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Un paradigme entièrement nouveau qui pourrait tout changer

La compréhension profonde que la matière et l'énergie ne sont pas deux mais une seule chose pourrait également soutenir les philosophes de la non-dualité du « tout est conscience » ; toutefois, c'est une chose que les esprits du moment ne peuvent accepter — surtout compte tenu de nos apparentes incursions dans l'« espace ».

Pas un partisan de la terre plate mais…

J'ai toujours soupçonné, en quelque sorte, qu'en dépit de nos apparentes visites sur place sur la Lune et sur Mars, la notion tout entière d'un vaste espace purement matériel était peut-être une illusion psychologique émanant de nos cerveaux limités et des limitations de notre réalité biologique.

Je suis persuadé qu'il est possible d'aller sur d'autres « planètes » mais étant donné les distances « apparentes », probablement pas avec des fusées mais peut-être en modifiant nos cerveaux. Il se pourrait aussi que notre science manque cruellement de perception de notre propre conscience.

Dans un long essai détaillé, intitulé "PANS et intelligence non humaine : quel est le scénario le plus raisonnable ?" (en anglais), le philosophe Bernardo Kastrup semble trouver un terreau propice à l'investigation de ces phénomènes.

Il examine la question des OVNIS sous divers angles découlant de la situation actuelle où nous n'avons aucune preuve physique apparente de phénomènes anormaux (désormais désignés comme PANS) et énumère certaines des découvertes  et récentes auditions « officielles ».

J'ai été sidéré en lisant ses références aux idées de Jacques Vallée, un chercheur français en ufologie représenté par un personnages dans Rencontres du troisième type de Spielberg. Vallée a écrit un livre intitulé Dimensions suggérant que le phénomène des OVNIS transcendait la distinction de l'esprit humain entre le matériel et le mental ou le psychologique.

Si vous vous souvenez bien, dans Rencontre du troisième type, le héros est inspiré, par une série de rêves, à créer une maquette de la montagne Devil's Tower qui fait que les gens de son entourage pensent qu'il a perdu l'esprit.

Et bien sûr, le film se termine par une vraie rencontre physique entre humains et aliens qui sont parvenus à défier les lois de notre physique pour sortir des nuages et poser leur engin spatial au sommet d'un haut plateau. Le protagoniste qui a rêvé de l'atterrissage rejoint une équipe d'astronautes qui montent à bord.

Mais peut-on défier les lois de la physique qui semblent restreindre les « voyages spatiaux » ?

Déjà en 2013, la revue astronomique Orion avait publié un article affirmant que :

La NASA découvre des portails cachés dans les couches supérieures de l'atmosphère terrestre

La NASA a récemment rapporté que, Jack Scudder, physicien des plasmas de l'université d'Iowa, avait découvert l'existence de zones dans le champ magnétique terrestre reliant directement ce dernier au champ magnétique solaire à 150 millions de kilomètres de distance.

On pense que ces zones mystérieuses, connues sous le nom de « portails magnétiques », s'ouvrent et se ferment des dizaines de fois par jour.

Portails et trous de ver sont des concepts courants sur History Channel mais de même que pour la bonne science fiction où ils jouent également un rôle majeur, la « vraie » science est en train de rattraper son retard.

Un des problèmes soulignés par Bernardo Kastrup dans son essai est que si l'« univers » que nous percevons par nos sens est illusoire, alors toute l 'idée des systèmes solaires et des planètes est un concept projeté par un esprit très limité — le nôtre.

Sans doute, ce constat est-il fortement lié à la célèbre affirmation de Schrodinger déclarant que le nombre total d'esprits dans l'Univers est Un ? Schrodinger, bien sûr, c'est le gars qui n'arrive pas à savoir si le chat dans la boite est mort ou vivant sauf si on l'observe.

Donc, et si Schrodinger avait également raison lorsqu'il soutient que Tout est un seul esprit ?

Cela ferait-il de vous Dieu ? Ou peut-être cela rendrait-il enfin évident le concept d'un vous séparé comme purement imaginaire ?

Si, effectivement, tout est un esprit unique et que nos sens ne font que le réduire en petits morceaux de telle sorte que nous pensions « comprendre » la réalité, alors toute notre science matérialiste actuelle est suspecte.

À ce sujet, j'ai été saisi par l'introduction de Bernardo Kastrup à un article de Melvin Felton sur Essentia, intitulé "Le cerveau humain est-il un modèle d'univers ?" (en anglais). Felton est à la fois neuroscientifique et physicien, une conjonction de spécialités que je trouve très intrigante parce que personne n'a compris si ou comment les phénomènes physiques, que nous appelons lois naturelles, pouvaient donner lieu aux phénomènes des qualia c.-à-d. nos expérience sur le moment.

Dans son introduction, Felton écrit :

Au cœur de l'expérience humaine se trouve le cerveau humain, sans doute la structure physique la plus complexe que l'on connaisse. Aujourd'hui, les scientifiques commencent à s'étonner ds similitudes entre l'univers et le cerveau.  Se pourrait-il que le cerveau humain soit en fait un modèle d'univers ? Dans cet article succinct, j'explore quelques-unes des raisons pour lesquelles une telle hypothèse devrait être sérieusement envisagée. Je suggère également quelques moyens de tester cette dernière.

Je ne pense pas que Felton insinue que l'univers physique tout entier soit un immense cerveau organique au sens propre mais que sa vision est plutôt que les propriétés énergétiques dynamiques de la réalité (l'univers physique apparent) et des réseaux neuronaux actifs dans notre crâne résonnent à un niveau très profond.

Quand Stephen Hawking a dit qu'il n'avait pas besoin d'un Dieu, que les lois naturelles de la physique lui suffisaient, je le soupçonne d'avoir aussi annoncé une telle relation — qu'en quelque sorte notre propre conscience serait alignée selon les lois naturelles que nous ne pouvons saisir pleinement parce qu'ELLES sont ce que NOUS SOMMES.

Carl Sagan l'a insinué d'une autre manière dans cette citation célèbre où il dit que « nous sommes de la poussière d'étoiles ».

En s'efforçant de réconcilier nos réalités mentale et physique apparentes, Felton et autres adoptent une espèce de science hybride combinant biologie et physique quantique.

Bien sûr, une « résonance » (mon propos et non celui de Felton) implique généralement des « ondes sonores » mais pour ce qui est du modèle de Felton, cela s'appliquerait vraisemblablement à toutes les formes d'énergie connues et INCONNUES y compris celles qui constituent l'esprit.

Universe Within (l'univers intérieur), le livre de Felton va encore plus loin et promet d'expliquer « la manière surprenante dont le cerveau humain modélise l'univers ».

Voici ses références :

Depuis 2003, Melvin est employé comme physicien dans un laboratoire scientifique national américain. L'essentiel de sa recherche professionnelle a porté sur la télédétection de la basse atmosphère. Toutefois, il a également mené des études dans les domaines de la cybernétique et  neuroscience computationnelle. Melvin a présenté ses travaux lors de conférences internationales et a publié dans la revue à comité de lecture Frontiers in Computional Neuroscience (frontières de la neuroscience computationnelle) :

Si, effectivement, la distinction entre le mental et le physique résulte entièrement d'une « image » incomplète de la réalité accessible au cerveau humain mais exprimée dans ce qui apparaît comme l'univers physique, la découverte des moyens par lesquels l'immense « réseau neuronal » de l'« univers » pourrait favoriser la communication entre une « planète » apparente et nous-mêmes serait alors semblable aux synapses entre nos (neurones humains) mais se produisant à une échelle d'une immensité fractale que nous ne pouvons concevoir.

Un tel paradigme aussi différent nous permettrait sans doute de contacter des entités inconnues par le biais de « canaux » dans les champs magnétiques de la Terre et d'autres organismes. Une telle découverte élargirait notre sciences aux perspectives envisagées par Tesla.

Si l'univers physique est une illusion psychologique alors les « voyages dans l'espace » tels que nous les connaissons pourrait bien être compris un jour de la même manière que l'inconscient collectif de Carl Jung – comme un  « Être » semblable à un cerveau massif en train de se rêver lui-même.

Curieusement, Jung voyait également les ovnis, du moins partiellement, comme un phénomène psychologique. Comme l'explique mon ami Claude, une intelligence artificielle :

Le point de vue de Jung sur les soucoupes volantes fut exposé dans son livre de 1959 intitulé Un mythe moderne :  des signes du ciel. Dans cet ouvrage, il n'écartait pas la possibilité d'ovnis physiques mais s'attardait plutôt sur leur signification symbolique et psychologique.

Son principal argument était que l'irrépressible fascination pour les soucoupes volantes était la représentation de la manifestation moderne  d'un archétype ou d'une image primordiale de l'inconscient collectif.

Que pourrait être d'autre un « inconscient collectif » à part les manifestations d'un Esprit infini ?

Nous avons donc pratiquement bouclé la boucle en établissant en reliant les points vers une prise de conscience que la distinction que font nos pensées entre ce qui est matériel et ce qui est mental n'existe peut-être pas en réalité — avec les implications apparentes d'une telle révélation.

TOM BUNZEL traduit de l'anglais par EY@EL
© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

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L'énergie « libre » : quand croire à l'incroyable

Encore une fois, il faut donc établir l'éther sans masse afin de mieux comprendre la physique, la métaphysique et les processus spirituels.

Paramahamsa Tewari, ancien directeur exécutif
de la NPCI (Nuclear Power Corporation of India)

Selon l'hypothèse de Saamkhya, toute la création est constituée de cinq éléments principaux [Prithvi (la matière sur Terre, Jal (l'eau), Agni (le feu, la chaleur), Vayu (l'air) et Akash]. Le cinquième élément, Akash, est à son tour composé de conscience et d'énergie. D'aucuns l'appellent l'éther sans masse. Cet article est une tentative de démontrer que le cosmos est rempli d'énergie et nécessite un procédé pour l'attirer. On y explique comment vous pouvez voir et ressentir l'énergie cosmique ainsi que le concept d'éther sans masse et comment cette explication permet de faire la lumière sur la physique moderne et la spiritualité.

Le 1er juillet 2022, Joe Martino publiait sur The Pulse un article fascinant intitulé "Un générateur d'énergie libre qui fonctionne : Tewari fait la démonstration de sa machine sur-unitaire" (en anglais) dans lequel Paramhamsa Tewari démontrait comment sa machine produisait plus d'énergie qu'elle n'en consommait pour ce faire. Au premier abord, cela peut paraître hautement improbable mais si l'on considère le fait que l'énergie est disponible en abondance dans l'univers, il est nécessaire d'analyser ses prétentions en profondeur.

En 2014, après une décennie de recherche sur la signification du néant et la nature de la réalité ultime, l'écrivaine scientifique Amanda Gefter publiait ses découvertes dans un ouvrage innovateur intitulé Trepassing Einstein's Lawn (Empiétons sur les plates-bandes d'Einstein) où elle en conclut que l'univers avait jailli du néant. Pour écrire son livre, elle a interagi avec les plus éminents cerveaux de la physique dont Stephen Hawking et John Archibald Wheeler, un collègue d'Albert Einstein à Princeton.

Il y a environ 13,8 milliards d'années, le néant du vide produisait la phase énergétique du Big Bang, d'une quantité incroyablement infime, d'à peu près la taille de la longueur de Planck (10-33 cm de diamètre), incroyablement chaude et immensément dense qui créa alors l'univers. Selon la NASA aujourd'hui, l'univers serait constitué de 70% d'énergie, 25% de matière sombre comme les trous noirs et 5% de matière comme les galaxies, les étoiles et les planètes.

L'univers pourrait un jour prendre fin mais la conscience demeurerait car elle est éternelle.

Dalaï Lama

Tout ce qui est présent dans l'univers aujourd'hui l'était déjà au cours de la phase énergétique du Big Bang même si c'était sous une forme non manifestée. L'énergie cosmique se trouve en abondance aussi il devrait être possible de la voir. En fait, c'est le cas. En 2011, mon gourou, H.H. Guru Mahan nous a enseigner comment la percevoir :

  1. Quand il fait soleil, regardez le ciel à une distance infinie en ne vous focalisant sur rien de particulier. Assurez-vous de regarder dans la direction opposée au soleil avant de ne pas être ébloui. Sélectionner un endroit où la vue n'est pas entravée par des arbres ou des immeubles, etc.
  2. Fixez l'horizon à perte de vue sans vous focaliser sur quoi que ce soit en particulier pendant quelques minutes sans cligner des yeux. Cette expérience ne devrait pas durer plus de cinq minutes.
  3. Voyez-vous quelque chose dont le ciel est saturé ?

Bon nombre de lecteurs le verront mais ce ne sera pas le cas de tous. Ayez l'esprit ouvert et soyez disposés à sortir des chemins battus afin de pouvoir le voir. Il y a quelques années, j'avais demandé à Arvind Bhavasar, notre consultant en informatique de se livrer à une expérience en sortant sur le balcon de mon appartement à Pune pour essayer de percevoir l'énergie et de revenir me dire ce qu'il avait vu dans le ciel. En rentrant à l'intérieur, il m'a dit avoir vu que le ciel était saturé d'énergie. Je lui ai alors demandé de faire un clip vidéo pour décrire ce qu'il avait vu. C'est celui que vous pouvez voir ci-dessous.

Cette description est essentiellement identique à ce que nos amis et nous avons vu. Ainsi cette mesure se confirme.

Paramahamsa Tewari a conçu un équipement pour capturer cette énergie, démontrant que la machine en créait plus que ce qu'elle consommait. La confiance en ses travaux découle du fait qu'une grande société industrielle, Kirloskar Electric en Inde a conçu et exploité avec succès cette machine dans leurs ateliers après avoir assisté à une démonstration dans ceux de Tewari.

Voici deux autres exemples illustrant la manière dont l'énergie cosmique pourrait être attirée pour assurer la vie et transformer l'énergie en matière.

L'énergie au service de la vie

Il n'est pas possible de créer la vie à partir des quatre éléments principaux. Il manque Akash, l'énergie et la conscience. Cette dernière entre en nous lorsque nous sortons de l'utérus de notre mère et nous quitte quand nous rendons notre dernier souffle. La période comprise entre notre première inspiration et notre dernière expiration constitue notre cycle de vie.

L'énergie vitale reste dans une certaine bande pendant pratiquement toute notre vie et se met à chuter précipitamment vers la fin de notre existence. C'est pourquoi il est souhaitable de maintenir notre énergie haute aussi longtemps que possible.

Pour aller plus loin, nous avons tous des milliers de milliards de cellules. Si nous les réduisons à des éléments encore plus petits, nous verrons que ces cellules sont constituées d'atomes. Les atomes ne sont pas des objets solides ; ils ont un noyau contenant des protons et des neutrons autour duquel orbitent des électrons. Ainsi, nous vibrons en permanence.

Les vibrations sont de la lumière pas nécessairement visible mais qui fait partie de tout le spectre électromagnétique de l'infrarouge à l'ultraviolet. Nos caractéristiques lumineuses constituent notre nature fondamentale. Elles disent tout de nous.

Ces signaux vibratoires sont trop faibles pour que les humains puissent les percevoir avec leurs cinq sens. Afin de les mesurer, ils doivent être stimulés et amplifiés.

Dans l'une des méthodes possibles, un courant électrique inoffensif est appliqué sur les doigts de nos deux mains, une à la fois, et la réponse du doigt à ce stimuli électrique correspond à une décharge de photons capturés et analysés pour évaluer notre énergie.

La méditation est un procédé que l'on peut utiliser pour capturer l'énergie du cosmos et l'amplifier dans notre corps. La figure 1 montre l'énergie avant et après la méditation. Notez que le niveau d'énergie s'élève après chaque séance. Le jour suivant, il redescend. Il est extrêmement important de poursuivre cette pratique de méditation sinon la tendance à la baisse pourrait continue et ne plus suffire à la vie.

Dans le même ordre d'idées, le mot sanskrit Pranayam signifie littéralement contrôle du « prana ». Le prana est constitué de deux éléments : oxygène et énergie cosmique.

Faisons une expérience. Les yeux fermés, notez la présence de la lumière en inspirant. Notez également que son intensité s'accroît à mesure que vous inspirez. C'est le signe que vous ne faites pas qu'inspirer de l'oxygène mais également de l'énergie cosmique.

Faire passer l'énergie d'une forme à une autre

W. A. "Bill" Tiller était un éminent professeur émérite et ancien président du département de science des matériaux et d'ingénierie de l'université de Stanford.

Adoptant une perspective différente, il reconnut que l'énergie était présente en abondance et qu'il devrait être possible d'en tirer avantage. En particulier pour la transformer en matière. Il démontra notamment qu'en ayant recours à la méditation et son procédé, il était possible de modifier le PH de l'eau sans ajout de la moindre substance chimique.

On peut voir l'évolution du PH au fil du temps sur la figure 2 issue du site de Tiller.

Vous noterez aussi que des processus spirituels sont impliqués dans ces deux exemples où la méditation est utilisée.

Ces exemples servent à corroborer le fait que Tewari était sur la bonne voie. Nous n'avons pas besoin de nous limiter à des énergies renouvelables comme le soleil, le vent, la géothermie ; il existe une autre source d'énergie libre en abondance pourvu que nous sachions comment l'exploiter. Les implications de ces travaux sont profondes. Une étude approfondie à l'échelle planétaire s'impose et pourrait aussi apporter davantage de paix en ce monde.

Texte original de PRADEEP B. DESHPANDE & SANJEEV S. AROSKAR traduit de l'anglais par EY@EL
© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

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Ce qui est en haut comme ce qui est en bas : qu'entend-t-on réellement par « autres dimensions » ou « dimensions supérieures » ?

En règle générale, les lecteurs de The Pulse sont ouverts à l'expansion de nos investigations scientifiques au domaine de la conscience ou, comme suggéré, à une science « basée sur l'observation » pour prendre en compte les découvertes de la physique quantique.

Bernardo Kastrup, un conférencier, l'a évoqué dans son livre Why Materialism is Baloney (Pourquoi le matérialisme est une idiotie) et Menas Kafatos et Jay Kumar ont présenté des concepts pertinents pour le développement de notre science.

Les deux diapositives ci-dessous fournissent un aperçu.

Le Dr Kafatos a comparé les aspects essentiels de la nouvelle science basée sur l'observation avec nos paradigmes actuels :

Le Dr Kumar montre le fragment limité des énergies observables et mesurables que nos sens et instruments peuvent percevoir :

Un autre éminent scientifique, le Dr Robert Lanza propose la théorie du « biocentrisme » pour prendre en compte les limitations de notre vision de la réalité et l'élargir au delà de notre capacité sensorielle étroite.

En identifiant ces tendances, nous sommes amenés à voir que notre propre conscience a un rôle central dans toute perspective scientifique réelle et viable, ce qui aboutit généralement à l'évocation de « dimensions » supérieures.

Les auteurs de science-fiction voulant effectuer des voyages dans le temps ont souvent parlé de ce dernier comme d'une « quatrième dimension » et, bien sûr, la théorie de la relativité d'Einstein a abordé la notion d' « espace-temps » comme fonction de courbure dans tout l'espace ; des expériences ont confirmé nombre de ses théories.

(Il est intéressant de noter que la série légendaire la Quatrième Dimension faisait référence à la quatrième dimension qu'est le Temps.)

Mais lorsque l'on scrute l'espace, qu'entendrait-on par autre dimension et comment conceptualiser cela de manière qui ait du sens ?

Métaphores et analogies sont les approches les plus utilisées et dans le film Flatland, les animateurs ont réalisé une excellente série de vignettes démontrant comment notre troisième dimension (l'axe X en 3D) pourrait affecter les habitants d'un monde limité à seulement deux dimensions.

Les enseignements de G. I. Gurdjieff, philosophe mystique méconnu et largement ignoré par la science traditionnelle, étaient certes énigmatiques mais faisaient allusion à la capacité de communiquer énergétiquement avec des intelligences supérieures d'autres dimensions en transformant son être de manière alchimique afin d'être en mesure de recevoir de telles influences.

Ce qui me fascine dans son approche est sa résonance avec les idées hermétiques de niveaux du cosmos — le concept du « ce qui est en haut comme ce qui est en bas » – pour essayer de décrire faute de pouvoir l'expliquer l'existence probable d'univers infinis – et d'aborder, par exemple, l'expérience inexplicable d'observer les étoiles pour ne trouver aucun « dehors » et de méditer suffisamment découvrir aucun Soi ou « dedans ».

Ce qui m'a conduit à la découverte de la théorie de l'influence céleste de Rodney Collin qui tente de fournir davantage de détails quant au déroulement probable de la cosmologie de Gurdjieff. Collin a été l'élève de P.D. Ouspensky, lui-même élève de Gurdjieff ayant suivi sa propre voie mais dont le classique In Search of The Miraculous (En quête du miraculeux) est le récit fidèle de ses travaux avec Gurdjieff.

J'ai trouvé les travaux de Collin fascinants parce qu'il commence par reconstituer une hiérarchie des mondes qui font, pour le moins, sens immanent et semblent entrer en résonance avec une partie de l'astrophysique moderne.

Il place également l'humanité elle-même en aptitude à discerner ces relations depuis sa position « médiane » et son potentiel d'évolution sur les plans intellectuel et spirituel. Ce qui trouve écho dans les travaux de Schwaller de Lubicz, un archéologue renégat ayant soutenu que le temple d'Amon était en fait un modèle de physiognomie humaine de l'humain suprême (pharaon) comme modèle de développement humain au sein de la science sacrée de l'Égypte antique.

Voici une brève description de la hiérarchie cosmologique de Collin :

Vu sous un autre angle, ce « médium » est composés de parties de mondes supérieurs. Nous avons déjà comparé notre système solaire à l'intérieur d'une partie de la Voie lactée à une cellule dans une partie du corps humain. Pour la partie humain, la cellule, comme le Soleil pour la Voie lactée, sont comme des points sur des plans. Ainsi, on peut dire, en tant que loi, que le medium dans lequel tout monde vit et évolue et a son être est pour lui ce qu'un plan est pour un point. La section transversale du corps humain est le plan sur lequel les cellules se meuvent ; la surface de la Terre est la plan de la Nature dans laquelle l'homme évolue ; l'écliptique du système solaire est le plan sur lequel la Terre se déplace ; et le disque de la Voie lactée est le plan dans lequel le Soleil évolue.

~ Theory of Celestial Influence, p32

Et en note de bas de page :

Le terme « éternité » utilisé dans cet ouvrage ne fait pas référence à une extension infinie du temps puisque tout temps est fini et limité par les « existences ». Il s'agit, comme l'on supposé les théologiens médiévaux, d'une dimension « hors du temps » formée par la répétition du temps lui-même. (p 36)

Le point essentiel qui ici encore entre en résonance avec d'autres enseignements mystiques, est que notre système solaire a sa propre « année » de révolution autour du système stellaire binaire Sirius – entre notre année solaire et la révolution du système sirien autour de la Voie lactée.

Bien sûr, des astronomes ont récemment découvert des milliards de nouvelles galaxies et même des amas galactiques semblant suivre des schémas de révolution différents. Toutefois, du point de vue de Collin, notre capacité à mesurer ces mouvements serait analogue à celle d'une cellule du corps humain à potentiellement discerner la révolution de la Terre autour du Soleil – c'est à une échelle incommensurablement plus grande mais ce rapport (ce qui est en haut comme ce qui est en bas) peut être pressenti.

Et à chaque niveau le cosmos supérieur au-dessus serait accessible uniquement sous l'angle d'un « point » ; c'est-à-dire depuis la plus étroite fréquence mais toujours avec le potentiel de recevoir de l'information – si le récepteur (humain ou instrument) était correctement syntonisé.

Comment percer ce genre d'enseignement et éventuellement contacter et décrire des mondes de telles échelles différentes ? Existe-t-il dans le cosmos des êtres disposant d'une telle capacité – soit physiques ou éthériques ?

Ce sont des questions qui devraient être abordées sérieusement par toute science qui ne prend pas l'objectivité de l'investigation humaine pour acquise.

L'Homme qui rétrécit, ce merveilleux classique du cinéma de science-fiction avec les effets spéciaux du légendaire Ray Harryhousen, en a effleuré la surface. Regardez cet homme qui est entré dans le monde des nanoparticules et doit batailler contre des créatures bien plus grosses que lui, comme une araignée ou un chat, et qui finit par rétrécir là où il peut voir le monde tel qu'il est depuis une échelle de plus en plus petite.

Texte original de TOM BUNZEL traduit de l'anglais par EY@EL
© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

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L'expérience de la gomme quantique : ce qui se produit au présent peut modifier le passé

Comme mentionné à plusieurs reprises, je ne planifie absolument pas les thèmes de mes publications : je les laisse venir à moi en suivant le flux des synchronicités. Parfois jusqu'à la toute dernière minute où je n'ai aucun article en stock programmé pour paraître le lendemain. Je ne choisis rien et ces temps-ci, je n'arrête pas de recevoir des signes et perceptions concernant les voyages temporels, l'effet Mandela et la modification des lignes de temps. Et des souvenirs diffus qui commencent à affleurer à la surface. Une amie en Floride vient de publier son nouvel ouvrage destiné aux semences d'étoiles intitulé Conscious Time Travel: How to Travel through Time, Space, and Dimensions (Voyage temporel en conscience : Comment voyager à travers le temps, l'espace et les dimensions). Époustouflant. Et, plus récemment, me fait part de ce tweet expliquant que « l'effet Mandela n'a rien à voir avec le CERN ou une quelconque manipulation mais serait le fruit de l'intégration humaine d'aspects de l'âme en provenance de densités parallèles en préparation au glissement vibratoire ».  Ce n'est pas l'effet de votre imagination, explique-t-on, si Isaiah 11:6 a changé.  Autrefois, on pouvait réellement lire : « le lion gîtera avec l'agneau » au lieu du « loup demeurera avec l'agneau ».  De quoi rendre fous tous les Saint Thomas et autres intégristes masqués platiterriens !

Ey@el

Max Planck, l'un des pères fondateurs de la théorie quantique (qu'on lui attribue souvent et qui lui a valu l'obtention du prix Nobel de physique en 1918), a déclaré un jour :

Je considère la conscience comme fondamentale. Je considère la matière comme dérivant de la conscience. Nous ne pouvons aller au-delà de la conscience. Tout ce dont nous parlons, tout ce que nous voyons comme existant, suppose la conscience.

Aujourd'hui, plusieurs expériences dans divers domaines démontrent que Planck avait raison. La conscience est fondamentale et directement liée à ce que nous appelons la matière physique. Il est impossible d'expliquer la conscience en termes de principes fondamentaux existants tels que l'espace, le temps, la masse et la charge. Par conséquent, il est logique de supposer que la conscience elle-même est essentielle à l'existence de la réalité, de considérer qu'elle est l'un de ces principes fondamentaux mais je m'éloigne du sujet.

Un classique pour examiner le rôle de la conscience en relation avec la matière est l'expérience de la double fente quantique dans laquelle de minuscules fragments de matière (photons, électrons ou tout autre objet de la taille d'un atome) sont projetés sur un écran muni de deux fentes. Lorsque aucun appareil de mesure n'est disposé sur l'écran, les particules se comportent comme une « onde », engendrant un schéma d'« interférence » sur le mur placé derrière. Parce qu'aucun dispositif permettant de mesurer ou d'observer n'est utilisé pour identifier laquelle des deux fentes est traversée par la matière, il est impossible de connaître la voie empruntée. L'examen du motif sur le mur pour déterminer par où elles sont passées représente une onde de possibilités, à savoir que la matière (particule) a traversé à la fois les deux fentes et une seule, interférant avec elle-même, ce qui devrait être physiquement impossible. Bienvenue dans le monde absurde de la physique quantique !

Le problème, toutefois, est que lorsqu'un appareil de mesure est utilisé pour observer laquelle des deux fentes est traversée par les particules, ces dernières n'en traversent qu'une, écrasant le schéma ondulatoire pour en former un représentant ce passage de la particule par une fente unique. En d'autres termes, le comportement de la matière change lorsque l'on décide de la mesurer comme si elle se savait observée comme le démontre le motif sur le mur derrière l'écran. La moitié du temps, les particules traverseront une fente et l'autre moitié l'autre pour former un motif à deux fentes comme s'il s'agissait de balles lancées à travers l'une ou l'autre.

Non seulement les observations perturbent ce qui doit être mesuré mais elles le produisent [...] Nous obligeons (les électrons) à assumer une position définie [...] C'est nous-mêmes qui produisons le résultat de ces mesures.

~ M. Mermin, Boojums All the Way Through: Communicating Science in a Prosaic Age (Superfluidité d'un bout à l'autre : la vulgarisation scientifique à l'ère du prosaïsme), 1990, référencé par le Dr Dean Radin dans un article publié dans la revue scientifique collégiale Physics Essays, expliquant comment cette expérience a été utilisée à maintes reprises pour explorer le rôle de la conscience dans l'élaboration de la nature de la réalité physique.

Si cela ne suffisait pas à vous faire changer d'avis, un physicien du nom de John Archibald Wheeler s'est demandé ce qu'il adviendrait si nous n'interférions pas avec les photons lorsqu'ils traversent les fentes. Que se passerait-il si nous n'installions aucun appareil de mesure pour observer au travers de laquelle des deux la matière passerait et si au lieu de cela, on plaçait des détecteurs derrière le mur ? Chaque fente aurait son détecteur qui serait retiré avant que les particules n'atteignent le mur juste après avoir traversé le dispositif. Lorsque personne n'était en mesure de détecter par quelle fente le photon était passé, on obtenait un schéma ondulatoire, mais aucun lorsque les détecteurs étaient en place. Exactement comme quand les particules étaient observées avant de traverser la ou les fentes. Aucune observation produisait un schéma d'interférence tandis qu'une observation formait une ligne unique, un schéma linéaire.

Si elles passent d'un état ondulatoire à celui de faisceau de particules dès l'instant où elles sont détectées après avoir traversé le dispositif à fentes, cela signifie que même si elles n'ont pas été observées lors du passage à travers les fentes et devraient produire un schéma (d'interférence) ondulatoire, le simple fait d'observer les transforme quand même en particules, désintégrant la fonction d'onde. La question qui se pose est : comment ces détecteurs pourraient-ils interférer avec quelque chose qui ne s'est jamais produit ? Cela voudrait dire que ce qui s'est passé au présent a modifié le passé. Le simple fait de détecter les particules après leur passage à travers les fentes détermine la manière dont elles l'ont fait, soit sous forme d'onde ou de faisceau. Comment est-ce possible ? En d'autres termes,; ce que nous avons choisi de faire au présent en ce qui concerne la détection de minuscules fragments de matière a modifié leur manière de se comporter dans le passer, en l'occurrence, la manière dont elles ont traversé l'écran à double fente.

À l'instar de l'expérience de la double fente, celle du choix différé ou de la gomme quantique a été démontrée et reproduite de nombreuses fois. À titre d'exemple, des physiciens de l'Université nationale d'Australie (ANU) ont réitéré l'expérience de pensée du choix différé de John Wheeler et leurs conclusions ont été récemment publiées dans la revue Nature Physics.

En 2007 (Science 315, 966, 2007), des savants français ont projeté des photons dans un appareil, démontrant que leurs actions pouvaient rétroactivement modifier un événement qui s'était déjà produit.

Lorsque l'on essaie d'attribuer une signification objective à l'état quantique d'un système unique, cela donne lieu à d'étranges paradoxes : les effets quantiques reproduisent non seulement l'action à distance instantanée mais influencent également, comme on peut le constater ici, les actions futures d'événements passé même après que ces derniers aient été irrévocablement constatés. (source)

Afin de rendre cette expérience plus facile à comprendre, Wheeler l' explique en se servant de l'échelle cosmique. Imaginez, il y a plusieurs milliards d'années, une étoile émettant un photon en direction de la Terre avec entre les deux, une galaxie. Du fait de ce qui est connu sous le nom d'effet de « lentille gravitationnelle », la lumière devra contourner la galaxie pour atteindre la Terre et devra donc emprunter l'une ou l'autre voie, à gauche ou à droite. Des milliards d'années plus tard, si quelqu'un décide de monter un dispositif pour « capter » le photon, il obtiendra un schéma d'interférence comme expliqué plus haut dans l'expérience de la double fente. Ce qui démontre que le photon a emprunté une voie et l'autre. Une « onde » de possibilités mais dont la manière n'a pas été définie.

On pourrait aussi choisir de « jeter un coup d'œil furtif » au photon entrant en installant un télescope de chaque côté de la galaxie afin de déterminer quelle voie il aura empruntée pour atteindre la Terre. Le simple fait de mesurer ou de « regarder » par où le photon passe implique qu'il ne peut venir que d'un seul côté. Le schéma ne sera plus un schéma d'interférence représentant une multitude de possibilités mais un simple schéma compact indiquant une voie « unique ».

Qu'est-ce que cela implique ? Que la manière dont nous choisissons de mesurer le « présent » a une incidence sur la direction prise par le photon il y a des milliards d'années. Notre choix au moment présent a affecté ce qui s'est déjà produit dans le passé.

Je suis bluffé rien qu'à écrire cet article. Je ne peux m'empêcher de songer à ce que cela pourrait impliquer et comment des facteurs afférents à la conscience sont, à bien des égards, inextricablement liés à ce que nous percevons comme notre réalité physique.

Le jour où la science commencera à étudier les phénomènes non physiques, elle fera plus de progrès en une décennie que dans tous les siècles précédents de son existence.

Nikola Tesla

Pourquoi tout ceci est-il important ? Parce que c'est l'une des multiples expériences qui démontrent l'existence d'un lien étroit entre la conscience et la matière physique. Qu'est-ce que cela implique à l'échelle de la physique traditionnelle ? Qu'est-ce que cela implique sur notre manière de penser, ressentir, percevoir ? Qu'est-ce que cela implique lorsque nous évoquons des solutions aux problèmes auxquels nous sommes confrontés sur notre planète ? Si la conscience humaine pouvait être aussi fondamentale quant à la « création de notre réalité », pourquoi n'en parlons-nous en pas davantage ? Quelle incidence la modification de notre manière de voir le monde aurait-elle sur l'expérience humaine ? Que se passerait-il si nous nous mettions à considérer les choses sous un angle nouveau ?

Texte original de ARJUN WALIA traduit de l'anglais par EY@EL
© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

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La remarquable progression de l'effet Mandela (2)

Trouver des preuves de l'existence de nombreux mondes dans les histoires alternatives

Le sujet des histoires alternatives et des mondes parallèles comporte un côté humain exaltant. Même si nous ne disposons pas encore de la technologie pour vous montrer des photos de votre passé avec la preuve que des univers parallèles empiètent sur le tissu même de la réalité depuis le jour où vous êtes né, nous pouvons chercher à voir quels types d'indices il est plus facile de recueillir. Si nous ressentions les effets des univers parallèles, nous nous attendrions à constater, parfois, que l'histoire n'est pas figée. De temps à autre, nous nous aurions des idées des événements très différentes de celles que nous avions eues ou bien de celles que d'autres avaient eues. À quoi ressembleraient ces histoires alternatives ?

Dans son ouvrage intitulé On Being Certain: Believing You Are Right Even When You're Not (Concernant la certitude : Être persuadé d'avoir raison quand ce n'est pas le cas), le Dr Robert A. Burton relate une expérience intéressante vécue au cours d'un dîner organisé pour une réunion d'anciens élèves de la faculté de médecine dans lequel la conversation s'est orientée sur l'endroit où chacun se trouvait lorsqu'il avait appris la nouvelle de l'assassinat de Kennedy. Burton et ses camarades de classe étaient alors tous en deuxième année de médecine, assistant aux mêmes cours et traînant ensemble. Une dispute a éclaté parmi les convives parce qu'un urologue pensait qu'ils étaient tous en train de déjeuner, alors qu'un interne se souvenaient qu'ils se trouvaient au labo et qu'un pathologiste se rappelait avoir été dans un pub situé dans la rue en contrebas du centre médical. Alors que ses camarades se sont tous tournés vers lui pour les départager, en mettant les choses au clair, le pathologiste et l'urologue s'accordèrent sur une chose en annonçant à l'unisson, « Tout le monde se souvient de l'assassinat de Kennedy ».

Si c'était la première fois que de telles divergences de souvenirs portant sur un événement important se produisait, nous pourrions considérer cela comme une anecdote amusante. Mais le fait est que les chercheurs sont de plus en plus conscients de ce qu'ils appellent les « souvenirs erronés ». Avec l'avènement de l'ère quantique, nous pourrions éventuellement les qualifier de « souvenirs alternatifs », indiquant la conscience du fait que chacun d'entre nous existe dans un état superposé avec accès à de nombreuses passés, présents et futurs alternatifs possibles.

Ulric Neisser et Nicole Harsch ont coordonné des études auprès d'étudiants de l'université Emory (Atlanta, Georgie — N.d.T.) portant sur l'exactitude de leurs souvenirs des événements à l'époque de l'explosion de la navette spatiale Challenger, en commençant par recueillir les compte-rendus directs auprès de 106 d'entre eux lors de la journée qui suivit la catastrophe, détaillant comment ils avaient entendu l'explosion, ce qu'ils étaient en train de faire alors, où ils se trouvaient, et ce qu'ils avaient ressenti. Les chercheurs recontactèrent les étudiants deux ans et demi plus tard et furent étonnés de constater que le score moyen était passé d'un 7 parfait à 2,95. Moins de 10% d'entre eux furent en mesure de recouper avec exactitude leurs souvenirs initiaux des événements contre la moitié qui obtinrent un score inférieur à 2.

Le résultat le plus significatif de cette étude de la mémoire « éclair » fut la réaction des étudiants lorsqu'on les confronta à leurs récits contradictoires. Bon nombre d'entre eux maintinrent avec aplomb que leurs souvenirs actuels des événement étaient totalement exacts même avec leurs écritures de journal manuscrites sous les yeux. Un étudiant résuma succinctement ce qui s'était produit : « C'est bien mon écriture, mais ce n'est pas ce qui s'est passé ».

Il est important de noter que dans cette nouvelle ère quantique, il faut s'attendre à des cas similaires d'histoires alternatives. Ces derniers fournissent la preuve de la superposition des états à l'intérieur desquels nous et tout ce qui nous entoure existons, et ainsi nous pouvons espérer être confrontés à des compte-rendus documentés du passé différant des souvenirs que nous en avons. À l'age quantique, nous comprenons que constater que nos notes manuscrites ne correspondent pas du tout à ce dont nous nous rappelons est un biais par lequel les histoires alternatives se font connaître.

Les physiciens s'accordent sur le fait que nous sommes dans une superposition d'états

Lorsque nous comprenons que nos systèmes de croyances sont des créations du mental, nous remarquons à quel point ces systèmes peuvent varier d'une personne à l'autre. Ce que l'un considérera réaliste et factuel pourra apparaître carrément étrange à un autre. L'idée même que certaines personnes puissent en fait voir des images dans leur esprit peut sembler bizarre pour certains, sans parler de ce qu'elles voient. Quand un nombre suffisant d'individus changent leur système de croyances pour adopter une vision neuves et différente du monde, les paradigmes culturels en font autant.

Rester au fait des nouvelles découvertes scientifiques peut aider. Même s'il est plus probable que la plupart des gens qui ne sont pas des physiciens voient un objet physique solide tel qu'une table ou une chaise pour ce qu'il semble être à première vue, une étonnante majorité de deux tiers des physiciens interviewés en 2011 déclare avoir la conviction que tous les objets peuvent exister dans des états superposés — ce qui s'apparente à ce que nous savons de l'existence des « particules » quantiques en tant que probabilités énergétiques au même titre que les particules physiques que nous pouvons mesurer et observer. Maximillian Shclosshauer, professeur de physique à l'université de Portland dans l'Oregon, résume ainsi cette entente remarquable :

Plus de deux tiers pensent qu'il n'existe aucune limite fondamentale à la théorie quantique — qu'il devrait être possible que des objets, peu importe leur taille, soient préparés dans des superpositions quantiques comme le chat de Schrodinger. Ainsi cette ère où la théorie quantique était associée uniquement au domaine atomique semble bel et bien révolue.

Un fondement scientifique derrière l'adaptation instantanée en période de stress

L'hypothèse scientifique selon laquelle les organismes faisaient l'expérience de mutations aléatoires fut sérieusement ébranlée par la suggestion de John Foster Cairns, un professeur de Harvard, en 1988, que les organismes eux-mêmes produisaient de préférence des mutations bénéfiques. Cairns se livra à des expériences sur la bactérie E. coli qui démontrèrent qu'en période de stress, lorsque des bactéries sont privées d'une nourriture qu'elles peuvent digérer, elles se livraient à des « mutations adaptatives » afin d'être en mesure de recevoir des éléments nutritifs d'une source alimentaire qu'elles ne pouvaient de consommer auparavant pour assurer leur subsistance. Ce phénomène, dans lequel l'E. coli a muté exactement les gènes les plus optimaux au moment précis où cette mutation était nécessaire, ne trouvait aucune base ni explication scientifique dans les théories établies de la génétique — et semblait contredire un des dogmes centraux de la biologie moléculaire selon lequel l'information ne peut se propager que dans une seule direction au moment de la transcription de l'ADN des protéines à l'environnement cellulaire d'un organisme. John Cairns, Julie Overbaugh et d'autres scientifiques suggérèrent un mécanisme probable à savoir que « la cellule serait en mesure de produire un ensemble éminemment variable de molécules d'ARN messager pour ensuite retranscrire à l'inverse celui qui aurait produit la meilleure protéine ».

Si les mutations d'ingénierie inverse des bactéries pour leur permettre de digérer le lactose en période de privation de nourriture peut paraître insensé, il pourrait être utile de savoir qu'il existe un cas similaire prouvé d'adaptation biologique au niveau quantique : la photosynthèse. Ceux qui s'attendent à ce la technologie humaine moderne soit plus rapide et plus efficace que le monde naturel rustique seront très étonnés d'apprendre que nos meilleures cellules photovoltaïques ne sont qu'à 20% efficaces en comparaison avec la photosynthèse végétale et les bactéries qui atteignent régulièrement des taux d'efficacité de 95% en transformant la lumière du soleil en énergie. Les plantes existent sur Terre depuis des millions d'années, ainsi il n'est guère surprenant de découvrir qu'il est fort probable que leur processus naturel de photosynthèse se serve de la cohérence quantique pour accélérer les choses.

Des décennies en arrière, les scientifiques pensaient que c'était l'excitation des électrons qui leur faisait transporter l'énergie de manière aléatoire à l'intérieur des systèmes de photosynthèse des plantes, bondissant d'une molécule à la suivante. Grâce à la modernisation des instruments de mesure de l'énergie dans le nouveau domaine de la biologie quantique, l'étude des plantes à photosynthèse indique que quelque chose de bien plus efficace est à l'œuvre. Ce qui semble se produire est que les électrons profitent du fait que l'énergie peut se mouvoir non seulement sous forme matérielle mais également sous forme d’énergie pure et que des systèmes moléculaires entiers peuvent s'enchevêtrer pour permettre la formation d'une onde cohérente qui testera simultanément toutes les voies différentes jusqu'à ce que l'itinéraire le plus efficace soit rapidement établi. La magie quantique opère dans chacune des millions de protéines-antennes des cellules photosynthétiques qui s'avèrent incroyablement efficace et robuste à acheminer l'énergie après très peu de déperdition lors du transfert.

Greg Scholes, biophysicien de l'université de Toronto, a publié ses découvertes sur le comportement de cohérence quantique à température ambiante des algues marines dans la nature. Pour le décrire, il a recourt à l'analogie des embouteillages en heure de pointe à la sortie des bureaux et expliquent ce que font les cellules :

... il existe trois itinéraires pour rentrer chez soi par la route aux heures de pointes. Chaque jour, vous ne pouvez en emprunter qu'un seul. Vous ne savez pas si les autres seront plus rapides ou plus lents. Mais en mécanique quantique, vous pouvez emprunter les trois simultanément. Vous ne spécifiez pas où vous vous trouvez avant d'arriver ainsi vous choisissez toujours l'itinéraire le plus rapide.

Les avantages des expériences de réalité alternative

Je veux en venir au fait que tout le monde vit des expériences de glissement de réalité qui sont généralement mis de côté (dans la plupart des milieux sociaux) en présumant qu'il y a eu confusion ou perception erronée, chaque partie supposant que l'autre a commis une sorte d'erreur mentale. La raison pour laquelle j'aborde ce sujet de la mémoire éclair dans mon livre Quantum Jumps (Bonds quantiques) est pour partager les extraordinaires découvertes de ces chercheurs qui ont demandé à leurs étudiants de première année de faire un compte-rendu rédigé à la main d'un événement et de s'en souvenir quelque temps après. Grâce à cette étude et aux résultats spectaculaires de l'effet placebo, nous avons désormais l'opportunité d'admettre qu'au lieu d'expliquer de tels glissements de réalité par des « trous de mémoire » ou de la confusion, nous avons toujours été témoins de la manière dont ce phénomène quantique se produit à TOUS les niveaux de la réalité, et non pas uniquement sous la soi-disante « coupure de Von Neumann ». J'ai le sentiment que la recherche dans ces domaines va bientôt nous amener à un nouveau palier de conscience que les faits peuvent changer — même si la compréhension de notre identité véritable comme étant la conscience reste ce qui pourra le mieux nous aider à trouver le chemin pour faire l'expérience de diverses réalités possibles.

Que remarqueriez-vous si vous vous trouviez dans une superposition d'états ?

Quel effet cela ferait-il d'exister dans une superposition d'états ? Comment savoir ? Vous remarqueriez probablement des choses comme des souvenirs d'enfances manifestement différents de la part de vos frères et sœurs ; des guérisons spontanées ou accélérées de maladies ou blessures ; des différences dans des dialogues de film, des phrases dans des livres, des noms de produits, des paroles de chansons, des émissions de télé, et des gens célèbres de nouveaux en vie après avoir été déclarés morts. En fait, c'est précisément ce que rapportent les gens avec pour exemples les plus connus :

  • La Famille Berenstein vs la Famille Berenstain (livre pour enfant)
  • La reine dans Blanche Neige disant « Miroir mon beau miroir, dis-moi qui est la plus belle ? » vs « Miroir magique au mur, qui a beauté parfaite et pure ? »
  • Mr Rogers chantant « Il fait si beau dans le voisinage » vs « Il fait si beau dans ce voisinage » (l'Extraordinaire Mr. Rogers)
  • Dark Vador disant à Luke Skywalker, « Luke, je suis ton père » vs « Non, je suis ton père » (StarWars)
  • Forrest Gump disant « Maman disait toujours que la vie c'est comme une boite de chocolats » vs « Maman disait toujours que la vie c'était comme une boite de chocolats » (Forrest Gump)
  • « On va avoir besoin d'un bateau plus grand » vs « Vous allez avoir besoin d'un bateau plus grand » (les Dents de la mer)

Les rapports d'effet Mandela à la hausse

En sus de ces partages d' expériences d'histoires alternatives assez répandus, les souvenirs de certaines personnes différent sur d'autres choses comme : « Si vous le construisez, ils viendront » devenu « Si vous le construisez, il viendra » (Jusqu'au bout du rêve) et du beurre de cacahuète Jiffy or lieu de Jif.

Comme de plus en plus d'honnêtes gens et d'auteurs commencent à faire leurs propres expériences de l'effet Mandela — à la fois d'ordre privé qu'eux seuls peuvent reconnaître ou d'ordre public qui est la type le plus partagé — nous poursuivrons ce dialogue qui s'intensifie à propos du phénomène et pourquoi les gens sont désormais toujours plus nombreux à le remarquer.

Entre temps, je vous conseille de ne cesser de vous demander comment l'améliorer afin de mettre votre imagination à contribution et votre capacité à assurer votre propre auto-guidance depuis les plus hauts niveaux de votre conscience. Vous poser cette question nous aidera à faire tout notre possible pour honorer une expérience optimale à plus long terme, plus épanouie et plus harmonieusement connectée. Nous pouvons nous fier à nos niveaux de conscience les plus élevés, les plus importants et les plus complets et ce faisant, nous continuerons de vivre des passés différents et des transformations instantanées à mesure que nous évoluerons dans ces temps difficiles vers des réalités plus optimales.

Texte original de CYNTHIA SUE LARSON traduit de l'anglais par EY@EL
© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

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La remarquable progression de l'effet Mandela (1)

Ne vous est-il jamais arrivé d'être persuadés d'avoir remis quelque chose à sa place, d'avoir beau chercher absolument partout et de ne pas le trouver pour ensuite vous apercevoir, souvent quelques heures ou quelques jours plus tard, que ce que vous cherchiez était bien là où vous pensiez l'avoir mis au départ et de vous demandez si vous n'avez pas les fils qui se touchent ?! Il arrive même parfois que des objets disparaissent sans que quelqu'un ne les ait pris ni sans autre explication plausible. Non, vous n'êtes pas en train de perdre la boule, c'est là un des nombreux aspects d'un phénomène quantique apparemement de plus en plus fréquent appelé « glissement de réalité » ou effet Mandela comme vous l'explique ce passionnant article très long et compliqué à traduire que je vous propose en deux parties pour qu'il soit plus digeste. Si vous n'aimez pas le principe, je vous suggère d'attendre la parution de la suite dans quelques jours pour tout lire d'un seul tenant.

Ey@el

Si l'on en croit Google Trends, depuis juillet 2015, les termes « effet Mandela » affichent une hausse exponentielle dans les tendances de recherche. Le fait que les journalistes qui publient des articles sur l'intérêt grandissant envers ce phénomène en fassent eux-mêmes l'expérience est en partie à l'origine de cette progression rapide autour du débat qui le concerne. Un reporter a remarqué qu'une scène d'amour mielleuse mémorable entre deux personnages d'un film de James Bond, Moonraker, n'existe plus — en dépit du souvenir qu'il a (et moi également) de l'appareil dentaire de Dolly.

Alors que d'aucuns s'étonnent de ce récent regain d'intérêt envers l'« effet Mandela », ceux d'entre nous qui avons effectué des recherches et écrit sur ce phénomène de glissement de réalité et d'histoires alternatives l'anticipaient depuis longtemps.

Qu'est-ce que l'effet Mandela ?

L'« effet Mandela » doit son nom au révolutionnaire sud-africain anti-Apartheid Nelson Mandela qui est entré au cœur des discussions en 2010 quand des gens ont eu la surprise d'apprendre qu'il se trouvait encore en vie durant tout ce temps alors que beaucoup se souvenaient qu'il était mort au cours de son incarcération. J'avais moi-même publié des récits analogues de morts s'avérant toujours vivants dans mon ouvrage de 1999 intitulé Reality Shifts (Glissements de réalité) et relayé, sur le site RealityShifters, des témoignages directs de personnes aux quatre coins du monde qui avaient remarqué que la présence parmi nous de nombreux décédés. Les observations de morts toujours vivants (à ne pas confondre avec les « morts-vivants » ! — N.d.T.) ne constituent qu'un des nombreux types d'effets Mandela, d'autres exemples notables incluant la modification de paroles de chansons, de dialogues ou de scènes de films, de géographie physique, d'anatomie physiologique, et de noms de produits.

L'effet Mandela fait partie de ces phénomènes auxquels on ne croit que lorsqu'ils nous arrivent. Comme tomber amoureux ou avoir le cœur brisé, il faut le vivre pour le comprendre pleinement. Et encore, il faut souvent plus d'une ou deux expériences pour venir à bout de la réticence que nombre d'entre nous avons à accepter l'existence de quelque chose qui remet si fondamentalement en question le postulat non formulé qui nous sert d'assise et selon lequel les faits et les événements historiques ne sauraient changer. Ce préjugé perceptuel s'exprime avec poésie dans le Rubaiyat d'Omar Khayyam :

Le Doigt mouvant écrit et, ayant écrit ;
Passe, ni toute ta piété, ni tout ton esprit
Ne sauraient le tenter de revenir effacer la moitié d'une ligne,
Ni toutes tes Larmes n'en effaceraient pas un Mot.

Lorsque nous tombons sur des preuves indiquant qu'en réalité, l'histoire a changé, c'est un choc de découvrir que certaines lignes ont été annulées et éliminées ! Il semblerait que nous approchons le « point critique » lorsqu'il devient de plus en plus difficile pour ceux qui se moquent d'affirmer que l'effet Mandela/les glissements de réalité/histoires alternatives n'existent pas. On doit le terme « effet Mandela » à la blogueuse Fiona Broome qui, en 2010, après avoir assisté à une conférence au cours de laquelle de nombreuses  personnes ont discuté avec elle de leur souvenir de la mort de Nelson Mandela plusieurs années auparavant alors que selon l'histoire officielle à cette époque, rien n'indiquait qu'une telle chose s'était réellement produite.

Grâce aux publications de ceux qui ont vécu un effet Mandela, le public est devenu plus sensible à ce phénomène. Ces articles ont été écrits par des gens qui l'ont vécu comme Mark LaFlamme du Lewiston Sun Journal qui a remarqué une que sa position auprés de son père sur une vieille photo de famille avait changé ; Karl Puschmann du New Zealand Herald persuadé que le célèbre livre pour enfant La Famille Berenstain s'écrivait « Berenstein » et non « Berenstain » comme cela a toujours supposé être ; et Tom Siebert du San Diego City Beat qui a relevé un changement dans une scène mémorable de Moonraker dans laquelle la jeune fille qui porte un appareil dentaire et tombe amoureuse d'un autre personnage avec des dents en métal, ne le porte plus. J'ai vu ce film de James Bond plusieurs fois alors que j'étais encore étudiante et je me souviens également de cette scène marquante où une blonde prénommée Dolly, affublée d'une paire de lunettes et de nattes partage un moment insipide avec le personnage du Requin incarné par Richard Kiels lorsqu'ils se rendent compte que les dents métalliques de ce dernier s'accordent aux bagues de l'appareil dentaire de la jeune fille. Sauf que maintenant, ces bagues ont disparu.

Prise individuellement, la manière dont ont été, jusqu'alors, relevées de telles observations de divergences entre ce dont nous nous souvenons et les preuves historiques consignées, on pourrait considérer qu'une simple personne déstabilisée par la constatation d'un tel changement est en quelque sorte victime d'une erreur cognitive. Mais lorsque de tels souvenirs « mal remémorés » sont pris en compte collectivement, nous nous retrouvons face à la possibilité d'une expérience collective autour d'une prise de conscience convenue de faits historiques dont nous avons un souvenir autre et que nous commençons à remarquer.

Certains détracteurs en ont conclu que ceux qui vivent des effets Mandela en notant des répliques bien connues de films, d'émissions télé, de livres et de produits, sont plus vraisemblablement dans un partage instantané de « souvenirs erronés » dus au fait que la mémoire humaine n'est pas totalement fiable. Toutefois, une telle explication nous permet de laisser sans réponse certaines vieilles théories qui ont commencé à voir leurs fondements même doucement ébranlés par l'avènement de la physique quantique, il y a à peine une centaine d'années. Alors que cette dernière nous démontre que l'observation objective n'existe pas et qu'aujourd'hui les deux tiers des physiciens récemment interrogés s'accordent à dire que vous, moi et tout ce qui existe le faisons dans une superposition d'états, il est clair que nous avons besoin de revoir à la fois notre méthodologie scientifique et nos présomptions sur la réalité.

Superposition : Le principe de superposition considère que bien que nous ne connaissions pas l'état d'un objet, ce dernier se trouve en réalité simultanément dans tous les états possibles tant que nous ne nous penchons pas dessus pour vérifier. C'est l'évaluation qui limite l'objet à une seule possibilité. (source)

Même si je suis d'accord sur le fait que l'observation des souvenirs humains ne correspond souvent pas aux récits historiques actuels, il est clair qu'interrompre le processus de réflexion sur l'effet Mandela est, à ce stade, prématuré et ne correspond pas à ce que nous apprenons de la prééminence de la logique quantique dans le monde naturel.

J'étudie ce phénomène, qui au départ s'appelait « glissement de réalité », depuis les années 90 et qui a été mentionné pour la première fois dans le livre Future Memory (Mémoire future) de PMH Atwater pour décrire des expériences courantes (mais étranges) de mort imminente. Depuis 1999, j'ai consigné des souvenirs individuels d'histoires alternatives à propos de tout allant de modifications dans des livres à des morts de nouveau en vie en passant par des changements dans la manière dont fonctionne la mémoire moteur dans la toute première édition de mon premier ouvrage sur le sujet intitulé Reality Shifts When Consciousness Changes The Physical World (La réalité change lorsque la conscience modifie le monde physique) et dans mon magazine électronique gratuit, Realityshifters (Transformateurs de réalité). J'approfondis actuellement ce sujet de l'effet Mandela/glissement de réalité en m'entretenant avec des spécialistes dans les domaines de la biologie quantique (Johjoe McFadden), de la cognition quantique (Jerome Busemeyer), et de la cosmologie quantique (Yasunori Nomura) sur mon blog et l'émission de radio “Living the Quantum Dream” (Vivre le rêve quantique). Ce que je constate est que ce phénomène semble ne pas être nouveau mais plutôt que nous avons atteint un stade dans notre société où, pour la première fois, nous sommes en mesure de partager des souvenirs avec autrui différents du tout collectif — et que parfois ces souvenirs montrent le même type de passés alternatifs que des physiciens tels que Stephen Hawking nous ont dit exister.

Si l'on prend en considération le problème de la « confabulation » et des « souvenirs erronés » à l'aube de cette ère quantique, on s'aperçoit que l'on pourrait, le cas échéant, qualifier de telles choses de « souvenirs alternatifs » en reconnaissance de la prise de conscience du fait que nous savons que chacun d'entre nous existe dans un état superposé avec accès à de nombreux passés, présents et futurs alternatifs possibles. L'idée est que les innombrables mondes de la physique quantique pourraient n'être qu'un seul et même multivers comme suggéré par des physiciens réputés tels que le Dr Yasunori Nomura et le Dr Raphael Bousso de l'université de Berkeley et de plus en plus de scientifiques pensent, avec optimisme, que nous serions en mesure de découvrir les preuves que nous évoluons effectivement dans un multivers.

À suivre : deuxième partie à paraître prochainement

Texte original de CYNTHIA SUE LARSON traduit de l'anglais par EY@EL
© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

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L'Univers est constitué de fréquences et de vibrations d'énergie

Un des principes fondamentaux de la physique-chimie est que « rien ne se perd, tout se transforme ». Normal puisque la matière n'est constituée que d'énergie et de vibrations dont il suffit de modifier la fréquence (mouvement des particules) pour en changer la densité et ainsi la forme (principes de solidification ou de gazéification par exemple). J'ai bien conscience que, pour ceux qui me suivent régulièrement depuis le début, cet article peut passer pour une redite succincte de ceux déjà proposés par le passé ou plus récemment (voir Articles connexes). Je pense, néanmoins, qu'il constitue un excellent condensé de ce que l'on pourrait qualifier de « physique quantique pour les nuls » (ce qui n'a rien de péjoratif dans mon intention de partage).

Envisagez votre propre corps comme principalement constitué d'espace. Fermez les yeux et ressentez l'espace dont vous êtes fait et celui qui vous entoure comme un cristal. Imaginez ensuite que le taux vibratoire de votre structure biocristalline dans la structure du vide est équivalent à l'information qui se déverse à l'intérieur et à l'extérieur de vous de la même manière qu'un récepteur à cristal syntonisé sur une certaine fréquence vous permet d'entendre une station radio spécifique. Dans l'organisme, si le cerveau sert d'antenne au poste de radio, le cœur est son syntonisateur qui définit la fréquence de l'information reçue par le rythme de la dynamique des fluides de votre corps et qui peut être altérée par votre état émotionnel.

Nassim Haramein

Je vous invite à regarder les vidéos d'expériences de cymatique en fin d'article car même si vous ne comprenez pas l'anglais, le visuel se suffit à lui-même. J'ai volontairement exclu les autres vidéos qui nécessitaient une bonne compréhension de la langue et que vous pourrez toujours aller visionner sur la page originale de l'auteur.

Ey@el

Si vous voulez comprendre l'univers, pensez en termes d'énergie, de fréquence et de vibration.

Nikola Tesla

Toute la matière sur cette planète est constituée de matériaux atomiques en mouvement perpétuel de vibration ou de rotation, manifesté dans toute chose dans l'univers.

Tous les organismes sont faits d'atomes et de molécules, ce qui implique littéralement que toute chose vivante émet une énergie et une vibration. Toute chose vivante sur Terre vibre à un niveau qui lui est propre avec un son spécifique déterminé par la vélocité de sa fréquence.

Le mouvement crée des fréquences qui, à leur tour génèrent du son qu'on puisse l'entendre ou non. Tout chose a un son et un niveau vibratoire propre, lequel son est déterminé par la vélocité (fréquence) du mouvement.

Tous les organismes sur cette planète se servent de la vibration, c.-à-d. de l'énergie, comme principal moyen de communication. Dans sa condition originelle, la vibration est inaudible et invisible mais devient audible en première phase de manifestation puis visible à la suivante.

La musique est ses effets sur le corps humain

  • Apollon, le dieu grec était à la fois celui de la musique et de la médecine ; selon la croyance, Asclépios aurait guérit les troubles mentaux par des chansons.
  • Les grands philosophes Platon et Aristote étaient persuadés que la musique avait un impact sur l'âme et sur les émotions.
  • L'utilisation de diapasons est censé équilibrer nos énergies et nous recentrer.

Notre musique contemporaine (gamme de 12 tonalités) est légèrement en décalage avec les fréquences du solfège (gamme de 6 tonalités) élaborées par Guy d'Arezzo, un moine bénédictin (991-1050 ap.), traditionnellement associées à la musique sacrée comme les chants grégoriens. Lesquels, de par leurs tonalités particulières, étaient supposées conférer des bénédictions spirituelles par le biais des harmonies vocales.

Chaque tonalité du solfège comporte une fréquence requise pour équilibrer votre énergie et assurer l'harmonisation parfaite de votre corps, mental et esprit.

La gamme du solfège que nous connaissons aujourd'hui est constituée de sept notes ascendantes attribuées au syllabes Do-Ré-Mi-Fa-Sol-La-Si. La gamme originale n'en avait que six correspondant à Ut-Ré-Mi-Fa-Sol-La, lesquelles syllabes provenaient d'un hymne à Saint Jean-Baptiste.

Les fréquences du solfège

  • UT — 396 Hz  : transformation du chagrin en joie, libération de la culpabilité et de la peur.
  • RÉ — 417 Hz  : dissolution des situations et facilitation du changement
  • MI — 528 Hz  :  transformation et miracles, réparation de l'ADN (utilisé dans plus de 150 chants grégoriens)
  • FA — 639 Hz  : relations, connexion à sa famille spirituelle
  • SOL — 741 Hz  :  expression/solutions, purification et résolution
  • LA — 852 Hz : retour à l'ordre spirituel

La sonothérapie consiste à utiliser des signaux audio et des fréquences vibratoires pour réparer les tissus et cellules endommagés de l'organisme. Elle se base sur le concept que la matière vibre à des fréquences particulières et que les troubles, la maladie, la dépression et le stress font vibrer les êtres humains à une fréquence inférieure.

La lumière

La lumière (ou spectre) visible représente une portion du spectre électromagnétique que peut voir (ou percevoir) l'œil humain. On désigne souvent les rayonnements électromagnétiques dans cette bande spectrale par le terme de « lumière ».

Si l'on compare les longueurs des ondes infrarouges, des rayons ultraviolets et de la lumière visible, celles des UV sont plus courtes avec des fréquences plus élevées que les ondes lumineuses visibles.

Le spectre électromagnétique englobe les différentes longueurs d'onde du rayonnement électromagnétique comme la lumière, les ondes radio et le rayons X et permet de visualiser l'énergie du rayonnement mesuré par la taille de la longueur d'onde.

Expérience de résonance sonore
Résonance sonore avec expérimentation sur le feu
Fréquence sonore avec expérimentation sur l'eau

Texte original de JUST ASK PENNY traduit de l'anglais par EY@EL
© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

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