Tu es ce que tu manges

Bouffe, bectance, boustifaille, mangeaille... Ce mois-ci nous allons faire ripaille, la nourriture étant à l'honneur pour cette quarante-septième session Eklabugs. De fait, cet article risque fort d'être indigeste. Je vous invite donc, dès maintenant, à prendre les précautions d'usage en fonction de vos fragilités digestives.

Mais tout d'abord, pourquoi tant de mots vulgaires à consonance péjorative pour désigner le combustible destiné à fournir de l'énergie à nos cellules ? Serait-ce là une manière inconsciente de se dire que les aliments que nous consommons sont mauvais pour nous ? En tout cas, une chose est certaine : le langage est vraiment le miroir parfait de notre vision du monde et de nos focalisations inconscientes, offrant ainsi matière à réflexion — ou plutôt « nourriture intellectuelle » comme disent les Anglo-saxons.

Voici quelques petites gourmandises linguistiques pour vos neurones — et visuelles pour le plaisir des pupilles. Allez, on commence par le dessert !

Charlie et la pâtisserie

Crème mandarine et Montélimar,
Langue de gingembre et cœur d'ananas,
Entremet café, c'est très bien,
Oui, mais après la truffe de Savoie,
Il va falloir te les faire arracher toutes.
Oui, tu es ce que tu manges,
Mais là, la douceur est en train de virer à l'aigreur.

"Savoy Truffle", The Beatles (1968)

Charles Savarin était un maître pâtissier savoyard réputé de renommée internationale. Son épouse Maryse1 lui avait donné trois belles filles prénommées Madeleine, Charlotte et Amandine avant de le quitter pour devenir religieuse au couvent de Saint-Honoré.

Du pain béni pour la presse à scandale qui, n'ayant rien de mieux à se mettre sous la dent, en fit ses choux gras voire carrément des profiteroles allant même jusqu'à la pièce montée. Tout ça pour dire qu'ils en firent vraiment tout un flan, allant jusqu'à inventer une liaison éclair avec un sacristain2 bavarois après qu'un journaleux congolais belge d'une feuille de chou locale les ait soi-disant vus s’empiffrer de viennoiseries dans un café liégeois.

Du pain perdu dans la Forêt noire3 qu'on ne retrouva jamais. La tête de nègre4 l'eut finalement dans le baba quand le divorcé5 décida de faire publier un démenti.

Les mondanités n'étant pas sa tasse de thé, ce ne fut pas de la tarte pour le pauvre homme de se remettre de cette rupture, mais il finit par rencontrer sa Mona6 qui lui donna, sur le tard, des jumeaux, Florentin7 et Marcelin8.

Et peu de temps après, ce fut au tour de Madeleine, son aînée qui avait épousé un financier, de mettre au monde un adorable petit bout de chou si parfait9 que c'est le prénom qu'elle choisit de lui donner pour faire plaisir à son papa-gâteau.

Beignets de pommes vertes

Hier je me suis réveillé en train de sucer un citron...

"Everything in Its Right Place", Radiohead (2000)

 

 

 

Clémentine, une pétillante jeune femme, un peu ronde, aux cheveux poil de carotte, haute comme trois pommes et toujours pressée, se creusait beaucoup trop le citron quant au meilleur moyen de se débarrasser de sa peau d'orange. Cerise, jolie brune aux yeux en amande et au teint de pêche, lui conseilla de ne consommer que des pruneaux à jeun.

Mais Clem, qui avait de moins en moins la banane avec ce régime à la noix, finit par tomber dans les pommes. Aux urgences, elle fut prise en charge par un jeune interne, beau comme un melon, avec qui elle eut très envie d'aller cueillir la noisette10.

Toujours à ramener sa fraise, Cerise, la face en pistache11, qui ne comptait pas compter pour des prunes, mêla son grain de sel et leur amitié tourna au vinaigre de cidre. Clem, qui croyait que la Cerise voulait lui piquer son Olivier, lui colla un marron et en retour se prit une châtaigne et un bon coup sur le citron.

Le toubib sexy, mi-figue mi-raisin, n'en fichait pas une datte pour les séparer, se tenant là comme un gland à se fendre la poire parce que (oups !) lui préférait les poireaux aux abricots. Et puis de toute manière, il avait déjà un bel avocat dans le raisin12.

Harry Cover et la Chambre froide

Je ne suis pas un légume,
Je ne vais pas me contrôler,
Je vais cracher dans la soupe.

"Vegetable", Radiohead (1993)

 

 

 

Avec ses oreilles en chou-fleur, son nez en pomme de terre et son faciès rouge comme une tomate, Harry pouvait passer pour un dur à cuire. Pourtant il avait du sang de navet et un cœur d'artichaut.

Gina, son épouse, une grande asperge maigre comme une échalote (ail ail ail) était la seule personne à mettre un peu de piment dans sa morne existence. Engagée dans la police pour suivre les traces de son père, au lieu de cela, elle s'était retrouvée aubergine à compter les fèves13 et à coller des prunes à tous les cornichons garés en rangs d'oignon dans des zones de stationnement interdit. Tout ça pour des haricots. Et pendant que ses homologues masculins collaient parfois des pruneaux et remplissaient le panier à salade de fruits véreux.

Elle en avait gros sur la patate. Et comme elle n'avait plus un radis, histoire de mettre un peu de beurre dans les épinards, elle s'était mise à accepter quelques pots de vin de grosses légumes pleines d'oseille qui s'étaient faites flasher à appuyer un peu trop sur le champignon. Un comble pour cette fille d'ancien bœuf-carottes14. C'est ainsi qu'elle avait rencontré Harry.

Il avait un pois chiche dans la tête et ne lui prenait jamais le chou ; elle le traitait aux petits oignons et ne lui racontait jamais de salades. Elle avait la frite, il nageait dans le potage. Harry était un légume et Gina la chambre froide qui l'empêchait de bouffer les pissenlits par la racine.

Le Thon normand

Maman est en haut, qui fait du lolo,
Papa est en bas, qui fait du chocolat,
Et moi je suis là, à me croiser les bras
À attendre que ça aille, et puis ça va pas.
Je n'ai pas ma place où on me laisse de la place,
Je me fonds dans la masse
Comme un sucre dans une tasse.

"J'sais pas quoi faire", Téléphone (1979)

Avec sa trogne de rosbif et ses yeux de merlan frit, Colin Fisher n'avait rien d'un gros poisson même s'il était souvent amené à fréquenter tout le gratin de la haute. On aurait pu le prendre pour un maquereau à voir la morue au QI d'huître pendue mollement à son bras, saucissonnée dans un fourreau saumon à paillettes qui lui donnait l'air d'un sushi géant saupoudré de papier alu. Le thon moulé (ou l'andouille boudinée) était surmonté d'une vertigineuse choucroute laquée qui menaçait de s'écrouler à tout moment comme une avalanche de cheveux sur la soupe.

Ce qui avait le don de faire bouillir Jean-Loup Ducroc, son associé aux dents longues, guère friand de quiches mais obligé de mettre de l'eau dans son vin et de boire le calice jusqu'à la lie pour ne pas rester en carafe (son dernier bilan financier étant un vrai gruyère). Inutile de se mettre la rate au court-bouillon, se répétait-il mentalement, la gourde (la schiappa en italien) n'est là que pour servir d'amuse-gueule et faire monter la sauce avant d'assaisonner les huiles. Ne pas en faire tout un plat. À nous le contrat juteux !

Cela n'arriva malheureusement pas car un violent orage éclata soudainement au-dessus du yacht et tous les convives se firent saucer. Emportée par une vague, la nouille, déjà fortement imbibée, prit le bouillon et la négociation tomba à l'eau.

La note de pressing promettait d'être salée.

« Garçon, un blanc SEC s'il vous plaît ! »

Le Dernier Casse-croûte

Mais quand on est arrivé, on a trouvé la pluie.
Ce qu'on avait oublié, c'était les parapluies.
On a ramené les paniers, les bouteilles,
Les paquets et la radio.
On est rentré manger à la maison
Le fromage et les boîtes,
Les confitures et les cornichons,
La moutarde et le beurre,
La mayonnaise et les cornichons,
Le poulet, les biscottes,
Les œufs durs et puis les cornichons.

"Les Cornichons", Nino Ferrer (1966)

Je ne pouvais décemment pas vous laisser sur votre fin. Il nous fallait donc un générique de faim en images :

Maintenant, si vous avez encore un petit creux, je vous invite à aller voir ce que vous ont mitonné avec amour les autres participants dont vous trouverez la liste un peu plus bas.

Bon appétit !

Notes et références

  1. ^ La maryse est une sorte de gâteau à pâte feuilletée, crème et meringue suisse.
  2. ^ Le sacristain est une viennoiserie faite d’un bâtonnet de pâte feuilletée torsadé, parsemé de noix et saupoudré de sucre. 
  3. ^ La forêt-noire est une pâtisserie allemande constituée de génoise au cacao imbibée de kirsch puis fourrée de crème chantilly et de cerises. Elle est recouverte de crème chantilly et décorée de copeaux de chocolat.
  4. ^ La tête-de-nègre est une pâtisserie constituée de deux meringues entre lesquelles repose de la crème au beurre, le tout est enrobé de chocolat.
  5. ^ Le divorcé est une pâtisserie française constituée de deux boules de forme longitudinale en pâte à choux farcies de crème pâtissière. L'un des choux est parfumé au chocolat tandis que le second est parfumé au café.
  6. ^ La mouna ou mona est une brioche en forme de dôme ou de couronne de la cuisine pied-noir et algérienne.
  7. ^ Le florentin est un biscuit sec, traditionnellement réalisé à base de miel, d'amandes, d'oranges et de chocolat.
  8. ^ Le marcelin est un gâteau fait d'un fond de pâte recouvert de confiture de framboises, nappé d'un appareil à base d’œufs et de poudre d'amande, et poudré de sucre glace.
  9. ^ Le parfait est un dessert glacé sans cuisson à base de crème fraîche et d'œufs et d'un élément donnant le parfum (alcool, purée de fruits frais ou secs, vanille...).
  10. ^ Aller cueillir la noisette : chercher un endroit tranquille propice aux ébats amoureux.
  11. ^ La face en pistache : air renfrogné.
  12. ^ Avoir quelqu'un dans le raisin : aimer quelqu'un à la folie.
  13. ^ Compter les fèves : faire des choses sans importance.
  14. ^ Les bœuf-carottes : la police des polices.

Projet EklaBugs #47

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Des chercheurs établissent un lien entre dommages cérébraux et fondamentalisme religieux

Dans le but de comprendre les chemins neuronaux et cognitifs associés à de profondes convictions et comment certaines personnes sont plus disposées et en mesure de remettre en question leurs systèmes de croyance, des neuroscientifiques se sont penchés sur les cas de l'autoritarisme et du fondamentalisme religieux.

Dans une étude pour l'université de Northwestern intitulée "Les fondements biologiques et cognitifs de l'intégrisme religieux", des chercheurs ont envisagé le cortex préfrontal ventromédian (CPFvm) comme une zone critique du cerveau représentant les croyances.

Nous avons émis l'hypothèse que le CPFvm représentait les diverses croyances religieuses et qu'une lésion dans cette zone serait associée au fondamentalisme religieux ou à un étriquement des croyances religieuses. [Source]

Cette hypothèse espérait pouvoir expliquer pourquoi certaines personnes, comparées à d'autres, faisaient montre d'étroitesse d'esprit et comment cette particularité modifiait soit la structure de leur cerveau ou la manière dont ce dernier était affecté par leur ferveur et leurs croyances imperturbables.

Afin de vérifier la validité de cette hypothèse, nous avons évalué les appartenances religieuses sur un spectre très répandu de fondamentalisme religieux d'un large panel de 119 patients souffrant d'un traumatisme crânien pénétrant (TCp). Si le CPFvm s'avérait essentiel dans la modulation des croyances religieuses personnelles diverses, nous avons supposé que les patients TCp souffrant de lésions de leur CPFvm feraient montre de plus d'intégrisme et que ce serait modulé par une flexibilité cognitive et une ouverture de caractère.[Source]

Ces découvertes sont utiles pour établir un premier lien entre le fondamentalisme religieux et des lésions cérébrales réelles, un thèse qui allait certainement déconcerter les fervents adeptes de la religion.

Au lieu de cela, nous avons découvert que les participants souffrant de lésions dorsolatérales du cortex préfrontal (ldCPF) avaient des croyances fondamentalistes identiques à ceux souffrant de lésions CPFvm et que l'impact d'une lésion ldCPF sur l'extrémisme était considérablement induit par une diminution de flexibilité et d'ouverture cognitives. Ces découvertes indiquent que la flexibilité et l'ouverture cognitives sont nécessaires à un engagement religieux flexible et adaptatif et qu'une telle diversité de pensée religieuse dépend de la fonctionnalité du ldCPF. [Source]

Ici, le journaliste Bobby Azarian explique ce qu'ils entendent par « croyances religieuses » :

Les croyances religieuses peuvent être envisagées comme des représentations mentales transmises par la société consistant en des événements et entités surnaturelles présumés réels. Les croyances religieuses diffèrent des croyances empiriques, lesquelles sont basées sur l'apparence du monde et actualisées à mesure que de nouvelles preuves viennent s'ajouter ou lorsque de nouvelles théories dotées d'un meilleur pouvoir prédictif font leur apparition. D'autre part, les croyances religieuses ne sont généralement pas actualisées en réaction à de nouvelles preuves ou explications scientifiques et sont donc fortement liées au conservatisme. Elles sont fixes et rigides, ce qui contribue à la prédictibilité et l'adéquation aux règles de la société au sein des individus à l'intérieur du groupe. [Source]

Concernant cette étude, il semblerait que ces découvertes indiquent que certaines personnes seraient plus prédisposées à se précipiter sur des croyances et à les évangéliser et que ces mêmes personnes sont également plus à même de manquer de flexibilité cognitive ou d'ouverture d'esprit. Il est plus que probable que ces deux traits de caractère s'accompagnent de lésions du cortex préfrontal ventromédian, ce qui permet d'établir un lien entre le fondamentalisme religieux extrémiste et les dommages cérébraux réels.

Texte original de ALEX PIETROWSKI traduit de l'anglais par EY@EL
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Mesdames, renoncez au soutien-gorge pour votre santé

J'imagine que le titre aguicheur de cet article et cette image non moins affriolante auront attiré d'autant plus la gente masculine que féminine. Tant mieux parce que même si vous en serez pour vos frais en matière d'émoustillement, vous ne serez pas venus pour rien et pourrez quand même en toucher un mot à vos compagnes, épouses, copines, mères, sœurs... Parce que sans même parler du risque mortifère accru, à lui-seul suffisamment dissuasif, il est temps de dénoncer « cet accessoire contre-nature qui empoisonne la vie des femmes » et les « empêche de respirer dans tous les sens du terme » dixit free the boobies.fr, un site entièrement consacré à l'abolition de cet objet de torture pour celles qui voudraient sauter le pas et ne sauraient pas trop comment se lancer. Parce que pour l'avoir fait avec bonheur, il y a plus de cinq ans, ce ne fut pas chose évidente au départ. Pour tout plein de raisons que je n’énumérerai pas par souci de brièveté et par pudeur. Ayant la chance de ne pas être dotée de pare-chocs de Mercedes (cliché sexiste à prendre au second voire au troisième degré), la période d'adaptation n'a toutefois pas été trop longue ni trop pénible. Mesdames (ou mesdemoiselles), soyez rassurées, votre poitrine (même si généreuse) ne s'affaissera pas davantage, c'est même le contraire qui risque de se produire comme ce fut le cas pour moi, même après des décennies de maltraitance aggravée.

Comme l'explique le site susmentionné qui regorge de précieux conseils et d'informations utiles, « en situation normale, la poitrine va dès son apparition, s'adapter naturellement aux contraintes de la gravité et des mouvements, qui sont parfaitement normaux et même nécessaires. Sous l'effet de ces stimulations, les moyens de soutien (ligaments de Cooper principalement) vont se renforcer afin de permettre aux seins de garder une consistance, au lieu de devenir flasques. Hélas, par ignorance et pour des raisons culturelles, l'humain inventa le soutien-gorge, qui emprisonne la poitrine, ne permet pas ces mouvements et donc empêche le fonctionnement normal... Les seins contrariés deviennent alors douloureux et développent diverses pathologies, non pas du fait de leur nature, mais simplement car on les a entretenus dans la plus grande passivité... ce qui s'avère on ne peut plus délétère ».

Un peu comme les lunettes ou les béquilles.

Je dois préciser qu'il s'agit toutefois d'une démarche très personnelle motivée par mon éveil spirituel et mon travail d'alignement intuitif à mon être véritable, passant forcément par une transformation de tout mon système de croyances et des habitudes et comportements qui en découlent. En plus d'un lifting naturel de ma poitrine, j'en ai également retiré une plus grande confiance en moi et une meilleure acceptation de mon corps ainsi que la preuve manifeste que prendre de l'age ne doit pas forcément rimer avec décrépitude (sauf si l'on accepte d'adhérer à ce type de fatalité programmée).

Ey@el

J'ai bien conscience que ne pas porter de soutien-gorge peut sembler à la fois inconfortable, peu professionnel ou inutilement provoquant. C'est la convenance sociétale qui pousse la plupart d'entre nous à se corseter avant de sortir.

Si vous lisez ceci chez vous, faites-moi le plaisir de vous dégrafer avant de poursuivre votre lecture.

Il y a preuve d'une relation entre le cancer et les soutien-gorges.

Oui, c'est sérieux.

Victimes de la mode : le lien entre cancer et soutien-gorge

Sydney Ross Singer et Soma Grismaijer sont les auteurs d'un livre intitulé Dressed To Kill (Victimes de la mode). Pendant plus de deux ans, ils ont interviewé plus de 4000 femmes dans cinq grandes villes américaines dont la moitié atteintes d'un cancer du sein. Ils ont découvert que :

  • 75% des femmes dormant avec leur soutien-gorge ont développé un cancer du sein
  • 1 femme sur 7 portant leur soutien-gorge plus de 12 heures par jour a développé un cancer du sein
  • 1 femme sur 168 ne portant pas de soutien-gorge a développé un cancer du sein
  • Au bout d'un mois sans porter de soutien-gorge, les femmes avec des kystes, des douleurs ou tensions mammaires ont vu leurs symptômes disparaître.

Taille de la poitrine, manualité et risque de cancer du sein

Un article publié dans la revue européenne du cancer en 1991 a découvert  que les femmes pré-ménopausées ne portant pas de soutien-gorge avait moitié moins de risque de développer un cancer du sein en comparaison avec celles qui en portaient. Les données suggèrent également que la taille de bonnet (et du sein) pouvait présenter un facteur de risque.

Le cancer n'est pas une maladie

Andreas Moritz nous apprend que les Japonaises, les Fidjiennes et les femmes issues d'autres cultures présentaient un risque accru de développer un cancer du sein lorsqu'elles se mettaient à porter des soutien-gorges. Son livre, intitulé Cancer Is Not a Disease - It's a Survival Mechanism (le Cancer n'est pas une maladie, c'est un mécanisme de survie), explique que le cancer est un mécanisme adaptatif de guérison et soutient que les gens mourraient plus vite si le corps ne développait pas de cellules cancéreuses.

Gaines et soutien-gorges peuvent réduire le taux de mélatonine

Des chercheurs japonais ont découvert qu'ils pouvaient abaisser le taux de mélatonine de 60%. Cette hormone possédant des propriétés anticancéreuses. Et des scientifiques espagnols ont publié une étude sur l'utilisation de cette dernière dans la prévention et le traitement du cancer du sein.

Il n'y a aucun inconvénient à être prudente

Suis-je en train d'insinuer que cette base factuelle sommaire constitue la preuve définitive d'un lien de causalité ? Non.

Suis-je en train d'insinuer que vous devriez vous sentir rassurées que l'Institut national du cancer, la société américaine de cancérologie et le New York Times soient tous persuadés que ce sont des conneries ? Non.

Il aurait bien plus à débattre, mais disons simplement que la politique et l'économie font activement bon ménage et que l'absence d'impératif commercial pourrait avoir un lien avec l'absence de recherche.

Nous sommes nombreuses à ne pas hésiter à faire ce qui nous semble relever intuitivement du bon sens. Franchement, vu le taux alarmant de prévalence du cancer du sein en Amérique (12,3% des femmes) et la tendance croissante à retirer des parties du corps pour améliorer nos chances, il me semble que nous pourrions être réceptives à quelques modifications de nos comportements.

Ce que l'on peut envisager de faire

Se promener sans soutien-gorge le plus souvent possible

Cela devient en fait plus facile. Quand ces muscles et ligaments sont obligés de soutenir le poids de nos seins, la tonicité musculaire revient. Plus vous porterez un soutien-gorge, plus vous en aurez besoin. Les muscles de la poitrine et les ligaments des seins s'atrophient ce qui rend inconfortable le fait de ne pas en porter.

Une étude française sur 15 ans menée par le Professeur Jean-Denis Rouillon du CHU de Besançon a mis en évidence que « d'un point de vue médical, physiologique et anatomique, les seins ne gagnaient rien à ce qu'on soutienne leur poids ». Il est ressorti qu'éliminer le port du soutien-gorge contribuait à soulager le mal de dos. Selon lui, il s'agirait d'un « faux besoin ».

Enlevez votre soutien-gorge dès que vous rentrez chez vous. Ne le portez pas au lit. Et si vous êtes gênée pour sortir, essayez de porter des caracos, des tissus plus épais ou des cache-tétons. Il est judicieux de porter un soutien-gorge de maintien pour faire du sport.

Porter des soutien-gorges amples et éviter les armatures

Les soutien-gorge serrés et les armatures restreignent le drainage lymphatique, favorisant ainsi la congestion et la stagnation des toxines censées circuler pour être éliminées. En outre, l'obstruction des ganglions lymphatiques réduit l'apport d'oxygène et de nutriments aux cellules.

Selon le Dr Michael Schachter, les soutien-gorges et les vêtements serrés pourraient entraver le flux lymphatique et contribuer au développement du cancer du sein.

Dans un article pour la revue médicale Lancet, le Dr John MacDougall a écrit que l'inflammation prolongée causée par les soutien-gorges exerçant une constriction jouait un rôle dans les kystes et grosseurs mammaires douloureuses, le développement de tissu cicatriciel et l'obstruction des canaux galactophores, tous associés à un risque accru de cancer du sein.

Le métal des soutien-gorges à armature pourrait, selon George Goodheart, père de le kinésiologie appliquée, engendrer un « effet d'antenne ». La pression répétée du métal sur un point d'acupuncture peut provoquer une stimulation sur une période prolongée des zones réflexes neuro-lymphatiques correspondant au foie, à la vésicule biliaire et à l'estomac. « Cela va la rendre malade ; lentement et silencieusement » affirme le Dr John Andre.

Selon la thérapeute Donna Eden, les armatures en plastique auraient le même impact négatif que celles en métal.

Retirer les baleines

Nul besoin de jeter ces soutien-gorges à armatures qui vous ont coûté très cher. En pratiquant une petite ouverture à l'extrémité des baleines, vous pouvez les retirer de chaque bonnet. Vous trouverez sans doute que le maintien est pratiquement le même sans ces dernières. Et ne vous leurrez pas. On dirait peut-être du plastique mais en fait, il s'agit de métal recouvert de plastique. Si vous avez quand même besoin de ce maintien , vous pourrez toujours acheter et insérer des baleines en plastique.

Texte original de LOUISE KUO HABAKUS traduit de l'anglais par EY@EL
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24 outils puissants pour transcender l'ego

L'ego est la figure centrale de notre histoire personnelle axé sur le passé et tourné vers l'avenir. C 'est un petit ego insatisfait et possessif qui nous pourrit souvent la vie. Il est certain que les annales de l'humanité sont remplies d'inutiles souffrances insensées et de destruction dont est à l'origine ce petit ego — ou plus précisément ce que nous croyons être notre Moi, notre Ego — étroitement lové à l'arrière de notre esprit. Dans notre cheminement spirituel se pose la question de comment transcender l'Ego.

Voici 24 clés pour y parvenir.

  1. L'Ego n'est pas mauvais, il est juste inconscient.
  2. L'Ego est responsable de l'intégrité de la personnalité, de notre bien-être intérieur.
  3. L'Ego ne poursuit que ses propres rêves et ambitions et nous empoisonne donc très souvent la vie.
  4. L'Ego est constitué de pensées, d'émotions, de souvenirs (que la personne identifie comme « son histoire »), de rôles inconscients figés et d'identifications collectives (nationalité, religion, etc.). La plupart des gens s'identifient totalement aux composantes de leur ego et pour elles, il n'existe aucun soi en « dehors » de l'Ego. L'identification de ce dernier à un objet, au corps de la personne, à sa manière de penser est ce qui crée les attachements.  L'Ego fait l'expérience de son existence par la possession d'objets multiples.
  5. La satisfaction procurée par le sentiment de possession est de courte durée. C'est pourquoi l'Ego poursuit généralement sa quête de nouveaux objets. Cette activité est mue par une puissante motivation, une exigence psychologique d'obtenir davantage, la sensation inconsciente que « cela ne suffit pas » qui émerge sous la forme d'un sentiment de vouloir plus.
  6. Le contenu de l'Ego sera donc la chose à laquelle l'individu s'identifie (ma maison, ma voiture, mon enfant, mon intelligence, mon opinion, etc.). Le contenu de l'Ego ( auquel l'individu s’identifie) est façonné par l'entourage et l'éducation, c'est-à-dire la culture dans laquelle la personne devient adulte.
  7. Les pensées telles que « c'est à moi », « je le veux », « j'en ai besoin » appartiennent à la structure de l'Ego. Le contenu de l'Ego évolue avec le temps ; il est remplacé par d'autres choses. Toutefois, aucun contenu ne sera en mesure de satisfaire durablement l'Ego tant que sa structure demeurera en place.
  8. L'Ego est sans cesse à la recherche de quelque chose de différent, quelque chose qui lui permette d'espérer une plus grande satisfaction, qui rendra la conscience du soi de l'individu plus complète.
  9. L'Ego veut toujours posséder davantage. Il veut de plus en plus de pouvoir. De savoir, de foi, de richesses matérielles. L'Ego veut toujours s'empiffrer davantage et avec impatience. C'est ainsi qu'il devient un tyran et prend de plus en plus le pouvoir dans notre vie.
  10. L'Ego est façonné par le passé qui détermine sa structure et ce qu'il contient. Cette structure est un facteur inconscient qui oblige l'individu à renforcer son identité en y adjoignant un objet extérieur.
  11. L'Ego n'est rien d'autre qu'une fabrication du mental, un système de croyance.
  12. L'Ego a à cœur de se protéger, de subvenir à ses propres besoins et de se développer. Il fonctionne en mode survie. Ce qui signifie qu'il lutte continuellement pour rester « psychologiquement en vie » et considère donc les autre Egos comme des rivaux voire même des ennemis.
  13. Une des plus importantes stratégies de l'Ego est de s'alimenter et se renforcer en ayant raison. Il s'agit de l'identification à une idée, une position, une évaluation. Rien ne rend l'Ego plus puissant que d'avoir raison. Son désir est d'avoir raison et donc de vaincre l'autre en assurant sa propre supériorité.
  14. Une des stratégies favorites de l'Ego pour s'auto-alimenter est de se plaindre. La plainte renforce son sentiment d'avoir raison. Lorsqu'un autre Ego refuse d'accepter qu'il ait raison, c'est une offense aux yeux de l'Ego plaintif qui, en conséquence, renforce encore sa conscience de lui-même.
  15. L'Ego entend sublimer les formes (y compris la sienne) pour l'éternité, ce qui est impossible. C'est cette intention qui sera à l'origine de toutes les souffrances parce que son univers de formes va s'effondrer comme un château de sable au bout d'un moment jusqu'à ce que la mort lui enlève la toute dernière : son corps.
  16. Toute notre culture et civilisation repose sur l'Ego nombriliste et possessif parce que c'est lui qui a créé les institution de notre société qui sont également des expressions de lui-même.
  17. Beaucoup de personnes s'identifient à cet Ego conditionné par la société. Chez nombre d'entre elles, cette identification est si puissante qu'elles n'ont pas conscience que leur vie est gouvernée par un esprit socialement conditionné.
  18. L'Ego doit tomber parce qu'il va à l'encontre du développement évolutif de la Conscience.
  19. L'individu qui parvient à noter et observer les fonctions de l'Ego est capable de le transcender.
  20. Nous devons dépasser nos programmes mentaux dominés par l'Ego, faute de quoi nous finirons par nous détruire les uns les autres ainsi qu'une bonne partie de la planète.
  21. Un des moyens par lesquels transcender l'Ego est de ne pas réagir avec ferveur au kaléidoscope en perpétuelle évolution de nos pensées et émotions mais plutôt de nous concentrer sur notre Conscience éveillée en arrière-plan.
  22. L'Ego se dit réel et le seul Soi qui existe alors qu'il n'est rien d'autre qu'une fabrication conceptuelle, le contenu constamment modifié de l'espace de la Conscience.
  23. C'est en état de pure conscience dans cet espace que l'individu reconnait manifestement l'Ego comme un imposteur.
  24. La Vérité est que nous somme l'incarnation de la Vie, que notre naissance dans ce monde relève du miracle et que par la suite, nous nous égarons dans une multitude d'enseignements et de dogmes.

Ces outils peuvent vous aider à développer une compréhension profonde. Toutefois, avec votre esprit toujours avide d'information, vous  ne serez pas en mesure de vous en servir. Cette compréhension ne peut être envisagée que dans un esprit silencieux. Ces clés éveillent la conscience reflétée dans l'esprit silencieux en la ramenant à son état de vie originel.

Texte original de FRANK M. WANDERER traduit de l'anglais par EY@EL
© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

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10 leçons de vie que l'on peut apprendre de son chat

En devenant adultes, nous autres humains apprenons à outrepasser nos nombreuses tendances naturelles. Nous « socialisons » nos enfants, nous leur enseignons à « bien se comporter » et à résister à toutes leurs pulsions naturelles. Une fois adultes, la plupart d'entre nous sommes tellement déconnectés de la nature et notre propre nature que nous « acceptons » des rôles « d'adultes » et des responsabilités qui paient les factures mais qui nous étouffent, nous hérissent et nous font même du mal les uns les autres ainsi qu'à notre entourage.

À un moment ou un autre, nous perdons contact avec la sagesse fondamentale de nos instincts naturels.

Inutile de dire que nous aurions beaucoup à apprendre en matière de leçons spirituelles en observant la nature. Nos instincts animaux sont toujours là, sous la surface, n'attendant que d'être exploités, réactivés et honorés — et quel meilleur modèle de référence que les animaux que nous aimons et avec lesquels nous partageons notre foyer ?

Voici 10 leçons de vie que vous pouvez apprendre de votre chat :

1. Garder l'esprit curieux et aborder l'incertitude avec une attitude positive.

2. Le contact physique est naturel et essentiel à notre bien-être.

3. Bien se reposer et passer du temps à profiter du soleil.

4. Faire preuve de gratitude. Pour cela, un ronronnement, un sourire avec les yeux ou une souris morte à vos pieds suffisent.

5. S'étirer régulièrement. C'est bon pour votre corps et votre esprit.

6. Vivre le moment présent. Il n'y a que maintenant.

7. Jouer. Jouer. Jouer. Jouer. Jouer !

8. Une vie heureuse est une vie simple. Tout ce dont nous avons besoin est d'amour, un ventre plein et un endroit tranquille où nous reposer.

9. Se laisser guider par la sagesse intérieure de son instinct ou son intuition. Si vous ne le sentez pas, détournez-vous.

10. Être intrépide. Vivre comme si vous en étiez à votre neuvième vie.

Dédié à Gracie, la chatte dont l'attitude simple et aimante envers la vie m'a inspiré cet article.

Texte original de ANDY WHITELEY traduit de l'anglais par EY@EL
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Fallait pas écraser la queue du chat

Une petite perle méconnue de la période yéyé (qui connut son heure de gloire en France, en Espagne et au Royaume-Uni) que nous devons à un ami qui l'a découverte en écoutant la radio et s'est empressé de la partager avec moi, sachant que cet humour noir et ces influences Pink Floydiennes à la Syd Barrett allaient beaucoup me plaire. À mon tour de passer le flambeau en espérant que vous la savourerez tout autant. Et puis, faites-la donc écouter à votre chat : il appréciera beaucoup. Merci pour lui. Miaou !

Ey@el

L'était pas superstitieux !
L'aurait dû l'être un p'tit peu
L'aurait mieux fait d'éviter
L'innocent petit minet

Fallait surtout pas
Écraser la queue du chat.
Non, non, fallait pas.
Hep !

Il travaillait dans le bois
C'était un garçon adroit
Qu'arriva-t-il ce jour-là ?
La scie lui coupa le bras !

Fallait surtout pas
Écraser la queue du chat.
Non, non, fallait pas.
Hep !

Comme il sortait de l'hôpital
Une voiture l'accrocha
Sa jambe droite lui faisait mal
C'est la gauche qu'on amputa !

Fallait surtout pas
Écraser la queue du chat.
Non, non, fallait pas.
Hep !

Son malheur fut qu'il surprit
Sa femme, un homme dans son lit !
De colère, il les tua
Et la tête, on lui trancha.

Fallait surtout pas
Écraser la queue du chat.
Non, non, fallait pas.
Hep !

On remet ça parc'que c'était joli:

Fallait surtout pas
Écraser la queue du chat.
Non, non, fallait pas.
Hep !

C'était la morale de cette histoire !

Texte original de JEAN-YVES GAILLAC

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