Sang sur

Ce moisi sur Eklabugs (projet inter-blog tellement ultra-secret que personne ne sait qu'il existe), nous avons des idées de sortir du ranci en instaurant une session totalitaire pour con-tourner de manière à viser les inter-dits de cette fraternité de sans-sœurs et leurs Al Gore Rythmes en hackant, avec un des sens, les codes du lent gage. Si d'entrée vous pigez que dalle, lisez donc à haute voix, la pilule rouge devrait mieux passer. Sinon, essayez de retirer temporairement le string que vous portez en permanence sur le nez, cela devrait vous permettre d'oxygéner votre cerveau et vous évitera très certainement de ne pas virer Schtroumpf.

2+2=5

Je resterai chez moi à jamais
Où deux et deux feront toujours cinq.

"2+2=5", Radiohead (2003)

Ouille, les échardes ! Ça fait mal de se dire qu'on ne peut plus rien dire ni à soi ni à personne. Car se dire, c'est penser et penser est désormais inter-dit. Inter (échange) préfixant le dire direct.

En voilà une absurdité absolument abasourdissante ! Normal, ce sont des ex-paires en dix sonnances cognitives, soit deux sons de cloche différents (le glas et le carillon) qu'on vous balance dans la caboche en les multipliant par cinq pour bien vous emmêler les axones et les dendrites et fermer ainsi certains accès afin de provoquer un pétage de plombs. Le Kao Bang du Ding et du Dong.

Cette manie ment du lent gage est assurée-ment, une de leurs rames de destructuration massive de l'esprit humain — le cheval de Troie qui a permis, les écouvillons dans le nez, le co-vidage des demeures des plus défavorisés qui n'ont pas (encore) le luxe d'avoir l'électricité à tous les étages. Mais rassurez-vous, cela ne saurait tarder car la lumière finira bien bien se frayer un chemin pour exposer les obscures strates à germes de cette infâme démonocratie de l'ombre.

Résistance

Évite de prier pour l'amour et la paix,
Tu risquerais d'alerter la Police de la Pensée.
Nous ne pouvons dissimuler la vérité à l'intérieur...

"Resistance", Muse (2009)

Contrairement à ce que les merdias vous content, nos frères Chinois ne vibrent pas tous à l'unisson du Kao Bang et en matière de résistance au lent gage, ils auraient même plusieurs métros (c'est trop) d'avance sur nous. Il n'y a jamais, au pays des Mao Boys, de liste officielle de mots maudits à ne pas dire mais comme ceux-là ont encore la chance d'avoir la lumière au grenier, ils ont pris l’habitude de substituer des alternatives aux maux sans cible pour battre le système en s'infiltrant dans ses failles.

Ainsi la Croix-Rouge chinoise et sa capacité à distribuer les ravitaillements ayant été remise en cause, les internautes ont anticipé que « Croix-Rouge » allait être passé à la trappe et l’ont remplacé par un « dix rouge » car le caractère chinois pour 10 ressemble à une croix, explique Amnesty International. « Lorsque la population a douté du fait que la Croix-Rouge nationale avait mal géré les ravitaillements, des hashtags comme "les ravitaillements sont rouges" ont connu un franc succès. » (Source)

Opération Oiseau moqueur

Es-tu comme un oiseau pris dans la tourmente ?
La douleur de ce que tu as perdu s'infiltre-t-elle
Comme la pluie sous tes plumes ?
Les barreaux de ta cage te semblent-il
Bas ou froids au toucher ?

"Bird In A Gale", Roger Waters (2017)

Pour ma part, je choisis de substituer la langue des oiseaux à la langue de bois qui ne demande qu'à adopter un angle de vue différent pour voir les porte-plumes que masque la forêt.

La langue des oiseaux, c'est l'art d'entendre les mots autrement. Un art très prisé par les philosophes hermétiques et les alchimistes. Et par notre subconscient qui en a fait une des composantes essentielles de son langage onirique. Tel Hermès, les oiseaux se font les messagers ailés des dieux, en l'occurence du Soi.

Mais au-delà de la correspondance sonore, il y a aussi les anagrammes qui expliquent pourquoi notre Président est un Monarc (ce qui, en soi, constitue un double sens pour ceux qui auraient entendu parler du projet Monarch) ; le verlan qui fait du Monde un Démon ; ou encore la lecture des lettres dans l'autre sens.

L'oiseau moqueur, quant à lui, occupe plus que jamais le devant la scène dans les zoos « sociaux » où tout ce qui y vit râle pour ou contre les canaris, la muselière, la pupuce, les piquouses anti-Russes, l'enquiquine, le Professeur Ragoût et ses authentiques pas cons frères — les Professeurs Halloween et Montblanc, parmi d'autres moins émérites mais tout aussi courageux — qui refusent de se taire (et ne se terrent), osant contre-dire le con sans sus du 1% totalitaire.

Sans oublier la pièce maîtresse de l'échiquier planète Terre qui dame les pions de l'état profond auquel il ne reste que son Fou — son Roi et sa Reine ayant été forcés d'abdiquer. Mais quel grand carnage carnaval !

Un éléphant, ça trompe énormément

Il porte un masque et son visage s'allonge pour s'adapter.

George Orwell, Shooting An Elephant (1936)

En tout cas, l'éléphant dans le magasin de porcelaine, qui lâche ses bouses et trompe énormément avec ses histoires de cul anonyme, semble avoir plus d'un atout dans sa manche. Qui sait, peut-être même une quinte flush.

Dis « sept » et tu verras que tout fait sens dans ce monde d'appâts rances qui en semble complètement dépourvu mais qui, en réalité, est couvert de sang dessus dessous.

Demande-toi vers où tout ça tend et la lumière finira peut-être par s'allumer dans la petite pièce du haut où ils ne veulent surtout pas que tu ailles parce que tu pourrais y découvrir une vue d'ensemble de tout ce qui se passe sur scène et en coulisses.

Ne laisse pas tes yeux s'habituer à l'obscurité.

Saute de la marmite, petite grenouille,
Allez vite avant que l'eau ne bouille !

Et si tu n'es pas encore cuit/cuite, fais donc un saut chez les autres participants voir ce qu'ils mijotent. Dans la liste ci-dessous tu les trouveras.

Projet EklaBugs #62

© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

Partager :

Poudre de perlimpinpin

Il y a six ans, je publiais mon tout premier article de recettes cosmétiques naturelles (voir Articles connexes). Y figurait un talc déodorant que j'ai vite laissé tomber car pas très pratique à utiliser. Je suis ensuite passée à un déodorant crème très efficace à base d'huile de coco, d'arrow root et de bicarbonate additionnés de cire d'abeille afin de pouvoir le conditionner en stick. Après l'avoir utilisé pendant de nombreuses années, j'ai fini par y renoncer car il avait encore trop d'inconvénients (le bicarbonate se dissolvait mal et trop concentré en un endroit, il m'irritait la peau ; en été, il fallait le conserver au réfrigérateur pour ne pas qu'il dégouline partout ; difficulté à appliquer quand on arrivait au bout du stick ; galère à nettoyer à chaque fois). J'ai encore essayé une version au gel d'aloe vera sans bicarbonate avant de tomber par hasard sur une boutique en ligne qui vendait des produits cosmétiques naturels de fabrication artisanale et j'ai trouvé leur idée de conditionner un déodorant poudre dans un flacon à bille tout à fait révolutionnaire — mais pourquoi n'y avais-je pas pensé plus tôt !

Je me suis donc inspirée de la composition de leur produit pour créer le mien en ajoutant certains ingrédients et je le trouve vraiment très pratique en toute saison, rapide à faire, conservation quasi-illimitée (à l'abri de l'humidité) et pas de nettoyage difficile. De plus, il conviendra également aussi bien aux adultes qu'aux enfants car il respecte les peaux les plus sensibles.

Ingrédients

Pour 40 g :

- 15 g argile blanche
- 12,5 g poudre d'arrow root
- 10 g bicarbonate de soude
- 2,5 g poudre d'iris
- 6 gouttes HE lavandin super (facultatif)

Propriétés

La poudre d'iris (appelée jadis « racine de violette » en raison de sa senteur très prisée en parfumerie) protège la peau fragile des aisselles tout en la soulageant des irritations et en préservant son élasticité. L'argile blanche absorbe l'excès d'humidité tandis que l'arrow root sert à fixer les poudres sur l'épiderme plutôt que sur vos vêtements. Enfin le bicarbonate élimine les bactéries à l'origine des mauvaises odeurs.

Réalisation

Il suffit de verser toutes les poudres dans un bol en verre ou céramique à l'aide d'un petit fouet en inox pour bien mélanger. Ajouter l'huile essentielle et bien mélanger à nouveau à l'aide d'une spatule en bois. Transférer dans un flacon de déodorant à bille recyclé. Si vous n'en avez pas, vous en trouverez en ligne dans les boutiques spécialisées. Sinon un ancien flacon de talc ou un poudrier feront l'affaire ou encore une application au pinceau, mais ce sera moins pratique que le roll-on.

NOTE : Vous pouvez ne pas utiliser d'huile essentielle ou sinon remplacer le lavandin par une autre huile essentielle mais attention à bien vous renseigner car certaines (comme la cannelle ou l'origan mais pas que) sont dermocaustiques ou photosensiblisantes (toutes les essences d'agrumes). Parmi les options sûres : palmarosa, tea-tree, sauge, géranium, santal, vétiver. Certaines (comme le vétiver) ont une odeur très puissante, il faudra donc réduire le dosage en testant une goutte à la fois.

Sachez aussi que ce déodorant ne bloque pas la transpiration indispensable à l'élimination des toxines, il ne fait que la réguler et neutraliser les mauvaises odeurs. Ainsi, si vous utilisiez auparavant un déodorant traditionnel astringent, resserant les pores de la peau, votre corps devrait prendre une quinzaine de jours à s'adapter. Vous pouvez également l'utiliser sans problème sous les pieds et les mains si vous suez beaucoup.

Et paf, une bonne claque aux mauvaises odeurs !

© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

Partager :

L'importance de la neutralité émotionnelle

Quand on s'écoute, on a l'impression qu'il faut perdurer dans un état de transe émotionnelle où il faut être super positif. Mais non pas du tout ! Parce qu'on extrapole en fait. Ce sont les principes divisés que j'ai expliqués dans une autre vidéo.

On peut être dans un état émotionnel de polarité basse ou de polarité haute. Donc quand vous êtes dans une polarité haute, il va franchement être super compliqué d'y rester. Vous ne pouvez pas vous y maintenir parce que la polarité haute par attraction amène la polarité basse. Vous savez pourquoi ? Parce qu'on attend le point de jonction — le point parfait de neutralité.

Ainsi la polarité haute de se sentir vraiment « dans un bonheur, un enthousiasme, une joie » va forcément amener,  par attraction (parce que tout est attraction) un moment où ça va être l'inverse. Il faut donc être non pas dans une polarité mais à ce point de jonction : la neutralité.

Cela me fait rire parce qu'il n'y a pas si longtemps encore, je disais à mon mari que je le voyais tout fou, tout content de partir : « Non mais arrête, calme-toi ! ».

« Oui, mais je suis content, je suis content ! »

« Oui, mais le problème, c'est que tu es super content, tu ne te rends pas compte mais à chaque fois tu finis par être énervé et contrarié, peut-être une heure après. »

Parce que exactement comme je vous l'ai dit, la polarité qui va amener son contraire.

« Mais non, mais non ! »

Et juste après voilà, il commence à être fatigué de la route et tout.

« Oh, j'en ai marre, faut s'arrêter ! Ah, j'ai encore loupé la sortie ! »

Je lui dit : « Mais regarde-toi, tu as vu ? »

Et c'est vrai qu'on ne s'en rend pas forcément compte.

Chercher le point de neutralité, cela ne veut pas dire que l'on n'a pas le droit d'être enthousiaste, mais ça nous fait faire des yoyos dans nos émotions et ce n'est pas bon pour la maîtrise émotionnelle. On peut être parfaitement neutre et être dans une plénitude. On n'est pas obligé d'être complètement enthousiaste et de sauter au plafond. On peut être serein et dans la plénitude. Ça, c'est vraiment la neutralité. En plus, ça permet le détachement.

Texte original de LULUMINEUSE transcrit par EY@EL
© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

Partager :

La remarquable progression de l'effet Mandela (2)

Trouver des preuves de l'existence de nombreux mondes dans les histoires alternatives

Le sujet des histoires alternatives et des mondes parallèles comporte un côté humain exaltant. Même si nous ne disposons pas encore de la technologie pour vous montrer des photos de votre passé avec la preuve que des univers parallèles empiètent sur le tissu même de la réalité depuis le jour où vous êtes né, nous pouvons chercher à voir quels types d'indices il est plus facile de recueillir. Si nous ressentions les effets des univers parallèles, nous nous attendrions à constater, parfois, que l'histoire n'est pas figée. De temps à autre, nous nous aurions des idées des événements très différentes de celles que nous avions eues ou bien de celles que d'autres avaient eues. À quoi ressembleraient ces histoires alternatives ?

Dans son ouvrage intitulé On Being Certain: Believing You Are Right Even When You're Not (Concernant la certitude : Être persuadé d'avoir raison quand ce n'est pas le cas), le Dr Robert A. Burton relate une expérience intéressante vécue au cours d'un dîner organisé pour une réunion d'anciens élèves de la faculté de médecine dans lequel la conversation s'est orientée sur l'endroit où chacun se trouvait lorsqu'il avait appris la nouvelle de l'assassinat de Kennedy. Burton et ses camarades de classe étaient alors tous en deuxième année de médecine, assistant aux mêmes cours et traînant ensemble. Une dispute a éclaté parmi les convives parce qu'un urologue pensait qu'ils étaient tous en train de déjeuner, alors qu'un interne se souvenaient qu'ils se trouvaient au labo et qu'un pathologiste se rappelait avoir été dans un pub situé dans la rue en contrebas du centre médical. Alors que ses camarades se sont tous tournés vers lui pour les départager, en mettant les choses au clair, le pathologiste et l'urologue s'accordèrent sur une chose en annonçant à l'unisson, « Tout le monde se souvient de l'assassinat de Kennedy ».

Si c'était la première fois que de telles divergences de souvenirs portant sur un événement important se produisait, nous pourrions considérer cela comme une anecdote amusante. Mais le fait est que les chercheurs sont de plus en plus conscients de ce qu'ils appellent les « souvenirs erronés ». Avec l'avènement de l'ère quantique, nous pourrions éventuellement les qualifier de « souvenirs alternatifs », indiquant la conscience du fait que chacun d'entre nous existe dans un état superposé avec accès à de nombreuses passés, présents et futurs alternatifs possibles.

Ulric Neisser et Nicole Harsch ont coordonné des études auprès d'étudiants de l'université Emory (Atlanta, Georgie — N.d.T.) portant sur l'exactitude de leurs souvenirs des événements à l'époque de l'explosion de la navette spatiale Challenger, en commençant par recueillir les compte-rendus directs auprès de 106 d'entre eux lors de la journée qui suivit la catastrophe, détaillant comment ils avaient entendu l'explosion, ce qu'ils étaient en train de faire alors, où ils se trouvaient, et ce qu'ils avaient ressenti. Les chercheurs recontactèrent les étudiants deux ans et demi plus tard et furent étonnés de constater que le score moyen était passé d'un 7 parfait à 2,95. Moins de 10% d'entre eux furent en mesure de recouper avec exactitude leurs souvenirs initiaux des événements contre la moitié qui obtinrent un score inférieur à 2.

Le résultat le plus significatif de cette étude de la mémoire « éclair » fut la réaction des étudiants lorsqu'on les confronta à leurs récits contradictoires. Bon nombre d'entre eux maintinrent avec aplomb que leurs souvenirs actuels des événement étaient totalement exacts même avec leurs écritures de journal manuscrites sous les yeux. Un étudiant résuma succinctement ce qui s'était produit : « C'est bien mon écriture, mais ce n'est pas ce qui s'est passé ».

Il est important de noter que dans cette nouvelle ère quantique, il faut s'attendre à des cas similaires d'histoires alternatives. Ces derniers fournissent la preuve de la superposition des états à l'intérieur desquels nous et tout ce qui nous entoure existons, et ainsi nous pouvons espérer être confrontés à des compte-rendus documentés du passé différant des souvenirs que nous en avons. À l'age quantique, nous comprenons que constater que nos notes manuscrites ne correspondent pas du tout à ce dont nous nous rappelons est un biais par lequel les histoires alternatives se font connaître.

Les physiciens s'accordent sur le fait que nous sommes dans une superposition d'états

Lorsque nous comprenons que nos systèmes de croyances sont des créations du mental, nous remarquons à quel point ces systèmes peuvent varier d'une personne à l'autre. Ce que l'un considérera réaliste et factuel pourra apparaître carrément étrange à un autre. L'idée même que certaines personnes puissent en fait voir des images dans leur esprit peut sembler bizarre pour certains, sans parler de ce qu'elles voient. Quand un nombre suffisant d'individus changent leur système de croyances pour adopter une vision neuves et différente du monde, les paradigmes culturels en font autant.

Rester au fait des nouvelles découvertes scientifiques peut aider. Même s'il est plus probable que la plupart des gens qui ne sont pas des physiciens voient un objet physique solide tel qu'une table ou une chaise pour ce qu'il semble être à première vue, une étonnante majorité de deux tiers des physiciens interviewés en 2011 déclare avoir la conviction que tous les objets peuvent exister dans des états superposés — ce qui s'apparente à ce que nous savons de l'existence des « particules » quantiques en tant que probabilités énergétiques au même titre que les particules physiques que nous pouvons mesurer et observer. Maximillian Shclosshauer, professeur de physique à l'université de Portland dans l'Oregon, résume ainsi cette entente remarquable :

Plus de deux tiers pensent qu'il n'existe aucune limite fondamentale à la théorie quantique — qu'il devrait être possible que des objets, peu importe leur taille, soient préparés dans des superpositions quantiques comme le chat de Schrodinger. Ainsi cette ère où la théorie quantique était associée uniquement au domaine atomique semble bel et bien révolue.

Un fondement scientifique derrière l'adaptation instantanée en période de stress

L'hypothèse scientifique selon laquelle les organismes faisaient l'expérience de mutations aléatoires fut sérieusement ébranlée par la suggestion de John Foster Cairns, un professeur de Harvard, en 1988, que les organismes eux-mêmes produisaient de préférence des mutations bénéfiques. Cairns se livra à des expériences sur la bactérie E. coli qui démontrèrent qu'en période de stress, lorsque des bactéries sont privées d'une nourriture qu'elles peuvent digérer, elles se livraient à des « mutations adaptatives » afin d'être en mesure de recevoir des éléments nutritifs d'une source alimentaire qu'elles ne pouvaient de consommer auparavant pour assurer leur subsistance. Ce phénomène, dans lequel l'E. coli a muté exactement les gènes les plus optimaux au moment précis où cette mutation était nécessaire, ne trouvait aucune base ni explication scientifique dans les théories établies de la génétique — et semblait contredire un des dogmes centraux de la biologie moléculaire selon lequel l'information ne peut se propager que dans une seule direction au moment de la transcription de l'ADN des protéines à l'environnement cellulaire d'un organisme. John Cairns, Julie Overbaugh et d'autres scientifiques suggérèrent un mécanisme probable à savoir que « la cellule serait en mesure de produire un ensemble éminemment variable de molécules d'ARN messager pour ensuite retranscrire à l'inverse celui qui aurait produit la meilleure protéine ».

Si les mutations d'ingénierie inverse des bactéries pour leur permettre de digérer le lactose en période de privation de nourriture peut paraître insensé, il pourrait être utile de savoir qu'il existe un cas similaire prouvé d'adaptation biologique au niveau quantique : la photosynthèse. Ceux qui s'attendent à ce la technologie humaine moderne soit plus rapide et plus efficace que le monde naturel rustique seront très étonnés d'apprendre que nos meilleures cellules photovoltaïques ne sont qu'à 20% efficaces en comparaison avec la photosynthèse végétale et les bactéries qui atteignent régulièrement des taux d'efficacité de 95% en transformant la lumière du soleil en énergie. Les plantes existent sur Terre depuis des millions d'années, ainsi il n'est guère surprenant de découvrir qu'il est fort probable que leur processus naturel de photosynthèse se serve de la cohérence quantique pour accélérer les choses.

Des décennies en arrière, les scientifiques pensaient que c'était l'excitation des électrons qui leur faisait transporter l'énergie de manière aléatoire à l'intérieur des systèmes de photosynthèse des plantes, bondissant d'une molécule à la suivante. Grâce à la modernisation des instruments de mesure de l'énergie dans le nouveau domaine de la biologie quantique, l'étude des plantes à photosynthèse indique que quelque chose de bien plus efficace est à l'œuvre. Ce qui semble se produire est que les électrons profitent du fait que l'énergie peut se mouvoir non seulement sous forme matérielle mais également sous forme d’énergie pure et que des systèmes moléculaires entiers peuvent s'enchevêtrer pour permettre la formation d'une onde cohérente qui testera simultanément toutes les voies différentes jusqu'à ce que l'itinéraire le plus efficace soit rapidement établi. La magie quantique opère dans chacune des millions de protéines-antennes des cellules photosynthétiques qui s'avèrent incroyablement efficace et robuste à acheminer l'énergie après très peu de déperdition lors du transfert.

Greg Scholes, biophysicien de l'université de Toronto, a publié ses découvertes sur le comportement de cohérence quantique à température ambiante des algues marines dans la nature. Pour le décrire, il a recourt à l'analogie des embouteillages en heure de pointe à la sortie des bureaux et expliquent ce que font les cellules :

... il existe trois itinéraires pour rentrer chez soi par la route aux heures de pointes. Chaque jour, vous ne pouvez en emprunter qu'un seul. Vous ne savez pas si les autres seront plus rapides ou plus lents. Mais en mécanique quantique, vous pouvez emprunter les trois simultanément. Vous ne spécifiez pas où vous vous trouvez avant d'arriver ainsi vous choisissez toujours l'itinéraire le plus rapide.

Les avantages des expériences de réalité alternative

Je veux en venir au fait que tout le monde vit des expériences de glissement de réalité qui sont généralement mis de côté (dans la plupart des milieux sociaux) en présumant qu'il y a eu confusion ou perception erronée, chaque partie supposant que l'autre a commis une sorte d'erreur mentale. La raison pour laquelle j'aborde ce sujet de la mémoire éclair dans mon livre Quantum Jumps (Bonds quantiques) est pour partager les extraordinaires découvertes de ces chercheurs qui ont demandé à leurs étudiants de première année de faire un compte-rendu rédigé à la main d'un événement et de s'en souvenir quelque temps après. Grâce à cette étude et aux résultats spectaculaires de l'effet placebo, nous avons désormais l'opportunité d'admettre qu'au lieu d'expliquer de tels glissements de réalité par des « trous de mémoire » ou de la confusion, nous avons toujours été témoins de la manière dont ce phénomène quantique se produit à TOUS les niveaux de la réalité, et non pas uniquement sous la soi-disante « coupure de Von Neumann ». J'ai le sentiment que la recherche dans ces domaines va bientôt nous amener à un nouveau palier de conscience que les faits peuvent changer — même si la compréhension de notre identité véritable comme étant la conscience reste ce qui pourra le mieux nous aider à trouver le chemin pour faire l'expérience de diverses réalités possibles.

Que remarqueriez-vous si vous vous trouviez dans une superposition d'états ?

Quel effet cela ferait-il d'exister dans une superposition d'états ? Comment savoir ? Vous remarqueriez probablement des choses comme des souvenirs d'enfances manifestement différents de la part de vos frères et sœurs ; des guérisons spontanées ou accélérées de maladies ou blessures ; des différences dans des dialogues de film, des phrases dans des livres, des noms de produits, des paroles de chansons, des émissions de télé, et des gens célèbres de nouveaux en vie après avoir été déclarés morts. En fait, c'est précisément ce que rapportent les gens avec pour exemples les plus connus :

  • La Famille Berenstein vs la Famille Berenstain (livre pour enfant)
  • La reine dans Blanche Neige disant « Miroir mon beau miroir, dis-moi qui est la plus belle ? » vs « Miroir magique au mur, qui a beauté parfaite et pure ? »
  • Mr Rogers chantant « Il fait si beau dans le voisinage » vs « Il fait si beau dans ce voisinage » (l'Extraordinaire Mr. Rogers)
  • Dark Vador disant à Luke Skywalker, « Luke, je suis ton père » vs « Non, je suis ton père » (StarWars)
  • Forrest Gump disant « Maman disait toujours que la vie c'est comme une boite de chocolats » vs « Maman disait toujours que la vie c'était comme une boite de chocolats » (Forrest Gump)
  • « On va avoir besoin d'un bateau plus grand » vs « Vous allez avoir besoin d'un bateau plus grand » (les Dents de la mer)

Les rapports d'effet Mandela à la hausse

En sus de ces partages d' expériences d'histoires alternatives assez répandus, les souvenirs de certaines personnes différent sur d'autres choses comme : « Si vous le construisez, ils viendront » devenu « Si vous le construisez, il viendra » (Jusqu'au bout du rêve) et du beurre de cacahuète Jiffy or lieu de Jif.

Comme de plus en plus d'honnêtes gens et d'auteurs commencent à faire leurs propres expériences de l'effet Mandela — à la fois d'ordre privé qu'eux seuls peuvent reconnaître ou d'ordre public qui est la type le plus partagé — nous poursuivrons ce dialogue qui s'intensifie à propos du phénomène et pourquoi les gens sont désormais toujours plus nombreux à le remarquer.

Entre temps, je vous conseille de ne cesser de vous demander comment l'améliorer afin de mettre votre imagination à contribution et votre capacité à assurer votre propre auto-guidance depuis les plus hauts niveaux de votre conscience. Vous poser cette question nous aidera à faire tout notre possible pour honorer une expérience optimale à plus long terme, plus épanouie et plus harmonieusement connectée. Nous pouvons nous fier à nos niveaux de conscience les plus élevés, les plus importants et les plus complets et ce faisant, nous continuerons de vivre des passés différents et des transformations instantanées à mesure que nous évoluerons dans ces temps difficiles vers des réalités plus optimales.

Texte original de CYNTHIA SUE LARSON traduit de l'anglais par EY@EL
© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

Partager :

La remarquable progression de l'effet Mandela (1)

Ne vous est-il jamais arrivé d'être persuadés d'avoir remis quelque chose à sa place, d'avoir beau chercher absolument partout et de ne pas le trouver pour ensuite vous apercevoir, souvent quelques heures ou quelques jours plus tard, que ce que vous cherchiez était bien là où vous pensiez l'avoir mis au départ et de vous demandez si vous n'avez pas les fils qui se touchent ?! Il arrive même parfois que des objets disparaissent sans que quelqu'un ne les ait pris ni sans autre explication plausible. Non, vous n'êtes pas en train de perdre la boule, c'est là un des nombreux aspects d'un phénomène quantique apparemement de plus en plus fréquent appelé « glissement de réalité » ou effet Mandela comme vous l'explique ce passionnant article très long et compliqué à traduire que je vous propose en deux parties pour qu'il soit plus digeste. Si vous n'aimez pas le principe, je vous suggère d'attendre la parution de la suite dans quelques jours pour tout lire d'un seul tenant.

Ey@el

Si l'on en croit Google Trends, depuis juillet 2015, les termes « effet Mandela » affichent une hausse exponentielle dans les tendances de recherche. Le fait que les journalistes qui publient des articles sur l'intérêt grandissant envers ce phénomène en fassent eux-mêmes l'expérience est en partie à l'origine de cette progression rapide autour du débat qui le concerne. Un reporter a remarqué qu'une scène d'amour mielleuse mémorable entre deux personnages d'un film de James Bond, Moonraker, n'existe plus — en dépit du souvenir qu'il a (et moi également) de l'appareil dentaire de Dolly.

Alors que d'aucuns s'étonnent de ce récent regain d'intérêt envers l'« effet Mandela », ceux d'entre nous qui avons effectué des recherches et écrit sur ce phénomène de glissement de réalité et d'histoires alternatives l'anticipaient depuis longtemps.

Qu'est-ce que l'effet Mandela ?

L'« effet Mandela » doit son nom au révolutionnaire sud-africain anti-Apartheid Nelson Mandela qui est entré au cœur des discussions en 2010 quand des gens ont eu la surprise d'apprendre qu'il se trouvait encore en vie durant tout ce temps alors que beaucoup se souvenaient qu'il était mort au cours de son incarcération. J'avais moi-même publié des récits analogues de morts s'avérant toujours vivants dans mon ouvrage de 1999 intitulé Reality Shifts (Glissements de réalité) et relayé, sur le site RealityShifters, des témoignages directs de personnes aux quatre coins du monde qui avaient remarqué que la présence parmi nous de nombreux décédés. Les observations de morts toujours vivants (à ne pas confondre avec les « morts-vivants » ! — N.d.T.) ne constituent qu'un des nombreux types d'effets Mandela, d'autres exemples notables incluant la modification de paroles de chansons, de dialogues ou de scènes de films, de géographie physique, d'anatomie physiologique, et de noms de produits.

L'effet Mandela fait partie de ces phénomènes auxquels on ne croit que lorsqu'ils nous arrivent. Comme tomber amoureux ou avoir le cœur brisé, il faut le vivre pour le comprendre pleinement. Et encore, il faut souvent plus d'une ou deux expériences pour venir à bout de la réticence que nombre d'entre nous avons à accepter l'existence de quelque chose qui remet si fondamentalement en question le postulat non formulé qui nous sert d'assise et selon lequel les faits et les événements historiques ne sauraient changer. Ce préjugé perceptuel s'exprime avec poésie dans le Rubaiyat d'Omar Khayyam :

Le Doigt mouvant écrit et, ayant écrit ;
Passe, ni toute ta piété, ni tout ton esprit
Ne sauraient le tenter de revenir effacer la moitié d'une ligne,
Ni toutes tes Larmes n'en effaceraient pas un Mot.

Lorsque nous tombons sur des preuves indiquant qu'en réalité, l'histoire a changé, c'est un choc de découvrir que certaines lignes ont été annulées et éliminées ! Il semblerait que nous approchons le « point critique » lorsqu'il devient de plus en plus difficile pour ceux qui se moquent d'affirmer que l'effet Mandela/les glissements de réalité/histoires alternatives n'existent pas. On doit le terme « effet Mandela » à la blogueuse Fiona Broome qui, en 2010, après avoir assisté à une conférence au cours de laquelle de nombreuses  personnes ont discuté avec elle de leur souvenir de la mort de Nelson Mandela plusieurs années auparavant alors que selon l'histoire officielle à cette époque, rien n'indiquait qu'une telle chose s'était réellement produite.

Grâce aux publications de ceux qui ont vécu un effet Mandela, le public est devenu plus sensible à ce phénomène. Ces articles ont été écrits par des gens qui l'ont vécu comme Mark LaFlamme du Lewiston Sun Journal qui a remarqué une que sa position auprés de son père sur une vieille photo de famille avait changé ; Karl Puschmann du New Zealand Herald persuadé que le célèbre livre pour enfant La Famille Berenstain s'écrivait « Berenstein » et non « Berenstain » comme cela a toujours supposé être ; et Tom Siebert du San Diego City Beat qui a relevé un changement dans une scène mémorable de Moonraker dans laquelle la jeune fille qui porte un appareil dentaire et tombe amoureuse d'un autre personnage avec des dents en métal, ne le porte plus. J'ai vu ce film de James Bond plusieurs fois alors que j'étais encore étudiante et je me souviens également de cette scène marquante où une blonde prénommée Dolly, affublée d'une paire de lunettes et de nattes partage un moment insipide avec le personnage du Requin incarné par Richard Kiels lorsqu'ils se rendent compte que les dents métalliques de ce dernier s'accordent aux bagues de l'appareil dentaire de la jeune fille. Sauf que maintenant, ces bagues ont disparu.

Prise individuellement, la manière dont ont été, jusqu'alors, relevées de telles observations de divergences entre ce dont nous nous souvenons et les preuves historiques consignées, on pourrait considérer qu'une simple personne déstabilisée par la constatation d'un tel changement est en quelque sorte victime d'une erreur cognitive. Mais lorsque de tels souvenirs « mal remémorés » sont pris en compte collectivement, nous nous retrouvons face à la possibilité d'une expérience collective autour d'une prise de conscience convenue de faits historiques dont nous avons un souvenir autre et que nous commençons à remarquer.

Certains détracteurs en ont conclu que ceux qui vivent des effets Mandela en notant des répliques bien connues de films, d'émissions télé, de livres et de produits, sont plus vraisemblablement dans un partage instantané de « souvenirs erronés » dus au fait que la mémoire humaine n'est pas totalement fiable. Toutefois, une telle explication nous permet de laisser sans réponse certaines vieilles théories qui ont commencé à voir leurs fondements même doucement ébranlés par l'avènement de la physique quantique, il y a à peine une centaine d'années. Alors que cette dernière nous démontre que l'observation objective n'existe pas et qu'aujourd'hui les deux tiers des physiciens récemment interrogés s'accordent à dire que vous, moi et tout ce qui existe le faisons dans une superposition d'états, il est clair que nous avons besoin de revoir à la fois notre méthodologie scientifique et nos présomptions sur la réalité.

Superposition : Le principe de superposition considère que bien que nous ne connaissions pas l'état d'un objet, ce dernier se trouve en réalité simultanément dans tous les états possibles tant que nous ne nous penchons pas dessus pour vérifier. C'est l'évaluation qui limite l'objet à une seule possibilité. (source)

Même si je suis d'accord sur le fait que l'observation des souvenirs humains ne correspond souvent pas aux récits historiques actuels, il est clair qu'interrompre le processus de réflexion sur l'effet Mandela est, à ce stade, prématuré et ne correspond pas à ce que nous apprenons de la prééminence de la logique quantique dans le monde naturel.

J'étudie ce phénomène, qui au départ s'appelait « glissement de réalité », depuis les années 90 et qui a été mentionné pour la première fois dans le livre Future Memory (Mémoire future) de PMH Atwater pour décrire des expériences courantes (mais étranges) de mort imminente. Depuis 1999, j'ai consigné des souvenirs individuels d'histoires alternatives à propos de tout allant de modifications dans des livres à des morts de nouveau en vie en passant par des changements dans la manière dont fonctionne la mémoire moteur dans la toute première édition de mon premier ouvrage sur le sujet intitulé Reality Shifts When Consciousness Changes The Physical World (La réalité change lorsque la conscience modifie le monde physique) et dans mon magazine électronique gratuit, Realityshifters (Transformateurs de réalité). J'approfondis actuellement ce sujet de l'effet Mandela/glissement de réalité en m'entretenant avec des spécialistes dans les domaines de la biologie quantique (Johjoe McFadden), de la cognition quantique (Jerome Busemeyer), et de la cosmologie quantique (Yasunori Nomura) sur mon blog et l'émission de radio “Living the Quantum Dream” (Vivre le rêve quantique). Ce que je constate est que ce phénomène semble ne pas être nouveau mais plutôt que nous avons atteint un stade dans notre société où, pour la première fois, nous sommes en mesure de partager des souvenirs avec autrui différents du tout collectif — et que parfois ces souvenirs montrent le même type de passés alternatifs que des physiciens tels que Stephen Hawking nous ont dit exister.

Si l'on prend en considération le problème de la « confabulation » et des « souvenirs erronés » à l'aube de cette ère quantique, on s'aperçoit que l'on pourrait, le cas échéant, qualifier de telles choses de « souvenirs alternatifs » en reconnaissance de la prise de conscience du fait que nous savons que chacun d'entre nous existe dans un état superposé avec accès à de nombreux passés, présents et futurs alternatifs possibles. L'idée est que les innombrables mondes de la physique quantique pourraient n'être qu'un seul et même multivers comme suggéré par des physiciens réputés tels que le Dr Yasunori Nomura et le Dr Raphael Bousso de l'université de Berkeley et de plus en plus de scientifiques pensent, avec optimisme, que nous serions en mesure de découvrir les preuves que nous évoluons effectivement dans un multivers.

À suivre : deuxième partie à paraître prochainement

Texte original de CYNTHIA SUE LARSON traduit de l'anglais par EY@EL
© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

Partager :

Êtes-vous sûrs de vouloir annuler 2020 ?

Une évolution fulgurante de notre façon de penser et de vivre était attendue depuis bien longtemps et aujourd’hui nous sommes dans le contexte idéal pour la voir se produire. Beaucoup qualifient ce processus de « prise de conscience collective ». Tout le monde sait à quel point 2020 a été intense et vous aurez peut-être remarqué que bon nombre de personnes créent des mèmes demandant son annulation. Une idée dérivant de « l'oblitération culturelle », une idéologie selon laquelle tout ce qui nous déplaît même si cela n'affecte qu'une minorité d'entre nous, doit être oblitéré par la stigmatisation au lieu de faire face à ce que cela dit véritablement de nous et pourquoi cela nous fait réagir. Mais nous y reviendrons dans un instant.

Imaginez en votre for intérieur que vous ressentiez cela. Que nous percevions comme une contrainte ce que nous faisons jour après jour dans nos vies et que nous nous sentions capables de bien plus. Que cette sensation émane d'un désir inné du plus profond de notre être, de notre âme, d'évoluer continuellement et d'élargir notre champ d'existence. Un peu comme si nous commencions à nous sentir mal à l'aise lorsque la stagnation s'installe et que nous cessons d'évoluer ou de croître.

En ce moment même, la notre mode de vie au niveau sociétal et notre inconscient collectif actuel nous conduisent à refouler cette envie viscérale. La raison est que nous nous sommes tellement identifiés à nos pensées que lorsqu'un désir de changement radical ou de transformation fait surface, nous sommes dans l'incapacité de rationaliser ou de trouver le moyen de changer, ce qui nous pousse à le rejeter en nous raccrochant à ce qui est devenu notre zone de confort. De là l'intensité et le chaos dans notre monde dans le but de nous réveiller. Peut-être est-il temps d'adopter ce désir de changement. Souhaitons-nous vraiment un retour à la normale ? Est-ce que cette « normalité » nous permettait réellement de nous épanouir ?

Éliminer 2020 ?

Beaucoup de gens partagent l'idée qu'il faudrait éliminer ou annuler 2020 parce qu'elle a été une si « mauvaise année ». Je comprends que l'on puisse aboutir à cette conclusion et quel état d'être peut également nous y conduire, mais néanmoins, je pense que c'est un moment important pour accepter ce qui se passe en se posant de grandes questions sur ce que nous faisons sur le plan collectif — en menant une existence tellement déconnectée de tout ce qui résonne profondément en nous. Ce que nous appelons « chaos » a toujours constitué un outil d'évolution puissant, en ceci que nous bloquons souvent cette évolution en ne nous éveillant pas à ce qui se passe réellement autour de nous, repoussant continuellement ce savoir que nous nous avons le pouvoir de créer un changement significatif.

Ce qui émerge présentement en terme de vérités concernant les événements actuels est, pour  l'essentiel, la somme de toutes les réalités que certains partagent depuis des années — ce qui n'a pourtant pas empêché la plupart d'entre nous de poursuivre son petit bonhomme de chemin, la tête baissée, à faire comme si de rien n'était. Par exemple, le trafic sexuel d'enfants pratiqué par les élites est l'un de ces traumatismes collectifs auxquels beaucoup sont en ce moment même confrontés et j'entends chaque jour de plus en plus de personnes qui se retrouvent face à cette réalité, ne sachant pas trop quoi faire et qui se sentent désemparées. Je ne saurais blâmer quiconque de vouloir fuir cette information. Souvent notre existence peut s'avérer difficile et très éprouvante, ne serait-ce que pour arriver à joindre les deux bouts, et de fait, la remise en question de notre réalité et le pourquoi du comment n'est sans doute pas en tête de liste de nos priorités. Il est sans doute plus simple de continuer à vivre comme rien de tout cela n'était vrai, de continuer à voter pour donner l'accès au pouvoir à ces individus « corrompus », et d'accepter la vie telle qu'elle est.

Mais si  la vie nous fournit des expériences qui nous offrent l'opportunité de dépasser cet ancien paradigme, peut-être est-il temps de l'écouter ? Pouvons-nos réellement continuer à faire profil bas en assistant à l'essor de notre inconfort collectif et au déclin de notre santé mentale dans un monde qui n'est plus en alignement avec notre être ?

Ce n'est pas parce que la vérité vous met mal à l'aise qu'il n'est pas nécessaire de l'affronter. Cela veut juste dire que vous l'évitez et que si vous continuez à détourner le regard, elle vous « explosera au visage » — comme c'es le cas actuellement.

Il y a des années de cela, on me demandait si je pensais que les gens seraient un jour au courant de ce qui se trame en coulisses. Je répondais que oui, qu'il y avait des vérités et des traumas collectifs qu'ils DEVRAIENT affronter et que ce serait inévitable. C'est pourquoi tant de personnes font le travail intérieur nécessaire et se mettent au service de la communauté qui sera en mesure d'aider les autres à surmonter leurs bouleversements émotionnels lorsque de plus en plus de cette vérité émergera comme c'est le cas à présent.

La race humaine a été opprimée pendant des siècles. Le but étant d'inhiber la conscience humaine. Moins nous savons qui nous sommes véritablement et ce dont nous sommes capables, plus nous pouvons être bercés et contrôlés à mener des existences au service d'une minorité. C'est cette réalité-là qui remonte à la surface.

Alors devrions-nous annuler 2020 ? Ou bien accueillir ce que cette année s'efforce de nous apporter à un niveau plus profond et choisir de nous focaliser sur un travail intérieur, une transformation personnelle et collective ? Plutôt que de laisser notre mental et nos émotions courir dans tous les sens à tenter de d'expliquer pourquoi tout est si injuste et négatif — et est-ce que cela va vraiment apporter un changement significatif ?

Nous jouons tous un rôle

Ceci dit, au lieu de chercher qui sont les gentils et qui sont les méchants,  j'incite autrui à penser en termes de rôles. Quels sont les rôles que jouent les gens les uns envers les autres qui nous permettent de nous interroger sur ce qui se passe, d'apprendre une leçon et de changer ? Voulez-vous que le monde tel qu'il est aujourd'hui continue ainsi ? Vous sentez-vous capable d'harmonie et de prospérité ? À quoi voudriez-vous que ce monde ressemble ?

Voir les choses sous cet angle nous apportera des solutions plutôt que de débattre des problèmes selon notre point de vue politique. Rester dans le la paradigme de notre monde actuel où l'on crée des divisions, où l'on se dispute sans quitter le paysage politique ne fera qu'engendrer davantage de séparation et limitera notre potentiel, non ? Il est temps de changer d'optique, de voir les choses sous un angle nouveau, et pour que cela se produise nous devons accepter ce que notre inattention a créé dans notre réalité.

Vit-on pleinement lorsque l'on mène son existence de cette manière ? Où ne faisons-nous que subsister ? Sommes-nous pris au piège de l'avenir ou du passé à essayer de vivre dans ces états ? Où bien profitons-nous à fond de l'instant présent ? Sommes-nous prêts à passer d'un état d'être dans lequel nous nous identifions constamment à notre ego et à ce que nous pensons pour aller vers un qui nous sommes véritablement, vers notre pleine conscience et une vie épanouie ?

C'est là l'enjeu de cette transition. C'est ce que 2020 nous aide à mettre en avant en nous apportant les événements et les révélations nécessaires qui nous poussent à nous interroger en profondeur sur nos vies et sur la société. Remettez-vous à rêver, mettez-vous à penser autrement. Le monde auquel vous choisirez de vous connecter sera celui que vous créerez activement. Si vous pensez que l'humanité est capable de quelque chose de différent ou de meilleur, au-delà d'un changement de président, alors c'est le moment de vraiment y mettre toute votre intention et votre action.

Cette période est très propice au changement. Ne devrions-nous peut-être pas souhaiter un retour à la normale dans notre existence ?

Texte original de JOE MARTINO traduit de l'anglais par EY@EL
© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

Partager :

Pharma Police

Pharma Police, arrêtez ce mec
Il ne porte pas de masque et éternue comme un pochtron
On dirait un camée désossé

Pharma Police, arrêtez cette nana
Son regard qui tue me fait vraiment flipper
Et pour nous, elle est malsaine

Voilà ce que c'est
Voilà ce que c'est
Voilà ce que c'est
Que de se frotter à nous

Pharma Police,
J'ai dénoncé tout ceux que je pouvais
Mais ça ne suffit pas

Pharma Police,
J'ai dénoncé tout ceux que je pouvais
Mais on est toujours sous le coup des dés de la Mort

Voilà ce que c'est
Voilà ce que c'est
Voilà ce que c'est
Que de se frotter à nous

Pendant un instant,
Je me suis abandonné, je me suis abandonné
Pff, pendant un instant
Je me suis abandonné, je me suis abandonné


NOTE : Toute ressemblance avec les paroles de "Karma Police" de Radiohead est purement intentionnelle.

© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

Image couverture : David Dees

Partager :

À l'affiche

La panthère du lac

À l'approche d'Halloween, je comptais publier un article d'Alanna Ketler sur la symbolique véritable du chat noir que je m'...

Derniers articles

Formulaire de contact

Nom

E-mail *

Message *