Mesdames, renoncez au soutien-gorge pour votre santé

J'imagine que le titre aguicheur de cet article et cette image non moins affriolante auront attiré d'autant plus la gente masculine que féminine. Tant mieux parce que même si vous en serez pour vos frais en matière d'émoustillement, vous ne serez pas venus pour rien et pourrez quand même en toucher un mot à vos compagnes, épouses, copines, mères, sœurs... Parce que sans même parler du risque mortifère accru, à lui-seul suffisamment dissuasif, il est temps de dénoncer « cet accessoire contre-nature qui empoisonne la vie des femmes » et les « empêche de respirer dans tous les sens du terme » dixit free the boobies.fr, un site entièrement consacré à l'abolition de cet objet de torture pour celles qui voudraient sauter le pas et ne sauraient pas trop comment se lancer. Parce que pour l'avoir fait avec bonheur, il y a plus de cinq ans, ce ne fut pas chose évidente au départ. Pour tout plein de raisons que je n’énumérerai pas par souci de brièveté et par pudeur. Ayant la chance de ne pas être dotée de pare-chocs de Mercedes (cliché sexiste à prendre au second voire au troisième degré), la période d'adaptation n'a toutefois pas été trop longue ni trop pénible. Mesdames (ou mesdemoiselles), soyez rassurées, votre poitrine (même si généreuse) ne s'affaissera pas davantage, c'est même le contraire qui risque de se produire comme ce fut le cas pour moi, même après des décennies de maltraitance aggravée.

Comme l'explique le site susmentionné qui regorge de précieux conseils et d'informations utiles, « en situation normale, la poitrine va dès son apparition, s'adapter naturellement aux contraintes de la gravité et des mouvements, qui sont parfaitement normaux et même nécessaires. Sous l'effet de ces stimulations, les moyens de soutien (ligaments de Cooper principalement) vont se renforcer afin de permettre aux seins de garder une consistance, au lieu de devenir flasques. Hélas, par ignorance et pour des raisons culturelles, l'humain inventa le soutien-gorge, qui emprisonne la poitrine, ne permet pas ces mouvements et donc empêche le fonctionnement normal... Les seins contrariés deviennent alors douloureux et développent diverses pathologies, non pas du fait de leur nature, mais simplement car on les a entretenus dans la plus grande passivité... ce qui s'avère on ne peut plus délétère ».

Un peu comme les lunettes ou les béquilles.

Je dois préciser qu'il s'agit toutefois d'une démarche très personnelle motivée par mon éveil spirituel et mon travail d'alignement intuitif à mon être véritable, passant forcément par une transformation de tout mon système de croyances et des habitudes et comportements qui en découlent. En plus d'un lifting naturel de ma poitrine, j'en ai également retiré une plus grande confiance en moi et une meilleure acceptation de mon corps ainsi que la preuve manifeste que prendre de l'age ne doit pas forcément rimer avec décrépitude (sauf si l'on accepte d'adhérer à ce type de fatalité programmée).

Ey@el

J'ai bien conscience que ne pas porter de soutien-gorge peut sembler à la fois inconfortable, peu professionnel ou inutilement provoquant. C'est la convenance sociétale qui pousse la plupart d'entre nous à se corseter avant de sortir.

Si vous lisez ceci chez vous, faites-moi le plaisir de vous dégrafer avant de poursuivre votre lecture.

Il y a preuve d'une relation entre le cancer et les soutien-gorges.

Oui, c'est sérieux.

Victimes de la mode : le lien entre cancer et soutien-gorge

Sydney Ross Singer et Soma Grismaijer sont les auteurs d'un livre intitulé Dressed To Kill (Victimes de la mode). Pendant plus de deux ans, ils ont interviewé plus de 4000 femmes dans cinq grandes villes américaines dont la moitié atteintes d'un cancer du sein. Ils ont découvert que :

  • 75% des femmes dormant avec leur soutien-gorge ont développé un cancer du sein
  • 1 femme sur 7 portant leur soutien-gorge plus de 12 heures par jour a développé un cancer du sein
  • 1 femme sur 168 ne portant pas de soutien-gorge a développé un cancer du sein
  • Au bout d'un mois sans porter de soutien-gorge, les femmes avec des kystes, des douleurs ou tensions mammaires ont vu leurs symptômes disparaître.

Taille de la poitrine, manualité et risque de cancer du sein

Un article publié dans la revue européenne du cancer en 1991 a découvert  que les femmes pré-ménopausées ne portant pas de soutien-gorge avait moitié moins de risque de développer un cancer du sein en comparaison avec celles qui en portaient. Les données suggèrent également que la taille de bonnet (et du sein) pouvait présenter un facteur de risque.

Le cancer n'est pas une maladie

Andreas Moritz nous apprend que les Japonaises, les Fidjiennes et les femmes issues d'autres cultures présentaient un risque accru de développer un cancer du sein lorsqu'elles se mettaient à porter des soutien-gorges. Son livre, intitulé Cancer Is Not a Disease - It's a Survival Mechanism (le Cancer n'est pas une maladie, c'est un mécanisme de survie), explique que le cancer est un mécanisme adaptatif de guérison et soutient que les gens mourraient plus vite si le corps ne développait pas de cellules cancéreuses.

Gaines et soutien-gorges peuvent réduire le taux de mélatonine

Des chercheurs japonais ont découvert qu'ils pouvaient abaisser le taux de mélatonine de 60%. Cette hormone possédant des propriétés anticancéreuses. Et des scientifiques espagnols ont publié une étude sur l'utilisation de cette dernière dans la prévention et le traitement du cancer du sein.

Il n'y a aucun inconvénient à être prudente

Suis-je en train d'insinuer que cette base factuelle sommaire constitue la preuve définitive d'un lien de causalité ? Non.

Suis-je en train d'insinuer que vous devriez vous sentir rassurées que l'Institut national du cancer, la société américaine de cancérologie et le New York Times soient tous persuadés que ce sont des conneries ? Non.

Il aurait bien plus à débattre, mais disons simplement que la politique et l'économie font activement bon ménage et que l'absence d'impératif commercial pourrait avoir un lien avec l'absence de recherche.

Nous sommes nombreuses à ne pas hésiter à faire ce qui nous semble relever intuitivement du bon sens. Franchement, vu le taux alarmant de prévalence du cancer du sein en Amérique (12,3% des femmes) et la tendance croissante à retirer des parties du corps pour améliorer nos chances, il me semble que nous pourrions être réceptives à quelques modifications de nos comportements.

Ce que l'on peut envisager de faire

Se promener sans soutien-gorge le plus souvent possible

Cela devient en fait plus facile. Quand ces muscles et ligaments sont obligés de soutenir le poids de nos seins, la tonicité musculaire revient. Plus vous porterez un soutien-gorge, plus vous en aurez besoin. Les muscles de la poitrine et les ligaments des seins s'atrophient ce qui rend inconfortable le fait de ne pas en porter.

Une étude française sur 15 ans menée par le Professeur Jean-Denis Rouillon du CHU de Besançon a mis en évidence que « d'un point de vue médical, physiologique et anatomique, les seins ne gagnaient rien à ce qu'on soutienne leur poids ». Il est ressorti qu'éliminer le port du soutien-gorge contribuait à soulager le mal de dos. Selon lui, il s'agirait d'un « faux besoin ».

Enlevez votre soutien-gorge dès que vous rentrez chez vous. Ne le portez pas au lit. Et si vous êtes gênée pour sortir, essayez de porter des caracos, des tissus plus épais ou des cache-tétons. Il est judicieux de porter un soutien-gorge de maintien pour faire du sport.

Porter des soutien-gorges amples et éviter les armatures

Les soutien-gorge serrés et les armatures restreignent le drainage lymphatique, favorisant ainsi la congestion et la stagnation des toxines censées circuler pour être éliminées. En outre, l'obstruction des ganglions lymphatiques réduit l'apport d'oxygène et de nutriments aux cellules.

Selon le Dr Michael Schachter, les soutien-gorges et les vêtements serrés pourraient entraver le flux lymphatique et contribuer au développement du cancer du sein.

Dans un article pour la revue médicale Lancet, le Dr John MacDougall a écrit que l'inflammation prolongée causée par les soutien-gorges exerçant une constriction jouait un rôle dans les kystes et grosseurs mammaires douloureuses, le développement de tissu cicatriciel et l'obstruction des canaux galactophores, tous associés à un risque accru de cancer du sein.

Le métal des soutien-gorges à armature pourrait, selon George Goodheart, père de le kinésiologie appliquée, engendrer un « effet d'antenne ». La pression répétée du métal sur un point d'acupuncture peut provoquer une stimulation sur une période prolongée des zones réflexes neuro-lymphatiques correspondant au foie, à la vésicule biliaire et à l'estomac. « Cela va la rendre malade ; lentement et silencieusement » affirme le Dr John Andre.

Selon la thérapeute Donna Eden, les armatures en plastique auraient le même impact négatif que celles en métal.

Retirer les baleines

Nul besoin de jeter ces soutien-gorges à armatures qui vous ont coûté très cher. En pratiquant une petite ouverture à l'extrémité des baleines, vous pouvez les retirer de chaque bonnet. Vous trouverez sans doute que le maintien est pratiquement le même sans ces dernières. Et ne vous leurrez pas. On dirait peut-être du plastique mais en fait, il s'agit de métal recouvert de plastique. Si vous avez quand même besoin de ce maintien , vous pourrez toujours acheter et insérer des baleines en plastique.

Texte original de LOUISE KUO HABAKUS traduit de l'anglais par EY@EL
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