Les mots qui s'imposent

Votre série de l'été est malheureusement déjà terminée (ça sent la rentrée imminente tout ça), mais grâce à la session Eklabugs un peu particulière de ce mois d'août, vous allez pouvoir profiter encore un peu plus longtemps de cette légèreté avec la petite histoire que je vais vous conter et dans laquelle je dois caser 16 mots imposés, sélectionnés aléatoirement par ordinateur. Attendez-vous donc à tout et n'importe quoi (comme d'hab).

♠  ♣  ♥  ♦


André dit Dédé Deschamps, qui n'a rien à voir avec son célèbre homonyme footballeur mais porte très bien son nom, est un agriculteur en colère. Visiblement quelqu'un aurait une dent contre lui et s'en serait sauvagement pris à ses cultures d'herbe à chat, défonçant au passage sa clôture avant de décapiter ses pavots et lui dérober un précieux pot de fleurs rapporté des Caraïbes que lui aurait confié son poteau rasta Bobby Devil, actuellement en séjour prolongé à l'ombre pour raisons de Santé. « Yo mon frère, surtout prend bien soin de Marie-Jeanne en mon absence » lui avait-il pourtant expressément recommandé.

Dédé, qui risquerait d'y laisser sa chemise si les forces de l'ordre venaient à mettre leur sale nez et le souk dans son petit commerce suspect, a donc dû se résigner à faire appel à Maître Bakchich, un avocat véreux en cheville avec la mafia locale pour qu'il arbitre le différent l'opposant à ces clients visiblement très, très mécontents.

Rachid Bakchich est un homme très perspicace ; les salades de laitue avec lui, ça ne prend pas. La mayonnaise non plus. Terrifiant et impitoyable derrière son monocle qui lui donne de vrais faux airs de cyclope, il a effectivement l'œil à tout. Ce n'est pas pour rien qu'en Terrain-du-milieu, on le surnomme Sauron. Fervent défenseur du bouclier fiscal qui, quelle que soit l'issue, le protège efficacement dans les deux sens, il se fait volontiers le commis d'office de tous les Monsatan, Shaytan, Lulu ou Belzébuth, lévitant de manière surnaturelle au-dessus des lois — tout en ne faisant jamais grand cas des pauvres diables comme Dédé.

Saisie à la gorge, la Justice a donc trachée comme suit :

« Attendu que le cas présent tombe sous le coup de l'omerta ; que nous n'entendrons de fait jamais le fin mot de cette histoire ; attendu que la justice est aveugle ; qu'elle n'y voit, par définition, que dalle ; et attendu que contre toute attente il reste encore un joker à placer, la Cour prononce un non lieu et déclare cette affaire classée. »

Il n'y a aucune justice en ce monde
Et il n'y en a jamais eu.

"Soldier's Poem", Muse (2006)

Quant à moi, j'annonce donc Scrabble et je vous invite maintenant à aller consulter les scores des autres joueurs dont vous trouverez la liste ci-dessous.

Projet EklaBugs #37

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Image couverture : Christophe Kiciak

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La fin de l'été

C'est déjà la fin des vacances. Une chanson douce-amère de mon ami musicien François qui m'a semblée idéale pour clôturer en beauté cette troisième saison de votre série de l'été. Pour l'écouter, cliquez sur la flèche du lecteur sur la photo (sinon rendez-vous directement sur Soundcloud). Si vous aimez, n'hésitez pas à le faire savoir par un commentaire ou en cliquant sur un des liens en bas de page, ça fait toujours plaisir.

Ey@el

Summer

Tandis que tombe la pluie,
Dans la chaleur de la nuit,
Nos baisers échangés sur la plage,
Nos mains tremblantes,
Nos yeux retenant leurs larmes,
Si fort que nos cœurs saignent.

Telle une lame se brisant sur le sable,
Tout autour de nous, tu me chavires.

Dans ta chevelure, mes mains
Jouent des berceuses.
Tu es une symphonie, tu es tout.
Au plus profond de mes veines,
Ton sang coule.
Au diapason de ton souffle,
Mon cœur bat.

Partir, c'est comme sombrer
Une plongée suicidaire, pluie et larmes.

Notre été se meurt et nous avec.
Encore quelques minutes ensemble
Avant notre dernier souffle.

Notre été se meurt et nous avec.
Encore quelques minutes ensemble
Avant notre dernier battement de cœur.

Notre été se meurt et nous avec.
Encore quelques battements de cœur
Avant de disparaître maintenant.

Car l'heure est venue de dire adieu
À tout ce que nous aurions pu partager,
À tout ce que nous aurions pu vivre à jamais.

Tu me chavires,
Tu es tout, oh mon dieu...

Je veux te serrer dans mes bras,
T'embrasser, t'entourer,
Être toi, baby.

Je t'aime, j'ai besoin de toi,
Je veux être tout
Ce qui a trait à toi, oh baby, baby...

Tu me chavires...

Texte original de FRANÇOIS DEMERCASTEL traduit de l'anglais par EY@EL
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De quoi vous tenir en haleine

Avoir les pieds au frais c'est cool mais cracher le feu, ça l'est moins. Notez que j'ai parlé d'haleine de dragon et non de chacal (qui peut être un symptôme indicateur de problèmes buccaux, dentaires ou digestifs à ne pas négliger). On peut être à la fois naturels et sauvages et avoir parfois besoin d'un petit peu de fraîcheur en bouche (effet kiss-kool) et pas uniquement quand on a un rancart. Heureusement, la bonne fée Ey@el (qui aime aussi se faire appeler la Fée Pachié) vous a trouvé la solution magique que vous pourrez emporter partout avec vous dans votre sac ou votre poche.

Ingrédients :

  • 10 ml (2 cuil. à café) vodka
  • 0,02 g (1 cuil. drop) cristaux de menthol
  • 0,5 ml glycérine végétale
  • 1 goutte HE citron
  • 5 gouttes HE menthe poivrée

QSP 10 ml

Préparation :

Diluer le menthol dans la vodka en prenant soin de ne pas accidentellement mettre les cristaux purs en contact avec la peau ou les muqueuses (mettez un masque, des gants et des lunettes de protection).

Diluer les huiles essentielles dans la glycérine végétale et ajouter à la solution menthol-vodka en mélangeant bien.

Transvaser dans un petit flacon à huiles essentielles muni d'un vaporisateur (ou un vaporisateur de parfum) stérilisé.

NOTE : Pulvériser dans la bouche en veillant à ne pas vous en mettre dans les yeux. Je le trouve très efficace aussi en cas de nausée ou de digestion difficile. Mais n'en abusez pas.

ATTENTION : Ne convient ni aux enfants ni aux femmes enceintes ou aux épileptiques. Ne pas utiliser non plus en concomitance avec un traitement homéopathique. Et faites gaffe de ne pas vaporiser près d'une flamme car ce produit est inflammable. Tenir hors de portée des enfants.

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À toutes jambes

Avec la chaleur, l'eau du corps à tendance à s'évaporer plus vite (d'où l'importance de bien s'hydrater même si l'on n'a pas soif) et le sang devient plus visqueux, engendrant stases veineuses et œdèmes ou, pour les plus chanceux, une simple lourdeur des jambes. De plus avec la marche, les pieds gonflent davantage et s'échauffent ce qui n'arrange rien car c'est justement la marche qui favorise le retour veineux.

Pour vous apporter un peu de confort, voici un gel raffraichissant à effet glaçon (qui ne poisse pas) que je trimballe partout avec moi car je marche beaucoup et qui devrait vous permettre de mieux supporter ces inconvénients (sans toutefois les guérir). Son effet défatiguant est imparable. Ceci dit, veillez à ne pas l'étaler sur tout le corps, juste les pieds et les mollets et ne vous frottez pas les yeux après y avoir touché.

Les ingrédients sont à acheter en boutique spécialisée ou en ligne et, comme toujours, tous vos instruments, récipients et plan de travail doivent être propres et désinfectés à l'alcool (utilisez de l'alcool dénaturé vendu en pharmacie pour cela, ne gaspillez pas votre alcool biologique).

Ingrédients :

  • 70 ml eau minérale
  • 0,04 g oxyde minéral bleu (facultatif)
  • 4 g gomme guar
  • 2 ml alcool biologique
  • 4,8 g cristaux de menthol
  • 20 ml extrait glycériné de lierre ou de petit houx
  • 18 gouttes HE lavande
  • 20 gouttes conservateur Cosgard (alcool benzylique)

QSP 100 g

Propriétés :

Les cristaux de menthol sont obtenus par refroidissement de l'huile essentielle de menthe des champs et sont utilisés pour leur effet rafraîchissant, décongestionnant et anesthésiant et favorisent la pénétration des autres principes actifs dans le sang. Le lierre, comme le petit houx, est une plante promouvant la circulation veineuse.

Préparation :

Diluer l'oxyde bleu dans l'eau en fouettant bien. Ajouter la gomme guar en pluie d'un seul coup et fouettez vigoureusement jusqu'à obtention d'un gel épais et uniforme.

Diluer les cristaux de menthol dans l'alcool et incorporer délicatement au gel (utilisez des gants et des lunettes de protection car il ne faut pas que les cristaux purs entrent en contact accidentellement avec la peau ou les muqueuses).

Mélanger l'extrait de plante à l'huile essentielle et au conservateur et incorporer, toujours délicatement au gel.

Transférer dans un pot ou un tube et conservez de préférence au frais.

NOTE : Pour toujours en avoir sur soi quand il fait chaud ou quand vous marchez beaucoup, transférez-en une partie dans un mini tube, plus pratique à emmener et à utiliser.

La durée de conservation recommandée est de 3 mois.

AVERTISSEMENT : Le menthol pouvant provoquer des réactions allergiques, il est fortement recommandé d'effectuer un petit test de 48 heures dans le pli du coude par précaution. Également, son utilisation est proscrite aux enfants, aux femmes enceintes et aux épileptiques car succeptible de provoquer des convulsions. Rangez-le donc hors de portée comme un médicament.

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Banana Rica

Comme vous devez le savoir, il y a de cela un peu plus de cinq ans, j'ai été obligée, par la force des choses (bénie soit la Providence !) d'éliminer le gluten de mon alimentation et je me suis sevrée de cette drogue dure dangereuse aux effets pernicieux, pourtant en vente libre, largement promue et ajoutée à tout ce que nous mangeons ou buvons (ou sous forme synthétique encore plus dangereuse, les édulcorants). Il s'agit du sucre bien sûr. Croyez-moi, la vie n'en est pas devenue plus fade pour autant, bien au contraire. Maintenant le sucre me dégoûte et le fait que je puisse rester parfaitement stoïque face aux plus belles pâtisseries, confiseries, chocolats ou autres, me prouve juste que j'ai réussi mon sevrage.

Je vous livre donc une recette de mon ancienne vie de « droguée au sucre » que j'ai adaptée au régime alimentaire de ma nouvelle vie plus saine et que je trouve même meilleure qu'avant. Elle est donc bien entendu sans gluten et sans sucre ajouté. J'insiste sur le « ajouté » et non sur « sucre » car la banane en contient naturellement (surtout lorsqu'elle est bien mûre), le rhum est produit à partir de la fermentation de la canne à sucre (alcool = sucre) et les farines contiennent également des sucres, lents certes, mais des sucres tout de même (hydrates de carbone complexes) stockés par le foie sous forme de glycogène transformable en glucose qui est le carburant essentiel au métabolisme et au bon fonctionnement de toutes les cellules de notre organisme.

Ingrédients

Pour une dizaine de crêpes :

- 2 bananes
- 80 g farine de riz
- 45 g farine de quinoa
- 1 cuil. à café de bicarbonate de soude
- 1 cul. à café de vinaigre de cidre
- 2 cuil. à soupe rhum
- huile d'olive (pour la cuisson)

Réalisation

Écrasez les bananes avec une fourchette pour les réduire en purée. Ajouter le rhum.

Mélangez les farines avec le bicarbonate. Ajoutez le vinaigre.

Incorporer les bananes jusqu'à obtention d'une pâte épaisse homogène.

Dans une poêle en inox (n'utilisez pas des poêles à revêtement antiadhésif toxique), faites fondre un peu d'huile de qualité (olive) et déposez des petits tas de pâte pas trop épais. Faites dorer quelques minutes puis retourner et cuire encore quelques minutes.

Servir nature, en accompagnement ou avec du thé ou du café.

NOTE : Vous pouvez ajouter des raisins secs (que vous ferez tremper au préalable dans le rhum pendant une dizaine de minutes), quelques gouttes de vanille ou d'autres épices (cannelle, gingembre, cardamome). Je n'ai jamais essayé car j'y suis allergique, mais j'imagine que ça doit être très bon avec des tranches d'ananas frais. Et pourquoi pas aussi saupoudré de coco râpée ou de poudre de cacao pur. À vous de tester et de me dire ce que vous en pensez.

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Le voyage musical

C'est l'été. Comme tous les ans, le soleil est de retour en Lion, son signe de prédilection où il met en lumière l'amour, la générosité, la créativité et l'expression de soi en lien direct avec le chakra du cœur. Le moment parfait pour vous parler de tous mes coups de cœur artistiques.

Des Vies est le projet musical extra-curriculaire d'un jeune auteur-compositeur et producteur français. Musicien de puis l'age de six ans quand on lui a offert son premier clavier, il a commencé à chercher des sons, des mélodies mais n'a jamais appris le solfège et, en parfait autodidacte, s'est formé tout seul ou « peut-être guidé par des forces extérieures » ajoute-t-il d'un ton énigmatique sur une pointe d'humour.

Ce n'est qu'une fois adulte qu'il se décide à suivre une formation artistique afin d'acquérir certaines bases qui lui permirent notamment d'écrire et monter des comédies musicales mais, comme beaucoup dans le monde du spectacle, il a « vraiment tout appris sur le tas ». La musique est une passion pour lui au point qu'il a plaqué le métier confortable qu'il exerçait depuis une dizaine d'années pour s'y consacrer exclusivement « comme si je n'avais d'autre choix que de créer » m'explique-t-il.

Ses influences musicales, décidément très éclectiques, vont de Mozart à Muse en passant par Serge Gainsbourg, Francis Lalanne, Mylène Farmer, et même Stromae. « J'aime LA musique » s'excuse-t-il.

Les instruments qu'il utilise sont très variés eux aussi. « Certains sons sont produits par des synthés, d'autres par des plugins externes ou encore que je "semelle" moi-même. Je joue du clavier, il m'est donc facile de sampler une flûte, par exemple, ou un tambourin et de le rejouer comme je le désire au clavier ». Quant à la production, il fait également tout tout seul chez lui dans son home studio.

Le projet Des Vies est né presque par hasard (presque parce que le hasard n'existe pas) après avoir essayé de créer « des bouts de musique de film, de faire vivre des émotions avec des instruments ou des sons “planants” particuliers, souvent en quête de reproduire ces émotions dès la première écoute », il lui arrive de partager ses expérimentations et de s'entendre conseiller de les diffuser sur Internet.

Vous pouvez écouter l'intégralité de la liste de lecture sur YouTube.

Vous pouvez écouter l'intégralité de la liste de lecture sur YouTube.

Ensuite les synchronicités s'enchaî- nent : certains morceaux sont repris par des « coachs » ou thérapeutes spirituels pour des ateliers de méditation. C'est là qu'on lui apprend que ses musiques seraient reliées à « des civilisations  perdues, des en- droits mystérieux d'antan ». On lui dit aussi qu'il connecte les âmes au travers de ses mélodies.

« Il y a des mots qui ont résonné en moi, raconte-t-il. Même si de mon coté je faisais de la musique et que je ne me posais pas plus de questions. Mais lorsque j'ai analysé un peu les titres que je donnais aux morceaux une fois achevés, il est vrai qu'ils avaient tous une connotation très spirituelle. Alors naturellement, j'ai choisi d’en faire un projet musical et de le partager sur internet. Choisir la musique comme vecteur d’émotion, de méditation, de “reliance”. Des Vies était né ».

Des 21 (soit 3x7, un nombre très spirituel) morceaux parus sur trois albums — « mais il y en aura d'autres, beaucoup d'autres » m'assure-t-il — disponibles sur Spotify, Apple Music et Deezer, j'espère que la sélection ci-contre vous donnera envie de poursuivre le voyage musical et d'en écouter davantage. Pour ce faire, vous trouverez tous les liens en bas de page.

Des Vies est un projet musical instrumental. Comme une invitation au voyage imaginaire, une ballade à travers les sons. Des Vies est fait pour nous faire vagabonder entre la musique et nos pensées. Connecter nos âmes sur des fréquences musicales.

Des Vies

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Laissons entrer le soleil

En été, comment avoir bonne mine sans se prendre des coups de soleil ni avoir l'air maquillée quand on est une femme ? Les autobronzants ? Non merci !

Je vous propose la solution avec ce fond de teint poudre digne des grandes marques toxiques sans avoir cet inconvénient et de surcroît ultra facile à réaliser. Il s'applique avec une éponge en latex ou silicone et vous donnera un très léger hâle tout en protégeant votre peau des UV car il contient de l'oxyde de zinc.

Ingrédients :

  • 4,6 g microsphères de silice
  • 4 g stéarate de magnésium
  • 0,06 g oxyde minéral jaune
  • 0,02 g oxyde minéral brun
  • 1 g coco silicone (coco-caprylate)
  • 6,8 g caprylis (huile de coco fractionnée)
  • 1 g empâtage blanc
  • 0.9 g cire d'abeille blanche
  • 1,2 g de poudre de lumière (mica naturel non teinté)
  • 14 gouttes fragrance naturelle (facultatif)
  • 1 goutte vitamine E

QSP 20 g

Préparation :

Travaillez la silice, le stéarate de magnésium et les oxydes minéraux au mortier pour bien développer la couleur.

Faire fondre les huiles et la cire au bain-marie. Ajouter le mica naturel puis le mélange poudreux avec les oxydes en mélangeant bien.

Hors feu, ajouter la fragrance et la vitamine E.

Transférez dans un poudrier en égalisant bien la surface avec une spatule et mettre au réfrigérateur pendant une heure pour faire durcir.

NOTE : Si vous avez des petits boutons, rougeurs ou cernes à camoufler, ce fond de teint n'est pas assez couvrant, il ne fait qu'unifier le teint et l'empêcher de briller (et de crâmer). Pour cela, utilisez mon anticernes.

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Invasion paranoïaque

Vous vous souvenez, il y a trois ans, je vous avais fait part d'un de mes gros coups de cœur artistiques pour le travail de l'illustrateur argentin Gaston Viñas. Voici mon nouveau « méga kif » comme on dit aujourd'hui.

Chester Calayag est philippin. La peinture est la seule manière qu'il connaisse de gagner sa vie mais, dit-il, « ce n'est vraiment pas facile du tout. D'aussi loin que je me souvienne, enfant j'ai gagné ma vie avec ce talent certes naturel mais également acquis par l'apprentissage. Cependant, en grandissant cette lutte prend une différente tournure car de nos jours, il est facile de peindre. Parfois, il n'est pas nécessaire d'avoir un concept en tête ou quelque chose à dire. Ceci dit, pour ma part, ce n'est pas comme ça que j'ai été élevé et que je conçois l'art » ajoute-t-il.

La plupart de ses œuvres parlent de tout et de rien, de ce qu'il voit, de sa propre histoire et des interprétations de sa vie et la manière dont il perçoit le monde. « Peindre est une autre moyen de donner la vie, dit-il. La musique l'a déjà fait, il est temps maintenant que l'art s'y essaie aussi ». Ses influences sont très diverses et vont de la Renaissance au surréalisme fantastique en passant par toute une variété d'arts modernes. Dali, Varo, Klimt mais aussi certains artistes locaux et Stanley Donwood, illustrateur attitré du groupe Radiohead dont il est un grand fan. Car la musique l'inspire également beaucoup en lui fournissant l'énergie et la motivation nécessaires pour démarrer ses journées où qu'il soit.

Chester est un artiste visionnaire au style percutant parfois dérangeant, à la fois très torturé et plein d'amour, conscient des parts d'ombre et de lumière qui s'affrontent douloureusement en chaque être humain, à l'image de ces contrastes si puissants qu'il affectionne tant dans sa manière de peindre. « La lumière est très importante pour moi, dit-il, et sans doute pour nous tous, mais elle est vraiment difficile à trouver ».

« Je crois qu'il n'y a rien d'impossible, conclut-il, qu'il y a toujours une possibilité en toute chose, que nous devons juste trouver le moyen d'y parvenir. Il y en a toujours un, le moyen parfait et je suis content d'avoir trouvé le mien. Comme un portail vers quelque chose à l'intérieur de nous-mêmes. »

Et comme les images se suffisent à elles-mêmes et expriment bien plus d'émotions que les mots ne pourront jamais susciter en vous, je vous invite à parcourir la sélection ci-dessus en cliquant sur chaque vignette pour l'agrandir et peut-être poursuivre votre découverte en allant visiter ses sites dont les liens figurent au bas de cette page.

J'espère que mes œuvres vous inspireront, même un tout petit peu, ou vous apporteront quelque chose de positif, n'importe quoi qui, à votre tour, pourrait vous aider à avancer sur votre chemin.

Chester Calayag

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Image couverture : Chester Calayag

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Chocolat, mon amour

Après vous avoir fait baver devant des barres chocolat immangeables destinées à nourrir votre peau et à la protéger du soleil, vous avez bien mérité une petite douceur. Sauf que je suis en croisade contre tous les poisons qu'ils soient mentaux ou physiques et que (désolée) la malbouffe pour moi ne se limite pas aux fastfoods mais à l'ensemble de ce qu'on appelle la gastronomie — qui n'est en fait que gastro-ignominie, pouvant parfois même mener direct à la gastro tout court — et en France, pays du coq ovin, on est les champions du monde pour se faire mal à en mourir en y prenant plaisir et en en étant fiers (cherchez l'aigreur) !

Bref, je vous ressors un classique du genre, la mousse au chocolat mais sans sucre, sans beurre, sans œufs et avec du vrai chocolat et non un ersatz à 20% de cacao et 80% de cochonneries dont un cochon ne voudrait d'ailleurs pas (le cochon étant lui, et contrairement à une majorité d'ovins-sapiens, un animal très intelligent). Certes, cela vous reviendra un peu plus cher mais autant dépenser cet argent dans un magasin bio que dans une pharmacie (dois-je vous expliquer pourquoi ?).

Ingrédients

Pour 4 personnes :

- 100 g chocolat noir 100% cacao
- 330 ml crème de coco (ou de riz ou d'amande)
- 100 ml jus de pois chiches en bocal ou en conserve

Réalisation

Faire fondre le chocolat au bain-marie puis ajouter la crème et bien mélanger pour obtenir une pâte onctueuse.

Monter le jus de pois chiches en neige avec une pincée de sel et quelques gouttes de citron ou de vinaigre de cidre.

Incorporer délicatement les « faux » blancs au mélange chocolat-crème refroidi et répartir dans des coupelles.

Réfrigérez au minimum 12 heures. La mousse va épaissir et sera bien meilleure.


NOTE : Le cacao étant un peu amer, vous voudrez sans doute rajouter un peu de miel ou de sirop d'agave mais vous pouvez aussi consommer ces mousses avec des petites crêpes aux bananes (dont je vous donnerai bientôt la recette) pour adoucir. Vous pouvez aromatiser avec un peu d'extrait naturel de vanille ou encore avec une dizaine de gouttes d'huile essentielle de menthe ou d'orange. Comme il n'y a ni œufs ni produits laitiers, ces desserts se conserveront plus longtemps sans tourner même en période de forte chaleur.

Faites-vous plaisir, aujourd'hui c'est la Saint Amour !

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Tape m'en cinq !

Comment « mais qu'est-ce qu'on fête » ? Quoi, vous avez oublié ? Bande de @*$#% ! La Pensine célèbre ses cinq ans aujourd'hui. Cinq ans !

Cinq ans que que je vous livre mes états d'âme, que je partage mes réflexions et ma vision du monde de/au travers de mes propres écrits ou traductions. Tout ça sans compter et pour rien. Nada. Que dalle !

Tout ça, je ne le fais ni pour la gloire, la reconnaissance ni même une rétribution quelconque (ce qui, au vu de la somme de temps et d'énergie investie, n'aurait rien d'usurpé car tout travail mérite salaire qu'il s'agisse de quelque chose que l'on déteste  mais que l'on est contraint de faire ou d'une activité que l'on adore et a choisie — si cela vous choque, c'est vous qui devriez avoir honte). Je ne le fais pas non plus parce que je n'ai rien de mieux à faire pour occuper mes journées et mes soirées mais par conviction profonde, parce que c'est ce à quoi mon âme aspire.

Là, Petit Moi râle tout son saoul devant autant d'indifférence et d'ingratitude, s'offusquant du silence limite insultant. Vous savez, un commentaire ça ne prend pas beaucoup de temps et ça fait toute la diférence pour un blogueur. Sinon on se demande pourquoi ils ne disent rien? Ça ne leur plait pas ? Peut-être que c'est trop nul ? Trop compliqué ? Ça les gonfle ? Bref, vous voyez le topo. Surtout quand on a bossé dur à pondre un article ou à le traduire.

Alors oui, Petit Moi a mal parfois. Envie de tout plaquer. Dans ces moments-là, il se laisse facilement happer par les présences grises, les Détraqueurs, les esprits chagrins, ceux qui se targuent d'être bien-pensants alors qu'ils rendraient un immense service à l'humanité toute entière en s'abstenant de penser tout court tellement ils sont grotesques et pathétiques. Hôpital, charité, vous connaissez l'expression.

Mais Grand Moi, lui, de par sa position surélevée (qui, soit dit en passant, vu la stature de Petit Moi, ne fait pas trop haut à grimper) voit les choses sous un tout autre angle. Plus élargi, moins dense. Facile : il n'est pas dedans, lui, il est au-dessus. Grand Moi voit même des trucs que Petit Moi ne voit pas. Du moins, pas encore.

Parce que Petit Moi a beau s'agiter dans tous les sens, partir régulièrement en vrille et chevaucher les montagnes russes, il reste quand même en selle, le Petit Moi. Bien décidé à faire ce qu'il faut pour s'aligner sur Grand Moi. Alors il continue même s'il ne sait pas où ça le mène. Grand Moi le sait, lui. Et Petit Moi a compris qu'il n'y avait vraiment que Grand Moi et personne d'autre à qui il pouvait se fier.

Petit Moi a foi en Grand Moi et est donc reconnaissant pour toutes ces visites qui ne cessent d'augmenter de manière régulière (plus de 323.000 à ce jour, soit environ 117.000 depuis l'an dernier). Alors, merci, merci et encore merci à vous !

© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

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Envoûtement

Les sinoques sont au Parlement,
Le Chapelier fou a bouffé la souris,
Et toutes ces marionnettes à fils,
Immondes, cupides porcs ailés,
Pantins désarticulés sans âme
Faisant peser leur lourd tribut
Sur vous autres.

Tous possédés,
Hypnotisés, anesthésiés,
Radicalisés.

Coupez coupez coupez
Coupez ces liens qui vous contrôlent !
Mordez mordez mordez
Mordez cette main qui vous manipule !

Sans terreur pas d'emprise.
Sans souffrance pas d'épuisement.
Sans mensonge pas d'aveuglement.
Sans guerre pas de fléau.

Raccrochez-vous à l'amour,
Aimez la lumière,
Avivez l'espoir,
Aspirez à la lumière.

Souvenez-vous, rétablissez-vous,
Reprenez-vous.
Rappelez, honorez,
Réinventez.
Recréez, reconnectez,
Reflétez.

Exposez, explosez,
Expulsez.
Soufflez, respirez,
Rompez
Le sortilège
Qui vous lie.
Soyez plus malins
Que ses instigateurs.

Nous sommes la lumière.
Nous sommes la vie.
Ils sont le néant.

(Texte original écrit en anglais)

© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

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Nourriture solaire

Avec ce billet démarre la diffusion de la troisième saison inédite de votre série de l'été qui durera tout le mois d'août pour vous offrir des lectures un peu plus légères mais toutefois utiles. Que cela ne vous dispense pas de commenter car le partage ne devrait jamais être à sens unique. La mentalité du tout-pour-ma-pomme ou les remarques bien nulles déjà entendues du style « personne ne t'a rien demandé » ou « si tu le fais c'est parce que tu le veux bien » ne sauraient être sans conséquences (d'autant que les retours karmiques se font beaucoup rapidement de nos jours). Sauf que dans un tel état d'esprit, on voit rarement les corrélations avec ce qui nous tombe dessus. C'est con parce que tout le monde pourrait avoir une vie bien meilleure. Mais seul le destin peut vous forcer à changer ou à vous enliser.

Elle brûle comme le soleil
Et il m'est impossible d'en détourner les yeux.
Qu'on ne s'y trompe pas :
Elle consumera nos horizons.

"Sunburn", Muse (2000)

Et donc en matière de karma, bibi a récemment (en juin) fait preuve de bêtise en s'exposant au soleil plein sud à l'heure la plus chaude dans le jardin des Tuileries, à Paris, et l'a payé aussitôt de manière très cuisante. Son excuse est d'avoir retrouvé un vieil ami de plus de trente ans et d'avoir eu des millions de choses à se dire. N'empêche que si elle avait été plus prévoyante, elle ne se serait pas fiée à la météo diluvienne et aurait anticipé le coup de HAARP qui allait suivre et préparé son écran solaire bien avant. Une bonne leçon.

Alors oui, on en mangerait tellement elles sentent bon et ressemblent à du chocolat ces barres de protection solaire. Mais non, il est fort déconseillé de les consommer. Par contre, elles sont parfaitement saines à appliquer sur la peau contrairement aux ingrédients cancérigènes et autres saloperies trouvées dans les produits industriels vendus à prix d'or en parapharmacie. Il faut bien entendu en appliquer souvent (toutes les heures au moins) et ne pas s'exposer au moment où le soleil est au zénith. Elles sont aussi apaisantes en cas de coup de soleil car elles nourrissent et régénèrent la peau (riches en vitamines A et E qui sont des antioxydants naturels).

Ingrédients :

  • 15 g huile de coco
  • 10 g beurre de cacao
  • 10 g beurre de karité
  • 15 g cire d'abeille blanche
  • 5 g oxyde de zinc (sans nanoparticules)
  • 10 gouttes vitamine E
  • 5 gouttes HE carotte (facultatif)

QSP 50 g

Propriétés :

On ne présente plus les nombreuses vertus de l'huile de coco. Le beurre de karité comme celui de cacao est riche en acides gras et tocophérols (vitamine A et E) qui protègent efficacement la peau et la régénèrent, tout particulièrement le cacao qui contient du squalène, naturellement présent dans les couches profondes. L'oxyde de zinc (sans nanoparticules) fournit un barrage efficace contre les UV. Il a aussi des vertus adoucissantes et est l'ingrédient actif de la fameuse Calamine que certains connaissent peut-être. L'huile essentielle de carotte, quant à elle, est régénérante et cicatrisante. Néanmoins son odeur peut déplaire et si vous comptez en appliquer sur la peau de vos enfants ou si vous êtes enceinte, remplacez-la par de l'extrait de vanille bio.

Préparation :

Faire fondre l'huile, les beurres et la cire au bain-marie.

Ajouter l'oxyde de zinc en veillant à ne pas l'inhaler (mettre un masque) et mélangez bien pour obtenir une mixture homogène.

Hors feu, ajouter la vitamine E et l'huile essentielle et verser sans attendre dans un moule à savon ou un bac à glaçons en silicone.

Faire durcir une trentaine de minutes au réfrigérateur avant de démouler.

Se conserve au frais mais peut quand même supporter la chaleur dans votre sac sans se liquéfier. S'applique directement sur la peau au contact de laquelle il va fondre et pénétrer.

NOTE : Il est conseillé de bien écraser l'oxyde de zinc avec un pilon dans un mortier avant de l'incorporer au mélange afin que la poudre soit la plus fine possible. Remuez bien avant de transférer dans les moules car le zinc a tendance à retomber au fond.

Pour ma part, j'ai trouvé des mini sticks pour mettre dans mon sac car plus pratique que les cubes qui ont tendance à coller aux mains surtout si vous portez des bagues. La version maison peut également se couler dans un stick déodorant plus grand.

J'ai testé en marchant au soleil et en appliquant toutes les heures et je n'ai pas eu la moindre rougeur. En plus, les moustiques n'aiment pas parce que ça glisse !

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