Biorythmes : la partition invisible de nos vies

Avez-vous déjà remarqué ? Lorsque vous êtes plein de vitalité, souvent la personne la plus proche de vous est à plat. Quand l'autre est de bonne humeur, c'est vous qui êtes irritable. Et quand vous avez les idées claires, l’autre semble confus. Comme s'il existait des schémas énergétiques récurrents qui entretenaient ces phases de désalignement.

C'est là qu'intervient l'étude des horloges biologique ou biorythmes. Il s'agit d'un ensemble de trois cycles réguliers, calculés à partir de notre date de naissance. Le premier de 23 jours affecterait notre vitalité physique ; le second de 28 jours nos humeurs et nos émotions ; et enfin, le troisième de 33 jours notre mental et notre communication. 

Ces cycles ne sont d'ailleurs pas sans rappeler, respectivement, ceux du Soleil, de la Lune et de Mercure, réputés pour avoir le même type d'influence dans le thème astrologique.

Les biorythmes sont représentés sous forme d'ondes sinusoïdales avec des phases optimales (pics), dépressionnaires (creux) ou critiques lorsque la courbe atteint l'abscisse (ou point zéro).

La question ici n'est pas de débattre de la réalité scientifique de ces cycles ni de leur bienfondé, puisque chacun peut les observer et décider par lui-même. La vraie question serait plutôt : si ces cycles sont naturels, quel intérêt servent ces déphasages intermittents — aussi bien au niveau individuel que collectif ?

Et si, à l'instar du thème astrologique (ou astral), ces rythmes biologiques relevaient purement d'une programmation matricielle ? Une manière de nous maintenir dans des oscillations prévisibles, de limiter nos pics, et surtout… d’empêcher que nous soyons trop souvent en phase avec les autres.

Visualisez une onde sonore. Les ingénieurs du son ont souvent recours à un système d'écrếtage des pics, appelé limiteur, pour maintenir le volume dans une plage contrôlée. 

Et si les biorythmes jouaient exactement ce rôle pour nous ? 

Des limiteurs invisibles qui empêcheraient nos pics d’énergie, d’émotion ou de clarté intellectuelle de durer trop longtemps.

Encore plus subtil : lorsque deux (ou plusieurs) ondes sonores se rencontrent, si elles sont en phase, elles peuvent s’additionner, amplifiant ainsi le volume et la puissance. Mais si elles sont déphasées, elles s’annulent partiellement, ce qui réduit l’élan.

Et si la matrice organisait ce déphasage en permanence ? 

Quand vous êtes en haut, l’autre est en bas. Quand l'autre est clair, vous êtes confus. Quand vous avez envie de bouger, l'autre n’a aucune énergie. Résultat : jamais vraiment en phase. Toujours un peu de friction.

Et que génère cette friction ? Le fameux loosh, cette énergie émotionnelle dont le système se nourrit. 

Dans cette logique, les biorythmes ne seraient pas seulement des courbes individuelles. Ils serviraient aussi à organiser nos relations, nos rencontres, nos conflits.

Deux personnes rarement en phase produisent beaucoup plus de tension, donc beaucoup plus d’énergie exploitable pour la matrice. Comme si nous étions tous branchés sur une partition invisible, qui s’assurait que l’harmonie reste rare, et que la dissonance soit la norme.

Alors, la prochaine fois que vous sentirez ce déphasage avec un proche, au lieu d'accepter cette fatalité comme un phénomène pseudo-naturel contre lequel vous ne pouvez rien, demandez-vous plutôt ce qu'il adviendrait si vous pouviez refuser d''entrer dans ce jeu et retrouver votre propre fréquence.

Parce que si ces cycles existent, le plus grand pouvoir reste le vôtre : celui de choisir de ne pas y croire, et de vous réaligner en conscience à votre axe.

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