la guérison risque de nous faire perdre un bénéfice que nous procure ce problème. Par exemple, vous voulez vous débarrasser d'un excédent de poids et vous avez essayé tous les régimes possibles et imaginables pour maigrir et rien ne semble fonctionner. Ce peut être parce qu'une autre part de vous a l'impression que si vous atteignez l'objectif de poids que vous vous êtes fixé, vous risquez d'être tenté(e) de quitter votre relation actuelle qui vous procure une sécurité financière. Vous vous sentirez sans doute plus séduisant(e) mais vous craignez pour votre avenir pécunier. Les bénéfices secondaires vous empêchent d'atteindre vos buts parce qu'une part de vous a peur de perdre ce bénéfice qui ne peut être conservé qu'en maintenant le statut quo.

L'interconnexion de l'esprit et du corps

Si vous souhaitez une guérison en profondeur qui soit permanente, vous devez être prêt(e) à effectuer le travail nécessaire pour guérir à la fois votre esprit et votre corps car ces deux parties interconnectées s'affectent mutuellement. De nombreuses études montrent que les tensions dans le corps résultant d'un stress émotionnel aboutissent à des maladies physiques. Le stess émotionnel finit par affaiblir l'organisme. Les empreintes énergétiques peuvent devenir si puissantes au fil du temps que le corps ne sait plus comment se détendre et se sent contracté en permanence, ce qui bloque le flux des énergie et le détériore. Prenez le temps de connaître vos ressentis et commencez par guérir ce qui a besoin de l'être. Votre corps vous en remerciera.

Si vous voulez en apprendre davantage sur la guérison des traumas non réglés, vous pouvez vous procurer mon livre électronique gratuit (en anglais) intitulé Healing Our Unhealed Parts au format PDF, ibooks ou kindle sur www.HeartsInHarmonyHypnosis.com. Pour commencer votre processus de guérison, suivez les exercices à la fin du livre qui sont des moyens simples de se rapprocher et d'avoir une relation intime avec ses sentiments les plus enfouis.

Que vous et chacune de vos parts soyez bénis par l'amour et l'acceptation.

Texte original de KELLY TALLAKSEN traduit de l'anglais par EY@EL
© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

Partager :

9 types de tensions musculaires provoquées par des émotions bloquées

Le corps représente la cartographie et l'espace de stockage de toutes les expériences vécues.

Nous sommes nombreux à emmagasiner, sans même le savoir, une charge émotionnelle refoulée et bloquée en plusieurs endroits de notre corps. En effet, il peut se passer des années voire des décennies, sans que nous ayons conscience de l'énergie bloquée à l'intérieur de nos muscles. Cette énergie réprimée est à l'origine d'innombrables maux et maladies chroniques qui nous font beaucoup souffrir.

Le fait est que notre corps n'oublie pas.

Votre corps est le moyen le plus honnête et évident d'accéder aux sentiments bloqués, voire même aux souvenirs traumatisants. Vous pouvez bien essayer d'ignorer, rationaliser ou refouler ce que vous ressentez, votre corps lui connaît la vérité.

Si vous souffrez d'une tension chronique dans la nuque, les épaules, le dos, les cuisses, les jambes ou toute autre partie de votre corps, cet article pourrait peut-être vous aider à vous attaquer à la racine de votre mal une bonne fois pour toutes.

Qu'est-ce qui provoque des tensions musculaires chroniques ?

D'après diverses études et publications, il y aurait quatre causes différentes à l'origine des tensions musculaires chroniques que nous développons.

La première est le conditionnement social qui commence dès la petite enfance et se voit renforcé toute notre vie durant par nos parents, nos amis, nos professeurs, nos proches, et la société dans son ensemble. Une grande part de nos tensions musculaires résulte de convictions sociales tacites que l'on nous a appris à adopter dans le but d'être « acceptables » ou aimables. Par exemple, nous sommes nombreux à qui l'on a inculqué qu' « il n'y a que les bébés qui pleurent ». Ainsi enfants, nous avons appris à refouler nos larmes et notre chagrin pour « ne pas être un bébé ». Beaucoup d'entre nous ont appris qu'exprimer sa colère était « mal » quand, enfants, on nous punissait pour l'avoir exprimée. Cette forme de conditionnement se renforce à l'age adulte, en particulier sur nos lieux de travail où exprimer sa colère est perçu comme « non professionnel » et potentiellement dangereux pour la sécurité de notre emploi.

La seconde cause de tension musculaire est le traumatisme. Les expériences traumatisantes peuvent aller de la simple fessée reçue enfant à la violence extrême. Des traumatismes peuvent nous avoir été infligés délibérément (ex: un viol ou une agression physique) ou par accident (ex: accident de voiture). Lorsque ces expériences traumatisantes ne sont pas gérées en conscience, elles peuvent donner lieu à un peur chronique, du stress voire même des épisodes de syndrome de stress post-traumatique (SSPT). Cette anxiété, cette colère et cette souffrance ont tendance à être emmagasinées à l'intérieur du corps, entraînant une tension musculaire participant à bon nombre d'autres pathologies telles la fibromyalgie, des troubles digestifs, maladies mentales et même le cancer.

La troisième cause de tension musculaire est la tension psychologique. La tension psychologique, c'est n'importe quelle forme d'anxiété, de frustration, de tristesse ou de colère que qui se produit du fait de ce que nous percevons. Par exemple, nous pouvons développer une tension psychologique à cause de ce que nous pensons d'un collègue (ex: c'est un fainéant) ou pour être bloqué dans les embouteillages (« cela ne devrait pas arriver »). Notre tendance automatique à nous attacher à ces pensées et à les prendre au sérieux est ce qui provoque une tension psychologique. Plus notre regard sera négatif, angoissé ou critique, plus nous serons enclins à emmagasiner de la tension dans nos muscles.

La dernière cause de tension musculaire est le stress environnemental et les habitudes. Par exemple, nos modes de vie sédentaires (travailler assis devant un bureau toute la journée) ont tendance à exacerber notre douleur physique parce que nous n'offrons pas l'occasion à nos muscles d'expulser cette tension. D'autres habitudes comme une mauvaise posture, le manque de sommeil, la consommation de médicaments, une mauvaise alimentation, et la pollution environnementale augmentent souvent la probabilité de développer une tension musculaire chronique.

Conséquences des tensions musculaires chroniques

Au fil des ans, de nombreuses études ont été menées dans le cadre de la médecine psychosomatique, explorant les effets du mental sur le corps et vice versa.

En matière de tension musculaire provoquée par le mental et des facteurs émotionnels, nous éprouvons souvent de nombreux troubles de santé :

  • Troubles de l'humeur (anxiété, dépression, trouble affectif saisonnier)
  • Douleurs articulaires et risque de blessure accru
  • Dysménorrhée (troubles de la menstruation)
  • Insomnie
  • Problèmes cutanés (acné, psoriasis)
  • Asthme et rhume de foins
  • Céphalées et migraines
  • Palpitations et douleurs thoraciques
  • Nausée
  • Fibromyalgie
  • Syndrome du côlon irritable
  • Troubles gastro-intestinaux (diarrhée, ballonnements, constipation, kystes)
  • Hypertension artérielle
  • Troubles sexuels (éjaculation précoce, rapports douloureux)
  • Tendance accrue aux conduites addictives


Cette liste est nullement exhaustive et il existe de nombreuses autres conséquences aux tensions musculaires. Aussi, si vous pensez que j'en ai oublié, veuillez laisser un commentaire.

9 types de tensions musculaires provoquées par des émotions bloquées

D'après une étude menée en 2012, 25,3 millions d'Américains (11,2%) souffriraient chaque jour de douleurs chroniques et 17,6% de niveaux élevés de douleur. Cette simple recherche met à jour une triste réalité : nous somme si nombreux à souffrir de tensions musculaires au quotidien. Il doit bien exister une meilleure façon de vivre.

Ayant moi-même été aux prises avec une douleur chronique au niveau de la nuque et des épaules durant de nombreuses années, j'ai eu la chance de trouver la source de mon mal grâce à une méthode de guérison connue sous le nom de « flottaison ». Cette expérience dans un caisson de flottaison (également appelé caisson d'isolation sensorielle ou caisson d'isolation) m'a permis de découvrir que mes tensions musculaires étaient intimement liées à de vieux souvenirs et des émotions refoulées. Allongée dans le noir au dessus de 800 livres de sels d'Epsom dissous, sans aucun son ni information sensorielle, j'ai commencé progressivement à sentir mes muscles se dénouer. Comme chaque groupe de muscles se détendait et se contractait, des pensées et des émotions ont fusé dans ma tête. Par exemple, tandis que ma colonne vertébrale se laissait aller dans l'eau, je sentais le chagrin m'envahir et des souvenirs d'enfance traverser mon esprit. Le haut de mes cuisses se décontractait à mesure que l'angoisse et la solitude me traversaient pour remonter comme des bulles à la surface. Je pouvais sentir la zone de mes épaules et de ma nuque être libérée d'une peur et d'un poids.

Bien que chacun soit différent et qu'il n'y ait, à ce que l'on sache, aucun endroit absolu dans le corps où les émotions pures soient emmagasinées, certaines zones ont toutefois tendance à accumuler des types d'émotions bien spécifiques.

J'aimerais partager avec vous, ci-dessous, neuf des types de douleurs musculaires les plus répandues et les émotions sous-jacentes auxquelles elles sont reliées.

1. Épaules = fardeaux et responsabilités

Lorsque le stress de l'existence nous pèse, nous accumulons souvent ces ressentis dans nos épaules. Vous n'avez jamais entendu l'expression « porter le poids du monde sur ses épaules » ? Les tensions au niveau des épaules semblent intimement liées aux responsabilités sociales et émotionnelles, y compris le poids inconscient du fardeau de la douleur des autres. Ainsi, de nombreux guérisseurs empathiques et personnels soignants sont en prises avec des tensions scapulaires.

2. Nuque = peur et expression de soi refoulée

Les tensions de la nuque sont souvent liées à des troubles en relation avec  le chakra de la gorge comme une inaptitude à communiquer clairement  ou être soi-même en présence d'autres personnes. La peur et l'anxiété sont également souvent emmagasinées à cet endroit, en particulier comme réaction physique à un danger (la nuque étant une zone vulnérable) ou à des milieux étrangers. Les tensions cervicales sont aussi en rapport avec des histoires de confiance.

3. Haut du dos = chagrin, peine et tristesse

La tristesse non exprimée et non libérée à tendance à s'accumuler dans le haut du dos. Comme cette zone est près du cœur, c'est aussi le lieu où sont emmagasinées les émotions en relation avec les déchirements intérieurs et les pertes. Si, par exemple, un chagrin en relation avec un être aimé ou votre famille au sens large vous ronge, vous éprouverez une tension en cet endroit.

4. Milieu du dos = insécurité et impuissance

Certaines pratiques traditionnelles de guérison comme la réflexologie associent les douleurs au milieu du dos à des sentiments d'impuissance, de désespoir et d'insécurité. Si vous vous ne vous sentez pas soutenu par les autres ou par la vie, vous avez probablement des tensions à cet endroit.

5. Bas du dos = culpabilité, honte et indignité

Les problèmes de bas du dos correspondent à des sentiments de dévalorisation et de manque d'acceptation de soi. Il peut également être le siège de culpabilité, de honte voire même d'inadéquation sexuelle ou de trauma.

6. Estomac = incapacité à digérer les émotions

L'expression « je ne digère pas » est tout à fait appropriée pour décrire une tension stomacale. Si votre estomac est dur ou douloureux, vous devez avoir du mal à digérer les émotions autant négatives que positives.

7. Intérieur des cuisses = peur ou vulnérabilité

Êtes-vous nerveux ou méfiant envers les autres ? Si vous souffrez d'anxiété sociale, vous éprouvez certainement des douleurs à l'intérieur des cuisses. Parce que nos jambes sont biologiquement programmées pour courir dès que nous détectons un danger, la peur envers autrui s'y emmagasine souvent.

8. Extérieur des cuisses = frustration et impatience

À quelle vitesse menez-vous votre vie ? Plus vous vivez rapidement et avec insouciance, plus il y a des chances que l'extérieur de vos cuisses soient le siège d'énergies de frustration et d'impatience. Nos activités professionnelles peuvent aussi contribuer grandement à créer des tensions musculaires à cet endroit.

9. Fesses = colère et rage

Combien de fois avez-vous affaire à des « casse-couilles » (« casse-cul » en anglais — N.d.T.) ? La colère et la rage refoulées sont souvent emmagasinées dans les fesses. La prochaine fois que vous vous sentirez bouillir, prêtez attention pour voir si vos fesses se crispent également.

Comment évacuer vos émotions bloquées

Vous vous demandez donc sûrement comment libérer vos tensions musculaires. Voici quelques conseils :

  • Autorisez-vous à les « ressentir afin de pouvoir les guérir ».
    Un des moyens les plus simples pour relâcher la tension musculaire est de percevoir activement et lâcher prise des émotions à mesure qu'elles affluent. Ce n'est bien entendu pas toujours possible, aussi tous les soirs, veillez à vous accorder l'espace nécessaire pour ressentir ce que vous avez vécu durant la journée. Éprouver ces émotions donnera peut-être lieu à des larmes, des coups de poing, des cris sur l'oreiller ou toute autre forme de catharsis.
  • Adoptez une attitude de non jugement.
    Lorsque nous jugeons nos émotions comme « mauvaises » ou « négatives », nous accroissons notre souffrance et renforçons la tension à l'intérieur de nos muscles. Comprenez plutôt simplement qu'une émotion n'est rien d'autre que cela et qu'elle n'a pas nécessairement à vous définir à moins que vous ne l'y autorisiez.
  • Tenez un journal de ce que vous éprouvez.
    Notez toutes vos émotions sans distinction dans un journal. Cette pratique est extrêmement thérapeutique lorsqu'elle est pratiquée quotidiennement.
  • Ménagez vous.
    Les tensions musculaires ont tendance à renforcer nos voix intérieures et ainsi engendrer encore davantage de tension. Pour rompre ce cercle vicieux du corps qui nourrit le mental et du mental qui nourrit le corps, il faut se ménager. Traitez-vous comme vous le feriez avec un enfant ou votre meilleur(e) ami(e). Cette pratique est un moyen simple mais intense pour se détendre.
  • Étirez vos muscles.
    Effectuez de simple exercices d'étirement ou essayez le yoga pour détendre vos muscles. Même cinq minutes par jour seront bénéfiques.
  • Respirez profondément.
    La respiration superficielle restreint l'arrivée d'air, le flux sanguin, l'évacuation des toxines et accroît l'anxiété. La respiration profonde stimule le nerf vague qui calme le mental.
  • Essayez la flottaison.
    Faute d'avoir les moyens d'aller dans l'espace ou dans une pièce antigravité, la flottaison est la seule opportunité que nous ayons sur cette planète de vivre un état d'apesanteur total. Les « caissons d'isolation sensorielle » peuvent sembler intimidants mais ils ont des effets extrêmement thérapeutiques et calmants. Les personnes claustrophobes n'ont généralement aucun problème avec la flottaison. Accès à des états profonds de paix et de béatitude, détente musculaire, taux de magnésium renforcé, meilleur sommeil, peau plus belle, clarté mentale et concentration améliorée figurent parmi les principaux avantages. Pour tirer le maximum de la flottaison, il faut un minimum de trois sessions.
  • Offrez-vous un massage.
    Trouvez massothérapeute diplômé pour atténuer vos tensions musculaires. Autrement, utilisez de boules de massage pour vous masser en profondeur (personnellement, j'utilise l'Acuball).
  • Méditez.
    La méditation est un excellent moyen de devenir plus présent et conscient des tensions musculaires quand elles se produisent.
  • L'art-thérapie.
    Exprimez vos à travers la peinture, le dessin, la sculpture ou toute autre forme d'expression de soi.

Pour finir

J'espère que cet article vous aura aidé au mieux à comprendre vos tensions musculaires. Veillez garder à l'esprit que ces dernières ont de nombreuses origines et que les émotions n'en sont pas la seule cause. Et aussi que la liste présentée plus haut n'a rien d'ultime ni de figé dans le marbre. Chaque personne est unique, ce qui veut dire qu'il est important d'explorer activement par vous-mêmes les émotions liées à vos tensions musculaires. Par exemple, une tension au niveau des épaules pourra être synonyme de tristesse pour vous personnellement alors que l'article stipule que c'est souvent relié à l'impression de porter un fardeau. Il est donc essentiel que vous exploriez vos tensions musculaires vous-mêmes.

Texte original de ALETHEIA LUNA traduit de l'anglais par EY@EL
© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

Partager :

À l'affiche

Mademoiselle chante le blues

Mademoiselle chante le blues Soyez pas trop jalouses Mademoiselle boit du rouge Mademoiselle chante le blues ...

Derniers commentaires

Formulaire de contact

Nom

E-mail *

Message *