Si une chanson peut à elle-seule exprimer à la perfection ce que j'éprouve depuis toujours à vivre dans ce gigantesque asile psychiatrique qu'est devenu cette planète, c'est bien celle-ci. Mais non, tout va bien, c'est normal selon l'Encyclopédie de la Pensée Unique qui nous explique que ces paroles contiennent des références aux théories du psychologue américain Arthur Janov, inventeur de la thérapie primale et que la phrase « les rêves dans lesquels je meurs sont les meilleurs que j'ai jamais faits » viendrait de l'idée de Janov selon laquelle les cauchemars peuvent être bénéfiques car ils permettent d'apaiser les tensions (sic). Curieux qu'en quarante ans ce titre de Tears For Fears n'ait jamais pris une ride et soit plus que jamais d'actualité.
Ey@elMad World
Autour de moi des visages familiers
Lieux vétustes, mines usées
De bon matin par leur marathon quoditien
Vers nulle part, vers nulle part
Leurs verres emplis de larmes
Sans expression, sans expression
Je me voile la face, je veux noyer mon chagrin
Sans avenir, sans avenir
Et je trouve ça plutôt curieux, je trouve ça plutôt triste
Que les rêves dans lesquels je meurs
Soient les meilleurs que j'aie jamais faits
Ça me fait mal de vous dire ça
C'est difficile à supporter
Quand les gens tournent en rond
C'est vraiment un monde absurde
Un monde absurde
Les enfants attendent le jour où ils se sentiront bien
Joyeux anniversaire, joyeux anniversaire
Et j'éprouve cette même sensation que chacun devrait
S'asseoir et écouter, s'asseoir et écouter
Je suis allé à l'école et j'étais très inquiet
Personne ne me connaissait, personne ne me connaissait
Bonjour professeur, dites-moi ce que je dois apprendre
Transpercez-moi de votre regard, transpercez-moi
Et je trouve ça plutôt curieux, je trouve ça plutôt triste
Que les rêves dans lesquels je meurs
Soient les meilleurs que j'aie jamais faits
Ça me fait mal de vous dire ça
C'est difficile à supporter
Quand les gens tournent en rond
C'est vraiment un monde absurde
Un monde absurde
Elargissez votre monde
Monde absurde...
Texte original de ROLAND ORZABAL traduit de l'anglais par EY@EL
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