Le clip vidéo le plus honnête que l'on puisse trouver

Jon Lajoie, qui fait un tabac sur Internet, est surtout connu pour ses tubes comiques "Everyday Normal Guy" (Un gars ordinaire), "Show Me Your Genitals" (Montrez-moi vos parties génitales) et "I Kill People" (Je tue des gens) — qui ont tous enregistré des millions de vues après leur mise en ligne. En avril 2014, Jon a publié un nouveau tube sur la toile intitulé "Please Use This Song" (Merci d'utiliser cette chanson) qui, sous couvert d'humour, jette un regard honnête sur l'état de l'industrie du disque et le rôle qu'y joue le mercantilisme. Jugez plutôt :

Please, Use This Song

Merci d'utiliser cette chanson pour votre pub,
J'ai besoin d'argent
Alors s'il vous plait, servez-vous en pour vendre quelque chose.
Merci d'utiliser cette chanson pour votre pub.

Une franchise de fast-food, des fournitures de bureau,
Une nouvelle teinture capillaire, un site de rencontre,
Une ligne téléphonique contre le suicide,
Une nouvelle méthode pour faire de l'exercice,
Une avant-première pour un film qui doit sortir en juillet,
Une campagne politique, un nouveau jeu vidéo,
Un médicaments que vous ne saviez pas que vous deviez prendre,
Peu importe le produit ou le service, cette chanson sera parfaite,
Votre public cible chantera et dansera dessus.

Merci d'utiliser cette chanson pour votre pub,
J'ai besoin de me faire connaitre,
On est en train de saisir ma maison,
Alors merci d'utiliser cette chanson pour votre pub.

Oh, avoir ma chanson dans une campagne à l'échelle nationale,
Des millions de gens l'entendraient et diraient :
« Vous avez vu cette pub ?
Vous savez celle avec ce truc ?
Le morceau qu'on entend derrière est vraiment génial ! »

Une société de cartes de crédit, une campagne de recrutement de l'armée,
Une nouvelle méthode pour réduire la pilosité,
Une assurance-vie, une mutuelle de santé,
Une assurance pour les chats, une assurance pour les assurances,
Un établissement financier — celui qui m'a pris m'a maison.
Si vous vous servez de cette chanson,
On pourra peut-être arriver à un compromis.
Peu importe le produit ou le service, cette chanson sera parfaite,
Votre public cible chantera et dansera dessus.

Merci d'utiliser cette chanson pour votre pub,
L'industrie du disque se meurt
Mais le consumérisme est en plein essor
Alors merci d'utiliser cette chanson pour votre pub.

Jon Lajoie, 2014

La vie d'un artiste

L'expression « se brader » nous est bien familière à tous. Qu'on l'emploie à propos d'un artiste ou d'un groupe, elle s'applique généralement à désigner un individu ou un ensemble s'éloignant de ce qu'ils font d'ordinaire pour produire une chanson (ou dans certains cas un album entier) délibérément accrocheuse ou résolument destinée à séduire le grand public. Le plus souvent, l'influence première justifiant cette dérive est un désir/besoin de succès financier car comme ce clip nous le rappelle :

L'industrie du disque se meurt
Mais le consumérisme est en plein essor

La vie d'un artiste en herbe — voire même de celui qui essaie de rester populaire/pertinent — est souvent délicate. Moi-même qui travaille en tant qu'acteur — une activité dans laquelle je me suis lancé au départ par amour du spectacle — je trouve ça dingue de voir à quel point le monde de la publicité dicte sa loi et comment il peut affecter votre capacité ou incapacité à continuer à vivre confortablement votre passion. On peut travailler plusieurs jours par semaine, mois après mois sur un long métrage indépendant pour ne gagner que 10% du montant que l'on obtiendrait en quatre heures sur certaines pubs à l'échelle nationale. Que vous le vouliez ou non, c'est difficile de ne pas se laisser interpeller par cette réalité et c'est pourquoi je compatis souvent avec les musiciens qui se font taxer de « vendus ».

Nous pouvons tous jouer notre rôle

La raison ultime pour laquelle tant de groupes/artistes continuent de « se brader »  est parce que la plupart du temps, c'est ainsi qu'ils obtiennent le succès financier. Et c'est nous, consommateurs, qui faisons tourner la roue du consumérisme en regardant ces publicités, en achetant ces produits, voire même en devenant accros aux chansons conçues à cet effet.

Il y a moyen d'enrayer potentiellement ceci en votant avec nos dollars. Soutenez le travail des artistes/groupes que vous aimez vraiment, un peu comme vous le feriez pour les agriculteurs locaux en achetant leurs produits. Plus nous aideront les petits, moins les gros (la consommation de masse) auront de pouvoir. Cette mesure peut sembler infime mais plus nous serons nombreux à l'appliquer, moins elle le sera et au final, nous obtiendrons davantage de musique comme nous l'aimons plutôt que ces trucs « bradés » qu'ils se retrouvent contraints de faire.

À ceux que cela intéresse, vous pouvez visionner d'autres clips de Jon Lajoie sur sa chaine YouTube en cliquant ICI. (ATTENTION : certains contenus figurant sur cette chaine sont destinés à un public adulte)(De toute manière, même si le mode Sécurité de YouTube est désactivé, certaines de ces vidéos sont bloquées et vous êtes invité à vous enregistrer sur Google pour prouver que vous avez bien l'âge. Malin ! Allez donc les visionner sur DailyMotion ou Vimeo. — N.d.T.).

Texte original de MARK DENICOLA traduit de l'anglais par EY@EL
© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

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Le photographe Babycakes Romero immortalise « La Mort de la Conversation » par les smartphones

L'impact des smartphones sur notre conversation, aujourd'hui, est effrayant. Il suffit d'observer des amis dans un restaurant, un couple censé avoir un rendez-vous romantique ou les agissements de vos collègues à votre prochaine réunion.

Ce sera une bonne journée s'ils parviennent à rester cinq minutes sans regarder leurs téléphones.

C'est cette déconnexion et cette capacité d'attention limitée qu'a capturées Babycakes Romero, un photographe londonien qui en a eu l'idée « pour y avoir assisté maintes et maintes fois tout en en faisant moi-même l'expérience. »

Interviewé par le HuffPost UK Lifestyle, il raconte : « Au départ, mon attention s'est portée sur la symétrie existante entre ces gens figés simultanément mais pourtant séparément dans un même geste qui m'attirait visuellement, mais en poursuivant, j'ai pu noter combien ces actions étaient empreintes d'une tristesse inhérente. »

En capturant ses sujets, il a remarqué comment les smartphones commençaient à faire obstacle dans les réunions entre personnes.

« J'ai constaté que les gens s'en servaient comme d'une béquille en société pour masquer leur inconfort, pour meubler le silence, mais en continuant à observer et documenter ce phénomène moderne, j'ai eu le sentiment que c'était plutôt ces appareils qui en étaient à l'origine. Ils permettent surtout de prendre ses distances plutôt que de s'engager. »

« Toute étiquette sociale concernant l'utilisation du portable en société semble avoir disparu. Ce dernier passe en priorité avant la personne présente et cela m'a conféré un sentiment de malaise. Il s'agit d'une forme de rejet abaissant l'auto-estime de l'autre qui se voit éclipsé par un appareil. Pour moi, cela illustre également une impression croissante d'auto-absorption des gens qui préfèrent s'attacher à l'univers de leur téléphone plutôt que de parler à la personne avec laquelle ils se trouvent. »

En les photographiant, il a également noté que, la plupart du temps, ils n'avaient même pas l'air d'être présents ni de profiter de l'instant pour ce qu'il était.

« On voit des couples au restaurant manger en silence, des "morts-dinants" qui peinent même à se regarder. Les smartphones ont créé un moyen de rendre le silence en quelque sorte plus supportable mais cela ne fait que masquer l'incapacité ou le refus de communiquer entre eux. »

« Pourtant, c'est encore plus pénible à certains égards parce que, implicitement, vous sous-entendez que quel que soit l'objet de votre interaction par le biais votre appareil, il est plus important que la personne en face de vous qui ne peut que se sentir rejetée. »

Texte original de POORNA BELL traduit de l'anglais par EY@EL
© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

Image couverture : Babycakes Romero

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Oh, les mains !

Comme vous devez désormais commencer à le savoir, je ne me contente pas uniquement de prôner le naturel, j'essaie le plus possible de le vivre au quotidien. C'est même d'ailleurs plus qu'un simple effort de part mais plutôt un besoin de plus en plus impérieux. Ceci s'applique non seulement à ma santé, mon alimentation mais également à tous les produits cosmétiques (hygiène, soins et maquillage) que j'utilise. Suite à mon billet sur les pieds, je me devais donc, histoire de rétablir la parité, d'en consacrer un aux mains. Et cela tombe bien car avec l'arrivée du froid, je viens juste de me concocter un baume sur mesure, efficace et facile à réaliser pour les nourrir et les hydrater ainsi qu'un gel à appliquer sur les cuticules desséchées afin de les empêcher de durcir, de se fendiller et de saigner. Des solutions 100% naturelles que vous pourrez également utiliser pour vos pieds. Et en bonus, je vous livre mon secret pour une « French manucure » (ou une « French pedicure ») sans vernis.

Baume nourrissant pour les mains

Ingrédients :

  • 5 g substitut végétal de lanoline (ou glycérine végétale)
  • 3 g cire d'abeille (blanche ou jaune)
  • 40 g beurre de karité
  • 35 g huile de coco
  • 5 g huile d'avocat
  • ½ cuil. à café miel liquide
  • 20 gouttes HE encens (facultatif)

QSP environ 100 g

Propriétés :

Ce baume onctueux et fondant sera vite absorbé par la peau sans laisser de film gras. Tous les ingrédients que j'ai choisis pour sa composition vont participer à nourrir, hydrater, cicatriser et apaiser la peau tout en préservant le film hydrolipidique protecteur de l'épiderme. Le substitut végétal de lanoline est particulièrement émollient, la cire d'abeille permet d'épaissir la texture et d'augmenter son pouvoir filmogène tandis que le karité et l'avocat vont nourrir et régénérer en profondeur et enfin le coco maintenir le taux d'hydratation. L'huile essentielle d'encens a des vertus communes avec le miel pour les peaux sèches mais je l'ai surtout choisie pour son parfum que j'affectionne tout particulièrement. Vous pourrez la remplacer par une autre selon vos goûts en évitant les dermocaustiques comme la cannelle, l'origan, le girofle ou le thym (liste non exhaustive). La lavande, l'ylang ylang ou encore les agrumes iraient très bien et si vous avez les moyens, le santal qui est divin. Sinon quelques gouttes de macérat huileux de vanille naturelle feront l'affaire.

Préparation :

Faire fondre la cire au bain-marie en premier puis lui ajouter les beurres (coco et karité) par petites quantités en mélangeant vigoureusement au mini-fouet au fur et à mesure afin que la texture devienne uniforme. Lorsque tout aura fondu et que la mixture sera homogène, ajouter le miel, la lanoline, toujours en fouettant bien. Terminer par l'huile d'avocat et les huiles essentielles et verser immédiatement (et sans vous brûler) dans un pot hermétique propre et désinfecté à l'alcool. Mettez le couvercle et laissez durcir quelques heures au réfrigérateur.

Gel hydratant pour les cuticules

Ingrédients :

  • 9 g gel d'aloe vera
  • 5 gouttes provitamine B5 (panthénol)
  • 1 DASH (pointe de couteau) de miel liquide


QSP environ 10 ml (1 flacon roll-on)

Propriétés :

La provitamine B5 est un composant indispensable à la bonne santé de la peau et un excellent réparateur cutané soluble uniquement en milieu aqueux, raison pour laquelle j'ai opté pour l'aloe vera dont les vertus également apaisantes et hydratantes se conjuguent à celles du miel, adoucissant et cicatrisant. Ce gel est à appliquer plusieurs fois par jour sur les cuticules jusqu'à guérison complète puis quotidiennement en prévention.

Préparation :

Bien mélanger la provitamine B5 au gel aqueux avant d'ajouter le miel puis insérer de préférence dans un flacon roll-on pour une plus grande facilité d'application et pouvoir toujours l'avoir sous la main quand ça tiraille.

Une « French manucure » 100% naturelle

Dans la composition des vernis à ongles si glamour se cachent de nombreux produits toxiques. Au rang desquels des perturbateurs hormonaux notoires, les phtalates (pourtant interdits en Europe depuis 2001), un dangereux reprotoxique, le formaldéhyde, un cancérigène avéré, et affectant le système nerveux central, le toluène, suspecté d'être cancérigène ainsi que le camphre synthétique. Ce cocktail pouvant passer la barrière de l’ongle (ou par inhalation des substances volatiles) pour se retrouver dans notre métabolisme par voie sanguine. Il existe certes des alternatives « bio », les vernis à eau « Four Free », c'est-à-dire garantissant l'absence de ces quatre substances les plus dangereuses épinglées par la Commission européenne dans un rapport publié en juin 2012 mais leur prix demeure très élevé, leur tenue médiocre et leur non-toxicité loin d'être assurée.

Pour ma part, je n'ai jamais été trop adepte du vernis pour mille et unes raisons que me garderai de vous énumérer ici. Ceci dit, ce n'est pas pour autant que je néglige mes mains. Comme vous pouvez le voir ci-dessus, je préfère la « French manucure », une technique née aux États-Unis dans les années 70, inventée pour les stars hollywoodiennes. Le qualificatif de manucure à la française fait référence à ce que les Américains appellent la « French touch », terme évoquant l'élégance et le raffinement dans le domaine de la mode. La « French manucure » consiste donc à appliquer d'abord une base neutre sur toute la surface de l'ongle, puis une couche de vernis blanc opaque sur le bord libre uniquement, une couche de vernis naturel rose ou beige pâle et enfin une couche de vernis transparent pour faire briller — le tout étant censé donner l'illusion d'un ongle naturel. Pourquoi se ruiner en argent, temps et santé dans le but d'obtenir un effet « naturel » que l'on peut avoir... au naturel ? C'est totalement absurde ! La preuve, j'ai obtenu le même résultat sans vernis en trois étapes très simples, rapides et peu coûteuses.

1. Nettoyage au bicarbonate de sodium

Tout d'abord, pour avoir les ongles propres et les blanchir, il faut les masser avec une pâte humide constituée de bicarbonate de sodium et d'eau en insistant à l'intérieur, là où ils ont tendance à accumuler les saletés et à jaunir. Éventuellement, il m'arrive d'imbiber un coton de jus de citron frais et de les nettoyer avec (le citron possède également des vertus reminéralisantes).

2. Soin à l'huile de ricin

Ensuite, appliquer le soin renforçateur et embellissant des ongles dont je vous avais donné la recette et, au besoin, le gel hydratant pour les cuticules.

3. Polissage

Et pour finir, un bon coup de polish avec un polissoir 4 faces qui permet de limer les ongles sans les dédoubler, de gommer les stries, de lisser la surface et de faire briller (de préférence en bloc car ceux en longueur sont moins pratiques et s'usent assez vite). Je le fais également pour les ongles des pieds et le résultat dure plusieurs jours. Difficile à montrer sur une photo mais ça brille autant qu'avec du vernis. Testez-en un en boutique et vous verrez bien. Qui plus est, se polir les ongles stimule la micro-circulation et est donc excellent pour leur santé.

Plus la peine de faire des pieds et des mains pour avoir de beaux ongles avec des produits nocifs qui vous coûteront, en sus, les yeux de la tête (et votre santé). Adoptez plutôt la « natural touch » parce que c'est la seule qui ne comporte que des avantages.

© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

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Le programme de la Matrice est en train de planter

Hé oui ! C'est un programme dépassé et les ingénieurs en supercherie ne parviennent plus à suivre tant les changements vibratoires dépassent leurs capacités. Vous savez, quand le logiciel de base de votre téléphone ou de votre ordinateur devient obsolète et que les nouveaux programmes ne peuvent pas fonctionner dessus, et bien c'est la même chose. Ces imitateurs de la création n'arrivent plus à entretenir un système d'exploitation face à ces transformations à l'échelle de l'Univers.

Et ça les rend dingues.

Il n'y a qu'à voir tout ce désespoir auquel nous assistons. Ces manœuvres brutales d'états militaires et policiers n'en sont que l'un des aspects. Le signe le plus important est de constater que leur recours aux mensonges monstrueux, autrefois progressif et désormais hyperbolique, devient tellement transparent et incroyable pour la plupart des gens. Bon d'accord, il y a encore ces hypnotisés apathiques qui gobent n'importe quoi, mais nous assistons de nos yeux vu à leur débâcle.

Si vous ne le voyez pas, regardez encore.

Vous voulez des preuves ?

Tout d'abord, si vous cherchez uniquement des données ou des preuves afin de satisfaire à la logique de votre cerveau gauche quand tout est exposé à la vue de ceux qui peuvent voir, vous n'êtes pas dans la bonne optique. Lorsque nous parvenons à comprendre le fonctionnement vibratoire de notre réalité holographique, tout prend des dimensions nouvelles et nous ouvre à la compréhension de ces concepts plus ésotériques.

Ceux dont les cœurs peuvent voir le ressentent. Je parle de cœurs parce qu'une bonne partie de ce que nous devons saisir, ou du moins localiser, est intuitif. Rassembler toutes les informations, les différents points reliés entre eux et notre expérience spirituelle personnelle offre des tableaux très complets et nous devons juste avoir confiance en ce que nous voyons et apprenons. En explorant ces réalités par notre ressenti, nous commençons à reconnaître la manière dont elles se manifestent.

L'interdiction de la liberté d'expression, les civils sur lesquels on tire sans raison, l'énorme baratin éhonté au JT, les guerres sans fin, les populations qu'on empoisonne, qu'on affame et qu'on abrutit délibérément ? M'enfin, soyons réalistes !

Toutefois, ce dont nous faisons l'expérience est une sorte de symbiose consciente ou spirituelle. Les deux vont de paire mais c'est en négligeant les « preuves » spirituelles et métaphysiques qui accompagnent de telles manifestations évidentes que ce monde en est arrivé à l'état dans lequel il se trouve aujourd'hui. Les civilisations éclairées qui nous ont précédés et les tribus ayant des liens avec elles prenaient cela à cœur. Chose que notre modèle imposé aujourd'hui ne fait absolument pas.

Le parallèle avec l'informatique

C'est exactement comme pour un logiciel sans mises à jour ou obsolète. Leurs programmes ne parviennent tout bonnement plus à s'adapter aux changements cosmiques qui affectent notre planète et notre race. Ils auront beau s'en être tirés à bon compte pendant des milliers d'années et s'acharner encore à imposer leurs « agendas » sur tellement de plans, c'est terminé. Désolé Charlie, mais il y a eu suplantage ou plutôt « sur-plantage » pour ainsi dire. C'est la nouvelle version améliorée du paradigme qui prend la relève, les gars. Ce n'est qu'une question de temps avant que tout votre système pernicieux ne tombe en rade. La transformation s'introduit au niveau le plus bas de leur emprise, donnant lieu à une émancipation et une transcendance massives au-delà du filet qu'ils ont installé pour piéger l'humanité.

Ça doit être sacrément frustrant pour ces salopards. Imaginez donc que la chose même que vous essayez par tous les moyens de protéger ne cesse de se métamorphoser sous vos yeux. Ils peuvent bien balancer programme sur programme dans la matrice, leurs sujets percepteurs in vitro trouveront toujours le moyen de survivre et de croître. Quelle ironie de la part de l'Univers.

D'où le programme transhumaniste — ces choses qu'ils s'imaginent pouvoir contrôler

À leurs yeux, l'humanité devient incontrôlable. Nous ne cessons de nous émanciper — grâce à notre propre éveil et l'engagement envers la vérité qui en découle — mais également sous l'effet de la transformation profonde que nous subissons au niveau de nos vibrations. Il n'est question ni de sauveur ni de combats stellaires intergalactiques mais de nous et d'une évolution de conscience organique au niveau le plus profond avec un Univers vivant, enveloppant et en pleine expansion.

L'éveil par la création elle-même.

Quiconque ayant effectué une prise de conscience à pratiquement n'importe quel degré comprend que tout est interconnecté. Même la physique « moderne » accède à cette réalité tandis que la pensée traditionnelle en écarte les ramifications profondes. Ce qui change la donne est que nous sommes tous reliés, de manière aussi fondamentale, les uns aux autres non pas uniquement au sein de la race humaine mais avec la terre et le cosmos.

Bien que ce phénomène soit connu depuis des temps immémoriaux, notre modèle de contrôle actuel ne peut même pas envisager de l'admettre. Pour ces oligarques et génies délirants autoproclamés, peu importe les pouvoirs qu'ils invoqueront, cette vérité se situe apparemment bien au-delà de leur compréhension dégradée.

Ça les dépasse complètement.

C'est pourquoi le programme transhumaniste est si important pour eux. Cette fusion de l'homme avec la machine est en préparation depuis longtemps. Couper le lien qui nous relie à notre humanité en court-circuitant la création humaine, c'est là la prochaine étape logique pour ces contrôleurs en puissance. Bon d'accord, ils ont provoqué un engouement et ont soigneusement préparé l'acceptation du phénomène mais ça va foirer et finir à la décharge de l'existence temporelle. Ça ne peut pas tenir la route, encore moins la distance, dans un tel champ de force créatif.

Le temps nous le prouvera tout comme ce fut le cas pour les civilisations précédentes ayant fait fausse route.

C'est pour de vrai ?

La balle est dans notre camp. Nous avons l'avantage mais notre volonté et nos actes doivent s'aligner sur cette transition. Nous pouvons l'ignorer ou bien y répondre. Le caractère sacré de notre libre arbitre ne saurait être violé. Soit nous saisissons les rames pour franchir la vague, soit elle s'abat sur nous avant de peut-être aller mourir sur les rivages du temps par manque de reconnaissance ou de réaction. Et le cycle complet devra se répéter. Pas vraiment génial comme destin.

Je ne sais pas.

Je sais que je ne reviendrai pas. J'en ai plus qu'assez de cette insanité et je me démène  pour changer les choses cette fois-ci. Si nous le faisions tous, ça ne se répéterait pas mais seul le temps nous le dira. Peu de gens semblent disposés à réagir même lorsque leur vie et celle de leurs enfants et de leurs petits-enfants sont en jeu. Parlons-en de cette défaite et de cette débilitation que nous nous imposons à nous-mêmes.

D'une manière ou d'une autre, la matrice va s'effondrer. Mais la véritable civilisation d'amour, de paix, d'harmonie et d'abondance attend encore de devenir réalité.

L'heure a-t-elle sonné ?

Je le pense. Du moins, pour moi.

Et vous ?

Notes et références

  • ^ Dans le texte original, l'auteur joue sur la phonétique avec le terme « super-seeded » en référence à l'algorithme de super-seeding développé par John Hoffman pour BitTorrent, le protocole de transfert de données pair à pair (P2P) à travers un réseau informatique qui part du constat suivant : quand une information se trouve sur un serveur informatique unique, plus elle est demandée, moins elle est accessible (par saturation du serveur) ; cette tendance est renversée si chaque client informatique ayant téléchargé l'information devient aussitôt serveur à son tour. Une façon de procéder est de découper l'information à partager en segments, et de distribuer des segments différents à des interlocuteurs différents afin qu'ils aient eux-mêmes quelque chose à échanger. (Source)

Texte original de ZEN GARDNER traduit de l'anglais par EY@EL
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L'Année du Mouton

Ça y est : les Chinois sont passés à l'Année du Mouton. Pour nous, elle a commencé juste après l'Épiphanie avec la visite des rois du karmage, porteurs de faux drapeaux et de vrais miracles, suivie du carnaval de Venise avant l'heure sous l’œil-qui-voit-tout des bêtes de haine. En ces temps maussades, manquerait plus encore que les hippo crient : « Pourquoi n'y a-t-il pas d'année de l'hippopotame dans le calendrier chinois ? » Et de là à en appeler la communauté internationale à sévir car « les Chinois sont anti-nous ». Enfin bref, c'est l'Année du Mouton, épicez tout ! Certains objecteront que non, c'est l'Année de la Chèvre. À ces emmerdeurs, je répondrai que pour les Chinois, chèvres et moutons, c'est kif-kif bourricot, que ça reste du bétail et qu'on traduit comme on veut ! Il y en a même qui disent aussi que c'est l'année du Bélier (ou encore celle du Bouc) d'où ma représentation avec le dieu Pan — à ne toutefois pas confondre avec le Panurge de Rabelais — qui en a marre de jouer les boucs émissaires. Alors 2015 sera-t-elle l'année des « paniqués » ou celle des « pas niqués » ?

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Bah, les pâtes...

Je me suis dite qu'en ce jour de Mardi Gras, proposer des recettes de crêpes manquerait sérieusement d'originalité d'autant que j'en ai déjà proposé . Et pourquoi pas des pâtes ? « Quel rapport avec les crêpes ? » me demanderez-vous. Et bien parce que pour les unes comme pour les autres, je me sers d'une poêle !

Cuire ses pâtes autrement : la PANacée

Le problème avec les pâtes justement, ce n'est pas tant les 4 à 12 minutes de cuisson qu'elles requièrent (suivant leur qualité et selon si elles sont à base de semoule de blé dur ou de farines sans gluten comme le riz, le quinoa, le maïs, etc.) mais plutôt l'énorme quantité d'eau nécessaire, le temps et l'énergie qu'il faut pour la faire bouillir, sans compter la buée que cela génère, l'égouttage, tout ce matériel encombrant (non négligeable en camping) ainsi que la vaisselle à se coltiner après. Qui plus est, si vous êtes adepte des tambouilles maison plutôt que du tout préparé (moins cher, plus sain), il vous faudra aussi une autre gamelle pour y cuisiner la sauce (ça aussi, en camping, ça peut s'avérer galère).

Souffrant d'intolérance au gluten, je ne consomme désormais plus que des pâtes au riz et trouvant celles-ci un peu dures et moins savoureuses quelque soit l'accompagnement, j'ai eu l'idée de les préparer comme un risotto, c'est-à-dire en les cuisant à la poêle (ou au wok) en les recouvrant de bouillon (en fait une infusion d'herbes aromatiques) et le résultat m'a véritablement enchantée. Non seulement les pâtes étaient plus moelleuses mais le fait d'avoir mijoté dans le jus aromatique leur avait donné davantage de goût.

Démonstration : comment cuire rapidement les pâtes dans une poêle

Voici une courte vidéo qui vous montrera en image comment procéder. Bien que cela s'avère quelque peu superflu, je vous ai transcrit et traduit les directives à suivre.

La plupart des recettes traditionnelles vous diront d'utiliser un grand volume d'eau à porter à ébullition avant d'y ajouter les pâtes. Il s'avère que vous n'êtes pas obligé de procéder ainsi. Vous pouvez économiser un temps considérable ainsi que de l'eau et de l'énergie en les cuisant à l'eau froide, dans une sauteuse. Mettez les pâtes dans la poêle. Couvrez-les d'environ un litre et demi d'eau. Mettez à chauffer. Comme les pâtes sont froides dès le départ, elles ne vont pas coller. Au final, elles seront parfaitement cuites et vous obtiendrez un liquide épais que vous pourrez utiliser pour faire toutes sortes de sauces.

Quelques idées de « pastatta »

Comme pour un risotto, nul besoin de préparer la garniture ou la sauce à part, il suffit de l'intégrer directement aux pâtes qui s'imprègneront des jus et des arômes tout au long de la cuisson. On fera d'abord revenir les légumes choisis (ou la viande/poisson pour les carnivores) dans de l'huile d'olive (ou de coco) avec sel, poivre, herbes aromatiques — éventuellement ail, oignon et/ou échalote selon les goûts, les envies et les disponibilités. Une fois « fondants », on leur ajoutera les pâtes en remuant quelques minutes pour bien les imbiber puis, à feu doux, l'eau ou le bouillon/infusion (chaud ou froid) — voire même un peu de vin blanc — en couvrant et en remuant de temps à autre jusqu'à absorption. Au besoin, on pourra rajouter un peu de liquide en cours de cuisson. Servir éventuellement avec de la crème (traditionnelle ou de soja/riz) et/ou du parmesan par exemple.

J'ai également fait un essai en les cuisant avec quelques louches de potage aux légumes fait maison, ce qui s'est avéré un vrai régal.

En conclusion, cuire ses pâtes à la poêle ne présente que des avantages : plus de saveur, moins d'énergie, d'eau et de temps (temps de cuisson global plus court, moins de gamelles, moins de vaisselle). De quoi redonner un sens nouveau à l'expression « cuisiner léger ».

Buon Martedi grasso e buona pasta !

© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

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Le Seigneur des Creeps

Ah, je vous ai bien eus avec mes pâtes, hein ? Allez finalement, vous en aurez quand même des crêpes pour Mardi Gras. Et il faut remercier qui ? Jonny Vertbois, pardi ! Creepstar à plein temps chez Radiotête, rocker sorcier occasionnel au sein des Bizarr' Sisters et compositeur classique ou auteur de musique de film à ses heures perdues, il sait y faire comme personne pour décoller les creeps un peu mièvres. Désolée pour le rose mais c'est jour de carnaval, on fait un peu dans la guimauve.

Notes et références

  • Jonny Greenwood (ainsi que Philip Selway, batteur de Radiohead) a tenu le rôle du guitariste des Bizarr' Sisters (Weird Sisters en anglais) dans Harry Potter et la Coupe de Feu, sorti en salle en 2005. Voir la scène intégrale coupée au montage.

© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

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Le Pan qui est en nous

Cette année, point d'image de la Saint Valentin, juste quelques Cupidons en patrouille, armés jusqu'aux dents de flèches au curare pour le cas où des djihadistes anti-moutons voudraient encore se taper l'incruste. Et puis, est-ce que j'ai une tête de mouton d'abord ? Vous voyez mon doigt ? Pas le majeur, l'autre, celui qui me sert à me gratter la tête. Donc comme je disais, point d'image parce que c'est vous-même qui allez vous y coller dans votre cabeza, grâce à ce texte très sensuel et évocateur de Mike Scott, non sans rappeler les œuvres de D.H. Lawrence. Le pan qui est en nous — ni la poêle à frire ou même la casserole (sic) mais le fameux dieu grec de la Nature, protecteur des bergers et des troupeaux, dont il ne subsiste aujourd'hui, dans notre culture, que quelques expressions idiomatiques, une célèbre flûte et surtout ce sentiment d'hystérie et de perte de contrôle qui transforme les humains en bétail, baptisé à juste titre « panique ». Pan a souvent été représenté comme une créature chimérique, mi-homme mi-bouc, à l'image des satyres et des faunes dont il partageait la compagnie. Le christianisme s'inspira de l'apparence et du caractère sulfureux de ce dieu très populaire, et le dénigra en octroyant ses attributs au démon pour lutter contre le paganisme et toute autre tradition religieuse qui résistait à son implantation. On ne change pas une bonne vieille recette qui fonctionne.

Ey@el

The Pan Within

Accompagne-moi dans ce voyage charnel...
Accompagne-moi dans ce voyage charnel...
Ensemble, nous allons partir
À la recherche du Pan qui est nous.

Ferme les yeux, respire doucement et nous allons partir...
Ferme les yeux, respire doucement et nous allons partir...
À la recherche du Pan qui est nous.

Ondule les hanches, laisse aller ta tête en arrière, laisse-la tourner...
Ondule les hanches, laisse aller ta tête en arrière, laisse-la tourner...
Nous allons partir
À la recherche du Pan qui est nous.

Ferme les yeux, respire doucement et nous allons partir...
Ferme les yeux, respire doucement et nous allons partir...
À la recherche du Pan qui est nous.

Colle ton visage à ma fenêtre et hume cette nuit pleine de trésors.
Le vent est exquis, doux, sauvage et promet bien du plaisir.
Les étoiles sont vivantes et des nuits comme celle-ci
Ont été créées pour être sanctifiées
Par toi et moi, les amants, les voleurs et les simulateurs.
Et tout ce que nous avons à faire...
Tout ce que nous avons à faire...
Tout ce que nous avons à faire est...
Succomber !

Accompagne-moi dans ce voyage charnel...
Accompagne-moi dans ce voyage charnel...
Ensemble, nous allons partir
À la recherche du Pan qui est nous.

Ferme les yeux...
Ferme les yeux...
Ferme les yeux...
Respire doucement
Et nous allons partir...
Nous allons partir...
Nous allons partir...
Nous allons partir...

Notes et références

  • ^ Du moins en anglais et en référence à sa flûte comme dans « He who pays the piper calls the tune » (littéralement « Celui qui paie le joueur de pipeau choisit l'air »), ce qui chez nous donne « Qui paie les violons choisit la musique » et, en l’occurrence, colle parfaitement au violon ensorcelant de Steve Wickham.

Texte original de MIKE SCOTT traduit de l'anglais par EY@EL
© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

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Voici pourquoi nous aimons la musique

La musique nous procure un sentiment de bien-être. Elle peut modifier l'humeur et transformer notre quotidien en quelque chose de magique.

Dans toutes les cultures, la musique a le pouvoir d'émouvoir. Contrairement au sexe et à la nourriture, elle est dénuée de valeur en soi et pourtant, les gens se sentent mieux en entendant quelque chose qui leur plait.

Les émotions induites par la musique

Anne Blood et Robert Zatorre, deux neuroscientifiques de l'Université McGill de Montréal, se sont servis de la tomographie par émission de positrons afin d'observer les mécanismes neuronaux sous-jacents aux émotions intenses induites par la musique et essayer de répondre à la question de savoir pourquoi elle nous procure du bien-être.

Selon une autre étude publiée par des chercheurs de Stanford, l'écoute d'un nouveau morceau de musique classique provoquerait, chez de nombreuses personnes, les mêmes schémas d'activité synchronisée dans plusieurs parties du cerveau.

Certains rapports plus intéressants encore se sont attardés sur les connections neuronales et l'intensité produite par le fait d'entendre une chanson pour la première fois, ce qui détermine combien vous aimez la musique, selon ce que vous avez écouté et apprécié par le passé.

Mais la théorie la plus remarquable formulée par les scientifiques qui étudient la conscience musicale remonte à 1956 lorsqu'un philosophe déclara que « les frissons que nous procure la musique ont tout à voir avec nos attentes ». Cette idée a été émise par le compositeur Leonard Meyer à l'origine d'importantes théories psychologiques de l'émotivité. Ce qu'il faisait valoir était ce que la musique fait aussi.

Les rythmes de la vie

Le tout premier genre de musique fut vraisemblablement les percussions qui constituaient un rythme naturel pour danser ou entrer en transe, ce qui contribue au bien-être et à la jouissance des hommes. Selon les scientifiques, la vie est axée sur le rythme. Les fonctions physiologiques et biologiques du corps humain sont soumises à des rythmes.

La marche, la parole, les battements de cœur et la pensée reposent tous sur l'importance d'un rythme régulier. Ainsi, en tant qu'êtres humains, nous acquérons nos systèmes musicaux dès le plus jeune âge.

Les bébés sont capables d'émettre des centaines de notes différentes en quelques minutes mais ils ne peuvent pas répéter ces chansons aussi c'est guère amusant. L'enfant va ensuite écouter ses parents lui chanter des berceuses qui ne comportent que quelques notes et ainsi il pourra apprendre à s'en souvenir et à les apprécier.
(Source)

Les harmoniques

On trouve quantité d'harmoniques dans les styles musicaux occidentaux alors que d'autres n'en contiennent pas autant. L'harmonie permet d'équilibrer le rapport entre les différentes partie d'un tout. C'est un peu la même chose avec une mélodie que nous entendons et apprécions de manières différentes comme dans un film ou lors d'un épisode romantique. Le cerveau sécrète alors des substances chimiques qui nous procurent du plaisir en écoutant de la musique.

Les informations susmentionnées (et plus encore) sont présentées de manière agréables dans ce schéma infographique réalisé par le site Infographics Creator.

Texte original de KATHARINE J. TOBAL traduit de l'anglais par EY@EL
© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

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Podographie

En allant, l'autre jour, faire un tour du côté de chez Brume, la vue de ses deux panards chaussés de nubuck en train de faire le pied de grue devant sa caravane m'a paru tellement à contre-pied des sempiternels selfies de trognes photoshopées qui fleurissent comme du pissenlit sur les zoos sociaux que j'ai suggéré, comme ça, au pied levé, pour rire, que chacun lui envoie son portrait en pied histoire qu'elle puisse se constituer une galerie insolite de savoureux paturons à exposer dans son pied-à-terre virtuel. Loin de moi de penser qu'elle me prendrait au pied de la lettre en me disant « Ton idée, c'est carrément le pied, j'adore ! » — et de me retrouver ainsi pied au mur, à devoir immortaliser mes petits petons. Bien fait, ça me fera les pieds à faire des pieds de nez, comme ça, sans réfléchir à deux mains. Comme je ne suis pas non plus du genre à m'en aller haut le pied1, j'ai pris mon courage à deux pieds et je me suis mise à pied d’œuvre en saisissant illico de mes deux mimines l'appareil photo et en ni une ni deux, dans la foulée, pour ne pas perdre de temps, je podographiais ma réponse au pied de la page de son merveilleux blog pied-de-vent2 tout en vers et en pieds (mais je suis sûre qu'elle y ajoutera bien aussi quelques verres à pied pour la déco).

Casse-pieds

Je danse pieds nus
En quête de tournis,
Propulsée par une musique étrange
Qui me fait décoller comme de l'héroïne.

"Dancing Barefoot", Patti Smith (1979)

D'aucuns donc risquent de s'avérer déçus que mes pieds ne soient pas bots. D'autres, par contre, se réjouiront certainement d'avoir désormais la preuve que j'écris avec les pieds et pour ne pas dire comme un pied. Toutefois, ceux qui seraient encore tentés d’empiéter à toujours se trouver sous mes pieds3 en me conseillant de lever le nougat comme si me savoir bon pied bon œil leur importait — mon pied4 ouais, comme dirait Thom Yorke, histoire d'oublier un peu son œil5 — pourront ainsi constater que je le fais déjà. Qu'ils sachent que cela ne m'empêchera pas de continuer à travailler d'arrache-pied si ça me botte et qu'ils pourront toujours s’évertuer à tenter de me faire des croche-pieds, je les attends de pied ferme car je compte bien ne pas me laisser marcher sur les arpions, quitte à leur en mettre un au c** si nécessaire !

Certes, n'allez tout de même pas imaginer que je sois sur le pied de guerre voire levée du gauche : je voulais juste taper du droit un bon coup, histoire de remettre les ripatons sur terre à tous ceux qui me les cassent.

Des pieds à la tête

Il serait d'ailleurs grand temps de réhabiliter les pieds, vous ne trouvez pas ? Pourquoi dit-on « bête comme ses pieds », je vous demande un peu ! Non seulement les pieds ne sont pas bêtes car ils nous aident à avancer, à nous tenir debout, à nous ancrer au sol (enfin la plupart des gens) mais en plus ils servent parfois à nous défouler. En fait, selon les paléontologues, l'homme devrait le développement de sa tête et de son cerveau, et par delà de son intelligence, à ses pieds.

L'homme doit beaucoup au pied. Cet organe ne compte pas moins de 26 os, 16 articulations, 107 ligaments et 20 muscles intrinsèques qui lui ont permis d’acquérir la station debout, ce qui réorienta son crâne, ses yeux et sa bouche par déplacement du support de la tête c’est-à-dire du trou occipital en bas et en avant. Le maintien de la station debout n’aurait pu se faire sans cette lente adaptation ce qui permit la libération de sa main qui put alors travailler, inventer l’art et l’outil et par là, assurer le développement du crâne, donc de l’intelligence. Si le pied n'avait pas évolué vers l'aspect qu'il a aujourd'hui, nous vivrions encore dans des arbres ou des grottes.
(Source)

Mais saviez-vous encore qu'il existe trois formes différentes de pied chez l'être humain ? En fait, il en existait cinq mais les deux dernières, le pied celte et le pied germain, sont devenues extrêmement rares. La plus courante serait donc le pied égyptien présent chez environ 50% de la population, se caractérisant par le gros orteil plus long que les autres doigts. Le pied romain ou pied carré (le gros orteil et les trois premiers doigts tous alignés) concernerait 27% des gens tandis que le pied grec ou triangulaire (gros orteil plus petit que le second doigt) affecterait les 23% restants.

Moralité : ne jamais oublier que lorsque l'on se prend la tête, cela se termine parfois en migraine par contre, quand on prend son pied, c'est toujours l'extase.

Un petit coup de main vaudra toujours mieux qu'un grand coup de pied

J'ai beaucoup appris de la vie
En observant les erreurs des autres,
Ces trucs bizarres qui leur arrivent parfois
Quand ils réalisent trop tard.
J'ai les pieds sur terre
Et je vole de mes propres ailes.
Je n'ai besoin de personne, de personne...

"Got My Feet On The Ground", The Kinks (1965)

Il semblerait donc que même Mère Nature ne nous ait pas tous placés sur un pied d'égalité. D'aucuns trouveront facilement leur pied dans la vie6 en ayant quelqu'un pour le leur mettre à l'étrier et le cas échéant, retomberont toujours dessus, alors que d'autres auront parfois les deux dans le même sabot, se sentiront souvent pieds et poings liés quand ils ne perdront pas carrément pied.

« Chienne de vie », dira-t-on. « Au pied ! » ordonneront les plus autoritaires. Ah, ceux-là, toujours à avoir des fourmis dans les pieds et ne pouvant s'empêcher de scier ceux des autres à force de toujours les bousculer7. Si seulement ces « pieds nickelés », comme ils les appellent, pouvaient enfin repartir du bon en évitant de faire des pieds et des mains afin de répondre aux exigences éternellement insatisfaites de ces petits chefaillons égocentriques et reprendre leur vie en main plutôt que de se laisser piétiner sans vergogne. Ce n'est pas quand ils seront six pieds sous terre qu'ils pourront s'ôter cette épine du pied.

De but en pied

Parfois on donne des coups de pieds
Parfois on en reçoit

"Kick", INXS (1987)

Alors que les chemins de la vie n'aient rien de parterres de roses8 soit, mais mieux vaut encore les fouler pied nus, à cloche-pied, voire en s'y prenant comme un pied que partir les deux devant sans n'avoir jamais tâté du terrain. Peu importe que vous ayez ou non le pied marin en cas de houle, que vous vous le mettiez parfois dans la bouche9 — quel que soit le nombre de coups de pieds arrêtés dont vous pourrez bénéficier, n'oubliez jamais que c'est plus souvent grâce à un corner, un coup franc ou un penalty que vous aurez l'opportunité d'approcher voire de toucher au but — votre but.

En tout cas, comme vous pouvez le voir, j'ai vraiment pris mon pied en écrivant cet article.

Notes et références

  1. ^ Autrefois, s'en aller haut le pied, c'était partir en courant. D'ailleurs, « prendre ses jambes à son cou » c'est lever très haut le pied au point qu'il ne touche plus terre. Le Dictionnaire de l'Académie de 1762 indique qu'un haut le pied est quelqu'un susceptible de disparaître d'un seul coup.
  2. ^ Un pied-de-vent est un acadianisme du Québec désignant les rayons du soleil qui passent entre les nuages vus à contre-jour, rayons qu'on perçoit alors comme un faisceau lumineux dans le ciel ou comme une « douche de lumière ».
  3. ^ Expression anglaise : « always under someone's feet » (toujours être dans les jambes de quelqu'un).
  4. ^ Expression anglaise : « My foot! » (Mon oeil !).
  5. ^ Thom Yorke, chanteur de Radiohead, souffre d'un problème de paralysie congénitale de la paupière qui donne l'impression que son œil « clignote » (voir Mon poumon d'acier).
  6. ^ Expression anglaise : « to find one's feet » (trouver ses marques).
  7. ^ Expression anglaise : « to rush somebody off their feet » (ne pas laisser le temps de souffler).
  8. ^ Expression anglaise : « life is no bed of roses » (la vie n'est pas rose).
  9. ^ Expression anglaise : « to put one’s foot in one’s mouth » (gaffer).

© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

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Si cette vidéo ne vous convainc pas de fermer votre portable, rien sans doute ne le pourra

Saviez-vous qu'un individu moyen passe quatre ans de sa vie à consulter son téléphone cellulaire ? On ne peut pas lutter ! Comment ces écrans tactiles parviennent-ils à nous faire perdre le contact ? Rien d'étonnant dans un monde rempli d'iMax, d'iPads et d'iPhones — trop de « je » (aïe), trop de « selfies » (égo-portraits) et pas assez de « nous ». Voyez comme la technologie nous a rendus plus égoïstes et isolés que jamais. Parce qu'elle a beau prétendre nous relier les uns aux autres, la connexion ne s'est pas améliorée.

Les réseaux antisociaux

Et tout d'abord, permettez-moi, sans vouloir être grossier, de vous dire, M. Zuckerberg, que vous devriez reclasser Facebook dans la catégorie qui lui sied réellement, à savoir celle des réseaux antisociaux. Car on a beau y avoir une longue liste d'amis, tant d'entre nous sommes seuls et en sommes dépourvus parce que tant d'amitiés ne survivent pas aux écrans de nos téléphones. On le voit à la maison, sur nos ordinateurs, où nous évaluons notre estime au nombre de  « suiveurs » et de « j'aime », tout en négligeant ceux qui nous aiment réellement. C'est comme si nous préférions exprimer notre colère par le biais d'un poste que d'en discuter avec quelqu'un qui pourrait nous serrer dans ses bras.

Le langage SMS

Si je vous gonfle, dites-le moi ! Parce que l'autre jour, j'ai invité un ami à se retrouver en tête à tête. Il m'a dit : « Salut ! À quelle heure tu veux te brancher sur Skype ? ». Je lui ai répondu par « OMD ». JMGLT (je me gratte la tête) dans la vraie vie. Et moi ? N'ai-je point la patience de tenir une conversation sans avoir recours à des abréviations ? Nous sommes la génération de la sur-stimulation médiatique. Nous en sommes réduits à partager l'information en moins de 140 caractères. Les vidéos se succèdent les unes aux autres à haute vitesse et on se demande pourquoi le HDD progresse plus rapidement que la 4G LTE ?

Une capacité d'attention inférieure à celle d'un poisson rouge

Tenez, prenez ça : des études démontrent que la capacité d'attention d'un adulte moyen aujourd'hui est d'une seconde inférieure à celle d'un poisson rouge ! Alors si vous vouliez un peu plus de personnes que d'animaux aquatiques pour cliquer et fermer cette vidéo, félicitations ! Mais laissez-moi terminer : vous avez le choix, c'est certain. Mais ce choix-là, mes amis, nous ne pouvons pas le soumettre à un correcteur orthographique automatique, nous devons l'effectuer nous-mêmes. Nous devons prendre le contrôle, rester maîtres et prendre une décision. Je ne veux plus gâcher d'instants précieux en les enregistrant avec mon téléphone, je veux juste les vivre. Je ne veux plus prendre de photos de mes repas, je veux juste les consommer. Je ne veux pas de nouvelles applis, de nouveaux softs ou de nouvelles màj. Et si je veux publier une image, qui m'obligera à attendre le jeudi suivant ? J'en ai ma claque de composer avec le grand apparat de la vanité et de me conformer à cette forme répandue d'insanité numérique.

Traitez-moi de cinglé mais j'imagine un monde où tout le monde sourirait, où toutes nos batteries seraient presque à plat parce que cela voudrait dire qu'on se rapprochait, une barre à la fois, de l'humanité.

Texte original de PRINCE EA transcrit et traduit de l'anglais par EY@EL
© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

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La Tisseuse

Je suis l'araignée à ton plafond,
La tisseuse de ton imagination
Suspendue au fil de ta déraison
Dont j'explore les tréfonds.

Je suis la lueur à ton tableau noir,
L'épouse imparfaite de ton désespoir
Qu'il te faudra traverser le miroir
Pour tenter d'apercevoir.

Je suis la poussière dans ton œil,
Le faux souvenir que tu effeuilles,
L'illusion dont tu dois faire le deuil
Pour enfin franchir le seuil.

© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

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« Je suis hypocrite ? » Liberté d'expression sélective et inquisition laïque en France

J'imagine que vous en avez soupé du Charlie et des fâcheux événements dont on ne fait plus que parler en ce début d'année (ainsi que toutes les dérives bien prévisibles qui n'auront pas manqué de suivre) et ce, tout en continuant soigneusement d'ignorer les victimes collatérales (des enfants) — encore plus innocentes qui meurent chaque jour en plus grand nombre et sans funérailles nationales — des jeux de guerre de ces insatiables sanguinaires qui s'estiment dans leur bon droit d'appliquer ad infinitum la loi insensée du talion. Alors loin de moi l'intention d'en rajouter une couche pour suivre la mouvance médiatique — vous devriez savoir, depuis le temps, que ce n'est point le genre de la maison.

Si j'ai passé plusieurs soirées à traduire et annoter ce long article fort instructif du Conscious Reporter, c'est parce que je trouve que ses réflexions bien documentées et sa vision réaliste de la laïcité en France apportent un éclairage nouveau à la situation dans notre pays. En tout cas, il m'a fait prendre conscience d'un certain nombre de choses que je ne voyais pas forcément sous cet angle alors que je devrais pourtant pour avoir vécu dans un autre pays où tout a toujours été bien différent en la matière (mais pour combien de temps encore ?).

Dois-je prendre la peine de préciser aussi que cette publication n'a pour unique but que de solliciter votre réflexion personnelle en attirant votre attention sur certains détails qui ont leur importance et dont les médias nous ont sciemment détournés comme trop souvent dans ce genre d'affaire. Il est certes plus facile de taxer à tout va de théoriciens du complot tous ceux qui remettent en cause les versions officielles mais bien plus difficile, sans doute, de répondre aux questions toutes simples et légitimes que l'on devrait réellement se poser avant d'aller défiler en troupeaux dans les rues quand ce n'est même pas l'époque de la transhumance. Qui se souvient de l'histoire du Petit Poucet ? Qui a entendu parler des tragédies grecques ? Qui a lu Shakespeare ? Qui sait encore ce qu'est un Deus ex machina ? Il n'est toujours pas trop tard pour se (re)mettre à lire.

Ey@el

Les attentats barbares de Paris ont été condamnés à juste titre. Pourtant cette tragédie a été exploitée afin de fausser le droit même de ce dont elle est devenue l'emblème — à savoir la liberté d'opinion — tous les détails contredisant la version officielle des faits ayant été étouffés. Cet article examine la défense sélective de la libre parole à la suite des événements et comment la répression de longue date menée par le gouvernement français viole le principe de liberté qu'il prétend défendre.

La France est connue en tant que terre de liberté, d'égalité et de fraternité. Le meurtre brutal de douze personnes dans les bureaux du journal satirique Charlie Hebdo, ainsi que cinq autres au cours des fusillades liées à cet attentat, a été perçu comme une attaque directe aux valeurs du pays. Charlie Hebdo est réputé pour sa satire politique qui fait la fierté de la France avec ses dessins caricaturant souvent des politiciens et des personnages religieux dont Mahomet, le prophète de l'Islam.

L'Islam interdit de le représenter sous aucune forme que ce soit et encore bien moins de le ridiculiser1. En ce qui concerne les attentats à Charlie Hebdo, la tradition parisienne de liberté d'expression et de satire politique se serait apparemment heurtée à l’extrémisme islamique. Les hommes armés, qui ont tué dix personnes plus deux policiers avant d'être traqués et abattus par les forces de l'ordre, auraient crié, en quittant les lieux, qu'ils avaient « vengé Mahomet » que le journal avait représenté nu dans une pose pornographique.

En occident, cet attentat est devenu l'emblème de la cause du discours libre, le consensus initial étant que ce dernier est un droit inconditionnel ne devant comporter aucune exception et qu'elle s'étend au droit d'offenser. Le slogan « Je suis Charlie » a été adopté par les partisans de cette liberté à la suite des événements qui a vu des millions de personnes se regrouper pour entamer des marches pacifistes à travers la France pour défendre ce droit à la satire. Charlie Hebdo a riposté par une nouvelle représentation de Mahomet en couverture de sa première édition après le massacre qui s'est vendue à des millions d'exemplaires supplémentaires dans un élan de solidarité envers cette cause.

Mais, après la tragédie, le prétendu engagement des médias et de l'élite politique à accepter de manière inconditionnelle cette liberté d'opinion s'est avéré très sélectif et hypocrite. Une version des faits a été instaurée pour les besoins d'un plan en prenant soin d'écarter toute contradiction flagrante. Tandis que les dirigeants et les grands médias se rallient derrière la bannière de cette liberté, on accorde bien peu d'attention au fait que la France compte parmi les pays occidentaux dont les lois portant sur l'expression de la spiritualité sont les plus restrictives et que celles qui régissent la liberté d'opinion sont appliquées de façon inégale. Cette cause du droit d'expression s'accompagne de nombreuses mises en garde dans la « République de la Liberté » où le gouvernement se livre à une inquisition laïque peu connue contre des hérétiques modernes dont on étouffe le droit d'exprimer librement leurs croyances.

Avant d'observer ces restrictions, examinons l'historique et le contexte des attentats à Charlie Hebdo qui ont donné lieu à cette version des faits balayant toutes les contradictions flagrantes à mesure qu'elle se répand.

La règle des deux poids deux mesures appliquée par l’Élite mondiale en matière de liberté d'expression

Comme signe évident de l'hyper-sélectivité et de la duplicité de l'élite mondiale en ce qui concerne son adoption de la liberté d'expression, il y a eu cette séance photo pour laquelle ils se sont joints bras dessus bras dessous à la manifestation parisienne. Ces dirigeants n'ont en fait pas participé à la marche avec le public comme il a été rapporté mais ont défilé séparément. Parmi eux se trouvaient des représentants de régimes avec un passif épouvantable en matière de libre parole. Comme, par exemple, l'Arabie saoudite, un allié de l'OTAN qui décapite bien plus de personnes que l'ISIS2  et punit violemment toute dissidence, ainsi que le gouvernement égyptien qui a été mis en place par le biais d'un coup d'état et détient actuellement des journalistes étrangers prisonniers.

Certains gouvernements présents dans cette marche se sont déplacés afin d'accélérer la mise en place de mesures de surveillance accrues sur Internet suite à la tragédie, le Premier Ministre britannique, David Cameron, voulant même faire interdire les systèmes de cryptage. La surveillance de masse ne contribue pas à la liberté d'expression. Pas plus que punir ceux qui dénoncent les méfaits de l'état comme c'est le cas en Amérique avec les sonneurs d'alarme. Et bien que les gouvernements et les services de renseignement exigent l'octroi de pouvoirs supplémentaires pour éviter de tels attentats, ils sont incapables d'expliquer en quoi le fait d'espionner tout le monde permettra de contrecarrer des individus qu'ils surveillent déjà. Les auteurs de l'attaque étaient bien connus des services de renseignement et déjà sous surveillance. Dans le cas du FBI, la plupart des complots terroristes qu'ils déjouent ont été financés et organisés par eux-mêmes.

On s'interroge sur la version officielle

Les hommes armés du Charlie Hebdo étaient revenus en France après avoir participé à la guerre civile en Syrie contre le gouvernement Assad — celui-là même qu'il y a deux ans, les membres de l'OTAN (y compris le gouvernement français) voulaient bombarder et renverser. L'appui en faveur d'une intervention directe ayant faibli, le gouvernement américain et ses alliés se sont donc rabattus sur une guerre par procuration en armant, entrainant et finançant à cet effet des « rebelles modérés » rattachés aux djihadistes. Dans bien des cas, ces mêmes militants qu'ils ont formés et les armes qu'ils leur ont procurées ont rejoint les rangs de l'ISIS, se faisant désormais appeler État Islamique et engagé, lui aussi, dans la lutte contre le gouvernement syrien. Combattre l’État Islamique a, une nouvelle fois, permis à l'OTAN de justifier son intervention militaire immédiate dans la région avec des frappes aériennes pour interrompre leur progression. Pourtant, même quand d'un côté l'ISIS se faisait bombarder en Irak et en Syrie, de l'autre les militaires américains continuaient à former des militants du Djihad tout en infligeant de lourdes pertes à l'ISIS et à Al-Qaïda.

Mettre en doute la pertinence de cette politique étrangère consistant à mener des guerres de substitution en armant des militants qui entretiennent des liens avec les djihadistes et qui, plus tard, deviendront des ennemis terroristes — un précédent pour lequel il faut remonter aux années 70 lorsque le gouvernement américain soutint les moudjahidines qui donnèrent naissance à Al-Qaïda — n'a pas constitué un aspect important de la couverture médiatique des événements alors même que ces pratiques d'armement, formation et financement des militants djihadistes se poursuivent encore en secret. Au lieu de cela, les gouvernements et les services de renseignement impliqués dans ces manœuvres clandestines contestables réclament davantage de pouvoirs, de lois restrictives et de financements pour combattre les terroristes soutenus par leur politique étrangère.

© Krapo

Pas plus qu'il n'a été fait grand usage de la liberté d'expression dans les médias pour remettre en cause la version officielle des attentats parisiens en investiguant sur les raisons et les circonstances du suicide soudain et inexpliqué du commissaire chargé de l'enquête alors qu'il était en train de rédiger son rapport et pourquoi des tueurs professionnels ont, comme par hasard, oublié leurs papiers à l'arrière du véhicule dans lequel ils ont pris la fuite, ou encore tout simplement comment on a pu permettre aux auteurs présumés de perpétrer un attentat sur le sol français alors qu'ils revenaient d'une zone de guerre intermédiaire de l'OTAN et qu'ils figuraient sur une liste de terroristes à surveiller. Il y encore d'autres détails écartés comme cette vidéo qui montrerait un policier qui n'aurait pas été exécuté d'une balle dans la tête tirée à bout portant comme l'ont rapporté les grands médias et qui aurait été censurée par le « mode sécurisé » de YouTube tandis qu'en France, elle aurait été carrément supprimée par Google.

Ce sont ces nombreuses anomalies qui ont conduit certains à suspecter que ces attentats pourraient relever d'un plan de plus large envergure et de postuler qu'il pourrait s'agir d'une opération menée sous une fausse bannière imputée à deux militants nés en France et formés à la guerre de substitution en Syrie ayant servi de « boucs émissaires ».

En tout cas, il est évident que la version officielle des faits a été solidement contrôlée et exploitée pour servir à l'établissement d'un agenda alors que d'autres faits et mesures discutables prises par le gouvernement ont été écartés.

Il apparaît également clairement que la cause de la « liberté d'expression » a été détournée et manipulée par ceux-là même qui agissent à l'encontre de ce principe ou qui l'appliquent de manière très sélective. Cela saute aux yeux de manière flagrante si l'on se réfère aux deux poids deux mesures et aux restrictions s'appliquant à la liberté d'expression spirituelle en France et qui s'avèrent être parmi les plus sévères en occident.

Liberté sélective : libre parole, discours haineux et expression religieuse

En France, ce sont les mêmes dispositions en matière de droits humains qui protègent à la fois la liberté d'opinion et la liberté d'expression religieuse :

Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion ; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction, ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction individuellement ou collectivement, en public ou en privé, par le culte, l’enseignement, les pratiques et l’accomplissement des rites.

Article 9 de la Convention européenne des droits de l'homme

La France [...] assure l'égalité devant la loi de tous les citoyens [...] Elle respecte toutes les croyances.

Article 2 de la Constitution de la Cinquième République française

La France s'est beaucoup faite critiquer en 2004 pour sa loi interdisant tout affichage de signe religieux ostensible dans les écoles publiques. Bien que connue sous le nom de « défense de port du foulard », elle s'applique au port de tout vêtement ou accessoire de type religieux comme le crucifix ou le turban sikh dans les établissements scolaires. L'interdiction de se couvrir le visage, introduite en 2012, va encore plus loin en prohibant le port du voile pour les Musulmans dans tous les lieux publics. Cette législation ne fait pas référence uniquement au voile musulman mais il a été largement entendu qu'elle avait été rédigée dans cette finalité.

Les associations de défense des droits de l'homme ont critiqué ces deux lois comme portant atteinte à la liberté d'expression religieuse. Quoi que l'on pense d'une religion en particulier ou du voile, quand on préconise la liberté d'expression même dans sa forme satirique, il est hypocrite d'estimer qu'il est acceptable de dénigrer publiquement une religion mais que d'exprimer pacifiquement ses croyances religieuses dans un lieu public ne l'est pas.

Ces doubles normes apparaissent également au niveau de l'application sélective des lois et des conventions sociales sur le discours haineux. Une semaine après avoir soutenu le droit à la satire, le gouvernement français a arrêté 54 personnes pour commentaires insultants (et non des actes) jugés comme « prenant la défense » ou « faisant l'apologie » du terrorisme.

Glenn Greenwald de l'Intercept3 a suscité de nombreuses réactions en soulignant que les caricatures les plus radicales publiées par Charlie Hebdo  seraient certainement considérées comme relevant du discours haineux si elles visaient le judaïsme. Pour démontrer ce point, la publication en ligne a tenté de trouver un dessinateur volontaire pour « créer des caricatures se moquant du judaïsme et  calomniant des symboles sacrés pour les Juifs tout comme l'a fait Charlie Hebdo envers les Musulmans » mais aucun n'a voulu le faire parce que « au minimum, cela détruirait aussitôt et irrémédiablement leur carrière ».

Par la suite, Greenwald a évoqué l'hypocrisie du gouvernement pour son arrestation d'un humoriste français satirique pour ses opinions controversées après avoir justement défendu ce droit à la satire :

La France est sur le point de faire de Charlie Hebdo un symbole légitime de liberté d'expression alors que ce dernier a renvoyé un de ses rédacteurs, en 2009, pour une simple petite phrase soi-disant antisémite au beau milieu d'une orgie de contenus anti-musulmans (et non juste anti-islamiques). Cette semaine de célébration de la France — et de la bande de dirigeants tyranniques qui s'y sont joints — n'avait pas grand chose à voir avec la liberté de parole et davantage à voir avec la suppression d'idées qui leur déplaisent tout en vénérant celles qu'ils préfèrent.

Peut-être préfèrent-ils certaines idées parce qu'elles encouragent et valident une guerre sans fin contre la terreur ?

Le débat sur la question de savoir si l'on devrait imposer des limites à la liberté d'expression et s'il faudrait établir des lois réprimant les « discours haineux » à cet effet, ne date pas d'aujourd'hui et les opinions peuvent être prises en compte sans pour autant faire l'apologie de la violence. Quel que soit le point de vue adopté, la plupart s'accordent volontiers que toute loi existante devrait être appliquée de la même manière et sans discrimination aucune. C'est être hypocrite que de tolérer et célébrer la calomnie dans un cas tout en la réprimant dans un autre. L'égalité devant la justice est un autre droit fondamental que les nations occidentales sont censées protéger au même titre que la liberté d'expression.

Inquisition laïque visant d'autres groupes spirituels

Certes, il existe en France un autre domaine où est appliquée la règle des deux poids deux mesures dont on se soucie moins et qui porte sur le traitement discriminatoire de petits groupes spirituels pris pour cible et harcelés par les grands médias et le gouvernement. La France pratique ce qui ne se fait plus dans aucun pays occidental depuis l'Inquisition, à savoir établir une distinction entre les croyances qui sont acceptables et celles qui ne le sont pas, essentiellement par l'établissement d'une liste noire des « sectes déviantes ».

En 1996, sept membres du parlement français ont publié une liste de 172 « sectes » présumées qui fut alors fortement critiquée par les institutions gouvernementales internationales comme étant une liste noire de mouvements religieux. En 2005, le Premier Ministre français a adopté une circulaire stipulant que cette liste n'avait aucune valeur légale et ne devrait plus être utilisée. Toutefois, à ce jour, elle sert toujours à certains hauts fonctionnaires et bien sûr aux journalistes et à la police.

European Interreligious Forum for Religious Freedom (EIFRF)

Le mot « secte » est le terme péjoratif équivalent à l'étiquette « culte » utilisée dans les pays anglo-saxons. Beaucoup en ayant été affublés sont considérés, dans d'autres pays, comme de grands groupes religieux. Du fait que cette liste noire ait été largement diffusée, les personnes impliquées dans ces groupes risquent de voir leur liberté de croyance et de réunion restreinte sur bien des plans. Selon Droits de l'homme sans frontières4 :

Ces groupes ont subi des descentes de police et d'escadrilles militaires, leurs bureaux ont été perquisitionnés, leurs dirigeants arrêtés et ils se sont vus interdire de prendre part aux fêtes locales et de louer des salles de conférence. Bon nombre de leurs membres, tous citoyens français, ont perdu leur emploi ou se sont vus refuser un avancement après que leur affiliation à une présumée secte ait été dévoilée.

Droits de l'homme sans frontières

L'EIFREF (Forum européen inter-religieux pour la liberté de culte) rapporte que des parents ont perdu la garde de leurs enfants en raison de leurs convictions considérées comme hérétiques aux yeux de l’État, que des personnes ont été poussées au suicide à force d'être harcelées et que des lieux de culte ont été saccagés en toute impunité, les auteurs de ces actes de vandalisme se sentant protégés par la « mauvaise réputation »  attribuée à ces groupes par le gouvernement.

Un distinction légale entre les « bonnes » et « mauvaises » croyances a été adoptée par la la loi About-Picard en 2001, connue également sous le nom de loi anti-secte ou loi anti-culte, cherchant à différentier une religion acceptable d'une secte, ce qui s'avère discriminatoire et arbitraire. Dans un pays « libre », le gouvernement n'a ni à évaluer ni à contrôler la légitimité des convictions. Bien que tout soit fait au nom de la laïcité, cela va en fait à l'encontre de ses principes mêmes, la séparation de l'église et de l’État s'appliquant dans les deux sens et étant également censée s'assurer que le gouvernement n'entrave pas les libertés religieuses des particuliers. La laïcité en France est passée de la séparation de la religion de l'état à une croisade pour isoler complètement les convictions hérétiques de la société.

Cette fibre anti-religieuse y existe depuis fort longtemps ; il faut remonter à la révolution française avec son régime de terreur et la suppression des religions. Le paradoxe est que cet État laïque soi-disant éclairé a pris exemple sur le modèle de l'inquisition médiévale pratiquée par l’Église qu'il a renversée. De nos jours, les groupes soi-disant « sectaires » sont traités comme des hérétiques des temps modernes sous ce qui s'apparente grossièrement à une inquisition laïque imposée par un organisme gouvernemental, le MIVILUDES, avec le soutien des médias. Le nom orwellien complet de cet organisme est « Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires ». D'après l'EIFREF :

Au fil des ans, le MIVILUDES s'est investi dans de nombreuses campagnes non seulement à l'encontre de nouveaux mouvements religieux visés en tant que « sectes » mais également contre de petites communautés issues d'anciennes religions aussi bien catholiques, protestantes, évangéliques ou autres. Il a même organisé des incursions dans ces communautés, arrivant avec des journalistes en émettant des commentaires désobligeants afin de servir leur cause qui consiste à les ériger en « mouvements sectaires ».
[...] que l'on puisse penser que cela ne s'applique qu'aux nouveaux groupes, à de petits groupes atypiques relevant du New Age, du Satanisme ou de n'importe qu'elle religion mineure et se dire que « cela n'arrivera qu'aux autres ». En réalité, le MIVILUDES et les associations anti-sectes ciblent également les communautés catholiques, les Chrétiens évangélistes, les Hindous parmi tant d'autres qu'ils considèrent comme des « sectes ». Une secte est une religion dont on veut se débarrasser.

En 2009, au cours de la première conférence du MIVILUDES, le Premier Secrétaire d’État français a comparé les groupes accusés de « déviances sectaires » à des « virus mutants ». Selon le gouvernement, on est coupable de « déviance » lorsque l'on se livre à de la « manipulation mentale », ce qui est le cas lorsque « une ou plusieurs personnes se mettent à croire en certains concepts qui diffèrent de ceux généralement admis par la société ».

Songez un instant combien ceci entre en contradiction avec le soutien présumé du gouvernement envers la liberté d'expression même lorsqu'il s'agit de satire — on est coupable de « déviance » dès lors où l'on exprime des croyances et des idées qui s'écartent du statu quo et si « une ou plusieurs » personnes partagent vos convictions, le gouvernement peut effectuer une descente chez vous et détruire votre vie.

Évidemment, ces mesures ne sont pas sans rappeler celles des régimes autoritaires. Le concept vague de « manipulation mentale » en France a connu un précédent avec la loi délit de « plaggio » décrétée par Mussolini en Italie, en 1930, dont il se servit pour cibler les opposants politiques et les dissidents accusés d'« assujettissement » psychologique d'autrui.

Une fois adoptées, les lois françaises anti-sectes furent largement soutenues par la Chine qui ne cautionne que cinq religions sous son contrôle et exerce une répression sur tout autre groupe que son gouvernement qualifie de « sectes diaboliques ». Comme l'a rapporté le Washington Post en 2001 :

Les dirigeants communistes chinois ont fini par trouver un modèle de droits de l'homme à l'occidentale qui leur plaise : la nouvelle loi française anti-secte qui fait de la « manipulation mentale » un crime. Le Tung Chee-Hwa5 de Hong Kong a dit qu'il était en train d'étudier le précédent français pour éventuellement s'en servir contre le mouvement Falun Gong parce qu'il présente « plus ou moins les caractéristiques d'une secte maléfique » ; il s'est engagé à « à surveiller de près leurs moindres mouvements ». Les autorités de Chine continentale ont déjà sévi contre ce groupe ainsi que d'autres pratiquants spirituels et religieux opposant une résistance à ce que le gouvernement contrôle de leur pensée.

Les responsables chinois triomphent auprès des universitaires américains, vantant la loi française comme une manifestation partielle de l'attitude très critiquée de la Chine en matière de droits de l'homme. Ils se réjouissent en précisant qu'à l'Assemblée Nationale en France, cette mesure a été votée à l'unanimité et avec un très large soutien du public. (Source)

Lorsque les lois de la « République de la Liberté » sont approuvées par un gouvernement communiste autoritaire qui persécute les minorités religieuses en leur prélevant leur organes, il y a effectivement un problème.

Liberté, égalité, fraternité ?

Depuis les attentats à Charlie Hebdo, on vante soi-disant la liberté d'expression, mais quand d'un côté le gouvernement défend activement le droit à la « satire », de l'autre il réprime l'expression des croyances, des idées et des opinions qu'il estime déplacées.

Il semble qu'on exalte les points de vue qui jouent le jeu de la version arrangée du « choc des civilisations » et de la « guerre contre le terrorisme » à l'échelle mondiale, peu importe leur caractère calomnieux, tandis que toute expression équivalente dirigée ailleurs se voit muselée sous l'étiquette de « discours haineux ». Et lorsque, dans cette société, la « libre parole » calomnie un groupe ou des idées que l'élite veut critiquer, comme les « sectes », on la célèbre et le gouvernement vote même des lois pour exercer une discrimination sélective et réprimer ces derniers qu'il considère offensants avec l'appui des médias populaires, faisant ainsi entrave à leur liberté d'expression. Lorsque l’État et l'appareil médiatique répriment activement et harcèlent des groupes de minorités religieuses au titre de délit d'opinion — telles les hérétiques d'une inquisition moderne — le gouvernement se montre-t-il à la hauteur de sa devise de « liberté, égalité, fraternité » ?

En France, on traite toutes les personnes, toutes les croyances et toutes les idées de façon égale mais il semble que certaines soient plus égales que d'autres.

Même si son soutien envers la liberté d'opinion est hautement sélectif et soumis à condition, la France n'est pas la seule, en occident, à appliquer deux poids deux mesures lorsqu'il s'agit d'exprimer librement ses croyances et idées dès qu'elles sortent du cadre du statu quo. On retrouve le même genre de répression dans d'autres pays occidentaux qui fomentent la peur et la paranoïa envers toute autre forme de spiritualité en s'appuyant sur les médias et en exploitant des drames isolés à caractère douteux pour alimenter une opposition à grande échelle. Il en résulte que des minorités se retrouvent mises dans le même panier par les actes de quelques-uns et traitées d'une manière qui ne serait jamais acceptée pour les groupes favorisés au sein de la société. Ces attitudes et ses doubles normes sont répandues en occident ; la France n'a fait que franchir une nouvelle étape en transformant ce préjudice en loi.

À moins que les lois et les conventions sociales relatives à la liberté d'expression, au discours haineux et la possibilité d'exprimer librement ses convictions religieuses ne s'appliquent à tous en occident, toutes nos revendications comme celles d'être le bastion des libertés et du droit d'expression ne voudront plus dire grand chose.

Notes et références

  1. ^ En fait, selon cet article que je vous invite à lire, la caricature ne serait pas interdite en Islam mais plutôt dans la Bible.
  2. ^ ISIS est l'acronyme anglais pour État islamique en Irak et al-Sham (qui signifie Irak en arabe).
  3. ^ The Intercept est la première publication de First Look Media, la plateforme journalistique créée et financée le fondateur d’EBay, Pierre Omidyar. The Intercept poursuit deux missions. À court terme, le magazine doit servir de plateforme pour présenter les documents sur la NSA révélés par Edward Snowden et ainsi poursuivre la publication d’enquêtes sur la surveillance globale par les États-Unis. À plus long terme, il vise à développer un média généraliste dédié à la pratique d’un journalisme d'investigation « courageux, combatif et abordant des problématiques plus vastes : abus, corruption financière et politique, ou violation des libertés civiles ». Le site propose à ses « sources » une fonction anonyme et sécurisée de dépôt de fichiers similaire à WikiLeaks, basée sur une solution open-source SecureDrop développée par Aaron Swartz et gérée par la Freedom of the Press Foundation. (Source)
  4. ^ L'association Droits de l’homme sans frontières (HRWF) est une organisation non gouvernementale créée à Bruxelles en 1989 sous forme d'une association sans but lucratif, qui s'est fixée pour mission de promouvoir et défendre les droits de l'homme, les principes de l'État de droit et la démocratie.
  5. ^ Tung Chee-Hwa est le premier chef exécutif de la Région administrative spéciale de Hong Kong en République populaire de Chine.

Texte original de MATTHEW BUTLER traduit de l'anglais par EY@EL
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