Les chaînes invisibles de la liberté

Ce mois-ci, dans le cadre du projet Eklabugs, nous avons choisi de parler d'un concept fondamental à la condition humaine qui, tout à la fois, dérange et exalte les esprits, mais sert surtout à les enchaîner. Je veux bien sûr parler de cette sacro-sainte liberté qu'on nous vend à toutes les sauces pour nous manipuler et qui semble être la fin justifiant tous les moyens. Mais qu'en est-il de la liberté nue, une fois délestée de tous les préjugés et de la subjectivité qui l'habillent ?

La liberté, c'est l'esclavage

Tu es libre jusqu'à ce que tu t'écroules.
Tu es libre jusqu'à ce que tu n'en puisses plus,
Mais ce que tu ne comprends pas
C'est qu'il n'y a pas de parachute...

"Ripcord", Radiohead (1993)

Dérivé du latin libĕr signifiant « sans entrave, indépendant », la liberté est un concept difficile à appréhender tant il a été déformé dans l'inconscient collectif et par les croyances que nous nourrissons au niveau individuel et qui font qu'aucune définition officielle ne corresponde à nos aspirations profondes. Tentons donc d'aborder le sujet à l'envers en essayant de déterminer ce que la liberté n'est pas par rapport à ce qu'on voudrait nous convaincre qu'elle est.

Vous voulez une aspirine ? Non ? Très bien, libre à vous !

De façon générale, nous apprend-t-on sur Wikipédia (l'encyclopédie-hôpital qui se fout de la charité en se prétendant « libre »), « la liberté est un concept qui désigne la possibilité d'action ou de mouvement. Pour le sens commun, la liberté s'oppose à la notion d'enfermement ou de séquestration. Une personne qui vient de sortir de prison est dite libre ».

La liberté de mouvement, parlons-en, dans un monde où il faut des passeports et des visas pour se rendre d'un point A à un point B, où il faut raquer chaque fois qu'on se déplace et où on se fait régulièrement prendre en otage par des gens qui reportent l'oppression sur autrui en refusant de voir qu'ils ne font que répondre à une injustice en en perpétrant une autre.

Moins tu auras de nécessités, plus tu auras de liberté.

Proverbe français (1827)

Au royaume des aveugles, les borgnes sont rois comme on dit. Et cela n'a rien à voir avec la fatalité ou le déterminisme, n'en déplaise aux « c'est-la-vie » dont l'ignorance en la matière n'a d'égale que l'arrogance de vouloir en faire une vérité absolue — ce n'est pas la vie, c'est leur vie !

On aura beau dire : non, le système n'est pas défaillant. Il est conçu pour fonctionner ainsi. Dans son ouvrage Les Enfants de la Matrice, David Icke nous explique qu'« en contrôlant la création et la circulation de l’argent, la terre et les ressources, les Illuminati limitent les choix et créent la dépendance envers eux. Leurs devises et la Banque centrale mondiale sont conçues pour imposer ce contrôle encore plus férocement. Leur équation est simple : Pénurie = dépendance = contrôle. Abondance = choix = liberté ».

La liberté de penser

Libéré, oui, je suis libéré
De vos tentations.
Il y a un problème :
Vous ne pouvez pas m'endoctriner...

"Defector", Muse (2015)

On parle aussi beaucoup de liberté d'expression mais qu'en est-il de la liberté de penser ?

C'est la même chose, me direz-vous. Eh bien non, parce qu'avant de pouvoir s'exprimer librement, il faut d'abord être en mesure de penser librement. Et s'il y a bien un endroit qui ressemble beaucoup à une prison, c'est notre esprit. Les barreaux y sont certes invisibles mais bien présents.

La pire des prisons est celle où s’enferment les personnes qui ont toujours peur de ce que pensent les autres. Libérez-vous de ces barreaux invisibles !
Les Mots Positifs.com

Comment en arrivons-nous à être nos propres geôliers ?

En ne remettant jamais en question ce qui nous traverse l'esprit, qu'il s'agisse de pensées « originales » émanant de nous ou pas. D'ailleurs, à vrai dire, peu viennent vraiment de nous. Nous ne faisons, en fait, généralement, qu'interpréter ce qu'on nous refourgue depuis l'enfance qui se transforme en croyances puis en expériences dans une boucle auto-alimentée à l'infini. Nos peurs nourrissent nos croyances qui elles-mêmes alimentent nos expériences et ainsi de suite.

Sauf que derrière ces peurs, il y a aussi des blessures et qu'aller confronter ses peurs, c'est aussi revivre ses blessures. Et plus les traumatismes sont importants, plus l'esprit se ferme pour se protéger. C'est d'ailleurs le principe même du MK Ultra où l'on fait subir des traumas à une personne pour obliger son esprit à se morceler, engendrant ainsi diverses personnalités indépendantes (alter egos) au sein d'un même individu sans qu'aucune n'ait jamais conscience de l'existence des autres. Ce qui permet de les programmer à leur insu sans qu'ils n'en aient le moindre souvenir. En théorie, car à la pratique, ça finit toujours pas buguer. Auquel cas, les victimes seront éliminées si elles ne peuvent être « reprogrammées ».

De l'autre côté du miroir

Si je vous avais dit ce qu'il fallait
Pour atteindre les plus hauts sommets,
Vous m'auriez ri au nez en me disant
Que rien n'est aussi simple.
Pourtant le Messie vous l'a souvent répété
Avant de vous indiquer la sortie
Mais personne n'a eu le cran de quitter le temple.
Je suis libre ! Je suis libre !
Et la liberté a un goût de réalité.
Je suis libre ! Je suis libre !
Et j'attends que vous me suiviez...

"I'm Free", The Who (1969)

Justement en parlant de trauma, c'est en franchissant le mur invisible de la prison sensorielle qu'il avait érigé en lui-même après avoir été témoin, dans sa petite enfance, du meurtre de son père par l'amant de sa mère, que Tommy, adulte, recouvre miraculeusement l'ouïe, la vue et la parole dans l'opéra rock éponyme des Who porté à l'écran par Ken Russell dans les années 70. Il lui aura suffi de traverser le miroir au propre comme au figuré pour briser l'illusion (et le miroir avec) et de s'en af-franchir en acceptant de voir par ses propres yeux et non au travers du regard des autres ; d'écouter au lieu d'entendre ; et d'exprimer la voix de son âme plutôt que celle de sa persona.

Il essaiera bien de montrer la voie à ceux qui l'érigent aussitôt en gourou mais ces derniers, avides de solutions toutes faites et recherchant plutôt la fuite que l'affrontement nécessaire de leurs blocages, préféreront se révolter contre lui. Tommy s'enfuira alors pour poursuivre son ascension (toujours au propre comme au figuré), seul, en se réfugiant au sommet de la montagne où il fut conçu.

La morale de cette histoire étant que nul autre que vous-même ne peut vous apporter la liberté à laquelle vous aspirez. Tout au plus vous indiquer la direction mais ce sera à vous de faire le chemin.

Même s'il n'existe aucun raccourci, cela ne veut pas dire pour autant que la tâche sera nécessairement laborieuse et de longue haleine. Comme le résume Christian H. Godefroy dans les Histoires magiques du Club-Positif, « nous sommes hypnotisés par l’idée que ce qui est acquis sans effort n'a pas de valeur, que ce qui en vaut la peine doit être difficile ; que les meilleurs fruits de la vie sont hors de notre portée. Mais ce sont ces pensées elles-mêmes qui sont ce que le Pr. Lozanov nomme des "barrières". Nous nous enfermons dans un monde bien clos... et cette clôture est celle de nos pensées ».

La Loi Une

Je suis libre d'être tout ce que —
Tout ce que je choisis d'être
Et de chanter le blues si ça me chante...

"Whatever", Oasis (1994)

Par ailleurs, si la liberté est souvent perçue par une absence de contrainte, le paradoxe veut également que notre liberté s'arrête avec celle des autres, ce qui en soit est une contrainte.

En fait, il n'y a pas vraiment de paradoxe dans cet énoncé si l'on prend en compte la Loi Une comme nous le rappelle David Wilcock : « Les expériences pénibles cessent de se répéter dès que nous avons assimilé le plus grand enseignement de l’univers : nous sommes tous Un, et il n’existe qu’une seule individualité. Quand vous aurez approfondi cette nouvelle réalité et l’aurez observée se manifester dans votre vie, vous prendrez rapidement conscience qu’aucun d’entre nous n’est exempté de ce système de comptabilité, quelles que puissent être ses croyances ».

Selon la Loi Une, le libre arbitre est la plus importante loi universelle que tous sont tenus de respecter au sein de cet univers bienveillant.

David Wilcock, la Clef de la synchronicité 

Un rappel que l'on retrouve formulé différemment dans l'article 6 de la Constitution française du 24 juin 1793 où il est stipulé que « la liberté est le pouvoir qui appartient à l’homme de faire tout ce qui ne nuit pas aux droits d’autrui : elle a pour principe la nature ; pour règle la justice ; pour sauvegarde la loi ; sa limite morale est dans cette maxime : "Ne fais pas à un autre ce que tu ne veux pas qu’il te soit fait". »

La liberté est un état d'être

Il met de la magie, mine de rien, dans tout ce qu'il fait.
Il a le sourire facile, même pour les imbéciles.
Il s'amuse bien, il ne tombe jamais dans les pièges.
Il ne se laisse pas étourdir par les néons des manèges.
Il vit sa vie sans s'occuper des grimaces
Que font autour de lui les poissons dans la nasse.
Il est libre Max ! Il est libre Max !
Il y en a même qui disent qu'ils l'ont vu voler...

"Il est libre Max", Hervé Cristiani (1981)

« L'homme libre est celui qui n'a pas le statut d'esclave » nous dit encore Wikipédia. Une lapalissade bien plus subtile qu'il n'y parait. Car l'esclavage ne se borne pas à l'exploitation et la privation de liberté d'un individu par d'autres individus mais peut également se traduire par l'asservissement à une substance, un sentiment, une croyance.

Et là, on se retrouve dans la fameuse prison mentale évoquée plus haut où nous tombons sous le joug de nos croyances, de nos peurs, du regard et des comportements d'autrui. « L'enfer, c'est les autres » disait Jean-Paul Sartre dans Huis clos. Et cela demeurera vrai tant que nous continuerons à leur accorder ce pouvoir. Ouille !

L'empire sur soi-même est la liberté vraie.

Proverbe français (1855)

Contrairement aux notions les plus répandues de liberté, toutes fluctuantes et dépendantes du bon vouloir d'autrui et/ou des circonstances, pour moi, la liberté vraie se veut un état permanent qu'aucune circonstance extérieure ne peut altérer. Un état d'être qui ne s'obtient qu'en réunissant les différentes pièces de son puzzle intérieur que certains appellent l'alignement.

La liberté serait donc de se laisser traverser par la vie et ses remous sans jamais plus s'éparpiller en mille morceaux. Briller sans craindre de faire de l'ombre aux autres ni de se faire éclipser, sachant que l'ombre ne saurait occulter la lumière.

En clair, être tellement bien ancré à soi-même que rien ne puisse nous arracher à cette connexion. Et c'est à cette liberté-là que j'aspire le plus ardemment. Je n'y suis pas encore mais j'y travaille.

Je vous laisse libres de vos conclusions et vous invite maintenant à aller lire les articles des autres participants dont vous trouverez la liste ci-dessous. Merci de me laisser un petit com si cet article vous a plu ou si vous avez des questions.

Projet EklaBugs #52

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Le privilège américain

Afin de dissiper tout malentendu potentiel, j'aimerais vraiment mettre les choses au clair : je ne suis absolument PAS américanophobe ! Ceci s'adresse surtout au lecteur de passage qui aurait suivi un lien au hasard parce que tout ceux qui me lisent depuis le pays de l'Oncle Sam (et au vu des stats vous êtes nombreux et je vous en remercie) l'ont certainement bien compris depuis longtemps. Pas plus que critiquer la politique génocidaire d'Israël ne fait de moi une antisémite même si une bande d'abrutis autoproclamés (de quoi ?!) décréteront vraisemblablement le contraire. En général, l'argument du grand-oncle GI et du prénom hébreu suffit à en calmer certains (c'est dire à quoi tient). Sinon, pour les cas désespérés, je n'ai pas de solution. Désolée, nous ne vibrons pas dans la même gamme de fréquences !

Suivant l'exemple israélien de bloquer l'entrée à quiconque pouvant même être suspecté, au sens large, de soutenir un boycott, les États-Unis pensent désormais qu'ils devraient refuser l'accès à toute personne critiquant la politique du gouvernement américain, ce qui constitue un revirement par rapport à l'approche précédente qui considérait les opinions politiques comme argument proscrit à la justification d'un refus de visa. En réaction aux pressions de la Maison-Blanche, le ministère américain de la sécurité intérieure (DHS) estime aujourd'hui être en mesure d’identifier correctement une intention hostile à partir de la totalité du contenu d'un téléphone ou d'un ordinateur portable, même si les documents en question ne sont manifestement pas du fait du propriétaire de l'appareil. En d'autres termes, si un voyageur (ou une voyageuse) a reçu un courriel de quelqu'un d'autre se plaignant du comportement du gouvernement des États-Unis, il (ou elle) est responsable de son contenu. (Source)

Après ça, si je ne suis pas bannie à vie — ou pour plusieurs même...

Ey@el

Les Libéraux et les Progressistes américains évoquent brièvement le privilège de la race blanche, de la masculinité, de l'hétérosexualité, etc., mais jamais on ne les entend parler de celui de la nationalité américaine qui permet d'entretenir une relation au monde dont ne jouit pas le reste d'entre nous.

Le privilège américain, c'est se rassurer en se disant qu'il y a suffisamment de problèmes à la maison sans avoir besoin de se soucier des milliards dépensés par la machine de guerre du gouvernement pour répandre la terreur sur toute la planète et l'encercler de ses bases militaires.

Le privilège américain, c'est accorder à contrecœur au chef suprême potentiel huit minutes de conversation sur la politique étrangère durant les débats des primaires alors que sur le plan fonctionnel, c'est la politique militaire de son pays qui impose sa volonté au reste du monde.

Le privilège américain, c'est contester la légalité des armes d'assaut au prétexte que ce sont des « armes de guerre », insinuant qu'il n'y a aucun problème tant qu'elles servent à tuer des gosses à l'étranger.

Le privilège américain, c'est être en mesure de prendre son pied en manifestant son addiction à l'indignation à propos d'une blague raciste tout en faisant fi du meurtre de dizaines de milliers de personnes de couleur perpétré par ses militaires chaque année.

Le privilège américain, c'est pouvoir péter les plombs quand quelqu'un emploie les mauvais pronoms tout en ne tenant aucun compte du fait que son gouvernement reverse ses ressources et l'argent de ses impôts à des des groupes ou régimes qui pendent les homosexuels sur la place publique.

Le privilège américain, c'est croire que sa propagande est la vérité et que toute autre interprétation du monde est mensongère.

Le privilège américain, c'est partir du principe que sa sexualité puritaine et pudibonde est normale et saine et qu'il n'y a aucun mal à faire pression pour que tous les réseaux sociaux anglophones adhèrent à vos sinistres critères « téton-phobes ».

Le privilège américain, c'est dire aux étrangers de ne pas se mêler de votre politique quand cette dernière les tue au sens propre.

Le privilège américain, c'est faire un caca nerveux à propos d'une ingérence électorale sur les réseaux sociaux tout en léchant les bottes au changement de régime dans le poste suivant.

Le privilège américain, c'est déclencher une guerre sur un mensonge sans être accusé de crime de guerre.

Le privilège américain, c'est commettre des crimes de guerre en toute impunité et en même temps jeter en prison les lanceurs d'alerte et les journalistes qui les révèlent tout en continuant de se considérer comme les gentils.

Le privilège américain, c'est pouvoir passer une journée entière à débattre en ligne de politique intérieure tandis que dans l'incapacité totale d'influencer l'attitude de votre gouvernement, le reste du monde prie pour qu'on ne se fasse pas tous tuer.

Le privilège américain, c'est se mobiliser vigoureusement contre la guerre quand ses propres citoyens encourent le risque de se faire enrôler, puis d'oublier complètement la paix pendant des décennies tandis qu'une force armée toujours plus robotisée vous procure une plus grande tranquillité d'esprit.

Le privilège américain, c'est se résigner à la guerre parce ses soldats sont remplacés par des drones et des milices mandataires dans les conflits orchestrés par les États-Unis même s'ils éliminent les gens aussi bien que des machines à tuer manuelles.

Le privilège américain, c'est pratiquer l'omerta totale sur les positions impérialistes détestables de candidats progressistes comme Bernie Sanders en raison de la respectabilité de leur politique intérieure.

Le privilège américain, c'est manifester avec les Black Blocs contre les apparitions publiques de personnalités telles que Milo Yiannopoulos et les Proud Boys alors que des porcs belliqueux meurtriers comme Bill Kristol, Henry Kissinger, John Bolton, David Frum et les dirigeants de l'industrie de l'armement ne sont jamais inquiétés.

Le privilège américain, c'est profiter de marchandises et de pétrole bon marché et d'un dollar fort sans jamais se poser la question de savoir combien d'innocents étrangers ont perdu leur vie et leur foyer dans les guerres provoquées par son gouvernement pour qu'il en soit ainsi.

Le privilège américain, c'est vivre dans une nation dont le gouvernement peut assassiner du jour au lendemain une famille entière avec des explosifs balancés du ciel sans jamais en entendre parler parce que ce n'est pas considéré comme un événement médiatique.

Le privilège américain, c'est faire partie de l'un des pays les moins visités au monde tout en ayant des bases militaires dans des pays dont la plupart des Américains n'ont jamais entendu parler et n'ont encore moins visité.

Le privilège américain, c'est faire de sa culture insensée une norme dans le monde entier par le biais d'Hollywood et des autres médias de sorte que personne ne se pose un instant la question du pourquoi on laisse cette nation de tarés diriger notre planète et ne vous fasse éprouver un malaise quant à ce privilège.

Le privilège américain, c'est vivre dans une nation qui se sert de sa puissance militaire et économique pour terroriser, assassiner, emprisonner, affamer et appauvrir quiconque s'oppose à ses intérêts et ne pas ressentir le besoin pressant d'y mettre un terme.

Le privilège américain, c'est accepter d'être le numéro un mondial sans trop s'inquiéter de ce que cela peut bien signifier.

Texte original de ... traduit de l'anglais par EY@EL
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La science de l'homéopathie

Dans le dernier paragraphe de la retranscription d'un extrait de conférence que je vous avais traduite il y a quatre ans, Kevin Trudeau expliquait le principe de l'homéopathie comme relevant de la loi d'attraction qui stipule que « toute vibration attire sa semblable et que ce qui se ressemble s'assemble. Ainsi les vibrations similaires s'attirent mutuellement ».

Et la théorie d'Hahnemann était que « le semblable guérit son semblable » (qui n'est autre que la loi de l'attraction « qui se ressemble s'assemble ») et donc neutralise et guérit.

Souvent confondue à tort avec la phytothérapie du fait qu'elle utilise beaucoup de plantes (mais pas que), l'homéopathie est surtout une thérapie merveilleuse à laquelle je ne comprends pas grand chose mais qui m'a sauvé la vie et ne cesse de produire de petits miracles là où rien d'autre ne fonctionne. Comme tout le monde, au départ j'étais sceptique d'autant que j'avais eu affaire à des médecins incompétents qui pratiquaient l'homéopathie comme on pratique l'allopathie, à savoir, une maladie, un remède sans tenir compte de tous les facteurs complexes et du terrain du patient qui font qu'une véritable consultation d'homéopathie prend au moins une heure la première fois. Et puis, j'étais bien sûr persuadée qu'il allait falloir un temps infini avant d'espérer obtenir des résultats tangibles et de surcroît peu durables. Autant pour l'effet placebo !

C'est fou comme les préjugés ont la vie dure et comment on nous bourre le mou de conneries monumentales à la limite de la malveillance — même si je suis désormais intimement convaincue, voire totalement certaine, que la connerie est l'apanage du déni devant la malveillance dont nous sommes collectivement victimes (pour un exemple édifiant de mauvaise foi et de propagande caractérisée, je vous renvoie à l'article de Wikiganda sur l'homéopathie).

Aujourd'hui, j'ai tellement évolué que je ris de me revoir si bête en ce miroir du passé. Mais je ris beaucoup moins de constater que ma bêtise d'alors n'était que du pipi de chat en comparaison des effets du récurage de cerveau au karcher actuellement pratiqué de manière agressive par la propagande lobbyiste et gouvernementale, ici et ailleurs. Aujourd'hui, on dérembourse l'homéopathie, demain on l'interdira. Pourquoi pas ? Au train où vont les choses dans la France de Sa Majesté des Mouches, on n'est plus à une ignominie près.

Confidence pour confidence, l'homéopathie c'est tellement inefficace que tout le gratin ne se soigne qu'avec. J'ai travaillé plusieurs années à côté d'Ainsworth, la pharmacie homéopathique officielle de la famille royale à Londres, et j'y ai vu défiler des tas de célébrités y compris des rockstars. Tirez-en les conclusions que vous voudrez mais ça m'étonnerait que Liam Gallagher se vante de prendre de l'homéopathie (il ne va pas aimer mais bon il est peu probable qu'il lise mon blog  — as you were, Liam).

Ey@el

Des années durant, l'homéopathie a été injustement dénigrée par l'AMA (association médicale américaine), le FDA (agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux) et la médecine classique, la qualifiant de placebo inutile dépourvu de toute preuve scientifique relative à son efficacité.

À entendre toutes les critiques agressives du courant dominant, on ne pourrait jamais imaginer que l'homéopathie fut, à l'origine, une pratique médicale reconnue et enseignée dans les facultés de médecine et sanctionnée d'un diplôme de spécialisation. Il y avait même des hôpitaux homéopathiques et cette pratique bénéficiait alors de l'appui de gouvernements et de dirigeants influents.

L'homéopathie fut développée par le Dr Samuel Hahnemann (1755-1843), médecin allemand attitré de la famille royale, révulsé par les pratiques médicales conventionnelles de son époque comme les saignées et l'administration de mercure et d'arsenic qui faisaient plus de mal que de bien.

C'est en apprenant que la quinine (écorce du quinquina) traitait les effets du paludisme en produisant un état similaire à cette maladie selon le principe connu de la loi des semblables (ou « le semblable qui guérit son semblable ») qu'Hahnemann a commencé ses recherches.

Le documentaire Just One Drop (une seule goutte) dévoile l'histoire médicale de l'homéopathie, son utilisation répandue dans le monde entier, les bienfaits qu'elle apporte aux patients et son dénigrement incessant par la médecine conventionnelle.

L'aube d'un concept nouveau

Just One Drop nous apprend qu'Hahnemann commença comme médecin conventionnel avant d'abandonner la médecine en quête d'une meilleure façon de faire en raison du mal dont il était témoin. Après sa découverte de l'action de la quinine sur le paludisme, il se mit à expérimenter avec d'autres substances à diverses dilutions afin de réduire leur toxicité dans les remèdes.

Il ne tarda pas à découvrir la « succussion », une méthode consistant à secouer énergétiquement les solutions qui demeure l'un des principes clés de l'homéopathie même si de nos jours, la succussion est souvent effectuée par des machines. Selon des praticiens, les effets de cette méthode expliquent pourquoi les nanoparticules des remèdes homéopathiques sont toujours efficaces.

Tirant des conclusions de l'effet de la quinine sur le paludisme, Hahnemann trouva bientôt d'autres remèdes que la profession médicale n'utilisait pas ou ne connaissait pas comme l'ipécacuanha, une plante à fleurs de la famille des Rubiacées pour traiter la toux et la belladone, une plante vivace également connue sous le nom de morelle noire, de la famille des tomates et des pommes de terre, contre la scarlatine.

Il est paradoxal qu'en 1790 tout comme aujourd'hui, les découvertes d'Hahnemann lui aient d'abord attiré les railleries et les moqueries de ses collègues qui finirent pourtant par adopter l'homéopathie. À l'époque, les saignées, le mercure et l'arsenic étaient considérés comme plus sûrs et plus efficaces que les remèdes homéopathiques ; aujourd'hui ce sont les antibiotiques et autres drogues voire la chirurgie qui les ont remplacés. Nous n'avons pas beaucoup avancé.

L'histoire de Lucas

Just One Drop nous raconte l'émouvante histoire de la famille Korn dont le fils a réagi spectaculairement à l'homéopathie. On commence par nous montrer des images de la grossesse sans histoire de Nancy Korn pour la suivre en salle d'accouchement. Au début, le nouveau né, Lucas, semblait normal mais il s'est mis progressivement à perdre le contact visuel avec ses parents et à ne plus répondre à son nom. « J'ai compris qu'il souffrait d'autisme » explique Nancy. Le diagnostic devait bientôt être confirmé.

Arrivé à l'âge de cinq ans, Lucas ne parlait toujours pas et on avait appris aux Korn que si un enfant ne parlait toujours pas à cet âge-là, il ne parlerait probablement jamais. Les images du film nous montrent Lucas se livrant à des mouvements répétitifs, battant vigoureusement des bras en regardant dans le vide sans prêter la moindre attention à ses parents — un comportement souvent associé à l'autisme. Les Korn avaient le cœur brisé. « Est-ce qu'un orthophoniste est le mieux que vous puissiez faire pour nous ? » demande Evan Korn, le père, aux médecins qui s'occupent de son fils.

Ce qui semblait du dernier recours fut la solution

Ayant testé sans succès la médecine conventionnelle, Nancy découvrit le Dr Luc De Schepper, un homéopathe qui fait remarquer qu'il est très courant que l'on ait recours à l'homéopathie en dernier recours. Après son premier traitement homéopathique prescrit par ce dernier, Lucas reprit le contact visuel.

Les réactions immédiates furent si spectaculaires, Nancy explique-t-elle, qu'elle se mit à douter d'elle-même et du fait que ces remèdes puissent agir aussi rapidement. Mais l'état de Lucas continua de s'améliorer. Un jour, il se mit à leur parler puis à lire. « Il est passé d'une absence de langage à réciter l'alphabet » s'exclame Nancy tandis qu'une scène montre la mère et le fils en pleine interaction, chose qu'ils n'avaient jamais faite auparavant.

Just One Drop détaille d'autres améliorations similaires. Un cinéaste raconte qu'il avait contracté une infection au très redouté SARM (staphylocoque doré résistant à la méticilline — N.d.T.) qui résista au traitement médical conventionnel et empira en s'aggravant. L'homéopathie en vint à bout.

Un clarinettiste professionnel parle d'une rhinite allergique qui menaçait sa carrière et qu'aucun médicament conventionnel ne soulageait. Après un traitement homéopathique, il n'eut plus jamais de rhinite allergique, explique-t-il en soufflant joyeusement dans sa clarinette.

L'homéopathie après une intervention chirurgicale

Dans cet article du Epoch Times de 2014, un médecin homéopathe du nom de Franklin McCoy, décédé l'année suivante, se souvient  des réactions rapides obtenues avec l'homéopathie en traitement post-opératoire :

Le Nux vomica, obtenu à partir de l'arbre à poison (le vomiquier, source principale de strychnine — N.d.T.) est utilisé depuis plus de 200 ans comme remède homéopathique. Notamment par le fondateur de l'école de médecine homéopathique, le Dr Samuel Hahnemann qui le décrit dans son ouvrage Materia Medica Pura de 1811.

Un de mes patients, qui se trouvait dans son lit d'hôpital à la suite d'une intervention chirurgicale, demanda pourquoi il était là. Il ne voulait pas être là et essaya de se lever pour partir. La douleur qu'il ressentit à la jambe qui venait de se faire opérer le fit grimacer et il se recoucha.

« Ouvrez la bouche » lui demandai-je. Il obtempéra et je lui déposai une dose de Nux vomica sur la langue. Trente secondes après, le patient dormait paisiblement. Que s'était-il passé ? Il avait subi une anesthésie générale pour cette opération. Grande contribution de la médecine moderne, l'anesthésie générale a un effet secondaire : sa toxicité hépatique.

Dans ce cas particulier, la toxicité hépatique se manifestait chez ce patient par une humeur irritable tout à fait anormale. Le Nux vomica a annulé la toxicité et le patient s'est endormi. Plus tard, à son réveil, il avait recouvré sa placidité.

Une golfeuse professionnelle découvre l'homéopathie

Deborah Vidal se qualifia pour les tournois du circuit LPGA à l'âge de 23 ans et en à peine deux ans atteint le 43e rang du classement mondial. Pendant onze ans, elle participa aux tournois LPGA. Mais en dépit de sa réussite professionnelle, sa santé se détériorait rapidement à cause des énormes quantités de pesticides utilisés sur les terrains de golf dont le Roundup parmi tant d'autres.

« Je souffrais constamment d'infections respiratoires qui évoluaient presque toujours en pneumonies », raconte Vidal. « Un chirurgien eut beau me reconstruire les sinus, je tombais quand même tout le temps malade et j'étais obligée de quitter le tournoi. Selon le chirurgien, les produits chimiques utilisés sur les terrains de golf étaient probablement à l'origine du polype qu'il avait retiré de mon sinus ».

Deborah Vidal essaya finalement l'homéopathie avec succès. Au bout d'un an, elle n'eut plus d'infections respiratoires et une fois ses poumons reconstitués, elle continua d'œuvrer à détoxifier son organisme.

Le pouvoir de l'homéopathie lui fit une si forte impression qu'elle fit son « chemin de vie d'aider les gens à se détoxifier jusqu'au niveau cellulaire » et apprit tout ce qu'elle pouvait apprendre sur l'homéopathie. Elle étudia avec deux maîtres en Inde et tint son propre cabinet d'homéopathie durant 22 années. Elle se consacre désormais à la production de podcasts et d'enseignements visant à informer davantage le public des bienfaits de l'homéopathie.

L'homéopathie attaquée par la médecine conventionnelle

Pendant des décennies, les praticiens de médecine allopathique ont cherché à effrayer les patients potentiels en brandissant l'homéopathie comme une espèce de monstre, l'accusant de n'être rien d'autre qu'un placebo promu par des bonimenteurs.

Le mouvement anti-homéopathie atteint son apogée en 2015 avec la publication d'un « document informatif » publié par le conseil national australien pour la santé et la recherche médicale qui prétendait passer en revue les études publiées sur l'efficacité de l'homéopathie pour la décrédibiliser de manière catégorique. « Il n'existe aucun état de santé pour lequel on ait des preuves manifestes de l'efficacité de l'homéopathie » concluait le rapport.

Selon Just One Drop, en dépit du tollé qu'il produisit dans le monde entier, Gerry Dendrinos, qui avait travaillé, pendant plusieurs années, au ministère de la santé du gouvernement australien, pensait que ce rapport était tendancieux.

Et il avait raison. Non seulement il mit à jour des conflits d'intérêt avec l'un des chercheurs du rapport australien mais il découvrit aussi qu'un autre chercheur, qui avait établi l'efficacité de l'homéopathie, fut brutalement évincé du projet de recherche.

L'omission des études positives sur l'homéopathie

Dendrinos et d'autres sceptiques avec lesquels il travaillait trouvèrent également que le nombre minimum de sujets utilisés (150) pour être pris en compte par le rapport australien excluait beaucoup trop d'études dont une qui n'en comportait que 144. S'agissait-il d'une coïncidence ? Dendrinos n'en avait pas l'impression. Dans cette étude écartée, on pouvait lire :

L'hypothèse selon laquelle les concentrations homéopathiques seraient des placebos a été testé en expérience randomisée en double aveugle contre placebo. Le modèle d'étude choisi compara les effets d'une préparation homéopathique constituée d'un mélange de pollens de graminées à ceux d'un placebo chez 144 patients souffrant de rhinite allergique déclarée. Ceux traités par homéopathie affichèrent une importante réduction des symptômes selon les côtes d'évaluation médecin-patient.

L'importance de cette réaction augmenta en corrigeant le taux de pollen et la réaction fut associée à une réduction de moitié du besoin d’anti-histamines. Une aggravation initiale des symptômes fut souvent notées chez les patients recevant cette concentration suivi par une amélioration au sein de ce groupe. Aucun élément n'est ressorti pour étayer l'idée selon laquelle les réponses cliniques aux médicaments homéopathiques s'expliqueraient parfaitement par l'effet placebo.

L'homéopathie ne fonctionne pas par effet placebo

L'efficacité de l'homéopathie est indéniable et ne peut s'écarter ni s'expliquer par l'effet placebo. Par exemple, comment un soi-disant effet placebo pourrait expliquer les résultats des remèdes administrés à des animaux demande Vidal qui soigne ses animaux et ceux des autres avec de l'homéopathie.

« Je me souviens d'une fois où mon chat gémissait de douleur et semblait à l'agonie. Deux heures après lui avoir administré un remède homéopathique, il gambadait partout ». L'effet placebo ne peut expliquer non plus les résultats obtenus chez les nourrissons de 3 à 6 mois, explique un homéopathe dans Just One Drop.

Nous savons que l'homéopathie fonctionne mais comment ?

Comme après la dilution et la succussion il ne reste pas la moindre molécule de la substance originelle dans le remède, comment expliquer son action ? Beaucoup de personnes dans Just One Drop reconnaissent que son action est entourée de mystère. Mais les homéopathes dans le documentaire pensent à une explication de « structure quantique » basée sur la physique dans laquelle l'information contenue dans l'eau est transférée dans le granule.

Vidal est du même avis : « La pensée allopathique mesure les substances tandis qu'en homéopathie, on ne mesure pas les substances mais l'énergie. Le mécanisme d'action vient du fait que les molécules d'eau prennent un cliché photographique de l'empreinte énergétique de la vibration de la substance ».

Quel que soit ce mécanisme, l'efficacité de l'homéopathie est confirmé au quotidien par le travail des homéopathes et les résultats que constatent les patients de cette philosophie homéopathique de la « guérison par le principe de similitude ».

Texte original de DR JOSEPH MERCOLA traduit de l'anglais par EY@EL
© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

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Le CO2 verdit la Terre

Depuis des milliards d'années, il y a toujours eu des modifications climatiques. Tout le monde conviendra qu'il y aurait davantage matière à s'inquiéter si elles cessaient de ce produire. Le point de discorde dans ce débat sur le climat porte sur la réalité, la magnitude et les causes et conséquences de ces modifications et la part — si peu qu'il y en ait une — imputable à l'activité humaine.

De toute évidence, cette vidéo sera différente des autres mais étant donné que le sujet est devenu un enjeu majeur extrêmement politisé à visée électorale, j'ai pensé que ce ne serait que justice d'en exposer une vision à contre-courant dont vont s'emparer les Al-Gore-rythmes de YouTube pour aller l'enfouir aux fins fonds de l'Internet avec toutes mes autres vidéos politiquement incorrectes. Et avant de me dire que je n'ai aucune autorité pour m'exprimer sur la question parce que je ne suis pas climatologue, il en va de même pour Al Gore, Leonardo DiCaprio, Greta Thunberg, Bill Nyen et tous ces gens. Donc je me suis dit qu'un chat qui parle avait, lui aussi, le droit de donner son avis.

Le principal sujet de préoccupation de la climatologie aujourd'hui porte expressément sur le dioxyde de carbone émis par la combustion des carburants fossiles. Depuis qu'Al Gore s'est fait des millions à propager des prédictions alarmistes sur le climat, on nous a bourré le mou comme quoi le CO2 serait une toxine malfaisante et que si rien n'était fait pour y remédier dans l'immédiat, toute vie sur Terre disparaîtrait — ou bien que nous allions vivre dans une sorte de scénario de fin du monde à la Mad Max — et même si certains oiseaux de malheur ont l'air de prendre leur pied avec ce genre de porno apocalyptique, le CO2 n'a rien d'un Père Fouettard, le ciel ne va pas s'écrouler, et aucune urgence climatique ne pèse sur nos têtes.

Commençons par les principes fondamentaux sur lesquels, je pense, tout le monde s'accordera.

L'énergie lumineuse visible de notre soleil traverse notre atmosphère pour être absorbée par la terre et les océans. Les sols sont réchauffés et relâchent un peu de cette chaleur sous forme de rayonnement infrarouge dans l'atmosphère pour se refroidir. Là, les gaz à effet de serre font office de couvercle de casserole pour retenir une partie de cette énergie calorifique. Ces derniers ont beau avoir mauvaise presse, sans eux la Terre ressemblerait à une boule de glace et la vie telle que nous la connaissons y serait tout bonnement impossible.

Le CO2 est un gaz à effet de serre particulièrement important dont la présence dans l'atmosphère terrestre remonte à bien avant l'avènement de l'humanité. En dépit de l'hystérie généralisée à son sujet, le CO2 n'est pas toxique mais essentiel à la vie sur Terre. Bien sûr, si vous ne respiriez que du CO2, vous seriez morts — mais il en va de même pour l'eau qui est aussi un composé naturel essentiel à la vie et qui se trouve à la base de 95% de tous les gaz à effet de serre présents dans l'atmosphère.

Alors même s'il est vrai qu'il a enregistré une forte augmentation au cours des 40 dernières années, voici ce qu'il en est comparativement à tous les autres gaz atmosphériques : le CO2 ne représente que 400 parts par million soit 0,04% dans la constitution de l'atmosphère terrestre dont seuls 3,5% de tout le CO2 émis chaque année est imputable à l'activité humaine, le reste étant produit naturellement.

Théoriquement, le volume de CO2 d'origine anthropique (lié à l'activité humaine) dans l'atmosphère n'a fait que freiner le refroidissement de la planète de 1%. Cela ne signifie pas que cette augmentation du dioxyde de carbone soit sans incidence, mais cela n'implique pas nécessairement non plus qu'elle soit responsable d'un réchauffement astronomique ni même que ce soit une mauvaise chose. En fait, si l'on s'en réfère à la majeure partie de l'histoire de la planète, nos taux de CO2 et nos températures sont très faibles en comparaison.

À l'exception près d'il y a 300 millions d'années, durant l'ère carbonifère tardive qui ressemblait beaucoup à notre climat actuel et qui, comme à présent, marquait une période de refroidissement majeure. À cette époque, le CO2 atmosphérique chuta à environ 350-400 ppm quand le carbone fut aspiré dans les sols. Ce qui, paradoxalement, est à l'origine de la formation du charbon que nous utilisons aujourd'hui et dont la combustion relâche du CO2 dans l’atmosphère.

Selon ceux qui redoutent une catastrophe climatique, il est impératif que nous réduisions nos taux actuels de CO2 atmosphérique afin de refroidir la planète. Même si l'on sait qu'à la fin de cette période où la diversité végétale diminua au rythme du fléchissement des concentrations de dioxyde de carbone, la Terre fut à deux doigts de se transformer en boule de neige, tuant pratiquement tout ce qui s'y trouvait — « mais comment osez-vous ! » etc. Le globe terrestre ne doit d'avoir échappé à son statut d'Esquimau qu'à l'heureuse intervention de phénomènes naturels dont l'apparition des termites qui, à ce jour, sont toujours à l'origine d'environ 2% de tout notre CO2 atmosphérique.

Alors que se passera-t-il si le réchauffement planétaire se poursuit et si le CO2 continue de grimper ?

Eh bien, nous disposons de données indirectes remontant à des centaines de millions d'années qui servent à évaluer le climat et l'atmosphère à l'aide de collecteurs de données naturels comme les carottes glaciaires, les anneaux de croissance des arbres et les fossiles. Certes, ces derniers ne nous fournissent pas de chiffres précis et ne constituent pas exactement ce que l'on pourrait appeler une science exacte, mais ils nous donnent une approximation des conditions climatiques terrestres antérieures, un peu comme si nous consultions les chapitres de l'histoire de la planète plutôt que des pages individuelles. Et l'observation de ces données indirectes d'il y a des millions d'années rend nos modifications climatiques un peu moins inquiétantes.

On estime que durant l'explosion cambrienne, les taux de CO2 étaient jusqu'à 17 fois plus élevés, à environ 7.000 ppm, et ce fut considéré comme l'avènement de la vie moderne. Ces températures et taux de dioxyde de carbone élevés furent essentiels à la création de nombreuses grandes catégories d'animaux encore en existence aujourd'hui et qui se sont développées au cours des premiers 40 millions d'années de cette ère. Si l'on regarde 55 millions d'années en arrière, pendant le maximum thermique du Paléocène (PETM), il y eut un afflux massif de CO2 et de méthane libérés dans l'atmosphère. Les taux de dioxyde de carbone doublèrent en peu de temps et les températures grimpèrent de 5 à 8°C pour une chaleur bien plus élevée qu'aujourd'hui.

Cette période est devenue le point de référence historique pour essayer d'établir un lien entre le réchauffement planétaire et l'élévation du CO2 en dépit des objections de nombreux réactionnaires qui tentent d'expliquer que cette progression a été beaucoup plus lente qu'elle ne l'est aujourd'hui. Une nouvelle étude reposant sur des données indirectes fournies par de la boue remet en question cette présomption. En effet, en retraçant les revers d'isotopes d'oxygène et de carbone associés à cette période, on a découvert que ces derniers ne figuraient que dans treize bandes, ce qui laisse à penser que cette poussée de PETM s'est déroulé en à peine 13 ans. En comparaison à aujourd'hui où les températures n'ont augmenté que d'un degré en 150 ans.

L'explication la plus plausible est que ce PETM a été déclenché par une comète comme certaines preuves l'indiquent. Et si cela suggère que ce réchauffement est largement imputable au méthane plutôt qu'au CO2, cet événement est loin d'être négatif. D'après la chronique de fossiles polonaise, cette élévation des températures et du dioxyde de carbone a eu un impact extraordinaire sur le développement de la biodiversité à court terme. C'est grâce à ce climat chaud et humide que les premiers primates véritables firent leur apparition et prospérèrent. Ce qui m'amène à remettre en questions les prédictions alarmistes pour le cas où les températures globales augmenteraient encore d'un degré et demi.

Parmi les époques plus proches de la nôtre ayant connu des pics de température, il y eut le réchauffement de la période romaine et également celui du Moyen-Âge, environ 900 à 1300 après J.-C., tout deux étayés par de nombreux éléments de preuve. Cet épisode de réchauffement planétaire fut provoqué par une réchauffement des deux deux hémisphères nord et sud y compris des glaciers de Nouvelle-Zélande. Cette période connut un accroissement de population et les Vikings colonisèrent le Groenland — tous ces récits qui relatent leur traversée de l'océan arctique désormais recouvert d'une banquise permanente — les cultures prospérèrent et on fit pousser des vignes tout au nord jusqu'à l'Angleterre où cela n'est plus possible aujourd'hui. Outre des registres d'archives incontestables, les données fournies par les anneaux de croissance d'arbres du sud-ouest des États-Unis laissent à penser qu'il a dû faire un degré de plus que le maximum actuel — ce qui signifie que non seulement les hommes ont survécu à des épisodes de chaleur extrêmes mais qu'en plus ils ont prospéré. Et comme pour la plupart des périodes de réchauffement à travers l'histoire, cela n'eut rien à voir avec l'augmentation du CO2.

Mais qu'en est-il de la Vérité qui dérange, le film d'Al Gore où il établit une corrélation directe entre le CO2 et la température à partir d'un échantillon de carotte glaciaire ?

La seule vérité qui dérange ici, c'est qu'Al Gore est un menteur! En effet, il a intentionnellement inversé les données pour vous berner afin que vous pensiez qu'il n'est pas un idiot fini — scoop : c'en est vraiment un ! Plusieurs relevés significatifs effectués sur des carottes glaciaires montrent tous un décalage de 600 à 800 ans séparant les hausses de température et de CO2. Le dioxyde de carbone fut la conséquence de la chaleur et non sa cause initiale. Cet écart est dû au réchauffement des océans qui finit par aboutir à une libération de CO2 et de méthane dans l'atmosphère à l'image des émanations gazeuses d'un soda.

Suivant cette logique, on pourrait affirmer que l'augmentation lente mais régulière du CO2 depuis près de 200 ans pourrait être influencée par le décalage avec le réchauffement de la période médiévale qui s'est terminé il y a environ 700 ans. Et bien sûr, nous connaissons également un léger réchauffement depuis la fin du petit âge glaciaire qui a pris fin aux alentours de 1850. Ceci tient compte d'une hausse naturelle et totalement indépendante de l'activité humaine du dioxyde de carbone et de la température au cours du siècle passé. En revanche, la chute des températures peut déclencher des événements amenant la planète à priver l'atmosphère de son CO2 indispensable. Et on compte de nombreux exemples dans l'histoire où le taux de CO2 a atteint des niveaux inquiétants.

Par l'examen des échantillons de carottes glaciaires de l'Antarctique, on sait qu'au cours du dernier maximum glaciaire, il y a environ 18.000 ans, les concentrations en dioxyde de carbone atmosphérique sont descendues à 108 ppm, soit 30 ppm au-dessus du taux nécessaire au maintien de la vie. En l'espace d'une seule génération de plantes exposée à un faible taux de CO2, on observe une diminution moyenne de 50% la photosynthèse et de la production de biomasse avec une répercussion directe sur toute vie sur Terre. Aujourd'hui encore, nos taux de dioxyde de carbone sont à peine suffisants pour notre végétation actuelle parce que la plupart de ces plantes ont besoin de concentrations élevées en  CO2 pour se développer.

Les bénéfices d'une supplémentation en gaz carbonique pour la croissance et la production végétale sont bien connus grâce à des centaines d'études qui ont démontré que les plantes prospéraient dans une atmosphère enrichie en CO2. De telles expériences sont plus faciles à réaliser dans des serres où en augmentant le CO2 à 1.000 ppm, on obtiendra une hausse de la photosynthèse de l'ordre de 50% en comparaison avec les taux de CO2 ambiants.

Que se passe-t-il donc lors d'une élévation des taux de CO2 atmosphérique ?

Exactement ce à quoi on pourrait s'attendre : depuis 35 ans, son effet verdissant a pu être observé sur près de la moitié des terres végétalisées. Selon une nouvelle étude, on estime que 70% de ce verdissement serait la conséquence d'une élévation des taux de CO2. Au siècle dernier, la croissance des végétaux a été bien plus rapide qu'elle ne l'a jamais été en 5.400 ans. Un développement prodigieux. Et combien même les alarmistes écolos prétenderaient que cela ne va pas durer parce que l'élévation des températures va provoquer des sécheresses massives et réduire les ressources hydriques indispensables aux plantes, l'élévation des températures entraîne, en fait, une augmentation des précipitations. Et davantage de végétaux implique plus de transpiration aboutissant à une augmentation des pluies, lesquelles produisent un accroissement de la végétation.

Cette dernière décennie  a enregistré un record de précipitations en de nombreux points du globe qui ne fera que s'accentuer au cours du siècle. C'est pourquoi on assiste à un verdissement de zones où les conditions sont normalement trop arides pour permettre e type de développement. On estime que d'ici la fin du siècle, la biomasse mondiale aura augmenté de 40% car le réchauffement des températures va produire un allongement des période des saisons de culture et une croissance plus rapide des plantes qui vont métaboliser davantage de CO2 atmosphérique comme on peut le voir sur cette modélisation de la NASA lors du passage de l'hiver à l'automne (à 12:06 dans la vidéo).

En fait, la végétation convertit 31% du dioxyde de carbone atmosphérique de plus qu'avant la révolution industrielle. Ce qui implique que chaque acre de terre cultivée produit plus de nourriture qu'il y a un siècle.

Vous voyez, la Terre se porte bien. On ne peut vraiment en dire de même de l'humanité.

Bien que comparativement, il est plus vraissemblable que les faibles taux de CO2 du petit âge glaciaire (entre 1300 et 1850) aient été à l'origine des mauvaises récoltes enregistrées dans les archives des moines et des vignerons de l'époque, lesquelles entrainant famine, pauvreté et troubles sociaux pour des millions de personnes. Contrairement à ce qu'essaie de propager Greta, non seulement il y a davantage de personnes qui meurent de faim en période de froid —  mais une étude récente montre que le froid provoquerait 21 fois plus de décès que la chaleur. En fait, le nombre de morts imputables au climat a chuté d'un demi-million par an dans les années 20 à moins de 25,000 par an ces dix dernières années.

Et en dépit de la propagande, nous n'avons pas connu davantage d'augmentation de vagues de chaleur que de sécheresse ou d'inondations. Ni aucune diminution importante des ouragans ou des feux de forêt et des tornades depuis les années 50. Comment un tel niveau de réchauffement peut-il s'avérer dangereux ? La peur reste bien en deçà des températures naturelles de multiples périodes interglaciales antérieures.

L'histoire nous a enseigné que l'humanité et la biosphère se portaient généralement mieux durant les périodes avec des taux de CO2, plus élevés. Alors s'il est effectivement vrai que les hommes sont en mesure de planifier et contrôler les températures mondiales, pourquoi personne ne pose la question de savoir quelle est la température mondiale optimale ? Et si, sans le savoir, nous aidions la planète a atteindre son juste milieu en émettant du CO2 lorsque les conditions sont réunies pour la biosphère comme l'ont fait les termites il y a 300 millions d'années et que ce soit, paradoxalement, ces prétendus écoguerriers qui essaient en fait d'entraver ce processus ?

Et même s'il existe des sources naturelles d'émission de CO2 comme l'activité volcanique et les termites, rien ne prouve que des volumes importants de CO2 supplémentaire soient venus enrichir l'atmosphère au cours de la baisse amorcée il y a 140 millions d'années et qui a donné naissance à notre ère. En vérité, le volume de CO2 n'a cessé de diminuer au point où toute forme de vie aurait pu disparaître rapidement sur une échelle de temps géologique jusqu'à aujourd'hui si l'homme n'avait rejeté dans l'atmosphère le carbone enfoui. Aussi, sans émissions dues à l'activité humaine, on aurait pu récemment présumer que les taux de CO2 auraient continué de diminuer comme ce fut le cas lors de ces dernières 140 millions d'années.

Ce qui m'amène à cette question importante :  combien de temps aurait-il fallu pour qu'en l'absence d'émissions anthropiques, l'épuisement progressif du CO2 atmosphérique atteigne des niveaux bien en deçà du seuil vital signant ainsi le début de la fin de toute forme vie sur Terre ?

Texte original de THE TRUTH FACTORY transcrit et traduit de l'anglais par EY@EL
© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

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Le mauvais temps en images

Rencontrant récemment des petits soucis avec Wine (résolus depuis), je me suis décidée à chercher des solutions alternatives pour animer mes images sans passer par des logiciels Windows. Après tout, quand on choisit d'utiliser Linux, ce n'est pas juste pour la gratuité mais pour embrasser toute la philosophie derrière et par souci d'alignement à ses principes. Du moins, c'est le cas pour moi. J'ai donc trouvé un autre moyen de générer de la pluie dans mes animations sans utiliser ni Sqirlz Water Reflections ni Animation Shop (voir Articles connexes) qui ne fonctionneront d'ailleurs peut-être plus avec les versions ultérieures de Windows. Voici donc le résultat de mes expérimentations pour rester dans l'ambiance de la saison et la marche à suivre pour les reproduire avec les images de votre choix.

La pluie

Matériel nécessaire

  • une image sur laquelle vous voulez faire pleuvoir (pour cet exemple, une photo prise avec mon téléphone dans un parc près de chez moi)
  • GIMP 2.10 (libre et gratuit pour Linux/Windows/OSX)

Instructions

1. Ouvrir une copie de l'image que vous souhaitez animer dans GIMP et au besoin, la redimensionner afin de ne pas générer une animation trop volumineuse.

2. Ajouter un nouveau calque blanc au-dessus de celui de votre image.

3. Appliquer du bruit à ce nouveau calque à l'aide du menu Filtres - Bruit - Jeter avec les valeurs suivantes :

- Répéter = 2
- Randomisation = 50
- Cliquer sur Nouveau germe (mauvaise traduction de « seeding ») pour générer une nouvelle répartition aléatoire des pixels

4. Mettre le calque en niveaux de gris à l'aide du menu Couleurs - Désaturation - Couleur vers gris.

5. Régler le mode de mélange du calque sur Écran.

NOTE : Attention, j'utilise les nouveaux modes de mélange de la version 2.10 dont le rendu diffère de ceux des versions antérieures (toujours disponibles en utilisant le bouton de bascule dans la barre d'outils au-dessus de la palette des calques).

6. Appliquer un flou de mouvement à l'aide du menu Filtres - Flou - Flou cinétique linaire avec les valeurs suivantes :

- Longueur = 14,68
- Angle = 115

NOTE : Ces valeurs sont à adapter à votre image mais une longueur trop petite donnera plutôt un effet neige. L'angle est fonction de l'orientation que vous souhaitez donner aux gouttes de pluie.

7. Régler l'apparence du calque dans le menu Couleurs - Niveaux en fonction de votre image.  À titre d'exemple, voici les valeurs que j'ai utilisées :

- Niveaux d'entrée (à gauche) = 197
- Autres paramètres par défaut

8. Au besoin, réduire l'opacité du calque (79%).

9. Pour adoucir l'effet et le rendre plus naturel, appliquer un flou gaussien à l'aide du menu Filtres - Flou - Flou gaussien avec les valeurs suivantes :

- Taille X = 0,50
- Taille Y = 0.50
- Autres paramètres par défaut

10. Dupliquer le calque de l'image, le déplacer en haut de la pile et répéter les étapes 2 à 9 en veillant bien à cliquer sur Nouveau germe à l'étape 3 (très important).

11. Répéter l'étape 10.

12. Vous diposez maintenant de 3 calques identiques de votre image de base, chacun avec un calque de pluie différent au-dessus. Fusionner vers le bas chaque calque de pluie avec le calque d'image au-dessous. Vous devez avoir maintenant 3 calques différents.

13. Modifier le mode des couleurs pour un GIF optimisé via le menu Image - Mode - Couleurs indexées :

- Générer une palette optimale
- Tramage des couleurs = Floyd-Steinberg (couleurs qui déteignent moins)

14. Il ne reste plus qu'à exporter votre animation via le menu Fichier - Exporter sous en choisissant Image GIF dans Type de fichier. Une autre fenêtre s'ouvre pour le paramétrage de votre fichier de sortie :

- Cocher En tant qu'animation
- Cocher Boucler indéfiniment
- Délai entre les images là où ce n'est pas spécifié = 100 ms
- Autres paramètres par défaut

Et voilà, votre animation est prête !

NOTE : Au début de la manipulation, j'ai appliqué un filtre d'amélioration pour accentuer la netteté de mon image de départ et au final, j'ai augmenté la saturation de chacun des calques de l'animation.

Les éclairs

En plus de la pluie, j'ai eu envie de générer des éclairs histoire de voir si j'arriverais à terroriser ce courageux escargot sur son brin d'herbe (apparemment, sa coquille fait office de cage de Faraday).

Matériel nécessaire

Instructions

1. Pour utiliser les brosses, dézipper le fichier téléchargé sur DeviantArt et copier le dossier Lightning dans le répertoire Brushes de votre dossier de configuration GIMP.

- Sous Linux :
home/nom d’utilisateur/.config/GIMP/2.10 (ou autre version)
NOTE : Attention, le répertoire Config est un dossier caché, pour y accéder il faudra donc afficher les fichiers cachés.

- Sous Windows :
C:\Utilisateurs\nom d’utilisateur\GIMP\2.10 (ou autre version)

- Sous Mac OSX :
Désolée, je n'ai pas pu tester mais il est possible de trouver en allant dans le menu Edition - Préférences - Dossiers - Brosses de GIMP, ce qui vous permettra d'ailleurs (peu importe sous quelle plateforme vous êtes) d'ajouter un autre emplacement, ce que je trouve, pour ma part, beaucoup plus pratique.

Redémarrer GIMP pour charger les brosses. 

Le principe reste le même que pour la pluie mais avec moins de manipulations :

2. Dupliquer le calque original de l'image 3 fois pour un total de 4 calques identique.

3. Au-dessus de chaque calque de l'image (sauf le premier au bas de la pile), ajouter un calque transparent en mode Lumière vive (non disponible pour les versions antérieures à la 2.10).

4. Sur chaque calque transparent, appliquer au pinceau  (avec du blanc) une brosse éclair différente à des endroits différents avec les paramètres suivants :

- Taille = à adapter en fonction de la brosse et de votre image
- Proportions = 0
- Angle = 0
- Espacement = 25
- Dureté = 100
- Force = 50
- Dynamique de la brosse = Dynamics Off

5. Comme pour la pluie, fusionner ensuite chaque calque d'éclair avec le calque d'image au dessous pour n'avoir plus que 4 calques différents.

6. Appliquer l'indexation des couleurs.

7. Donner des instructions à l'animation en renommant ainsi les calques du bas vers le haut :

4 (200ms)
3 (200ms)
2 (200ms)
1 (600ms)

8. Exporter comme expliqué précédemment.

La totale

Après l'escargot, j'ai décidé de nettoyer l'esplanade du Trocadéro de ses touristes envahissants à grand renfort de pluie et d'éclairs.

Matériel nécessaire

  • brosses éclairs
  • une image à animer (pour cet exemple, j'ai utilisé une photo personnelle dont préciser le lieu serait superflu)

Instructions

Ce dernier exemple combine les deux précédents. La partie la plus complexe résidant dans l'agencement et la fusion des calques.

1. Créer les effets de pluie sur 3 calques comme expliqué plus haut.

2. Renommer les calques fusionnés comme suit en partant du bas :

pluie 3 (100ms)
pluie 2 (100ms)
pluie 1 (100ms)

3. Ajouter deux calques d'éclairs différents (le mode de mélange utilisé ici est Addition) en haut de la pile sans fusionner.

éclair 2
éclair 1
pluie 3 (100ms)

pluie 2 (100ms)
pluie 1 (100ms)

4. Ensuite dupliquer chacun de des calques pluie en les agençant comme suit :

éclair 2
éclair 1
+ pluie 3#2 (100ms)
+ pluie 2#2 (100ms)
+ pluie 1#2 (100ms)
pluie 3 (100ms)
pluie 2 (100ms)
pluie 1 (100ms)

Ce qui donne un cycle de pluie de 600ms.

Explication du principe : pour la pluie, chaque calque doit s'afficher durant 100ms soit un total de 300ms pour un cycle; pour les éclairs, on a besoin de deux cycles de pluie de 300ms, soit 600ms puis 200ms pour chaque calque d'éclair. Il va falloir combiner tout ça (pluie seule, pluie + éclairs) en dupliquant et fusionnant certains calques.

5. Dupliquer une fois chaque calque d'éclairs (en haut de la pile) :

+ éclair 2#2
éclair 2
+ éclair 1#2
éclair 1
pluie 3#2 (100ms)
pluie 2#2 (100ms)
pluie 1#2 (100ms)
pluie 3 (100ms)
pluie 2 (100ms)
pluie 1 (100ms)

6. Dupliquer et intercaler des calques de pluie différents sous chaque calque éclair avant de pouvoir les fusionner comme suit :

éclair 2#2
+ pluie 1#4 (100ms)

éclair 2
+ pluie 3#3 (100ms)

éclair 1#2 (1
+ pluie 2#3 (100ms)

éclair 1
+ pluie 1#3 (100ms)

pluie 3#2 (100ms)
pluie 2#2 (100ms)
pluie 1#2 (100ms)
pluie 3 (100ms)
pluie 2 (100ms)
pluie 1 (100ms)

7. Fusionner ensuite chaque calque d'éclair avec le calque de pluie qui se trouve au-dessous. Vous devriez avoir ceci  :

éclair 2 + pluie 1 (100ms)
éclair 2 + pluie 3 (100ms)
éclair 1 + pluie 2 (100ms)
éclair 1+ pluie 1 (100ms)
pluie 3#2 (100ms)
pluie 2#2 (100ms)
pluie 1#2 (100ms)
pluie 3 (100ms)
pluie 2 (100ms)
pluie 1 (100ms)

Nous avons donc un cycle de pluie de 600ms suivi de deux cycle éclairs-pluie de 200ms tandis que l'effet pluie reste toujours à 100ms par calque à l'intérieur du cycle d'éclairs (désolée, si je vous ai largués en route).

8. Appliquer l'indexation des couleurs.

9. Exporter comme expliqué précédemment.

Voilà, j'espère que ces tutoriels un peu longs vous auront plu et ne vous auront pas paru trop compliqués.

Bon vent !

© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

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Greta Thunberg cherche à vous faire peur et cela va rapporter gros aux grandes multinationales (2)

La science

Le climat évolue et ce, depuis très longtemps. En réalité, il n'a jamais cessé de le faire et il existe une multitude de facteurs influençant ce changement comme l'activité solaire et bien d'autres. Quand on n'y connaît rien en climatologie, il est facile d'adopter la vision « apocalyptique » souvent servie par les médias traditionnels. Toutefois, si l'on se penche sur ce que disent les climatologues, il semblerait que tous ne soient pas d'accord avec les récits médiatiques d'« hystérie climatique ».

L'argument principal de ceux qui souscrivent à la perspective hystérique est que les taux de CO2 ont atteint leur plus haut niveau depuis qu'on a commencé à les relever, enregistrant actuellement environ 415 parts par million (ppm). Non pas que les climatologues ne soient pas d'accord sur l'idée que le CO2 provoque un réchauffement de notre atmosphère, ce qui semble être un fait fermement établi dans la littérature scientifique. Mais on ne parle jamais du fait que les taux de CO2 ont atteint des sommets largement plus élevés qu'à l'heure actuelle ; en réalité, on parle de milliers de ppm et la température terrestre a également été bien plus élevée qu'elle ne l'est aujourd'hui. L'idée que les émissions anthropiques de CO2 sont à l'origine des modifications climatiques n'est pas scientifiquement valide, ce qui n'empêche pas de créer et proposer des initiatives politiques qui ne font rien pour notre environnement à part remplir les poches de certaines personnes très influentes.

Quand nos cultures se sont développées, il y a à peu près 400 millions d'années, le CO2 dans l'atmosphère était d'environ 5.000 parts par million. Quand nos conifères et arbustes à feuillage persistant se sont formés, il y a quelques 360 millions d'années, les niveaux de CO2 atteignaient environ 4.000 ppm. Quand nos arbres feuillus sont apparus, il y a 160 millions d'années, le niveau de CO2 était d'environ 2.200 ppm — toujours cinq fois plus élevé que le niveau actuel.

~ Dennis T. Avery, économiste agricole et environnemental, agrégé supérieur du Centre pour les questions alimentaires mondiales en Virginie, et anciennement analyste principal au département d'État américain (source)

L'augmentation de température provoquée par le dioxyde de carbone est le pilier de l'argumentaire du réchauffement climatique, mais le CO2 est-il vraiment à l'origine de cette élévation calorifique ou bien ne serait-ce pas justement le réchauffement qui entraînerait une hausse du CO2 ?

La question est comment le groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) détermine-t-il qu'une augmentation du CO2 atmosphérique provoque une élévation de la température mondiale ? La réponse est qu'ils ont présumé que c'était le cas et l'ont confirmé en accroissant les niveaux de CO2 dans leurs modèles climatiques informatisés, ce qui a fait monter la température. Les scientifiques doivent oublier le fait que ce sont eux qui sont à l'origine du code informatique qui dit à l'ordinateur d'élever la température avec les augmentations de CO2. Ils doivent se demander si cette séquence peut être étayée par des faits. Certains scientifiques l'ont fait et les données empiriques ont montré que ce n'était pas vrai. Pourquoi n'est-ce pas au centre de tout débat autour du réchauffement anthropique de la planète ?

~ Dr Tim Ball, ancien professeur au département de Géographie de l'université de Winnipeg (source)

William Happer, physicien américain et professeur émérite de physique (Cyrus Fogg Brackett) de l'université de Princeton, est l'un de ces milliers d'universitaires qui semblent ne pas être entendus par les médias traditionnels et qui partagent la même vision :

Dans chaque étude consciencieuse, c'est la température qui monte en premier puis le CO2 et encore elle qui baisse avant le CO2. Il ne fait aucun doute que la température est bien à l'origine des variations du CO2 du moins depuis ce dernier million d'années. (source)

Il a également souligné les grandes périodes glaciaires qu'a connues la Terre durant lesquelles les niveaux de CO2 étaient extrêmement élevés, bien plus qu'ils ne le sont aujourd'hui, ce afin d'illustrer combien la corrélation entre le C02 et la température est « loin d'être satisfaisante ».

Dans leur article sur la carotte glaciaire de Vostok (1999), Petit et d'autres chercheurs montrent que, depuis le début des glaciations, la température devance le le CO2 de plusieurs milliers d'années mais ne proposent aucune explication. Ils observent également que le CH4 (méthane) et le CO2 ne sont pas parfaitement alignés, sans explication non plus. Ce qui importe est que la température pourrait avoir une incidence sur les quantités de CO2. Au début des glaciations, la mercure descend jusqu'à des valeurs glaciaires avant que le CO2 ne commence à baisser lui-aussi, laissant supposer que ce dernier a peu d'influence sur les variations de température à ces époques-là également.

Depuis 1999, cette théorie a fait l'objet de nombreux débats dans les revues scientifiques, pourtant il n'existe pas la moindre ombre de preuve confirmant que les augmentations de CO2 provoqueraient un « réchauffement extrême ».

Le doublement des concentrations de CO2 implique une perturbation de ce budget de l'ordre de 2%. Tout comme les changements mineurs, très courants dans les nuages et autres éléments. Dans ce système multifactoriel complexe, quelle est la probabilité pour que le climat (qui, en soi, est soumis à de nombreuses variables et pas uniquement une anomalie de température moyenne à l'échelle mondiale) soit contrôlé par cette perturbation de 2% d'une seule variable ? Une telle conviction revient à croire à la magie. Au lieu de cela, on vous dit que c'est croire en la « science ». Un tel argument devrait être le signal que quelque chose ne tourne pas rond. Après tout, la science est une méthode d'investigation plutôt qu'une structure de croyance. L'accumulation d'arguments faux et/ou fallacieux est souvent qualifiée de « preuves accablantes » d'un cataclysme à venir. Sans ces arguments, on serait légitimement en droit de se demander s'il existe la moindre preuve.

~ Lindzen (source)

Autre citation insistant sur ce point :

Voici comment l'imaginaire collectif actuel perçoit ce système : le climat, complexe et multifactuel, se résume à une seule variable, à savoir les modifications de température moyenne à l'échelle mondiale, essentiellement contrôlées par la perturbation de 1 à 2% du budget énergétique causée par une seule et unique variable — le dioxyde de carbone — parmi tant d'autres d'importance comparable. Une paire d'arguments extraordinaire reposant sur un raisonnement à la limite de la pensée magique. C'est pourtant la version qui a été acceptée d'emblée, y compris par de nombreux sceptiques. Cette acceptation  souligne clairement l'acuité du problème identifié par Snow. Nombre de politiciens et de sociétés savantes vont plus loin encore en faisant du dioxyde de carbone la variable de contrôle, et bien que les émissions humaines de CO2 soient infimes comparées aux échanges naturels bien plus importants mais aléatoires avec les océans et la biosphère, ils sont persuadés de savoir exactement quelles stratégies implémenter pour les contrôler.

~ Lindzen (source)

À plusieurs reprises, Lindzen et bien d'autres n'ont jamais manqué de dénoncer les conclusions de ce document établi par des politiciens et non des scientifiques. Nous y reviendrons plus loin dans cet article.

Selon le Dr Leslie Woodcock, professeur émérite de l'école de génie chimique et de science analytique de l'université de Manchester (Royaume-Uni) et ancien scientifique de la NASA :

La notion de « changement climatique » n'a aucun sens. Le climat terrestre n'a cessé d'évoluer depuis des temps immémoriaux, à savoir depuis la formation de la planète il y a mille millions d'années. La théorie d'un « changement climatique induit par l'homme » est une hypothèse non corroborée affirmant que le climat aurait été négativement affecté par la combustion de carburants fossiles au cours des cent dernières années, entraînant une élévation de la température moyenne à la surface de la planète d'ordre infime mais avec des conséquences désastreuses pour l'environnement. Selon cette théorie, le CO2 émis par la combustion des énergies fossiles serait le « gaz à effet de serre » à l'origine du « réchauffement planétaire » — en réalité, l'eau est bien plus puissante comme gaz à effet de serre et il y en a vingt fois plus dans notre atmosphère — environ 1% contre seulement 0,04% pour le CO2. Il n'existe aucune preuve scientifique reproductible de l'augmentation significative du CO2 au cours des cent dernières années. Les observations anecdotiques ne veulent rien dire pour la science, elles n'ont aucune valeur. (source)

En parcourant les documents du GIEC, on ne peut que constater la ténuité du lien entre le changement climatique et les émissions de CO2, particulièrement dans leurs découvertes intitulées "Évolution climatique de 2001 : le fondement scientifique". Voici l'une de leurs préconisations :

Explorer plus en détail le caractère probabiliste de futurs états climatiques en développant des ensembles multiples de modèles de calcul. Le système climatique est un système couplé, chaotique et non linéaire qui rend impossible la prévision exacte des états climatiques sur le long terme. Nous devons, au contraire, nous concentrer sur la prévision de la distribution de probabilité des éventuels états à venir du système par la génération d'ensembles de solutions types.

En se rapportant au deuxième rapport d'évaluation du GIEC de 1995, on peut voir à quel point leur agenda a éclipsé et étouffé les données scientifiques. Voici les trois énoncés inclus par les scientifiques dans le projet :

  1. Aucune des études susmentionnées ne démontre clairement que nous pouvons attribuer les modifications (climatiques) observées à la cause spécifique de l'augmentation des gaz à effet de serre.
  2. Aucune étude n'a encore positivement attribué une partie ou la totalité (des modifications climatiques observées) à des causes anthropiques (induites par l'homme).
  3. Toute déclaration de détection positive de modification climatique significative sera susceptible de continuer à susciter la controverse tant que les incertitudes concernant la variabilité naturelle du système climatique n'auront pas été atténuées.

Le « résumé » et exposé de conclusions du rapport du GIEC de l'ONU a été écrit par des politiciens et non par des scientifiques. Les règles obligent les « scientifiques » à modifier leurs rapports pour qu'ils correspondent à la « synthèse finale » des politiques. Les trois énoncés ci-dessus, émis par les « scientifiques », ont été remplacés par celui-ci :

Les éléments dont on dispose tendent à montrer que les activités humaines exercent sur le climat de notre planète une influence perceptible.

Un autre grand point soulevé par Lindzen :

Comment en sommes-nous arrivés au point où la science saisie pour se pencher sur la fascinante question de rendre compte de la remarquable histoire du climat terrestre dans le but de comprendre son fonctionnement réel a pu, au lieu de cela, s'attacher à devenir partie intégrante du politiquement correct ? Il faudrait peut-être élargir notre perspective de la situation. (source)

Pour davantage de commentaires instructifs (en anglais) sur la politique du changement climatique, veuillez cliquer ICI.

Le revers de la médaille

Selon une étude de 2013 parue dans la revue scientifique Environmental Research Letters (lettres de la recherche environnementale), 97% des climatologues se rallieraient à l'histoire du « changement climatique induit par l'homme » dans 12.000 publications universitaires comportant les termes de « réchauffement climatique » ou de « changement climatique mondial » de 1991 à 2011. Il y a peu, cet article a atteint le million de téléchargements, faisant de lui, selon ses auteurs, le document le plus consulté sur plus de 80 revues que publie l'institut de physique (comme Lindzen le mentionne ci-dessus, bon nombre de ces articles sont publiés par des scientifiques en dehors du domaine de la climatologie).

"Selon les experts, le consensus scientifique sur le réchauffement climatique ne fait aucun doute" est un article paru récemment dans le Guardian pour présenter de nouvelles études scientifiques.

Mais est-ce bien vrai ? « 97% des scientifiques » sont-ils réellement d'accord comme les grands médias cherchent souvent à nous le vendre ?

Cette allégation se trouve être une remise à niveau d'une déclaration de 1988 en couverture du magazine Newsweek affirmant que tous les scientifiques étaient unanimes. Dans tous les cas, le but est de rassurer les non-spécialistes qu'ils n'ont nul besoin de comprendre la science. Le simple fait d'adhérer aux 97% montrera que l'on est de son côté et au-dessus de quiconque nierait la catastrophe. En fait, cela satisfait un besoin psychologique chez beaucoup de personnes. Une allégation colportée par un certain nombre d'individus et présentée de bien des manières. Bast et Spencer se sont livrés à une démystification en règle dans le Wall Street Journal. Un des subterfuges est de sonder les scientifiques pour savoir s'ils conviennent que les niveaux de CO2 atmosphérique ont augmenté, que la planète se réchauffe (même un petit peu) et que l'homme n'y est pas tout à fait étranger. C'est effectivement quelque chose sur quoi la plupart d'entre nous sommes d'accord sans toutefois impliquer qu'il y aurait un danger manifeste. C'est pourtant présenté comme en faveur du catastrophisme. D'autres subterfuges consistent à examiner un grand nombre de résumés analytiques dont seule une minorité parle réellement de danger. Si parmi ces quelques-uns, 97% soutiennent le catastrophisme, ils seront présentés comme faisant partie de la somme globale plus vaste des synthèses. Un de mes préférés est cette allégation récente publiée dans le Christian Science Monitor (qui fut jadis un journal respecté et influent) : « Pour mémoire, sur presque 70.000 articles traitant du réchauffement de la planète qui ont été évalués par des pairs et publiés en 2013 et 2014, quatre auteurs ont rejeté l'idée que l'homme était la cause principale des modifications climatiques ». Pour de nombreuses raisons évidentes, je ne pense pas qu'il faille être un expert pour reconnaître le côté bizarre et fantaisiste de cette déclaration.

~ Richard Lindzen, estrait de son article très détaillé intitulé "Lumière sur le changement climatique"

C'est un sujet complexe qui comporte de nombreux points à adresser. Bien entendu, les modifications climatiques font l'objet d'un débat et beaucoup de gens sont encore persuadés qu'il y a quelque chose de pas clair dans tout cela. Un peu comme l'argument des vaccins et toute une série d'autres questions jamais prises en compte par les médias grand public qui, au lieu de présenter les inquiétudes des scientifiques de l'opposition, souvent taxés de « sceptiques », tournent ces derniers en ridicule.

La raison pour laquelle tant de personnes ignorent totalement les arguments des « climato-sceptiques » est parce qu'on ne les présente jamais dans les médias de la même manière que ceux de la partie adverse. Les médias contrôlent les esprits des masses mais heureusement c'est en train de changer.

Nous ne nions pas les changements climatiques

Nous ne nions pas les changements climatiques, nous ne faisons qu'exposer les preuves qui montrent qu'ils existent depuis longtemps et que les émissions humaines de CO2 ne semblent pas du tout y jouer un rôle significatif, servant plutôt de prétexte au profit, au contrôle et à retirer encore plus de « pouvoir » aux gens pour le remettre entre les mains des politiciens et de l'élite financière mondiale.

Cela n'a rien à voir avec la planète.

Ici, à Collective Evolution, nous nous soucions beaucoup de la planète et avons à cœur d'y créer l'harmonie. Depuis la création du site en 2009, nous avons suscité énormément de prises de conscience concernant les technologies d'énergie propre et les industries nocives qui polluent et détruisent notre Terre. Le problème n'est pas de trouver des solutions, nous les avons déjà pour la plupart. Le problème, ce sont les systèmes qui empêchent ces solutions d'être adoptées un jour. En fait, nous nous sommes beaucoup impliqués dans divers projets d'énergie propre en les aidant à aboutir.

S'opposer à la version apocalyptique du réchauffement climatique ne veut pas dire que nous ne nous soucions pas de l'environnement, bien au contraire. Notre sentiment est que les réunions annuelles des politiques au cours de ces dernières décennies n'ont absolument rien fait pour nettoyer la planète mais plutôt servi à trouver des moyens de se faire de l'argent sur le dos de la technologie verte qui réduit les émissions de CO2.

Si, avec toutes les ressources dont ils disposent, ceux qui sont au pouvoir voulaient vraiment changer le monde, ils l'auraient déjà fait.

Mettre l'accent sur le CO2 nous prive de l'attention et des ressources suffisantes pour revégétaliser la planète, nettoyer les lacs d'eau douce et les océans, et modifier nos habitudes de production pour générer moins de déchets et moins de pollution. En fait, cela devrait être notre préoccupation principale, d'autant qu'on ne sait pas vraiment si le CO2 est un problème.

La protection de l'environnement et des espèces devrait être notre priorité absolue, mais ce n'est pas le cas. Je pense que la révolution verte est une diversion qui, de bien des façons, ne fait que nuire davantage à notre environnement en détournant nos préoccupations de ce qui importe vraiment au profit de quelque chose qui n'a aucun impact négatif sur notre planète.

Texte original de ARJUN WALIA traduit de l'anglais par EY@EL
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