S'il vous plaît, dessine-moi une histoire...

Il y a quatre mois, le projet Eklabugs prenait fin pour des raisons que j'ai déjà expliquées et sur lesquelles je ne vois pas l'utilité de revenir. Une  décision qui n'aura apparemment pas peiné grand monde (pas même celles à l'origine du projet) à l'exception d'une personne qui avait tenu à participer avec moi, en mode candidat libre, à la dernière session annulée. Cette personne, c'est Gaellah qui, depuis des années, tient un blog d'écriture intitulé A Little Story où elle publie des « bouts d'histoire » sans suite où l'imagination du lecteur est censée prendre le relais. Un concept que je trouve à la fois très intelligent et stimulant à une époque où le moindre effort devient une perte de temps — et comme l'imagination se cultive, elle devient même une offense à ceux qui n'en ont pas, faute de vouloir faire l'effort et prendre le temps. Bref, si vous êtes encore en train de lire ces lignes, c'est que visiblement vous ne faites pas partie de cette catégorie et c'est tant mieux parce que cet article s'adresse à vous.

Avec Gaellah, nous avons eu l'idée de ne conserver que les aspects positifs de cette précédente expérience (qui pour ma part aura duré six ans) qui étaient surtout de stimuler notre imagination et notre envie d'écrire à partir d'un thème commun sans se laisser emprisonner dans un carcan temporel de date butoir à respecter. À l'heure d'aujourd'hui, nous n'avons encore rien de bien défini mais nous vous présentons un article « pilote » dont le concept est de s'exprimer par les mots et/ou l'image. En l'occurrence pour cette fois, j'ai choisi l'image et Gaellah, les mots. Une image que j'ai créée il y a une dizaine d'années et qui m'a toujours intriguée parce qu'elle racontait vraiment une histoire mais demandait de faire l'effort de s'y plonger pour la découvrir. Et c'est ce qu'a fait Gaellah. Un grand merci à elle (et merci à vous de lui laisser aussi un petit commentaire sur son blog mais dans quelques jours car elle n'était techniquement pas en mesure de publier en même temps que moi).

À suivre...

Ey@el

Le Tigre blanc

John trancha une branche d'un coup sec. Sa machette vibra un instant mais John ne lui laissa pas le temps de devenir immobile pour en couper de plus belle. La forêt était dense et John abattait son bras sans relâche. Il voyait déjà que le soleil déclinait et il voulait atteindre son objectif avant le point de non-retour. Il avait encore une heure avant d'être obligé de rebrousser chemin pour pouvoir arriver avant la nuit au village.

John cherchait le Tigre blanc. En Amazonie, c'était plutôt rare. Les gens du coin en parlaient comme d'une légende. Cependant John savait qu'il existait réellement. Son père lui en avait parlé toute son enfance.

Mais pas comme d'une chimère ou d'un conte.

John revoyait encore le feu crépitant dans la cheminée alors que l'ombre de son père s’étalait sur les murs de la maison. Il prenait un bâton et l'utilisait comme une épée pour mimer l'action a l'aide de grands gestes et de paroles.

« Arrière ! Prends ça ! Ah, tu ne vas pas t'échapper comme ça ! »

Son père lui avait raconté qu'il n'était pas le seul sur la trace du Tigre blanc et qu'il avait dû se battre contre d'autres chasseurs pour imposer sa force. Comme eux, il avait cherché le Tigre blanc pour revendre sa fourrure qu'on disait magique. Elle devait vous protéger contre tous les temps, chaud ou froid.

Au détour d'une grande cascade, il avait aperçu son pelage blanc et avait couru derrière lui. Mais seulement pour plonger droit dans un piège. Ses pieds s'était alors enfoncés dans des sables mouvants. Alors qu'il cherchait une racine à laquelle s'accrocher afin de s'en sortir, un être surnaturel était apparu devant ses yeux.

Une grande lumière l'avait ébloui et une grande ombre s'était approchée. Il avait alors découvert une femme majestueuse. Elle portait une jupe entrouverte qui laissait apparaître ses cuisses, un bout de tissu cachait sa poitrine. Elle avait un masque sur le visage en forme de bec ce qui était un peu déstabilisant. Ses cheveux noirs et foncés comme les plumes des corbeaux tombaient majestueusement sur ses épaules.

Le Tigre se tenait derrière elle, comme s'il lui obéissait.

Et l'histoire s'arrêtait là. John n'avait jamais su ce qui s'était passé par la suite.

John avait grandi depuis ce temps, et dès qu'il fut assez expérimenté, il partit aussi à la recherche du Tigre blanc, comme l'avait fait son père.

Il avait d'abord participé à d'autres aventures pour apprendre à se débrouiller car il savait que l'expédition pour trouver le Tigre blanc était un parcours à faire seul.

Depuis son arrivée au village, John profitait des journées pour essayer de parcourir le plus d'espace dans la forêt en espérant croiser le chemin du Tigre blanc.

Et le soir pour apprendre à connaître la culture de ses nouveaux amis. Ils avaient été très accueillants avec lui et John se sentait presque dans une famille lointaine dont il n'avait jamais entendu parler.

Un rugissement retentit au loin. John fit volte-face.

C'était le Tigre blanc, il n'y avait aucun doute. Le soleil commençait à se coucher, mais John ne pouvait rebrousser chemin jusqu'au village. Il devait prendre le risque de se retrouver dans la forêt pendant la nuit car il était sur sa piste la plus prometteuse depuis qu'il était arrivé.

Sans hésiter une seconde de plus, il partit dans la direction du rugissement.

Il semblait venir d'une colline.

Arrivé en haut, il eut une vue extraordinaire sur la forêt ; des arbres à perte de vue, des nuages bas qui recouvraient partiellement leur cimes, l'air commençant à se refroidir.

John prit une seconde pour admirer se spectacle. Mais le Tigre l’appela une nouvelle fois. Il dévala la pente de la colline aussi vite que possible et faillit presque tomber.

Une fois entre les arbres, il s'arrêta pour écouter attentivement. Il entendit le bruissement d'une feuille sur la droite et partit aussitôt.

Il courait vite, sans vraiment faire attention à ce qui l'entourait, mais faisait davantage confiance à son ouïe pour s'orienter.

Tout à coup, il fut ébloui et cessa aussitôt de courir.

« Aah... »

Il  ses mains contre ses yeux qui souffraient à cause de toute cette lumière.

C'était comme si le temps s'était arrêté pour accueillir cette apparition. Car John savait très bien se qui se passait, son père le lui avait dit. Il se força à ouvrir les yeux pour ne rien rater du spectacle.

Elle apparut devant lui, exactement comme il l'avait toujours imaginée. John vit le Tigre blanc pour la première fois, juste derrière elle.

John étudia son visage, elle avait l'air plus surprise qu'énervée. John ne voulait pas leur faire de mal, ni à l'un ni à l'autre, il avait juste toujours voulu les rencontrer.

Elle fronça les sourcils et dit :

« Je te connais... »

Elle avait prononcé ces paroles tellement bas que John se demandait s'il avait bien entendu.

Cependant la lumière était beaucoup trop forte, elle entrait par ses yeux et se frayait un passage jusqu'à son cerveau, ce qui lui donna une migraine atroce. Bientôt John ne tint plus et s'évanouit.

Dans son esprit, le visage de cette femme majestueuse resta un instant, puis s'effaça petit à petit jusqu'à ce que tout devienne noir.

Texte original de Gaellah

Partager :

Danser encore

J'espère que malgré les circonstances, vous aurez passé un bon réveillon de Noël et que cette magnifique chanson de HK et les Saltimbanques, reprise en France et dans plusieurs autres pays lors de flash mobs (foules éclairs spontanées), vous mettra du baume au cœur. J'ai choisi cette sublime version de notre Ingrid Courage nationale qui allie beauté, humour et talent à un cœur taille XXL.

Je m’en rends compte, c’est la laideur qui dirige le Monde. Ce Monde est fabriqué par des lois qui n’existent pas. L’argent n’existe pas non plus. Ce sont des bouts de papier. C’est un Monde de papier.

Les dirigeants de ce Monde de papier cherchent à créer la peur, la confusion et la haine dans le cœur de vos familles et vos amis. Ceux-ci écoutent la voix de ces dirigeants, lisent leurs journaux.

C’est le chaos, parce que ce Monde s’écroule comme un château de cartes et la laideur émerge au grand jour. Quoi faire, alors? Exactement ce que vous faites! Nourrir votre cœur, à l’aide de personnes qui vous font du bien. Revenir vers un Monde réel, fondé sur les lois de la nature. Aimer plus que jamais.

Il me semble que nous sommes devant une grande épreuve, celle d'aimer ceux qui nous rejettent et nous agressent. J'ai le sentiment qu'un jour, après ce chaos, ils comprendront ce que nous avons compris simplement un peu plus tôt qu'eux.

Enfin, si ce Monde n’existe pas, vous VOUS existez ! Vous avez un cœur fort, doux, lumineux. Vous n’êtes pas seul, ni fou. Il y a des millions de cœurs bienveillants.

Lucie Mandeville, cinéaste
14 Dec 2021

Joyeux Noël à tous !

Ey@el

Nous on veut continuer à danser encore
Voir nos pensées enlacer nos corps
Passer nos vies sur une grille d'accords
Oh, non non non non non non
Nous on veut continuer à danser encore
Voir nos pensées enlacer nos corps
Passer nos vies sur une grille d'accords

Nous sommes des oiseaux de passage
Jamais dociles ni vraiment sages
Nous ne faisons pas allégeance
À l'aube en toutes circonstances
Nous venons briser le silence

Et quand le soir à la télé
Monsieur le bon roi a parlé
Venu annoncer la sentence
Nous faisons preuve d'irrévérence
Mais toujours avec élégance

Nous on veut continuer à danser encore
Voir nos pensées enlacer nos corps
Passer nos vies sur une grille d'accords
Oh, non non non non non non
Nous on veut continuer à danser encore
Voir nos pensées enlacer nos corps
Passer nos vies sur une grille d'accords

Auto-métro-boulot-conso
Auto attestation qu'on signe
Absurdité sur ordonnance
Et malheur à celui qui pense
Et malheur à celui qui danse

Chaque mesure autoritaire
Chaque relent sécuritaire
Voit s'envoler notre confiance
Ils font preuve de tant d'insistance
Pour confiner notre conscience

Nous on veut continuer à danser encore
Voir nos pensées enlacer nos corps
Passer nos vies sur une grille d'accords
Oh, non non non non non non
Nous on veut continuer à danser encore
Voir nos pensées enlacer nos corps
Passer nos vies sur une grille d'accords

Ne soyons pas impressionnables
Par tous ces gens déraisonnables
Vendeurs de peur en abondance
Sachons les tenir à distance
Angoissants, jusqu'à l'indécence

Pour notre santé mentale
Sociale et environnementale
Nos sourires, notre intelligence
Ne soyons pas sans résistance
Les instruments de leur démence

Nous on veut continuer à danser encore
Voir nos pensées enlacer nos corps
Passer nos vies sur une grille d'accords
Oh, non non non non non non
Nous on veut continuer à danser encore
Voir nos pensées enlacer nos corps
Passer nos vies sur une grille d'accords

Texte original de HK ET LES SALTIMBANKS

Partager :

Elle est née la divine bûche

Je ne sais pas d'où m'est venue cette recette mais l'idée m'a prise d'un coup et je me suis lancée dans l'aventure sans me poser de question, comme guidée par une force surnaturelle... qui avait apparemment très envie de chocolat ! D'ailleurs, le chocolat n'est-il pas la « nourriture des dieux » (théobromine) ? Un résultat divin surtout pour les papilles (sauf si vous êtes doués à ne pas mettre du chocolat partout). Et que vous pourrez préparer en un clin d'œil et même en dernière minute en cas de changement de programme.

Ingrédients

Pour 2 mini-bûches :

Fourrage :
- 200 ml de crème de coco
- 2 cuil. à soupe de psyllium
- 2 cuil. à soupe de cacao non sucré en poudre
- 2 cuil. à café de poudre de noisette (ou d'amande)
- 1 cuil. à café de sirop d'agave (ou miel)
- 6 gouttes d'huile essentielle d'orange sanguine (ou douce)

Base :
- 6 galettes de riz-quinoa fines de forme rectangulaire

Ganache :
- 80 g de chocolat noir amer non sucré
- 3 cuil. à café de sirop d'agave (ou miel)
- lait de noisette ou d'amande

Décor :
- Noix de coco râpée

Réalisation

Préparer le fourrage en versant la crème dans une casserole avec le cacao, la poudre de noisette, le psyllium et le sirop d'agave. Bien mélanger et porter doucement à ébullition en continuant de tourner pour éviter la formation de grumeaux jusqu'à ce que le mélange commence à épaissir. Retirer du feu et ajouter l'huile essentielle en mélangeant bien puis laisser refroidir. Le mélange va continuer à épaissir.

Passer à la ganache en faisant fondre au bain-marie le chocolat coupé en petits morceaux avec le sirop d'agave et un peu de lait de noisettes. Mélanger constamment en rajoutant progressivement du lait autant que nécessaire pour obtenir une ganache ni trop épaisse ni trop liquide.

Tremper une galette de riz dans la ganache et la sortir avec une fourchette au-dessus de la casserole pour faire retomber les excédents de chocolat. Poser la galette sur un plat et la recouvrir d'une épaisse couche de fourrage. Recommencer avec une autre galette et une nouvelle couche de fourrage puis terminer avec une dernière galette. Bien égaliser le dessus et les bords pour que l'ensemble soit entièrement recouvert de chocolat.

Faire de même avec la deuxième mini-bûche (ou plus si vous augmentez les proportions).

Laisser une heure au congélateur puis mettre au réfrigérateur jusqu'au moment de servir.

Décorer avec de la noix de coco râpée.

NOTE : Vous pouvez utiliser du cacao et du chocolat sucrés. Dans ce cas, n'ajoutez pas de sirop d'agave (ou de miel). L'huile essentielle d'orange est totalement facultative mais relève vraiment le goût de l'ensemble. Si vous n'en avez pas, vous pouvez utiliser un peu de Grand Marnier, par exemple, mais cela risque de moins plaire aux enfants.

Régalez-vous sans culpabilité, tous ces ingrédients sont parfaitement sains pour la santé et ne pourront vous faire que du bien au corps comme à l'âme.

Joyeux Noël !

© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

Partager :

Toute la laideur (et la beauté cachée) du véritable éveil

Pour être efficace, la vérité doit pénétrer comme une flèche — et ça risque de faire mal.

Wei Wu Wei

Le chemin qui mène au véritable éveil est douloureux et chaotique. Il n'est pas beau à voir. En fait, il peut être franchement moche. Il y a les pièges égoïques ; les ronces qui prennent l'âme au collet ; les nœuds existentiels. La voie n'est jamais claire jusqu'à ce qu'elle le devienne. Et même ainsi, elle s'avère souvent illusoire.

Le chemin n'est pas fluide et concis mais déchiqueté et flou. Il n'est pas faussement merveilleux mais authentiquement douloureux. D'un côté, la joie de le découverte est profonde et peut vraiment s'avérer extatique, de l'autre l'agonie met l'âme à vif et ses effets peuvent être terriblement désastreux.

Le véritable éveil est à la fois un jugement dernier et une destruction, une expansion et une annihilation. Il ne prétend pas à une réconciliation. Le véritable éveil est cruellement transcendant. Il prend l'âme à la gorge sans la lâcher. L'infini lance son hameçon et vous tire — hameçon, ligne et plomb — vers le Haut.

La clé consiste à demeurer flexible et circonspect. Le secret est de trouver en quelque sorte du réconfort dans l'inconfort. Plus facile à dire qu'à faire, c'est certain. Mais comme disait Spinoza, « L'excellence est aussi difficile qu'elle est rare ».

Une dissonance cognitive qui fend le cœur

Ne vous y trompez pas : l'illumination est un processus destructif qui n'a rien à voir avec devenir meilleur ou être plus heureux. L'illumination est l'effritement du mensonge. C'est voir au travers des faux semblants. L'éradication complète de tout ce que nous imaginions être vrai.

Adyashanti

La laideur : l'inconfort psychologique, l'ignorance, la souffrance causée par le fait d'avoir tort.

La dissonance cognitive est une affection psychosociale d'enfer. Le bogue contre-intuitif dans la matrice qui nous fait croire que toute croyance est soit noire, soit blanche. C'est faux. La croyance est relative à l'observateur. Et lorsque « l'observateur » est un singe nu peu évolué, faillible et imparfait, et susceptible de se méprendre sur bon nombre de choses, la croyance peut être carrément aveuglante.

La dissonance cognitive n'est que l'inconfort éprouvé lorsque deux visions du monde incompatibles se confrontent. Elle représente nos peurs enfouies, notre ignorance délibérée et notre tendance à nous accrocher à notre zone de confort. Elle met en lumière notre inaptitude flagrante à mettre en lumière. C'est là le comble psychosocial de l'ironie. En effet, elle révèle que nous sommes le cheveu sur la soupe.

La beauté cachée : la lucidité, la limpidité, la curiosité, la recalibration.

Mais quand nous parvenons à accueillir notre dissonance cognitive, à réconcilier l'inconfort d'avoir eu tort, et à corriger nos incorrections, une profonde lucidité s'empare de nous. Soudain, nous sommes capables de reprogrammer notre programmation obsolète.

Un lien fondamental avec la fameuse boutade de Socrate,  « La seule chose que je sais, c'est que je ne sais rien », qui nous saisit des testicules aux os, des ovaires à la moelle. Et notre esprit s'élargit tellement que la seule chose qui puisse lui aller, c'est Tout.

Une angoisse mortelle qui déchire l'âme

Ce qui est en haut sait ce qui est en bas, mais ce qui est en bas ne sait pas ce qui est en haut.

Rene Daumal

La laideur : la mortalité, l'impermanence, la déchirure.

L'angoisse existentielle peut s'avérer handicapante pour l'âme. La mort est un précipice envers lequel nous partageons cette peur naturelle du « vide ». Notre mortalité est un affront à nos rêves immortels. Nous portons notre enveloppe mortelle comme un collier étrangleur autour du cou, suffocant d'effroi indicible devant l'impermanence de toute chose.

Mais à notre grand dam, nous l'ignorons. Plus nous réprimons notre angoisse existentielle, plus les choses s'enveniment. Ça se gangrène de l'intérieur jusqu'à ronger notre logique et notre raisonnement, et devenir une cloque de noirceur refoulée qui aspire implacablement tout l'amour et la lumière et nous rend laids malgré la beauté de la vie.

La beauté cachée : l'honnêteté, l'adaptabilité, l'intrépidité, l'amour.

S'éveiller véritablement à sa mortalité est comme permettre à la mort de remettre la vie en perspective. C'est une épée à double tranchant qui taillade en guérissant. Elle tranche avec l'honnêteté et la vérité et guérit avec les mêmes, mais de là naît une robustesse, une résilience équivalant à de l’anti-fragilité.

Lorsque nous mettons en lumière notre angoisse mortelle, nous faisons de notre ombre notre alliée. La vulnérabilité absolue l'emporte sur l'invulnérabilité naïve. La peur se transforme en un carburant pour le feu (intrépide) de nous éprendre de notre existence précieusement courte.

La nuit noire de l'âme

Lorsqu’on la différencie, la conscience indifférenciée devient le monde.

Vedanta

La laideur : le trou noir existentiel, la mort de l'ego, la pilule rouge de la vérité avec laquelle on s'étrangle.

Regarder nos travers en face, nos torts et notre mortalité crée un vide. Ce vide est l'endroit où s'en va mourir notre ego. Là où auparavant nous nous raccrochions naïvement à nos croyances et notre vision du monde par pure ignorance, notre innocence est désormais consumée et le trou noir existentiel béant s'ouvre devant nous, violent et redoutable, et menaçant de détruire toute signification.

Là, la perspective égoïque connaît une crise profonde. Les certitudes de la vie s'effondrent. Le puzzle devient encore plus déconcertant. Nous nous étranglons avec la pilule rouge qui reste coincée dans notre gorge. Nous imaginons à tort qu'il suffit d'avaler la pilule bleue pour la faire passer. Mais à la mort de l'ego émerge l'âme.

La beauté cachée : la transcendance, le non-attachement, l'initiation de l'Âme.

Lorsque nous affrontons nos torts et notre mortalité avec dignité et honneur, avec humour et honnêteté, avec amour et appréciation, nous découvrons notre faculté d'adaptation et de dépassement. Notre égo est baptisé par l'âme et devient ainsi un moteur d'altruisme et de croissance en lieu d'égoïsme et de confort.

Nous transcendons la codépendance égocentrique par l'interdépendance centrée sur l'âme. Nous apprenons à ne pas nous prendre trop au sérieux. Parce que nous voyons à quel point tout est transitoire. Toutes les choses sont passagères. L'alpha et l'oméga sont perpétuellement en phase de démarrage et d'achèvement. Nous avons appris la sagesse de pratiquer le détachement pour rester connecté à tout le reste.

Le nihilisme dévastateur

C'est uniquement dans la mesure où nous pouvons nous exposer inlassablement à l'annihilation que nous parviendrons à découvrir ce qu'il y a d'indestructible en nous.

Pema Chodron

La laideur : la démolition de l'invulnérabilité, l'insignifiance, le complexe de maîtrise.

Plus nous prenons d'essor dans notre introspection, plus l'univers devient insignifiant. C'est une vérité dévastatrice pour tout chercheur de vérité. Dans notre naïveté et ignorance juvénile, nous imaginions un univers riche de sens et de consistance ;  une ébauche divine et un schéma directeur bienveillant. Mais nous avons affronté notre dissonance cognitive et notre angoisse mortelle. Nous sommes passés par la mort de l'ego et tout s'est dénoué. Le centre de pensée magique irréaliste et chimérique ne pouvait tout simplement pas tenir.

Nous avons dû faire le choix de rester bloqués dans un leurre confortable ou bien de découvrir la vérité qui brise le cœur ; de demeurer dans l'ignorance parfaite ou dans la connaissance qui fait mal. Nous avons choisi la seconde alternative et cela a tout changé. Le nihilisme, l'ennui, l'insignifiance en ont été le prix à payer, mais ont servi à affûter notre âme et désormais nous sommes suffisamment aiguisés pour couper Dieu.

La beauté cachée : l'humour, la vulnérabilité absolue, la responsabilité, la création signifiante.

Le véritable éveil est une expérience qui brise le cœur, ébranle l'âme et dévaste ce qui fait sens. Les sages développent un sens de l'humour bienveillant face à la cruauté de cette blague cosmique. Ils sourient même si leur cœur est en miettes. Ils sourient même si leur âme tremble. Ils créent du sens même si toute signification s'écroule.

Comme l'expliquait avec profondeur Joseph Campbell, « Soudain on se retrouve déchiré par la vie. Et a vie est douleur ; la vie est souffrance ; la vie est horreur, mais mon dieu, on est en vie et c'est spectaculaire. » En effet. Et c'est cette expérience spectaculaire qui nous initie à un état de révérence pour l'affûtage de notre grande souffrance.

L'aiguisage ne vient pas naturellement aux couteaux. Le lustre ne vient pas naturellement aux perles. La cristallisation ne vient pas naturellement aux diamants. Il faut tester le couteau. Il faut frotter le sable. Il faut pressuriser le charbon. Si nous n'avions pas été aiguisés, si nous n'avions pas été frottés, si nous n'avions pas subi de pression de la part d'un univers cruel, tout ce que nous aurions serait du sable, du charbon et de la grisaille Mais nous avons pris la laideur de notre éveil pour la transformer en beauté de vivre notre vie pleinement.

Texte original de GARY Z. MCGEE traduit de l'anglais par EY@EL
© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

Partager :

Ils tombent comme des mouches

Vous ne l'enterrerez pas, vous ne l'étoufferez pas, vous ne l'assassinerez pas... » chantaient Muse en 2007. Qui ça quoi ? La Vérité ? La race humaine ? Aujourd'hui les cartes sont tellement brouillées qu'on ne sait plus distinguer les collabos des infiltrés ou des simples opportunistes. Quand parmi ces complices condescendants, certains font tragiquement l'objet de menaces de mort sur leurs êtres chers, d'autres se contentent de succomber au syndrome de l'androïde paranoïaque comme dans la chanson de Radiohead : « Quand je serai roi, vous serez les premiers fusillés, toi et ton opinion sans la moindre importance ». Ceux-là sont les pires parce qu'ils ne sont pas endormis mais ont volontairement renoncé à l'immortalité de leur âme au profit de celle (Ô combien aussi illusoire qu'impossible) de leur ego auquel ils se sont totalement identifiés. Ceux-là même au sommet de la chaîne alimentaire, qui se proclament les plus forts, ne sont en fait que les maillons faibles de l'humanité. Ils ont tellement peur de nous qu'ils veulent contrôler jusqu'à la moindre particule d'air que nous inspirons mais, au final, ce ne sont que des mouches. Et ils vont tomber. Parce que c'est dans l'ordre naturel des choses face à l'entropie. Et on sait à quel point ils exècrent l'ordre naturel au point de vouloir l'abolir pour créer le leur. Pauvres fous ! Leur système de dégénérés n'est tout simplement pas viable. Ils le savent mais pourtant ils essaieront d'aller jusqu'au bout (principe de la folie).

Dans ce nouvel opus tout frais pondu dont il m'a fait les honneurs de l'exclusivité (un grand merci pour ce privilège !), notre ami écossais Gordon McNeil alias Gordo {Bot} évoque ce sentiment d'impuissance qui nous atteint tous au constat de l'hypnose générale qui frappe toutes les couches de la population mais surtout les plus jeunes, conditionnés par l'I.A. dès la naissance.

Le 2030 auquel il fait référence concerne l'Agenda 2030 de dépopulation mondiale pour ne garder que 5% et qui a commencé cette année avec l'agenda 21 des mondialistes également connu sous le nom de Programme de développement durable. Faites vos recherches. Malgré ce qu'en disent les agrégateurs de mensonge autoproclamés vérificateurs de faits (ou fact checkers), Jacques Attali a bien tenu les propos suivants en 1981, dans une interview publiée dans le livre L’avenir de la Vie du journaliste et médecin Michel Salomon :

À l’avenir il s’agira de trouver un moyen de réduire la population. Nous commencerons par les vieux, car dès qu’il dépasse 60-65 ans l’homme vit plus longtemps qu’il ne produit et il coûte cher à la société. Ensuite les faibles puis les inutiles qui n’apportent rien à la société car il y en aura de plus en plus, et surtout enfin les plus stupides.

Une euthanasie ciblant ces groupes ; l’euthanasie devra être un instrument essentiel de nos sociétés futures, dans tous les cas de figure. On ne pourra bien sûr par exécuter les gens ou faire des camps. Nous nous en débarrasserons en leur faisant croire que c’est pour leur bien. La population trop nombreuse, et pour la plupart inutile, c’est quelque chose d’économiquement trop coûteux.

Sociétalement, il est également bien préférable que la machine humaine s’arrête brutalement plutôt qu’elle ne se détériore progressivement. On ne pourra pas non plus faire passer des tests d’intelligence à des millions et des millions de gens, vous pensez bien !

Nous trouverons quelque chose ou le provoquerons, une pandémie qui cible certaines personnes, une crise économique réelle ou pas, un virus qui touchera les vieux ou les gros, peu importe, les faibles y succomberont, les peureux et les stupides y croiront et demanderont à être traités.

Nous aurons pris soin d’avoir prévu le traitement, un traitement qui sera la solution. La sélection des idiots se fera ainsi toute seule : ils iront d’eux-mêmes à l’abattoir.

NOTE : Si vous voulez voir ma traduction ci-dessous sur la vidéo, il faut aller sur YouTube et activer l'affichage des sous-titres.

Ey@el

Dropping Like Flies

La peur possède les cœurs
La peur possède les esprits
Je crains pour nos enfants
Et les gens de ma génération
Qui ferment les yeux

Sortez-vous la tête de vos téléphones
Et regardez le ciel
Ça se passe maintenant
Ils tombent comme des mouches
Sortez-vous la tête de vos téléphones
Et demandez-vous pourquoi
Ça se passe maintenant
Ils tombent comme des mouches

2030, s'il vous plaît
Ne soyez pas en retard
Ce n'est pas le moment de dormir
Le cahier de stratégies est ouvert
Et n'augure rien de bon

Sortez-vous la tête de vos téléphones
Et regardez le ciel
Ça se passe maintenant
Ils tombent comme des mouches
Sortez-vous la tête de vos téléphones
Et demandez-vous pourquoi
Ça se passe maintenant
Ils tombent comme des mouches

Texte original de GORDON MCNEIL traduit de l'anglais par EY@EL >
© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

Partager :

Ce système tout entier se bat contre la vie

Ce système tout entier se bat contre la vie.

  • Interdiction d’utiliser les plantes pour se soigner.
  • Interdiction d’utiliser les huiles essentielles.
  • Introduction de produits toxiques dans l’eau, l’alimentation, l’air, les sols, les produits corporels et les produits d’entretien.
  • Manipulation de masse pour forcer une population saine à s’injecter un produit nocif et non testé pour une maladie bénigne.
  • Déni complet des lois naturelles et fondamentales aux profit des lois totalitaires et dictatoriales.
  • Abolition de la créativité dès le plus jeune âge.
  • Déni complet de la spiritualité.

Tout ce qui fait de nous ce que nous sommes, qui nous sommes, est complètement mis de côté, moqué et tourné en « dérive sectaire » et autres adjectifs afin que les gens fassent de la Vie, leur ennemi juré, inconsciemment.

Vous ne pouvez pas vous battre corps et âme contre la vie et attendre autre chose que la mort.

Pas nécessairement une mort physique, mais très certainement une mort de l’âme.

Une mort du joyau qui se trouve en chacun de nous et qui fait de nous un être exceptionnel.

Nous nous sommes incarnés pour vivre une vie.

Pas pour perpétuer la mort.

Ce système va toujours faire tout pour nous éloigner de ce qui fait de nous qui nous sommes.

Va-t-on continuer à l’écouter sans rien changer à notre vie et donc continuer à avancer vers la mort ?

Il ne s’agit pas de faire de ce système notre ennemi, sinon on continue à l’entretenir.

Il est de toute façon en train de provoquer malgré lui le plus gros réveil que l’humanité ait connu dans son histoire.

Il est là pour nous montrer où il ne faut pas aller, ce qu’il ne faut pas faire, ce qui nous ouvre les portes pour aller dans la direction que nous voulons vraiment.

Alors oui, ça demande du courage pour nous émanciper, mais va-t-on continuer à perpétuer ce qui n’est pas nous par nature ?

Chacun de nous est responsable de ce qui s’est passé, de ce qui se passe, et se qui se passera.

Alors qu’allez-vous faire dès maintenant pour créer un monde qui vous corresponde ?

Car tant que nous attendons que l’autre se réveille, nous ne créons qu’un monde endormi.

Est-ce cela que l’on veut ?

Qu’est-ce qu'il faut pour avoir un monde plus libre ?

D’attendre de récupérer sa liberté ? Ou la prendre tout simplement ?

Est-ce que c’est rester dans les mêmes fonctionnements ? Ou en choisir de nouveaux ?

Est-ce que c’est garder ses mêmes croyances biaisées par le système ou en adopter de nouvelles ?

Il y a une chose importante à noter.

Peu importe le choix que vous allez faire, c'est le vôtre et il doit être honoré.

Par contre, il est important de le regarder en face et de prendre la responsabilité de ses actions ou inactions.

Le pouvoir de changer notre vie est donc là, maintenant; toute suite, entre nos mains.

Nous pouvons dès maintenant créer le monde que nous voulons.

Nous sommes notre propre autorité et rien ni personne ne peut changer ça.

Texte original de MICHAEL

Partager :

Images in air

L'imaginaire appartient à celui qui fait d'impossibles rêves.

Remy Donnadieu

Existe-t-il une telle chose que des rêves impossibles ? Probablement pas puisque,  pour paraphraser une célèbre citation de Mark Twain, « nous n'en savons rien et le faisons quand même ». Les seules limites à notre imagination et à notre pouvoir de transformer nos rêves en réalité (fixer nos images mentales sur la pellicule argentique de la densité palpable) sont celles que nous nous imposons par les fausses croyances que nous nourrissons en notre cœur (centre), qu'elles nous aient été suggérées, implantées ou émanent de nos propres peurs.

Si comme « à cœur vaillant (éveillé) rien d'impossible », il n'y a donc que les malveillés (woke) qui, pour s'être malencontreusement (ou volontairement) exposés à la fausse lumière inactinique (anti-vie), se retrouvent bloqués au processus de développement. Quelle tristesse !

L' « image in air » ne nécessite pourtant aucun passe-droit, plat, partout, montagne, nazitaire... ni tour de passe-passe pour en déverrouiller l'accès. Il suffit juste de se lâcher, de museler son ego (pas besoin de l'étouffer avec un masque ou un oreiller), de larguer ses peurs (lâcher du lest) et de suivre le courant du « vent tur ».

Hormis les rêves nocturnes, il existe mille et une façons d'accéder au royaume magique. Une d'elle (ma préférée) est de me laisser transporter par les mots (ou les images) qu'un autre voyageur de l'Intemporelle Immensitude aura couchés sur l'écran ou le papier.

Voici donc deux coups de cœur mots-images made in France. Des idées-cadeaux à s'offrir ou à offrir à ceux que l'on aime.

Croix de bois, croix de fer

Lorsque le meurtre d’une petite fille ébranle la ville de Worcester, le lieutenant Lewis Dinsie s’attelle à l’enquête avec un professionnalisme calculé : il a la ferme intention de prouver à son entourage qu’il ne reproduira pas les erreurs du passé. Alors que les victimes s’accumulent, cette affaire sensible semble réveiller ses vieux démons. Parviendra-t-il à mettre la main sur celui qui violente ces enfants sans y perdre une fois de plus son âme ?

Croix de boix, croix de fer
de Célia Rodmacq (360 pages), Éditions de la Caravelle

Premier chapitre lu par Christelle Dabos
(cliquer pour télécharger ou lire l'audio dans votre navigateur)


Croix de bois, croix de fer... si je mens, je vais en enfer.  La vérité est que sans la dévotion et l'enthousiasme contagieux de Christelle Dabos (auteure de l'excellente quadrilogie de La Passe Miroir) à partager le livre de son amie Célia Rodmacq sur Virtua'Livres, il y a tout juste un an, je serais très certainement passée à côté d'un des meilleurs thrillers psychologiques qu'il m'ait été donné de lire jusqu'ici. Non pas que j'en aie lu beaucoup, car comme je l'écrivais en 2016, le polar n'est à priori pas mon genre littéraire de prédilection. Je m'étais alors même prise au jeu d'un test en ligne, confirmant ainsi mon âme de profileuse et le fait que « le thriller psychologique est le genre qui vous va bien, surtout si vous pouvez accompagner des personnages aussi tordus qu’intrigants ».

Et pour ce qui est d'être tordus et intrigants, les personnages de ce roman le sont à souhait. Tout comme l'intrigue, extrêmement bien ficelée, qui repose entièrement sur leur psychologie complexe, transformant une histoire d'un abord tristement banal et rabâché de meurtres sur fond de pédophilie (un sujet malheureusement chaud bouillant d'actualité) en une immersion progressive en eaux troubles dans les méandres de la psyché humaine, pour nous tenir en haleine jusqu'au dénouement final. Suivez le lapin blanc.

Difficile de vous en dire plus au risque de vous divulgâcher la conclusion, tellement inattendue d'ailleurs que l'on ne peut s'empêcher de refermer ce livre avec l'envie furieuse de le relire à nouveau pour en apprécier tous les indices manqués à la lumière de révélations que l'on n'avait pas vu venir. Du grand art. Pour une première excursion dans le genre, Célia Rodmacq manipule sa plume d'une main de maître (tout comme le stylet de sa tablette graphique).

Dépêchez-vous si vous voulez vous procurer la version papier de ce roman car il risque vite de devenir introuvable sous cette forme. Les Éditions de la Caravelle étant contraintes de mettre la clef sous la porte pour raison covidonomique, je vous invite à les soutenir en l'achetant sur leur boutique en ligne. Pour un cadeau cocooning, vous pouvez aussi opter pour la Box Intrigue qui comprend le livre accompagné de deux marque-pages, un pot de miel et un sachet de thé artisanaux.

Image In

L'intuition est naturelle, c'est savoir l'écouter qui s'apprend.

Ce jeu est destiné à développer votre intuition. Il suffit de laisser libre cours à votre inspiration. Vous choisissez les cartes comme indiqué dans la règle du jeu en essayant de les ressentir. Par exemple, est-ce une carte aux couleurs claires ou sombres ? Les couleurs sont-elles plutôt chaudes ou froides ? Quelle émotion vous inspire la carte : de la tristesse ? De la joie ? Etc. Vous pourrez ainsi affiner vos ressentis au fur et à mesure. Mais libre à vous d'inventer vos propres règles, de vous en servir comme d'un oracle divinatoire ou pour raconter une histoire. La seule limite est votre imagination.

Image In de Lulumineuse (22 cartes), Be Light Éditions

Démo du jeu en vidéo par Lulumineuse

Récemment, Lulumineuse nous expliquait qu'elle avait sorti un jeu pour apprendre à développer son intuition : « Je vois bien que les personnes qui ont vraiment installé en elles ce mécanisme de se lâcher complètement (ça veut dire que vous vous lâchez entièrement et votre personne ne sait pas ce qu'il y a sur ces cartes) et quand vous laissez traverser le flot d'informations qui ne vient pas de vous, là vous pouvez voir ce qu'il y a sur la carte. Et c'est là que l'on voit que les personnes qui ont fait le travail de lâcher vraiment à l'intérieur trouvent ce qu'il y a dessus. »

Pour l'instant, je l'utilise comme un oracle. Les détails des illustrations sont si riches et évocateurs et me rappellent tellement les merveilleux livres de ma petite enfance que ça facilite la reconnexion à mon enfant intérieur, gardien des clefs des images in air. En fait, chacune de ces images (de la taille de cartes de vœux) raconte une petite histoire que vous pouvez imaginer, développer et compléter avec d'autres cartes. En plus de servir de support à votre intuition, ce jeu peut donc s'avérer un merveilleux catalyseur d'imagination et d'inspiration. Bien plus qu'un oracle divinatoire traditionnel car les cartes ne disposent d'aucune numérotation, légende ni même descriptif ou mot-clé. Toutes les réponses sont en vous. Les cartes ne sont là que pour vous fournir des pistes, des indices, et le fait qu'il n'existe aucune interprétation prédéfinie vous préserve des interférences mentales et des idées toutes faites limitantes. J'adore !

© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

Partager :

À l'affiche

La panthère du lac

À l'approche d'Halloween, je comptais publier un article d'Alanna Ketler sur la symbolique véritable du chat noir que je m'...

Derniers articles

Formulaire de contact

Nom

E-mail *

Message *