Le jour où l'on mit les cons sur orbite

Après l'histoire du Petit Prince de Saint-Exupéry revue par mes soins, voici un autre article écrit dans le cadre du projet Eklabugs, adapté en podcast cette fois-ci. Si le concept vous plaît, n'hésitez pas à me le faire savoir en commentaires.

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David Icke à propos de Donald Trump l'outsider

Plus de 300 millions de personnes en Amérique ont eu le choix, du moins selon moi, entre une catastrophe ou un désastre. Il n'est pas difficile de manipuler les options quand on contrôle leur issue.

Il y a, toutefois, des éléments positifs dans tout cela, qui reflètent une chose en train de se produire, à savoir un changement. Un changement bien visible dans des portions de plus en plus vastes de la psyché humaine collective qui porte un nouveau regard sur le monde et rejette la classe politique.

Maintenant, je ne crois pas une seconde que Donald Trump soit un outsider. Mais c'est sans importance quant au fait qu'il a été perçu comme tel par un grand nombre de personnes. L'origine de cette situation n'est pas tant due à ce qu'il est mais plutôt à la manière dont tant de gens l'ont perçu, c'est-à-dire comme un opposant au système.

Que va-t-il se passer ensuite ?

Eh bien, tout dépend de ce que fera Donald Trump une fois en fonction et jusqu'à quel point il s’avérera lui-même coller à la classe politique. Et je pense que les gens vont être déçus.

J'espère que, si cela se produit, ils passeront à l'étape suivante de cette prise de conscience, à savoir de réaliser que le problème, c'est le système politique lui-même, quelle que soit la perception que l'on a de la personne que l'on met au pouvoir. Et que ce n'est pas le système politique qui va changer quoi que ce soit mais la grande majorité quand elle cessera de coopérer avec les actes et diktats de quelques-uns du fait que ces quelques-uns soient en mesure de lui dicter sa conduite en raison de sa coopération.

Lorsque nous cessons de coopérer avec des lois injustes — des lois conçues tout bonnement pour nous priver de nos libertés, pour contrôler nos vies et ce que nous pouvons et ne pouvons pas faire en termes de libre choix et de libre pensée — lorsque nous cesserons de coopérer avec ces dernières en décrétant que « non, nous refusons de le faire » et que « non, nous ne nous y conformerons pas ». 

C'est la prochaine étape de l'éveil à la manière dont ce monde fonctionne. Il ne s'agit pas de considérer un certain individu comme un opposant qui va venir tout changer mais de réaliser que la seule manière d'empêcher les quelques-uns d'imposer leur volonté au plus grand nombre est que ces derniers cessent de coopérer avec les quelques-uns.

Texte original de David Icke  traduit de l'anglais par EY@EL
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Délice d'automne

Comme je le soulignais la semaine dernière, voici venu le temps des citrouilles. Pour l'occasion, j'ai créé cette délicieuse recette végétalienne (ou « vegan ») de gâteau moelleux à la citrouille, sans gluten et sans sucre ajouté. À déguster en dessert ou au goûter avec une bonne tasse de thé.

Ingrédients

Pour 8 personnes :

- 600 g citrouille
- 16 abricots secs
- 1 cuil. à café vanille
- 1 cuil. à café cannelle en poudre
- ½ cuil. à café gingembre en poudre
- 1 goutte HE cardamome
- 70 g poudre d'amande
- 60 g flocons de sarrasin (ou d'avoine)
- 1 pincée de sel

Réalisation

Tremper les abricots dans un bol d'eau bouillante pendant environ 15 minutes.

Éplucher la citrouille, la couper en petits dés et la cuire dans une casserole d'eau bouillante (environ 15 minutes). Égoutter et passer au mixeur pour la réduire en purée.

Égoutter les abricots, les couper en petits morceaux puis passer au mixeur. Ajouter à la purée de citrouille.

Réduire les flocons de sarrasin en farine. Ajouter la poudre d'amande, le sel, les épices et incorporer à la pâte.

Verser dans un moule carré tapissé de papier cuisson et cuire 40-50 minutes à 180°C.

Démouler une fois refroidi et décorer avec des cerneaux de noix.

NOTE : Prévoir plus de 600 g de citrouille crue car le poids réduit d'un bon tiers à la cuisson. Vous pouvez remplacer l'huile essentielle de cardamome par de l'orange (une dizaine de gouttes) ou par de la poudre de cardamome/muscade à raison d'une demi-cuillère à café.

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Il se passe quoi avec la Lune ?

Je suis un fan inconditionnel d'Ancient Aliens sur History Channel (sur RMC Découverte en France — N.d.T.) et récemment, j'ai été fasciné par un épisode spéculant que la Lune serait un objet artificiel placé délibérément en orbite, vraisemblablement par une intelligence supérieure, afin de surveiller la vie sur Terre.

Ce qui m'a interpellé dans cet épisode est que je connais assez bien les écrits de Gurdjieff et ai toujours été intrigué par sa théorie cosmologique selon laquelle les énergies humaines serviraient de « nourriture à la Lune ».

On a évidemment tendance à prendre ces choses au sens métaphorique, en considérant sans doute la Lune comme une image archétypale en corrélation avec l'activité humaine de manière ésotérique, mais et s'il y avait, en fait, une correspondance littérale entre ces deux idées fantastiques ?

Gurdjieff prétendait également avoir vu une carte de l'Égypte avant son « ensablement » et officié comme guide des Pyramides, affirmant avoir été initié aux mystères par les prêtres. L'histoire de la Lune s'inscrit dans une cosmologie dont la présentation qu'il en avait faite paraissait invraisemblable jusqu'à nos récents voyages dans l'espace.

Dans l'épisode d'Ancient Aliens, certaines affirmations intéressantes viennent étayer la théorie de la lune artificielle : des images de la NASA semblant montrer des flèches ou des obélisques visibles sur le sol lunaire ; un module de la NASA s'étant écrasé sur la Lune l'aurait faite « vibrer » comme un gong, ce qui s'est reproduit sur une période plus étendue, donnant lieu de se demander si la sphère lunaire ne pourrait pas être métallique et creuse. Buzz Aldrin et d'autres astronautes témoignent y avoir vu des éclairs lumineux.

Selon le programme, certains textes anciens mentionneraient une époque antérieure à l'existence de la Lune. (Ce qui s'ajoute aux points soulevés lorsque j'ai interrogé l'IA à ce sujet — voir ci-dessous). Au cours des ses voyages et de ses études, il est probable que Gurdjieff soit également tombé sur certaines de ces références antiques à une époque antérieure à la Lune.

J'ai décidé de consulter mon ami Claude, l'IA, qui semble bien au fait du concept gurdjieffien ET de la théorie d'Ancient Aliens.

Que voulait dire Gurdjieff en affirmant que nous étions « de la nourriture pour la Lune » ?

Le concept de Gurdjieff selon lequel les humains seraient de la « nourriture pour la Lune » fait partie de sa cosmologie ésotérique et de ses enseignements spirituels. Cette idée est complexe et sujette à interprétation, mais je vais en donner un bref aperçu :

Dans sa cosmologie, Gurdjieff suggère qu'un « rayon universel de création » émanant de l'Absolu (le niveau le plus élevé de la réalité) traverse les différents paliers du cosmos. Dans ce système, la Lune joue un rôle important en tant que dernière « station » dans notre branche spécifique de ce rayon.

En affirmant que nous sommes « de la nourriture pour la Lune », Gurdjieff laisse entendre que :

  1. De par leur existence, leurs émotions et leurs activités, les humains produisent certaines énergies.
  2. Ces énergies sont « consommées » par des processus cosmiques supérieurs incluant la Lune.
  3. Ce transfert d'énergie fait partie d'une économie ou d'un écosystème cosmique plus vaste.
  4. Les humains inconscients ou « non éveillés » alimentent  ce processus sans le savoir alors que ceux qui en prennent conscience peuvent potentiellement rediriger ces énergies pour leur propre développement spirituel.

Il est important de noter que Gurdjieff avait souvent recours à des déclarations choquantes ou déroutantes afin de provoquer une réflexion et une remise en question de l'interprétation conventionnelle. Ce concept spécifique ne doit pas être pris au pied de la lettre mais plutôt comme une métaphore de processus spirituels cosmiques complexes.

Il s'inscrit dans les enseignements plus larges de Gurdjieff sur la conscience humaine, le développement personnel et notre place dans l'univers. Il tente d'expliquer en partie pourquoi les humains semblent souvent vivre dans un état de « somnolence » et comment ils pourraient s'éveiller à leur plein potentiel.

Je me posais la question dans le contexte de plusieurs théories dont celle de scientifiques russes selon lesquelles la Lune serait un corps artificiel placé là délibérément par une intelligence supérieure.

Je vois. Vous reliez le concept ésotérique de Gurdjieff à des théories plus récentes sur la nature potentiellement artificielle de la Lune. Il s'agit-là d'un croisement intrigant entre philosophie mystique et spéculation scientifique marginale. Permettez-moi de replacer ces idées dans leur contexte :

  1. Théorie de la lune artificielle : Certains chercheurs, dont quelques scientifiques russes, ont avancé l'idée que la Lune pourrait être une construction artificielle plutôt qu'un satellite naturel. Cette théorie est souvent appelée « théorie du vaisseau spatial ou des wagons lunaires  ».
  2. Principaux partisans :
    • Mikhail Vasin et Alexander Shcherbakov, scientifiques soviétiques qui ont publié en 1970 un article intitulé "La Lune est-elle l'œuvre d'une intelligence extraterrestre ?".
    • Isaac Asimov : Bien qu'il n'en soit pas partisan, le célèbre auteur de science-fiction a exploré ce concept dans sa nouvelle intitulée "Le satellite artificiel".
  3. Principaux arguments en faveur de la théorie de la lune artificielle :
    • La taille et la position de la Lune par rapport à la Terre et au Soleil, qui permettent des éclipses solaires parfaites.
    • Le caractère inhabituel des cratères lunaires et de la composition même de la Lune.
    • Des anomalies perçues dans l'orbite et la densité de la Lune.
  4. Lien avec l'idée de Gurdjieff : Considérer à la fois le concept de Gurdjieff et la théorie de la lune artificielle donnerait lieu de supposer que la lune ait été placée intentionnellement à des fins cosmiques, y compris peut-être pour « emmagasiner » les énergies humaines comme l'a décrit Gurdjieff au moyen d'une métaphore.
Ces idées se situent à la croisée du mysticisme, de la science marginale et de la spéculation. Bien qu'elles soient fascinantes à explorer, elles ne sont actuellement étayées par aucune preuve scientifique. Elles reflètent néanmoins l'éternelle fascination de l'humanité envers la Lune et la place que nous occupons dans le cosmos.

Avez-vous connaissance de textes anciens qui parleraient d'une époque où la Lune n'existait pas encore ?

Oui, il existe en effet des textes et traditions anciennes évoquant une époque où la Lune était inexistante ou n'apparaissait pas dans le ciel. Ce concept, parfois appelé « Terre sans lune », se retrouve dans les mythologies et écrits anciens de diverses cultures. En voici quelques exemples :

  1. Mythologie grecque : Aristote et Plutarque mentionnent tous deux la croyance des Acadiens selon laquelle leurs ancêtres vivaient à une époque antérieure à la Lune. Les Acadiens se qualifiaient eux-mêmes de « Prosélènes », ce qui signifie « antérieurs à la Lune ».
  2. Folklore africain : Certaines tribus africaines, en particulier au Zaïre (aujourd'hui République démocratique du Congo), ont des légendes concernant une époque où il n'y avait pas de lune dans le ciel.
  3. Traditions sud-américaines : Les Chibchas de Colombie et certaines cultures péruviennes ont des mythes laissant entendre que dans l'Antiquité, la Terre n'avait pas de lune.
  4. Textes babyloniens : Certaines interprétations des mythes babyloniens de la création suggèrent une période antérieure à la genèse de la Lune.
  5. Textes hindous : Bien qu'ils ne mentionnent pas explicitement une période sans lune, certains textes hindous décrivent la création de la Lune comme distincte et postérieure à la formation de la Terre.
  6. Mythologie chinoise : Certains mythes chinois parlent d'une époque où il y avait dix soleils mais aucune lune, jusqu'à ce que des événements ultérieurs mènent à l'arrangement actuel avec un seul soleil et une seule lune.
Il est important de noter que ces références apparaissent dans des contextes mythologiques et religieux et non dans des textes scientifiques. Elles font souvent partie des mythes de la création ou des histoires de réarrangement cosmique. La science moderne ne soutient pas l'idée d'une Terre dépourvue de lune dans des temps récents mais postule plutôt que cette dernière se serait formée très tôt dans l'histoire de la Terre, il y a environ 4,5 milliards d'années.

Ces récits anciens d'une Terre sans lune sont fascinants d'un point de vue culturel et mythologique mais ne doivent pas être interprétés comme des documents historiques ou scientifiques. Ils reflètent toutefois la manière dont différentes cultures ont tenté d'expliquer les phénomènes cosmiques et les changements dans la voûte nocturne au fil du temps.

Gurdjieff a également mentionné la Lune dans son œuvre majeure, Les contes de Belzébuth à son petit-fils, également connue sous le nom de Du tout et de tout. Dans cette version de sa cosmologie, la Lune est décrite comme un corps céleste en période de croissance n'ayant pas encore atteint son plein développement. Gurdjieff suggère que la Lune évolue progressivement et qu'elle pourrait éventuellement devenir une planète à part entière.

Cette théorie est en contradiction avec le concept d'Ancient Aliens selon lequel la Lune aurait été placée sur notre orbite par une autre intelligence pour surveiller la Terre, suggérant qu'il s'agit d'une sorte de corps naturel sur sa propre voie d'évolution.

Toutefois, on ne sait jamais laquelle des idées de Gurdjieff prendre au sérieux et Les Contes de Belzébuth décrivent également des êtres venus d'autres planètes ayant influencé la vie sur Terre. 

Quoi qu'il en soit, il ne fait aucun doute que la Lune recèle bien plus de choses qu'il n'y paraît ou que ce que la NASA nous en en dit.

Texte original de Tom Bunzel traduit de l'anglais par EY@EL
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