Empathie

Une composition et un extrait choisi du dernier roman de Karen Moning qui se sont imposés d'eux-mêmes pour reprendre le thème du billet précédent.

Mon don, si l'on peut dire, est d'être dotée d'un cœur empathique. J'ai commencé à pleurer à la minute où je suis née et j'ai continué jusqu'à l'âge de cinq ans, trois mois et dix-sept jours, c'est-à-dire l'après-midi où Rowena est venue chez mes parents et s'est mise à m'enseigner comment me protéger du déluge incessant des émotions d'autrui.

Je pense souvent n'avoir rien appris à part m'arrêter de pleurer, porter un masque et faire comme si le monde n'était pas un fardeau pour moi.

Je sais à quel point nous sommes fragiles et combien la guerre qui sévit sur cette planète est déloyale alors que les anges sont constitués de verre et les démons de béton. Il suffit qu'on nous laisse tomber pour que nous nous brisions en mille morceaux.

Burned, Karen Moning

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Les animaux de mauvaise compagnie

L'aventure Eklabugs du mois dernier (voir Le Blog du jour) s'étant avérée un grand « kiffe » comme on dit de nos jours, je reviens donc allégrement à la charge avec un sujet qu'accessoirement je conservais en jachère depuis un certain temps avant de découvrir qu'il avait été plébiscité par la communauté pour cette session d'août. Comme précédemment donc, je vous invite ensuite à aller lire les articles des autres participants dont vous trouverez la liste au bas de cette page.

Le maquereau en boîte

Un animal —
Tu es un animal,
Tu n'acceptes rien à moins.
Incontrôlable —
Tu es incontrôlable,
Tu t'attaques aux personnes en détresse.

"Animals", Muse (2012)

Requin entubeur des bas fonds, on reconnait aisément Nick Tammer à sa gueule de raie flanquée d'un bec de lièvre et d'un bouc ridicule qui vient lui chatouiller son cou de taureau, ainsi qu'à ses costumes de pingouin en pied-de-poule taillés sur mesure sous lesquels il dissimule des cannes de serin et un penchant pour les slips kangourou jaune canari.

Il émane quelque chose de malsain de ce regard d'aigle cerclé de pattes d'oie qui flanque la chair de poule. Non content d'avoir un caractère de cochon, l'ours est une vraie teigne et rancunier par-dessus le marché. Sa mémoire d'éléphant n'oublie jamais rien et sa langue de vipère n'épargne personne. Certes si la bave du crapaud n'atteint pas la blanche colombe, le venin du cobra ne rate jamais sa proie.

Donc, à moins d'avoir une hirondelle dans le soliveau, mieux vaut éviter les prises de bec en allant lui chercher des poux au risque d'y laisser des plumes.

La morue pas fraîche

Dehors, les yeux des animaux allaient du cochon à l'homme et de l'homme au cochon, et de nouveau du cochon à l'homme ; mais déjà il était impossible de distinguer l'un de l'autre.

La Ferme des Animaux, George Orwell

Et Paule Dagnot (sa Paulette aux œufs d'or) est fort bien placée pour le savoir, elle qui a l'air de tout sauf d'une gazelle avec son hideuse culotte de cheval (la seule d'ailleurs qu'elle garde sur elle en permanence) et sa cervelle de moineau encagée dans une tête de linotte ornée d'une queue (de cheval) assortie et vissée à la hâte sur un cou de girafe qu'il a d'ailleurs bien souvent essayé de lui tordre.

Une morue digne de ce nom avec la bouche en cul de poule outrageusement peinturlurée qui va bien et des yeux de merlan frit ourlés d'un grossier trait d'eye-liner dégoulinant façon œil de biche en pleine décomposition. Normal quand on passe son temps à verser des larmes de crocodiles pour appâter le pigeon et qu'on est trop conne pour songer à se ravaler la façade avec de l'enduit waterproof.

Seul un malvoyant peu regardant pourrait à la rigueur lui trouver du chien si elle ne ressemblait pas autant à un lampadaire, ce qui fait franchement mauvais genre et qui, de fait, lui sied comme un string (XXL).

Le marsouin gris

Je suis un animal
J'ai les dents acérées et la bouche pleine
La passion est si vive
Que lorsque je serai livré à moi-même,
La solitude me transformera.

"I Am an Animal", Pete Townshend (1980)

Ce soir-là donc, comme toute la sainte semaine, elle faisait la grue, rue des Scaphandriers, à Marseille, baillant aux corneilles quand un marsouin en perdition, qui en avait visiblement un bon coup dans l'aile à en juger par son haleine de chacal, s'approcha d'elle à pas de loup, tâta ses jambons, puis éclatant d'un rire de hyène, se mit à l'engueuler comme du poisson pourri en la traitant de thon (fils de merlan, pas de poissonnier).

Son maquereau, qui venait juste de se faire ferrer par les poulets pour une bête histoire de tête-à-queue sur un dos d'âne, ne risquait assurément pas de débouler pour venir lui flanquer un coup de bélier.

C'est ainsi que ne voyant poindre la moindre queue de hareng à l'horizon et contre tout attente, la baleine qui n'aimait point qu'on l'asticote gratos, reprit soudain du poil de la bête pour voler dans les plumes du drôle de zèbre avec la force d'un bœuf et le poids d'un âne mort. Complètement sonné mais dégrisé, ce dernier s'enfuit la queue entre les jambes comme un chien galeux qui aurait eu le malheur de lever la patte sur le mauvais réverbère.

« Voilà qui lui a cloué son sale bec puant », se dit Paulette, ravie d'avoir cassé ce sac à vin (à défaut d'avoir pu en encaisser un pot).

L'avis du Commandant Cousteau

L'Homme est la seule créature qui consomme sans produire. Il ne donne pas de lait, il ne pond pas d’œufs, il est trop débile pour pousser la charrue, bien trop lent pour attraper un lapin. Pourtant le voici suzerain de tous les animaux. Il distribue les tâches entre eux, mais ne leur donne en retour que la maigre pitance qui les maintient en vie. Puis il garde pour lui les surplus. Qui laboure le sol ? Nous ! Qui le féconde ? Notre fumier ! Et pourtant pas un parmi nous qui n'ait que sa peau pour tout bien.

La Ferme des Animaux, George Orwell

La morale de cette histoire sans queue ni tête, qui finit en queue de poisson, est qu'il vaut mieux avoir un bœuf sur la langue qu'un chat dans la gorge parce que « silence et dors » est ce qu'il y a de plus sensé à faire lorsque l'on est beurré comme une huître.

Projet EklaBugs #4 (Août 2015)

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Nous faisons du sur place

S'inspirant principalement (mais non exclusivement) de l'énergie punk et de l'approche mélodique de groupes légendaires des années 60 comme les Who ou les Kinks, les Jam furent, pendant une décennie (1976-1982), l'un des groupes les plus populaires du Royaume-Uni et figurent, aujourd'hui encore, toujours en bonne place dans le cœur des britanniques. Une influence que l'on retrouvera ensuite chez bon nombre de formations du mouvement Britpop (du milieu des années 90) comme Oasis et Blur pour ne nommer qu'eux. Le texte de cette chanson, issue du sixième et dernier album du trio, The Gift (numéro un en Angleterre à sa sortie en mars 1982), s'applique encore au contexte actuel voire sinon plus. N'empêche que ça en fait des générations « d'handicapés émotionnels ». Une constatation qu'avait d'ailleurs faite John Lennon, dix ans plus tôt, dans un morceau intitulé "Crippled Inside".

Ey@el

Running On The Spot

J'espérais que nous ferions de réels progrès
Mais il semble que nous ayons perdu cette faculté.
Le moindre petit pas en avant
Est comme une goutte d'eau dans l'océan.
Nous faisons du sur place
Comme nous l'avons toujours fait et le ferons toujours.
Nous ne sommes rien d'autre que la prochaine génération
D'handicapés émotionnels.

Nous avons beau empiler les parpaings,
L'édifice n'est toujours pas plus haut
Parce que nous n'arrêtons pas de flanquer
Des coups de pieds dans les fondations.
Et nous nous dressons là en vain
Tandis que nos vies s'effondrent.
J'ai foi en la vie, j'ai foi en l'amour
Mais le monde dans lequel je vis
N'a de cesse d'essayer de me prouver que j'ai tort.

Dans ces pâturages qu'on appelle société,
On n'y voit pas plus loin que le fond de son verre.
Très jeunes mais facilement démontés,
Vous vous emportez tous au moindre remous.

Comme des moutons, de petits agneaux à l'abattoir
Vous ne saisissez pas vraiment ce qui cloche.
La vérité, c'est que vous vous en foutez, pourtant
Vous vous emportez tous au moindre remous.

L'intelligence devrait être notre premier atout
Tout comme cesser de nous complaire dans le rejet.
Et puis soyez vos propres guides
Au lieu d'écouter ces cerveaux de vidange sur le retour
Trop contents de continuer à vous abreuver de conneries.
Nous faisons du sur place
Comme nous l'avons toujours fait et le ferons toujours.
Nous ne sommes rien d'autre que la prochaine génération
D'handicapés émotionnels.

Texte original de PAUL WELLER traduit de l'anglais par EY@EL
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Jim Carrey poursuit ses actions : pourquoi les vaccins ne devraient pas être obligatoires

En cette période décisive pour l'avenir du libre choix parental, de la santé des enfants et du consentement médical, de nombreuses voix se sont mobilisées, à leur façon, pour dire « non ». Lorsque les autorités en place se mettent à cibler les enfants dans la société, ceux parmi les humains qui sont conscients ont le devoir de prendre la parole. C'est toujours le cas avec Jim Carrey. Alors que de nombreuses personnes à Hollywood et dans les médias préféreraient éviter les sujets brûlants des dégâts causés par les vaccins et des droits parentaux, ce dernier a courageusement pris le parti des parents et des enfants de Californie. Porte-parole de longue date des autistes, cela fait plus d'une décennie qu'il se tient en première ligne de la controverse anti-vaccinale.

L'attention suscitée par sa vague initiale de messages sur Twitter s'est répandue comme une trainée de poudre au moment même où, dans cet état, le projet de loi 277 du Sénat (SB277) semblait être sur le point d'être promulgué. Ses points cibles ont frappé de plein fouet la division des vaccins frauduleuse du Centre américain de prévention et de contrôle des maladies (CDC) et les groupes pharmaceutiques criminels. Les médias grand public, qui entretiennent des liens étroits avec lesdits fabricants de vaccins, ont été pris de vitesse et submergés par la simple vérité. Aussitôt, ces firmes ont vu leur potentiel de revenus générés par l'adoption du SB277 menacé, de gros chèques étant en jeu. Carrey et ses 15 millions d'abonnés sur Twitter se révélaient être des adversaires de taille, éclipsant sans peine le lectorat de la plupart des organes médiatiques réunis. Le mot d'ordre général fut donc rapidement lancé pour contrer sa position : l'attaquer personnellement, inventer une histoire, noyer le poisson — tout cela pour faire en sorte que son message ne s'imprègne pas dans les consciences.

Le 17 juillet, Carrey publiait son premier article sur medium.com. Bien documenté et à propos, ce billet contient des informations résolument ignorées par le courant dominant. Il met le doigt sur les principaux points irréfutables dont ont conscience de nombreux membres de la communauté vaccinale et du choix médical, y compris « l'éléphant dans la boutique de porcelaine », à savoir le Dr William Thompson, informateur au sein du CDC.

Le 29 juillet 2015, Bill Posey, député au Congrès faisait cette déclaration qui retentit dans le monde entier. Témoignant officiellement à la Chambre américaine des représentants, il a fourni des preuves accablantes pour étayer son plaidoyer afin qu'une enquête approfondie soit ouverte et qu'un procès pour fraude criminelle soit immédiatement lancé contre le CDC, citant des passages explosifs des articles et déclarations du Dr Thompson semblant corroborer la défiance continuelle du public à l'égard de cet organisme en sus de tout les messages d'alertes de Jim Carrey. Il s'avère que ce dernier a non seulement été réhabilité, mais a également gagné considérablement en popularité en mettant sa carrière en jeu pour aller défendre la liberté médicale.

Texte original de JEFFREY JAXEN traduit de l'anglais par EY@EL
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Comment méditer en un instant

Il semblerait que rien ne soit plus vrai que le fameux adage « aide-toi et le ciel t'aidera ». Du moins, en ce qui me concerne. J'ai pu encore le vérifier dernièrement alors que je me décourageais du travail à entreprendre pour devenir une meilleure version de moi-même sur un plan global — non pas tant au niveau de la pénibilité ou de la quantité des efforts à fournir mais surtout rapport au temps, qui, en plus, à tendance à s’accélérer. Bref, faire de l'exercice physique pour remodeler et tonifier son corps prend du temps (sous tous les sens du terme) si l'on veut que ça se voit. Comme par miracle, j'ai donc une fois encore été « guidée » vers une méthode « confidentielle » (entendez copyrightée), hyper simple qui me permet d'obtenir des résultats bien meilleurs et surtout plus rapides, au moment où je commençais sérieusement à désespérer au bout de 18 mois d'entrainement intensif quasi-quotidien (en sus d'un changement radical et définitif de mauvaises habitudes alimentaires). Du coup, je peux me consacrer à d'autres « chantiers » laissés en jachère faute de pouvoir rendre les heures extensibles. Comme méditer — ce qui dans mon cas semblait définitivement une cause perdue vu que mon esprit n'a visiblement pas été fourni avec un interrupteur. Et que trouve-je ? Cette méthode libre de droits, la plus simplissime qu'il soit et qui ne demande qu'un instant. Comme en règle générale avec ce que je vous propose, j'ai testé... et ça marche ! Reste à voir sur le long terme. Mais je compte sur le témoignage des néophytes pour me le faire savoir — et non des « pros de la spiritualité » qui savent tout et sont toujours ravis d'étaler leur science sans vraiment fournir une aide concrète à ceux qui n'ont pas leur niveau et qui, par conséquent, sont priés de s’abstenir s'ils n'ont rien de plus à apporter au moulin que leur mousse à ego.

Ey@el

Puisque vous regardez cette vidéo, vous voulez sans doute méditer mais vous n'en avez pas le temps. Vous avez dû essayer mais avez eu du mal à y parvenir. Vous avez pu être enchanté par l'expérience en un certain lieu mais vous n'arrivez pas à reproduire cette sensation ici.

Je m'appelle Martin Boroson et grâce à cette vidéo je vais vous initier à la technique de la méditation instantanée qui vous permettra ensuite de méditer quand le besoin s'en fera sentir. Comme lorsque vous êtes stressé ou en colère. Peut-être quand vous avez du mal à vous endormir, quand vous êtes anxieux ou tout simplement quand vous avez besoin d'une nouvelle idée.

Bien que cette technique ait pour but de méditer en un instant, nous allons commencer par une minute. Pourquoi ? Parce que l'instant est si fugace qu'il est difficile à déceler, tandis que la minute est comme un instant avec des poignées. On sait quand elle commence et quand elle se termine, ce qui la rend plus facile à saisir.

Si vous êtes prêt, nous allons maintenant pratiquer la minute élémentaire. Vous pourriez peut-être fermer la porte ou du moins faire savoir que vous serez indisponible pendant la minute qui suit. Pour cela, nul besoin de vous contorsionner. Asseyez-vous simplement avec les jambes bien ancrées au sol. Essayez de vous tenir droit, mais sans vous raidir. Un peu comme si votre tête s'élevait en se libérant du poids du monde. Voyez cela comme une traction cosmique. Maintenant, positionnez vos mains de manière à ce qu'il y ait un équilibre, une symétrie et qu'elles soient immobiles. Comme ceci, comme cela ou encore comme ceci. Durant ce laps de temps, concentrez-vous uniquement sur votre respiration, seconde après seconde. Il est évident que même en l'espace d'une minute, vous serez distrait. C'est parfaitement normal. Cela ne signifie nullement que vous vous y prenez mal. Mais dès que vous vous en rendrez compte, ressaisissez-vous mentalement et ramenez votre esprit à votre respiration. Je vais utiliser une sonnerie pour que vous sachiez quand commencer et quand arrêter. Vous êtes prêt ? Alors fermez les yeux. Ah, une chose encore : vous pouvez sourire. Allez-y !

[2:58 - 3:58] Silence consacré à la méditation

En ouvrant les yeux, remarquez comment vous vous sentez maintenant. Sans doute un petit peu revigoré, un brin plus éveillé, l'esprit un chouilla plus ouvert. Pas mal pour une minute. Et plus vous pratiquerez, mieux vous vous sentirez. Mais gare à ne pas dépasser la minute élémentaire. N'en faites pas trop : le but étant de vous montrer que vous pouvez changer votre état d'esprit très rapidement et de manière significative, en le faisant plus longtemps, vous trichez.

Avec la méditation instantanée, vous pouvez également apprendre la minute portable qui est très utile lorsque vous faites la queue, lorsque vous êtes dans le train ou coincé dans une réunion ennuyeuse — ainsi que la minute factice, la minute-surprise et la minute d'urgence. Et aussi comment réduire progressivement la durée de la minute élémentaire jusqu'à ce qu'elle ne prenne plus qu'un instant. Et lorsque vous pourrez méditer à la seconde, votre journée entière pourra être remplie de méditation parce que cela ne prend absolument pas de temps.

Texte original de MARTIN BOROSON transcrit et traduit de l'anglais par EY@EL
© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

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La Chute

Tous ces mensonges proférés,
Au grand jour,
Pour sûr,
Bientôt,
Éclateront.

Toute cette confiance bafouée,
Un beau jour,
Nul doute,
À la ruine
Conduira.

Le crépuscule projette sur mon mur
Toutes les nuances de ton âme
Et de peur que tu ne tombes,
Je serai ton garde-fou.

La flamme de mon amour
Brûlera tout au long de la nuit.
De mille feux,
Mon cœur donnera tout ce qu'il a.

Accroche-toi,
Je ne te lâcherai pas
Tant que la nuit
Ne t'aura mené aux portes de l'aube.

Je serai ta passerelle
Au travers des abîmes
Et toi, tu seras mon pic
Au-dessus des cieux houleux.

Tant bien qu'éternelle,
Si jamais ton âme,
À sombrer
Venait,
À coup sûr,
J'en mourrais.

NOTE : Texte original écrit en anglais

© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

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L'Australie s'apprête à interdire aux chats de sortir

Non, il ne s'agit pas d'un canular, mais de la folie qui gangrène le cerveau des pouvoirs en place. Déjà, tous ceux qui ont (ou ont eu) des chats, savent très bien qu'il est virtuellement impossible de les séquestrer contre leur gré même pour leur sauvegarde. D'autre part, si certaines espèces sont en voie de disparition, ce serait surtout du fait des humains, pas des chats. L'Australie, c'est loin me direz-vous. Oui, mais comme toujours, ce qui commence à un endroit finit toujours par se répandre partout comme une trainée de poudre et avec le NOM, rien de ce qui se passe ailleurs ne devrait nous laisser indifférents car bientôt nous serons tous concernés.

Ey@el

En Australie, les chats domestiques pourraient être interdits de sortie afin de protéger les animaux indigènes.

Selon le Sydney Morning Herald, ces propositions d'assigner ces animaux de compagnie à résidence auraient été formulées par Gregory Andrews, le commissaire australien chargé des espèces menacées.

Cette mesure, explique-t-il, bénéficierait non seulement à la faune locale mais également aux chats qui seraient plus heureux et en meilleure santé si on les gardait à la maison.

Ce projet de couvre-feu s'inscrit dans une stratégie plus large visant également à éliminer quelques deux millions de chats errants.

Ce ne sont pas les seuls animaux en Australie à se voir menacés d'élimination. En 2007, des experts avaient demandé l'abattage massif de chameaux sauvages dans l'arrière-pays, tandis qu'en 2001, des écologistes avaient décrété qu'une réduction importante du nombre de koalas était indispensable.

La mesure n'entrerait en vigueur que dans les zones servant également d'habitat aux espèces menacées.

On soutient qu'en empêchant les chats d'errer, il serait possible d'infléchir la croissance de la population sauvage.

Cela concerneraient tout particulièrement certaines zones périurbaines où le risque est estimé le plus élevé.

« À long terme, le but est de l'intégrer à notre culture afin que cela devienne une norme. C'est un chemin que l'Australie se doit d'emprunter » a déclaré M. Andrews.

Toutefois, le gouvernement australien n'aura pas l'autorité d'imposer le couvre-feu en lui-même. Il devra convaincre les autorités locales de le mettre en œuvre.

Au moins un vétérinaire, Michael Archinal, a émis des réserves quant à cette proposition.

« Certains chats sont très stressés lorsqu'ils sont enfermés. Cela peut induire des troubles du comportement ainsi que des conséquences physiques. »

Texte original de DAVID MILLWARD traduit de l'anglais par EY@EL
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Télex planétaire

Un texte à la fois lucide et désabusé en ouverture de The Bends, le second album de Radiohead sorti il y a vingt ans déjà, collant plus que jamais à notre réalité actuelle où, effectivement, force est de constater que plus rien ni plus personne ne fonctionne en ce bas monde. Mais renoncer, certainement pas ! D'ailleurs (et heureusement) Thom Yorke fait toujours dans l'activisme, preuve qu'il y croit encore. En bonus, une version alternative plutôt sympa de ce même morceau en fond sonore d'une vidéo aux images d'apocalypse, présentée par son auteur comme « à quelque chose près, une vue d'ensemble de l'avenir de la race humaine tel qu'elle se l'est fixé ».

Ey@el

Planet Telex

Tu peux user de la force, ça n'arrivera pas.
Tu peux y goûter, ça ne prendra pas forme.
Tu peux l'anéantir, ça sera toujours là.
Tu peux l'anéantir, ça ne sera jamais bien loin
À te poursuivre jusque chez toi
À te répéter que
Plus rien ne fonctionne...
Plus rien ne fonctionne...

Tu peux user de la force, ça restera un leurre.
Tu peux le broyer jusqu'aux os,
Tu peux le ramener à la maison
Directement en sortant de l'école,
Tu peux l'embrasser,
Tu peux enfreindre toutes les règles
Pourtant
Plus rien ne fonctionne...
Plus rien ne fonctionne...

Plus personne... plus personne ne fonctionne...
Plus personne... plus personne ne fonctionne...

Pourquoi ne renonces-tu pas ?
Pourquoi ne renonces-tu pas ?
Pourquoi ne renonces-tu pas ?
Pourquoi ne renonces-tu pas ?

Télex planetario

Texte original de THOM YORKE traduit de l'anglais par EY@EL
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Les bugs de l'été

Satanés « BUGs » (bestioles ultra-gênantes) qui nous pourrissent la vie ! Je ne sais pas pour vous mais moi, être obligée de me couvrir de la tête aux pieds et de dormir sous un filet pour me protéger d'un raid de cousins sanguinaires armés jusqu'aux trompes, ça me file le bourdon et des papillons dans l'estomac. Quoi qu'il en soit, plus question de me faire plus petite qu'une fourmi ni de me trainer lamentablement comme une larve. Non, contre le cafard, il faut se secouer les puces au risque de réveiller son araignée qui sommeille au plafond.

« Entre donc dans mon parloir », fit l'Araignée à la Mouche.
« C'est le plus joli que tu aies jamais vu.
On y accède par un escalier en colimaçon
Et j'aurai des tas de choses étranges à te montrer lorsque tu y seras. »

"The Spider And The Fly", Mary Howitt

Les mouches à m...

Ah, ces grosses mouches qu'on trouve toujours dans la pommade1, qui ne feraient aucun mal à une de leurs congénères mais qui ont le don de nous la faire prendre (la mouche). Après, il y a celles, pas fines, qui vont vous asticoter sans arrêt en vous demandant laquelle vous a piqué. Punaise, comme si je les connaissais toutes, moi, les mouches !

En retour, je leur balance généralement une de ces réponses pas piquées des hannetons (les vers, j'évite rapport aux asticots, ça peut fâcher) comme quoi il faudrait voir à ne pas venir me chercher des poux sinon gare. Ce qui me vaut inévitablement ensuite de me faire taxer de teigne. Je sais bien qu'on ne prend pas les mouches avec du vinaigre, mais bon. Quand on cherche la petite bête, ça a tendance à m'échanger le bourdon contre les abeilles2, si vous voyez ce que je veux dire — sinon référez-vous aux notes de bas de page qui, au contraire des puces, ne sont pas faites pour les chiens. Ceci dit, « quand on se couche avec des chiens, on se lève avec des puces. »

Je suis une mouche
Posée là sur sa bouche
Je n'avais d'yeux que pour elle
Mais elle voulait
Que je me tire à tire d'ailes

"La Mouche", Michel Polnareff (1972)

Pas folle la guêpe

Avec tout ça, pas étonnant que je finisse excitée comme une puce (ou un pou, les deux ça gratte de toute manière), des fourmis dans les jambes, à gigoter comme un asticot. Oui, je suis piquée de la tarentule3, et alors ? D'aucuns, mauvais comme des punaises, ne se gêneront pas non plus pour insinuer que j'ai sûrement un moustique dans la boite à sel à faire la chenille4 comme ça toute seule, sans musique, alors qu'on n'entend même pas une mouche voler. C'est toujours mieux que de rester plantée là à les gober (les mouches) ou à mesurer le saut des puces.

D'ailleurs celui qui est endormi devrait prendre garde à la fourmi5. On ne sait jamais avec tous ces mouchards planqués partout à notre insu insoupçonné. Et à voir ladite bestiole déambuler comme ça, toute frétillante, tandis que toutes les autres tombent comme des mouches sous l'effet de la chaleur, il y a vraiment de quoi vous mettre la puce à l'oreille même si en l’occurrence — du moins en ce qui concerne nos ordinateurs — ce serait plutôt l'inverse (une oreille dans la puce).

À ce propos, vous ignoriez sans doute que les premiers ordinateurs fonctionnaient avec des ampoules et que les insectes attirés par la lumière, allaient s'écraser dessus, occasionnant ainsi des dysfonctionnements que l'on nomma alors « bugs » (insectes).

Je suis une mite
Qui veut juste partager ta lumière
Je ne suis qu'un insecte
Essayant de sortir de la nuit
Je m'accroche à toi uniquement
Parce qu'il n'y a personne d'autre

"All I Need", Radiohead (2008)

Le plus beau papillon n’est qu’une chenille habillée

En ligne d'abeille6, cela me rappelle cet étrange couple désassorti aperçu sur un bateau-mouche en allant aux puces avec ma coccinelle. Elle, une grande sauterelle en chenilles7, à la taille de guêpe — une vraie cigale. Lui, poids-mouche, un nœud papillon ridicule autour du cou, laid comme un pou — prêt à en écorcher un autre (pou) pour en avoir la peau8.

Aucun rapport avec ce qui précède mais il fallait bien que je les case quelque part. Quant à la suite de l'histoire, vous n'aurez qu'à l'imaginer car quelqu'un vient de se pointer avec une bombe d'insecticide et du coup, il ne reste plus aucune bestiole pour la terminer. Vous aurez beau tout essayer pour me tirer les vers du nez, je ne dirai rien. Après tout, le miel est doux, mais l’abeille pique9.

Notes et références

  1. ^ Expression anglaise : « A fly in the ointment » (un cheveu sur la soupe).
  2. ^ « Avoir les abeilles » : être très en colère.
  3. ^ Être très agité, éprouver un grand engouement pour quelque chose.
  4. ^ Farandole.
  5. ^ Il vaut mieux être sur ses gardes en toutes circonstances.
  6. ^ En ligne droite.
  7. ^ En tenue négligée.
  8. ^ Faire preuve d'une avarice sordide.
  9. ^ Il faut parfois souffrir pour profiter d’un plaisir.

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Un air méconnu

Deux ans déjà. Deux ans déjà quoi ? Que la Pensine existe, pardi ! Deux ans à vous embrouiller les neurones avec mes pensées tordues. Mais avouez que vous aimez ça, non ? Allez, sinon pourquoi reviendriez-vous chaque jour me lire ? Ne me dites quand même pas que c'est juste parce que vous êtes tous de la NSA ! N'empêche que plus de 31.000 visites en un an, ça se fête. Et pour vous remercier de votre assiduité, au lieu du traditionnel buffet de creeps, je vous emmène pour un voyage virtuel en Argentine. Vous êtes prêts ? Vamos !

Y si ahora tenéis ganas de bailar el tango, vais !

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Les preuves scientifiques sur lesquelles repose la loi de l'attraction

Voici la transcription (que j'ai également éditée et traduite) d'un extrait d'une quarantaine de minutes tiré de la version originale en anglais d'une série de 14 CD audio intitulée Vos désirs sont des ordres par Kevin Trudeau. Ce passage explique les quatre principes de base et les données scientifiques sur lesquels se fonde la loi de l'attraction à l'intention de ceux qui penseraient qu'il ne s'agit que d'un concept ésotérique obscur et farfelu. En espérant que cela réponde aux questions ou doutes que vous pourriez encore avoir sur la prévalence de l'esprit sur la matière et le façonnement de la réalité par les pensées/ressentis. Parce qu'au bout du compte, la matière solide n'existe pas vu que tout est énergie.  Et l'énergie ne peut disparaitre, elle se transforme. Ainsi donc, tous les concepts inculqués par cette société matérialiste sont erronés et destinés à nous maintenir enfermés dans une prison vibratoire d'ignorance et d'impuissance. Ce que nous disent et nous répètent, depuis des décennies déjà, des chercheurs de vérité comme David Icke. Il y aurait tellement plus à ajouter sur la loi de l'attraction et sur les raisons pour lesquelles les gens, en général, ne réussissent pas à l'appliquer correctement et à obtenir des résultats mais cela ne saurait s'expliquer en quelques lignes. Qui plus est, je n'ai nullement l'intention d'essayer. Comme le dit Kevin Trudeau, « on ne peut apprendre en enseignant ». Et j'en suis toujours au stade de l'apprentissage.

Ey@el

1. Tout est énergie vibrant à des fréquences différentes.

Tout sur cette terre est constitué d'atomes. Nous le savons tous. Vous devez également comprendre qu'au cours de l'histoire, la science a créé une technologie ou des instruments capables de percevoir des particules de plus en plus petites. Aussi lorsque les atomes furent découverts, les scientifiques proclamèrent, avec toute l'arrogance qui les caractérise, que l'atome était la plus petite particule de l'univers. Et si je parle d'arrogance, c'est parce que c'était bien tout ce qu'ils étaient en mesure de percevoir — d'aussi loin que leurs instruments le permettaient. Alors que des années plus tard, avec l'élaboration de nouveaux appareils dotés de capacités d'amplification accrues, ils se rendirent compte que l'atome n'était pas la plus petite particule mais qu'il était, en fait, constitué d'électrons en rotation autour d'un noyau de protons et de neutrons. Ils se sont alors exclamés : « Mon Dieu, cet électron est plus petit qu'un atome, par conséquent l'électron est la plus petite particule de l'univers ! » Là encore dans une arrogance totale au lieu de dire plutôt : « Bon, avec les instruments dont nous disposons à l'heure actuelle, la plus petite particule que nous sommes capables de percevoir est l'électron. Mais il est fort probable qu'il en existe une plus petite que nous ne sommes pas encore en mesure de déceler. »

Maintenant il faut se demander ce qui maintient l'électron « en orbite » autour du noyau. Et la réponse est l'énergie, une vibration ou encore une fréquence. Les scientifiques disposent désormais de matériel pouvant voir encore plus petit que la taille d'un électron et montrer qu'il est constitué de vibrations, qu'il est en fait plein de trous et non solide — rien n'est solide — et on appelle cela une fréquence, une vibration ou de l'énergie.

Comment votre téléphone portable capte-t-il un signal lorsque vous êtes dans un ascenseur ou dans un immeuble ? Ce signal est une fréquence, de l'énergie, une vibration — et ne se déplace pas sous forme d'un petit faisceau. Imaginez, vous pourriez vous trouver pratiquement n'importe où et le capter quand même. Cela signifie que cette fréquence se diffuse à travers tout l'espace. Si vous vous déplacez à travers une pièce, vous continuez à capter. Par conséquent, le signal n'est pas linéaire. C'est un peu comme une substance gazeuse qui imprègnerait toute la salle de sa vibration. C'est difficile à comprendre, mais c'est ce que sont les fréquences ou vibrations. Et les scientifiques sont incapables d'expliquer comment à partir d'un émetteur radio, un satellite ou une de ces tour de relais, elles peuvent parcourir des kilomètres et pénétrer quasiment tout l'espace ni comment elles arrivent à traverser les arbres, les immeubles, le verre, l'acier, les briques ou le ciment (et même dans le métro parfois cela fonctionne).

Incroyable, non ? C'est partout. Comme un gaz invisible qui pénétrerait et s'infiltrerait partout. On dirait presque de la science-fiction mais c'est un fait. Une réalité de matérielle. De la physique quantique. Que ce ne soit pas visible à l’œil nu ne veut nullement dire que ça ne l'est pas — cela relève de l'univers physique. L'énergie, les vibrations sont bien présentes, nous ne les voyons simplement pas sous leur forme « matérialisée ».

La première chose à comprendre est donc que les vibrations existent et que tout sur cette planète est constitué d'atomes, eux-mêmes constitués d'électrons qui, à leur tour, ne sont rien d'autre que de l'énergie, des vibrations, ou des fréquences. Ainsi, au bout du compte, toutes les choses sont identiques. Et cela fait des siècles que les scientifiques affirment que « tout est constitué des mêmes substances ». Il n'y a que l'assemblage des atomes qui soit différent. Vous et moi sommes faits de la même matière : des atomes. Ce bureau également. Ainsi que cette bouteille d'eau, que ces fleurs, etc. Et tous ces atomes sont tous constitués de la même chose : d'électrons et de protons qui eux-mêmes sont constitués d'une seule et même chose : des vibrations ou fréquences.

Lorsque l'on prend une fréquence pour la mélanger à une autre, on obtient une nouvelle fréquence — la transformation est sans doute infime mais la différence est bien là. Ainsi le nombre de combinaisons possibles de fréquences et quasi illimité ou infini. Tous ce que vous voyez est donc constitué de la même chose, la seule différence résidant dans la vibration ou fréquence de tout ce que vous percevez comme différent. C'est ce qui distingue cette fleur de cette autre. Elles sont faites des mêmes atomes, et dans ce cas précis, de la même substance à l'identique. Ce qui diffère est la combinaison et les rapports des atomes entre eux dont les variations produisent une vibration dissemblable. Il en résulte que vous les percevez de manière distincte dans l'univers physique.

Tout sur cette planète est constitué d'atomes, nous en convenons tous. Ce n'est pas juste moi qui le dit. Einstein l'a dit et tous les scientifiques du monde entier sont d'accord. Il ne s'agit même pas d'un consensus, cela fait l'unanimité. C'est un fait scientifique. Les atomes sont tous constitués de la même chose et leurs électrons et protons ne sont faits que de vibrations qui varient. Ainsi tout ce que vous voyez n'est que vibrations ou encore combinaisons de fréquences distinctes.

Tout vibre. Tout possède une fréquence. Tout est pure énergie.

2. Notre cerveau transmet ou reçoit de l'énergie et peut émettre sur des fréquences vibratoires différentes.

Pour être plus précis, vous pouvez vous servir de votre cerveau pour générer n'importe quelle fréquence et la transmettre. L'émission peut également se moduler faiblement, tout en douceur ou bien être propulsée à plein régime. Comme votre cerveau est un émetteur, il dispose d'une sorte de bouton pour régler le volume ou la puissance que vous pouvez poussez à fond pour transmettre un faisceau d'une intensité incroyable. Ces émissions sont semblables à celles d'un satellite, d'une tour relais ou d'un émetteur radio à la différence près que les fréquences nominales en provenance de votre cerveau sont bien plus élevées que celles d'un téléphone cellulaire, d'un radio-émetteur, d'une tour ou d'un satellite qui suivent un mode linéaire tout en traversant les briques, le ciment, etc. de manière quasi instantanée. Les fréquences cérébrales n'empruntent pas un chemin linéaire mais partent dans tous les sens pour se diffuser quasiment instantanément sur toute la surface du globe. Et au contraire d'un émetteur radio où le signal s'affaiblit à mesure que l'on s'éloigne de la source, les fréquences émises par le cerveau conservent la même intensité que l'on soit en face de vous où bien à 5.000 kilomètres à l'autre bout de la planète. Ainsi quand vous émettez une fréquence rien ne peut l'arrêter.

3. Les fréquences émises par notre cerveau sont captées par ceux des autres et ont une incidence physique sur la matière dans l'univers.

Thomas Edison l'a clairement affirmé : « Le cerveau émet des fréquences  qui sont captées par autrui et ont une incidence sur la matérielle. » Thomas Edison n'a rien d'un idiot. Ce fut sans doute sinon le plus grand inventeur de tous les temps. Et ce super-génie d'Albert Einstein disait la même chose. Et avons-nous des preuves scientifiques de tout ceci ? La réponse est oui. Des milliers de projets de recherche qui ont fait le tour du monde. Les plus connues en occident ont été évoquées dans le film Que sait-on vraiment de la réalité !? Il existe des milliers d'expériences scientifiques pour mesurer les vibrations de la matière, qu'il s'agisse d'un morceau de granit, d'une pièce d'acier, d'un diamant, d'une fleur, d'une bouteille d'eau, d'un verre de vin, d'un livre... absolument tout. Toutes ces quantifications ont été effectuées à l'aide d'instruments scientifiques et ont démontré que chaque objet avec une vibration distincte et que ces dernières étaient constantes. Elles demeurent ainsi à moins d'être affectées par un élément extérieur.

Imaginez un aimant. Est-il entouré d'une fréquence. Oui, on appelle cela un champ magnétique. La science ne peut le voir. En se servant de l'instrument le plus puissant dont nous disposons à l'heure actuelle, on peut voir que le champ magnétique des pôles nord et sud sont différents. Cela nous le savons parce qu'ils ont une incidence distincte mais pourtant il n'y a aucune différence au niveau de leurs atomes. La structure atomique demeurent inchangée. La seule différence réside dans leur fréquence. Les scientifiques ont donc prélevé de la matière physique. Ils ont mesuré la fréquence d'un lingot d'or qui est constante. Mais quand ils l'ont bombardé de rayons X, de rayons gamma ou encore d'ondes radio, la vibration a changé. C'est donc qu'elle peut être affectée par une source externe.

Plusieurs matériaux de l'or à l'argent en passant par le fer, des végétaux et un tas d'autres éléments différents ont été testés et là encore, leurs vibrations étaient constantes. Lorsqu'un sujet humain regardait l'or en émettant une vibration par la pensée, devinez ce qui se passait au niveau du lingot ? Physiquement, il conservait le même aspect mais les tests ont démontré que tout comme lorsqu'on le bombardait de rayons X, d'ondes radio ou de rayons gamma, sa vibration avait changé. La même chose avec les fleurs. Et le verre d'eau, etc.

Einstein et Edison avaient donc bien raison : le cerveau émet des fréquences. C'est un émetteur-récepteur dont les émissions sont captées par d'autres cerveaux et affectent la matière physique.

Au cours d'une autre expérience (très courante) présente dans le DVD Que sait-on vraiment de la réalité !?, on a testé de l'eau. Plutôt que de relever les fréquences, on l'a congelée puis étalée. On pouvait la voir se cristalliser et demeurer constante jusqu'à ce que quelqu'un émette une vibration cérébrale à son intention qui pouvait être aussi bien de l'amour ou de la haine, les deux affectant sa structure.

En résumé, il existe d’innombrables preuves concrètes — des preuves scientifiques — qui démontrent sans le moindre doute que le cerveau émet des fréquences pouvant affecter la matière sur le plan physique.

4. Les vibrations similaires s'attirent mutuellement comme des aimants.

Après avoir assimilés ces concepts de base, il y a un autre élément à prendre en compte : la loi de l'attraction. Il s'agit d'une loi supérieure à celles de l'univers. Certaines lois sont rendues caduques par d'autres plus puissantes ou dites supérieures. En parfait exemple, nous avons la loi de la gravité qui stipule que tout ce qui monte doit redescendre. Elle existe en tant que loi physique mais est supplantée par la loi de la portance qui la défie. Lorsqu'un avion vole, la loi de la gravité ne disparait pas. L'appareil peut voler parce qu'il fait appel à une loi plus puissante — une loi supérieure à celle de la gravité que l'on appelle la loi de la portance. L'univers physique comporte des lois dont certaines ne sont que des conventions quant à la manière dont nous pensons que fonctionnent les choses. Ainsi avons-nous créé votre propre ensemble de lois. Dans le monde physique, il y a donc ce que nous pensons être vrai et des lois telles que la loi de la gravité. Et la loi de l'attraction est supérieure à toutes les autres lois physiques. Il s'agit d'une loi suprême — la plus puissante — qui supplante toutes les autres. Et cette loi stipule que les vibrations similaires s'attirent.

Fait intéressant, Samuel Hahnemann, en Allemagne, inventa une science médicale (ou un art de guérison) baptisée homéopathie basée sur ce même principe. Les remèdes homéopathiques ne contiennent rien. Ce ne sont que des solutions salines ou des excipients sans rien d'autre. Des scientifiques ont sélectionné cinq de ces solutions pour diverses pathologies pour analyse et ont déclaré : « Elles sont toutes identiques ! » Et l'homéopathe de répondre : « Non, leur fréquence vibratoire est différente. » Un remède homéopathique est préparé à partir d'une substance que l'on prélève — prenons l'exemple du sumac vénéneux. Quand vous le frottez sur votre peau, que se passe-t-il ? Cela vous provoque des rougeurs et des démangeaisons. Vous faites une réaction allergique. C'est là que l'homéopathie déclare que si vous avez des rougeurs et des démangeaisons, c'est-à-dire si vous avez des symptômes rappelant ceux du sumac vénéneux ou associés, le remède pour les faire disparaitre est la fréquence du sumac vénéneux. Et la théorie de Hahnemann était que « le semblable guérit son semblable » — qui n'est autre que la loi de l'attraction « qui se ressemble s'assemble » — et donc neutralise et guérit.

Pour en revenir aux remèdes homéopathiques, il s'agissait pas d'ingérer du sumac vénéneux parce que ce dont vous aviez besoin était de sa fréquence. Il prenait du sumac, le faisait macérer dans de l'alcool pour obtenir ce qu'on appelle une teinture qui allait extraire tous les principes essentiels de cette plante. Ensuite il prélevait une goutte de cette teinture qu'il ajoutait à un bidon d'une vingtaine de litres d'eau qu'il agitait une fois, deux fois, trois fois, quatre fois... jusqu'à une centaine de fois selon l'effet curatif recherché. À noter que plus l'on dilue un remède plus son effet gagne en puissance. Il prélevait alors une goutte de cette dilution et l'introduisait dans un autre bidon d'une vingtaine de litres d'eau et pouvait procéder de la sorte une centaine de fois. Même au bout de la seconde fois, il n'y avait rien d'autre que de l'eau dans le bidon mais devinez quoi ? Avec les instruments scientifiques actuels, on constate bien qu'il n'y a que de l'eau mais que sa fréquence est différente. Il s'agit de soins énergétiques.

La loi de l'attraction stipule donc que toute vibration attire sa semblable et que ce qui se ressemble s'assemble. Ainsi les vibrations similaires s'attirent mutuellement. C'est ainsi que fonctionne la force magnétique. Et plus ces vibrations sont en adéquation, plus l'attraction est puissante.

Notes et références

  • ^ Que sait-on vraiment de la réalité !? (What the Bleep Do We Know!?) est un docu-fiction sorti en novembre 2007. Les sujets abordés y sont la neurologie, la physique quantique, la psychologie, l'épistémologie, l'ontologie, la métaphysique, la pensée magique et la spiritualité. La controverse émanant de la communauté scientifique conventionnelle (on s'en serait douté à moins) n'ayant pas manqué d'accuser ce film de promouvoir les pseudo-sciences et d'aller jusqu'à déformer la science.

Texte original de KEVIN TRUDEAU transcrit et traduit de l'anglais par EY@EL
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Libellule

Libellule,
Passe devant ma fenêtre.
Je vole !
Me vois-tu ? Je vole !
Toi et moi pouvons trouver le moyen de voir.
Libellule,
Les années à venir nous montreront
À quel point nous sommes ignorants.

"Little Lamb Dragonfly", Paul McCartney (1973)

Je vous présente ma petite cousine Victoria qui a bien grandi depuis que je l'ai immortalisée dans cette composition (kit de scrapbooking par Isabel et maquillage d'origine non retouché).

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