Ukraine : les apparences sont souvent trompeuses

En début de mois, à l'occasion de l'année du Tigre d'Eau, j'écrivais ceci : « les deux guerres mondiales ont éclaté lors d'une année du Tigre. Toutefois, si cela peut vous rassurer quelque peu, la résolution de la crise des missiles de Cuba, pendant la guerre froide, s'est produite en 1962, une année du Tigre d'eau, considéré comme plus pondéré et plus pacifique ».

Comme le dit Lulumineuse dans sa story publiée hier sur Instagram que vous pourrez lire ci-dessous, « les apparences sont souvent trompeuses sur notre planète ». Voici, en complément, quelques vidéos en français qui devraient vous permettre de mieux comprendre la situation réelle et de vous faire votre propre idée au lieu de céder à la peur et à la panique dans lesquelles les médias cherchent encore (et toujours) à vous entraîner.

Dan Pilon et Sylvain Laforest
La Croix du Sud : Opération Ukraine
• Les DéQodeurs : Petit tour de désinformation autour de l'Ukraine
• Les DéQodeurs : L'état profond en panique TOTALE concernant l'Ukraine
• Les DéQodeurs : Nouvelles et analyses de la situation en Ukraine 27/02/2022

Ey@el

Mes chers amis, n'oubliez pas que les apparences sont souvent trompeuses sur notre planète. Ceux qui « veulent votre sécurité » en vous privant de toutes vos libertés sont les mêmes qui vous parlent de l'Ukraine. Ils ne disent pas tout et ne divulguent pas les véritables raisons. Ils aiment créer des « grands méchants » et bien sûr, ils sont toujours les gentils.

Je vous ai partagé, il y a quelque temps, le fait que je ne voyais toujours pas d'élections. Et on commence à lire des choses qui vont en ce sens, disant que ce ne serait pas la « bonne période » pour les élections… (vous voyez venir ?).

Je vous ai aussi partagé le fait que le jour où dans les alentours de la période du changement d'heure, fin mars, il y aurait un événement, une annonce politique, quelque chose dans ce goût-là. Mars sera un mois très important de de l'année 2022 et impactera la suite de l'année et des années qui suivront.

2022 est une année unique marquant des changements majeurs et très différente des précédentes.

Ce qui est le plus important à retenir, c'est que chaque être est amené à suivre son étoile intérieure. Et que la peur n'est pas favorable à cette écoute. C'est pourquoi elle est propagée en masse. N'oubliez pas que la Terre est avant tout dans un grand examen des consciences. Elle doit s'élever vers un nouveau niveau d'existence.

Merci de ne pas m'envahir de messages. Je ne suis pas là pour vous convaincre d'installer la paix en vous. Et je ne peux pas vous faire prendre conscience que ce n'est pas un acte égoïste mais bien au contraire, un acte de bravoure et d'aide à la Terre qui est le théâtre des scénarios d'une minorité qui impose ses voiles d'obscurité. Levez ces voiles en vous pour toucher votre Lumière, vous serez toujours parfaitement guidés.

Texte original de LULUMINEUSE

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La sortie de la causalité

Les gens ne s'éveilleront pas à une vérité donnée mais vécue. Ils arrivent à l'épilogue de leur causalité individuelle et collective. Ils devront faire l'expérience de leur causalité pour qu'elle se révèle en tant que Vérité, Loi de Dieu/Universelle.

Ils vivront les dissonances qu'ils s'imposent jusqu'à ce qu'ils s'en libèrent en effectuant cette révolution intérieure, se regarder Soi.

Tous n'en seront pas capables et quitteront la Terre à un moment ou à un autre, car ils devront poursuivre leur expérience sur le plan causal, dans un ailleurs coordonné. C'est pourquoi il s'agit d'un examen planétaire de conscience. Et non d'un ajustement planétaire de conscience. C'est un ajustement harmonique de la Terre pour l'aider dans sa naissance en tant que mère supérieure. Sphère-mère évoluée.

La sortie de la causalité est le monde nouveau. Pour sortir de la causalité et atteindre la réalisation, l'humain doit agir Avec la Loi et non plus contre la Loi. Pour cela il devra l'apprendre et pour l'apprendre, comprendre ses manifestations, cet « algorithme universel ».

L'étude de la Loi sera conjointe à la science des relations humaines qui repose directement sur elle.

Enfin, le champ informationnel à été volontairement saturé pour que les personnes prisonnières de leur intellect soient noyées sous la quantité d'informations fausses ou vraies. Mais cela sert le plan au-dessus du plan dans sa perfection car les âmes sensibles ne suivent que les informations de l'intérieur. Des âmes libèrent cette écoute comme un appel qui les poussent à s'ouvrir et à s'harmoniser sur une nouvelle fréquence, une nouvelle manière de voir et de percevoir la Vie qui est intelligence supérieure.

Les gens se trompent quand ils parlent des révélations car les temps de l'apocalypse ne sont pas des révélations extérieures pour l'intérieur. Le terme « Apocalypse » signifie à son origine ce que l'on ressent intérieurement quand un voile se lève, quand on vit une prise de conscience, une éclosion intérieure. Pas unique, mais multiple, dans un enchaînement causal justement.

Car dès lors que l'on s'ajuste à la Loi, la Loi nous parle et les voiles tombent. C'est là que l'on voit.

Texte original de LULUMINEUSE

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Le discernement en période de clivage social

Le discernement se définit par la capacité de bien percevoir ou juger, ou encore d'observer avec attention et distinction en cherchant à identifier « la vérité ». C'est une chose que nous faisons au quotidien, de manière consciente ou non, et qui se nourrit de notre pensée critique, rationnelle et, si nécessaire, objective. Ce qui est souvent plus facile à dire qu'à faire.

En 2022, notre monde est divisé en deux parties distinctes : nos expériences en ligne et hors ligne. Nous aimons à penser qu'elles sont une seule et même chose mais soyons réalistes, ce n'est pas le cas. Une grande part de notre réalité est influencée par la prise en compte de la perception du public, à tel point que nous soumettons notre vie hors ligne à des efforts constants de conservation encouragés par nos personnages et plateformes en ligne. Nous nous disons souvent que visibilité et connexion numériques sont les catalyseurs de l'actualisation et du succès – mais ce sont également les catalyseurs de la confusion idéologique, de l'anxiété et de la comparaison, de la pensée de groupe et du dogmatisme social.

En essayant de nous frayer un chemin dans cette ère de l'information, nous nous rendons vite compte qu'une demande d'accès ne se traduit pas nécessairement par un apport de compréhension ou de clarté. Par ailleurs, nous nous confrontons à l'intensité de notre besoin d'attachement et d'appartenance sociale; l'isolement/le rejet est un concept effrayant pour la plupart d'entre nous, surtout lorsque que ses effets peuvent être ressentis dans deux mondes (la vraie vie et le monde virtuel).

Et que nous voulions ou non l'admettre, nous sommes tous influencés par un besoin d'appartenance, un besoin d'avoir raison, et de trouver (ou de s'accrocher) à une finalité et une identité. C'est là le pivot central de l'expérience humaine qui, à mon humble avis, a été mis à rude épreuve au cours de ces deux dernières années de pandémie.

Deux années de combat ou fuite. Et bien que les détails de nos luttes individuelles varient, la thématique générale affectant notre population reste la même : ce furent deux années difficiles. Nombre d'entre nous sommes à bout, émotionnellement et mentalement épuisés, et nos systèmes nerveux complètement grillés.

Tout au long de ce traumatisme prolongé, nous avons été bombardés de couvertures médiatiques et d'alarmisme biaisés, de pressions politiques, de rhétoriques de division, et de dogmatisme moral lié à ce qui fut présenté comme la solution à la pandémie. Et nous sommes tellement attachés au narratif original qu'on nous a vendu que nous sommes apparemment incapables (ou simplement rétifs) de rectifier à mesure que nous recevons de nouvelles informations essentielles. Plus nous en savons, plus nous devrions gagner en clarté pour des décisions éclairées mais, au lieu de cela, nous restons figés sur place, à débattre dans les mêmes cercles brisés et chargés en émotion.

Il me semble que nous nous soyions désespérément accrochés à des idées et des informations pour survivre et que beaucoup d'entre nous aient laissé leurs croyances devenir une partie de leur identité, un peu à l'image d'une religion à laquelle on s'attend à ce que tout le monde souscrive. Nous avons simplifié à outrance des sujets complexes par une vision de plus en plus étriquée : vacciné = bon et compatissant vs non-vacciné = mauvais et égoïste.

Nous avons instrumentalisé le préfixe « anti », le brandissant comme un levier à la moindre occasion pour dénoncer quelqu'un comme « moins que » ou représentant une menace envers le collectif (moralement supérieur). Il ne reste peu ou plus de place à la nuance ou au débat/dialogue raisonnable car les uns les autres ne remettons plus en questions nos croyances ; nous nous attaquons à l'identité et au statut de moral de chacun. Nous nous sommes installés dans une cruauté et une fragmentation sociales acharnées du ressort des politiciens et décideurs politiques qui bénéficient directement de ces troubles et luttes intestines permanentes. Souvenez-vous : quelle est la meilleure manière de détruire quelque chose ? De l'intérieur. Les réseaux sociaux sont devenus les chevaux de Troie tout-puissants de nos gouvernements.

Je n'arrête pas de me dire que nous sommes juste tous en mode survie et qu'ainsi toute attitude négative observée dans ce contexte devrait s'interpréter avec bienveillance. Mais il semble que nous nous y soyions égarés et j'ai l'impression d'assister à l'érosion collective de la nuance, du débat rationnel et du raisonnement critique en temps réel.

Je ne vois personne proposer (et certainement pas faire le moindre effort supplémentaire) de nuancer ses opinions ou de les soumettre à une réfutation impartiale et constructive. Je ne vois même personne accepter (poliment) d'être en désaccord. Je vois plutôt une rhétorique de plus en plus condescendante et incendiaire proférée avec violence d'une personne ou d'un groupe à l'autre.

Nous sommes si terrifiés d'être assimilés au mauvais groupe, annulés, ou mis à l'écart dans les faits et rejetés, que beaucoup s'autocensurent ou se rétractent pour se préserver. Comme le souligne de manière si éloquente Mark Groves, « nous sommes constamment en train de négocier notre relation à l'autre. Que nous l'admettions ou non, la plupart d'entre nous entretenons des liens avec des groupes et d'autres personnes pour nous faire aimer d'eux, mais nous abandonnons nos propres valeurs et qui nous sommes pour conserver un sentiment d'appartenance. Cependant, ce sentiment d'appartenance est construit sur un faux soi ».

Comme vous l'aurez sans doute deviné, exercer son discernement dans une telle conjoncture est, pour nombre d'entre nous, pratiquement impossible. Nous sommes plus exposés que jamais à la pensée de groupe et à la pression sociale et avons tous été abusés par des narratifs brisés, les médias et l'agenda politique pendant si longtemps que pour beaucoup ne savent tout bonnement plus ce qui est vrai ou pas.

Pour cette raison, nous trouvons du réconfort dans l'unité sélective de groupes opposés plutôt que dans l'ensemble de la collectivité. Nous nous isolons et nous enfonçons davantage dans nos chambres d'échos respectives d'opinions incontestées. Et je peux vous assurer que le biais de confirmation est une sacrée drogue.

Mon propos n'est pas de vous dire comment penser ou agir ni de dénoncer vos efforts de privilégier vos valeurs et/ou le rythme de chacun. Mais j'espère, du moins, m'adresser à (et plaider en faveur de) l'importance du discernement rationnel en période de clivage social et politique intense. Je vous exhorte à ne pas oublier que deux individus peuvent être informés, sains d'esprit et par ailleurs légitimes, décents et bien intentionnés – et pourtant être en désaccord sur un problème ou l'interprétation d'une même information. Je vous exhorte à ne pas oublier que les opinions ne peuvent (ou tout du moins, ne devraient pas) être acceptées comme vérité sans avoir été au préalable (et de manière répétée) remises en question. Je vous exhorte à ne pas oublier que la censure est une pente dangereuse. Je vous exhorte à essayer de distinguer les arbres de la forêt.

Après tout, il n'existe peu (ou pas) d'exemples dans l'histoire où une approche réductrice, dogmatique et diviseuse pour aborder les conflits sociaux et politiques se termine bien. Cela peut paraître acceptable quand les choses tournent en votre faveur mais qu'en est-il lorsque ce n'est pas le cas ?

Je vous exhorte également à redoubler de prudence et d'esprit critique en interprétant les vues et opinions d'autrui (les miennes y compris bien sûr). Le langage employé est-il chargé en émotions ou de nature accusatrice ? S'agit-il de faits ou bien d'idées fausses ? La conclusion offerte suit-elle la logique des arguments ? Y a-t-il des contradictions ou des conflits d'intérêt à prendre en compte ? Les allégations sont-elles étayées ? La personne qui exprime cette opinion apprécie-t-elle de débattre et converser dans le respect ou bien ne fait-elle qu'imposer ses vues et allégations sans la moindre opportunité de les réfuter (de manière raisonnable) ? Élargit-elle le clivage social et politique en ne présentant que deux options: pour ou contre, vrai ou faux, pro ou anti, bon ou mauvais? Son argument est-il logique et nuancé ou de nature performative et accusatoire ?

Parce qu'en ce moment, je vois une avalanche d'informations et d'opinions partagées sur les réseaux sociaux qui non seulement utilisent le levier d'une rhétorique hostile et diviseuse, mais sont également profondément hypocrites et opportunément déshumanisantes. Comme si nous luttions constamment contre l'oppression et la cruauté tout en enfumant, défendant et alimentant cet ensemble de comportements même que nous prétendons détester. Comment pouvons-nous plaider la compassion et la communauté et être aussi sélectifs dans la manière dont (et à qui) nous l'offrons ?

Nous semblons aussi oublier que ce n'est pas l'instinct de s'exprimer sur un ton condescendant (ou de livrer des combats de supériorité morale) qui fait remporter des discussions mais plutôt les preuves. Des preuves certifiées, impartiales découlant de la recherche, de la compréhension de l'histoire et d'expériences vécues – et non issues d'Instagram ou de conglomérats médiatiques tendancieux. Ce sont bien sûr de bonnes pistes à suivre qui devraient vous aider à satisfaire votre curiosité individuelle sur un sujet donné, mais la curiosité qui dicte votre opinion ne devrait pas s'en tenir là. Autrement dit, quand vous lisez quelque chose qui vous intéresse, vous met en colère, vous choque, vous laisse perplexe, ou sinon capte votre attention – creusez davantage au-delà d'un plateforme qui véhicule des découvertes et opinions chargées en émotions ou anecdotiques de manière quasi incontrôlée.

Et depuis quand avons-nous cessé de débattre pour nous balancer des insultes ou des commentaires sentencieux et humiliants ? Depuis quand est-ce devenu la référence des échanges en ligne ? J'en reviens encore à mon argument contre le raisonnement sélectif : comment pouvons-nous calomnier et rendre responsables ceux qui n'adhèrent pas au narratif que nous avons choisi si nous refusons d'appliquer les mêmes critères pour critiquer ceux qui y adhèrent ?

Nous sommes si prompts (et souvent si virulents) à identifier et persécuter ce qui ne va pas dans l'« autre » groupe mais choisissons de nier ou d'ignorer délibérément ce qui ne va pas dans le nôtre. Nous cherchons des raisons pour annuler, rappeler à l'ordre et ostraciser au lieu de discuter, faire front commun et mieux comprendre. Il semblerait que nous ne manquions aucune occasion de nous attaquer les uns les autres (en particulier ces derniers jours) pour ensuite désactiver nos commentaires, nous rejetant, insultant ou ignorant mutuellement au premier signe de résistance ou de réfutation.

Ainsi donc, le gouffre idéologique entre les camps perçus (extrême gauche ou extrême droite, pro ou anti, acceptable ou extrémiste/marginal, minorité ou majorité, bon ou mauvais, vrai ou faux) semble se creuser de jour en jour davantage. C'est dangereux.

Comme le partage Africa Brooke dans sa (brillante) tribune, nous maintenir dans la division s'avère non seulement lucratif pour ceux qui sont au pouvoir mais « la réalité est que la culture du non-droit à l'erreur (déshumanisation désinvolte, humiliations et spectacles publics, mise en échec mutuelle, championnats olympiques d'oppression, extrêmes de la politique identitaire, pensée binaire, refus d'acceptation de la diversité d'opinions, reconversion des tactiques de division, etc.) ne va va se régler d'elle-même comme par magie. En tant qu'adultes majeurs et autonomes, nous avons TOUS un rôle à jouer en nous retirant de la partie ».

Nous pouvons évoluer. Nous pouvons pardonner. Nous pouvons accepter que l'expérience humaine est compliquée, surtout en ce moment. Nous pouvons faire levier et agir en fonction d'informations et de preuves plutôt que sur l'humiliation et la culpabilité. Nous pouvons être en désaccord dans le respect. Nous pouvons cesser d'attiser les flammes de la division sur les réseaux sociaux. Nous pouvons trouver un terrain d'entente et des moments d'unité avec des personnes ou groupes qui ne sont pas en adhésion parfaite avec nos propres croyances. Nous pouvons être authentiques plutôt que performatifs. Nous pouvons nous accommoder du malaise plutôt que chercher à le reporter sur quelqu'un d'autre. Nous pouvons (et devrions) permettre aux autres de remettre en question nos opinions, nos partis pris et nos motivations. Nous pouvons (et devrions) dépasser les les écoles de pensée binaires. Nous pouvons (et devrions) rechercher activement les nuances. Nous devrions nous méfier du sectarisme aveugle. Nous devrions nous détacher notre identification de nos idées et croyances. Nous devrions poser un regard critique sur ces figures de proue qui élaborent et mettent en œuvre les politiques qui nous nuisent et emblématisent les luttes intestines. Nous pouvons (et devrions) résister à la tentation d'enfumer, rejeter ou annuler et chercher plutôt des occasions de croître et de comprendre.

Plus important encore sans doute, nous devrions au moins essayer de poser un regard plus large sur nos circonstances actuelles pour chercher et adopter des solutions et une issue positive pour le collectif plutôt que la division et la disparité perpétuelles.

Texte original de LAUREN RAMESBOTTOM traduit de l'anglais par EY@EL
© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

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L'expérience de la gomme quantique : ce qui se produit au présent peut modifier le passé

Comme mentionné à plusieurs reprises, je ne planifie absolument pas les thèmes de mes publications : je les laisse venir à moi en suivant le flux des synchronicités. Parfois jusqu'à la toute dernière minute où je n'ai aucun article en stock programmé pour paraître le lendemain. Je ne choisis rien et ces temps-ci, je n'arrête pas de recevoir des signes et perceptions concernant les voyages temporels, l'effet Mandela et la modification des lignes de temps. Et des souvenirs diffus qui commencent à affleurer à la surface. Une amie en Floride vient de publier son nouvel ouvrage destiné aux semences d'étoiles intitulé Conscious Time Travel: How to Travel through Time, Space, and Dimensions (Voyage temporel en conscience : Comment voyager à travers le temps, l'espace et les dimensions). Époustouflant. Et, plus récemment, me fait part de ce tweet expliquant que « l'effet Mandela n'a rien à voir avec le CERN ou une quelconque manipulation mais serait le fruit de l'intégration humaine d'aspects de l'âme en provenance de densités parallèles en préparation au glissement vibratoire ».  Ce n'est pas l'effet de votre imagination, explique-t-on, si Isaiah 11:6 a changé.  Autrefois, on pouvait réellement lire : « le lion gîtera avec l'agneau » au lieu du « loup demeurera avec l'agneau ».  De quoi rendre fous tous les Saint Thomas et autres intégristes masqués platiterriens !

Ey@el

Max Planck, l'un des pères fondateurs de la théorie quantique (qu'on lui attribue souvent et qui lui a valu l'obtention du prix Nobel de physique en 1918), a déclaré un jour :

Je considère la conscience comme fondamentale. Je considère la matière comme dérivant de la conscience. Nous ne pouvons aller au-delà de la conscience. Tout ce dont nous parlons, tout ce que nous voyons comme existant, suppose la conscience.

Aujourd'hui, plusieurs expériences dans divers domaines démontrent que Planck avait raison. La conscience est fondamentale et directement liée à ce que nous appelons la matière physique. Il est impossible d'expliquer la conscience en termes de principes fondamentaux existants tels que l'espace, le temps, la masse et la charge. Par conséquent, il est logique de supposer que la conscience elle-même est essentielle à l'existence de la réalité, de considérer qu'elle est l'un de ces principes fondamentaux mais je m'éloigne du sujet.

Un classique pour examiner le rôle de la conscience en relation avec la matière est l'expérience de la double fente quantique dans laquelle de minuscules fragments de matière (photons, électrons ou tout autre objet de la taille d'un atome) sont projetés sur un écran muni de deux fentes. Lorsque aucun appareil de mesure n'est disposé sur l'écran, les particules se comportent comme une « onde », engendrant un schéma d'« interférence » sur le mur placé derrière. Parce qu'aucun dispositif permettant de mesurer ou d'observer n'est utilisé pour identifier laquelle des deux fentes est traversée par la matière, il est impossible de connaître la voie empruntée. L'examen du motif sur le mur pour déterminer par où elles sont passées représente une onde de possibilités, à savoir que la matière (particule) a traversé à la fois les deux fentes et une seule, interférant avec elle-même, ce qui devrait être physiquement impossible. Bienvenue dans le monde absurde de la physique quantique !

Le problème, toutefois, est que lorsqu'un appareil de mesure est utilisé pour observer laquelle des deux fentes est traversée par les particules, ces dernières n'en traversent qu'une, écrasant le schéma ondulatoire pour en former un représentant ce passage de la particule par une fente unique. En d'autres termes, le comportement de la matière change lorsque l'on décide de la mesurer comme si elle se savait observée comme le démontre le motif sur le mur derrière l'écran. La moitié du temps, les particules traverseront une fente et l'autre moitié l'autre pour former un motif à deux fentes comme s'il s'agissait de balles lancées à travers l'une ou l'autre.

Non seulement les observations perturbent ce qui doit être mesuré mais elles le produisent [...] Nous obligeons (les électrons) à assumer une position définie [...] C'est nous-mêmes qui produisons le résultat de ces mesures.

~ M. Mermin, Boojums All the Way Through: Communicating Science in a Prosaic Age (Superfluidité d'un bout à l'autre : la vulgarisation scientifique à l'ère du prosaïsme), 1990, référencé par le Dr Dean Radin dans un article publié dans la revue scientifique collégiale Physics Essays, expliquant comment cette expérience a été utilisée à maintes reprises pour explorer le rôle de la conscience dans l'élaboration de la nature de la réalité physique.

Si cela ne suffisait pas à vous faire changer d'avis, un physicien du nom de John Archibald Wheeler s'est demandé ce qu'il adviendrait si nous n'interférions pas avec les photons lorsqu'ils traversent les fentes. Que se passerait-il si nous n'installions aucun appareil de mesure pour observer au travers de laquelle des deux la matière passerait et si au lieu de cela, on plaçait des détecteurs derrière le mur ? Chaque fente aurait son détecteur qui serait retiré avant que les particules n'atteignent le mur juste après avoir traversé le dispositif. Lorsque personne n'était en mesure de détecter par quelle fente le photon était passé, on obtenait un schéma ondulatoire, mais aucun lorsque les détecteurs étaient en place. Exactement comme quand les particules étaient observées avant de traverser la ou les fentes. Aucune observation produisait un schéma d'interférence tandis qu'une observation formait une ligne unique, un schéma linéaire.

Si elles passent d'un état ondulatoire à celui de faisceau de particules dès l'instant où elles sont détectées après avoir traversé le dispositif à fentes, cela signifie que même si elles n'ont pas été observées lors du passage à travers les fentes et devraient produire un schéma (d'interférence) ondulatoire, le simple fait d'observer les transforme quand même en particules, désintégrant la fonction d'onde. La question qui se pose est : comment ces détecteurs pourraient-ils interférer avec quelque chose qui ne s'est jamais produit ? Cela voudrait dire que ce qui s'est passé au présent a modifié le passé. Le simple fait de détecter les particules après leur passage à travers les fentes détermine la manière dont elles l'ont fait, soit sous forme d'onde ou de faisceau. Comment est-ce possible ? En d'autres termes,; ce que nous avons choisi de faire au présent en ce qui concerne la détection de minuscules fragments de matière a modifié leur manière de se comporter dans le passer, en l'occurrence, la manière dont elles ont traversé l'écran à double fente.

À l'instar de l'expérience de la double fente, celle du choix différé ou de la gomme quantique a été démontrée et reproduite de nombreuses fois. À titre d'exemple, des physiciens de l'Université nationale d'Australie (ANU) ont réitéré l'expérience de pensée du choix différé de John Wheeler et leurs conclusions ont été récemment publiées dans la revue Nature Physics.

En 2007 (Science 315, 966, 2007), des savants français ont projeté des photons dans un appareil, démontrant que leurs actions pouvaient rétroactivement modifier un événement qui s'était déjà produit.

Lorsque l'on essaie d'attribuer une signification objective à l'état quantique d'un système unique, cela donne lieu à d'étranges paradoxes : les effets quantiques reproduisent non seulement l'action à distance instantanée mais influencent également, comme on peut le constater ici, les actions futures d'événements passé même après que ces derniers aient été irrévocablement constatés. (source)

Afin de rendre cette expérience plus facile à comprendre, Wheeler l' explique en se servant de l'échelle cosmique. Imaginez, il y a plusieurs milliards d'années, une étoile émettant un photon en direction de la Terre avec entre les deux, une galaxie. Du fait de ce qui est connu sous le nom d'effet de « lentille gravitationnelle », la lumière devra contourner la galaxie pour atteindre la Terre et devra donc emprunter l'une ou l'autre voie, à gauche ou à droite. Des milliards d'années plus tard, si quelqu'un décide de monter un dispositif pour « capter » le photon, il obtiendra un schéma d'interférence comme expliqué plus haut dans l'expérience de la double fente. Ce qui démontre que le photon a emprunté une voie et l'autre. Une « onde » de possibilités mais dont la manière n'a pas été définie.

On pourrait aussi choisir de « jeter un coup d'œil furtif » au photon entrant en installant un télescope de chaque côté de la galaxie afin de déterminer quelle voie il aura empruntée pour atteindre la Terre. Le simple fait de mesurer ou de « regarder » par où le photon passe implique qu'il ne peut venir que d'un seul côté. Le schéma ne sera plus un schéma d'interférence représentant une multitude de possibilités mais un simple schéma compact indiquant une voie « unique ».

Qu'est-ce que cela implique ? Que la manière dont nous choisissons de mesurer le « présent » a une incidence sur la direction prise par le photon il y a des milliards d'années. Notre choix au moment présent a affecté ce qui s'est déjà produit dans le passé.

Je suis bluffé rien qu'à écrire cet article. Je ne peux m'empêcher de songer à ce que cela pourrait impliquer et comment des facteurs afférents à la conscience sont, à bien des égards, inextricablement liés à ce que nous percevons comme notre réalité physique.

Le jour où la science commencera à étudier les phénomènes non physiques, elle fera plus de progrès en une décennie que dans tous les siècles précédents de son existence.

Nikola Tesla

Pourquoi tout ceci est-il important ? Parce que c'est l'une des multiples expériences qui démontrent l'existence d'un lien étroit entre la conscience et la matière physique. Qu'est-ce que cela implique à l'échelle de la physique traditionnelle ? Qu'est-ce que cela implique sur notre manière de penser, ressentir, percevoir ? Qu'est-ce que cela implique lorsque nous évoquons des solutions aux problèmes auxquels nous sommes confrontés sur notre planète ? Si la conscience humaine pouvait être aussi fondamentale quant à la « création de notre réalité », pourquoi n'en parlons-nous en pas davantage ? Quelle incidence la modification de notre manière de voir le monde aurait-elle sur l'expérience humaine ? Que se passerait-il si nous nous mettions à considérer les choses sous un angle nouveau ?

Texte original de ARJUN WALIA traduit de l'anglais par EY@EL
© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

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L'année du Tigre

Tigre, Tigre, brûlant brillant,
Dans les forêts de la nuit,
Quelle main, quel œil si puissant
A forgé ton effroyable symétrie ?
 
Dans quels cieux ou abîmes insondés
A brûlé le feu de tes yeux ?
Quelles ailes peuvent l'emmener ?
Quelle main a osé en saisir le feu ?/p>William Blake

Je me souviens d'un rêve marquant d'il y a plusieurs décennies où je me promenais seule dans le bois de Vincennes, tout près de l'endroit où je suis née et ai vécu les sept premières années de mon existence. Un dangereux tigre s'était échappé du zoo — un tigre mangeur d'hommes ! Et bien entendu, je tombai nez à nez avec cette bête féroce terrifiante. Comprenant qu'il ne servirait à rien de courir et que je ne faisais pas le poids face à ce fauve en mal de casse-croûte, je m'étais résignée à mon sort et allongée sur le sol sans bouger, les yeux fermés, priant pour une mort rapide et sans douleur. Mais rien ne se passa. Je sentis l'animal contre moi, ronronnant en paix, comme un gros chat câlin — mon protecteur ! Mon animal totem ?

Pourquoi je vous parle de ça ? Parce qu'aujourd'hui démarre la tant redoutée année du Tigre qui s'annonce pleine de défis et de turbulences (météorologiques et sociales). Si vous trouviez que la situation n'évoluait pas assez vite, rassurez-vous, il y aura du mouvement, beaucoup de mouvement, et très certainement un gros risque de surchauffe :

Le Tigre est synonyme de tensions, de luttes et de rébellions. S'il fallait considérer cet aspect négatif du signe chinois du Tigre sous l'angle de l'organisation et du fonctionnement de la société, il va sans dire que son influence pourrait se traduire par une recrudescence des guerres pour le contrôle des ressources (pétrole, eau potable, matériaux rares) et d'une instabilité chronique au sein des états qui ont à la fois une population jeune et des structures institutionnelles fragiles. Mais fort heureusement en 2022 la présence de l'élément Eau Yang combinée à l'énergie du Tigre permet de renforcer efficacement les capacités d'écoute et d'adaptation, ce qui permet d'anticiper et de régler pacifiquement les crises avant qu'elles ne dégénèrent. De plus, les énergies du Tigre d'Eau de l'année stimulent fortement les facultés d'observation et d'analyse, ce qui facilite la conduite des affaires diplomatiques et un dialogue apaisé entre les pays. (Source)

Le hasard comme par hasard : les deux guerres mondiales ont éclaté lors d'une année du Tigre. Toutefois, si cela peut vous rassurer quelque peu, la résolution de la crise des missiles de Cuba, pendant la guerre froide, s'est produite en 1962, une année du Tigre d'eau, considéré comme plus pondéré et plus pacifique.

Certes, je n'y connais pas grand chose en astrologie chinoise, par contre, en astrologie sidérale1, un événement majeur se produira la semaine prochaine, à savoir le passage de Pluton dans le signe du Capricorne à l'issue d'un séjour de 20 ans dans celui du Sagittaire (croyances, religions, dogmes, philosophie, finances internationales). 

Comme je l'avais expliqué le mois dernier, le signe du Capricorne concerne tout ce qui a trait aux institutions, à l'ordre établi et au pouvoir en général. Dans le tarot traditionnel, il est associé à la lame du Diable qui symbolise les chaînes du matérialisme et les voiles d'illusion de la matière dont l'âme incarnée doit s'affranchir afin de poursuivre son évolution. Quant à la planète (naine) Pluton, qui tire son nom du dieu romain des enfers, elle est un peu comme l'alchimiste ou le phénix qui renaît de ses cendres. En analogie avec la lame du Jugement, elle représente le karma par excellence, non pas au sens moral mais plutôt comme un principe fondamental de vie qui élimine et transforme tout ce qui n'est pas viable évolutivement parlant.

Au niveau collectif, Pluton va profondément modifier les structures mêmes de nos sociétés, mettant en lumière les intrigues, les complots, les malversations, les fraudes et autres magouilles des élites qui se sont accaparées la planète et ses richesses. En un mot, il devrait « assécher le marais » pour reprendre une expression qui a fait couler beaucoup d'encre et de venin dans nos démoncraties. Le hasard, encore lui, veut que la Guerre d'Indépendance américaine et la Révolution française se soient produites dans les premières années de son dernier séjour en Capricorne, il y a environ deux siècles et demi.

Autre événement astrologique moins rare mais significatif parce qu'il se produit quasiment en même temps, le changement de signe de l'axe karmique (fictif) des nœuds lunaires. Ainsi le nœud nord (nœud ascendant ou tête du Dragon), qui représente le dharma (ou ce vers quoi l'humanité doit se diriger), entrera bientôt dans le signe du Bélier en analogie avec la lame de l'Empereur. En clair, en 2022, il est temps pour l'humanité de reprendre sa souveraineté et aux moutons de dire stop à l'émasculation.

Détail amusant : lorsque nous parlons de prendre le taureau par les cornes (en l'occurrence ici, le bélier), les Anglo-Saxons, eux, préfèrent attraper le tigre par la queue. À chacun sa méthode mais je donnerais plutôt le tigre gagnant !

Comme pour le Magicien d'Oz ou l'Empereur nu, l'humanité pourrait bien sortir enfin de sa torpeur et se rendre compte que les tout-puissants de ce monde ne sont en fait que des tigres de papier2 ? Ou bien des ânes vêtus de peaux de tigre3 comme on dit au Japon.

Que sera sera, mais tu verras, ça ira, ça ira !

Notes et références

  1. ^ J'utilise le centre galactique à 0° du Sagittaire comme référence pour le calcul de l'ayanamsa (décalage des constellations qui ne correspondent plus à la réalité cosmique).
  2. ^ Se dit de quelqu'un ou de quelque chose. (adversaire, groupe, mesure, etc.) dont la force ou le pouvoir sont perçus comme menaçants, mais qui se révèle inoffensif.
  3. ^ Personne timorée qui se donne des grands airs grâce à l’autorité d’un tiers.

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