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Comment fixer des limites personnelles que personne n'outrepasse (2)

Les limites et le cheminement de l'éveil spirituel

Fixer des limites personnelles saines ne profite pas qu'à nos interactions avec les autres mais enrichit et renforce également nos connexions avec nos âmes.

En passant notre temps à regarder à l'extérieur de nous-mêmes et à chercher à plaire, nous avons tendance à oublier que nous avons tous un chemin de vie unique et que c'est à nous d'écouter nos vraies vocations.

Manquer de limites signifie que nous nous tournons souvent vers les autres pour savoir quoi faire et que nous devenons co-dépendants de leurs vies au lieu de nous focaliser sur la nôtre.

Il arrive parfois que nous soyons tellement liés à d'autres personnes que nous nous « perdons » nous-mêmes. Nous vivons alors une sorte de perte de l'âme (ou déconnexion de nos âmes) engendrant des sensations de vide, de solitude, de désœuvrement, d'anxiété et de dépression.

Manquer de conscientisation de nos véritables besoins parce que nos limites sont insuffisantes risque même de nous plonger dans une nuit noire de l'âme où nous nous sentons complètement perdus et déconnectés de notre Pouvoir supérieur (peu importe l'image que vous vous en faites).

L'établissement de limites joue donc un rôle essentiel dans le cheminement de l'éveil spirituel parce que cela nous aide à être fidèles à nous-mêmes, à adopter notre loup solitaire intérieur et à suivre nos propres voies.

12 avantages à fixer des limites personnelles fermes

Voici quelques avantages supplémentaires auxquels vous pouvez vous attendre en ne ménageant pas vos efforts pour établir des limites claires :

  • Vous serez capable de dire non
  • Vous vous sentirez revalorisé
  • Vous vous sentirez davantage en contrôle de votre vie
  • Vous attirerez des partenaires et amis plus sains et qui vous soutiennent
  • Vous disposerez d'une plus grande énergie mentale, émotionnelle et physique
  • Vous serez en mesure de vous défendre et d'être entendu
  • Vous serez davantage apprécié et valorisé
  • Vous serez davantage à l'écoute de vos besoins
  • Vous passerez davantage de temps pour vous (sans culpabiliser)
  • Vous aurez un plus grand équilibre émotionnel et serez plus heureux
  • Vous aurez une plus grande estime de vous-même et une plus grande confiance en vous
  • Vous aurez davantage le courage et la liberté d'être vous-même

N'oubliez pas que ces qualités ne se développeront pas en un jour. Mais avec de la pratique et de la persévérance, vous serez en mesure d'en ressentir les nombreux avantages.

Comment fixer des limites personnelles que personne n'outrepasse

Fixer des limites a moins à voir avec les autres et davantage avec vous et vos croyances et façons de penser.

Les pratiques et conseils suivants vous aideront à cibler à la fois vos convictions profondes et vos comportements habituels.

1. Comprenez que vous avez le droit d'avoir des limites

Derrière le désir de plaire à tous se cache la croyance que nous « n'avons pas le droit » de fixer des limites. Il est temps de remettre en question cette croyance enracinée.

Pourquoi les autres auraient-ils le droit d'avoir des limites et pas vous ? Pourquoi devriez-vous vous sentir comme un être inférieur et élever les autres au-dessus de vous-même ?

C'est le droit fondamental de tout être humain d'avoir des limites personnelles. Considérez comme votre droit imprescriptible d'établir des limites qui vous définissent et vous protègent. Non seulement c'est votre droit mais également votre responsabilité.

2. Comprenez que vos pensées, vos sentiments et vos besoins ont autant d'importance que ceux des autres

Les pensées, sentiments ou besoins de personne ne sont « au-dessus » de ceux de quiconque. Le statut social est une illusion créée par l'esprit humain. En d'autres termes, les besoins de la Reine d'Angleterre sont égaux à ceux d'un SDF. La seule division entre nous et les autres n'existe que dans notre esprit. Vous n'êtes, par conséquent, non « moins important », ni moins utile ou moins digne qu'autrui. Vos besoins sont d'importance égale à ceux de votre entourage.

Apprenez à vous voir comme l'égal des autres. Affirmez votre valeur chaque jour par un mantra du style : « J'ai de la valeur et mes besoins sont importants ». Apprenez à être en désaccord avec ceux qui essaient de vous faire penser ou sentir autrement.

3. Explorez vos besoins

Il est probable que vous n'ayez pas une grande expérience ou une grande connaissance de vos besoins surtout si vous les ignorez pour répondre aux exigences d'autrui. Il est temps maintenant d'en apprendre davantage sur vous-même.

Tenez un journal au quotidien dans lequel vous noterez vos pensées, vos ressentis, vos besoins et vos désirs. La pratique de l'auto-analyse et de l'introspection vous aidera à être plus sensible à ce dont vous avez réellement besoin à tout moment (quelques idées pour votre journal en anglais).

Pratiquer quelques exercices simples de pleine conscience (en anglais) est également une autre manière de savoir de quelles limites vous avez besoin de mettre en place pour la journée.  Engagez-vous à être à l'écoute et à en apprendre davantage sur qui vous êtes et ce que vous attendez réellement de la vie — c'est l'un des meilleurs moyens de commencer à établir des limites.

Faire de tests de découverte de soi est un moyen amusant pour commencer à apprendre qui vous êtes (allez jeter un coup d'œil à nos tests en anglais).

4. Prenez soin de vous au quotidien (parce que vous le valez bien !)

Prendre soin de soi au quotidien est une méthode complémentaire qui vous permettra de renforcer votre capacité à établir des limites personnelles claires.

En prenant l'habitude de penser à vous, vous vous donnez déjà une chance de réussir. Vous vous envoyez le message comme quoi vous êtes digne que l'on prenne soin de vous. Établir des limites ferme vous semblera alors comme l'étape logique à votre routine de soins quotidiens.

Parmi quelques moyens simples de prendre soin de vous au quotidien, il y a la relaxation, la méditation, la préparation de délicieux repas nutritifs pour vous-même, l'exercice, l'établissement d'objectifs quotidiens, l'auto-complimentation, l'auto-gratification, la sieste, la connexion avec la nautre, les tisanes apaisantes, et bien d'autres encore.

5. Apprenez à dire non

Dire non joue un rôle essentiel dans l'apprentissage de l'affirmation de soi et le respect de ses besoins. Il n'est nullement nécessaire d'opposer un non agressif si la situation ne s'y prête pas. Tentez plutôt un « non merci », « je ne peux pas », « je ne ne suis pas en mesure de », « pas maintenant », « désolé, je suis occupé », « peut-être la prochaine fois », « j'apprécie la proposition mais je ne peux pas », etc. Expérimentez différentes manières de dire non et voyez ce qui est le plus en accord avec votre personnalité.

6. Se rendre compte quand les gens dépassent les bornes

Il n'est pas toujours facile de se rendre compte quand les autres empiètent sur vos limites, surtout si vous êtes habitué à n'en avoir aucune. Prenez le temps, tous les jours, de noter dans votre journal intime tous les moments où vous vous êtes senti mal à l'aise, contrarié ou méprisé par quelqu'un durant la journée. Cet exercice de journalisation vous aidera à développer davantage votre conscience de vous-même.

7. Cessez de trop vous engager

Vous n'êtes pas obligé ni tenu de respecter tous vos engagements sociaux. N'essayez pas de plaire aux autres à votre détriment. À trop vous engager envers les gens et les circonstances, vous encourez le stress et le burn-out.

Apprendre à dire non aux choses non essentielles comme les réunions de travail, les fêtes et autres obligations sociales qui ne sont pas des questions de vie ou de mort, demande de la pratique. Soyez gentil avec vous-même, rappelez-vous pourquoi vous vous êtes engagé sur cette voie en premier lieu et refusez poliment tout ce qui est trop pour vous. À tout le moins, les autres apprécieront votre honnêteté.

8. Soyez courageux : détachez-vous des amitiés et relations toxiques

Il faut une certaine dose de courage pour s'en tenir à ses limites personnelles. Immanquablement, les faux amis et les relations peu solides s'autodétruiront et ne feront pas long feu durant ce processus. Vous risquez donc de vous retrouver avec un sentiment de culpabilité, de honte ou comme si vous aviez fait quelque chose de mal.

Durant ces moments difficiles, il est vital que vous continuiez à affirmer qu'établir des limites personnelles est votre droit fondamental en tant qu'être humain. Vous le MÉRITEZ. Ceux qui essaient de vous contrôler, de vous utiliser ou d'abuser de vous essaieront certainement de vous arrêter — mais ne les laissez pas vous retenir. Éloignez-vous de ces personnes qui polluent votre vie et mettez-vous en quête de nouvelles amitiés qui vous soutiennent et vous encouragent.

9. Demandez de l'aide (mais ni à vos amis ou votre famille)

Si vous avons encore besoin d'aide pour établir des limites personnelles fermes, il est probable que votre entourage renforce votre comportement co-dépendant. Ce n'est donc pas une bonne idée de lui demander conseil, tout bien intentionnés qu'il puisse être.

S'il vous faut des conseils plus poussés et une aide personnelle, je vous recommande la lecture du livre d'Henry Cloud et de John Townsend, Oser s'affirmer : Fixer des limites à autrui ou de chercher l'aide d'un thérapeute (ou les deux).

Un dernier mot

Pour finir, soyez en pleine conscience en abordant ce cheminement avec douceur et auto-compassion. Vous n'étiez pas responsable d'avoir développé des limites insuffisantes (vous avez été conditionné ainsi). MAIS aujourd'hui, la responsabilité de les changer et de maîtriser votre pouvoir personnel vous incombe. J'espère que cet article vous aura apporter quelques conseils utiles pour vous aider à y parvenir.

Texte original de ALETHEIA LUNA traduit de l'anglais par EY@EL
© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

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Comment fixer des limites personnelles que personne n'outrepasse (1)

Vous vous sentez bousculé. Manipulé. Exploité. Dominé. Contraint. Pressé. Harcelé. Contrôlé.

La personne en face de vous a été trop loin en outrepassant vos limites personnelles. Mais vous ne savez pas quoi faire ; vous vous sentez faible et impuissant. Un désespoir muet s'insinue en vous. Vous êtes comme une mouche prise dans une toile d'araignée.

Que faire ?

Si vous êtes confronté à des pertes d'énergie et des problèmes de sur-engagement, de manque d'assurance et une sensation d'épuisement permanent par ceux qui vous entourent, poursuivez cette lecture. Il est temps de fixer une limite claire et de récupérer votre pouvoir personnel.

Que sont les limites personnelles ?

Les limites personnelles sont les murs mentaux, émotionnels et physiques que nous érigeons pour nous protéger des autres qui se servent de nous, nous manipulent, nous épuisent et nous bafouent. Elles nous permettent de distinguer clairement qui nous sommes ainsi que nos besoins vis à vis d'autrui et leurs besoins à eux.

Établir et maintenir des limites personnelles est indispensable à notre bien-être physique, émotionnel et psychologique.

Pourquoi les limites personnelles sont-elles si importantes ?

Les limites personnelles constituent le moyen essentiel de se forger et d'entretenir une saine image de soi. Une personne avec des limites fermes renvoie au monde un message exsudant le respect et l'estime de soi.

Et surtout, des limites saines nous aident à créer un espace sécurisé à l'intérieur de nous où auto-compassion et pleine conscience peuvent s'épanouir. Ainsi, nous nous sentons foncièrement bien et notre intégrité personnelle est préservée.

Mais en l'absence de limites personnelles, nous courons le risque de confondre nos besoins et désirs avec ceux des autres, ce qui nous conduit à la co-dépendance. La co-dépendance est un terme pour décrire une relation toxique à sens unique dans laquelle nous tirons tout notre bonheur d'autrui. En réalité, il est impossible de jouir d'une relation saine sans limites fermes et claires.

Sans ces limites, le risque est également d'éprouver un très grand stress et des sentiments d'impuissance. Trop s'engager auprès de personnes et de choses tend à être extrêmement dommageable pour votre santé mentale, ce qui peut vous mener au burn-out — ou pire : à la dépression nerveuse.

Enfin, le manque de limites personnelles peut vous faire sentir inutile, faible ou pas assez bien. En d'autres termes, notre auto-estime sera sérieusement affectée et nous serons confrontés de manière récurrente au doute de soi, à l'auto-critique et au dégoût de soi. Être incapable d'exprimer notre vérité et de communiquer clairement nos besoins peut s'avérer profondément affligeant et démoralisant.

18 signes que vos limites personnelles sont insuffisantes

Prêtez attention aux signes suivants. Combien vous parlent-ils ?

  1. Vous ne dites rien quand on vous traite mal.
  2. Vous accordez trop de votre temps.
  3. Vous vous montrez d'accord avec quelqu'un alors qu'en fait vous avez envie de ne pas l'être.
  4. Vous dites oui à quelqu'un quand vous voulez dire non.
  5. Vous culpabilisez de vous consacrer du temps.
  6. Les autres vous tiennent pour acquis.
  7. Vous laissez les gens vous toucher alors que ça vous met mal à l'aise ou que vous voulez qu'ils arrêtent.
  8. Vous entretenez des relations toxiques (ex : où vous donnez toujours et l'autre ne fait que prendre).
  9. Vous faites beaucoup trop de grands sacrifices pour les autres à votre propre détriment.
  10. Vous faites montre d'agressivité passive et avez possiblement tendance à manipuler (dans une tentative de recouvrer votre pouvoir perdu).
  11. Vous vous sentez comme la victime en permanence.
  12. Vous avez l'impression de « gagner » le respect en étant gentil.
  13. Vous partagez trop de détails sur votre vie avec les autres.
  14. Vous culpabilisez quand les autres ne sont pas heureux (comme si vous seul en étiez responsable).
  15. Vous êtes ce que les autres veulent/ont besoin que vous soyez et non qui VOUS avez besoin d'être.
  16. Vous êtes déconnecté de vos besoins.
  17. Vous attirez des personnes qui essaient de vous contrôler ou de vous dominer.
  18. Vous avez une peur chronique de ce que les autres pensent de vous.

Réfléchissez aux points qui ont attiré votre attention et le plus fortement touché votre conscience. Puis, prenez un instant pour mettre une main sur votre cœur et vous envoyer gentillesse et compréhension.

Avoir des limites personnelles insuffisantes est une expérience frustrante est douloureuse et vous n'êtes certainement pas le seul dans ce cas.

Pourquoi souffrons-nous de limites personnelles insuffisantes ?

Avant d'aller plus loin dans l'envie bien compréhensible de vous blâmer ou de vous couvrir de honte de quelque façon que ce soit pour vos limites insuffisantes, j'aimerais que vous compreniez que ce n'était pas votre faute mais qu'il en va désormais de votre responsabilité de développer des limites fermes. Prenez donc le temps d'éprouver de la compassion, ou du moins de la sympathie, pour vous-même.

Enfants, nous n'avions aucun contrôle sur ce que nos parents, nos professeurs et les adultes autour de nous nous enseignaient. En conséquence, la plupart des personnes dont les limites personnelles sont absentes ou faibles, ont du mal, une fois adultes, à avoir suffisamment d'assurance pour tracer une ligne et répondre correctement à leurs besoins. La dynamique de co-dépendance au sein de nos familles, tout comme avoir appris que « l'amour équivaut à ce que nous nous faisons et non à qui nous sommes » a grandement contribué à ce manque de solidité interne.

Enfants, les premiers modèles de comportement « acceptable » que nous ayons eus étaient nos parents et les membres de notre famille. Alors prenez le temps de réfléchir à ça : quels messages votre mère, votre père, vos nourrices, vos frères et sœurs ou les autres adultes vous ont-ils transmis durant votre enfance ?

Ne vous a-t-on donné de l'amour que lorsque vous faisiez semblant d'être qui vos parents voulaient que vous soyez ?

Ne vous a-t-on récompensé que lorsque vous vous effaciez pour sacrifier vos besoins et désirs en faveur de ceux de quelqu'un d'autre ?

Vous a-t-on puni pour avoir dit non ou haussé le ton ?

Vous êtes-vous senti obligé de « veiller » au bien être émotionnel d'un adulte, un parent peut-être ?

Tout ceci étaient des signes qui vous ont appris que le manque de limites personnelles étaient une « bonne » chose.

5 mythes concernant les limites personnelles

Si vous avez du mal à établir des limites claires, il se peut que vous entreteniez des croyances erronées qu'on vous a conditionnés à adopter.

Voici quelques-uns des mythes dont vous devez prendre conscience :

  • « Avoir des limites personnelles, c'est égoïste »
    Ce mythe est probablement le plus courant et se fonde sur la croyance malsaine que pour être digne, nous devons être des martyrs et sacrifier en permanence nos besoins. En réalité, avoir des limites est une forme de respect de soi qui nous permet de pratiquer l'amour de soi dont les répercussions peuvent s'étendre sur le monde et influencer positivement notre entourage. Songez un instant à tout bon thérapeute ou professionnel de la santé mentale. Comment font-ils pour être efficaces dans leur travail ? La réponse est en ayant des limites personnelles claires et fermes. (Imaginez-vous comme ce serait épuisant d'absorber tous les problèmes de ceux que vous servez !). En vérité, toutes les personnes mentalement et émotionnellement saines ont des limites.
  • « Avoir des limites personnelles va affecter mes relations »
    Si vous êtes dans une relation de co-dépendance, établir des limites engendrera très certainement des vagues de changement désagréables. Si votre partenaire est lié(e) à vous de manière co-dépendante, il y a de grandes chances pour qu'il ou elle soit choqué(e) et résiste à vos efforts pour être heureux et en bonne santé. (Il en va de même pour les amitiés co-dépendantes). Si vous vous trouvez dans cette situation, je vous encourage à vous demander si être dans une relation toxique en vaut vraiment la peine. Toute relation saine et solidaire s'épanouira en encourageant l'établissement de limites personnelles.
  • « Avoir des limites personnelles va pousser les autres à me détester »
    Ce mythe est en partie vrai et en partie faux. En réalité, oui, établir des limites claires risque de heurter certaines personnes. Mais cela va également faire que davantage de gens vous respecteront, vous entendront et vous apprécieront. Il n'y a rien de plus admirable que quelqu'un qui refuse d'accepter les conneries des autres et qui défend ce qu'il estime être vrai. Non seulement ça, mais en établissant des limites, vous attirerez davantage de personnes prêtes à vous respecter et à être des amis ou amants authentiques.
  • « Avoir des limites personnelles va me rendre malheureux »
    Ce mythe apparaît souvent comme l'hypothèse sous-jacente que se font de nombreuses personnes. Mais ma réponse est simple : créer des limites personnelles peut sembler inconfortable au début mais rapidement cela vous conférera un sentiment de pouvoir et de contrôle de votre vie à nouveau. L'opposé ici est donc vrai : avoir des limites personnelles vous rendra en fait bien plus heureux !
  • « Avoir des limites personnelles semble rigide »
    Les limites personnelles ne sont pas tout noir ou tout blanc ni figées dans le rock mais flexibles en fonction de vos besoins du moment. Alors ne vous sentez pas obligé d'être dur et d'exclure les gens. Il y a une grande différence entre limites rigides et limites saines. Les limites rigides sont des murs érigés pour bloquer les gens de manière permanente tandis que les limites saines sont adaptables et peuvent changer en fonction de nos besoins intérieurs.

À suivre : deuxième partie à paraître prochainement

Texte original de ALETHEIA LUNA traduit de l'anglais par EY@EL
© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

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Laissez partir les gens qui ne sont pas prêts à vous aimer

Ces paroles d'Anthony Hopkins (Hannibal le cannibale dans le Silence des agneaux) — « Laissez partir les gens qui ne sont pas prêts à vous aimer. C'est la chose la plus difficile que vous aurez à faire dans votre vie et ce sera aussi la plus importante : cesser de donner votre amour à ceux qui ne sont pas prêts à vous aimer » — qui circulent sur les réseaux sociaux depuis 2020, sous forme de citation courte mais également d'essai — n'ont, en fait, pas été écrites par lui.

Le texte original, qui a été visiblement partiellement modifié pour l'attribuer à l'acteur britannique, a en effet été publié deux ans plus tôt par l'essayiste Brianna Wiest sur Thought Catalog. Elle en a d'ailleurs écrit de nombreux autres similaires dans son livre. Je tenais donc à ce que la vérité soit rétablie.

Ceci dit, ce phénomène d'attribution de citations à des personnalités célèbres qui n'en sont pas les auteurs est assez fréquent sur les réseaux sociaux et je vous invite à faire preuve de rigueur et de vigilance en vérifiant scrupuleusement les sources de vos sources au risque de participer involontairement à propager de fausses vérités et, au final, de vous décrédibiliser.

J'espère que mon adaptation vidéo vous plaira . N'hésitez pas à aller la liker sur YouTube et Crowdbunker.

Ey@el

Laissez partir les gens qui ne sont pas prêts à vous aimer. C'est la chose la plus difficile que vous aurez à faire dans votre vie et ce sera aussi la plus importante : cesser de donner votre amour à ceux qui ne sont pas prêts à vous aimer.

Arrêtez d'avoir des conversations difficiles avec des personnes qui ne veulent pas changer. Cessez d'être là pour ceux que votre présence indiffère. Ne donnez plus la priorité à ceux qui vous considèrent comme une option. Arrêtez d'aimer les gens qui ne sont pas prêts à vous aimer.

Je sais que votre instinct est de tout faire pour gagner l'appréciation de tous, mais cette impulsion vous vole votre temps, votre énergie et votre santé mentale et physique.

Lorsque vous commencerez à vous investir pleinement et complètement dans votre vie avec joie, intérêt et engagement, tout le monde ne sera pas prêt à vous suivre.

Cela ne veut pas dire que vous devrez changer qui vous êtes. Cela veut dire que vous devez cesser d'aimer ceux qui ne sont pas prêts à vous aimer.

Si vous êtes exclu, subtilement insulté, facilement ignoré ou non pris en compte par les personnes avec qui vous passez la plupart de votre temps, vous ne vous rendez pas service en continuant de leur offrir votre énergie et votre vie.

En fait, vous n'êtes pas fait pour tout le monde et tout le monde n'est pas fait pour vous. C'est ce qui rendra si spéciale la rencontre avec les quelques personnes envers qui vous éprouvez une vraie amitié ou un véritable amour dans une relation. Vous saurez à quel point c'est précieux parce que vous aurez connu ce qui ne l'est pas.

Mais plus longtemps vous essaierez d'obliger quelqu'un à vous aimer alors qu'il en est incapable, plus longtemps vous vous priverez de cette connexion même. Qui n'attend que vous. Il y a des milliards de personnes sur cette planète et beaucoup vont vous rencontrer au niveau, à la vibration où vous vous trouvez et être en phase avec votre destination.

Mais plus longtemps vous resterez petit, étriqué dans la familiarité de ceux qui se servent de vous comme bouée de sauvetage, comme solution de repli, comme thérapeute ou comme outil pour leur travail émotionnel, plus longtemps vous vous tiendrez à l'écart de cette communauté dont vous rêvez tant.

Peut-être que si vous cessez d'être là, on vous appréciera moins.

Peut-être qu'on vous oubliera tout simplement.

Peut-être que si vous arrêtez d'essayer, la relation prendra fin.

Peut-être que si vous arrêtez d'envoyer des messages, votre téléphone restera silencieux pendant des jours et des semaines.

Peut-être que si vous cessez d'aimer quelqu'un, l'amour entre vous va se dissoudre.

Cela ne voudra pas dire que vous avez gâché une relation. Cela voudra dire que la seule chose qui tenait cette relation était l'énergie que vous seul y mettiez dedans.

Ce n'est pas de l'amour, c'est de l'attachement.

La chose la plus précieuse et la plus importante que vous ayiez dans la vie est votre énergie. Ce n'est pas votre temps qui est limité, mais votre energie. Les choses que vous nourrissez de cette énergie au quotidien sont celles que vous accroîtrez dans votre vie. Ce à quoi vous accordez votre temps est ce qui va définir votre existence.

Lorsque vous réaliserez ceci, vous commencez à comprendre pourquoi vous êtes si anxieux lorsque vous passez votre temps avec des personnes pas faites pour vous, ou dans des emplois, des lieux ou des villes qui ne sont pas bonnes pour vous.

Vous commencerez à réaliser que la chose la plus importante que vous puissiez faire pour vous-même et pour tous ceux qui vous entourent, est de protéger votre énergie avec plus d'acharnement que pour toute autre chose.

Faites de votre vie un havre de paix dans lequel seules les personnes capables d'être à l'écoute et de communiquer seront autorisées.

Vous n'avez pas à sauver qui que ce soit.

Vous n'avez pas à les convaincre de vouloir être sauvés.

Il ne vous incombe pas d'être là pour les autres et de leur sacrifier votre vie, petit à petit, instant après instant, parce que vous avez pitié d'eux, parce que vous vous sentez mal, parce que vous « devriez », parce que vous êtes dans l'obligation, parce que, à la base, vous avez peur de ne pas être apprécié en retour.

C'est à vous de réaliser que vous êtes maître de votre destin et que vous acceptez l'amour dont vous estimez être digne.

Décidez que vous méritez une amitié authentique, un véritable engagement et un amour entier avec des gens sains et prospères.

Attendez ensuite dans l'ombre juste un peu…

Et voyez avec quelle rapidité les choses se mettent à changer.

Texte original de BRIANNA WIEST traduit de l'anglais par EY@EL
© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

Image couverture : ...

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La manière douce et éthique de tester si quelqu'un est digne de confiance

Les personnes souffrant de traumatisme relationnel ont souvent du mal à faire confiance et peuvent être difficiles à gérer lorsque vous débarquez dans leur vie. Affligées d'un lourd trauma, elles ont souvent une boussole inversée lorsqu'il s'agit de savoir à qui se fier. Soit elles sont paranos et ne font confiance à personne, qu'ils soient fiables ou non, soit elles se montrent naïves, crédules et font beaucoup trop confiance à des prédateurs dangereux et manipulateurs sans scrupules.

Elles peuvent accorder leur confiance à des individus peu fiables et se méfier de personnes fiables, engendrant un cercle vicieux qui, au fil du temps, vient renforcer leur méfiance vu que les individus non fiables auxquels elles se fient finissent par les trahir et qu'elles repoussent ceux qui sont fiables à force de les tester sans arrêt. Ce qui peut les entraîner dans une impasse douloureuse et s'avérer vraiment compliqué pour elles.

Aiguiser son discernement constitue une étape clé pour s'en sortir. Aussi apprendre à tester si une personne est digne de confiance ou non est une qualité essentielle. Mais nombreux sont ceux qui ne savent pas comment tester cette fiabilité de manière éthique et qui le font de manière douloureuse voire cruelle, les vouant à la déception (et au renforcement de leur méfiance) plutôt que de laisser suffisamment de latitude aux nouvelles personnes pour passer le test et ensuite prendre le temps qu'il faut pour exercer leur discernement, après quoi les deux parties peuvent se détendre et entretenir une relation relativement sécurisante et de confiance.

Il est juste de tester les nouvelles personnes pour voir si elles sont dignes de confiances mais il existe des manières saines et malsaines de le faire.

Les manières malsaines de tester la fiabilité

Voyons d'abord quelles sont les manières malsaines. Il y a l'agressivité passive où :

  • vous vous conduisez mal
  • vous franchissez constamment les limites de l'autre
  • vous mentez, cachez ou n'arrivez pas à dire toute la vérité à l'autre
  • vous vous montrez agressif et piquez une colère quand vous n'obtenez pas ce que vous voulez
  • vous repoussez l'autre
  • vous dites oui quand vous voulez dire non et puis vous punissez l'autre
  • vous retenez ce que vous savez l'autre vouloir juste pour voir sa réaction
  • vous jouez à ce jeu d'ego du « je me rapproche et je m'éloigne »
  • vous testez l'autre sans qu'il sache ce que vous attendez de lui
  • vos critères ou vos attentes sont vagues et vous ne les communiquez pas pour que l'autre réussisse le test
  • vous omettez de faire connaître vos besoins, vos désirs et vos limites et vous vous attendez à ce que l'autre les devine
  • vous créez des attentes irréalistes de sainteté ou de perfection et méprisez l'autre quand il s'avère être humain
  • vous sabotez la véritable intimité de toutes les manières possibles

Puis vous attendez pour voir si l'autre vous laisse faire sans protester ou s'il (ou elle) s'en va. Si il (ou elle) ne proteste pas beaucoup et ne part pas aussi insupportable puissiez-vous vous montrer, alors il (ou elle) passe le test.

C'est malsain. Ce n'est pas un test mais de une torture. Et ce n'est ni juste ni gentil envers l'autre. En fait, quiconque passe ce genre de test est probablement constitué d'un mélange de martyr, de co-dépendance, de raccourci spirituel, d'évitement du conflit et d'autres parts tolérant l'abus sans protester ni tourner les talons. La recette pour une dynamique malsaine.

Les manières saines de tester la fiabilité

Mais il existe un moyen sain de tester la fiabilité d'une personne :

  • Établissez des limites claires et voyez si l'autre parvient à les respecter même si ça ne lui plaît pas particulièrement.
  • Dites non quand vous voulez dire non et voyez comment l'autre réagit lorsqu'il (ou elle) n'obtient pas ce qu'il (ou elle) veut de vous.
  • Quand quelqu'un dit oui, essayez de voir s'il s'agit d'un véritable oui et s'il (ou elle) y donne suite dans les temps.
  • Négociez des accords ensemble et voyez si l'autre est capable de respecter ces accords mutuels de façon adulte.
  • Vérifiez la transparence de l'autre quant à ses motivations, en quête d'éventuelles arrière-pensées et jouez carte sur table si vous sentez que quelque chose n'est pas clair. Si l'autre a un agenda ou si il (ou elle) essaie de traiter avec vous, si il (ou elle) est digne de confiance, il (ou elle) acceptera de vous dire ce qu'il (ou elle) veut et respectera votre non si vous refusez de participer à la transaction. Si il (ou elle) n'est pas digne de confiance, cela risque de le/la rendre agressif/ive ou bien il (ou elle) va nier et vous enfumer ou encore se retirer si vous avez mis le doigt sur son agenda en le nommant.
  • Si vous surprenez l'autre en train de mentir, confrontez-le/la pour comprendre pourquoi il (ou elle) ment ou vous cache quelque chose que vous êtes en droit de savoir.
  • Vérifiez si l'autre respecte vos limites de temps ou si il (ou  elle) vous fait attendre la plupart du temps.
  • Regardez comment il (ou elle) vous parle et parle de vous en face d'autres personnes. Vous chérit-il/elle ou vous insulte-t-il/elle ? Vous élève-t-il/elle ou bien vous rabaisse-t-il/elle ? 
  • Observez comment il (ou elle) traite les gens. Humanise-t-il/elle tout le monde sans distinction ou bien bien lèche-t-il/elle les bottes de ceux qu'il (ou elle) veut impressionner et déshumanise, ignore-t-il/elle ou agit-il/elle comme si tout lui était dû avec ceux envers qui il (ou elle) se sent supérieur ?
  • Faites une recherche Google sur lui/elle et voyez si ce qu'il (ou elle) raconte est vérifiable. Si il (ou elle) dit qu'il (ou elle) est PDG d'une société, existe-t-il une page internet pour le prouver ? Y a-t-il des preuves publiques de procès, fraudes, scandales ou casier judiciaire ? Accepte-il/elle de vous donner des références que vous pouvez vérifier ? Ce n'est pas être paranoïaque que de se renseigner quand on rencontre une nouvelle personne surtout si elle fait de grandes déclarations.
  • Notez comment l'autre parle de ses ex-partenaires en amour, en amitié ou en affaires. Si il (ou elle) est toujours la victime et que tout le monde est toujours coupable, vous pouvez être certain que vous serez le prochain dans l'histoire qu'il (ou elle) racontera sur vous à la prochaine personne qu'il (ou elle) rencontrera.

Même s'il est prudent de tester les nouvelles personnes pendant un temps, c'est bien de leur permettre de réussir. Plutôt que de les tester indéfiniment sans jamais leur permettre de gagner votre confiance, vous devez savoir ce qu'il faut pour déterminer si une personne est suffisamment fiable pour répondre à vos attentes et cesser de la tester au-delà de ce seuil. Cela signifie nullement que vous ne pourrez pas changer d'avis à son sujet si elle agit en trahissant votre confiance. Mais si vous ne les laissez jamais se détendre et sentir que vous leur accordez votre confiance, les personnes saines finiront par vous abandonner à un moment où un autre et ce sera une grande perte car les gens fiables et bien ancrés peuvent être une vraie bénédiction pour ceux qui ont du mal à faire confiance.

Considérez ceux qui font partie de votre vie. À qui faites-vous confiance ? De qui n'êtes-vous pas encore sûr ? Quelle est votre stratégie pour déterminer si les nouvelles personnes méritent votre confiance ?

Texte original de DR LISSA RANKIN traduit de l'anglais par EY@EL
© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

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Six exemples de projection psychologique que nous faisons tous

J'ai beaucoup tendance à supposer sur tout et tout le monde.

Ayant surtout appris à mes dépens que la plupart des gens ne pensent, ne ressentent et ne raisonnent pas comme moi, je me suis rendu compte, il y a longtemps, que dans une certaine mesure, cette tendance à faire des suppositions est une forme de naïveté avec laquelle nous naissons tous.

Malheureusement, supposer – qui s'apparente étroitement à ce qu'on appelle projection psychologique – est non seulement quelque chose que nous faisons tous mais c'est une habitude qui bien souvent nous cause beaucoup de souffrance.

Si vous êtes un « projecteur » chronique, votre entourage sera pour vous, au quotidien, une grande source d'angoisse et autres émotions déplaisantes comme la colère, la déception, le ressentiment et les préjugés.

Lisez la suite pour découvrir si vous êtes ou non un « projecteur en série » au quotidien.

Qu'est-ce que la projection psychologique (selon Layman) ?

Que ce passe-t-il quand vous êtes assailli par toutes sortes d'émotions irritantes, inconfortables et embarrassantes qu'inconsciemment vous voulez éviter ?

Selon Sigmund Freud, le célèbre psychologue, ces émotions sont projetées sur d'autres personnes qui deviennent alors les porteurs de nos propres défauts ressentis.

Malheureusement (ou heureusement) pour nous, cette forme de transfert émotionnel rend la cohabitation avec nous-même beaucoup plus facile… parce que ce sont les autres qui sont responsable de nos malheurs et pas nous !

La conséquence de cette externalisation de nos émotions pour les percevoir chez autrui est que nous continuons à souffrir terriblement, nous fabriquant souvent de fausses images de nous-mêmes qui nous présentent comme « la victime » ou en « le juste/vertueux » alors qu'en réalité ce n'est pas le cas.

Exemples courants de projection psychologique

L'astuce pour voir au travers du couvert de la projection est de prendre conscience de ces cycles habituels sournois dans lesquels nous tombons quotidiennement. Voici en détails quelques-uns des exemples courants de projection psychologique que nous faisons tous :

1. « Il/elle me déteste ! »

Que ce soit à la maison, au travail ou dans n'importe quelle autre situation, nous avons tous cru, sans raison, que nos patrons, collègues, belles mères, membre de la famille par alliance et autres personnes avec qui nous avons été en contact nous « détestent » ou « ne nous aiment pas ». Tout en étant persuadés que les paroles, les intonations et les regards qu'on nous jette sont le reflet d'une haine cachée, la plupart d'entre nous ne réalise pas que la croyance que quelqu'un « nous déteste » est souvent le fruit d'une projection. Lorsqu'en premier lieu nous éprouvons une forte aversion envers une personne, il n'est pas rare que nous nous protégions de ce sentiment en le projetant sur autrui.

2. « Oh mon dieu, elle est tellement grosse/moche/vulgaire ! »

Combien de fois avez-vous dit du mal d'une autre femme (ou homme) dont l'apparence physique vous déplaisait ? Vous avez peut-être ressenti un immense sentiment de dégoût ou d'aversion envers cette personne alors qu'en fait ce n'est qu'un mécanisme de protection occultant vos propres problèmes d'image corporelle à un niveau plus profond. Il est probable que vous ne vous sentiez pas sûr(e) de vous en ce qui concerne votre apparence physique et qu'inconsciemment vous projetiez cette aversion sur autrui.

3. « Les autres me mettent mal à l'aise »

Souvent, l'anxiété et la tension que nous ressentons en compagnie d'autrui est un reflet de la manière dont nous nous percevons nous-mêmes. Lorsque nous manquons d'assurance ou avons peu d'estime de nous-mêmes, il n'est pas rare de percevoir le problème comme venant des autres et non de nous. Une forme classique de projection très courante chez ceux qui souffrent de phobie sociale.

4. « Si je peux le faire alors les autres aussi »

C'est sans doute l'un des types de projection les plus écœurants que font les autres – qui, tout en étant flatteur et motivant à certains égards, s'avère pour le reste totalement irréaliste. Combien de fois avez-vous entendu des publicités avec des gens radieux déclarant : « J'ai perdu 30 kilos en 3 semaines – vous aussi pouvez le faire ! » ou bien : « J'ai gagné 1245 dollars du jour au lendemain – vous aussi pouvez le faire ! ». Le genre de projection courante qui ne prend pas en compte le fait que tout le monde n'a pas le même niveau de capacité. Il est fréquent que nous commettions nous-mêmes aussi ce genre de projection psychologique. Par exemple, avec nos enfants nous pourrions penser : « J'étais une bonne athlète, elle le sera aussi » ou avec nos collègues : « Si j'ai pu organiser ce projet, il le peut aussi ». Souvent cette forme de projection engendre beaucoup de frustration et de déception.

5. « C'est dégoûtant/mauvais, éloignez ça de moi »

Ce à quoi nous réagissons avec le plus de véhémence en dit long sur ce à quoi nous accordons le plus d'importance. Par exemple, si nous ne pouvons pas supporter de regarder du sexe à la télé, cela pourrait très bien être le reflet d'une honte ou insécurité sexuelle enfouie en nous. L'homophobie également est souvent un type de projection, surtout chez les personnes religieuses (saviez-vous qu'aux États-Unis, c'est dans les états de la « ceinture biblique » que l'on consomme le plus de porno gay ?).

6. « Il/Elle a une aventure »

La crainte que votre partenaire/conjoint ait une aventure ou ne soit pas digne de confiance est souvent le reflet de comment vous vous percevez vous-même. Normalement, dans toute relation, à un moment ou un autres, les personnes se sentent attirées vers d'autres et parfois cette auto-découverte se heurte à la peur et à la honte que l'on projette alors sur son partenaire.

Gardez bien à l'esprit que ces six exemples ne sont que le reflet de ce qui se produit parfois et non toujours. Par exemple, votre partenaire peut vous tromper pour de vrai, auquel cas il faut faire quelque chose. Toutefois, il ne faut pas exclure non plus la projection psychologique.

Nous projetons tous au quotidien pour nous protéger des émotions, pensées et perceptions que nous jugeons trop « mauvaises », « moches », « honteuses » ou « incontrôlables ».

Souvent, ces aspects désavoués de nous-mêmes constituent notre ombre et ne peuvent être réintégrés que par un travail sur l'ombre. C'est pourquoi il est important d'identifier et de prendre conscience des types de projection qui nous impactent le plus.

Quelles formes de projection avez-vous vécues au quotidien ? Aussi si cet article vous a déclenché de l'inconfort, c'est certainement le cas et une grande opportunité pour vous d'entamer un travail intérieur !

Texte original de ALETHEIA LUNA traduit de l'anglais par EY@EL
© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

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Des manières non conventionnelles de dire « je t'aime »

N'avez-vous jamais regardé un(e) ami(e), un(e) amoureux (euse) ou un membre de votre famille dans les yeux et ressenti une unicité totale ? C'est la plus belle sensation qui soit. Pourquoi ? Parce qu'une telle expérience ne peut être vécue qu'après avoir admis qu'en dépit de tous ses défauts, cette personne n'en demeure pas moins quelqu'un de formidable.

Ce sentiment (cette vibration), c'est notre état naturel. En tant qu'incarnations et extensions de l'Esprit, nous aspirons tous à recevoir de l'amour inconditionnel et à le partager. C'est également la raison pour laquelle, malgré notre inlassable optimisme et nos promesses recyclées de « ne plus jamais sortir avec quelqu'un », nous ne pouvons nous empêcher de tomber amoureux de la notion d'amour en tant que tel et de le rechercher avec acharnement.

À ceux qui ont la chance de l'avoir trouvé, délectez-vous en. Et plus important : prenez le temps de rappeler à ceux qui font partie de votre vie pourquoi ils comptent autant et aussi pourquoi ils vous rendent extrêmement et incroyablement heureux. Si vous avez besoin d'aide pour trouver des moyens inédits de dire « je t'aime », jetez un œil à la liste ci-dessous.

15 manières non conventionnelles de dire « je t'aime »

  1. Laissez des petits mots doux dans leur panier-repas.
  2. Prenez un moment chaque jour pour vous demander ce qui pourrait leur faciliter la vie. Si vous avez une bonne intuition, suivez-là et faites ça pour eux.
  3. Cachez des petits mots d'amour dans des endroits inattendus. Ainsi, quand ils auront la surprise en ouvrant leur porte-monnaie ou leur portefeuille et ne pourront s'empêcher de sourire.
  4. Occupez-vous de leur linge. Plier des vêtements vaut bien 2000 mots.
  5. Accordez-leur du temps rien que pour eux. Le plus souvent, c'est de ça dont ils ont envie.
  6. Quand vous vous réveillez en pleine nuit, l'esprit calme et apaisé, blottissez-vous contre votre partenaire et murmurez-lui à l'oreille « tu es tout pour moi ».
  7. Rappelez à celui ou celle que vous aimez qu'il ou elle vous rend heureux. C'est aussi simple que ça.
  8. Proposez un massage. Même s'il ne dure que cinq minute, ils apprécieront.
  9. La plupart des gens savent très bien parler mais pas du tout écouter. Si vous aimez sincèrement cette personne, soyez réceptif(ive) et entendez leurs aussi bien leurs victoires que leurs difficultés et leurs pensées intimes. Vous n'êtes même pas obligé de répondre.
  10. Soyez honnête — en toute circonstance.
  11. Envoyez un avion en papier à celui ou celle que vous aimez avec un message secret dans les pliures.
  12. Faites-leur un compliment (ou plusieurs). Rappelez-leur pourquoi vous les aimez.
  13. Y a-t-il un cadeau que vous avez toujours personnellement désiré ? Offrez-le à quelqu'un d'autre et délectez-vous de leur réaction.
  14. Prouvez-leur que vous écoutez ce qu'ils vous disent en leur rappelant des petites bribes d'informations qu'ils ont partagées avec vous lors de précédentes conversations. Uniquement si c'est opportun, bien sûr. Les gens aiment bien savoir qu'ils sont entendus.
  15. Peu importe si vous aimeriez personnellement savoir si on vous aime et vous apprécie, faites-le pour quelqu'un d'autre.

Texte original de AMANDA FROELICH traduit de l'anglais par EY@EL
© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

Image couverture : S. Hermann & F. Richter

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Le test des trois passoires

On aurait pu penser que l'humanité aurait un peu évolué depuis l'époque de Socrate. Le fait que cette très célèbre histoire illustrant le mode de communication prôné par le grand philosophe grec soit toujours d'actualité nous prouve malheureusement que non. C'est pourtant tellement simple et cela pourrait changer tellement de choses. Alors pourquoi ne pas le mettre en pratique (même si autour de vous tout le monde continuera sans doute à dénigrer, colporter, déformer, etc.). La bonne excuse de ne rien faire « parce que ça sert à rien s'il n'y a que moi qui le fait ». Alignement, ça vous dit quelque chose ? Bref.

Cette histoire est issue d'un PDF gratuit comportant une collection « d'histoires d’inspiration personnelle pour être plus enthousiaste, plus heureux, maîtriser votre vie et réaliser vos rêves » par Christian H. Godefroy du Club-Positif. La redistribution étant autorisée par l'auteur, vous pourrez le télécharger ICI sur la Pensine.

À lire et relire pour se sentir bien et prendre des habitudes qui changent la vie.

Ey@el

Quand le caractère d'un homme te semble indéchiffrable, regarde ses amis.

Proverbe japonais

Socrate avait, dans la Grèce antique, une haute opinion de la sagesse. Quelqu'un vient un jour trouver le grand philosophe et lui dit :

« Sais-tu ce que je viens d'apprendre sur ton ami ?
— Un instant, répondit Socrate. Avant que tu me racontes, j'aimerais te faire passer un test, celui des trois passoires.
— Les trois passoires ?
— Mais oui, reprit Socrate. Avant de me raconter toutes sortes de choses sur les autres, il est bon de prendre le temps de filtrer ce que l'on aimerait dire. C'est ce que j'appelle le test des trois passoires. La première passoire est celle de la vérité. As-tu vérifié si ce que tu veux me dire est vrai ?
— Non. J'en ai simplement entendu parler...
— Très bien. Tu ne sais donc pas si c'est la vérité.
— Essayons de filtrer autrement en utilisant une deuxième passoire, celle de la bonté. Ce que tu veux m'apprendre sur mon ami, est-ce quelque chose de bon ?
— Ah non ! Au contraire.
— Donc, continua Socrate, tu veux me raconter de mauvaises choses sur lui et tu n'es même pas certain si elles sont vraies. Tu peux peut-être encore passer le test, car il reste une passoire, celle de l'utilité. Est-il utile que tu m'apprennes ce que mon ami aurait fait ?
— Non. Pas vraiment.
— Alors, conclut Socrate, si ce que tu as à me raconter n'est ni vrai, ni bien, ni utile, pourquoi vouloir me le dire ? »

Tous les jours, nous entendons dire des choses sur nos proches et sur des étrangers. Les journaux sont pleins de rumeurs et de déclarations. Ces rumeurs et ces nouvelles alimentent nos conversations : « Tu te rends compte, untel a fait ceci ou cela ! »

Que se passerait-il si nous faisions passer le test des trois passoires à toutes les conversations ? Il ne resterait pas grand chose.

À chaque fois qu'il m'a été donné de voir une émission ou de lire un article sur un événement ou une nouvelle que je connaissais de l'intérieur, j'ai toujours été effaré de voir combien la réalité était déformée.

Toutes les techniques employées par Hitler sont là :

  • L'amalgame – On mélange un fait réel avec un fait erroné.
  • La rumeur – Dire quelque chose de faux sur quelqu'un, il en restera toujours quelque chose.
  • La généralité – Rapprocher ce qui est dit d'une généralité admise pour le faire accepter.
  • Le témoignage – Si une personne le dit, c'est sans doute vrai, surtout si cette personne a une autorité.
  • L'analogie – Prendre une image ou une histoire pour illustrer votre propos dont la conclusion est évidente.
  • L'autorité – Utiliser des symboles qui donnent à la source une autorité telle que l'on ne peut mettre en doute sa parole.


À moins de vérifier par soi-même les faits, il est impossible de se fier à ce que les médias nous concoctent. Au moment du printemps de Prague, j'étais aux frontières de la Tchécoslovaquie, et je pouvais capter à la fois une radio communiste et Radio Monte-Carlo. La propagande était tellement bien faite que, rapportant les mêmes évènements, les DEUX radios leur donnaient des significations opposées — et je n'arrivais pas à me faire une opinion.

Remontez toujours aux sources et ne vous fiez pas aux témoignages. Lorsque j'étais adolescent, j'étais passionné de prestidigitation. Il m'arrivait d'entendre un spectateur décrire un de mes tours. Tel que décrit, le tour était le plus souvent IMPOSSIBLE à réaliser. Nous déformons les faits en fonction de nos attentes et de nos préjugés.

Parlons de bonté.

Chaque fait peut être interprété de plusieurs façons : d'une manière positive ou négative. Or nous sommes attirés par le négatif, le scandale, et les médias cultivent notre attirance pour cela.

Lorsque vous colportez une nouvelle, posez-vous la question suivante : il y a des films dont on sort en se sentant meilleurs qu'en rentrant dans la salle, d'autres qui nous salissent et nous laissent un goût d'amertume. Quel va être l'effet de la nouvelle que vous allez propager ?

Un de nos amis, qui faisait constamment faillite et n'avait jamais un sou devant lui, fit un travail psychologique pour trouver l'origine de son travers. Il tomba sur une raison surprenante. Ses grands-parents, qui l'avaient élevé, lisaient des journaux à scandale et en avaient déduit que « les gens riches ne sont jamais heureux ». Ils sont malades, trahis, ont des revers de fortune, divorcent, etc. Ils avaient donc convaincu leur petit-fils que richesse=ennuis et malheurs. Pas étonnant qu'il ne puisse réussir pleinement ! Trois ans plus tard, après un travail psychologique de reprogrammation mentale, il était très fortuné — et heureux.

Un des grands problèmes de ce que l'on dit sur les autres est l'amalgame que nous faisons entre ce que les gens FONT et ce qu'ils SONT. Si votre enfant agit mal, triche, vole, son action est condamnable. Mais vous l'aimez cependant, car c'est votre enfant. Le menacer de lui retirer votre amour ne fera que brouiller les cartes. C'est au contraire en séparant son acte de lui que vous pourrez l'aider à s'amender « Tu as fait cela mais tu n'es pas cela et je t'aime toujours ».

Nous avons tous droit à l'erreur. Il est bien mieux d'exprimer ce que nous ressentons : notre peine, notre colère, etc. plutôt que d'accuser. N'oubliez pas que lorsqu'on montre quelqu'un du doigt, quatre autres doigts pointent vers... nous !

Pour moi, colporter des ragots est de même nature que les fantastiques embouteillages sur l'autoroute lorsqu'il y a un accident. Les gens veulent voir du sang. De deux choses l'une : ou on peut être utile, dégager un blessé, prévenir les autorités, etc. ou on ne fait qu'aggraver la situation. Cette curiosité morbide m'insupporte d'autant plus qu'un jour, alors que j'avais fait quelques tonneaux avec ma voiture, en reprenant mes esprits, j'ai vu un énorme cercle de badauds à bonne distance de l'épave, attendant l'incendie ou l'explosion, sûrs que j'étais mort. Il a fallu que je crie en demandant de l'aide pour qu'un courageux fasse quelque chose (me dégager) au lieu de regarder.

Comme le disait Molière : « Je hais les cœurs pusillanimes qui, pour trop embrasser la face des choses, n'osent rien entreprendre ».

Texte original de CHRISTIAN H. GEODEFROY, Histoires magiques du Club-Positif

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