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Ton corps est ma demeure : l'objet physique en tant qu'hôte (2)

Le corps en tant que saint hôte

L'Inversion — la réalité construite de notre monde inversé — ne sait pas trop quoi faire du corps physique humain. Est-ce notre sauveur — notre saint hôte ? ou bien un danger pour notre propre progrès et une menace pour l'agenda d'autres ? Comme écrit précédemment, les narratifs d'un nouveau pouvoir biologique ont mis en avant un ordre établi médico-politique au sein de bon nombre de nos sociétés de par le monde. La biologie du contrôle est désormais un acteur majeur au cœur de notre domaine actuel d'expérience vécue. On constate un empressement manifeste à une prise de contrôle politico-corporative pour l'accès, l'utilisation et la souveraineté du corps humain. Sans crainte d'exagérer, on peut dire que c'est là la dernière ligne de défense physique de l'individu. Chaque individu est une entité consciente (une essence spirituelle) opérant dans ce domaine matériel par le biais du véhicule de son corps physique. En tant que tels, nous nous unissons à un partenaire biologique. Nous sommes un être fusionné : l'union entre la chair et l'esprit comme on dit. Alors que l'esprit — l'être essentiel — est immortel, il doit, dans son incarnation physique, se conformer aux limitations biologiques de son hôte charnel. En raison de ce fait crucial, les agendas de contrôle externes sont déterminés non seulement à prendre le pouvoir sur les aspects extérieurs du corps (ses libertés, son utilité, sa mobilité, etc.) mais également, par le biais d'interventions, de contrôler son fonctionnement interne (code ADN, intracommunication, etc.).

Le fonctionnement du corps humain s'exerce à de nombreux niveaux divers et sert à bien des choses — dont de récepteur, de filtre et de transmetteur d'énergies et d'informations. Il n'y a que le faux narratif manipulé pour affirmer qu'il constitue un « risque biologique ». En le désignant ainsi, les organes externes de l'autorité peuvent chercher à limiter et contrôler davantage le mouvement du corps tout en obtenant un accès intérieur par le biais d'interventions chimiques et pharmaceutiques. Beaucoup avaient pressenti ces possibilités, notamment le philosophe social et auteur, Aldous Huxley. Dès les années 50, Huxley envisageait l'intrusion du scientisme pour intervenir de plus en plus dans le corps humain :

Pendant ce temps, la pharmacologie, la biochimie et la neurologie sont en marche et nous pouvons être certains que, dans les années à venir, on va découvrir de nouvelles méthodes chimiques améliorées pour accroître la suggestibilité et diminuer la résistance psychologique. Comme pour tout le reste, ces découvertes pourront être utilisées à bon ou mauvais escient. Elles pourraient aussi bien aider les psychiatres à combattre les maladies mentales que les dictateurs à combattre la liberté.

Et pourtant, ce n'est qu'un point de vue reposant sur les sciences matérielles et physiques qui ne prend pas en compte l'aspect spirituel plus profond. Ce dernier a été proposé par le philosophe autrichien, partisan de la science spirituelle, Rudolf Steiner. Lors de conférences données en septembre-octobre 1917, Steiner eut la présence de vision d'aborder les dernières interventions potentielles et influences sur le corps humain. Il dit ceci : « En adoptant un "point de vue avisé", les gens inventeront un vaccin pour influencer l'organisme le plus tôt possible, de préférence dès la naissance afin que ce corps humain n'ait jamais la moindre idée qu'il puisse y avoir une âme et un esprit. »

Cela démontre bien que le corps physique humain est la cible d'efforts visant à limiter ou bloquer la réception des forces spirituelles. Par le biais de ce qui peut sembler un « point de vue avisé », on va créer et propager un éventail de narratifs socio-culturels qui, selon Steiner, vont promouvoir un agenda d'intervention médicale accrue. Et le but de ces concepts soutenus par la médecine est de « trouver un vaccin qui chassera toute inclinaison à la spiritualité des âmes des gens lorsqu'ils sont encore très jeunes et cela se produira de façon détournée dans le corps vivant ». L'humanité est arrivée à ce moment. En observant les événements actuels et leurs conséquences liées, nous sommes maintenant à cette période du XXIe siècle où nous assistons à la transmutation des êtres vivants — et de leur corps. l'humain a atteint un seuil qui lui était jusque-là inconnu et que des forces l'obligent à franchir. C'est un seuil qui va ré-encoder les environnements et les corps. Ce seuil est le point où un processus de déterritorialisation génétique peut commencer et depuis lequel nous pourrions assister à l'émergence d'un nouvel organisme différent de l'actuel. C'est un seuil de recombinaison et de recodification ; un nouvel assemblage représentant une autre phase au sein de l'Inversion. À partir de là, nous sommes biologiquement sans défense face à une impulsion machinique invasive qui, de par sa nature même, transformera les combinaisons charnelles en connexions machiniques.

Nos corps sont en train d'atteindre leur seuil d'épuisement. Les crises que nous affrontons actuellement à travers le corps de la Terre sont le fait d'un effondrement du corps individuel, social et psychologique. L'esprit social est déjà traumatisé et le corps affiche cette maladie ou mal-être. L'Inversion s'est assurée que les dimensions biologique et spirituelle aient fusionné. Les répercussions d'un trauma corporel se font ressentir à travers la membrane planétaire lorsque les gens sont obligés de se détacher de façon anormale du monde physique qui les entoure. De nouvelles mesures physiques de dislocation (confinements) et d'évitement social sont en passe de devenir des pratiques établies dans nos sociétés. Ces décrets contre nature créent une dissonance cognitive et physique. Des traumas biologiques ont émergé, affectant nos sensibilités. De nouvelles phobies corporelles en ont résulté. C'est là le seuil nouvellement inversé — un seuil de déterritorialisation qui a imposé un changement dans la perception du corps. Nous sentons des altérations dans la conscience et la réceptivité corporelle de l'humanité. Il y a également une carence. Le corps est arraché à son terrain organique naturel. On l'oblige à se retirer de la présence physique et du contact rassurant. C'est comme s'il était reconfiguré pour s'éloigner du sensuel au profit du nouveau sensible articulé numériquement. À cette vivacité corporelle se voit substituer la décomposition et la peur de la désintégration et de la détérioration.

À l'époque moderne, la mort a remplacé le sexe en tant que tabou actuel. Le milieu hospitalier aseptisé a remplacé le foyer pour y finir ses jours. L'expérience de la mort et le décès se sont détachés de la vie communautaire avec pour effet de remplacer l'émotion et l'intimité par la prise en charge médicale. Le corps mortel s'est inversé en objet de dégoût et de honte. La mort est devenue quelque chose de honteux — un processus interdit. Un scandale moderne. La vie moderne a internalisé le rejet de la mort et nous sommes programmés à être révulsés à l'idée de la détérioration physique. La mort est perdante. Mourir, c'est perdre, échouer. Il n'y a aucune place pour l'échec dans les couches profondes du matérialisme machinique et de la compétition computationnelle. Dans le nouveau « futur post-humain », la mort peut être remplacée par l'immortalité technologiquement assistée. Sinon le corps peut être transcendé par le biais du transhumanisme afin que la mort ne hante plus les couloirs de la chair physique. Ce sont les nouveaux imaginaires dans le cadre du désir machinique. L'humanité est sur le point de s'aventurer dans une Inversion d'imagination codifiée et de désirs retournés. le désir a dépassé le plaisir et c'est la sphère sociale au sein de l'Inversion qui crée et alimente ce tourment désireux et cette torture de l'inaccessible. Et dans l'inaccessible, on doit, en compensation, accepter de plus grandes formes de contrôle extérieur. Dans cette optique de raisonnement, les forces actuelles ont commencé à établir de nouvelles avenues de contrôle sur les processus de vie. Et cela de manière intentionnelle et non fortuite correspond à l'essor de l'impulsion machinique. La question qui doit alors être posée est de savoir si, en termes de vie humaine sur cette planète, l'impulsion des machines est évolutive ou dévolutive.

Texte original de KINGSLEY L DENNIS traduit de l'anglais par EY@EL
© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

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Ton corps est ma demeure : l'objet physique en tant qu'hôte (1)

Le corps revient en ligne de mire comme lieu d'expérimentation visant à une forme de quasi-transcendance. Dans le monde inversé de la réalité inférieure, le corps a toujours été considéré comme le véhicule au travers duquel on fait l'expérience de la vie. En d'autres termes, c'est notre avatar dans ce monde-là. En tant que tel, il a toujours été contesté.

Dans certains cercles religieux, le corps est perçu comme une distraction matérielle au Divin dont l'influence doit être réprimée et assujettie (ce qui peut inclure certaines misères physiques dont l'automutilation). Diverses perspectives religio-spirituelles envisagent le corps physique comme un obstacle, une barrière au sens du sacré. L'autre extrême le considère comme le véhicule idéal pour faire l'expérience du charnel et de la sensualité — l'instrument de l'indulgence et de la décadence. Toutefois, aucun consensus n'a jamais été atteint quant à la manière dont doit être considéré le véhicule du corps physique humain.

Dans mon livre précédent, Hijacking Reality (le détournement de la réalité), j'ai expliqué comment les narratifs récents essayaient de mettre le corps humain en position de faiblesse. À savoir qu'il est exposé et vulnérable face aux maladies et aux infections ; qu'il succombe à l'âge et à l'épuisement ; qu'il prive l'homme de toute une série d'expériences. Dans cette optique, les narratifs du transhumanisme s'efforcent de gagner du terrain en offrant une alternative à ce « corps faible ». Ce sont, comme je l'ai évoqué, des tentatives pour entraîner l'expérience humaine encore plus profondément dans le matérialisme et un agenda technocratique pour un programme d'hybridation numérique au sein de nos sociétés.

L'Inversion pousse toujours plus loin dans le domaine du matérialisme. Elle se sert d'un narratif de quasi-transcendance en intégrant toujours davantage le mythe du salut technologique. Les limites ne sont pas tellement définies mais plutôt estompées. Philip K. Dick, auteur américain célèbre pour ses livres de science-fiction remettant en cause la nature et la validité de la réalité, a évoqué l'effacement progressif des limites entre le corps et son environnement dans sa conférence de 1972 intitulée "L'Homme et l'androïde" :

Notre environnement, et j'entends par là notre monde synthétique de machines, de constructions artificielles, d'ordinateurs, de systèmes électroniques, de composants homéostatiques d'interconnexion — tout ceci est en fait en train de prendre de plus en plus possession de ce que les psychologues sérieux craignent que les primitifs voient dans leur environnement : l'animation. Au sens propre, notre environnement devient vivant, ou du moins, presque vivant et de manière spécifiquement et fondamentalement semblable à nous-mêmes.

La quasi-vie de l'environnement dont parle Dick est la phase d'animation où les liens entre le corps humain et le monde matériel commencent à s'estomper (et à fusionner). La plupart des pratiques mystico-spirituelles occidentales sont interprétées comme des expériences ressenties sur le plan somatique. Le corps y est l'instrument qui reçoit et ancre l'expérience que ce soit en termes de « grand éclair », de « lumière éclairante » ou d'« afflux corporel ». Le corps est l'instrument humain pour recevoir, transformer et parfois transférer des énergies. Dans les traditions mystico-spirituelles, il existe de nombreux « corps » dont, entre autres, l'éthérique, l'astral, l'extatique, le subtil et le supérieur ; le corps physique matériel étant considéré comme le plus dense de tous. C'est également une « cible facile » puisqu'il réside entièrement dans le monde matériel et à la merci de l'ingénierie sociale et des influences sociétales.

Historiquement, le corps a toujours été un objet de focalisation. Il a permis de définir l'expérience du soi/de l'autre, de l'extérieur/intérieur et a toujours été considéré comme le réceptacle matériel de l'impulsion spirituelle. Sans doute pour cette raison, de nombreuses sociétés de par le monde ont-elles, à un moment ou un autre, tenté de réprimer le pouvoir et l'expression du corps humain. Il se pourrait que les organes de contrôle du monde inversé voient le corps humain équilibré et pleinement fonctionnel comme un portail permettant de naviguer adéquatement au sein des longueurs d'ondes perceptives de la réalité. Beaucoup de traditions mystiques mettent tout particulièrement l'accent sur la purification du corps humain ; sur le fait qu'il soit exempt de toute toxine et influence corruptrice. Ainsi, le réceptacle physique était censé recevoir les « illuminations » ou la « miséricorde » de l'impulsion divine sacrée.

Le corps agit comme une antenne pour les inspirations/énergies qui nourrissent l'âme. Quel meilleur moyen pour bloquer ces illuminations que de corrompre la pureté du corps au moyen d'un environnement polluant — socialement, psychologiquement et biologiquement. À ce titre, il a toujours été un lieu de convergence du pouvoir et du contrôle. Cette relation entre les deux est le thème principal de l'œuvre de Michel Foucault. Dans son histoire critique de la modernité, le philosophe français a déconstruit la manière dont le corps a été disputé comme lieu de pouvoir. On y voit également ce corps physique comme un lieu de résistance contre les pouvoirs établis. Un lieu fixe où un individu peut être localisé, trouvé et rendu responsable. Et maintenant que nos mouvements physiques sont suivis en permanence par le biais de l'infosphère numérique, il est encore moins possible d'échapper à l'œil de la surveillance autoritaire. Si nous ne pouvons nous échapper de nos corps alors il semblerait que nous soyons à jamais dans le système.

Le corps humain a toujours été accepté comme une unité au sein de la matrice sociale. Cette notion a également été élargie pour définir les corps en termes d'institutions sociales : nous avons le corps politique, le corps social, le corps scientifique, le corps médical, le corps d'une organisation, etc. Ce qui fut autrefois le lieu sacré du corps, qui était le réceptacle d'expériences spirituelles somatiques, a été adopté ou récupéré en une construction sociale de corps appartenant à et sous le contrôle et la soumission d'autorités extérieures. En termes gnostiques, le lieu de pouvoir du corps a été désigné comme celui des « dormeurs » et des « marcheurs ». Les dormeurs étant ceux dont l'être intérieur doit encore percer les couches du conditionnement social du corps.

L'expérience spirituelle somatique a été perçue comme une menace envers les sociétés hiérarchiques parce qu'elle existe au-delà des limites de leur pouvoir. C'est une des raisons pour lesquelles les expériences extatiques, que ce soit par des moyens spirituels ou autres, ont été réprimées, proscrites et discréditées aussi bien par les religions orthodoxes que par les institutions traditionnelles. Ces expériences pouvant briser les schémas de pensée et les structures de conditionnement de l'Inversion sont inquiétantes pour les institutions du pouvoir socio-politique. Comment contrôler, réguler et discipliner un corps, une énergie ou une expérience qui n'a aucune localisation physique ? De telles forces intangibles comme le pouvoir de la baraka, sont positivement infectieuses et au-delà des liens. Comme le fait remarquer l'historien de la culture, Morris Berman :

Le but de l'Église (n'importe laquelle) est d'obtenir le monopole de cette expérience vibratoire, de la canaliser dans son propre système de symboles alors qu'en vérité, cette réaction somatique n'est pas la propriété exclusive de tout chef religieux ou ensemble particulier de symboles.

Ces derniers temps, un intérêt croissant a été porté à ce que l'on qualifie de conscience innée du corps et qui a été révélée par des techniques comme les tests musculaires. Elle est innée parce née à l'intérieur et issue du corps et instinctuelle. La conscience somatique est un autre terme pour désigner notre intelligence intuitive. Une intelligence qui peut être communiquée par le corps et celle-là même qui menace ceux qui cherchent à contrôler l'esprit rêveur de l'humanité. La matrice de réalité n'est néanmoins pas un domaine épuré.

Nous existons dans un environnement anthropologique où il est difficile de faire une séparation nette entre nature et culture. Le domaine physique est une fusion du réel et de l'imaginaire dans lequel le sujet/objet est flou. Pourtant, aujourd'hui, cette hybridité est imposée et coalisée encore plus loin par le génie génétique, les implants, la réalité augmentée et des sciences comme la nanotechnologie, la biotechnologie et la technologie de l'information (y compris l'intelligence artificielle). L'Inversion essaie d'obtenir notre conformité volontaire en nous offrant une forme de transcendance allant bien au-delà du corps et des sens physiques.

L'observation galactique

L'esprit rêveur a toujours été tenté et émerveillé par les étoiles au-delà. Il n'existe sans doute personne au monde qui n'ait jamais contemplé le ciel de nuit en s'interrogeant sur le cosmos là-haut. Et peut-être il y a eu ces personnes qui en contemplant le firmament se sont demandé si elles ne vivaient pas dans une sorte de bulle. Le monde du rêveur a souvent été dépeint comme une bulle de réalité, surtout par les alchimistes de la Renaissance comme sur cette célèbre gravure :

La Pierre philosophale réside en dehors du domaine de l'Inversion ; elle ne peut être saisie que par celui qui est sorti de la bulle de réalité (ou prison perceptuelle) du rêveur. Pour la plupart des gens, la spirale d'étoiles qui tapisse le cosmos est la première étape de l'au-delà. Raison suffisante alors pour que ce soit devenu la nouvelle destination des pionniers modernes au sein de la réalité inférieure.

La rupture avec le corps commence très tôt par le conditionnement social. Dans une certaine mesure, tous les individus doivent renoncer au contact qu'ils ont avec l'intelligence innée du corps (y compris celui du monde naturel) en étant incorporés dans le « corps social ». Et à mesure que le corps social s'ancre de plus en plus dans le paysage numérique, cette aliénation du corps ne fera elle aussi que s'accroître. La passion de la culture moderne pour la décadence ainsi que l'essor de la sexualisation et de la consommation de drogue contribuent tous à une désensibilisation du corps — même lorsque ce dernier est un support d'expérience comme les expériences sexuelles. Comme indiqué, c'est un ciblage du « corps pur » afin de corrompre son potentiel à déchiffrer les couches profondes de l'Inversion. Le corps support de l'expérience de vie est également perçu par les transhumanistes comme un obstacle au cheminement évolutif vers une « société immortelle » vouée aux étoiles.

C'est l'opinion la plus vivement partagée par les modèles principalement occidentaux et « élitistes » qui ont commencé à se nourrir d'une conscience mythique cosmico-religieuse. C'est ce que Jasun Horsley qualifie de « religion galactique » qui recherche la transcendence/ascension en quittant la planète pour en coloniser d'autres. Une religion de « geeks riches » fondée sur une accélération des technologies et promue par les géants de la technologie. Comme le fait remarquer Horsley, en guise d'ascension, c'est plutôt l'inverse : « Il s'agit de dissociation, une tentative du psychisme traumatisé de se séparer du corps et de flotter dans un monde merveilleux hors d'atteinte de la réalité et toute la douleur qu'elle entraîne. Des corps cryogénisés, des âmes perdues dans l'espace, libres, libérés des terribles douleurs du corps. » Dans de tels contextes, et plus encore, il y a un traumatisme vécu par le corps physique qui peut être en lien avec une énergie dysfonctionnelle retenues à l'intérieur, provoquant inconfort et maladie. En tentant d'échapper au corps de la planète, nous sommes obligés de « transcender technologiquement » les limitations du corps humain biologique.

Le voyage dans les étoiles, nous dit-on, nécessite que nous téléversions notre conscience vers des dispositifs machiniques et/ou des nuages immatériels. Afin d'échapper aux limites d'une « planète-prison » épuisante, on nous demande d'accorder notre confiance — et notre conscience — à une nouvelle prison technologique. Et qui en seront les nouveaux gardiens ? Cela pourrait entraîner le traumatisme d'une nouvelle naissance — reproduisant les valves du passage d'une naissance biologique mais pour entrer dans un autre domaine de l'Inversion. Il semble n'y avoir aucune sortie véritable de l'esprit rêveur dans un téléversement de conscience — uniquement un saut vers un autre labyrinthe programmable mais cette fois, sans doute, avec moins de programmeurs bienveillants.

Il existe apparemment, dans la psyché occidentale, une fragmentation en cours entre l'exploration de l'« espace intérieur » et celle de l'« espace cosmique ». Le rêve technologique de colonisation spatiale est la nouvelle tendance mise en avant alors que la recherche de l'espace intérieur de la psyché est présentée comme une arnaque dangereuse. L'espace cosmique est le nouveau royaume méconnu offrant de l'espoir face au crépuscule du corps (y compris celui de la Terre). Pourtant de tels « pionniers galactiques » semblent moins motivés par une perception unifiée que par des forces surgissant au sein de leur psychisme éclaté qu'ils n'ont pas réussi à intégrer. Des forces irrationnelles qui s'accrochent à la survie à tout prix et seraient prêtes à marcher sur les corps des autres pour assurer leur propre survie. Quitter le corps planétaire est réservé à la minorité « privilégiée » tandis que les autres doivent rester ancrés — ou maintenir leurs esprits dans l'orbite nuageuse. Le stratagème de l'Inversion est qu'il existe une infinité de portes restant à franchir et pourtant aucune sortie hors de laquelle s'éveiller. En quittant un monde onirique pour un autre, nous pouvons nous imaginer libres mais nous restons toujours prisonniers du rêve. Ou pire, nous devenons, sans le savoir, nos propres gardiens de prison.

Nos fusées ne produiront jamais une poussée suffisante pour nous emmener où nous avons véritablement besoin d'aller car s'éveiller de la gravité de l'Inversion est un voyage au sein de l'espace intérieur. C'est la colonisation du silence — de nous-mêmes. En nous efforçant d'atteindre l'effet de surplomb orbital, nous passons à côté du point important qui est la « vision intérieure » depuis l'intérieur de nous-mêmes.

À suivre : deuxième partie à paraître prochainement.

Texte original de KINGSLEY L DENNIS traduit de l'anglais par EY@EL
© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

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Pouvons-nous modifier nos gènes et notre ADN par la pensée ?

Pour la première fois, des chercheurs ont été en mesure de construire un réseau génique pouvant être contrôlé par la pensée. Martin Fussenegger, professeur à l'ETH de Zurich a dirigé un projet d'étude démontrant le potentiel considérable du mental. Bien que nous ne puissions pas encore tout à fait répondre catégoriquement à la question de savoir si nous pouvons contrôler nos gènes et notre ADN par la pensée, la découverte semblent aller dans ce sens.

Ceci risque de chambouler les esprits de certains scientifiques parce que nous avons toujours cru être victimes de nos gènes en quelque sorte et n'avoir aucun contrôle conscient sur la manière dont fonctionne notre corps. Mais avec le temps, l'épigénétique commence à modifier cette perception. L'épigénétique est la science qui étudie la manière dont le développement, le fonctionnement et l'évolution des systèmes biologiques sont influencés par des forces agissant à l'extérieur d'une séquence ADN, ce qui inclut les influences énergétiques, environnementales et intracellulaires.

D'après le Dr Bruce Lipton, spécialiste en biologie cellulaire, cette nouvelle biologie vous sort de la victimisation pour vous amener à la maîtrise — celle de votre propre santé. Il parle d'utiliser la pensée et les émotions pour modifier nos gènes.

Nous sommes parvenus à une nouvelle compréhension de la biologie. En fait, cela fait maintenant dix ans que cette « nouvelle » compréhension est à la pointe de la science. Il faut au minimum dix à quinze ans à cette dernière pour faire passer un fait de sa conception initiale au domaine public afin que les gens puissent le comprendre. Ce qui veut dire que tout ce qu'on peut trouver dans les manuels actuels date d'au moins dix ou quinze ans. Ce que vous allez entendre est ce qui figurera dans les livres à venir.

L'exploitation des ondes cérébrales humaines

Marc Folcher, professeur en biotechnologie et bio-ingénierie du département de bio-systèmes de Bâle (D-BSSE), et d'autres chercheurs du groupe dirigé par Martin Fussenegger ont été en mesure d'exploiter des ondes cérébrales pour convertir des gènes en protéines (expression génique) en utilisant un nouveau procédé de régulation génique.

Pour la première fois, nous sommes parvenus à exploiter des ondes cérébrales humaines, à les transférer par voie hertzienne vers un réseau génique et à réguler l'expression d'un gène en fonction d'un type de pensée. Pouvoir contrôler l'expression génique par le pouvoir de la pensée est un rêve que nous poursuivions depuis plus d'une décennie.

Ce système a été présenté dans la revue scientifique Nature Communications. Il consiste à enregistrer des ondes cérébrales et à les transmettre par voie hertzienne vers un implant équipé d'une ampoule LED produisant un éclairage en infrarouge proche. La chambre de culture contenant les cellules génétiquement modifiées s'illumine, indiquant à son tour à ces dernières de commencer à produire les protéines désirées.

Comme l'indique l'ETH de Zurich :

Afin de réguler la quantité de protéines sécrétées, les sujets testés ont été répartis en trois états d'esprit : rétroaction biologique, méditation et concentration. Ceux qui avaient joué à Minecraft sur leur ordinateur (c.-à-d. ceux qui s'était concentrés) ont induit un taux moyen de SEAP (phosphatase alcaline sécrétée — N.d.T.) dans le flux sanguin des souris. Lorsqu'ils étaient totalement détendus (méditation), les chercheurs ont pu enregistrer un taux élevé de SEAP chez les animaux testés. Pour ce qui est de la rétroaction biologique, les sujets testés ont observé l'ampoule LED de l'implant dans le corps de la souris et ont été en mesure de l'allumer et de l'éteindre consciemment par rétroaction visuelle. Ce qui s'est traduit en retour par des taux variables de SEAP dans le sang des souris.

Les pensées contrôle une LED en infrarouge proche,
entraînant la production d'unemolécule dans la chambre
de réaction. (Image @  Martin Fussenegger/ETH Zurich)

La source d'inspiration pour ce nouveau réseau génique vient d'un jeu appelé Mindflex dans lequel les joueurs portent un casque spécial et par le biais d'un capteur sur leur front, utilisent leur pensée pour influencer une petite balle sur une course d'obstacles. L'enregistrement de l'électro-encéphalogramme (EEG) était transféré par le biais du système de mesure de l'esprit de la personne vers le jeu.

L'idée que nos pensées et nos ondes cérébrales puissent avoir autant de pouvoir semble tout droit sortie d'un film ou d'un roman d'anticipation. Pourtant, cela fait des siècles que l'on débat de la réalité de cette question et que bon nombre de grands esprits pensent que tout dans notre monde est connectés et peut, par conséquent, s'influencer mutuellement. Parmi les plus célèbres, on compte Albert Einstein, Léonard de Vinci et Nikola Tesla.

Autres exemples

Dans son article de 2002, publié dans la revue Prévention & traitement de l'association américaine de psychologie et intitulé "Les nouvelles drogues de l'Empereur", lrving Kirsch, professeur de psychologie à l'université du Connecticut, a fait des découvertes encore plus étonnantes. Il a, en effet, constaté que 80% des effets des antidépresseurs mesurés lors d'essais cliniques pourraient être imputables à l'effet placebo. Ce professeur a même dû invoquer la loi sur la liberté d'accès à l'information (FOIA) pour accéder aux études cliniques des antidépresseurs les plus utilisés.

Une étude de la faculté de médecine Baylor, publiée en 2002 dans la revue médicale de Nouvelle Angleterre s'est intéressée aux interventions chirurgicales sur des patients souffrants de douleurs aiguës invalidantes aux genoux. Beaucoup de praticiens savent qu'il n'existe aucun effet placebo en chirurgie, du moins c'est ce que croit la plupart d'entre eux. Les patients ont été divisés en trois groupes. Les chirurgiens ont raboté le cartilage endommagé des genoux du premier groupe. Pour le second, ils ont nettoyé l'articulation du genou de tout tissu supposé être à l'origine de l'inflammation. Il s'agit là de deux procédures chirurgicales standard pour les personnes atteintes d'arthrite aiguë du genou. Le troisième groupe a subi une intervention « factice » au cours de laquelle on n'a fait que les endormir en les persuadant qu'ils avaient vraiment été opérés du genou. Pour ces patients, les chirurgiens ont pratiqué des incisions et ont pulvérisé de l'eau salée sur leur genou avant de recoudre comme pour une opération normale. Les trois groupes ont tous suivi le même programme de rééducation et les résultats ont été stupéfiants. Le groupe placebo a récupéré aussi bien que les deux autres qui avaient réellement été opérés.

Ces patients n'ont pas bénéficié de mes compétences de chirurgien. Le mérite intégral de cette chirurgie en traitement de l'arthrose était due à l'effet placebo.

~ Dr Moseley

Dépasser le rejet de la Nouvelle Science

Comme pour toute nouvelle grande découverte ou idée ambitieuse, il y aura toujours des personnes pour s'accrocher de manière rigide à la sphère de raisonnement actuelle et dénigrer les rêveurs et grands penseurs de ce monde qui tentent de repousser les limites. Les concepts selon lesquels la conscience aurait, d'une certaine façon, une incidence sur notre réalité ont toujours été considérés comme farfelus ou chimériques même si la recherche indique cette possibilité. Pourquoi ne pas explorer la possibilité de cette éventualité fascinante plutôt que la rejeter ?

En matière de science de la conscience, nous avons peut-être atteint un moment crucial. Chaque année, de nouveaux grands scientifiques rejoignent cette discipline et produisent des travaux fascinants. Les preuves ne cessent de s'accumuler tout comme le scepticisme et la haine envers cette nouvelle science. Sans doute parce qu'elle remet en question la culture rigide et fermée d'une majorité de la communauté scientifique ? Ou simplement parce que la recherche est encore insuffisante pour que faire basculer la conception qu'ont les gens du monde ?

Quoi qu'il en soit, il est clair que l'une des choses les plus importantes que nous puissions faire à ce stade est de rester ouverts et ne pas laisser nos convictions interrompre la quête de vérité. La recherche de sens est un aspect essentiel de nos vies en ce moment et apprendre à explorer l'information en profondeur en est la clef. Une des étapes fondamentales est de prendre du recul par rapport à la consommation d'informations et de se reconnecter à soi-même.

Une des principales conclusions de la nouvelle physique reconnaît aussi que l'observateur crée la réalité. En tant qu'observateurs, nous sommes personnellement impliqués dans la création de notre propre réalité. Les physiciens sont obligés d'admettre que l'univers est une construction « mentale ». Sir James Jeans, un pionnier dans le domaine de la physique, écrit que « le courant de la connaissance se dirige vers une réalité non mécanique ; l'univers commence à ressembler davantage à une gigantesque pensée qu'à une gigantesque machine. L'esprit ne semble plus être un intrus involontaire au royaume de la matière et nous devrions plutôt le considérer comme le créateur et gouverneur de ce royaume. Remettez-vous et acceptez cette conclusion irréfutable. L'univers est immatériel — mental et spirituel.

~ R. C. Henry, professeur de physique et d'astronomie de l'université Johns Hopkins, "The Mental Universe" (Nature 436:29,2005)

Texte original de JOE MARTINO traduit de l'anglais par EY@EL
© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

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La science confirme que le nerf vague est la clé du bien-être

Prenez une profonde inspiration. Serrez un ami dans vos bras. Essayez de toucher le plafond en étirant vos membres. Chacun de ces gestes simples procure un sentiment de calme et de confort. Et leur magie apaisante repose en partie sur l'activation d'un système sophistiqué de nerfs reliant le cerveau au cœur, à l'intestin, au système immunitaire et à beaucoup d'autres organes — un système connu sous le nom de nerf vague (ou parasympathique — N.d.T.).

Il s'agit là d'un des douze nerfs crâniens qui s'étendent du cerveau au reste du corps tels un réseau complexe de racines et qui servent de canaux de communications entre le premier et les nombreux systèmes et organes du second. Certains nerfs crâniens interprètent les informations sensorielles recueillies par la peau, les yeux ou la langue. D'autres contrôlent les muscles ou communiquent avec les glandes.

Le nerf vague, également appelé « 10e nerf crânien », est le plus long, le plus large et le plus complexe de tous, et en quelque sorte c'est également le moins bien compris. Des spécialistes ont établi un lien entre son activité et des changements symptomatiques chez les personnes souffrant de migraines, de maladie inflammatoires de l'intestin, de dépression, d'épilepsie, d'arthrite et bien d'autres affections courantes. Plus la science en apprend sur le nerf vague, plus il apparaît qu'une meilleure compréhension de sa fonction pourrait ouvrir de nouvelles portes pour traiter toute forme de souffrance humaine.

Issu du latin vagus, « vague » signifie « errant, vagabond », ce qui est tout à fait adapté quand on voit toutes les parties du corps reliées à ce nerf. « Il semble que chaque année quelqu'un découvre un nouvel organe ou système en communication avec lui » confie le Dr Tiffany Field, directrice de l'Institut de recherche sur le toucher de l'école de médecine universitaire de Miami.

Field explique que le nerf vague a des branches connectées au visage et à la voix : « Nous savons que les personnes déprimées ont une faible activité vagale associée à une moindre intonation vocale et un visage moins expressif ». Une branche longe le tube digestif. Ici, une faible activité vagale se traduit par une motilité gastrique ralentie qui interfère avec la digestion.

D'autres branches encore sont reliées au cœur, aux poumons et au système immunitaire. L'activation ou la désactivation du nerf vague est liée aux fluctuations hormonales du cortisol et de la ghréline (hormone digestive), du taux d'inflammation engendré par le système immunitaire et bien d'autres processus internes qui façonnent la santé et l'expérience humaine. Pour Field, « le nerf vague est responsable d'une vaste série de processus bioélectriques et biochimiques qu'il est pratiquement impossible de cartographier ».

Comment un simple système nerveux peut-il contrôler autant de chose ? Même si certains aspects de l'activité vagale sont impénétrables, il est clair que c'est ce nerf qui régit le système nerveux parasympathique qui aide à contrôler la relaxation du corps. En d'autres mots, une activité vagale intense neutralise la réponse au stress qui est du ressort du système nerveux sympathique. « Le système nerveux sympathique est dans l'affrontement ou la fuite alors que le système nerveux parasympathique est plus dans la détente » explique le Dr Stephen Silberstein, professeur de neurologie et directeur du Centre des céphalées aux CHU Thomas Jefferson de Philadelphie.

Silverstein est le co-auteur d'une analyse complète de la recherche sur le nerf vague parue en 2016. Il raconte qu'une forte activité vagale ralentit le rythme cardiaque et désactive l'inflammation, en partie par le déclenchement de la sécrétion de substances chimiques calmantes par le système immunitaire. Il a également été démontré que l'activation du nerf vague par stimulation électronique pouvait avoir toute une gamme d'effets bénéfiques sur la santé. « En fonction de la fréquence de stimulation, nous savons qu'il peut enrayer une crise d'asthme ou d'épilepsie » dit Silberstein. « Il peut enrayer une migraine ou une algie vasculaire de la face et peut diminuer la perception des reflux acides ».

Prenez pratiquement n'importe quel trouble médical courant aggravé par le stress ou l'inflammation — de l'arthrite à la maladie inflammatoire de l'intestin — et il existe une étude démontrant que la stimulation du nerf vague peut aider à la traiter ou soulager ses symptômes.

Par le passé, cette stimulation requérait un implant chirurgical dans la poitrine pour transmettre des impulsions électriques au nerf vague. Mais des appareillages plus récents et non invasifs — dont un ayant reçu l'aval du FDA pour le traitement des migraines et de l'algie vasculaire de la face — sont en mesure de stimuler ce dernier lorsqu'on les appliquent contre la peau du cou. Silberstein rapporte que des médecins étudient l'application de la stimulation vagale à un large éventail de pathologies et de troubles donc ceux affectant le mental.

« De plus en plus, nous découvrons à quel point l'activité vagale est essentielle à l'humeur et l'attention » écrit Field. On a déjà la preuve que la stimulation vagale peut améliorer la mémoire de travail ou aider les personnes souffrant de trouble déficitaire de l'attention avec hyperactivité. Et depuis le début du second millénaire, le FDA autorise la stimulation du nerf vague dans le cadre du traitement de certaines formes de dépression.

Pour elle, même si la stimulation électronique s'avère prometteuse — et, apporte déjà un soulagement dans certains cas — pour un large éventail de problèmes de santé, il existe de nombreux moyens d'agir sur le nerf vagal sans appareillage ni implant. « Nous savons que les massages et le yoga favorisent l'activité du système nerveux parasympathique, à savoir l'activité vagale ».

Son étude montre que ces activités et de nombreuses autres en rapport accroissent l'activité vagale par le biais des capteurs de pression enfouis sous la surface de la peau — des récepteurs disséminés à travers le corps que seuls une pression ferme ou un étirement intense peuvent atteindre. Elle précise qu'un léger contact ou une caresse produisent une excitation tandis qu'une puissante étreinte ou une poignée de main vigoureuses apaisent naturellement. « Une forte étreinte ou poignée de main stimulent l'activité parasympathique » dit-elle.

Selon Silberstein, pratiquement tout ce qui procure de la détente — méditation, respiration profonde — est également en rapport avec une activité vagale et parasympathique intense. « Par le passé, nous avons mené des études qui ont démontré que les patients atteints de migraines souffraient également d'une déficience de l'activité vagale » dit-il. « Nous avons essayé d'y remédier par la pratique du yoga ou de la méditation par la respiration profonde et nous avons découvert que cela nous permettait d'activer le nerf vagal ». Par ailleurs, le stress et l'anxiété sont liés à une dépression de l'activité vagale, ce qui pourrait expliquer pourquoi ces troubles augmentent le risque de développer d'autres pathologies.

Il y a encore beaucoup de choses à propos du nerf vague que la science ne comprend pas. Mais à mesure que les médecins découvrent ses secrets, ils sont en mesure de trouver d'autres moyens efficaces de soulager la douleur, l'inflammation, la tristesse et la maladie.

Texte original de MARKHEIM HEID traduit de l'anglais par EY@EL
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Une étude révèle que les amateurs d'humour noir seraient plus intelligents

Dans un article pour le projet Eklabugs, j'expliquais que l'on pouvait rire de tout et que la véritable limite se situait dans l'intention, la distinction se faisant au discernement vibratoire. C'est là toute la différence entre la dérision pour couper court à toute dramatisation et l'attaque directe sous couvert d'humour. L'humour permet de prendre du recul, de relativiser et surtout de relever les vibrations. L'humour noir est un peu particulier parce qu'il touche au « politiquement incorrect » (j'adore cette expression hypocrite qui veut tout et rien dire à la fois !).

L’humour noir consiste notamment à évoquer avec détachement, voire avec amusement, les choses les plus horribles ou les plus contraires à la morale en usage (la mort et ses thèmes connexes sont fréquents dans cette forme d'humour). Il établit un contraste entre le caractère bouleversant ou tragique de ce dont on parle et la façon dont on en parle. Ce contraste interpelle le lecteur ou l’auditeur et a vocation de susciter une interrogation. C’est en quoi l’humour noir, qui fait rire ou sourire des choses les plus sérieuses, est potentiellement une arme de subversion.

Empreint de fatalisme, pathétique par certains côtés, cet humour est forcément une source de gêne. Certains présentent d’ailleurs cette gêne comme un de ses ressorts, dans la mesure où le rire qu’il provoque doit gêner, voire donner honte, faire hésiter celui qui en rit entre sa réaction naturelle, le rire, et sa réaction réfléchie, l’horreur ou le dégoût. Suivant les cultures il évolue entre désespoir et raillerie et sera plus ou moins accepté en fonction de la force des tabous qu’il titille. (Source)

Loin d'y voir une disposition malsaine, je pense que l'humour noir constitue, en quelque sorte, une soupape de sécurité, un exutoire à nos peurs profondes et à cette réalité du monde que nous refoulons justement par la peur et l'horreur qu'elle suscite. C'est bien connu, tout ce qui est refoulé cherche toujours à faire surface pour s'exprimer (principe de la libre circulation des énergies) et rarement de la meilleure façon qui soit. Parfois même de la pire.

Ce n'est donc pas un hasard si les chercheurs de l'étude dont il est question ci-dessous ont découvert que les amateurs d'humour noir étaient moins enclins à l'agressivité, à l'angoisse et à la dépression que ceux qui n'arrivaient pas à en rire. N'oublions pas que l'humour vibre sur une haute fréquence. Ainsi cette catégorie d'humour un peu particulier permet d'aider à faire passer d'une fréquence extrêmement basse (celle de la peur et toutes les autres émotions qui en découlent) à une fréquence extrêment haute proche de l'amour. Une certaine forme d'oxymore non littéraire si vous me passez l'expression. L'humour noir ne serait-il pas une forme de lâcher prise et d'acceptation qui transcende la dualité ? En tout cas, je trouve que c'est un outil formidable pour évaluer notre degré de détachement et le chemin qu'il nous reste à faire pour nous libérer de tous Ey@el

Vous adorez l'humour noir ? Si oui, selon une étude de 2017 publiée dans la revue Cognitive Processing (Traitement cognitif), vous pourriez être plus intelligent que la moyenne et également moins agressif.

Des expériences ont été menées à la faculté de médecine de Vienne auprès de 156 personnes formant une large palette d'origines sociales et de niveaux d'éducation différents, d'âge variable également mais avec une moyenne de 33 ans. Les participants ont été soumis à des tests d'intelligence et observés pendant qu'on leur projetait des dessins animés avec ce que l'on peut considérer comme de l'humour noir.

D'autres études ayant démontré, par le passé, que les individus dotés d'un niveau d'intelligence élevé étaient moins sujets à la dépression ou à l'angoisse, ce lien entre l'humour noir et l'intelligence n'aurait pas dû beaucoup étonner les chercheurs. La surprise fut toutefois de découvrir que les amateurs de ce genre d'humour étaient moins enclins à l'agressivité que ceux que ces contenus dérangeaient ou blessaient.

Ainsi, les personnes les plus perturbées par ce type de blague afficheraient des résultats de QI moyens mais présenteraient également une plus forte propension à l’agression dans d'autres scénarios et un tempérament plus colérique que les autres participants.

Voici la conclusion des auteurs de cette étude :

Si l'on peut établir une corrélation positive entre le traitement de l'humour noir et l'intelligence, il apparaît également que l'agressivité et la mauvaise humeur réduisent le plaisir face à cette catégorie d'humour qui, à l'évidence, implique un traitement de l'information plus complexe et assujetti à des aspects cognitifs et émotionnels. On peut supposer que ces demandes cognitives et émotionnelles exercent une influence directe sur les opérations mentales sous-jacentes au traitement de l'humour du fait qu'elles accroissent ou diminuent l'aptitude à traiter l'information mais facilitent également l'adaptation aux stratégies de traitement de l'humour avec plus de rapidité et de flexibilité, ce dernier étant fonction du contenu et de la structure de la blague.

Les chercheurs notent également que les différences d'age ou de genre ne semblent pas avoir d'impact sur la manière dont les participants ressentent l'humour noir au vu du large éventail de réactions différentes observées parmi des individus de même origine et des réactions similaires partagées par ceux d'origines différentes, même si l'étude semble toutefois indiquer que le niveau d'éducation exerce une influence sur la réaction à l'humour noir.

Texte original de JOHN VIBES traduit de l'anglais par EY@EL
© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

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Est-ce juste mon imagination ?

Je vous avouerais que c'est bien la première fois que j'ai autant de mal à écrire un article pour le Projet Eklabugs. Et pour cause. Dans un tel climat anxiogène, notre imagination est plus à même de nous entraîner vers les terres dévastées du Mordor que dans les pâturages verdoyants de la Comté. Raison pour laquelle nous avions envisagé un temps de reporter la session avant de nous dire que finalement c'était une mauvaise idée parce que tous nos repères ayant basculé, il était en quelque sorte de notre devoir de maintenir ce rendez-vous ludique. Histoire de canaliser et exprimer nos incertitudes plutôt que de les laisser nous ronger de l'intérieur.

Anatomie de l'image in air

L'imagination est absurde,
Elle t'entraine bon gré mal gré.
Par exemple, elle me fait te désirer
Et pourtant je ne peux imaginer
La réciproque...

"Imagination", Ella Fitzgerald (1940)

Du latin imaginatio (image, vision), l'imagination est la faculté de se représenter ou de former des images à travers l'esprit à partir d'éléments dérivés de perceptions sensorielles ou bien de façon abstraite. C'est un pilier essentiel à l'invention de nouvelles idées dans les domaines scientifique, technique ou artistique et c'est à elle que l'on doit les plus grandes découvertes et les plus belles œuvres d'art.

Mais qu'est-elle vraiment et d'où nous vient-elle ?

>
© Alex Schlegel et al., Pnas

Grâce à l'imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf), une équipe de scientifiques américains du Massachussetts a réussi à confirmer la théorie selon laquelle l'imagination serait le produit de l'activation de plusieurs zones cérébrales interagissant entre elles pour fabriquer de nouvelles idées ou images mentales. Parmi les zones identifiées lors de leurs expériences, on trouve notamment le cortex visuel. Cependant, les chercheurs n'ont toujours pas réussi à décrypter le fonctionnement du circuit neuronal conduisant à la formation de telles pensées. (Source)

L'imagination est plus importante que le savoir.

Albert Einstein

Que la science « classique » s'acharne à démontrer que l'imagination, au même titre que le rêve ou l'inspiration, n'est que la résultante de fonctions biologiques (tout comme l'amour, par exemple, qu'elle réduit à un processus chimique), cela n'a rien de nouveau et devrait, dans le contexte actuel, vous inciter à vous poser de sérieuses questions quant à ceux qui disent vouloir votre bien et qui ne voient en vous que de simples machines organiques. Cette manière qu'ils ont de nier les découvertes de la physique quantique, la qualifiant de pseudo-science et n'hésitant pas à ridiculiser, vilipender, ruiner, détruire, emprisonner voire assassiner tous ceux en mesure d'apporter les preuves de cette supercherie, est purement révoltante.

Combien de temps encore va-t-il falloir aux moutons coincés du bulbe pour cesser d'être dans le déni et arrêter de s'en prendre à ceux qui essaient de leur ouvrir les yeux parce que ça les rassure de nous croire fêlés de la cafetière ? C'est maintenant ou jamais s'ils ne veulent pas finir en méchoui. D'autant que Pâques n'est plus que dans une quinzaine. Imaginez ne plus imaginer, ne plus rien ressentir. Vous ne pouvez pas ? Moi, non plus. Parce que c'est impossible.

Nous ne sommes pas des corps animés de vie mais des consciences faisant l'expérience de la densité (matière) par l'intermédiaire d'enveloppes biologiques. Un peu comme dans le film Avatar.

Les ailes de l'esprit

Aucun argent ne peut acheter
L'imagination
Avec moi ce soir
L'appel de mon imagination
Une toute autre vision intérieure

"Imagination", Simple Minds (2014)

Dans l'ordre logique des choses, la question qui vient ensuite naturellement à l'esprit porte sur la différence entre l'imagination et le rêve.

Dans le rêve, comme nous l'avons vu, c'est l'insconscient qui s'exprime librement sans le filtre de la conscience. L'imagination, quant à elle, est une forme de rêve éveillé en pleine conscience où le mental collabore avec le Soi pour élargir notre champ du possible et notre perception de la « réalité ».

L'homme qui n'a pas d'imagination n'a pas d'ailes

Mohammed Ali

Pour Lulumineuse, ceux que l'on appelle les « enfants indigo » auraient une conscience liée à de multiples réalités : « Ces enfants qui vont naitre dans la stimulation de leur cerveau, dans l'imagination et dans la réception d'énormément de réalités à la fois, on va leur dire "Ouah, t'es complètement fou, t'es dans un monde qui n'existe pas". Parce qu'eux sont uniquement et complètement immergés dans une réalité de matière et ont établi que c'était la seule et unique réalité ». Ainsi, dit-elle, on va leur administrer des médicaments « pour qu'ils arrêtent de divaguer » parce que ceux qui décrètent la « normalité » voient sur une fréquence très limitée par rapport au spectre beaucoup plus large que perçoivent ces enfants. (Source)

La clef du champ

La logique vous mènera d’un point A à un point B. L’imagination vous emmènera où vous voulez.

Albert Einstein

Et l'inspiration dans tout ça ?

« Il y a beaucoup de mystère et de magie dans l'écriture et la composition de chansons et d'où tout cela provient » expliquait récemment Ed O'Brien sur une station de radio américaine. « Parce que, pour ma part, quand je sors de mon abri de jardin au bout de quatre ou cinq heures avec un truc, je ne saurais dire ce qui s'est passé. Et si vous me posez la question du comment, je n'en ai pas la moindre idée. Ce qui est intéressant, c'est que lorsque vous discutez avec d'autres auteurs-compositeurs, c'est exactement la même chose. Nous sommes comme des tuyaux, j'en ai l'intime conviction. Et ce qu'il y a de bien, c'est que c'est une belle leçon d'humilité. Parce que ce n'est pas vraiment "MOi qui l'ai fait" mais plutôt "j'étais dans telle situation et pour une raison inconnue, ça m'a traversé et je l'ai capturé". Ce qui me plait, c'est que ça vient du cœur et que ça n'a rien à voir avec l'ego. C'est un peu comme si on se mettait au service de la musique. » (Source)

La réalité doit beaucoup à l'imagination.

John Lennon

En termes quantiques, ce que nous explique Ed, c'est qu'il canalise l'inspiration dans le champ unitaire universel (ou champ morphique) qui, comme nous l'avons également vu (voir Articles connexes) est un champ d'énergie constitué de la somme de toutes les énergies auquel tout être vivant serait relié. Le fait que certains captent et d'autres non a forcément à voir avec le niveau de conscience d'un individu. Ainsi quelqu'un de profondément ancré dans la matière et dans ses croyances sera souvent dépourvu d'imagination et par delà d'inspiration. Il fonctionnera à la logique pure et uniquement en fonction de la base de données acquise de son mental conditionné.

L'imagination est un trésor

Il n'existe à ma connaissance
Aucune existence
Comparable à l'imagination pure.
Y vivre c'est être libre
Si c'est vraiment ce que tu désires.

>Pure Imagination", Josh Groban (2015)

L'imagination est quelque chose qui se cultive. Pour cela, il faut que l'esprit soit suffisament fécond pour que les idées y germent et portent leurs fruits.

Nous naissons tous avec un potentiel d'imagination illimité qui est notre porte sur l'univers et le champ unitaire. Mais le système éducatif et la matrice sociale se chargent bien vite de nous cadenasser l'esprit de telle sorte qu'une fois adultes, la grande majorité d'entre nous ne cherche plus à franchir cette porte barricadée d'une interdiction d'entrer censée mener au royaume de l'impossible, pays des chimères. Elle préfère de loin la consommer. Et on la lui sert volontiers, formatée comme il se doit, et ainsi la boucle est bouclée. Et nous aussi.

« Je suis sûr que nous sommes faits pour nous entendre et dans ce cas ta guérison ne fait aucun doute. L'imagination est un trésor » m'avait écrit en dédicace un poète sur la page de garde de son recueil illustré. Je n'ai jamais oublié ces mots. Toute ma vie, ils m'ont guidée comme un écho vers ce que je suis aujourd'hui. Et ce n'est pas faute de m'être entendue dire que je n'avais pas les pieds sur terre, que je ne comprenais rien à la vie, et que bla bla bla.

L'imagination est un trésor et c'est bien pour cela que les fous qui ont la mainmise sur l'humanité s'évertuent par tous les moyens à nous en dépouiller.

Sachez qu'il n'y a rien d'inimaginable et que vos seules limites sont celles de votre imagination.

Je n'irai tout de même pas jusqu'à vous demander d'imaginer ce qu'ont pu écrire les autres participants dont vous trouverez la liste ci-dessous, mais plutôt d'aller le lire directement.

Projet EklaBugs #56

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Une étude montre que les mauvais rêves nous aident à affronter la peur

Les rêves sont une énigme permanente que l'on essaie d'interpréter depuis l'aube des temps. Si d'aucuns sont agréables, certains terrifiants, d'autres sont carrément surréalistes. Mais se pourrait-il que les cauchemars aient une utilité ? Une nouvelle étude s'est penchée sur la manière dont ces derniers nous aident à affronter la peur.

Une équipe de chercheurs composée de scientifiques de la faculté et des CHU de Genève ont collaboré avec l'université du Wisconsin pour boucler cette étude portant sur les rêves de plusieurs individus et l'analyse des zones les plus actives du cerveau durant cette phase onirique. Au réveil des participants, les changements d'efficacité au niveau des zones cérébrales contrôlant les émotions face à la peur ont été testés.

« La peur a retenu toute notre attention : quelles zones du cerveau sont activées lorsque nous faisons de mauvais rêves ? » s'interroge Lampros Perogamvros, chercheur au laboratoire de sommeil et de cognition de la faculté de Généve et également maître de conférence d'enseignement clinique au laboratoire du sommeil des CHU genevois.

Les scientifiques ont eu recours à l'électroencéphalographie de haute densité (EEG) pour mesurer l'activité du cerveau pendant le sommeil des 18 participants reliés par 256 électrodes placées sur leur crâne et les ont réveillés plusieurs fois par nuit en leur posant une série de questions dont : « Avez-vous fait un rêve ? Et si oui, avez-vous eu peur ? »

Le cerveau durant les mauvais rêves

« En analysant l'activité du cerveau en fonction des réactions des participants, nous avons identifié deux zones cérébrale impliquées dans le déclenchement de la peur au cours du rêve : l'insula et le cortex cingulaire »

Durant l'éveil, l'insula (ou cortex insulaire — N.d.T.) évalue les émotions et s'active immédiatement en cas de peur. Le cortex cingulaire prépare les réactions motrices et comportementales en cas de menace.

« C'est la première fois que nous identifions les corrélats neuronaux de la peur au cours du rêve et nous avons observé que les mêmes zones étaient activées par la peur aussi bien en phase onirique qu'en phase d'éveil » poursuit Perogamvros.

Les rêves nous préparent à réagir à la peur

L'équipe a envisagé son étude en se demandant s'il y existait ou non une corrélation entre la peur ressentie au cours d'un mauvais rêve et durant l'état d'éveil. Cette partie de leur recherche fit appel à 89 participants qui reçurent tous un journal de rêves dans lequel, chaque matin, ils notèrent leurs rêves et les émotions qu'ils avaient ressenties. Au bout d'une semaine, on les soumit à un appareil d'imagerie par résonance magnétique (IRM) tandis qu'on leur présentait des images à charge émotionnelle négative pour chercher à voir quelles zones du cerveau étaient activées par la peur et s'il y avait un changement dans ladite zone selon les émotions vécues en rêve la semaine précédente.

« Nous avons découvert que plus longtemps un individu avait ressenti de la peur dans ses rêves, moins l'insula, le cortex cingulaire et l'amygdale étaient activés quand ce dernier regardait des images négatives » explique Virginie Sterpenich du département de recherche fondamentale en neuroscience de la faculté de Genève. « En outre, l'activité du cortex préfrontal médian, connu pour inhiber l'amygdale en cas de peur, augmentait proportionnellement au nombre de rêves effrayants ».

Ceci implique qu'il existe une très forte corrélation entre les émotions que nous vivons en rêve et celles que nous expérimentons lorsque nous sommes éveillés. De plus, le fait d'avoir peur durant notre sommeil pourrait nous rendre plus aptes à affronter cette émotion en phase d'éveil. Les chercheurs pensent que cette thérapie onirique pourrait contribuer à traiter les troubles anxieux.

« On peut envisager les rêves comme un véritable entraînement à nos réactions à venir et éventuellement de nous préparer à affronter les dangers de la vie réelle » suggère Perogamvros.

Texte original de AMELIA HARRIS traduit de l'anglais par EY@EL
© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

Image couverture : Stefan Keller

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