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L'homme de l'agenda

Trump est élu ! Hâte de voir si toutes les promesses seront tenues. En attendant, nous sommes certains du développement de l’IA, des robots, des réseaux de satellites autour de la terre, des voitures électriques… toutes les technologies tant plébiscitées par Elon Musk. Gardez la tête froide les amis.

Christine Cotton, biostatisticienne dans l'industrie pharmaceutique

Où que l'on regarde, Elon Musk, le héros des médias alternatifs dominants (MAD), est au service d'une infinité d'éléments centraux rattachés à l'agenda de la Secte pour le contrôle de l'humanité. Il est, en outre, en faveur du revenu universel de base pour contrôler la population par la dépendance une fois que l'effondrement économique orchestré et que l'IA auront supprimé les emplois pour les humains. Il a soutenu les faux vaccins « Covid » (tout comme Trump, l'autre héros des MAD) et déclaré : « Pour être clair, je suis pour les vaccins en général et les vaccins Covid en particulier. La science est sans équivoque. » 

La « science » n'est que foutaises calculées. Trump s'attribue le mérite du faux vaccin dans le cadre de l'opération Warp Speed (en réalité dirigée par l'armée et non par lui, l'homme de paille) qui a tué et mutilé un nombre incroyable d'Américains. Jusqu'en 2024, l'assécheur de marais a continué à revendiquer la paternité des vaccins et en faire la promotion pour lutter contre le cancer. Et qui sont les deux plus grands héros des MAD ? Musk et Trump.

Musk est ami avec les mafieux de la Silicon Valley, notamment avec Sergei Brin et Larry Page de Google ainsi que des personnalités du monde des médias comme James Murdoch qui siège au conseil d'administration de Tesla. C'est son père, Rupert Murdoch, qui a renvoyé Tucker Carlson de la Fox. Qu'y avait-il de plus à savoir compte tenu de la crédibilité que cela apportait à Carlson aux yeux du public alternatif ? Il n'était même pas nécessaire que Carlson soit au courant tant ce qu'il ferait après son départ était évident et comment la star alternative de la Fox allait prendre son essor.

Parmi ses amis, Musk compte également Ari Emanuel, un des agents les plus influents d'Hollywood. Ce dernier a été celui de Donald Trump et fait toujours partie de son cercle intime. Le père d'Emanuel, Benjamin, était un agent du groupe terroriste juif Irgoun, dont les bombes ont permis la création d'Israël en 1948. Sa spécialité était apparemment les attentats dans les bus. Dans mon livre The Trigger (le Déclencheur), j'ai expliqué comment, après la création d'Israël, bon nombre d'ultra-sionistes se sont implantés aux États-Unis et Benjamin Emanuel faisait partie du lot. Ils voulaient que leurs enfants naissent  américains. Emanuel s'est acquitté de cette tâche en donnant naissance à Ari Emanuel ; à Rahm Emanuel, chef de cabinet (marionnettiste) de Barack Obama à la Maison Blanche, maire de Chicago et ambassadeur des États-Unis au Japon ; et à Ezekiel Emanuel qui est devenu chef du département de bioéthique au centre clinique de l'institut national de la santé. Il a été membre du comité consultatif de Joe Biden sur le COVID-19. C'est tout un éventail d'influences pour une famille d'immigrés israéliens de première génération. Rahm Emanuel, l'assistant de Barack Obama, a un passé qui, à commencer par sa mère, est mouillé jusqu'au cou avec la CIA et sous l'influence du Mossad israélien. Ceux avec des yeux pour voir se demanderont pourquoi les MAD sont en admiration devant Musk et, à ce titre, ne le dénoncent pas. La réponse est Twitter que Musk a rebaptisé « X ».

Le sortilège X

Dès 2022, grâce à ses agents de l'État profond, la Secte dominait pratiquement tout ce qui était publié sur les principaux réseaux sociaux et plateformes vidéo sur Internet où la plupart des gens cherchaient à s'informer. Elle a créé Google, qui est devenu propriétaire de YouTube, et a fait de même avec Facebook. À cela s'est ajouté Twitter et la liste s'est allongée. J'ai été banni de tous ces sites au printemps 2020 après avoir révélé le canular « Covid » et le plan de servir de prétexte à une vaccination de masse. Ces plateformes interdisaient les messages et les utilisateurs qui remettaient en question presque tous les aspects de l'agenda de la Secte. Ces interdictions portaient sur le « Covid », le « changement climatique d'origine humaine » et tout ce qui avait trait au wokisme dont le transgenrisme et le racisme perçu à l'encontre de toute personne exceptés les Blancs. Les points de vue alternatifs, même les plus modérés, étaient bloqués. Russell Brand, pour une raison que j'ignore, a été autorisé à continuer sur YouTube, tout comme Joe Rogan dont le contrat avec Spotify s'élevait à 200 millions de dollars et qui est passé actuellement à 250 millions.  La plupart des autres ont été supprimés ou ont dû revenir sur leurs propos. 

Ce qui s'ensuivit fut donc un geste très étrange de la part de Twitter, contrôlé par la Secte, à moins d'avoir conscience des véritables enjeux. L'état profond de la Secte avait exactement ce qu'il voulait avec un contrôle total de ce qui était publié et pourtant il l'a soudainement vendu à Elon Musk, autoproclamé absolutiste de la liberté d'expression. Quoi ? Nous parlons des actionnaires de Twitter de l'époque qui, d'après la liste que j'ai pu voir, incluaient des groupes d'investissement internationaux de plusieurs milliards de dollars reliés à la Secte, comme BlackRock, Vanguard et State Street. Morgan Stanley en faisait également partie. Ils n'allaient pas vendre à Musk à moins que la Secte ne veuille que Twitter lui soit vendu. Point barre. Musk s'est engagé à racheter Twitter et ils l'ont même menacé de le poursuivre en justice pour qu'il s'en tienne à cet accord lorsqu'il cherchait apparemment à se désister. 

Musk a payé 44 milliards de dollars, changé le nom en X, une lettre qui l'obsède, et nommé Linda Yaccarino, cadre supérieure de NBC Universal, au poste de PDG de Twitter. Il s'agit là d'un choix curieux pour un Musk épris de liberté, puisque Yaccarino était présidente exécutive du forum économique mondial de Klaus Schwab et dirigeait son comité de réflexion sur l'avenir de l'emploi. Elle a commencé à décrire la politique de Twitter/X comme « liberté d'expression, mais non liberté d'accès », ce qui signifie que vous pouvez publier des informations mais si elles sont considérées comme erronées, les gens ne pourront pas les voir. C'est ce qu'on appelle le « shadowbanning », ce à quoi je suis soumis en permanence. Yaccarino dit que « si c'est légal mais effroyable, il vous sera extrêmement difficile d'y accéder ». Rien de tout cela ne semble préoccuper les MAD.

Après l'arrivée de Musk, Twitter/X a permis à des personnes précédemment bannies de revenir, ce qui a prouvé que Musk était « avec nous ». Il tweetait et exprimait des opinions appuyant de plus en plus les thèmes des MAD, renforçant encore davantage sa réputation d'être dans « notre camp ». Il a dit à Rogan que George Soros « hait foncièrement l'humanité » et qu'il soutient des programmes qui  « érodent le tissu de la civilisation ». Tout droit issu de leur scénario de mise en confiance. En suivant l'historique des tweets de Musk, on s'aperçoit qu'il reprend les sujets de discussion des MAD sans jamais rien ajouter de nouveau. Il laisse à Yaccarino le soin de faire la police pour lui permettre de maintenir sa façade de « liberté d'expression » alors que les « mauvaises » opinions continuent d'être invisibilisées voire supprimées. 

Plus cela a duré, plus les contradictions flagrantes de Musk ont été ignorées par les MAD et plus les injures à mon égard ont été virulentes chaque fois que j'ai souligné ces incohérences. Comment Musk pourrait-il devenir (officiellement) l'un des hommes les plus riches du monde s'il défiait réellement la Secte qui pourrait, en un seul jour, le réduire à néant financièrement ? Le prix ridiculement gonflé de l'action Tesla, dont dépend son statut (officiel) de richesse, serait à lui seul une cible facile pour la Secte, étant donné que la base de l'actionnariat de la société est détenue par la Secte. Les ventes de véhicules électriques sont d'ailleurs en chute libre au moment où j'écris ces lignes. Il y a aussi l'énorme soutien financier du gouvernement à ses entreprises qui pourrait lui être retiré s'il représentait un tel danger. Pourquoi des dirigeants internationaux comme Sunak, Macron, Modi et Netanyahu feraient-ils étalage de leurs rencontres publiques avec lui si sa plateforme Twitter/X constituait une telle menace envers l'ordre existant qu'ils représentent ? Pourquoi est-il considéré comme un opposant à l'agenda de la Secte par les MAD alors qu'il soutient SpaceX, Neuralink, Tesla, x.AI qui relèvent tous du même agenda ?

Pourquoi le lui vendre alors ?

Et la plus grande question entre toutes : pourquoi la Secte ou l'état profond qui contrôlait ce qui était publié sur Twitter, l'aurait-elle vendu à Musk s'il était vraiment ce qu'il prétendait être ? Musk a même commencé à sortir ce qu'on appelle les « Twitter Files » (ou dossiers Twitter) par l'intermédiaire de membres des MAD comme Matt Taibbi et Michael Shellenberger, l'ami de Rogan, divulguant des courriels et des documents qui attestent du contrôle que l'état profond exerçait sur Twitter avant lui. D'accord, mais pourquoi l'état profond, qui dicte déjà le contenu de Twitter, permettrait-il à un prétendu « absolutiste de la liberté d'expression » de prendre le relais, à moins que cela ne l'arrange ?

Musk est retourné sur le podcast de sa groupie Joe Rogan pour y mettre en avant le même argument selon lequel les Twitter Files attestent du contrôle exercé alors par l'état profond sur la plateforme. La question primordiale que Rogan (ou Carlson) n'ont jamais posée est : si l'état profond contrôlait Twitter et ce qui y était publié, pourquoi vous l'ont-ils vendu ?? À ce stade, les eunuques de Musk au sein des MAD étaient tellement sous son charme que des questions aussi évidentes étaient taboues. J'ai fait directement les frais de leur indignation en les posant. Hypnotisés par ce dernier, ils éructaient leur colère et leur fureur. La réponse à ces questions est qu'Elon Musk est malhonnête et n'est qu'un vulgaire joueur de pipeau menant ses MAD envoûtés au bord du précipice.

Voici le principe de l'arnaque : sans l'acquisition de Twitter, les MAD auraient été obligés d'aborder tous les moyens employés par Musk pour servir l'agenda qu'il prétend dénoncer. Dès l'instant où il est devenu « Tweeteur en chef », tout a changé. Les MAD ont été pris de dissonance cognitive et assaillis par le syndrome du cerveau divisé. Musk avait recours à tous ces moyens pour servir la Secte et pourtant il était encore « avec nous ». « Elon ! Elon ! Elon ! Oh merci, monsieur ! »

C'est toujours comme ça quand on veut tellement qu'une chose soit vraie et qu'une personne soit authentique. On fait obstruction à tout ce qui nous prouve le contraire. C'était comme si Musk et ses maîtres avaient plongé les MAD dans une espèce de transe où toute pensée rationnelle était interrompue. Dans son "Message du Nouvel An", début 2024, Alex Jones a déclaré souhaiter voir l'humanité devenir une « puissance spatiale, un monde tourné vers la conquête de l'espace et implanter l'humanité 2.0 dont parle Elon Musk ». L'humanité 2.0 ? C'est quoi ce délire ? La conquête de l'espace ? Notre réalité est une simulation holographique, un piège perceptuel. Devrions-nous « conquérir l'espace » de l'illusion ou en libérer nos esprits ? […]

Qui possède réellement Twitter/X ?

On nous dit qu'Elon Musk contrôle Twitter/X mais est-ce bien le cas ? Début 2023,  sa nouvelle société X Corp absorbe Twitter. La plateforme n'est pas sa propriété exclusive. Le prince saoudien Al-Walid ben Talal Al Saoud du pays de la « liberté d'expression » en détient une part importante et parmi les autres actionnaires figurent le milliardaire Lawrence J. Ellison, Revocable Trust, Sequoia Capital, Vy Capital, Binance, A.H. Capital Management, Qatar Holdings, Alia Capital Partners et Fidelity Management. 

Pas vraiment des absolutistes de la liberté d'expression. Ellison est classé comme huitième homme le plus riche du monde avec un patrimoine de 130 milliards de dollars. Il possède 98% de Lanai, la sixième plus grande île de l'archipel hawaïen et l'institut de technologie Ellison auquel a participé l'ancien premier ministre britannique et criminel de guerre Tony Blair. Il a remis des dizaines de millions à ce dernier pour son institut de recherche sur les changements planétaires, un programme de la Secte jusqu'au bout des ongles. Quel intérêt aurait-il pour la liberté d'expression que Blair cherche à détruire ? Ellison se concentre sur l'allongement de la durée de vie et la biotechnologie qui constituent un ferment unitaire majeur parmi les milliardaires qui soutiennent les MAD.

X Corp, les propriétaires de Twitter /X, sont eux-mêmes une filiale de X Holdings Corp. Twitter/X est donc détenu et contrôlé par X Holdings Corp qui n'a été enregistrée qu'en mars 2023. Des détails très intéressants à ce sujet ont filtré lorsqu'un groupe d'anciens employés de Twitter licenciés par Musk a intenté une action en justice pour obtenir une indemnisation. La juge Susan Illston a ordonné à Musk et à sa société de divulguer les noms de tous les propriétaires de X Holdings Corp qui se sont avérés être  95 actionnaires qu'il ne voulait pas nommer publiquement. Les avocats de Musk ont répondu en dressant la liste des 95 personnes, familles privées, trusts et organisations propriétaires de Twitter via X Holdings Corp, mais en expurgeant tous les noms, y compris celui d'Elon Musk. Ces derniers ont fait valoir que la divulgation des noms « entraînerait un préjudice ». Oh vraiment — comment cela ? Ils ont alors demandé qu'ils soient tenus secrets et la juge a accepté. Elle a statué que « la Cour accorde la requête et ordonne que la déclaration non expurgée soit partagée avec les avocats des requérants, à condition que les requérants et leurs avocats préservent la confidentialité de la déclaration ». Musk a donc été autorisé à continuer à garder secrets les noms des 95 entités qui possèdent Twitter/X.

Nous savons fort bien que l'État du Qatar a investi dans l'acquisition de Twitter par Musk par l'intermédiaire de son fond souverain qatarien et que fin 2022, le prince saoudien Al-Walid ben Talal Al Saoud a déclaré dans un document déposé auprès de la commission de réglementation et de contrôle des marchés financiers aux Etats-Unis avoir investi 1,9 milliard de dollars pour devenir le deuxième actionnaire plus important de Twitter après Musk. Le Qatar s'est vu attribuer la Coupe du monde 2022 uniquement pour l'argent et Musk y a assisté, photographié aux côtés du gendre ultra-sioniste de Donald Trump, Jared Kushner, qui a été son « conseiller principal » pendant ses années à la Maison-Blanche.

À la fin du mandat Trump, Kushner aurait reçu un « investissement » de 2 milliards de dollars du fond d'investissement public saoudien sous la direction du prince héritier Mohammed ben Salman. Vous vous souvenez du lien avec l'Arabie saoudite revendiqué par Musk pour son tweet sur la privatisation de Tesla ? Il y était question du fond d'investissement public de mille milliards de dollars investi au nom du gouvernement saoudien contrôlé par Mohammed ben Salman. Il y a des acteurs très contestables et bon nombre d'habitués impliqués dans Twitter/X et les sociétés de Musk en général. Le site Techdirt.com a déclaré : « Nous avons déjà parlé plusieurs fois de Grok, l'IA de la société xAI d'Elon Musk, qui pourrait ou non faire partie de l'ex-Twitter, ou peut-être de Tesla, mais personne ne sait vraiment parce que toutes les sociétés d'Elon se fondent dans un méli-mélo infernal pour n'importe quel adepte de bonne vieille gestion normale d'entreprise. » Un homme en qui on peut assurément avoir confiance. […]

Musk a déclaré souhaiter transformer  « X » en une « application tout-en-un » qui combinerait les opérations bancaires, l'achat et la vente, Internet et la publication sur les réseaux sociaux. Il a dit vouloir que X s'occupe de tout ce qui a trait à l'argent dans votre vie et informé ses employés qu'il prévoyait le lancement de cette application avant la fin de 2024 même si bon nombre de ses prédictions concertant ses sociétés ne se sont pas concrétisées dans les délais prévus. Il a annoncé qu'une application de courrier électronique, « Xmail » était en route. C'est là un fantasme de référencement croisé centralisé pour l'agenda de la Secte que Musk sert si ostensiblement.

Mais ne vous inquiétez pas, il est avec nous.

Texte original de David Icke extrait de The Reveal (isbn:9781838415358) traduit de l'anglais par EY@EL
© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

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L'agenda planétaire de Bill Gates et comment résister à sa guerre contre la Vie

Lors d'une conférence TED, en mars 2015, Bill Gates a a montré une image du coronavirus en disant au public que c'était ce à quoi ressemblerait la plus grande catastrophe de notre temps.

Selon lui, ce ne sont pas les missiles qui constituent la véritable menace à nos vies mais les microbes. Cinq ans plus tard, lorsque telle un tsunami, la pandémie de coronavirus a balayé la planète, il a ressorti son langage guerrier, assimilant la pandémie à « une guerre mondiale ».

« La pandémie de coronavirus dresse toute l'humanité contre le virus » a-t-il déclaré.

En fait, la pandémie n'était pas une guerre mais plutôt la conséquence d'une guerre. En l'occurrence, une guerre contre la vie. L'esprit mécanique connecté à la machine à sous de l'extraction a créé l'illusion d'une humanité séparée de la nature et d'une nature comme matériau mort inerte à exploiter.

Mais en réalité, nous faisons partie du biome. Et du virome. Nous sommes le biome et le virome. Quand nous faisons la guerre à biodiversité de nos forêts, de nos fermes et de nos intestins, c'est contre nous-mêmes que nous livrons bataille.

L'urgence sanitaire du coronavirus est indissociable de celles de l'extinction, de la perte de la biodiversité et de la crise climatique. Lesquelles découlent toutes d'une vision du monde anthropocentrique militariste et mécanique qui considère l'humanité comme séparée (et supérieure) des autres êtres vivants. Des êtres que nous pouvons posséder, manipuler et contrôler.

Toutes ces urgences découle d'un modèle économique reposant sur l'illusion d'une croissance limitée et sur une cupidité infini qui viole les limites de la planète et détruit l'intégrité des écosystèmes et des espèces individuelles.

Les nouvelles maladies proviennent de l'agriculture industrialisée mondialisée inefficace qui envahit les habitats, détruit les écosystèmes et manipule les animaux, les plantes et autre organismes sans aucun respect pour leur intégrité ou leur santé. Nous sommes reliés à l'échelle mondiale par le biais de la propagation de maladies telles que le coronavirus parce nous avons envahi l'habitat d'autres espèces, manipulé les plantes et les animaux pour le profit commercial et la cupidité et pratiqué la monoculture.

Nous sommes connectés, en effet, par la déforestation et la transformation de fermes en monocultures industrielles qui produisent des denrées toxiques et vides sur le plan nutritionnel, par la dégradation de notre alimentation industrialisée, traitée avec des produits chimiques de synthèse et génétiquement modifiée, et par la perpétuation de l'illusion que la terre et la vie sont des matières premières à exploiter à des fins lucratives. Mais au lieu de nous raccorder à un continuum santé en protégeant la biodiversité, l'intégrité et l'auto-organisation de tous les êtres vivants, y compris les humains, nous sommes liés par la maladie.

D'après l'Organisation internationale du travail, « la capacité de subsistance d'1,6 milliards de travailleurs de l'économie informelle (représentant la catégorie la plus vulnérable sur le marché du travail), sur un total de deux milliards à l'échelle planétaire et un effectif mondial de 3,3 milliards, a subi de lourds préjudices à cause des mesures de confinement et/ou parce qu'ils travaillent dans les secteurs les plus touchés. »

Selon le Programme alimentaire mondial, un quart de milliard de personnes en plus seront poussées à la famine, avec 300.000 morts potentiels par jour. Ça aussi, ce sont des épidémies qui tuent les gens. Tuer ne peut pas être la solution pour sauver des vies.

La santé relève de la vie et du monde vivant. Il n'y aucune « vie » dans le paradigme sanitaire que Bill Gates et consorts promeuvent et imposent au monde entier. Gates a créé des alliances mondiales pour imposer une analyse descendante et des solutions aux enjeux sanitaires. Il verse de l'argent pour définir les problèmes et use ensuite de son influence et de ses capitaux pour imposer les solutions. Et du même coup, il s'enrichit. Son « financement » entraîne l'effacement de la démocratie et de la biodiversité, de la nature et de la culture. Sa « philanthropie » n'est rien d'autre que du philanthrocapitalisme. Du philanthro-impérialisme.

La pandémie de coronavirus et le confinement ont fait apparaître encore plus clairement la manière dont nous sommes réduits à l'état d'objets pour être contrôlés, nos corps et nos esprits étant les nouvelles colonies à envahir. Les empires créent des colonies, lesquelles ferment les terres communales des collectivités autochtones vivantes et les transforment en source de matières premières à extraire pour le profit.

Cette logique extractive linéaire est incapable de voir les rapports étroits qui entretiennent la vie en milieu naturel. Elle est aveugle à la diversité, aux cycles de renouvellement, aux valeurs du don et du partage, ainsi qu'au pouvoir et au potentiel de l'auto-organisation et de la mutualité. Elle est aveugle aux déchets qu'elle produit et à la violence qu'elle déclenche. Le confinement prolongé du coronavirus s'est avéré être une expérience de laboratoire pour un avenir sans humanité.

Le 26 mars 2020, en plein pic de pandémie de coronavirus et de confinement, l'Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI) a délivré le brevet WO 060606 à Microsoft stipulant que « l'activité corporelle humaine associée à une tâche fournie à un utilisateur pourra être utilisée dans un processus de minage d'un système de cryptomonnaie… »

L'« activité corporelle » que Microsoft veut miner inclut les rayonnements émis par le corps humain, l'activité cérébrale, la circulation des fluides, le flux sanguin, l'activité des organes, les mouvements du corps tels que ceux des yeux, du visage et des muscles, ainsi que tout autre activité pouvant être détectée et représentée sous forme d'images, d'ondes, de signaux, de textes, de nombres, de degrés ou toute autre information ou donnée.

Ce brevet revendique la propriété intellectuelles de nos corps et esprits. Dans le colonialisme, les colons s'octroient le droit de confisquer les terres et les ressources des populations autochtones, d'anéantir leurs cultures et leur souveraineté, et dans le pire des cas, de les exterminer. Le brevet WO 060606 est une déclaration de Microsoft par laquelle nos corps et nos esprits sont ses nouvelles colonies.

Nous sommes des mines de « matières premières » — les données extraites de nos corps. Plutôt que des êtres spirituels souverains, intelligents et conscients, prenant des décisions et basant leurs choix sur la sagesse et les valeurs éthiques quant à l'impact de nos actions sur le monde naturel et social auquel nous appartenons et auquel nous sommes inextricablement liés, nous sommes des « utilisateurs ». C'est-à-dire des consommateurs sans choix au sein de l'empire numérique.

Mais la vision de Gates ne s'arrête pas là. En fait, elle est bien plus sinistre : il veut coloniser les esprits, les corps et les âmes de nos enfants avant même qu'ils n'aient eu l'opportunité de comprendre à quoi ressemblent la liberté et la souveraineté, en commençant par les plus vulnérables.

En mai 2020, Andrew Cuomo, le gouverneur de l'état de New York, a annoncé un partenariat avec la Fondation Gates pour « réinventer l'éducation ». Cuoma considère Gates comme un visionnaire et soutient que la pandémie a créé « un moment dans l'histoire où nous pouvons véritablement intégrer et faire progresser les idées [de Gates] … tous ces bâtiments, toutes ces salles de classe — pourquoi avec toute la technologie dont vous disposez ? »

En fait, depuis deux décennies, Gates essaie de démanteler le système d'enseignement public américain. Pour lui, les étudiants sont des mines de données. C'est pourquoi les indicateurs qu'il met en avant sont l'assiduité, l'inscription à l'université et les résultats obtenus aux épreuves de mathématiques et de lecture, parce qu'ils peuvent être facilement quantifiés et minés. En réinventant l'éducation, les enfants seront gérés par des systèmes de surveillance pour vérifier s'ils sont attentifs tout en les obligeant à prendre des cours à distance, seuls à la maison.

C'est une dystopie dans laquelle les enfants ne retournent jamais à l'école, n'ont pas la possibilité de jouer et n'ont pas d'amis. Un monde sans société, sans relations, sans amour et sans amitié.

En songeant à l'avenir d'un monde selon Gates et les barons de la technologie, je vois une humanité de plus en plus polarisée en nombre élevé de personnes « jetables » n'ayant pas leur place dans le nouvel Empire. Quant à ceux qui seront incorporés au nouvel Empire, il ne seront guère plus que des esclaves numériques.

Ou bien nous pouvons résister. Nous pouvons ensemencer un autre avenir, renforcer nos démocraties, reconquérir nos biens communs, régénérer la Terre en tant que membres vivants de l'Unique Famille terrestre, riches de notre diversité et de notre liberté, unis dans notre unité et notre interconnectivité. C'est là un avenir plus sain pour lequel nous devons nous battre. C'est cet avenir-là que nous devons revendiquer.

Nous nous tenons au bord du précipice de l'extinction. En tant qu'êtres autonomes, conscients et intelligents, allons-nous permettre à notre humanité de se laisser anéantir par une machine avide qui ne connaît aucune limite et est incapable de mettre un frein à sa colonisation et à sa destruction ? Ou allons-nous stopper cette machine et défendre notre humanité, notre liberté et notre autonomie afin de protéger la vie sur Terre ?

Texte original de VANDANA SHIVA traduit de l'anglais par EY@EL
© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

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La plus grande menace à notre liberté

Pendant le Convoi pour la liberté, le gouvernement de Justin Trudeau avait décidé de geler les comptes bancaires des manifestants pacifiques comme moyen dissuasif pour mettre un terme aux manifestations qui, à vrai dire, le ridiculisaient aux yeux de beaucoup de gens.

Au moins 280 comptes bancaires furent gelés durant cette période. En l'espace de quelques heures, ces citoyens contribuables, qui désapprouvaient la politique du gouvernement et voulaient le faire savoir de manière pacifique, perdirent accès à leurs fonds.

En vérité, dans un avenir proche, les gouvernements pourraient bien avoir plus souvent recours à ce genre de mesure et le faire bien plus rapidement.

En fait, avec ce qui s'en vient, ils pourraient avoir le pouvoir de vous empêcher d'acheter quoi que ce soit sans leur permission. Ils pourraient même surveiller et suivre tout ce que vous achetez y compris à qui vous l'achetez. Tout ceci passerait par les monnaies numériques de banques centrales (CBDC).

Dans cet article, je vais vous expliquer ce que sont les CBDC, comment elles peuvent être utilisées de la manière la plus vile et comment nous pouvons y mettre un terme.

Un aperçu rapide des CBDC

Les monnaies numériques de banque centrale, également connues sous le nom de CBDC, sont une nouvelle forme de monnaie électronique comme les crypto-monnaies qui, contrairement à ces dernières, ne sont ni décentralisées ni privées mais plutôt tout l'opposé.

Les CBDC appartiennent entièrement à l'état et sont contrôlées par les gouvernements. Ce qui signifie que ces derniers détiendraient votre portefeuille, votre argent et auraient accès à toutes vos informations bancaires. Y compris la moindre transaction au quotidien. C'est là la centralisation ultime.

Avec les crypto-monnaies, les gouvernements ne peuvent pas savoir de combien d'argent vous disposez ni où vous le dépensez ou à qui vous le donnez. De plus, elles sont décentralisées, ce qui enlève du pouvoir aux banques centrales qui, depuis des décennies, se servent de la dette pour contrôler et asservir des populations entières.

Avec l’avènement prochain des CBDC, les gouvernements jouiraient d'une plus grande confidentialité et seraient en mesure de contrôler les populations encore plus qu'ils ne le font actuellement. Les CBDC seraient également plus facilement imposables vu qu'il serait impossible de dissimuler cet argent au fisc.

N'oubliez pas que les banques centrales SONT le problème et cela depuis des décennies. Les cryptos ont été créées pour y mettre un terme mais ont acquis une mauvaise réputation parce qu'elles ne servent pas les intérêts des gens influents.

Voici ce qu'Edward Snowden, lanceur d'alerte de la NSA avait dit à propos des CBDC :

Une CBDC est quelque chose qui est en passe de devenir une perversion de la crypto-monnaie ou du moins de ses principes fondateurs et de ses protocoles — une monnaie crypto-fasciste, un double maléfique inscrit dans les registres de Super Kids1, visant expressément à refuser à ses usagers les droits fondamentaux de propriété de leur argent et de positionner l'État comme médiateur au centre de toute transaction.

En résumé, les CBDC pourraient représenter le changement le plus important du fonctionnement de l'argent dans l'histoire de l'humanité et ce n'est pas le citoyen ordinaire qui en profitera.

Déjà en cours de déploiement

Les CBDC sont déjà en cours de déploiement dans plusieurs pays du monde. Aux États-Unis, en novembre 2022, la Réserve fédérale a lancé un test de 12 semaines de sa propre CBDC avec le soutien des plus grandes institutions financières dont Mastercard, Citibank, HSBC et Wells Fargo.

Selon le traqueur du Conseil atlantique, les CBDC ont déjà été lancées dans 11 pays du monde et 114 autres sont en passe de les déployer.

Parmi ces pays figurent la Chine, l'Australie, l'Inde, le Canada et le Brésil. Des nations qui représentent plus de 95% du PIB mondial.

On pourrait imaginer que le message pour faciliter l'acceptation du public envers de tels niveaux de supervision gouvernementale commence par un débat sur la « sécurité » y compris la fin du « blanchiment d'argent ». Une forme classique de rhétorique utilisée depuis des décennies pour instaurer une plus grande surveillance.

Le 26 octobre 2022, le ministre néerlandais des finances, Sigrid Kaag, également co-président du Groupe d'action mondiale du Forum économique mondial (FEM), a proposé un nouvel ensemble de lois au parlement hollandais qui obligeraient les banques à surveiller toutes les transactions de plus de 100 €. Actuellement, seules les transactions de plus de 10.000 € sont signalées.

Cette nouvelle loi donnerait accès au gouvernement néerlandais à une masse considérable de renseignements sur ses concitoyens qu'il ne serait possible autrement sans un mandat de quelque sorte.

L'allégation est que la surveillance de ces transactions contribuera à réduire le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme. Mais à quel prix pour la vie privée des citoyens ? Ou bien après tout, y a-t-il un autre agenda.

De nouvelles lois similaires également débattues aux États-Unis. L'administration Biden a proposé un projet de loi qui surveillerait les transactions des citoyens américains dépassant 600 $ qui a été abandonné depuis.

Mais l'administration fait toujours pression aux plateformes de paiement tierces comme Paypal pour qu'elles signalent au fisc les transactions de plus de 600 $. Une manière efficace de faire jouer à ces sociétés le rôle d'enquêteur privé pour le compte du gouvernement américain.

La mise en place de ces nouvelles lois pour surveiller les transactions des citoyens ordinaires pourrait aider à faire passer le message à l'ensemble des infrastructures pouvant surveiller la moindre transaction au quotidien et contrôler les habitudes de consommation des gens « pour de bonnes raisons ».

C'est là qu'interviennent les CBDC.

La rhétorique de « sécurité » et d'« inclusion »

Avant de d'aborder en quoi elles pourraient être utilisés à des fins malveillantes, examinons les messages similaires émanant d'institutions majeures à propos des CBDC.

Aux États-Unis, selon la réserve fédérale américaine :

Une CBDC serait la ressource numérique la plus sûre à disposition du grand public risque de crédit ou de liquidité associé […] et pourrait améliorer les systèmes de paiement nationaux américains déjà sûrs et efficaces.

Le Fond monétaire international affirme également :

Les CBDC sont développées avec prudence et sont potentiellement en mesure d'offrir une plus grande résilience, davantage de sécurité, une disponibilité accrue et des coûts inférieurs à ceux des monnaies numériques privées. C'est clairement le cas lorsqu'on les compare aux crypto-actifs non garantis, volatiles par nature. Et même les stablecoins2 les mieux gérées et régulées risquent de ne pas faire le poids face à une monnaie numérique de banque centrale stable et bien établie.

Le Forum économique mondial a même écrit un article entier intitulé "4 manières d'assurer l'inclusion financière par les monnaies numériques de banque centrale".

D'après ceux qui détiennent tout le pouvoir, les CBDC apporteraient davantage de sécurité et d'inclusion. Ce sont des thèmes que nous pouvons tous soutenir, mais comme toujours, au vu de leurs antécédents, nous devrions faire montre de la plus grande réserve lorsque ces allégations proviennent des gouvernements.

Souvenez-vous, on peut vous présenter n'importe quoi comme étant bon ou mauvais. Mais il s'agit réellement de comment nous observons l'histoire, les tendances et la direction prise par notre société.

Les réseaux sociaux nous ont été présentés comme des espaces pour communiquer avec des amis. Ils nous ont promis de « réduire les distances » en reliant les gens à travers le monde de manière significative.

Bien sûr, dans une certaine mesure, c'est ce qui s'est passé mais Big Tech est également devenu un instrument de contrôle. Un instrument pour surveiller et répandre la propagande au sein des masses. Il a censuré des informations véridiques et conduit à la dissémination de la désinformation gouvernementale qui, durant le COVID, a déchiré des familles et des communautés.

Les instruments peuvent être utiles mais ce qui importe, ce sont les personnes derrière dont leur manière de penser et leur vision du monde. C'est pourquoi je pense que pour changer véritablement le monde, nous devons sonder en profondeur ce qui alimente notre vision du monde.

Les CBDC visent à contrôler

La vision du monde de nos dirigeants semble axée sur le contrôle et la domination et non sur la prospérité des peuples.

Un gros titre d'un article de Forbes résume très simplement bon nombre des inquiétudes des gens : "Les monnaies numériques de banque centrale visent à contrôler".

Prenez le temps de vous remémorer l'historique des gouvernements. Réfléchissez aux mensonges, à la tromperie et à la manière dont ils dissimulent des informations pertinentes à leurs populations pour le bien d'une minorité.

Est-ce une bonne idée de leur accorder encore plus de pouvoir ? Peut-on vraiment croire que leur corruption et leur contrôle autoritaire sont de l'histoire ancienne ?

Permettriez-vous à votre gouvernement de suivre presque tout ce que vous faites, ce que vous achetez, quand vous le faites et auprès de qui ?

Comme stipulé dans l'article de Forbes, les CBDC offriraient un tel niveau de pouvoir au gouvernement qui aurait accès à toutes vos habitudes de consommation, vos schémas répétitifs et votre portefeuille.

Et, comme tout logiciel, ce « portefeuille » est programmable. Ce qui veut dire que vos transactions pourraient être approuvées ou non en fonction de votre cote de crédit social, tout cela par des algorithmes.

Votre capacité d'utiliser vos fonds pourrait dépendre de l'empreinte carbone du produit que vous achetez. Si vous avez déjà atteint votre limite carbone pour le mois, vous ne pourrez peut-être pas prendre plus d'essence. Ou bien, si vous le faites, vous risquez d'avoir une amende. Et le gouvernement n'aurait pas à se soucier du paiement de cette amende puisqu'elle serait prélevée directement de votre portefeuille vu qu'il en aurait le contrôle de toute manière.

Vous pensez que c'est tiré par les cheveux ? Vraiment, songez-y. Toute une infrastructure est en train d'être construite pour ce niveau de surveillance et de contrôle. Certains pays comme la Chine l'instituent déjà et les pays occidentaux ne sont pas très loin derrière.

Songez à la manière dont les narratifs obtiennent l'acceptation des masses sans poser de question. Nous l'avons vu avec le terrorisme et le COVID où des concepts arbitraires et non scientifiques se voient justifiés et soutenus par des universitaires, des scientifiques et des citoyens en raison d'une propagande faite autour d'une menace réelle ou exagérée.

Des mesures sont alors mises en place pour gérer cette « menace » qui ne sont JAMAIS retirée une fois la menace dissipée. C'est le modus operandi des gouvernements.

Réfléchissez ensuite aux narratifs portant sur le dérèglement climatique.

Nous savons aujourd'hui que le CO2 fait l'objet d'une profonde obsession. Comme je l'affirme dans mes écrits depuis plus de dix ans, ce suivi du CO2 en relation avec le dérèglement climatique n'est pas pour rendre le monde meilleur ni pour assainir l'environnement mais pour développer les économies, contrôler les peuples et trouver une mesure qui puisse être transformée en données et graphiques et mise ensuite sur le dos des citoyens.

De NOMBREUX facteurs interviennent sur le changement climatique dont principalement les cycles naturels. Il n'existe aucun consensus concernant les évolutions climatiques quel que ce soit le nombre de fois où c'est relayé par le courant dominant. Mais en construisant un narratif autour du CO2 étayé par de nombreux chiffres, graphiques et aperçus, les gouvernements et personnes influentes peuvent trouver des moyens de contrôle et d'enrichissement au nom de « l'assainissement de l'environnement ».

Oui, notre environnement a besoin d'aide, cela fait 15 ans que notre travail sensibilise à cela, mais remarquez-vous comme le gouvernement s'attarde rarement sur les meilleurs moyens d'améliorer l'environnement et concentre plutôt toute l'attention sur les émissions CO2 ? Vous ne vous trompez pas et c'est une manière de faire en sorte que les masses restent mal informées quant à la manière d'aborder nos soucis environnementaux.

CBDC et carbone

Les conséquences de ce narratifs seront que très bientôt la majorité d'entre nous se verra imposer une taxe carbone de manière très agressive.

Revenons à l'idée que grâce aux CBDC votre gouvernement aura accès à la totalité de votre historique de consommation. Ils pourront désormais mesurer avec précision votre empreinte carbone et activer ou désactiver votre pouvoir d'achat en fonction de ces renseignements.

Votre empreinte carbone est trop élevée ? Vlan, dites adieu à votre liberté de consommer. Et n'oubliez pas, ce n'est pas comme si le CO2 était une bonne mesure sur laquelle fonder votre véritable impact environnemental.

Le narratif plus l'infracture en train d'être construite conforte l'hypothèse que les choses semblent bien aller dans cette direction. Et j'espère que les gens verront que les schémas des gouvernements précédents confirment cette réalité.

Pour aller plus loin

Grâce aux CBDC, les gouvernements seraient également, à tout moment, en mesure de contrôler directement quelle somme d'argent vous pourriez dépenser.

Disons que l'économie de votre pays est en difficulté et stagne, au lieu d'imprimer de l'argent comme ils l'ont toujours fait, les gouvernement pourraient stimuler l'économie en obligeant les citoyens à sortir et à dépenser leur argent dans un délai fixé avant expiration. Ils pourraient dire « vous devez dépensez telle somme chaque semaine ou cette somme va disparaître de votre compte ».

Comme les gens ne voudrons pas perdre leur argent, ils iront le dépenser. Ce qui donnerait au gouvernement ce qu'il veut, à savoir une économie évolutive mais au prix de votre liberté de choisir.

Quand bien même d'aucuns argueraient que l'argent est fait pour être dépensé (et il y a du pour), ce serait faire abstraction de cette réalité selon laquelle quelqu'un contrôle ce que nous faisons de notre vie. Et ce quelqu'un, c'est le gouvernement.

Que pouvons-nous faire ?

Les CBDC arrivent pratiquement partout mais il y a des mesures que nous pouvons prendre pour aider à y mettre fin.

  1. Les faire mieux connaître en ayant des conversations intelligentes sur là où elles pourraient nous mener est un bon début. Partagez des articles comme celui-ci et encouragez les gens à réfléchir aux tendances prises par les gouvernements par le passé. Ont-ils rendu le monde meilleur ou pire ? Comment savoir ?

    Souvenez-vous de l'importance de la manière d'aborder ces sujets. Beaucoup se sont tiré une balle dans le pied avec le COVID en se focalisant sur des théories irréfléchies, extrêmes et infondées. Au final, ce sont les discussions équilibrées, les données et les preuves qui ont fait exploser le narratif.

    Tenez-vous en du solide et soyez compatissants envers les gens. Cherchez à établir un lien, pas à dominer la conversation avec la « vérité ».

  2. Si vous voyez des politiciens se positionner en faveur des CBDC, ne votez pas pour eux et ne les soutenez pas. Même si je ne crois pas que la scène politique soit là où le changement puisse s'effectuer, contribuer à ce que ces idées ne soient pas soutenues est important pour l'organe politique en général.

  3. Si les CBDC sont instaurées dans votre pays, ne les utilisez pas — même si votre gouvernement vous offre des frites, des glaces ou des beignets gratuits pour ça. Il est plus que raisonnable de se demander si le gouvernement nous cache quelque chose avec de telles incitations. Les bonnes idées ont rarement besoin d'un tel niveau de coercition.

Sans nous, les gouvernements n'ont aucun pouvoir. N'oubliez pas cela. Mais retrouver notre propre pouvoir en tant qu'êtres demande un niveau d'ancrage profond en nous-mêmes pour maintenir notre résilience en sortant des chemins battus.

Notes et références

  1. ^ https://fr.wikipedia.org/wiki/Super_Kids
  2. ^ Les stablecoins font référence aux crypto-monnaies qui connaissent une volatilité nettement moindre de leur valeur.

Texte original de JOE MARTINO traduit de l'anglais par EY@EL
© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

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Comment l'identité numérique va contrôler votre vie (2)

Combien de fois êtes-vous prêt à jouer à la roulette russe ?

En ce qui concerne les passeports vaccinaux, nous avons déjà vu qu'afin de conserver sa validité, vous devrez vous acquitter d'un nombre non divulgué d'injections de rappel. Ce n'est pas comme s'il n'en fallait qu'une – ou deux pour être tranquille.

Non, chaque fois qu'il y aura un nouveau rappel, votre passeport cessera d'être valide jusqu'à ce que (ou à moins que) vous fassiez ce rappel, qu'il s'agisse du troisième ou du trente-troisième. Compte-tenu de la dangerosité avérée de ces injections anti-COVID, cela reviendra à jouer votre vie à chaque fois que vous vous ferez inoculer. Et pour quoi ?

Vous le ferez pour que l'on vous « octroie » les libertés fondamentales auxquelles, il y a tout juste deux ans, vous n'auriez jamais pensé que l'on puisse porter atteinte, comme le droit de travailler, le droit d'aller à l'école, le droit de voyager et de circuler à votre gré dans la société, de faire du shopping, d'entrer dans une salle de sport, un restaurant ou une banque.

Dites NON à la dictature biomédicale

En Italie, où les passeports vaccinaux obligatoires ont désormais été mis en place pour tous les travailleurs des secteurs public et privé, on rapporte déjà des cas d'exclusion inhumaine. Une vieille dame s'est faite refusée dans un hôpital faute de disposer d'un passeport.

Les Lituaniens sont de ceux qui ont les obligations vaccinales les plus sévères au monde. Là-bas, les non-vaccinés sont bannis des restaurants, de tous les magasins non essentiels, centres commerciaux, services d'esthétique, bibliothèques, banques, compagnies d'assurance, universités, soins médicaux en hôpital, et voyages en train. Dans une série de postes sur Twitter, Gluboco Lietuva, un père et mari non-vacciné raconte :

Sans passe COVID, ma femme et moi sommes bannis de la société. Nous n'avons aucun revenu. Bannis de la plupart des magasins. Nous n'existons pratiquement plus. […] Nous avons essayé d'acheter du matériel de dessin pour nos gosses dans un magasin spécialisé. Aucun achat autorisé sans passe. Nous avons essayé d'acheter des jouets éducatifs dans un magasin de jouets. On nous a empêchés d'entrer. Impossible d'acheter des ustensiles de cuisine. Banal mais frustrant. […]

Cette pression pour se soumettre est partout. Et c'est accablant. Notre aptitude à survivre a été détruite. Mais peu importe la souffrance imposée et les difficultés que nous devons endurer, jamais nous n'accepterons la descente vers l'autoritarisme que ce passe COVID représente.

Effectivement, même si s'opposer à la tyrannie de ce passeport vaccinal aujourd'hui peut causer douleur et difficultés, cela n'a rien de comparable à la souffrance que nous éprouverons plus tard si nous ne disons pas non aujourd'hui.

Combien de libertés êtes-vous disposés à perdre ? Ne pensez pas une seconde que cela prendra fin une fois que vous serez complètement vacciné contre le COVID-19. Comme l'a souligné le cabinet de consultance financière Aite-Novarica en septembre 2021, le déploiement du passeport vaccinal numérique anti-COVID à New York (le Passe Excelsior) est « une étape vers l'identification numérique globale […] au-delà de la simple vaccination contre le COVID-19 » et sert, à cette fin, d'« opportunité pour un programme pilote habile ».

L'organisme de renseignement militaire au centre de la promotion du passeport vaccinal aux États-Unis.

Dans l'interview, Blumenthal parle d'un autre article qu'il va bientôt publier détaillant le rôle de l'organisme de renseignement militaire MITRE dans la promotion du passeport vaccinal aux États-Unis. Ledit article a été publié sur GrayZone le 26 octobre 2021. Si vous étiez indécis, ce document devrait vous pousser à prendre une décision quant à votre position sur la question.

Bien que MITRE soit recensé comme organisme à but non lucratif, ses têtes dirigeantes sont des professionnels du renseignement militaire et la plupart de ses contrats proviennent du ministère de la défense américaine, du FBI et du secteur de la sécurité nationale.

« L'effort "d'étendre les passeports vaccinaux à QR Codes au-delà d'états comme la Californie et New York" est désormais centré sur un partenariat public-privé connu sous le nom d' Initiative de certification vaccinale (VCI). Et dans sa coalition, le VCI a réservé un rôle déterminant au MITRE » écrivent Blumenthal et Loffredo.

Décrit par Forbes comme un « atelier d'espionnage [en recherche et développement] » qui se trouve être « l'organisme le plus important dont vous ayez jamais entendu parler », MITRE a développé certaines des technologies de surveillance les plus intrusives utilisées aujourd'hui par les agences de renseignement américaines.

Parmi ses productions les plus récentes se trouve un système conçu pour le FBI relevant les empreintes digitales d'individus à partir d'images publiées sur les réseaux sociaux. La propre coalition anti COVID-19 du MITRE chapeaute In-Q-Tel, la branche de capital-risque de l'Agence centrale de renseignement (CIA) et Palantir, une firme d'espionnage privée ternie par le scandale.

Elizabeth Renieris, directrice fondatrice de Notre Dame et du laboratoire technique de déontologie d'IBM, a prévenu que « comme les sociétés de technologie et de surveillance dominantes » comme MITRE « cherchent des sources de revenus dans les services sanitaires et financiers […] ces systèmes d'identification exploités par des sociétés privées dont les modèles d'activités sont basés sur l'optimisation des bénéfices, menacent la vie privée, la sécurité et les autres droits fondamentaux des individus et des communautés ».

En effet, l'implication du dispositif de renseignement militaire dans le développement d'un système de passeport vaccinal numérique est une nouvelle indication que sous prétexte de préoccupations de santé publique, l'état de surveillance américain pourrait être amené à renforcer son contrôle sur une population de plus en plus rétive.

Qu'est-ce que MITRE ?

Donc qu'est-ce que MITRE et pourquoi son rôle est-il essentiel dans le VCI ? Cet organisme n'a pas répondu aux questions de GrayZone pour l'article, « toutefois, la lecture du dossier de ses antécédents est assez troublante » notent Blumenthal et Loffredo.

MITRE a été fondé en 1958 et est basé en Virginie du Nord. Cet organe de réflexion du renseignement militaire reçoit environ 2 milliards de dollars par an des agences américaines. À la base, il a été créé comme projet commun de l'armée de l'air américaine et de l'institut de technologie du Massachussetts (MIT) pour développer des systèmes de commande et de contrôle pour les guerres nucléaires et conventionnelles.

Ils ont également été commissionnés pour éradiquer le cannabis au Mexique à l'aide de désherbants toxiques, une stratégie qui a fini par contaminer de vastes étendues de cultures vivrières. Plus récemment, MITRE a travaillé sur la technologie de surveillance pour le FBI, prélevant des empreintes sur des photos postées sur les réseaux sociaux sur lesquelles les paumes et les doigts des personnes sont visibles, et aidé l'agence à mettre en place la plus grande banque de données biométrique au monde.

MITRE a aussi travaillé sur le projet de base de renseignements modernisée (MIDB) du FBI qui, selon William Bayse, ancien directeur adjoint des Fédéraux, permet à la police d'identifier les causes politiques, les associés et employeurs des activistes avec leurs données biométriques et tout ce qui relève de leurs dépenses et de leur situation fiscale. Comme si ce n'était pas suffisamment effrayant, Blumenthal et Loffredo relèvent que :

Par le biais de centaines de demandes officielles et d'entretiens avec les actuels et anciens représentants de MITRE, Forbes a appris que l'organisme avait conçu « un prototype d'instrument pouvant pirater les montres intelligentes, les traqueurs de santé et les thermomètres domestiques à des fins de sécurité nationale […] et une étude pour déterminer si l'odeur corporelle d'un individu permet de détecter s'il ment ».

MITRE héberge également le programme ATT&CK, un module de cybersécurité décrit par la corporation comme « une base de connaissance accessible dans le monde entier des tactiques et techniques [de renseignement] ennemies reposant sur des observations du monde réel ».

Le principal architecte d'ATT&CK, Adam Pennington « a passé plus de dix ans avec MITRE a étudier et prôner le recours à la tromperie pour l'obtention de renseignements ». L'avocat-conseil de l'union américaine pour les libertés civiles (ACLU), Nate Wessler a qualifié les projets de surveillance de MITRE de « particulièrement effroyables » et mis en garde contre les « sérieuses inquiétudes » qu'ils soulèvent « quant à la protection de la vie privée ».

Ce sont ces mêmes personnes qui jouent aujourd'hui un rôle majeur dans le programme de passeport vaccinal. Blumenthal et Loffredo entrent plus dans les détails dans leur article, mais je pense que vous aurez compris l'essentiel.

Les passeports vaccinaux n'ont clairement rien à voir avec le maintien de la santé et la protection contre les infections et tout à voir avec la transformation de nos données personnelles en centre de profit leur permettant simultanément d’exercer un contrôle sans précédent sur la vie de tout un chacun.

Ne vous méprenez pas, tôt ou tard – et le temps presse – tout le monde devra faire le choix de la liberté ou de l'asservissement. Il n'y a plus d'entre-deux possible.

Et si nous disons non à l'asservissement, nous devons nous préparer à ne pas capituler parce que nous pouvons déjà voir que les manifestations de masse ne font pas grand chose pour dissuader le Forum économique mondiale et ses partenaires d'avancer leur identification vaccinale numérique à l'échelle mondiale ainsi que la monnaie numérique centralisée. Conjuguées ensemble, ces deux choses vont leur octroyer le contrôle total de nos vies. Si cela arrive, nos enfants et petits-enfants ne sauront jamais ce que c'est d'être libre.

Texte original de DR JOSEPH MERCOLA traduit de l'anglais par EY@EL
© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

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Comment l'identité numérique va contrôler votre vie (1)

Bien que les médias continuent de tourner en dérision les mises en garde à l'encontre des passeports vaccinaux comme éléments d'une structure de surveillance susceptible de devenir permanente dans nos vies si nous permettons leur mise en œuvre, rien ne laisse à penser que ce ne sera pas le cas.

Dans son émission, Jimmy Dore met en avant Max Blumenthal et s'entretient avec lui au sujet d'un article intitulé "Santé publique ou patrimoine privé? Comment les passeports vaccinaux numériques ouvrent la voie à un capitalisme de surveillance sans précédent" que ce dernier à co-écrit avec le journaliste d'investigation Jeremy Loffredo.

Ledit article passe en revue quelques-unes des conséquences dramatiques auxquelles s'attendre si le déploiement mondial des passeports vaccinaux numériques parvenait à être implémenté. Loffredo et Blumenthal attirent l'attention sur l'Inde où un système d'identification numérique est déjà en place.

La banque de données Aadhaar contient les identités numériques de plus d'un milliard de résidents, ce qui en fait le plus grand système d'identification numérique biométrique jamais construit.

Le système de l'Inde illustre les dangers de l'identification numérique

Même si non officiellement décrit comme tel, il s'agit « d'un système de crédit social effectif » écrivent les auteurs. On le vend au public comme le principal point d'accès aux services gouvernementaux mais il suit également ses utilisateurs à la trace jusque dans leur travail et leurs habitudes d'achat.

Les Indiens n'ont d'autre choix que de se soumettre à cette surveillance intrusive pour accéder aux services et programmes d'assistance gouvernementaux comme les rations alimentaires. Comme on pourrait s'y attendre avec une banque de données aussi monstrueuse, il y a des défaillances et en Inde, de tels couacs peuvent s'avérer fatals. Loffredo et Blumenthal expliquent :

La mort par inanition d'Etwariya Devi, une veuve de 67 ans dans l'état indien rural de Jharkhand, aurait pu passer inaperçue si elle n'entrait pas dans une tendance plus généralisée.

Comme 1,3 milliard de ses compatriotes indiens, Devi avait été poussée à s'inscrire dans ce système d'identification numérique biométrique appelé Aadhaar pour accéder aux services publics dont son allocation mensuelle de 25kg de riz.

Quand le système bâclé a refusé de reconnaître ses empreintes digitales, Devi s'est vue refuser sa ration alimentaire. Pendant trois mois consécutifs en 2017, on lui a maintes fois refusé de la nourriture jusqu'à ce qu'elle meure de faim toute seule chez elle.

Premani Kumar, une femme âgée de 64 ans a connu la même fin que Devi et est morte de faim et d'épuisement la même année après que le système Aadhaar ait transféré le versement de sa pension à une autre personne sans sa permission tout en lui supprimant ses rations alimentaires mensuelles.

Santoshi Kumari, une fillette de 11 ans, également du Jharkhand, s'est vue réserver un destin cruel similaire et serait morte en mendiant du riz après que la carte de rationnement de sa famille ait été annulée faute d'avoir été rattachée à leur identité numérique Aadhaar.

Ces trois cas déchirants parmi une avalanche de décès en Inde rurale, en 2017, sont la conséquence directe du système d'identification numérique Aadhaar.

Régner par la médecine

Comme le soulignent les auteurs, les « titans du capitalisme mondial » sont en train d'exploiter la pandémie de COVID-19 pour mettre en place ce type de système de crédit social par identité numérique en occident :

À ceux qui avaient hâte de voir la fin des restrictions dues à la pandémie, on a vendu des programmes de certification accréditant de leur vaccination contre le COVID-19 comme la solution pour réouvrir l'économie et restaurer leur liberté personnelle. Mais l'implémentation de passeports vaccinaux accélère également la mise en place d'une infrastructure d'identification numérique à l'échelle mondiale.

Le plan est tout aussi diabolique que génial. Là où par le passé la montée du totalitarisme a toujours impliqué le recours aux forces armées pour soumettre les populations rebelles, la dictature naissante actuelle s'appuie largement sur la médecine comme arme et sur le contrôle de l'information.

Si vous avez pris le temps de vous familiariser avec le concept de technocratie, qui comporte une composante transhumaniste distincte, vous comprendrez pourquoi ceci est parfaitement logique et était, en fait, entièrement prévisible. En subordonnant le problème de la santé à l'appareil de surveillance numérique, on se retrouve avec une plateforme très solide de contrôle des masses automatisé.

Le recours à la peur fonctionne aussi très bien dans ce scénario vu que la plupart ont en vie de rester en vie et ne veulent pas que ceux qu'ils aiment meurent. Ainsi ils se laissent prendre à des mensonges tels que « nous sommes obligés de confiner le monde entier et de les séquestrer à l'intérieur pendant des mois durant sinon nous allons tous mourir ».

Bill Gates transforme la santé publique en patrimoine privé

Une des figures de proue de ce plan de dictature médicale est Bill Gates dont l'influence dominatrice s'exerce désormais non plus uniquement sur Big Tech mais également sur les politiques de santé à l'échelle mondiale, les politiques agroalimentaires (dont le biopiratage et la nourriture artificielle), la modification du climat et autres technologies climatiques, la surveillance, l'éducation, et les médias. Comme l'ont rapporté Loffredo et Michele Greenstein dans un article paru sur GrayZone le 8 juillet 2020 :

Au-delà de l'aubaine pour les relations publiques, il y a une histoire troublante qui devrait soulever des inquiétudes quant à savoir si les plans de la Fondation Gates pour résoudre la pandémie vont profiter aux populations de ce monde autant qu'elle étend et assied son pouvoir sur les institutions internationales.

La Fondation Gates a déjà effectivement privatisé l'organisme international en charge de la politique sanitaire, le transformant en un véhicule de domination corporative.

Elle a facilité le déversement de produits toxiques sur les peuples de l'hémisphère sud et a même utilisé les pauvres de ce monde comme cobayes pour tester des médicaments. L'influence de la Fondation Gates sur la politique sanitaire publique dépend quasiment de s'assurer que les réglementations en matière de sécurité et autres fonctions gouvernementales soient suffisamment faibles pour être contournées […]

De nombreux éléments tendent à prouver que la Fondation Gates ferait office de cheval de Troie pour les grandes entreprises occidentales qui ne rêvent, bien sûr, que d'augmenter leur bénéfice net.

En effet, Gates donne des milliards à des sociétés privées et investit massivement dans les produits de ces mêmes entreprises auxquelles il donne de l'argent et que, par ailleurs, il promeut comme solutions aux problèmes de ce monde, qu'il s'agisse de famine, de maladie, de virus pandémiques ou de changement climatique.

Comme le suggère GrayZone, l'empire sanitaire mondial de Gates consiste davantage à se bâtir un empire pour lui-même et ses copains technocrates que d'améliorer de la santé publique. Rien de surprenant à ce que ce dernier ait qualifié le créateur de Aadhaar de « héros » et que bon nombre de ses initiatives aient tenté d'introduire un système similaire en occident.

Il est question de contrôle et de profit

Comme l'explique Blumenthal dans la vidéo, ces systèmes d'identification biométriques ont pour but de permettre à des sociétés privées de profiter de vos données personnelles. Bien sûr, elles le font déjà depuis des années, siphonnant vos informations personnelles en ligne pour les revendre ensuite à quiconque voudra bien payer, qu'il s'agisse d'escrocs et de fraudeurs ou de sociétés réputées.

Mais un système d'identification biométrique leur permettra de vendre et profiter de vos empreintes digitales, de vos iris et de votre visage en plus de toutes les autres données qui les y relient à vous, qu'elles soient médicales, professionnelles ou social et financières.

En résumé, le système d'identification digital/passeport vaccinal permettra à ceux qui contrôlent le système de profiter de votre identité toute en vous asservissant à ce même système par la même occasion. Il s'agit purement et simplement d'un système d'esclavage modernisé.

Le piège de la commodité

Pour un avant-goût de ce que deviendront les passeports vaccinaux, regardez cette vidéo (en anglais) par la société de surveillance militaire Thales qui a reconnu que ces passeports sont en fait les précurseurs des portefeuilles d'identification numérique. Comme vous pouvez le constater, l'identification numérique est vendue comme une commodité phénoménale, quelque chose qui vous protégera vous, votre identité et votre argent.

Vous prenez un risque en croyant à ce coup de pub. Comme le souligne Dore, « si le portefeuille numérique tombe entre de mauvaises mains, c'est en quasiment fini de votre vie ». Le plus inquiétant est que le fait qu'il tombe entre les mains de hackeurs et de voleurs ne soit pas votre pire cauchemar.

Étant donné le pouvoir dévastateur qu'un régime totalitaire pourrait avoir sur votre vie en contrôlant ce système – s'ils désapprouvent ce que vous dites, ce que vous regardez, ce que vous achetez, où vous allez, votre comportement ou qui vous fréquentez – vous faire voler votre portefeuille numérique par un petit escroc serait un moindre mal en comparaison.

Comme le fait remarquer Dore, les dictateurs en charge pourraient vous accuser d'être un terrorise pour avoir participé à une manifestation et bloquer votre accès aux services gouvernementaux, aux soins et à vos comptes en banque en appuyant simplement sur un bouton. Rien de ce que vous aurez envie de faire dans la vie ne sera très commode après ça.

Il y a également la possibilité de défaillances et d'erreurs système bien sûr et comme le montrent plus haut ces histoires en Inde, cela peut aussi avoir des conséquences fatales. Une empreinte digitale non enregistrée. Des versements de pension transférés à la mauvaise personne et des rations alimentaires supprimées sans raison apparente.

Comment se fait-il que l'on ne puisse pas corriger ces erreurs ? Sans doute parce que toutes les autorités qui dépendent du système ne sont pas habilitées à y effectuer des changements. Tout y est automatisé, géré par des algorithmes et chacun y est essentiellement un esclave impuissant asservi au système. Tout le monde a probablement haussé les épaules en disant qu'il n'y avait rien qu'ils puissent y faire et le manque d'implication humaine à aboutit à la mort de ces gens.

Et les problèmes ne sont pas rares. Un échantillonnage aléatoire de 18 villages en Inde ayant mis en place l'authentification biométrique obligatoire aux stations d'alimentation a montré qu'un nombre scandaleux de personnes s'élevant à 37% ne pouvaient pas avoir leurs rations alimentaires en raison de problèmes inhérents au système.

À suivre : deuxième partie à paraître prochainement

Texte original de DR JOSEPH MERCOLA traduit de l'anglais par EY@EL
© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

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La Guerre Cognitive - L'OTAN s'attaque à votre cerveau

L'OTAN a une nouvelle cible en vue : votre cerveau. Leur rapport de « guerre cognitive » énumère un hybride de biotechnologie et de nanotechnologie, l'ingénierie sociale, la guerre de l'information, les opérations psychologiques et une surveillance totale dans le but déclaré de « porter atteinte au cerveau » (des civils y compris) en affectant la cognition et en désactivant la pensée critique. Nous approchons non seulement la fin de la liberté d'expression mais aussi celle de le libre pensée en assimilant toute remise en question du narratif officiel à de l'« extrémisme » et à du « terrorisme »...

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Technotyrannie : l'autoritarisme sévère de l'état espion (2)

Les micropuces comestibles ou implantables illustrent bien à quel point nous ne sommes pas préparés moralement (ni autrement) à nous aventurer sur ce terrain inconnu. Considérées comme révolutionnaires par leur capacité à accéder, analyser et manipuler votre organisme de l'intérieur, ces pilules intelligentes pourront vous rappeler de prendre votre médicament, détecter un cancer, voire même alerter votre médecin de l'imminence d'une crise cardiaque.

Bien sûr, cette technologie pourrait sauver des vies, mais est-ce là tout ce que nous avons besoin de savoir ? Avons-nous fait preuve de toute la diligence requise en tenant compte de tout ce que permettre au gouvernement et à ses sbires d'accéder à des programmes aussi intrusifs implique comme conséquences ? Comme la question que se pose, par exemple, la journaliste d'investigation Ariana Eunjung Cha : « Comment les patients pourront-ils avoir l'assurance que cette technologie ne sera pas utilisée pour les obliger à prendre des médicaments qu'ils n'ont pas vraiment envie de prendre ? Ce qui partirait d'une expérience volontaire pourrait-il devenir un programme d'identification gouvernemental obligatoire qui viendrait éroder nos droits civiques ? »

Laissez-moi formuler les choses autrement.

Si vous avez été choqués par les révélations d'Edward Snowden sur la manière dont les agents de la NSA ont utilisé la surveillance pour espionner les appels téléphoniques, les courriels et les textos des Américains, imaginez ce que des agents du gouvernement sans scrupules pourraient faire en ayant accès à votre véhicule, votre maison et vos médicaments tous raccordés à l'internet ?

Tous ces gadgets connectés qu'il nous faut absolument (le magazine Forbes en parle comme de « conduites (de données) vers nos fonctions vitales ») — ces montres intelligentes qui peuvent surveiller notre pression artérielle et ces téléphones qui nous permettent d'acheter avec nos empreintes digitales et le balayage de nos iris — nous préparent à un « meilleur des mondes » où il n'y aura nul part où s'enfuir ou se cacher.

Imaginez ce qu'une équipe d'intervention spéciale pourrait faire en disposant de l'accès, de la surveillance et du contrôle de votre maison raccordée à l'internet : ils pourraient vous enfermer, éteindre toutes les lumières, activer les alarmes, etc.

Jusqu'à présent, confronté aux inquiétudes concernant la surveillance gouvernementale, le public s'est contenté de réagir par un haussement d'épaules collectif.

Après tout, qu'est-ce que ça peut bien faire si le gouvernement peut suivre vos moindre mouvements à la trace sur vos dispositifs GPS mobiles si ça vous permet de trouver l'itinéraire le plus rapide pour aller d'un point A à un point B ? Qui ça dérange si la NSA écoute vos conversations téléphonique et télécharge vos courriers électroniques tant que vous pouvez avoir accès à ces derniers partout où vous allez et disposer d'un internet ultra rapide à la volée ? Qu'importe si le gouvernement peut surveiller vos activités à domicile à l'aide de vos appareils raccordés à l'internet — thermostat, eau, éclairage — tant que vous pouvez contrôler ces choses par simple effleurement que vous soyez à l'autre bout de votre maison ou du pays ?

Il est difficile d'apprécier véritablement la menace intangible de la surveillance gouvernementale par le biais de la technologie face à celle plus que réelle de la police faisant feu sur des citoyens non armés, des raids orchestrés par les forces spéciales et de la violence et corruption du gouvernement.

Toutefois, ces deux dangers seront tout autant liberticides si l'on ne fait rien.

Songez bien qu'à tout moment, l'Américain moyen vaquant à ses occupations quotidiennes est contrôlé, surveillé, épié et pisté d'une manière ou d'une autre, à la fois par le gouvernement et les yeux et les oreilles des géants de l'industrie.

Que vous déambuliez dans un magasin, soyiez au volant de votre véhicule, releviez vos messages ou conversiez au téléphone avec vos amis ou vos proches, vous pouvez être certain qu'une agence gouvernementale sera à l'écoute et suivra vos agissements, qu'il s'agisse de la NSA ou d'une autre entité.

C'est sans parler des traqueurs corporatifs qui surveillent vos achats, vos habitudes de navigation, vos publications sur Facebook et autres activités dans l'espace cybernétique.

En d'autres termes, il n'existe aucune forme de communication numérique que le gouvernement ne peut et ne surveille pas: appels téléphoniques, courriels, textos, tweets, publications Facebook, chats vidéo sur internet, etc., tous étant accessibles, traçables et téléchargeables par les agents fédéraux.

Le gouvernement et ses complices contournent les interdictions du quatrième amendement depuis si longtemps que ce rempart fourni par la constitution américaine contre les perquisitions et saisies sans mandat est tombé dans la désuétude et a perdu toute pertinence.

Nous en sommes à l'étape finale de la transition de l'état policier à l'état espion.

Ayant déjà transformé les polices municipales en extensions de l'armée, les ministères américains de la sécurité intérieure et de la justice ainsi que le FBI sont en train de faire des officiers de police de la nation des techno-guerriers avec toute la panoplie de scanners d'iris, scanners corporels, radars Doppler à imagerie thermique, programmes de reconnaissance faciale, lecteurs de plaques d'immatriculation, dispositifs de téléphonie cellulaire Stingray et bien d'autres encore.

Ajoutez à cela les centres de fusion et de criminalité en temps réel, les réseaux de surveillance de villes entières, les nuages de données comme par hasard hébergés à l'étranger par Amazon et Microsoft, les drones équipés de caméras à imagerie thermique, et les bases de données biométriques et vous disposez de tous les ingrédients pour un monde dans lequel la « confidentialité » est exclusivement réservée aux agences gouvernementales.

Autrement dit, l'état espion qui a vu le jour après les attentats du 11 septembre est bien vivant et s'active à réduire l'intimité des Américains en lambeaux. Ayant été convaincus de troquer leur liberté contre une promesse fantôme de sécurité, ces derniers se retrouvent désormais enfermés dans une cage virtuelle de caméras, micros-espions et capteurs sous le regard vigilant de ceux qui nous dirigent.

Pratiquement toutes les branches du gouvernement — des services postaux au Trésor public et toutes les agences entre les deux — disposent désormais de leur propre secteur de surveillance et de l'habilitation à espionner le peuple américain.

Et bien sûr, on ne parle pas non plus de la complicité du secteur industriel qui nous achète et nous vend toute notre vie durant jusqu'à ce que nous n'ayons plus de données à exploiter. Facebook, Amazon et Google comptent en effet parmi les plus proches concurrents du gouvernement en matière de surveillance, de contrôle de vos courriers électroniques, pistage de vos achats et exploitation de vos publications sur les réseaux sociaux.

« Peu de consommateurs comprennent quels renseignements sont partagés, avec qui, ou comment ces informations sont utilisées » rapporte le Los Angeles Times. « La plupart des Américains émettent un flux d'échappement de données numériques — ce qu'ils saisissent dans les moteurs de recherche, ce qu'ils achètent, avec qui ils communiquent, où ils se trouvent — qui est capturé et exploité de manière peu réglementée. »

Il n'y a pas que ce que nous disons, où nous allons ou ce que nous achetons qui est pisté.

On nous surveille jusqu'à nos gènes grâce à une puissante combinaison de matériels, logiciels et recueils de données qui scanne notre biométrie — nos visages, nos iris, nos voix, notre génétique et même notre démarche — pour l'injecter dans des programmes informatiques qui décomposent ces informations en « identifiants » uniques avant de les offrir au gouvernement et ses alliés commerciaux pour leurs usages respectifs.

Imaginez, par exemple, ce que pourrait faire la NSA (et fait déjà vraissemblablement) avec la technologie d'empreinte vocale qui se rapproche d'une empreinte digitale. Décrite comme « la dernière ligne droite dans la bataille contre la surveillance démesurée du public », le recueil d'empreintes vocales constitue un secteur en plein essor autant pour les gouvernements que pour les entreprises. Selon le Guardian, « la biométrie vocale pourrait servir à localiser des individus. On parle déjà de disposer des capteurs vocaux dans les endroits public, et ... plusieurs capteurs pourraient être triangulés pour identifier des personnes et préciser leur emplacement au sein de zones très limitées ».

La NSA n'est qu'une partie infime du gouvernement fantôme permanent constitué de bureaucrates non élus qui travaillent en collaboration étroite avec les corporations motivées par le profit qui dirigent en fait Washington et s’évertuent à nous maintenir sous surveillance et donc sous contrôle. Google, par exemple, travaille ouvertement avec la NSA, Amazon a construit une immense base de renseignements de 600 millions de dollars pour la CIA, et l'industrie des télécommunications fait de gros bénéfices en nous espionnant pour le gouvernement.

En d'autres termes, l'Amérique des corporations s'en met plein les poches en se faisant complice du gouvernement dans ses efforts de surveillance domestique.

L'enjeu est le contrôle.

Le contrôle absolu de tous les aspects de nos vies, jusqu'à nos moindre pensées intimes, est l'objectif de tout régime totalitaire.

George Orwell l'avait compris. Son chef d'œuvre, 1984, esquisse le portrait d'une société mondiale sous contrôle absolu dans laquelle les gens ne sont pas autorisés à avoir des pensées en quelconque désaccord avec l'état corporatif. Il n'y a aucune liberté personnelle et la technologie de pointe est devenue le moteur même de cette société axée sur la surveillance. Il y a des mouchards et des caméras partout. Et les gens sont soumis à la Police de la pensée qui s'occupe des coupables de crimes de la pensée. À la tête du gouvernement ou « Parti », il y a Big Brother qui figure sur toutes les affiches placardées partout avec ces mots : « Big Brother vous surveille ».

Ne vous y trompez pas : l'internet des objets, c'est juste Big Brother sous un couvert plus attrayant.

Maintenant, il y a encore ceux qui persistent à dire qu'ils n'ont rien à caché à l'état espion et rien à craindre de l'état policier parce qu'ils n'ont rien fait de mal. Que cette minorité moralisatrice à l'abri dans son aveuglement soit avertie que le danger posé par l'état policier américain s'applique également à chacun de nous, sans distinction de qui viole ou respecte la loi.

À une époque où trop de lois, trop de prisons, trop d'espions gouvernementaux et trop de corporations avide de se remplir rapidement les poches aux dépens du contribuable américain, il n'y a aucun lieu sûr ni aucun alibi en béton.

Nous sommes tous coupables de transgression ou autre.

Un jour ou l'autre, comme je l'ai abordé clairement dans mon livre Battlefield America: The War on the American People (l'Amérique des champs de bataille : la guerre contre le peuple américain), nous subirons tous les mêmes conséquences dans le camp de concentration électronique qui nous entoure.

Texte original de JOHN W. WHITEHEAD traduit de l'anglais par EY@EL
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