Lumos maxima !

Quoi de plus opportun à la veille du passage à l'heure d'été que de parler de lumière. Tel est le vaste sujet que nous avons choisi d'explorer pour cette quarante-quatrième session du projet Eklabugs. Prêts pour l'illumination ? N'oubliez pas de chausser vos lunettes noires — et accessoirement de vous couvrir la tête d'un chapeau car ça risque de chauffer aussi dans la boite à fusibles.

Un jour dans notre vie, on nous illuminera

Et tu verras
Qu'un jour dans notre vie,
On nous illuminera,
Qu'un jour dans nos esprits,
Le rêve continuera.

"Un jour dans notre vie", Indochine (1993)

Conscient qu'il ne saurait exister sans elle, l'homme voue, depuis toujours, un culte à la lumière. Qu'il s'agisse du culte du Soleil (le mot « lumière » étant issu du latin lūmĭnarĭa signifiant « astre », « flambeau ») ou par la suite des divinités ou dieu(x) (« dieu », du latin deus qui veut dire « briller »), c'est toujours comme source de vie qu'on l'identifie.

Dans la Bible, la première parole de Dieu lorsqu'il créa le monde fut « Que la lumière soit » et la lumière fut. Comme je l'avais expliqué dans un article consacré au Diable (voir Articles connexes), Lucifer, le porteur de Lumière, aurait été commissionné par Dieu pour « nous enseigner l'indispensable côté sombre de la vie. Il est l'ombre qui révèle la lumière par contraste. À bien des égards, nous ne percevons pas la lumière véritable avant d'avoir erré dans l'obscurité. Nous avons tendance à ne pas apprécier la valeur des choses jusqu'à ce que nous les perdions et les récupérions aux prix d'efforts volontaires. »1

L'écho de ma vie

Voici venu le temps des sauveurs,
Ceux qui pensaient refabriquer la terre.
Voici venu le temps des haut-parleurs
Qui nous disaient comment il fallait faire.
Et tous ces gens ne me disent rien sur mon destin.
Je me remets entre tes mains.
Entre tes mains
Car il n'y a que toi —
Jamais d'autre que toi.
Toi, tu seras cet éclat
D'un rubis et l'écho de ma vie.

"Echo Ruby", Indochine (1996)

Wikipédia, bible des obscurcisseurs de lumière ou Désilluminateurs2, nous explique que dans son acceptation la plus courante, « la lumière est un phénomène physique qui peut produire une sensation visuelle. La physique détermine qu'il s'agit d'ondes électromagnétiques dont les longueurs d'onde dans le vide sont autour de 550 nm, plus ou moins un tiers, ces limites imprécises et variant selon les espèces correspondant, par un effet d'adaptation à l'environnement, à la région du spectre électromagnétique où l'éclairement énergétique solaire est maximal à la surface de la Terre » et qu'elle « se déplace en ligne droite dans le vide à une vitesse strictement fixe ».

Selon la physique quantique, la lumière, à l'instar du son et de la géométrie sacrée comme nous l'avons vu, serait une des composantes de la vibration et les dernières avancées scientifiques démontrent qu'il n'existe pas à proprement parler « d'espace vide » dans l'univers,  « que tout le Cosmos est rempli d'une matrice de flux d'énergie géométrique cachée connue sous le nom "d'énergie du point zéro" ou "éther" qui se trouve être la source de toute chose dont la vie et qui serait donc de fait vivante à sa manière ».3

Comme expliqué précédemment également (voir Articles connexes), la lumière blanche parfaite et le son pur ne seraient que « deux manières différentes de décrire les mêmes vibrations de l' « énergie intelligente » liquide de l'Un » et que « le son est produit par la vibration de molécules d'air et la lumière n'est, en fin de compte, que celui de la vibration de l'éther liquide ».4

Nous sommes la lumière

Nous sommes la lumière,
Nous sommes la lumière de nos vies.

"We Are The Light", The Alarm (1984)

Selon la Loi Une, « l’être manifesté le plus simple est la lumière ou ce que vous avez appelé le photon. Dans ce nouveau modèle, un seul photon peut emmagasiner beaucoup plus d’informations qu’on aurait jamais osé le croire — davantage en fait que l’ensemble du code génétique nécessaire pour construire un quelconque organisme. Cette information génétique restera également encodée dans un photon alors même qu’il franchit de vastes distances. Apparemment, le mouvement à travers l’espace ne perturbe pas la structure interne d’un photon. La lumière constitue également une source fort précieuse d’énergie vitale, laquelle sert à conserver les organismes biologiques en vie et en bonne santé ».5

« La lumière... est la pierre sur laquelle est construit ce qui est connu comme la matière, la lumière étant intelligente et pleine d’énergie. »6

Et l'amour serait la force qui transporte la lumière. David Wilcock nous explique que « les expériences scientifiques du Dr Rein [biochimiste diplômé de l'Université de Londres] semblent indiquer que dès que nous pensons à quelqu’un, ou même que nous commençons à penser à un échantillon de matériel biologique vivant, nous créons automatiquement un tunnel entre notre corps et la forme de vie sur laquelle nous concentrons notre attention. La lumière commence alors immédiatement à circuler par ce tunnel ».7

« Dès que l’on profère des pensées de colère contre quelqu’un, un tunnel se forme automatiquement et l’on commence immédiatement à essayer d’attirer à soi des photons par son entremise. Pour y parvenir, on doit faire craquer l’autre personne en lui faisant ressentir des émotions négatives, comme de la culpabilité, de la peur, de la honte, de la tristesse, de la colère, du dégoût, de la terreur, ou de la consternation. Toutefois, si la personne reste fermement dans un état d’amour et refuse de s’autoriser à être victime d’intimidation, tout en ne succombant pas à des émotions négatives, sa propre énergie vitale sera alors protégée, et aucun photon ne sera perdu. C’est l’un des plus importants enseignements à comprendre dans la série de la Loi Une si l’on veut préserver notre énergie vitale et la protéger. Si l’on réussit à absorber l’énergie de quelqu’un — si l’autre personne s’effondre devant notre colère —, alors on puise la lumière emmagasinée dans l’ADN de l’ensemble du corps de cette personne. Cela nous procure une source d’énergie immédiate. Nous devenons plus alertes et pleins d’énergie, mais c’est aussi une façon inamicale, médiocre et déloyale de nous recharger, et cela n’a pas la richesse ni la complexité qui s’emparent naturellement de nous lorsque nous éprouvons un amour véritable. Pour utiliser la terminologie de la Loi Une, absorber l’énergie de quelqu’un d’autre est la voie négative, et cela garantit que ce que nous prenons ainsi des autres nous sera bientôt repris d’une manière similaire. »8

Ainsi les vampires énergétiques ne seraient pas un mythe et lorsque vous vous sentez vidé par certaines personnes, ce n'est pas juste une impression. Une question abordée de manière plus philosophique dans la Prophétie des Andes9, où la troisième révélation nous apprend que l'univers est un vaste champ d'énergie où tous les phénomènes sont reliés entre eux et interagissent les uns sur les autres — et la quatrième que parce que la majorité des êtres humains sont déconnectés de cette source universelle, ils cherchent à s'alimenter en volant l'énergie des autres selon quatre mécanismes de domination récurrents (intimidation, interrogation, indifférence, et culpabilisation). Ces mécanismes se mettraient en place dans notre enfance avec nos parents et seraient à l'origine des luttes de pouvoir et de tous les conflits sur cette planète.

La lumière intérieure

Sans franchir la porte de chez moi,
Je peux savoir tout ce qui se passe sur Terre.
Sans regarder à ma fenêtre,
Je pourrais connaître les voies du Ciel.

"The Inner Light", The Beatles (1968)

D'après certains scientifiques dont le Dr Peter Gariaev, notre ADN utiliserait apparemment bien la lumière comme source primaire de vitalité. Ce dernier aurait, en effet constaté que la molécule d'ADN absorberait naturellement chaque photon à l'intérieur d'un minuscule contenant en quartz.

« L’ADN semble avoir pour fonction essentielle à la fois d’absorber et de transmettre la lumière. Lorsque cette connaissance se sera largement répandue, elle aura des effets considérables dans une foule de domaines, dont la médecine, la psychologie et même en matière de résolution de conflits. Les personnes sociopathes semblent avoir recours à un tel système pour absorber l’énergie des autres, même si des données scientifiques supplémentaires sont nécessaires pour bien étayer cette hypothèse. En outre, puisque ce système fonctionne simplement grâce à une intention consciente, aucune connaissance scientifique n’est requise pour en faire usage dans notre vie quotidienne. Il n’est pas nécessaire de savoir comment cela fonctionne pour obtenir des résultats — tout comme la gravité marchait très bien avant qu’Isaac Newton ne la « découvre » lorsqu’une pomme lui est tombée sur la tête. »10

Les hindous enseignent que la glande pinéale est le troisième œil, appelé « œil de Dangma ». Chez les bouddhistes, on la décrit comme l’œil qui voit tout, et dans le christianisme, on parle plutôt de l’œil unique.

L'Œil d'Horus et la glande pinéale (à droite).

« La glande pinéale est censée sécréter une huile, appelée résine, qui est l’essence de vie du pin. Ce mot [résine] est supposé avoir un lien avec l’origine des Rosicruciens, qui employaient les sécrétions de la glande pinéale et qui cherchaient à ouvrir l’œil unique, car il est dit dans la Bible : "La lumière du corps est l’œil ; si donc ton œil est pur, ton corps tout entier sera lumineux". »11

Il existerait d'ailleurs un lien biologique entre la glande pinéale et la rétine de l'œil, les deux organes principalement responsables de la reconnaissance et du traitement de la lumière extérieure par l'organisme.12

Dans un article publié dans la revue scientifique Science Daily, le Dr David Klein, fait remarquer que les cellules photoréceptrices  de la rétine « ressemblent à s’y méprendre aux cellules de la glande pinéale, et que les cellules pinéales des mammifères inférieurs (comme les poissons, les grenouilles et les oiseaux) détectent également la lumière. »13

Enfin, dans un autre article publié en 1986 dans la revue scientifique Expérimental Eye Research, le Dr A.F. Weichmann avançait l’hypothèse que « des "événements photiques", tels des jets de photons lumineux, se produisent dans la glande pinéale par un mécanisme inconnu. En raison de la similitude entre la glande pinéale et la rétine de l’œil, les cellules dans votre glande pinéale détectent et envoient peut-être des photons à votre cerveau par un processus appelé phototransduction ».14

Lumière permanente

Le meilleur moyen de dormir la nuit
Est de continuer à croire que je n'existe pas.
Le meilleur moyen de vendre son âme
Est de continuer à croire que l'on existe pas.
Ça doit être difficile
Avec la tête vissée à l'envers.

"Permanent Daylight", Radiohead (1994)

J'espère que tout ceci vous aura permis de comprendre l'importance capitale de la lumière. Mais j'imagine que la plupart d'entre vous le savait déjà, du moins intuitivement. En effet, quand nous manquons de lumière, particulièrement en hiver, cela se fait ressentir à la fois sur notre forme physique mais également sur notre humeur. On parle alors de dépression hivernale. Pour pallier à cela, il existe une thérapie dite alternative appelée luminothérapie qui consiste à s’exposer face à une lampe reproduisant la lumière naturelle du soleil. Par une exposition à une lumière artificielle recréant les conditions de luminosité du soleil, cette technique permettrait de freiner la sécrétion de la mélatonine (également appelée hormone du sommeil), hormone centrale de régulation des rythmes chronobiologiques synthétisée à partir de la sérotonine et secrétée dans la glande pinéale en réponse à l'absence de lumière.

Autre information importante : notre soleil serait actuellement dans une phase d'activité descendante. « Ce cycle solaire est considéré comme le moins intense enregistré depuis 1750 avec le plus faible nombre de taches solaires [...] [Ce] 24e cycle solaire qui a débuté le 4 janvier 2008 pour atteindre son paroxysme en 2010 est maintenant en train de lentement décroître jusqu'à un minimum qui se situera autour de l'an 2020 ».15. Ceci expliquerait notre manque d'entrain actuel ainsi que notre moindre résistance au stress et aux maladies. Mais si l'on se fie aux courbes de prévision de la NASA, nous devrions recevoir plus d'énergie d'ici l'an prochain où notre soleil devrait à nouveau péter la forme (cycle 25).

À la lumière de tout ceci, n'oubliez pas, demain soir, d'avancer vos pendules d'une heure et de vous coucher plus tôt car nous allons perdre une heure pour en gagner deux d'avance sur le soleil. Ubuesque, n'est-il pas ? Et surtout, un beau bordel en perspective ! En attendant, si vous avez des insomnies, n'hésitez pas à aller lire dans la foulée les articles des autres participants dont vous trouverez la liste ci-dessous.

Que la lumière soit (à tous vos étages) !

Notes et références

  1. ^ Alma Daniel, Timothy Wyllie & Andrew Ramer, Ask Your Angels.
  2. ^ Terme inventé par J.K. Rowling dans la saga Harry Potter pour désigner une sorte de briquet magique permettant d'éteindre toutes les lumières.
  3. ^ David Wilcock, The Science of Oneness.
  4. ^ David Wilcock, The Shift Of The Ages.
  5. ^ Rueckert Elkins et McCarty, La Loi Une, séance 41, question 9.
  6. ^ Ibid., séance 13, question 9.
  7. ^ David Wilcock, La Clé de la synchronicité, tome 1.
  8. ^ Ibid.
  9. ^ James Redfield, La Prophétie des Andes.
  10. ^  David Wilcock, La Clé de la synchronicité, tome 1.
  11. ^ Manly Palmer Hall, The Occult Anatomy of Man, pp. 10-12.
  12. ^ Julie Ann Miller,  “Eye to (third) eye ; scientists are taking advantage of un-expected similarities between the eye’s retina and the brain’s pineal gland.”
    Science News, 9 novembre 1985.
  13. ^ NIH/National Institute of Child Health and Human Development “Pineal Gland Evolved to Improve Vision, Accordingto New Theory,” ScienceDaily. 19 août 2004.
  14. ^ David Wilcock, Investigations sur le champ de conscience unitaire.
  15. ^ "L'activité solaire en déclin", Météo Contact.

Projet EklaBugs #44

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Faites le ménage dans vos produits d'entretien : 8 nettoyants non toxiques que vous pouvez utiliser chez vous

L'utilisation de produits d'entretien sur la durée étant aussi dangereuse pour vos poumons que le tabagisme, faire le ménage dans votre placard pourrait bien être un moyen simple de préserver la santé de votre famille. C'est vrai, une recherche menée par la faculté de Bergen en Norvège a démontré que l'usage hebdomadaire de produits d'entretien pendant 20 ans équivaudrait à fumer 20 cigarettes par jour pendant 10 à 20 ans.

Ses auteurs supposent que les dommages pourraient être imputés à l'irritation provoquée aux muqueuses qui tapissent les poumons par la plupart des agents chimiques. Sur la durée, cela peut iduire des modifications persistantes et un remodellage bronchique. Comme l'a fait remarquer le Dr Cecilie Svanes, auteur principal et professeur au centre de santé internationale de l'Université de Bergen :

Quand on pense que l'on inhale de petites particules en provenance d'agents nettoyants conçus pour nettoyer les sols et non nos poumons, ce n'est sans doute pas si surprenant que cela [...]
Le message principal de cette étude est que sur le long terme, il y a de très fortes chances pour que les agents nettoyants chimiques provoquent des dégâts substantiels dans vos poumons. Des produits qui, bien souvent, s'avèrent inutiles, les chiffons en microfibres et l'eau étant plus que suffisants dans la plupart des cas.

Les produits d'entretien et de toilette sont également la seconde et troisième cause la plus fréquente d'appels aux centres antipoison aux États-Unis, devançant les antipsychotiques et les antidépresseurs.

Les produits ménagers engendrent autant de pollution atmosphérique que les automobiles

Une autre recherche récente a confirmé qu'en s’évaporant de nombreux produits de consommation libèrent des composés organiques volatils (COV) et que dès que ces substances chimiques migrent hors de chez vous, elles réagissent aux oxydes d'azote et à la chaleur pour former de l'ozone. Lorsqu'ils sont exposés à la lumière du soleil, les COV se transforment en particules fines.

Ainsi, les produits domestiques courants contribuent à la pollution de l'air, pas uniquement à l'intérieur mais à l'extérieur. En fait, d'après une évaluation de la qualité de l'air effectuée dans la région de Los Angeles, la quantité de COV émanant des produits ménagers serait deux à trois fois supérieure aux estimations.

La liste de ces COV étant excessivement longue, Jessica Gilman, membre de l'équipe de recherche et chimiste au sein de l'administration océanique et atmosphérique nationale des États-Unis (NOAA) note que le moyen le plus simple d'identifier les produits contenant des COV est de rechercher le mot « parfum » (ou senteur) sur l'étiquette, jusqu'à 2000 COV différent pouvant être répertoriés sous cette simple appellation.

Les deux plus répandus sont le limonène et le bêta-pinène que l'on retrouve souvent dans les produits nettoyants et désodorisants qui rappellent l'odeur du citron et du pin. Cette enquête a été inspirée par de précédentes mesures à Los Angeles démontrant que le taux de COV était supérieur à celui que l'on pouvait estimer de la combustion des combustibles fossiles seuls.

Des estimations précédentes effectuées par l'agence américaine de protection de l'environnement (EPA) avaient découvert que 75% des émissions de COV provenaient de véhicules mais cette étude replace l'écart plus près des 50%, laissant entendre qu'il faudrait sans doute adopter de nouveaux modèles de prévision de la qualité de l'air  pour réduire la pollution atmosphérique engendré par les produits de consommation.

Ces découvertes soulignent également l'importance de vous attaquer à la qualité de l'air dans votre intérieur là où les COV sont généralement sept fois plus concentrés qu'en extérieur. Une des stratégie clé étant de cesser d'introduire des produits chimiques toxiques dans votre domicile, les produits d'entretien étant l'une des principales sources.

L'exposition aux agents chimiques nettoyants entraîne des problèmes de santé à la fois aigus et sur le long terme

Alors qu'à long terme, l'exposition aux produits ménagers peut avoir des conséquences équivalentes à celles du tabac, vous pouvez également éprouver des problèmes de santé plus immédiats. Une étude menée en 2015 pour évaluer l'incidence de l'exposition aux produits d'entretien sur les problèmes respiratoires à court terme chez les femmes souffrant d'asthme a découvert que l'utilisation de produits spécifiques au travail exacerbait l'état des participantes. Des liens de cause à effet ont également été établis entre l'exposition chronique ou à long terme à ces nettoyants et désinfectants domestiques et :

  • des lésions du système nerveux
  • l'oligospermie (faible concentration de spermatozoïdes dans le sperme)
  • les fausses couches
  • un accroissement des symptômes de l'asthme augmentant le risque d'effets à long terme associés à l'asthme dont la maladie pulmonaire obstructive chronique, les infections pulmonaires et les lésions du tissu pulmonaire. Les individus souffrant de maladies tombant dans le cadre de la maladie pulmonaire obstructive chronique risquent également d'éprouver de fréquents symptômes de respiration sifflante, toux, oppression thoracique et dyspnée (essoufflement) croissante.

Les nettoyants les plus dangereux en terme d'acuité sont les produits de débouchage corrosifs, les nettoyants acides pour toilettes et les décapants à four. Les substances chimiques corrosives peuvent provoquer de graves brûlures tandis que les produits contenant du chlore (eau de Javel) et de l'ammoniaque produisent des émanations irritantes pour les yeux, la gorge et les poumons.

En outre, le chlore et l'ammoniaque constituent une menace supplémentaire parce qu'ils réagissent avec d'autres substances chimiques pour former des gaz nocifs. Les fragrances (ou senteurs) ajoutées à de nombreuses solutions de nettoyage peuvent également provoquer des maux de tête et des migraines.

Mélanger des produits d'entretien peut entraîner la mort

Vos produits d'entretiens peuvent également avoir des conséquences mortelles si vous les mélanger ensemble. Par exemple, l'eau de Javel ajoutée à un produit ammoniaqué produit un gaz toxique appelé chloramines (ou dioxyde de chlore) pouvant entraîner des douleurs thoraciques, une respiration sifflante, un essoufflement et une pneumonie lorsque l'on y est exposé.

L'ammoniaque se trouve souvent dans les nettoyants à vitre ou dans les peintures pour intérieur et extérieur. De fait nettoyer les résidus de peinture à l'eau de Javel est un bien mauvais choix. Combiner la Javel à un nettoyant acide produit un gaz chloré qui combiné ensuite à de l'eau se transformera en acides chlorhydrique et hypochloreux.

Même de faibles niveaux d'exposition pour une courte période peuvent irriter les yeux, la gorge et le nez. Une exposition plus importante engendrera des douleurs thoraciques, des vomissements, des difficultés à respirer et une pneumonie chimique. Le vinaigre est un acide doux très couramment utilisé qui mélangé à de l'eau de Javel peut provoquer des brûlures chimiques aux yeux et au poumons. Parmi les autres produits à base d'acides, on trouve ceux qui servent à déboucher les canalisations, les nettoyants WC et les détergents pour lave-vaisselle.

L'eau de Javel réagit aussi avec les décapants à four, l'eau oxygénée (peroxyde d'hydrogène) et certains insecticides en produisant un gaz toxique. La mélanger à des produits contenant de l'alcool isopropylique comme l'alcool de ménage peut produire des gaz pouvant endommager votre système nerveux, vos yeux, vos poumons, vos reins et votre foie.

Enfin, mélanger deux nettoyants du commerce ou deux produits de débouchage ensemble n'est pas sans danger et le risque inhérent à l'utilisation de ces produits est déjà suffisamment important sans en rajouter en combinant des produits chimiques inconnus entre eux.

8 nettoyants non toxiques que vous pouvez utiliser chez vous

Une des raisons premières de faire régulièrement le ménage chez vous est de vous débarrasser des toxines chimiques qui s'accumulent dans la poussière. Parmi elles on trouve les substances chimiques émises par les retardateurs de flamme et les phtalates ainsi que de milliers d'espèce de bactéries et champignons microscopiques.

Certes une maison propre et désencombrée constitue un sanctuaire contre le monde extérieur mais si vous utilisez des gants en caoutchouc et vaporisez des substances chimiques agressives pour faire le boulot, vous risquez de faire plus de mal que de bien. La recherche montre que même les produits étiquetés écologiques, naturels et bio émettent des polluants atmosphériques dangereux.

La bonne nouvelle est que vous n'avez pas besoin d'acheter des nettoyants chimiques pour conserver un intérieur propre et net. Avec quelques produits de base naturels et non toxiques sous la main, vous pourrez nettoyer votre maison du sol au plafond et économiser de l'argent en plus. Voici la liste de ces produits de base et comment les utiliser.

  1. Bicarbonate de soude
  2. Vinaigre blanc (vinaigre d'alcool)
  3. Citrons (le jus et l'écorce)
  4. Savon de Castille
  5. Huile de coco
  6. Huiles essentielles (celles d'agrumes étant le meilleur choix)
  7. Eau oxygénée
  8. Alcool de ménage (alcool à 90°C) ou vodka

Bicarbonate de soude et vinaigre blanc : deux puissants agents nettoyants multi-usage

En prévision du centenaire de la Statue de la Liberté en 1986, il a fallu retirer 99 ans de goudron de houille de ses parois intérieures en cuivre sans les endommager. C'est le bicarbonate de soude (plus de 100 tonnes) qui a été choisi pour ce faire donc il y a de grandes chances qu'il puisse aussi venir à bout de la poussière et de la crasse accumulée dans votre maison. Voici quelques exemples d'utilisation :

  • Polissage anti-rayure des métaux et porcelaine
  • Décapant à four non toxique : Saupoudrer environ 250 g ou plus de bicarbonate de soude sur la partie inférieure du four puis couvrir avec suffisamment d'eau pour constituer une pâte épaisse. Laisser poser toute la nuit. Au matin, la graisse sera facile à éliminer d'un coup d'éponge. Une fois le plus gros enlevé, tamponner avec un peu de détergent ou de savon sur une éponge et nettoyer les résidus restants.
  • Débouchage des canalisations  : Verser 125 à 250 g de bicarbonate de soude dans la canalisation puis ajouter peu à peu 125 à 250 ml de vianigre blanc. Couvrir la canalisation et laisser poser 15 minutes. Une effervescence importante est le signe que tout va bien. Rincer avec 4 litres d'eau bouillante.
  • Désodorisant pour moquette : Saupoudrer la moquette de bicarbonate de soude. Laisser 15 minutes avant de passer l'aspirateur.

Le vinaigre blanc distillé est un autre produit de base avec une longue histoire derrière lui. Selon l'age que vous avez, vous vous souviendrez peut-être que votre grand-mère nettoyait les vitres avec un mélange de vinaigre blanc et d'eau. En effet, il décape les vitres à merveille mais a également des propriétés désinfectantes validées par la recherche qui a découvert son efficacité contre l'Escherichia coli (E. coli) à condition qu'il s'agisse d'une solution fraichement préparée avec au moins 50% de vinaigre.

Pour désinfecter, une autre étude a découvert que vaporiser du vinaigre puis de l'eau oxygénée était très efficace pour détruire bon nombre de bactéries donc l'E. coli, la listeria et les salmonelles. Vous pouvez également vaporiser du vinaigre blanc sur une couche de bicarbonate de soude pour nettoyer votre baignoire et votre carrelage.

Un mélange de vinaigre et d'eau constitue un excellent nettoyant multi-usage pour les plans de travail mais pour ceux en pierre, utilisez plutôt de l'alcool de ménage ou de la vodka dilué dans l'eau car l'acidité du vinaigre risque d'endommager certaines surfaces comme le marbre ou le granite. Pour un nettoyage plus efficace comme les moisissures sur les joints de votre salle de bain, vaporiser du vinaigre directement sur la zone affectée, laisser poser 30 minutes et frotter avec une éponge et de l'eau tiède.

15 usages du citron pour nettoyer

Le jus et les écorces de citron peuvent servir à nettoyer et déodoriser votre intérieur. Voici quelques exemples :

  • Poubelle : Congeler des rondelles de citrons et du vinaigre dans un bac à glaçons. Placer quelques carrés de glace dans votre poubelle pour la nettoyer et la désodoriser. Ou bien, la frotter avec de l'écorce de citron.
  • Réfrigérateur : Imbiber une éponge de jus de citron et entreposer quelques heures dans le réfrigérateur ; c'est plus efficace que le bicarbonate de soude pour éliminer les odeurs.
  • Déosodoriser une pièce : Faire mijoter une bouilloire d'eau avec des écorces de citron, des clous de girofle et des bâtons de cannelle sur votre gazinière.
  • Humidificateur : Ajouter du jus de citron à l'eau de votre humidificateur puis laissez la machine tourner pour déodoriser.
  • Cheminée : Des écorces de citron séchées peuvent servir de petit bois pour votre cheminée et aider au démarrage de la combustion en dégageant une merveilleuse odeur. Faire sécher quelques écorces pendant plusieurs jours avant de les utiliser à cet effet.
  • Ordures : Quelques écorces de citron ajoutées à vos déchets aideront à lutter contre les odeurs.
  • Planches à découper : Saupoudrer votre planche à découper de gros sel et frotter avec un citron coupé pour désodoriser et dégraisser. Cet astuce fonctionne également pour les saladiers et les rouleaux à pâtisserie en bois.
  • Cafetière : Lancer un cycle avec de l'eau uniquement puis ajouter un mélange de jus de citron et d'eau. Laisser reposer quelques minute puis lancer le cycle. Répéter ce processus une nouvelle fois puis lancer un nouveau cycle avec de l'eau seule (penser à nettoyer le pot et le filtre après pour retirer le goût du citron).
  • Polissage des meubles :  Mélanger de l'huile essentielle de citron avec du jus de citron et de l'huile d'olive ou de jojoba pour fabriquer un nettoyant à meuble. Il suffit de frotter avec un chiffon imbibé.
  • Parquets en bois : Mélanger du citron et du vinaigre pour un nettoyant à parquet non toxique et efficace contre la saleté.
  • Litière à chat : Disposer quelques rondelles de citron dans un bol près de la litière de votre chat pour désodoriser.
  • Fenêtres : Du jus de citron pour retirer la graisse et la crasse sur les vitres et les montants de vos fenêtres.  Essayer avec 65 ml de vinaigre blanc, 1 cuillère à soupe de fécule de maïs (Maïzena) et 500 ml d'eau tiède pour un nettoyage du tonnerre.
  • Nettoyant multi-usage : Mélanger de l'eau, du bicarbonate de soude, du vinaigre, du jus de citron et de l'huile essentielle de citron pour fabriquer un merveilleux nettoyant pour la cuisine et la salle de bain.
  • Mains : Ajouter du jus de citron au savon quand vous vous lavez les mains pour les débarrasser des odeurs tenaces comme celle de l'ail.
  • Haleine : Boire du jus de citron aide à rafraîchir l'haleine (rincer vous la bouche à l'eau après car le jus de citron peut attaquer vos dents).

Conseils pour nettoyer et se débarrasser naturellement des bactéries avec du savon de Castille, de l'eau oxygénée et de l'huile de coco

Le savon de Castille est naturel, biodégradable, dépourvu de produit chimique et incroyablement polyvalent. Vous pouvez l'utiliser pour votre toilette, la lessive et l'entretien de votre maison. Par exemple, en mélanger une petite quantité avec du bicarbonate de soude vous donnera une excellente pâte pour nettoyer votre baignoire et votre douche.

Pour fabriquer une solution antibactérienne maison, mélanger 3 cuillères à soupe de savon de Castille et 20-30 gouttes d'huile essentielle de tea tree à 500 ml d'eau. Vaporiser sur la surface à nettoyer (comme le siège des toilettes ou l'évier) puis essuyer. Vous pouvez même fabriquer un détergent pour lave-vaisselle en mélangeant à parts égales du savon de Castille et de l'eau.

L'eau oxygénée constitue également une bonne option antibactérienne. Pour un nettoyant multi-usage, ajouter simplement 20-30 gouttes d'huile essentielle d'agrume dans une vaporisateur  rempli d'une solution d'eau oxygénée à 3%. Vaporiser sur la surface à nettoyer et essuyer. C'est génial sur les surfaces graisseuses comme les comptoirs de cuisine.

L'huile de coco comporte aussi des composés antiviraux, antibactériens et antifongiques dont il a été démontré qu'ils rendaient inactifs des micro-organismes tels que les bactéries, les levures et les champignons microscopiques. Dans une maison, l'huile de coco est très utile pour nettoyer, assainir et entretenir les objets en bois comme les planches à découper et le mobilier mais vous pouvez l'utiliser pour lubrifier des charnières qui grincent ou des mécanismes grippés plutôt que du WD-40 (produit nettoyant, lubrifiant et protecteur contre la corrosion aux États-Unis — N.d.T.).

Elle fonctionne également à merveille pour hydrater et adoucir les revêtements en cuir pour remplacer les produits de soin traditionnels et également pour retirer les traces de chewing-gum sur pratiquement n'importe quelle surface y compris sur la moquette et dans les cheveux.

Les huiles essentielles ont d'innombrables applications

Les huiles essentielles méritent une catégorie à part entière car leurs applications au nettoyage domestique n'ont de limite que votre imagination. La plupart de ces essences ont des propriétés antibactériennes, antifongiques et antivirales et peuvent être ajoutées pour renforcer vos produits d'entretien faits maison.

Par exemple, pour fabriquer une poudre à récurer antibactérienne, il suffit d'ajouter quelques gouttes d'huile essentielle de lavande à du bicarbonate de soude. Parmi les plus populaires à usage ménager, on trouve le citron, la menthe poivrée et le tea tree, ce dernier ayant démontré une activité antivirale contre les virus de type grippe A. L'orange douce est une autre option, son efficacité contre l'E. coli et les salmonelles ayant été prouvée.

Les huiles essentielles peuvent aussi être diffusées dans votre intérieur en guise de déodorisant naturel et thérapeutique.  Débarrassez-vous de ces vaporisateurs toxiques, bougies et autres appareils à brancher au profit d'un diffuseur d'huiles essentielles. Non seulement elles ont une odeur merveilleuse mais en plus elles peuvent avoir des effets bénéfiques sur votre humeur et votre niveau de stress.

Contrairement aux fragrances sythétiques qui polluent l'atmosphère, elles peuvent en fait contribuer à en améliorer la qualité. Par exemple, contre les champignons et les moisissures, les essences de bois tendre, marjolaine, cannelle, basilic citronné, carvi, baies de laurier, sapin, menthe poivrée, pin, feuille de cèdre et manuka peuvent s'avérer utiles car elles ont toutes des propriétés antifongiques.

En outre, vous pouvez facilement parfumer votre linge sans mettre la santé de votre famille en péril en vaporisant un mélange d'eau et de quelques gouttes d'huiles essentielles avant de le faire sécher. Ou encore une douzaine de goutte sur une vieille chaussette en laine que vous introduirez dans le sèche linge avec le reste de votre lessive.

Lessive et substitut de javellisant maison

Une fois que vous aurez mis les pied dans l'univers des produits ménagers naturels, vous vous rendrez compte qu'il n'y pratiquement aucune raison qui justifie de recourir à des sprays et poudres chimiques toxiques. Vous pouvez atteindre un niveau de propreté bien supérieur à l'aide d'ingrédients simples que vous avez probablement déjà dans votre cuisine. Et laissez-vous aller à la créativité car la plupart des meilleures combinaisons se découvrent par l'expérimentation.

Vous pouvez même fabriquer votre propre lessive en ajoutant n'importe quelle huile essentielle pour la parfumer. Voici une recette de Mommypotamus pour commencer. Bon nettoyage au naturel !

Lessive naturelle maison

Ingrédients :

  • 6 mugs de bicarbonate de soude (environ 1, 470 kg)
  • 3 barres de savons à l'huile de coco (170 g environ chacune)
  • huile essentielle de citron (facultatif)


Réalisation :

  1. Couper le savon en petits morceaux. Passer au robot mixeur avec le bicarbonate.
  2. Mixer jusqu'à obtention d'une poudre fine. Vous pouvez couvrir le goulot de votre appareil d'un torchon pour éviter qu'un nuage de poudre ne s'en échappe.
  3. Laisser reposer un peu avant d'ouvrir pour éviter d'avoir de la poudre partout sur votre plan de travail.
  4. Transférer dans un récipient propre. Stocker le flacon d'huile essentielle à proximité et ajouter 5 gouttes pour chaque machine.

Pour le linge blanc, voici une recette pour remplacer l'eau de javel avec l'autorisation de Beyond Toxics.

Formule de subtitut de javellisant

Ingrédients :

  • 125 ml de la formule liquide de base (voir ci-dessous)
  • 1/4 mug de borax
  • 70 ml de jus de citron ou de vinaigre blanc
  • 6 gouttes d'huile essentielle de citron

Formule liquide de base

Ingrédients :

  • 570 ml de savon de Castille liquide
  • 1 cuillère à soupe de glycérine (il existe des substituts de glycérine végétale — N.d.T.)
  • 190 ml d'eau
  • 10-15 d'huile essentielle de citron (ou autre essence de votre choix)


Réalisation :

Cette recette est suffisante pour une machine. N'ajouter le jus de citron qu'au moment de vous en servir. Mélanger tous les ingrédients dans un contenant en plastique et secouer une ou deux fois avant d'ajouter à votre linge.

Texte original de DR JOSEPH MERCOLA traduit de l'anglais par EY@EL
© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

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Comment cesser de se laisser prendre en otage par ses émotions

N'avez-vous jamais eu d'accès de rage pour ensuite avoir du mal à vous souvenir de ce que vous aviez dit ou de comment vous en étiez arrivé là en premier lieu ?

N'avez-vous jamais été tellement pris de panique absolue en attendant une réponse de votre nouveau béguin qu'il vous ait semblé judicieux lui envoyer un SMS toutes les heures en vous demandant tout haut s'il ne lui était pas arrivé quelque chose de grave ?

Ne vous êtes-vous jamais persuadé que vous n'étiez pas assez bien, pas assez « cool », pas assez intelligent, pas assez beau, pas assez femme, pas assez homme, pas assez grand, pas assez maigre, pas assez ... (remplacez les pointillés) et que la monde entier devait penser la même chose ?

Nous avons tous nos éléments déclencheurs — certaines expériences qui nous entraînent dans des crises émotionnelles que nous préférerions éviter.

Pour certains, c'est se sentir négligé. Pour d'autres, c'est se sentir critiqué. La liste est longue. Nous avons tous notre vécu personnel qui contribue à engendrer des crises où nos émotions peuvent triompher de nous. J'ai moi-même eu mon propre lot à affronter et parce que je travaille dans le domaine de la guérison, j'en suis témoin sous de nombreuses formes au quotidien.

Alors comment exactement nous faisons-nous prendre en otage par nos états émotionnels ? Et que pouvons-nous faire pour reprendre pied et percevoir les choses avec plus d'objectivité ?

Voici les deux aspects essentiels qui permettent à nos émotions de prendre l'ascendant sur nous et comment le pouvoir des techniques de pleine conscience peut nous aider non seulement à nous ancrer lorsque nous perdons pied sur notre réalité mais également à acquérir une base plus solide afin, que chemin faisant, nous puissions nous reprendre avant de nous laisser happer dans ce tant redouté mais si familier goulet émotionnel.

Deux choses contribuent aux débordements de nos émotions :

Nous les pourchassons

Dès l'instant où nous commençons à nous lancer sur la trace d'un fil de pensée ou d'émotions, nous lui cédons notre pouvoir. C'est ce que nous faisons chaque fois que nous jugeons, que nous nous prenons la tête et que nous sur-interprétons tout.

Par exemple, vous êtes anxieux parce que vous avez un entretien d'embauche important. Vous démarrez la « poursuite » en vous disant que vous allez sûrement rater cet entretien. Cette pensée vous provoque de l'anxiété et des sensations corporelles désagréables. En réaction à cette angoisse, davantage de pensées surgissent : « Je parie que les gens normaux ne se sentent pas comme ça. Je suis tellement nul. Pourquoi je me sens si drôle ? J'ai besoin d'un verre. Pourquoi suis-je quelqu'un d'anxieux ? » Ce qui contribue à encore plus d'anxiété : « Je vais complètement torpiller cet entretien. Il faut que je me débarrasse tout de suite de cette angoisse... mais attends, je n'ai pas la moindre idée non plus comment faire ça. Je dois être une nullité en tout ! »

Au lieu de leur laisser suffisamment d'espace pour respirer et poursuivre leur chemin sans interruption, les pensées et sentiments anxiogènes sont amplifiés par une attitude critique semblable à l'exemple ci-dessus et s'embrasent comme un feu incontrôlable Et ce qu'il ne faudrait surtout pas en plus alors que nous nous essayons d'éteindre cet incendie, c'est être traversé par de gigantesques rafales de vent.

Imaginez que cet incendie soit l'état émotionnel auquel vous êtes souvent enclin et que le vent violent soit l'attitude critique que vous adoptez généralement dans ces moments-là. Nous aggravons notre état en avivant les flammes de nos émotions et surtout, nous ne laissons pas le moindre espace à nos sentiments pour s’apaiser d'eux même avec le temps, ce qui est d'ailleurs, ce que font généralement les émotions quand on leur laisse l'opportunité !

En ne créant aucun espace, nous ne permettons pas non plus à la raison ou à l'intuition de faire son entrée afin de nous prêter main forte dans ce que nous traversons.

L'alternative consciente :

La pleine conscience nous demande d'adopter une attitude curieuse, ouverte et neutre à tout ce qui traverse notre esprit. Par exemple, dites : « Je pense que je ne suis pas doué pour les entretien d'embauche et c'est ce qui me rend anxieux ». Ou : « Là, tout de suite, je ressens de l'anxiété ». Il est important de ne pas de pas donner un sens au sentiment ni d'en faire un reflet de votre auto-estime ou de la situation actuelle.

Observez plutôt en disant quelque chose du genre : « "Je dois être nul" est la pensée qui me traverse l'esprit. Je me sens nul mais cela ne veut pas dire que je suis nul ». Il peut être utile de placer une main sur votre cœur en faisant ses affirmations. Ainsi cela envoie le message que vous êtes là pour vous-même tout en transmettant de l'énergie aimante par l'intermédiaire de vos mains. Ce qui me rappelle comment Thich Nhat Hanh aborde les sentiments douloureux en nous conseillant d'affirmer : « Anxiété, je suis là pour toi ». Remplacez anxiété par l'émotion qui vous parcourt et que vous voulez combattre ou juger.

Une autre approche consiste à imaginer la pensée sous forme d'un nuage traversant le ciel. Le ciel est votre essence, pure et immaculée de toute histoire autodestructrice que vous élaborez à votre sujet tandis que les sentiments et pensées constituent le temps qu'il fait (nuages, tempête de neige, pluie), toujours susceptible de changer. Voyez ces pensées et ces sentiments comme un phénomène qui vous traverse au lieu de les voir comme étant vous.

Il peut être utile de retrouver un ancrage dans le moment présent — en vous servant de votre respiration ou de la sensation de vos pieds touchant le sol — lorsque vous vous sentez partir à la dérive.

Nous les ignorons

La seconde attitude que nous adoptons consiste à interdire à nos pensées et sentiments d'exister. Pourtant, le fait de les réprimer ne fait que renforcer leur résolution et leur combat pour se faire entendre.

D'un point de vue scientifique, les sentiments sont de l'énergie et comme l'énergie ne peut être détruite, celle qui englobe le sentiment va trouver une forme d'expression en dépit de nos tentatives d'obstruction. De mon vécu personnel et professionnel, cela se produit en général par le biais d'une expérience perçue comme insurmontable et souvent totalement hors propos. Une dépression ou des crises d'angoisse continues (sans déclencheur identifiable ou avec des symptômes psychosomatiques sans diagnostic médical) peuvent en découler.

Il est courant de refouler ses sentiments parce que nos différentes expériences personnelles de la vie nous ont appris qu'il était dangereux de les ressentir. Si la colère n'est pas une émotion acceptable, vos systèmes de croyance en place vont contrôler l'émergence de sentiments de colère. Ce système finit toutefois par lâcher.

Par exemple, vous êtes en colère parce que vous vous retrouvez plus souvent qu'à votre tour à faire passer les besoins des autres avant les vôtres. Vous ne vous affirmez pas quand il le faut et vous ignorez cette colère que vous sentez bouillonner en vous parce qu'on profite de vous. Vous vous demandez si vous avez ou non le droit d'obtenir ce dont vous avez besoin. Cela fait des années que vous faites cela grâce à une éducation où l'abnégation était le moyen qu'on vous a enseigné pour donner et recevoir de l'amour. Hélas, vous vous retrouvez à piquer un accès de rage en proférant des paroles blessantes dont vous vous souviendrez à peine et pour finir, vous culpabilisez d'avoir perdu le contrôle.

L'alternative consciente :

Accordez vous la permission de ressentir ces sentiments en les honorant dès qu'ils font surface : « Je ressens de la colère et je vais m'occuper de ce sentiment en lui permettant de suivre son cours, et si cela peut aider, comprendre ce qu'il attends de moi ou essaie de me dire ». Discutez-en avec un ami ou un thérapeute. Souvent, nous ne savons pas toujours ce que nous ressentons et en parler à quelqu'un d'autre donne corps à ces perceptions de nous-même.

Si un sentiment vous paraît dangereux à exprimer, commencez par le consigner par écrit dans un journal ou notez dans quelle partie de votre corps il réside. Il est également utile de marcher ou courir, surtout parce que l'activité physique aide à libérer l'énergie émotionnelle emmagasinée dans le corps. Cette approche est particulièrement bénéfique lorsque nous sommes traversés par des émotions intenses et qu'il semble pratiquement impossible de faire corps avec elles. Tout en bougeant votre corps, pratiquez la même attitude d'ouverture et de non-jugement mentionnée plus haut quelque soit l'état émotionnel qui vous habite.

* * *

Comme vous pouvez le constater, le cercle vicieux d'être pris émotionnellement en otage se présente sous une ou l'autre forme.

En abordant les choses de manière pleinement consciente où nous observons nos pensées et nos sentiments au lieu de les poursuivre ou de les ignorer, nous créons un espace pour voir ce qu'il en est réellement plutôt que ce qu'en font nos égos limités et les histoires que nous nous racontons.

Cet espace que nous créons devient un ancrage qui avec le temps se transforme en une structure solide à l'intérieur de nous-même — un asile dans notre corps — dans lequel nous pouvons instaurer une relation plus positive et plus attentive avec nous-même.

Texte original de DANIELLE BENVENUTO traduit de l'anglais par EY@EL
© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

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Moby vous permet de télécharger 4 heures de musique d'ambiance pour vous aider à dormir, méditer, faire du yoga et ne pas paniquer

Qu'est-ce que je vous disais l'autre jour à propos des synchronicités et du choix de mes articles qui ne m’appartenait pas toujours ? Et bien, cette fois le sujet ne m'a pas tourné en boucle pendant 24 h dans la tête mais m'est parvenu au moment le plus opportun qui soit par le biais d'une autre personne souffrant apparemment des mêmes maux qui l'a relayé dans mon fil Tweeter. Comme quoi, les réseaux sociaux ne servent pas qu'à véhiculer haine, propagande et désinformation. Un grand merci donc à Mark Shaw de Then Jerico dont je vous avais d'ailleurs présenté récemment la musique. Que la sérénité intérieure soit avec lui ainsi qu'avec tous ceux qui comme moi travaillent d'arrache-pied à ne pas se laisser bouffer par le stress, l'insomnie et les crises d'angoisses. Courage en ces heures sombres, nous y arriverons parce que nous avons conscience que le monde ne changera pas à notre place et que la clé est en nous.

Ey@el

En mai dernier, j'avais écrit un article sur les méfaits du stress sur l'organisme et le pouvoir scientifiquement prouvé du yoga et de la méditation pour en annuler les effets. Le talonnant de près en tant que contributeur chronique à la maladie, on trouve l'insomnie que la division de médecine du sommeil de la faculté de médecine de Harvard associe au diabète, à l'hypertension, aux maladies cardiaques et à la diminution de l'espérance de vie. Ajoutez à tous ces risques les problèmes de faible productivité et de pensée désorganisée et vous commencez à saisir la dangerosité de cette pathologie.

Que faire lorsque l'on est anxieux, surmené et exténué ? Eh bien, encore une fois, je conseillerai vivement le yoga ou la méditation. Des siestes de revitalisation dans la journée peuvent également stimuler votre endurance et vos capacités cérébrales. Mais je recommanderai aussi la musique — celle qui apaise le corps et aide à éliminer toute la crasse psychique accumulée au fil de la journée. Le compositeur Max Richter a récemment publié une œuvre musicale de huit heures visant à endormir les auditeurs et à les maintenir dans cet état. Il a maintenant été rejoint dans son initiative par la star de la musique électronique Moby qui s'est exprimé ouvertement sur l'insomnie dont il souffre depuis l'age de quatre ans.

Pour son propre compte, Moby a commencé à créer ce qu'il décrit sur son site comme « une musique vraiment très calme à écouter quand je fais du yoga, quand je dors, quand je médique ou quand je pars en vrille ». Il raconte s'être retrouvé avec « quatre heures de musique » qu'il a « décidé d'offrir gratuitement ». Cette collection consiste en onze œuvres de musique d'ambiance d'une durée de 20 à 30 minutes chacune. Vous pouvez les écouter toutes — ou pas si ça vous fait dormir — via cette liste de lecture Spotify ou les télécharger sur son site. (Il vous laisse aussi le choix d'écouter ces enregistrements sur Apple Music, Soundcloud, Deezer et autres plateformes.) « C'est vraiment très calme, répète-t-il, sans percussions, sans chant, avec juste des jolis accords lents et paisibles, des sons et des trucs comme ça ».

Constituée de notes grondantes et de bourdonnantes surmontées de synthés noyés sous la réverbération, les compositions de l'album Long Ambients de Moby me font penser aux paysages sonores de Brian Eno ou William Basinkski, et à l'instar de l'œuvre de ces compositeurs, sa musique pour dormir a des relents océaniques et cinématographiques. Moby a sans doute été inspiré musicalement par le Pacifique et les films en quittant son New York natal pour Los Angeles. (Vous souvenez peut-être de la magnifique et spectaculaire bande originale qu'il a composée pour Heat, le film de Michael Mann se déroulant à L.A.) D'où que vienne cette musique, elle demeure un moyen paisible de lutter contre l'insomnie, le stress ou la panique.

Texte original de JOSH JONES traduit de l'anglais par EY@EL
© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

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Journée verte

Aujourd'hui comme vous le savez, c'est la Saint Patrick, le saint patron de l'Irlande. Si l'on fait abstraction du caractère religieux de cette fête et ses plus sinistres origines occultes, on peut également y voir la célébration de Gaïa ou Mère Nature, notre planète qui est bien plus qu'un simple caillou mais une entité vivante à part entière. Vous ne me croyez pas ? Reconnectez-vous à elle, écoutez-la et vous saurez.

Quelle langue parle Mère Nature ?

Comment notre planète qui a donné vie à toutes les créatures terrestres nous fait-elle savoir que nous sommes allés trop loin, lorsque nous avons abattu trop de forêts ou surcontaminé ses sols et ses mers ? Par quels moyens fait-elle appel à la race humaine pour faire preuve de réciprocité bienveillante pour insuffler la vie à la poussière d'étoile qui nous anime tous ?

Nous savons qu'elle est capable de ravages apocalyptiques et que lorsqu'elle parle, la terre tremble et trésaille, provoquant la ruine de cités entières. Quand elle pousse un cri, ses larmes engendrent des crues centennales et des tempêtes de neige qui nous choquent, nous surprennent et nous donnent des leçons d'humilité. Quand elle gémit de douleur sous la torture qu'on lui inflige, son agonie se fait ressentir sous forme de sécheresse, famine et épidémie entraînant la mort et l'anéantissement de ses enfants par milliers. Lorsqu'elle sourit, nous jouissons de récoltes abondantes et d'une bonne santé mentale et spirituelle.

Elle nous parle en ces langues familières, usant du langage de la bénédiction et de la destruction, mais nos esprits humains se sont tellement coupés d'elle qu'ils ne l'entendent plus ou ne prêtent plus attention à sa voix. Nous avons atteint un tel stade sur la voie du matérialisme que nous ne reconnaissons plus sa communication comme une forme d'intelligence et nous sommes devenus si arrogants et si pompeux dans nos entreprises que nous n'accordons aucun crédit à ses messages au lieu de toujours nous soumettre à ses intérêts ou de nous mettre à l'abri de son courroux. La folie pure par excellence. (Source)

Et pendant qu'on y est, joyeux équinoxe (dans trois jours) et bonne fête à tous les Patrick, Patrice et Patricia !

© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

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Quel mal y a-t-il à prendre des antidépresseurs ?

p class="lettrine">Nous savons que tous les médicaments ont des effets secondaires. C'est l'inconvénient. Mais est-il vraiment possible qu'un antidépresseur puisse pousser une personne saine d'esprit à commettre un crime de sang froid?

En arrivant au King's College de Londres, par cette journée anormalement froide pour la saison, j'imaginais que mon auditoire se poserait la même question. J'étais là pour partager ce que j'avais appris sur les médicaments que j'avais si consciencieusement et fidèlement prescrits durant la première partie de ma carrière et aussi sur le sérieux potentiel de guérison de la dépression par des moyens simples et sûrs selon les derniers progrès scientifiques.

La veille avant mon départ pour l'aéroport, j'avais reçu un courriel d'un homme que je souhaitais inviter sur scène avec moi ce jour-là. Son nom est David Carmichael et voici ce qu'il m'avait écrit :

Le 31 juillet 2004, dans un état psychotique provoqué par le Paxil, j'ai ôté la vie de mon petit garçon de onze ans prénommé Ian et j'ai été accusé de meurtre au premier degré. En septembre 2005, j'ai été jugé comme « non criminellement responsable en raison de troubles mentaux » et en décembre 2009, j'ai reçu l'absolution inconditionnelle du système psychiatrique médico-légal (d'Ontario, Canada). Je n'ai pas pris de médicaments depuis septembre 2010. Avant notre tragédie familiale, j'étais conseiller sportif, physiquement actif et sans le moindre antécédent de violence ou de maladie mentale.

Ce jour-là, il raconta à un public constitué de cliniciens et de patients comment un citoyen ordinaire, à qui l'on prescrit un médicament apparemment sans danger pour gérer son stress professionnel, en arrive à commettre un acte de violence odieux contre son enfant chéri. Quand il eut terminé sa description des faits, la salle de classe était ébranlée.

Ce doit être rare, non ? Totalement anormal ?

Faux.

Je soutiens désormais que ce jeu de roulette russe à quoi s'apparente chaque nouvelle prescription de psychotropes bafoue le précepte le plus fondamental de la médecine (tout d'abord, ne pas faire de tort) et ce, en l'absence de tout ce qui pourrait ressembler de près ou de loin à un consentement éclairé.

La violence comme effet secondaire ?

Heureusement, nous bénéficions souvent de nombreuses occasions de nous éveiller à cette réalité choquante, ce qui est plus facile que jamais de nos jours. Grâce à des plateformes citoyennes comme madinamerica.com, l'information est disponible pour quiconque prêt à ne pas s'en tenir aux médias grand public et à considérer les revendications des vraies victimes.

La vérité concernant les antidépresseurs et la violence est également présente dans les toutes dernières publications médicales dont cette évaluation critique de Carvalho et autres pour laquelle les auteurs se sont plongés dans la recherche de l’innocuité présumée des ISRS et des SNRI. Dans ce document, ils nous présentent, preuves à l'appui, tout un cortège horrifiant des différentes manières dont un simple antidépresseur peut ruiner votre vie quand ce n'est pas vous l'ôter. Rendant les patients sujets à de nouveaux diagnostics médicaux, ces psychotropes, qu'on prescrit souvent pour passer des caps difficiles de l'existence comme un divorce ou un décès, comportent des risques documentés dont votre médecin ne pourrait probablement pas vous informer car s'il en avait connaissance, il renoncerait immédiatement à vous faire une ordonnance.

Un petit exposé s'impose. Certes, les effets indésirables des antidépresseurs, dont vous trouverez ci-dessous un résumé méticuleux, peuvent s'apparenter au bourdonnement des voix des publicités à la télévision auquel nous ne prêtons plus attention parce qu'on nous a raconté que ces « effets secondaires sont rares et compensés par les bénéfices ».

Mais ces bénéfices étant terriblement limités, examinons d'un peu plus près les effets secondaires...

Table 1. Principaux effets indésirables associés à l'utilisation de la nouvelle génération d'antidépresseurs

  1. Gastro-intestinaux (nausées, vomissements, saignements GI)
  2. Hépatotoxicité et réactions d'hypersensibilité (signes dermatologiques et vasculaires)
  3. Prise de poids et troubles du métabolisme
  4. Cardiovasculaires (allongement de l'intervalle QT, du rythme cardiaque basal et VRC, hypertension, hypotension orthostatique)
  5. Génito-urinaires (rétention urinaire, incontinence)
  6. Dysfonctionnement sexuel
  7. Hyponatrémie
  8. Ostéoporose et fractures
  9. Saignements
  10. Système nerveux central (seuil critique, effets secondaires extra-pyramidaux, syndrome sérotoninergique, maux de tête, attaques cérébrales)
  11. Sudation
  12. Troubles du sommeil
  13. Affectivité (apathie, passage à la manie ou l'hypomanie, effets paradoxaux)
  14. Suicidalité
  15. Innocuité en surdosage
  16. Syndromes de sevrage
  17. Ophtalmiques (glaucome, cataracte)
  18. Hyperprolactinémie
  19. Risque pendant la grossesse et l'allaitement
  20. Risque de tumeurs malignes

Les risques qui m'ont fait cesser toute prescription

Ayant toujours présenté les antidépresseurs à mes patients comme efficaces et sans danger, j'ai cessé de les prescrire après avoir appris trois faits concernant les psychotropes :

  • Leurs effets à long terme sont aggravants
  • Ils créent des dépendances invalidantes
  • Ils provoquent une violence imprévisible

Ces aperçus n'étaient apparemment que le sommet de l'iceberg. Après des années d'épouvantables récits d'expériences de patients et de nouvelles relations avec des militants de groupes citoyens, je me pose encore des questions. Que sont donc ces médicaments ? Comment la biochimie a-t-elle pu produire des molécules capables à ce point de provoquer le déraillement, la distorsion et la suppression de l'expérience humaine ?

Avec à ce stade plus d'aspects inconnus que connus, les signaux préjudiciables ne font qu'augmenter à mesure que diminue l'alignement des patients sur ce modèle de soins.

Vous trouverez ci-dessous un assortiment de phrases extraites de cet article pour plus d'information, mais je me contenterai d'ajouter que nombre de ces effets indésirables constituent des problèmes majeures qui changent complétement la donne quand ils ne la transforment pas en drames fatals qui rendent les résultats obtenus au niveau placebo de ces médicaments totalement inacceptables.

Troubles intestinaux :

Les effets secondaires les plus souvent signalés associés à l'utilisation d'ISRS (inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine) et de SNRI (inhibiteurs de la recapture de la sérotonine-noradrénaline) comprennent nausées, diarrhées, dyspepsies, saignements gastro-intestinaux et douleurs abdominales.

Toxicité hépatique :

Deux mécanismes essentiels seraient impliqués dans l'hépato-toxicité induite par les antidépresseurs, notamment un composant métabolique et/ou une voie immuno-allergique. Un syndrome d'hypersensibilité accompagné de fièvre et d'éruptions cutanées en sont les manifestations cliniques, tout comme la présence d'auto-anticorps, d'éosinophilie et une courte période de latence (une à six semaines) sont les indices d'un mécanisme physiopathologique essentiellement immuno-allergique, alors qu'une absence de syndrome d’hypersensibilité et une période de latence plus longue (un mois à un an) sont les signes d'un mécanisme métabolique singulier.

Prise de poids :

En dépit de la complexité du scénario clinique, des preuves incontestables indiquent que la plupart des antidépresseurs sont susceptibles de provoquer une prise de poids chez une majorité de patients.

Problèmes cardiaques :

Les ISRS et SNRI peuvent favoriser une diminution de la variabilité de la fréquence cardiaque (VFC). Bien que l'impact des effets des antidépresseurs sur la VFC reste à déterminer, des données indiquent qu'une VFC inférieure est un facteur prédictif significatif d'incidents cardiovasculaires.

Problèmes urinaires :

Les ISRS peuvent provoquer de la rétention urinaire en agissant sur voies centrales de la miction. La sérotonine peut dans un même temps accroître l'écoulement sympathique central conduisant au stockage urinaire tout en inhibant le flux parasympathique, ce qui affecte la miction.

Troubles sexuels :

Un corpus important de données montre que les antidépresseurs pourraient affecter la fonction sexuelle de différentes manières et sur plusieurs aspects, induisant une baisse de la libido, un dysfonctionnement de l'excitation (érection chez les hommes et lubrification vaginale chez les femmes) et des troubles de l'orgasme.

Déséquilibre électrolytique :

Les mécanismes de l'hyponatrémie (faible concentration en sodium dans le sang — NdT) induite par les ISRS sont encore mal expliqués mais ces agents peuvent agir soit en accroissant la sécrétion de vasopressine (hormone antidiurétique) ou en accroissant la sensibilité à cette dernière, aboutissant à un tableau clinique semblable au syndrome de sécrétion inapproprié de l'hormone antidiurétique.

Ostéoporose/fragilisation des os :

L'utilisation des ISRS a été associée à une réduction de la densité minérale osseuse (DMO) et un risque consistent de fractures plus élevé.

Saignements :

Tous les antidépresseurs sérotoninergiques ont été reliés à un risque hémorragique accru. Le mécanisme le plus probable à l'origine de ces réactions indésirables serait une réduction de la recapture de sérotonine par les plaquettes, bien que d'autre mécanismes aient également été impliqués.

Troubles du système nerveux :

Toutes sortes de symptômes extra-pyramidaux sont observés chez les patients sous antidépresseurs, mais l'akathisie (sorte de névrose caractérisée par l'impossibilité de s'asseoir ou de rester assis — NdT) semble être l'aspect le plus fréquent suivi de réactions dystoniques, dyskinésies parkinsoniennes et dyskinésie tardive [...] Les maux de tête sont l'un des effets secondaires les plus courants associés à l'utilisation d'antidépresseurs selon une vaste étude rétrospective de cohorte sur des adolescents et des adultes.

Transpiration abondante :

La plupart des études indiquent qu'environ 10% des patients sous ISRS pourraient présenter une transpiration excessive bien que l'incidence soit plus forte avec la paroxetine.

Troubles du sommeil :

Les ISRS et la venlafaxine sont associés à une latence du sommeil paradoxal accrue et à une réduction de la durée globale de cette phase de sommeil rapide (la phase durant laquelle nous rêvons — NdT).

Modifications de l'humeur :

De nombreux patients prenant des ISRS rapportent un émoussement émotionnel. Ils décrivent souvent leurs émotions comme « étouffées » ou « diluées » alors que d'autres font référence à une sensation d'être « en suspens » et de ne simplement « plus se soucier » des problèmes qui auparavant avaient de l'importance pour eux [...] En outre, un syndrome d'activation peut survenir dans le courant des trois premiers mois de traitement où les patients sous antidépresseurs risquent  de faire preuve d'anxiété, d'agitation, de crises d'angoisse, d'insomnie, d'irritabilité, d'hostilité, d'agressivité, et d'impulsivité .

Suicidalité :

Le nombre de suicides et de tentatives de suicide est un effet indésirable qui a souvent été passé sous silence dans les essais randomisés contrôlés ou comparatifs (ERC) sur les antidépresseurs.

Toxicité de surdosage :

Chez les patients souffrant de troubles dépressifs majeurs (TDM), le taux de suicidalité est accru, le surdosage de médicaments prescrits étant une des méthodes les plus couramment employées dans les tentatives de suicide.

Syndrome de sevrage :

Parmi ces phénomènes, symptômes grippaux, tremblement, tachycardie, sensation d'être en état de choc, paresthésie, myalgie, acouphènes, névralgie, ataxie, vertige, troubles sexuels, troubles du sommeil, rêves saisissants de réalité, nausée, vomissements, diarrhée, anxiété aggravée, et instabilité de l'humeur.

Maladies oculaires :

Un sous-groupe de patients sous ISRS rapporte des troubles visuels non spécifiques [...] Les ISRS peuvent augmenter la pression intraoculaire et aboutir à l'apparition d'un glaucome à angle fermé [...] Une étude cas-témoins a découvert une plus grande probabilité de cataractes après exposition à la nouvelle génération d'antidépresseurs.

Déséquilibre hormonal :

On observe occasionnellement une augmentation durable du taux de prolactine périphérique chez les patients sous antidépresseurs dont les ISRS ; l'hyperprolactinémie peut avoir des effets désastreux sur la santé (ex : diminution de la densité minérale osseuse et hypogonadisme).

Risque pour la grossesse et/ou l'allaitement :

La plupart des données décrivant la présence d'anomalies congénitales associées aux ISRS s'appuient sur des études d'observation et des registres de médicaments. Par conséquent, la portée clinique de ces données est discutable.

Risque de cancer :

Des études précliniques ont découvert que les antidépresseurs pouvaient accroître la croissance des fibrosarcomes et des mélanomes et pourraient également favoriser la carcinogenèse mammaire (cancer du sein — NdT).

Eh bien, c'est vraiment déprimant. Et pourquoi n'en savez-vous rien ? Parce que votre médecin ne le sait pas. J'ai récemment appris d'un patient à qui on avait prescrit un antidépresseur conjointement à un antibiotique « au cas où l'antibiotique provoquerait une dépression ou des modifications d'humeur ». Nous avons été formés à considérer ces médicaments comme une application mitigée de la pharmacologie et, à vrai dire, comme le soulignent les auteurs :

L'historique de la toxicologie nous rappelle de manière frappant le décalage qui se produit souvent entre la première autorisation d'utilisation d'un médicament sur des sujets humains et la reconnaissance de certains effets indésirables provoqués par ce même médicament.

Prendre ces risques semble plus qu'inutile avec les résultats fiables de la médecine de confort — interventions multimodales à plusieurs niveaux à moindre coût, immédiatement disponibles et dépourvues d'effets secondaires. Comme le concluent les auteurs :

Il ressort de ce réexamen que les traitements prolongés par la nouvelle génération d'antidépresseurs devraient être évités quand des solutions alternatives existent.

Je dois convenir et affirmer que ces solutions « alternatives » existent bien. Ces traitements permettent non seulement la disparition des symptômes et d'éliminer/éviter les médicaments, mais également une expérience totalement inédite de soi-même. Il ne s'agit pas d'un « retour à la normale » mais d'intégration, d'évolution et de vitalité. J'ai travaillé pendant plusieurs années à élaborer des guides d'autoguérison accessibles à quiconque envisageant de prendre des antidépresseurs ou cherchant à s'en sevrer pour la moitié du prix d'une consultation.

Texte original de DR KELLY BROGAN traduit de l'anglais par EY@EL
© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

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Salut l'artiste

Dans les profondeurs de l'océan,
Au fond de la mer,
Tes yeux —
Ils m'attirent.

"Weird Fishes (Arpeggi)", Radiohead (2007)

Cet été, dans la série Polaroid Android, je vous avais présenté mon coup de cœur artistique : Chester Calayag, un jeune peintre philippin dont j'avais fait la connaissance sur W.A.S.T.E., le réseau officiel de Radiohead. Un artiste torturé qui pourtant avait le don de vous faire voir le bon côté des choses par son humour décalé et sa bonne humeur. Sauf qu'il s'agissait d'une façade et que son art n'aura finalement pas suffi à exorciser le mal-être profond qui le rongeait.

Chester a en effet décidé de nous quitter en ce 11 janvier dernier.

Tout doucement nous nous ouvrons
Tels des fleurs de lotus,
Parce que tout ce que je veux
C'est décrocher la lune.
Je danse autour d'un abîme
Avec les ténèbres au-dessous.

- "Lotus Flower", Radiohead (2011)

Ce fut pour moi un grand choc parce que mon dernier contact avec lui remontait à quelques jours avant cette date fatidique où il était ravi d'avoir été ajouté à un groupe privé sur Twitter que j'avais créé pour célébrer le nouvel an.

« C'est sympa de lire des articles comme celui-ci et de savoir qu'une fois dans sa vie il a pu vivre cette expérience d'être reconnu » écrit Jhen, le frère aîné de Chester, par qui j'ai été informée de cette tragique nouvelle.

« Merci pour le temps passé et pour l'appréciation que vous avez témoigné à Chester. Je suis tellement reconnaissant envers les personnes qui apprécient mon frère, surtout de son vivant. Merci de continuer à prier pour son âme. ».

Oh mon dieu, je n'avais pas réalisé à quel point ça l'avait touché. J'avais d'ailleurs été trés émue moi-même lorsqu'il m'avait fait la surprise d'un portrait à l'huile réalisé à partir de ma photo de profil, estampillé de l'inscription « Gut Feeling » (instinct) —  ce qui est effectivement mon trait dominant pour ceux qui me connaissent bien.

Dans les arc-en-ciel

Comme je l'avais expliqué précédement, Chester était un grand fan de Radiohead. « Il avait un tatouage [d'eux] sur le bras gauche, et avant de mourir il avait fabriqué une poupée à son effigie avec une cassette [de Pablo Honey, le premier album du groupe] en guise de tête et une guitare dans les bras » se rappelle Jhen, touché que j'aie informé la communauté Radiohead et posté quelques-unes des œuvres de son frère qui ont été mises à l'honneur.

Sur W.A.S.T.E., Jo se souvient d'ailleurs de la première fois où elle a vu les commentaires de Chester « souvent accompagnés d'un « hé hé » et d'un :) ou équivalent ».

Je sors de mon orbite
Exécutant des figures acrobatiques
Les yeux d'une tortue géante,
Des méduses  qui passent par là...

- "Bloom", Radiohead (2011)

« Je me suis d'abord demandée ce qu'il y avait de si amusant et j'ai pensé que c'était un type un peu bizarre. Et puis, petit à petit, je me suis rendu compte qu'il n'était pas bizarre du tout » avoue-t-elle. « Il avait ce merveilleux sens de l'humour parfois irrévérencieux, il était sensible et créatif. Ses « salut, comment allez-vous ? » étaient sincères. J'avais le sentiment qu'il voulait vraiment savoir comme nous allions. Avec le recul, il me semble qu'il essayait sans doute de tendre la main et avait besoin de montrer ce qu'il était incapable d'exprimer par des mots. »

« Ses publications créatives dans lesquelles il nous montrait ses œuvres faisaient toujours l'effet de cadeaux qu'ils nous offrait. À l'instar de son caractère, elles représentaient ce qu'il y a d'unique et de magnifique, le chagrin, la souffrance mais aussi l'humour dans sa vie et dans les nôtres. Il y avait tant de talent et de générosité dans son art. Je me souviens en particulier de ces personnages aux membres allongés (en rapport avec Radiohead, il me semble ?) qui étaient si géniaux. »

« C'est vraiment dommage que je n'aie pas été très longtemps en contact avec lui. Il a vraiment laissé une trace. Quelle perte tragique pour sa famille, ses amis et les membres de W.A.S.T.E. qu'il se soit senti incapable de continuer. Il nous manquera cruellement. Le monde entier a besoin d'autres Chester même si, bien sûr, il était unique. Adieu Chester et merci. »

Dans les limbes

J'ai sauté dans le fleuve et qu'est-ce que j'ai vu ?
Des anges aux yeux noirs qui nageaient avec moi,
Une lune remplie d'étoiles et des véhicules astraux —
Toutes les choses que j'avais l'habitude de voir.
Toutes mes amantes étaient là-bas avec moi —
Tous mes passés et avenirs.
Et nous sommes tous allés au paradis
Dans une petite barque,
Il n'y avait rien à craindre
Ni aucun doute à avoir.

-"Pyramid Song", Radiohead (2001)

Selon ses proches, Chester souffrait apparemment du même mal que Thom Yorke dans ses jeunes années : la dépression. C'est très certainement parce qu'il se reconnaissait que trop bien dans certains de ses textes qu'il vouait un culte à la musique de Radiohead.

« Nous pensions qu'il souffrait de dépression mais il disait toujours qu'il allait bien » explique Jhen Calayag. « En réalité, la dépression n'a pas de visage. Même si on voyait la tristesse dans ses yeux, que parfois il décidait de dormir davantage et de rester au calme, il arrivait quand même à sourire et à s'amuser avec nous et ses amis. Il appréciait vraiment les petites choses, surtout ces derniers temps avant de nous quitter. »

Dans la nuit noire,
Je m'en vais parcourir ton paysage,
Trébuchant sur des branches cassées
À l'instant même où je te parle.
Le simple fait d'éprouver cela
Ne veut pas dire que c'est réel...

- "There There", Radiohead (2003)

« Mais Dieu sait ce qu'il y avait vraiment dans son cœur et dans sa tête. Nous ne savons toujours pas ce qui l'a poussé à mettre fin à ses jours. C'est tellement horrible qu'il ait lui-même abrégé son séjour sur terre. Peut-être que c'était pour se libérer de la souffrance émotionnelle que certains lui ont infligée. J'ai l'impression qu'à mesure que les jours passent, il est de plus en plus difficile d'accepter son départ. Il avait beaucoup de projets. »

« C'était une bonne personne en tant qu'ami, fils et frère. Je ne me souviens pas qu'on se soit jamais disputés avec lui. Il avait du respect pour moi, son grand frère. Je savais que s'il m'arrivait de faire des choses qui lui déplaisaient, je pouvais toujours compter sur son soutien. Il y a encore tant de choses que j'aimerais dire de lui. »

« On ne peut pas dire que j'ai beaucoup échangé avec Chester » s'excuse B. « Pour moi, c'était une belle âme et c'est pourquoi je l'avais ajouté à ma liste d' "amis". Quelle tragédie qu'il nous ait quitté si prématurément et de sa propre décision. Comme il a dû souffrir au fond de lui. Il va nous manquer. J'espère qu'il vole en liberté maintenant et qu'il est en paix. »

Il y a un espace vide dans mon cœur
Où les mauvaises herbes prennent racine,
C'est pourquoi maintenant je te libère...

- "Lotus Flower", Radiohead (2011)

« Je prie pour qu'il trouve la paix qu'il recherchait » écrit Jean Dotson. « Je prie pour que sa famille et ses amis trouvent le réconfort après son décès. Je dois croire qu'il s'en est allé vers une vie meilleure. Il était si doué, si expressif. Ce fut tellement merveilleux de le croiser dans cette vie même pour un court instant. Le démon de la dépression ne pourra plus le hanter. Qu'il connaisse la paix et la bénédiction. »

« En tant qu'homme et frère humain, j'aimerais seulement qu'on puisse faire plus pour éviter que cela se reproduise. Tant de bonnes personnes, talentueuses et souvent trop jeunes ne sont plus parmi nous. Mes pensées les plus sincères à la famille de Chester. Qu'il puisse trouver la paix qu'il cherchait sur terre dans le monde où il vit désormais » conclut Ian The Trickster.

Dernières fleurs

Pour ma part, j'aimerais que l'on se souvienne davantage de son côté lumineux même si sa part d'ombre a fini par l'emporter, parce que c'est ce que tout être humain devrait choisir de nourrir en lui. Nous sommes à la fois ombre et lumière mais en tant que jardiniers de notre propre sanctuaire intérieur, il nous appartient par-dessus tout de veiller au bon équilibre de ce que nous laissons y pousser.

Même si c'est sans doute la chose la plus difficile au monde dans une société égotique gérée par des psychopathes qui ridiculise la souffrance émotionnelle en faisant passer l'hypersensibilité pour une tare. La force n'est pas de ne rien ressentir mais de ne plus s'épuiser à réagir. Je ne détiens malheureusement pas (encore) la méthode parfaite mais quand ce sera le cas, je vous tiendrai au courant (et gratuitement). Ne restez pas chacun enfermés dans votre propre enfer personnel à faire comme si tout allait bien. Désherbez.

Peindre est une autre manière de donner la vie. 

- Chester Calayag

Merci à Jhen Calayag et à toutes les personnes qui ont pris le temps d'apporter leur témoignage.

Et surtout, un immense merci à Chester pour avoir croisé nos routes ici bas en les illuminant avec son art, tel une comète passée trop rapidement dans notre ciel.

© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

Image couverture : Chester Calayag

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