Le parcours du tarot : comment la signification des arcanes majeurs reflète l'âme

Le fou sur la colline
Regarde le soleil se coucher
Et dans sa tête, ses yeux
Voient le monde tourner en rond.

"The Fool On The Hill", The Beatles (1967)

Le Tarot de Marseille est un jeu né dans l'Europe médiévale, comportant de nombreuses références chrétiennes. Les allégories et les personnages des arcanes majeurs sont directement inspirés de cette époque.

Au début du XXe siècle, en Angleterre, Arthur Edgar Waite créa une version alternative dans laquelle il souhaitait « s'éloigner de la religion, et livrer un jeu plus universel, recherchant davantage des liens avec les sciences occultes, selon les préceptes de la Golden Dawn dont il faisait partie. C'est ainsi que le jeu de Tarot a subi certaines modifications, des ajouts qui ont parfois entraîné des variations de sens et d'interprétations. » (source)

Outre les graphismes modernisés et l'illustration des arcanes mineurs qui rend ces derniers plus parlants, une différence majeure est l'inversion de la Justice et de la Force comme dans l'article ci-dessous.

« En effet, dans le Tarot de Marseille, les arcanes sont fortement liés à leur numéro. Ainsi, en rapport avec la numérologie, la Justice porte le numéro 8, chiffre parfait et équilibré qui lui sied à merveille. De son côté, la Force porte le numéro 11, qui symbolise la volonté, le courage, la tension et les contradictions. Ces correspondances numérologiques sont très précises et concernent l'ensemble du jeu.

« Selon la Golden Dawn (société secrète étudiant les sciences occultes à la fin du XIXe siècle), l'importance était de relier entre elles les différentes sciences ésotériques (kabbale, astrologie, alchimie...). Aussi les arcanes du Tarot pouvaient correspondre à l'alphabet hébraïque, et donc aux planètes, aux signes du zodiaque et aux éléments. Suivant l'alphabet hébraïque, la Force correspondant au Lion a dont été inversée avec la Justice, afin que celle-ci corresponde à la Balance. C'est ainsi que la Force a été numérotée 8 et la Justice 11, perdant au passage tout le sens numérologique.

« Cette inversion n'est donc pas anodine, notamment concernant l'ordre des étapes du chemin initiatique que symbolise le Tarot, puisque celui-ci se trouve modifié. » (source)

Une autre modification concerne les noms de certains arcanes :

- le Mat = le Fou
- le Bateleur = le Magicien
- la Papesse = la Grande Prêtresse
- le Pape = le Hiérophante
- l'Amoureux = les Amoureux
- l'arcane sans nom = la Mort
- La Maison-Dieu = la Tour

Le Tarot Rider Waite est devenu aujourd'hui le tarot divinatoire le plus prisé dans le monde et c'est donc à cette version plus moderne que se réfère l'article ci-dessous.

*Cartes issues de l'Héritage du Tarot Divin © Ciaro Marchetti 2009 et correspondances astrologiques rajoutées par mes soins.

Ey@el

Enveloppé de mystère et de magie, le Tarot est bien plus qu'un simple jeu de cartes ou divertissement de salon. En fait, la symbolique de ses lames mystérieuses s'inscrit en profondeur dans le domaine de la conscience et de l'expérience humaine, dévoilant des modèle du passé, du présent et de l'avenir probable. La signification des arcanes majeurs, en particulier ,reflète des aspects importants du vécu humain, mettant en lumière les nombreuses étapes du développement spirituel.

Divisé en deux types d'arcanes séparés, le Tarot relate l'histoire de l'expérience humaine à travers la symbolique des archétypes, la numérologie et la signification des éléments. Notamment les arcanes majeurs qui s'adressent à ce que Carl Jung qualifia de « subconscient universel ». Chacune de ces 22 cartes représente une part différente de la psyché, entraînant le consultant dans un parcours spirituel de la division à la plénitude. Sur le chemin des arcanes majeurs, le quêteur doit affronter diverses épreuves pour le conduire éventuellement à la compréhension et à l'individualisation.

L'histoire et la signification des arcanes majeurs

Beaucoup d'amateurs de tarot néophytes se voient dépassés par l'imagerie et le caractère apparemment mystérieux de la symbolique des arcanes majeurs, chacune des 22 lames regorge de figures angéliques, de glyphes et de personnages pouvant à la fois inspirer et dérouter le lecteur. Pourtant, lorsque l'on aborde le Tarot comme une histoire avec le Fou comme personnage central, le mystère commence à se dévoiler.

Le parcours du Fou : l'explication des arcanes majeurs

Le Fou (Uranus)

En partant du nombre zéro, le premier personnage que nous allons rencontrer et suivre au fil des arcanes majeurs est le Fou insouciant. Il apparaît, dans de nombreux jeux, vêtu d'une tunique blanche, une fleur à la main et les pieds dangereusement près d'un précipice. En surface, le Fou semble vague et inconscient mais dans le Tarot, ses actes et sa personnalité prennent un tour différent.

Avec le Fou, nous avons le point entre les points, le pouvoir de l'instant présent. Il est inconscient et par conséquent ne craint pas d'affronter le périple qui l'attend. Ce sont son innocence et son ouverture qui rendent cette aventure possible.

 

Le Magicien (Mercure) et la Grande Prêtresse (Lune)

Les deux premiers personnages qu'il rencontre sont le Magicien et la Grande Prêtresse. Le Magicien représente le dynamisme de l'énergie masculine pure et la volonté de se projeter dans le monde. C'est la carte où l'on mobilise ses capacités en vue d'une transformation alchimique de soi ou de son expérience.

La Grande Prêtresse, par contre, représente l'énergie féminine pure de l'incubation et la connaissance ésotérique. Elle reste assise patiemment devant les portes du Temple de Salomon comme gardienne des secrets du pouvoir divin. La Grande Prêtresse incarne l'élément mystérieux de la féminité et de l'intuition, les forces intangibles mais puissantes explorant les royaumes de la magie.

 

L'Impératrice (Vénus) et l'Empereur (Bélier)

Après avoir rejoint les deux aspects masculin et féminin qui lui sont propres, le Fou rencontre l'incarnation extérieure de ces personnages. On peut ainsi considérer l'Impératrice et l'Empereur comme les parents du Fou, les homologues terrestres du Magicien et de la Grande Prêtresse. En tant que mère du Fou, l'Impératrice est aimante, généreuse et abondante. Elle est la pourvoyeuse féminine qui alimente et nourrit ses sujets.

L'Empereur porte l'énergie du père, créant des bases solides et des limites dans le monde extérieur. Il protège son royaume, érigeant des murs pour entourer la douceur de l'Impératrice. Ces figures parentales insufflent leur savoir au jeune Fou, définissant sa conception des limites et de la sécurité.

Le Hiérophante (Taureau) et les Amoureux (Gémeaux)

Mais ce dernier doit quitter la sécurité du foyer et est alors confronté à l'univers dogmatique et structuré du Hiérophante. Ici, le savoir est transmis du ciel à la Terre par le filtre de la hiérarchie et des enseignements accordant une grande importance aux institutions religieuses. Le Fou apprend ensuite le pouvoir du choix symbolisé par la carte des Amoureux. C'est la première fois qu'il commence à réaliser qu'il tient son avenir entre ses mains et que ses décisions détermineront son histoire.

Le Chariot (Cancer) et la Force (Lion)

 

Après avoir reçu une éducation, le Fou doit mettre ses connaissances en pratique dans la vraie vie. Le Chariot représente l'obtention de son diplôme, le signe qu'il a acquis le savoir nécessaire pour s'embarquer dans l'aventure. De là, il affronte son premier défi : la Force. Il doit dépasser ses qualités fondamentales en réalisant que la « domination de l'esprit sur la matière » est parfois la meilleure solution aux problèmes.

 

L'Ermite (Vierge) et la Roue de Fortune (Jupiter)

 

Passée l'épreuve de la Force, le Fou se retrouve propulsé dans l'univers introspectif de l'Ermite. Seul avec ses propres pensées et retiré du monde, il réalise que, d'une certaine façon, la vie est un jeu qu'il faut jouer. Arrive ensuite la Roue de fortune comme si le savoir acquis par l'Ermite se manifestait soudainement. La vie est une série d'énigmes et de revirements actionnée à la fois par le choix et les circonstances, où un jour on est en haut et le lendemain on est en bas.

La Justice (Balance) et le Pendu (Neptune)

 

Le Fou accepte cette folle aventure en s'en remettant à la lame de la Justice, où les décisions sont évaluées et adoptées dans le cadre d'un procès équitable. Mais bien souvent, la vie n'est pas aussi claire et aussi simple. Et bientôt, le Fou se retrouve confronté au dilemme du Pendu, suspendu entre deux mondes afin de trouver une nouvelle perspective.

 

 

La Mort (Scorpion) et la Tempérance (Sagittaire)

 

C'est par le biais de cet inconfort qu'il réalise qu'il acceptait jadis aveuglément comme la vérité n'était qu'en fait les convictions et les idées de ses anciens enseignants. Survient alors la lame de la Mort pour le libérer de ces contre-vérités, éliminant les paroles de l'Empereur, de l'Impératrice, du Hiérophante et même de l'enfant qu'il fut autrefois.

Transformé à jamais par cette expérience, sa nouvelle compréhension est incarnée par l'ange de la Tempérance. Ici nous avons une compréhension spirituelle plus profonde où l'émotion est régulée avec la création d'un juste milieu entre les extrêmes. Mais cette toute nouvelle clarté dévoile les angles morts à l'intérieur du Fou sous la forme du Diable.

Le Diable (Capricorne) et la La Tour (Mars)

Émergeant de l'ombre, le Diable s'adresse aux pulsions inconscientes de la psyché qui se manifestent sous forme d'addictions et d'attachements. Par chance, ce niveau de tension et de manipulation est de courte durée par l'effet de choc et de stupeur de la Tour. D'un coup d'éclair venu des cieux, les murs du monde intérieur du Fou s'effondrent, permettant le développement et le renouveau de l'Étoile.

 

L'Étoile (Verseau) et la Lune (Poissons)

 

L'Étoile est l'une des étapes les plus magiques et prometteuses du parcours du Fou où de nouvelles idées saines sont plantées et où l'assistance divine lui parvient fluidement des cieux. Toutefois, ce niveau de transcendance comporte encore sa propre part d'ombre. Apparaît alors la profonde et psychique Lune pour lui rappeler tout ce qui est incontrôlable et mystérieux. La Lune régit les marées de l'océan et les cycles de la femme, provoquant les hurlements du loup sauvage comme du chien domestique.

Le Soleil et le Jugement (Pluton)

Mais la nuit ne dure pas éternellement et le périple du Fou touche à sa fin. Le Soleil se lève à nouveau avec la promesse d'un retour au bercail. Le Fou se retrouve devant les portes de son château ancestral, prêt à révéler tout ce qu'il a appris durant ses voyages. Cette révélation est représentée par la carte du Jugement où l'on s'occupe de tout ce qui n'a pas été dit et où le dernier travail intérieur est achevé.

 

 

le Monde (Saturne)

Le Monde symbolise la fin de ce parcours, laissant entrevoir le prochain cycle à venir. C'est l'un des aspects de sagesse les plus profonds que véhicule le Tarot : la vie est un cycle sans fin, une opportunité d'apprendre et de croître à travers chaque expérience. Tant que nous habiterons nos corps sur le plan terrestre, il y aura des leçons à découvrir et à conquérir. Par chance, nous disposons d'outils comme le Tarot pour nous aider à nous comprendre nous et le monde qui nous entoure et à prospérer au mieux tout au long de notre voyage archétypique.

Texte original de CHRISTINE APRILE traduit de l'anglais par EY@EL
© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

Image couverture : Emily Balivet

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11 pièges spirituels illusoires qui sabotent votre croissance

Peu importe la pratique ou l'enseignement, l'ego aime tendre des embuscades pour s'approprier la spiritualité à son profit et pour sa propre survie.

Chögyam Trungpa, Cutting Through Spiritual Materialism

À mesure que nous progressons sur nos chemins d'éveil spirituel, l'essence de notre Âme commence à s'épanouir dans nos cœurs telle une fleur lumineuse.

Plus nous éliminons de croyances, perspectives et bagages émotionnels désuets et décrépis qui envahissent notre espace intérieur, plus nous percevons clairement notre essence divine ou notre nature véritable.

Toutefois, à l'instar d'un jardin, nos paysages intérieurs métaphoriques peuvent être consumés par les mauvaises herbes, la vermine et certaines formes de pollution qui viennent étrangler toutes les belles choses que nous avons nourries.

Parfois, nous pouvons même saboter la croissance de ce qui s'épanouit en nous (sans en avoir conscience).

On trouve des guet-apens, des embuscades et des pièges dans tous les domaines de vie pour nous restreindre et nous mettre dans l'incapacité de nous occuper du jardin de nos existences.

Dans cet article, je vais aborder onze des principaux pièges spirituels que l'on peut rencontrer et dans lequel n'importe qui (et j'insiste sur le n'importe qui) peut tomber.

Il ne s'agit pas d'un cheminement pour devenir quelque chose mais pour se défaire de ce que nous ne sommes pas.

~ Adyashanti, The End of Your World

Le souci est que le chemin spirituel est souvent jonché de pièges de toutes sortes. Ces pièges ou mécanismes de défense de l'ego ne sont pas juste physiques mais également souvent (et surtout) mentaux.

Comme nous assimilons l'existence essentiellement par le biais du mental, nous tendons aussi à aborder la spiritualité avec ce dernier.

Le problème de cette approche mentalisée est que les limitations de la pensée ne peuvent contenir la spiritualité. À la minute où cette dernière se retrouve encapsulée dans une pensée, elle ne conserve plus son essence véritable et devient une croyance ou un dogme contraignant.

Autrement dit, la spiritualité perd son essence vivante intarissable dès qu'elle se retrouve compartimentée à l'intérieur du mental.

Voici une analogie : n'avez-vous jamais été émerveillé et pris d'une immense admiration en présence d'une chose aussi belle et envoûtante qu'un coucher de soleil ? Dès l'instant où vous cessez de vous plonger dans le ressenti du coucher de soleil et commencez à le prendre en photo ou à le décrire dans un texto, vous n'êtes plus vraiment présent avec lui. Au lieu de cela, vous le faites passer à travers le filtre de vos pensées ou une lentille quelconque.

On peut dire la même chose de la spiritualité.

Plus nous avons recours au mental pour aborder l'Âme, plus elle nous semble s'éloigner.

Mais au moment où nous lâchons nos pensées, où nous nous relions à notre cœur et où nous nous autorisons à simplement ressentir notre âme, c'est là que tout à coup nous nous sentons de nouveau chez nous.

Voyez-le ainsi : si vous poursuivez le soleil à l'horizon en pensant pouvoir l'atteindre, vous n'y parviendrez jamais parce que c'est une illusion. Mais lorsque vous vous arrêterez pour ressentir sa présence déjà sur votre peau, vous ne poursuivrez plus jamais quoi que ce soit.

Il nous est difficile, à nous en tant qu'êtres rationnels, de prendre conscience de nos pensées car dès notre plus jeune âge, on nous a conditionnés à nous identifier à elles. Mais en apprenant doucement à observer nos pensées et la manière dont ces dernières tendent à saper notre bonheur, nous faisons alors l'expérience du véritable développement spirituel.

Je voudrais partager avec vous ci-dessous onze des pièges les plus communs dans lesquels nous tombons sur notre chemin spirituel. J'ai personnellement fait l'expérience de ces écueils à maintes reprises qui m'ont causé beaucoup de souffrance et de difficultés. Voyez à combien de ces pièges vous pouvez vous identifier :

1. Le piège du contournement spirituel

Le contournement spirituel consiste à se servir de la spiritualité pour éviter, réprimer ou fuir certaines émotions ou situations de la vie. Parmi les types les plus courants, on trouve :

  • l'anesthésie de ses émotions par la répression « spiritualisée » ou l'évitement
  • l’obsession malsaine ou l'attachement au positif (ex : la pensée positive) et l'adoption d'un masque de « gentillesse » passif-agressif
  • le jugement invalidant de sa propre négativité ou de son ombre
  • la phobie de la colère
  • la faiblesse des limites personnelles
  • la compassion aveugle ou excessivement tolérante (au détriment de soi et de l'autre)
  • la tentative de « tuer » l'ego par la force en le considérant comme « mauvais/malveillant »
  • le détachement exagéré
  • l'enlisement dans la spiritualité théorique et les croyances dogmatiques sur la « vérité »
  • le déni de responsabilité personnelle en la rejetant sur un autre être supérieur (ex : un esprit-guide, un ange, un maître ascensionné)
  • l'illusion trompeuse d'être parvenu à un niveau supérieur d'être
  • le recours aux pratiques spirituelles pour échapper aux émotions déplaisantes (ex : utiliser la méditation pour se dissocier des émotions plutôt que de les transmuter)

2. Le piège de la supériorité

Ce piège spirituel se manifeste par une tendance à « prendre de haut » ceux qui ne sont pas « évolués en conscience » ou « éveillés ».

Le piège de la supériorité peut être considéré comme une impression subtile d'être « meilleur » que ceux qui ne sont pas « spirituels ».

Dans des cas plus extrêmes, cela peut se traduire par une tendance à s'en prendre aux personnes toujours « endormies », « aveugles » ou « moutons » de la société — voire de basculer dans le narcissisme spirituel.

Ce type de comportement réactif se rencontre souvent chez les personnes qui viennent juste de se « réveiller » sur l'état du monde mais qui en sont au stade minimal de leur développement spirituel. Il faut garder en tête que tout le monde fait de son mieux à son niveau de conscience. Le moment venu, ils s'éveilleront aussi.

3. Le piège consistant à essayer de forcer les autres à se réveiller

Une fois éveillés hors de la « Matrice », il est courant de vouloir désespérément que nos camarades et ceux que nous aimons se réveillent. Nous voyons à quel point les autres souffrent et sont dans l'illusion, ce qui soulève en nous le désir intense de leur « montrer la vérité ».

Pourtant, la plupart du temps notre tentative de forcer les gens à se réveiller connaît très vite des ratés. Même si nos intentions sont bonnes, notre désir de « sauver » les autres provoque chez eux une réaction violente qui nous rend mutuellement furieux. Moins ils sont sensibles à nos tentatives insistantes de « les réveiller », plus nous sommes frustrés et perdons le contact.

Au bout du compte, essayer de forcer les autres à se réveiller finit par nous nuire les uns aux autres. En outre, ce piège génère beaucoup de colère et d'incompréhension, ce qui entraîne davantage d’engluement égotique venant saper notre développement spirituel.

Laissez les gens se réveiller quand ils seront prêts.

4. Le piège de vouloir aider les autres

Ce piège va de pair avec le précédent à la différence qu'il est plus axé sur donner des conseils aux autres.

Il n'y a aucun mal à vouloir aider autrui tant que l'on respecte leurs limites personnelles.

Mais parfois, développer une perspective spirituelle élargie donne l'opportunité à l'ego d'avoir l'impression « d'en savoir plus » que les autres, toujours prisonniers de l'illusion. Donner des conseils gratuits peut s'avérer désastreux (colère, vexation, offense, réveil d'un traumatisme, etc.).

Vouloir aider les autres peut également servir d'échappatoire au besoin de nous aider nous-mêmes. Sous prétexte d'être « spirituels » et compatissants, cela peut s'avérer n'être qu'une autre forme de contournement spirituel.

5. Le piège de vouloir révolutionner le monde

En nous éveillant à la corruption et aux mensonges présents dans notre structure sociétale actuelle, nous sommes nombreux à vouloir désespérément transformer la société.

Pourtant, bien trop souvent beaucoup d'entre nous tombent dans le piège de croire que la liberté, l'honnêteté et la justice peuvent être créés en changeant le système extérieur.

Ainsi nous adoptons la mentalité du « nous contre eux » et du « diviser pour mieux régner » qui est le fruit de la vision étriquée de l'ego. Nous ne nous rendons pas compte que nous alimentons, en fait, ce système corrompu dont la prospérité et la survie dépendent de la colère et du chaos.

Au lieu de comprendre que tout changement véritable naît d'une révolution intérieure, nous sommes pris dans la poursuite d'une révolution extérieure fragile et éphémère.

6. Le piège du non-sens

En vivant des états d'être divins et transcendants dans lesquels nous faisons Un avec tout, une fois l'expérience passée, nous pouvons tomber dans le piège du nihilisme spirituel.

Autrement dit, quand nous réalisons que, du point de vue de l'Univers, rien de ce que nous faisons a de l'importance parce tout est éphémère, nous pouvons sombrer dans un état d'esprit dépressif.

Avec des vérités comme « Tout est illusion », la personne qui tombe dans ce piège tend à aborder la vie à travers le filtre de son mental. À force de se cramponner à ces vérités, elles deviennent des croyances qui servent d'excuses à l'ego spirituel pour se sentir paradoxalement séparé de l'existence.

7. Le piège de la fuite des obligations du quotidien

D'aucuns s'entichent tellement du cheminement spirituel qu'ils évitent de s'occuper des choses ordinaires de la vie de tous les jours. Cette forme d'évasion peut les conduire à vivre aux crochets des autres, à ne pas payer leurs factures, à se soustraire à l'impôt, à être obsédés par « la vie hors du monde », etc.

Quand fuir les responsabilités du quotidien est affiché comme un signe d'élévation de conscience ou de « supériorité spirituelle », il s'agit là aussi d'une forme d’égotisme déguisé.

Se soustraire aux obligations ordinaires perçues comme « non suffisamment spirituelles » peut également s'avérer être une forme de distraction dont se sert l'ego pour limiter le développement spirituel. Plus vous êtes préoccupés et obsédés de mener une existence ostensiblement « spirituelle », plus vous vous éloignez de votre travail intérieur.

Gardez en tête ce vieil adage Zen qui dit : « Avant l'Illumination, coupe du bois, va chercher de l'eau ; après l'Illumination, coupe du bois, va chercher de l'eau ».

Nous devons être humbles et reconnaître que l'ordinaire du quotidien est l'endroit parfait pour évoluer spirituellement et gagner en maturité.

8. Le piège de l'auto-victimisation

Peu après avoir vécu un éveil spirituel ou un éveil de la kundalini et avoir pris conscience de la folie de ce monde, il est courant de s'enliser dans un schéma d'auto-victimisation. Nous pouvons commencer à percevoir le monde comme une « prison » et les autres comme des « otages » voire des « ravisseurs ».

Le choc de l'éveil peut nous faire basculer dans une spirale d'angoisse et de paranoïa. Forcément, nous risquons de nous sentir victimes et de blâmer les autres et les puissances supérieures de ce qui nous affecte.

On peut voir beaucoup d'exemples du piège spirituel de l'auto-victimisation sur les réseaux sociaux qui se transforment généralement en séances d'apitoiement pour visiteurs spirituels de fortune.

Au bout du compte, nous devons réaliser que ce sont, en fait, nos pensées qui sont à l'origine de notre souffrance et non les autres ou les situations. Une fois que nous parviendrons à assumer la responsabilité de nos points de vue et croyances, nous pourrons recouvrer notre pouvoir personnel.

9. Le piège du complexe du Sauveur

Ce piège est en lien avec le précédent de vouloir aider les autres.

Le piège du complexe du Sauveur est adopté par les personnes qui éprouvent un sentiment de supériorité envers le reste de l'humanité. Leur sensation d'être « différents » et plus « évolués spirituellement » peut leur donner l'impression qu'ils sont destinés à reconstruire le monde.

On retrouve le complexe du Sauveur le plus souvent dans les cercles de « travailleurs de lumière/guérisseurs » qui tendent à se glorifier en croyant qu'il est de leur devoir cosmique de « sauver la planète ». Cette perception s'aligne sur la croyance qu'il y a quelque chose « qui ne va pas » avec la réalité et que les autres sont « cassés » et ont besoin d'être réparés (qui est un point de vue de l'ego). Cette perception conduit également l'ego surdimensionné à se sentir « spécial » et à être plein de suffisance.

Le complexe du Sauveur peut aller encore plus loin et évoluer en complexe du Martyre. Le martyre est persuadé de devoir « porter les fardeaux » d'autrui. Ce qui est manifestement une manière de vivre extrêmement malsaine basée sur le conditionnement judéo-chrétien (rappelez-vous l'histoire de Jésus).

En « portant » la souffrance des autres, le martyre évite d'assumer la responsabilité de son propre bonheur et légitime le comportement immature d'autrui.

10. Le piège de l'attachement

Après avoir vécu les grandes expériences mystiques profondes qui surviennent souvent après un développement spirituel important, il est courant de s'y attacher .

Il peut être douloureux de redescendre de ces expériences pour un retour à la réalité habituelle « non éclairée ».

Nous pouvons alors nous attacher également à nos « histoires » et croyances sur la spiritualité. En d'autres termes, parce que le mental s'efforce de comprendre cette expérience transcendante, il va souvent s'accrocher à divers concepts comme une forme de contrôle.

Mais plus nous nous attachons à nos croyances, nos histoires, nos désirs et nos interprétations mentales, plus nous souffrons. Nous oublions que tout est éphémère même les expériences transcendentales. L'Illumination n'est pas une destination mais un abandon total ; un changement radical dans notre manière d'appréhender la vie.

L'attachement est sans doute le piège le plus courant pour saboter notre développement spirituel.

D'un côté, l'attachement à des concepts nous aide à croître mais au bout du compte, ces idées que nous ne sommes pas prêts à lâcher finissent par stagner notre croissance.

Lorsque les idées deviennent des couvertures de protection plutôt que des catalyseurs de croissance, il y a un gros souci.

Nous devons réaliser que la liberté ne peut pas se vivre par le biais du mental. On ressent la liberté lorsque l'on est libéré de l'attachement à ses pensées et au sens du Moi séparé.

11. Le piège de la dépendance à des réponses venues de l'extérieur

À mesure que nous progressons sur notre chemin spirituel, il est normal et bénéfique pour nous de chercher du soutien à l'extérieur. Lire des livres, participer à des ateliers et séminaires, faire des retraites, pratiquer des techniques holistiques et trouver un gourou spirituel, tout cela nous aide à vivre notre développement spirituel.

Toutefois, au bout d'un moment, il est fréquent de devenir trop dépendant des réponses venues de l'extérieur pour notre liberté et notre bonheur. Cet écueil se retrouve dans l'obsession et la glorification que bon nombre de chercheurs spirituels ont pour leurs gourous (autrement dit, ils projettent et renient leur divinité au profit d'une autre personne).

Au final, en nous habituant à constamment chercher des réponses à l'extérieur de nous, nous en oublions la présence de nos Âmes. Nous oublions que notre guide et sagesse ultimes provient de l'intérieur de nous-mêmes et au lieu de cela, nous poursuivons sans cesse des choses au-dehors dont nous sommes persuadés qu'elles vont nous « illuminer ».

Nous devons nous arrêtez, marquer une pause et réfléchir à nos cheminements spirituels. Recherchons-nous une expérience directe ou une expérience par procuration ?

Sommes-nous en passe de devenir les proies du matérialisme spirituel ?

N'oubliez pas non plus de chercher vos réponses en vous parce c'est en vous reliant à votre Âme que vous finirez par connaître la liberté.

Soyez honnêtes avec vous-même

Si nous voulons débusquer les pièges spirituels et nous en extirper, nous devons être foncièrement honnêtes avec nous-mêmes.

Nous devons être prêts à voir exactement où nous nous sommes égarés et avons alimenté notre ego. Ce faisant, nous aurons également tout intérêt à explorer notre Ombre et nos croyances erronées.

Ne vous inquiétez pas si vous êtes tombés dans certains de ces pièges spirituels. Nous nous faisons tous avoir par l'ego.

Il peut nous être particulièrement difficile d'y voir clair lorsque l'ego « spiritualise » certaines croyances et idées. Plus vous serez ouverts, humbles et honnêtes, plus vous serez en mesure de le percer à jour et de vous libérer.

Enfin, n'ayez pas peur de l'obscurité. N'ayez pas peur de vous tromper. Tout n'est qu'une occasion d'apprendre, peu importe combien ça peut faire mal. Au bout du compte, votre Âme contient tout ce que vous cherchiez.

Texte original de ALETHEIA LUNA traduit de l'anglais par EY@EL
© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

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Murmure de mûres

Si vous me lisez régulièrement, vous le savez j'adore les mûres et cette année, malgré les aléas de la météo (ou des métabas) qui a complétement crâmé les premières en juillet, les ronces sont tenaces et la récolte a été plutôt bonne en aôut et on devrait même pouvoir encore en cueillir tout le mois de septembre.

Profitez-en car la mûre est un anti-inflammatoire naturel, un antioxydant qui permet d'éliminer les toxines et un antianémique par sa haute teneur en fer et en vitamine C. Des études ont même démontré qu'elle avait une incidence positive dans la prévention et la lutte contre le cancer de l'estomac. Elle permet également de lutter contre les virus, de réguler le taux de cholestérol dans le sang. Et chose surprenante quand on sait à quel point ses petits grains qui se coincent entre les dents peuvent être agaçants, elle favoriserait le nettoyage et le renforcement des dents en luttant contre la plaque dentaire et l'inflammation des gencives. Attention toutefois aux excès car elle a aussi des propriétés laxatives !

Cette petite recette simple et rapide de mon invention a été plébiscitée par des édentés qui ne pouvaient profiter de mes tartelettes et devrait également plaire aux enfants.

Ingrédients

Pour 6 coupelles :

- 600 ml lait végétal
- 250-300 g mûres
- 4 cuil. à soupe psyllium
- 1 cuil. à café sirop d'agave
- 2 gouttes huile essentielle amande amère (facultatif)

Réalisation

Réduire les mûres en purée à l'aide d'un mixer. Ajouter le sirop d'agave.

Faire chauffer le lait avec les mûres et le psyllium en fouettant bien pour éviter les grumeaux jusqu'à épaississement. Attention : une fois que le mélange prend, il va continuer à épaissir pendant la phase de refroidissement donc ne pas attendre que la consistance soit trop épaisse.

Retirer du feu et ajouter l'huile essentielle si vous avez choisi d'en utiliser. Bien mélanger et répartir dans les ramequins. Décorer avec quelques mûres.

Une fois bien refroidis, réfrigérer 12 heures avant de consommer.

NOTE : Vous pouvez bien sûr substituer des framboises aux mûres ou encore des groseilles.

Régalez-vous !

© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

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L'énergie « libre » : quand croire à l'incroyable

Encore une fois, il faut donc établir l'éther sans masse afin de mieux comprendre la physique, la métaphysique et les processus spirituels.

Paramahamsa Tewari, ancien directeur exécutif
de la NPCI (Nuclear Power Corporation of India)

Selon l'hypothèse de Saamkhya, toute la création est constituée de cinq éléments principaux [Prithvi (la matière sur Terre, Jal (l'eau), Agni (le feu, la chaleur), Vayu (l'air) et Akash]. Le cinquième élément, Akash, est à son tour composé de conscience et d'énergie. D'aucuns l'appellent l'éther sans masse. Cet article est une tentative de démontrer que le cosmos est rempli d'énergie et nécessite un procédé pour l'attirer. On y explique comment vous pouvez voir et ressentir l'énergie cosmique ainsi que le concept d'éther sans masse et comment cette explication permet de faire la lumière sur la physique moderne et la spiritualité.

Le 1er juillet 2022, Joe Martino publiait sur The Pulse un article fascinant intitulé "Un générateur d'énergie libre qui fonctionne : Tewari fait la démonstration de sa machine sur-unitaire" (en anglais) dans lequel Paramhamsa Tewari démontrait comment sa machine produisait plus d'énergie qu'elle n'en consommait pour ce faire. Au premier abord, cela peut paraître hautement improbable mais si l'on considère le fait que l'énergie est disponible en abondance dans l'univers, il est nécessaire d'analyser ses prétentions en profondeur.

En 2014, après une décennie de recherche sur la signification du néant et la nature de la réalité ultime, l'écrivaine scientifique Amanda Gefter publiait ses découvertes dans un ouvrage innovateur intitulé Trepassing Einstein's Lawn (Empiétons sur les plates-bandes d'Einstein) où elle en conclut que l'univers avait jailli du néant. Pour écrire son livre, elle a interagi avec les plus éminents cerveaux de la physique dont Stephen Hawking et John Archibald Wheeler, un collègue d'Albert Einstein à Princeton.

Il y a environ 13,8 milliards d'années, le néant du vide produisait la phase énergétique du Big Bang, d'une quantité incroyablement infime, d'à peu près la taille de la longueur de Planck (10-33 cm de diamètre), incroyablement chaude et immensément dense qui créa alors l'univers. Selon la NASA aujourd'hui, l'univers serait constitué de 70% d'énergie, 25% de matière sombre comme les trous noirs et 5% de matière comme les galaxies, les étoiles et les planètes.

L'univers pourrait un jour prendre fin mais la conscience demeurerait car elle est éternelle.

Dalaï Lama

Tout ce qui est présent dans l'univers aujourd'hui l'était déjà au cours de la phase énergétique du Big Bang même si c'était sous une forme non manifestée. L'énergie cosmique se trouve en abondance aussi il devrait être possible de la voir. En fait, c'est le cas. En 2011, mon gourou, H.H. Guru Mahan nous a enseigner comment la percevoir :

  1. Quand il fait soleil, regardez le ciel à une distance infinie en ne vous focalisant sur rien de particulier. Assurez-vous de regarder dans la direction opposée au soleil avant de ne pas être ébloui. Sélectionner un endroit où la vue n'est pas entravée par des arbres ou des immeubles, etc.
  2. Fixez l'horizon à perte de vue sans vous focaliser sur quoi que ce soit en particulier pendant quelques minutes sans cligner des yeux. Cette expérience ne devrait pas durer plus de cinq minutes.
  3. Voyez-vous quelque chose dont le ciel est saturé ?

Bon nombre de lecteurs le verront mais ce ne sera pas le cas de tous. Ayez l'esprit ouvert et soyez disposés à sortir des chemins battus afin de pouvoir le voir. Il y a quelques années, j'avais demandé à Arvind Bhavasar, notre consultant en informatique de se livrer à une expérience en sortant sur le balcon de mon appartement à Pune pour essayer de percevoir l'énergie et de revenir me dire ce qu'il avait vu dans le ciel. En rentrant à l'intérieur, il m'a dit avoir vu que le ciel était saturé d'énergie. Je lui ai alors demandé de faire un clip vidéo pour décrire ce qu'il avait vu. C'est celui que vous pouvez voir ci-dessous.

Cette description est essentiellement identique à ce que nos amis et nous avons vu. Ainsi cette mesure se confirme.

Paramahamsa Tewari a conçu un équipement pour capturer cette énergie, démontrant que la machine en créait plus que ce qu'elle consommait. La confiance en ses travaux découle du fait qu'une grande société industrielle, Kirloskar Electric en Inde a conçu et exploité avec succès cette machine dans leurs ateliers après avoir assisté à une démonstration dans ceux de Tewari.

Voici deux autres exemples illustrant la manière dont l'énergie cosmique pourrait être attirée pour assurer la vie et transformer l'énergie en matière.

L'énergie au service de la vie

Il n'est pas possible de créer la vie à partir des quatre éléments principaux. Il manque Akash, l'énergie et la conscience. Cette dernière entre en nous lorsque nous sortons de l'utérus de notre mère et nous quitte quand nous rendons notre dernier souffle. La période comprise entre notre première inspiration et notre dernière expiration constitue notre cycle de vie.

L'énergie vitale reste dans une certaine bande pendant pratiquement toute notre vie et se met à chuter précipitamment vers la fin de notre existence. C'est pourquoi il est souhaitable de maintenir notre énergie haute aussi longtemps que possible.

Pour aller plus loin, nous avons tous des milliers de milliards de cellules. Si nous les réduisons à des éléments encore plus petits, nous verrons que ces cellules sont constituées d'atomes. Les atomes ne sont pas des objets solides ; ils ont un noyau contenant des protons et des neutrons autour duquel orbitent des électrons. Ainsi, nous vibrons en permanence.

Les vibrations sont de la lumière pas nécessairement visible mais qui fait partie de tout le spectre électromagnétique de l'infrarouge à l'ultraviolet. Nos caractéristiques lumineuses constituent notre nature fondamentale. Elles disent tout de nous.

Ces signaux vibratoires sont trop faibles pour que les humains puissent les percevoir avec leurs cinq sens. Afin de les mesurer, ils doivent être stimulés et amplifiés.

Dans l'une des méthodes possibles, un courant électrique inoffensif est appliqué sur les doigts de nos deux mains, une à la fois, et la réponse du doigt à ce stimuli électrique correspond à une décharge de photons capturés et analysés pour évaluer notre énergie.

La méditation est un procédé que l'on peut utiliser pour capturer l'énergie du cosmos et l'amplifier dans notre corps. La figure 1 montre l'énergie avant et après la méditation. Notez que le niveau d'énergie s'élève après chaque séance. Le jour suivant, il redescend. Il est extrêmement important de poursuivre cette pratique de méditation sinon la tendance à la baisse pourrait continue et ne plus suffire à la vie.

Dans le même ordre d'idées, le mot sanskrit Pranayam signifie littéralement contrôle du « prana ». Le prana est constitué de deux éléments : oxygène et énergie cosmique.

Faisons une expérience. Les yeux fermés, notez la présence de la lumière en inspirant. Notez également que son intensité s'accroît à mesure que vous inspirez. C'est le signe que vous ne faites pas qu'inspirer de l'oxygène mais également de l'énergie cosmique.

Faire passer l'énergie d'une forme à une autre

W. A. "Bill" Tiller était un éminent professeur émérite et ancien président du département de science des matériaux et d'ingénierie de l'université de Stanford.

Adoptant une perspective différente, il reconnut que l'énergie était présente en abondance et qu'il devrait être possible d'en tirer avantage. En particulier pour la transformer en matière. Il démontra notamment qu'en ayant recours à la méditation et son procédé, il était possible de modifier le PH de l'eau sans ajout de la moindre substance chimique.

On peut voir l'évolution du PH au fil du temps sur la figure 2 issue du site de Tiller.

Vous noterez aussi que des processus spirituels sont impliqués dans ces deux exemples où la méditation est utilisée.

Ces exemples servent à corroborer le fait que Tewari était sur la bonne voie. Nous n'avons pas besoin de nous limiter à des énergies renouvelables comme le soleil, le vent, la géothermie ; il existe une autre source d'énergie libre en abondance pourvu que nous sachions comment l'exploiter. Les implications de ces travaux sont profondes. Une étude approfondie à l'échelle planétaire s'impose et pourrait aussi apporter davantage de paix en ce monde.

Texte original de PRADEEP B. DESHPANDE & SANJEEV S. AROSKAR traduit de l'anglais par EY@EL
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