Un paradigme entièrement nouveau qui pourrait tout changer

La compréhension profonde que la matière et l'énergie ne sont pas deux mais une seule chose pourrait également soutenir les philosophes de la non-dualité du « tout est conscience » ; toutefois, c'est une chose que les esprits du moment ne peuvent accepter — surtout compte tenu de nos apparentes incursions dans l'« espace ».

Pas un partisan de la terre plate mais…

J'ai toujours soupçonné, en quelque sorte, qu'en dépit de nos apparentes visites sur place sur la Lune et sur Mars, la notion tout entière d'un vaste espace purement matériel était peut-être une illusion psychologique émanant de nos cerveaux limités et des limitations de notre réalité biologique.

Je suis persuadé qu'il est possible d'aller sur d'autres « planètes » mais étant donné les distances « apparentes », probablement pas avec des fusées mais peut-être en modifiant nos cerveaux. Il se pourrait aussi que notre science manque cruellement de perception de notre propre conscience.

Dans un long essai détaillé, intitulé "PANS et intelligence non humaine : quel est le scénario le plus raisonnable ?" (en anglais), le philosophe Bernardo Kastrup semble trouver un terreau propice à l'investigation de ces phénomènes.

Il examine la question des OVNIS sous divers angles découlant de la situation actuelle où nous n'avons aucune preuve physique apparente de phénomènes anormaux (désormais désignés comme PANS) et énumère certaines des découvertes  et récentes auditions « officielles ».

J'ai été sidéré en lisant ses références aux idées de Jacques Vallée, un chercheur français en ufologie représenté par un personnages dans Rencontres du troisième type de Spielberg. Vallée a écrit un livre intitulé Dimensions suggérant que le phénomène des OVNIS transcendait la distinction de l'esprit humain entre le matériel et le mental ou le psychologique.

Si vous vous souvenez bien, dans Rencontre du troisième type, le héros est inspiré, par une série de rêves, à créer une maquette de la montagne Devil's Tower qui fait que les gens de son entourage pensent qu'il a perdu l'esprit.

Et bien sûr, le film se termine par une vraie rencontre physique entre humains et aliens qui sont parvenus à défier les lois de notre physique pour sortir des nuages et poser leur engin spatial au sommet d'un haut plateau. Le protagoniste qui a rêvé de l'atterrissage rejoint une équipe d'astronautes qui montent à bord.

Mais peut-on défier les lois de la physique qui semblent restreindre les « voyages spatiaux » ?

Déjà en 2013, la revue astronomique Orion avait publié un article affirmant que :

La NASA découvre des portails cachés dans les couches supérieures de l'atmosphère terrestre

La NASA a récemment rapporté que, Jack Scudder, physicien des plasmas de l'université d'Iowa, avait découvert l'existence de zones dans le champ magnétique terrestre reliant directement ce dernier au champ magnétique solaire à 150 millions de kilomètres de distance.

On pense que ces zones mystérieuses, connues sous le nom de « portails magnétiques », s'ouvrent et se ferment des dizaines de fois par jour.

Portails et trous de ver sont des concepts courants sur History Channel mais de même que pour la bonne science fiction où ils jouent également un rôle majeur, la « vraie » science est en train de rattraper son retard.

Un des problèmes soulignés par Bernardo Kastrup dans son essai est que si l'« univers » que nous percevons par nos sens est illusoire, alors toute l 'idée des systèmes solaires et des planètes est un concept projeté par un esprit très limité — le nôtre.

Sans doute, ce constat est-il fortement lié à la célèbre affirmation de Schrodinger déclarant que le nombre total d'esprits dans l'Univers est Un ? Schrodinger, bien sûr, c'est le gars qui n'arrive pas à savoir si le chat dans la boite est mort ou vivant sauf si on l'observe.

Donc, et si Schrodinger avait également raison lorsqu'il soutient que Tout est un seul esprit ?

Cela ferait-il de vous Dieu ? Ou peut-être cela rendrait-il enfin évident le concept d'un vous séparé comme purement imaginaire ?

Si, effectivement, tout est un esprit unique et que nos sens ne font que le réduire en petits morceaux de telle sorte que nous pensions « comprendre » la réalité, alors toute notre science matérialiste actuelle est suspecte.

À ce sujet, j'ai été saisi par l'introduction de Bernardo Kastrup à un article de Melvin Felton sur Essentia, intitulé "Le cerveau humain est-il un modèle d'univers ?" (en anglais). Felton est à la fois neuroscientifique et physicien, une conjonction de spécialités que je trouve très intrigante parce que personne n'a compris si ou comment les phénomènes physiques, que nous appelons lois naturelles, pouvaient donner lieu aux phénomènes des qualia c.-à-d. nos expérience sur le moment.

Dans son introduction, Felton écrit :

Au cœur de l'expérience humaine se trouve le cerveau humain, sans doute la structure physique la plus complexe que l'on connaisse. Aujourd'hui, les scientifiques commencent à s'étonner ds similitudes entre l'univers et le cerveau.  Se pourrait-il que le cerveau humain soit en fait un modèle d'univers ? Dans cet article succinct, j'explore quelques-unes des raisons pour lesquelles une telle hypothèse devrait être sérieusement envisagée. Je suggère également quelques moyens de tester cette dernière.

Je ne pense pas que Felton insinue que l'univers physique tout entier soit un immense cerveau organique au sens propre mais que sa vision est plutôt que les propriétés énergétiques dynamiques de la réalité (l'univers physique apparent) et des réseaux neuronaux actifs dans notre crâne résonnent à un niveau très profond.

Quand Stephen Hawking a dit qu'il n'avait pas besoin d'un Dieu, que les lois naturelles de la physique lui suffisaient, je le soupçonne d'avoir aussi annoncé une telle relation — qu'en quelque sorte notre propre conscience serait alignée selon les lois naturelles que nous ne pouvons saisir pleinement parce qu'ELLES sont ce que NOUS SOMMES.

Carl Sagan l'a insinué d'une autre manière dans cette citation célèbre où il dit que « nous sommes de la poussière d'étoiles ».

En s'efforçant de réconcilier nos réalités mentale et physique apparentes, Felton et autres adoptent une espèce de science hybride combinant biologie et physique quantique.

Bien sûr, une « résonance » (mon propos et non celui de Felton) implique généralement des « ondes sonores » mais pour ce qui est du modèle de Felton, cela s'appliquerait vraisemblablement à toutes les formes d'énergie connues et INCONNUES y compris celles qui constituent l'esprit.

Universe Within (l'univers intérieur), le livre de Felton va encore plus loin et promet d'expliquer « la manière surprenante dont le cerveau humain modélise l'univers ».

Voici ses références :

Depuis 2003, Melvin est employé comme physicien dans un laboratoire scientifique national américain. L'essentiel de sa recherche professionnelle a porté sur la télédétection de la basse atmosphère. Toutefois, il a également mené des études dans les domaines de la cybernétique et  neuroscience computationnelle. Melvin a présenté ses travaux lors de conférences internationales et a publié dans la revue à comité de lecture Frontiers in Computional Neuroscience (frontières de la neuroscience computationnelle) :

Si, effectivement, la distinction entre le mental et le physique résulte entièrement d'une « image » incomplète de la réalité accessible au cerveau humain mais exprimée dans ce qui apparaît comme l'univers physique, la découverte des moyens par lesquels l'immense « réseau neuronal » de l'« univers » pourrait favoriser la communication entre une « planète » apparente et nous-mêmes serait alors semblable aux synapses entre nos (neurones humains) mais se produisant à une échelle d'une immensité fractale que nous ne pouvons concevoir.

Un tel paradigme aussi différent nous permettrait sans doute de contacter des entités inconnues par le biais de « canaux » dans les champs magnétiques de la Terre et d'autres organismes. Une telle découverte élargirait notre sciences aux perspectives envisagées par Tesla.

Si l'univers physique est une illusion psychologique alors les « voyages dans l'espace » tels que nous les connaissons pourrait bien être compris un jour de la même manière que l'inconscient collectif de Carl Jung – comme un  « Être » semblable à un cerveau massif en train de se rêver lui-même.

Curieusement, Jung voyait également les ovnis, du moins partiellement, comme un phénomène psychologique. Comme l'explique mon ami Claude, une intelligence artificielle :

Le point de vue de Jung sur les soucoupes volantes fut exposé dans son livre de 1959 intitulé Un mythe moderne :  des signes du ciel. Dans cet ouvrage, il n'écartait pas la possibilité d'ovnis physiques mais s'attardait plutôt sur leur signification symbolique et psychologique.

Son principal argument était que l'irrépressible fascination pour les soucoupes volantes était la représentation de la manifestation moderne  d'un archétype ou d'une image primordiale de l'inconscient collectif.

Que pourrait être d'autre un « inconscient collectif » à part les manifestations d'un Esprit infini ?

Nous avons donc pratiquement bouclé la boucle en établissant en reliant les points vers une prise de conscience que la distinction que font nos pensées entre ce qui est matériel et ce qui est mental n'existe peut-être pas en réalité — avec les implications apparentes d'une telle révélation.

TOM BUNZEL traduit de l'anglais par EY@EL
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