Plus de 300 millions de personnes en Amérique ont eu le choix, du moins selon moi, entre une catastrophe ou un désastre. Il n'est pas difficile de manipuler les options quand on contrôle leur issue.
Il y a, toutefois, des éléments positifs dans tout cela, qui reflètent une chose en train de se produire, à savoir un changement. Un changement bien visible dans des portions de plus en plus vastes de la psyché humaine collective qui porte un nouveau regard sur le monde et rejette la classe politique.
Maintenant, je ne crois pas une seconde que Donald Trump soit un outsider. Mais c'est sans importance quant au fait qu'il a été perçu comme tel par un grand nombre de personnes. L'origine de cette situation n'est pas tant due à ce qu'il est mais plutôt à la manière dont tant de gens l'ont perçu, c'est-à-dire comme un opposant au système.
Que va-t-il se passer ensuite ?
Eh bien, tout dépend de ce que fera Donald Trump une fois en fonction et jusqu'à quel point il s’avérera lui-même coller à la classe politique. Et je pense que les gens vont être déçus.
J'espère que, si cela se produit, ils passeront à l'étape suivante de cette prise de conscience, à savoir de réaliser que le problème, c'est le système politique lui-même, quelle que soit la perception que l'on a de la personne que l'on met au pouvoir. Et que ce n'est pas le système politique qui va changer quoi que ce soit mais la grande majorité quand elle cessera de coopérer avec les actes et diktats de quelques-uns du fait que ces quelques-uns soient en mesure de lui dicter sa conduite en raison de sa coopération.
Lorsque nous cessons de coopérer avec des lois injustes — des lois conçues tout bonnement pour nous priver de nos libertés, pour contrôler nos vies et ce que nous pouvons et ne pouvons pas faire en termes de libre choix et de libre pensée — lorsque nous cesserons de coopérer avec ces dernières en décrétant que « non, nous refusons de le faire » et que « non, nous ne nous y conformerons pas ».
C'est la prochaine étape de l'éveil à la manière dont ce monde fonctionne. Il ne s'agit pas de considérer un certain individu comme un opposant qui va venir tout changer mais de réaliser que la seule manière d'empêcher les quelques-uns d'imposer leur volonté au plus grand nombre est que ces derniers cessent de coopérer avec les quelques-uns.
S'il y a bien une chanson qui n'a jamais cessé d'être actualité, c'est bien celle-ci. Écrite et composée pour le célèbre label Motown pour être originellement interprétée par les Temptations, ce morceau emblématique contre la guerre du Vietnam fut finalement enregistré par Edwin Starr et devint très vite un tube repris par de nombreux artistes au fil des décennies qui suivirent. Preuve que la musique n'adoucit pas vraiment les mœurs — du moins de tout le monde.Ey@el
War
La guerre, hein, À quoi ça sert ? Absolument à rien, La guerre, hein À quoi ça sert ? Absolument à rien, redites-le encore une fois vous tous La guerre, hein mon dieu À quoi ça sert ? Absolument à rien, écoutez-moi
Oh, la guerre, je la méprise Parce qu'elle implique la destruction de vies innocentes La guerre, ce sont des larmes dans les yeux de milliers de mères Quand leurs fils s'en vont au combat et y perdent la vie
J'ai dit La guerre, hein, mon dieu, vous tous À quoi ça sert ? Absolument à rien, redites-le encore La guerre, waouh Seigneur À quoi ça sert ? Absolument à rien, écoutez-moi La guerre n'est rien d'autre qu'une briseuse de cœurs La guerre n'a d'autre ami que le croque-mort
Oh la guerre est l'ennemie de l'humanité tout entière Rien que d'y penser, ça me dépasse La guerre a semé l'agitation au sein de la jeune génération La provocation puis la destruction — qui veut mourir ?
La guerre, hein, mon dieu, vous tous À quoi ça sert ? Absolument à rien, dites-le, dites-le, dites-le La guerre, hein À quoi ça sert ? Absolument à rien, écoutez-moi La guerre n'est rien d'autre qu'une briseuse de cœurs La guerre n'a d'autre ami que le croque-mort
Oh, la guerre a brisé les rêves de nombreux jeunes hommes En a fait des invalides, les a rendus méchants et amers La vie est bien trop courte et précieuse aujourdhui Pour la passer à se faire la guerre La guerre ne peut donner la vie, elle ne peut que l'ôter
La guerre, hein, mon dieu, vous tous À quoi ça sert ? Absolument à rien, redites-le encore La guerre, waouh Seigneur À quoi ça sert ? Absolument à rien, écoutez-moi La guerre n'est rien d'autre qu'une briseuse de cœurs La guerre n'a d'autre ami que le croque-mort
La paix, l'amour et l'entente, dites-moi Il n'y a donc aucune place pour cela aujourd'hui ? Ils disent que nous devons nous battre Pour garder notre liberté Mais Dieu sait qu'il doit y avoir un meilleur moyen
La guerre, hein, mon dieu, vous tous À quoi ça sert ? Absolument à rien, dites-le, dites-le, dites-le La guerre, mon dieu, heu À quoi ça sert ? Levez-vous et criez : « À rien » La guerre n'est rien d'autre qu'une briseuse de cœurs
Quand j'ai quitté ma famille et mon foyer, Ma mère m'a dit : « Fils, ce n'est pas le nombre d'Allemands que tu va tuer qui importe Mais le nombre de personnes que tu vas libérer ». Alors j'ai fait mes bagages, brossé ma casquette, Et suis sorti faire mon entrée dans le monde. Dix-sept ans, jamais embrassé une fille.
J'ai pris le train pour Voronej – C'était le plus loin qu'il puisse aller, Troqué mes sacs pour un uniforme, Serré les dents sous la neige. En cet été 43, J'ai prié pour notre Mère Russie. Et alors que nous repoussions les Allemands, J'ai vraiment cru que Dieu m'écoutait.
Ensuite nous sommes entrés dans Berlin en hurlant. Nous avons démoli les bâtiments encore fumants, Hissé le drapeau rouge bien haut, Brûlé le Reichstag. J'ai vu mon premier Américain Et il me ressemblait beaucoup. Il avait un peu le même visage de fermier Et disait venir d'un endroit Appelé Hazard dans le Tennessee.
Quand la guerre a pris fin, J'ai reçu mon certificat de libération. Moi et vingt mille autres, Nous sommes rendus en gare de Stettin pour y prendre le train. « Kiev ! avait dit le commissaire, Et de là vous rentrez chez vous par vos propres moyens ». Mais je ne suis jamais allé à Kiev. Nous ne sommes jamais rentrés chez nous. Le train a pris la route du nord jusqu'à la taïga. On nous a déshabillés et fait remonter La grand route de Sibérie en file indienne Sur des kilomètres et des kilomètres, Vêtus de rayures et de haillons Et laissés mourir dans un goulag. Tout ça parce que le camarade Staline Craignait que nous nous soyons trop occidentalisés !
J'aimais mon pays. Je me sentais si jeune. Je croyais que la vie était la plus belle mélodie au monde. En 1945, j'aurais donné ma vie pour mon pays. Mais aujourd'hui, une seule chose demeure : La volonté brutale de survivre.
Mike Scott, 1982
À propos de cette chanson
Cette chanson raconte l'histoire d'un soldat russe de l'Armée rouge conquérante qui s'empara de Berlin en 1945 pour vaincre Hitler. De retour chez lui, au lieu d'être accueilli en héros, il est envoyé dans un goulag pour y mourir parce que Staline craignait qu'après avoir côtoyé des Américains et d'autres Européens, lui et ses frères de combat répandent les idéaux occidentaux.
Les paroles s'inspirent de deux livres : Le Soldat oublié de Guy Sajer (1965) et The Diary Of Vikenty Angarov (le Journal de Vikenty Angarov) de Victor Muravin (1978). Le premier étant écrit du point de vue d'un soldat allemand tandis que le second emprunte celui d'un soldat russe :
Ces deux livres m'ont beaucoup inspiré et j'ai donc écrit cette chanson. Et je me souviens que ma copine de l'époque était une grande fan de Roxy Music. Un de ses titres préférés était "A Song For Europe" dans lequel Bryan Ferry terminait en chantant : « Jamais, jamais, jamais » (en français dans le texte — N.d.T.). J'ai donc piqué la séquence d'accords et concocté des paroles adaptées de ces deux livres. […]
J'étais très inspiré et à chaque fois que j'arrivais à la fin d'un couplet, je voulais le terminer par une phrase percutante comme « Dix-sept ans, jamais embrassé une fille ». Ça ne venait pas des livres. Ça ne venait pas de "A Song For Europe". Ça me venait du cœur. Et donc je voulais une phrase percutante à la fin de chaque couplet pour vraiment intriguer les auditeurs.
~ Mike Scott
À noter que Mike Scott a plusieurs fois modifié les paroles en concert, l'adaptant à son public. Ainsi en Allemagne, il ne dira pas « les Allemands » mais « les Nazis » pour bien marquer la distinction.
Également, dans les nouvelles versions en concert (et sur le site officiel), dans le premier couplet, la mère dit : « C'est le nombre d'Allemands que tu vas tuer qui importe, va libérer ton pays ».
Mike Scott en explique la raison :
Des années après la sortie de cette chanson, j'ai reçu une lettre d'un Russe qui disait que chaque ligne de cette chanson était vraie excepté celle qui dit : « Ce n'est pas le nombre d'Allemands que tu va tuer qui importe mais le nombre de personnes que tu vas libérer ». Il m'a raconté que les gens étaient entrés en guerre « pour tuer des Allemands ». J'ai réalisé qu'en écrivant ces paroles j'avais laissé mon idéalisme de jeunesse déformer le sens et la véracité du texte en y insufflant un sentiment pacifique hors contexte. J'ai corrigé ça depuis.
Voici une autre version live qui m'a fait beaucoup hésiter dans mon choix et dans laquelle le violon magique de Steve Wickham remplace le saxophone envoûtant d'Anthony Thistlewaite.
Ou encore la version remastérisée avec des chœurs qui remuent les tripes :
Les territoires, ce n'est pas important. Ce sont les vies humaines qui comptent.
Nikolaï
Nikolaï est né en Ukraine à la fin des années 80 alors qu'elle faisait encore partie de l'union soviétique et a grandi là-bas, entouré de sa famille moitié russe, moitié ukrainienne. Il y a une quinzaine de jours, il a été contacté par Sud Radio pour apporter son témoignage et partager sa vision de la situation en Ukraine, ce qu'il a fait de manière plutôt objective et apolitique. Pourtant, avec « La Guerre c'est la Paix » comme nouvelle norme, les intérêts en place ont envoyé leurs larbins faire le sale boulot et la vidéo a rapidement été supprimée. Erreur stupide qui a fait que la vidéo est devenue virale dans la francophonie. Donc, si vous êtes vraiment pour la Paix, partagez cette vidéo et vous pouvez également faire la même chose avec la version doublée en anglais avec sous-titres pour malentendants que j'ai réalisée. Nul besoin d'être pro-Poutine ni pro-Zelensky, il suffit d'être pro-Vie. Merci de faire votre part.
Ey@el
Bourdin invite un Ukrainien qui cherche la paix
J.J. BOURDIN : Nous restons sur la guerre entre l'Ukraine et la Russie. Un an de guerre avec ce témoignage qui nous est arrivé de Nikolaï qui habite Bastia. Bonjour Nikolaï !
NIKOLAÏ : Bonjour Jean-Jacques ! Bonjour à tous les invités !
J.J. BOURDIN : Et merci d'être avec nous Nikolaï. Je résume... Vous allez me corriger si je dis des bêtises : vous êtes ukrainien. Vous êtes né à Dnipro en 1987. 1987, c'était à l'époque de l'URSS. Vous êtes arrivé en France en 2002. La moitié de votre famille est russe, l'autre ukrainienne. Comment vivez-vous cette guerre ?
NIKOLAÏ : Eh bien, écoutez, exactement comme vous l'avez décrit d'une manière très, très étrange. Parce que même aujourd'hui, en ayant des contacts avec ma famille… il y en a une qui est très… Actuellement, c'est fou parce qu'ils détestaient Zelensky juste avant le conflit. Maintenant ils sont à fond derrière. Et l'autre partie qui vit en Ukraine aussi et qui a même peur de s'exprimer au téléphone de peur d'être réprimé par le SBU… vous savez la police un peu politique qui sévit en tant de guerre.
J.J. BOURDIN : Oui, les polices politiques qui sévissent partout d'ailleurs, hein.
NIKOLAÏ : Exactement.
J.J. BOURDIN : Du côté ukrainien, hein ?
NIKOLAÏ : Exactement.
J.J. BOURDIN : Votre famille côté russe… enfin votre famille russe est toujours installée en Ukraine ?
NIKOLAÏ : Oui, oui, bien sûr. D'autant plus que ma famille est du côté de l'est. Vous savez, vraiment à la frontière des zones problématiques du Donbass, là où le conflit a commencé.
J.J. BOURDIN : Ah oui, d'accord… Donc évidemment, elle a peur de s'exprimer. Et l'autre famille Ukrainienne qui était… mais j'ai eu plusieurs témoignages qui allaient dans ce sens… qui était anti Zelensky et qui aujourd'hui est évidemment à fond derrière le pouvoir ukrainien parce qu'elle est patriote.
NIKOLAÏ : Bah non, pas parce qu'elle est patriote ! Je suis désolé parce qu'à un moment donné, dès que le conflit a commencé,les partis d'opposition ont été interdits en Ukraine. Toutes les chaînes qui étaient un peu l'alternative au pouvoir ont été fermées ou récupérées par le pouvoir ukrainien. Il ne faut pas l'oublier et c'est pas d'un coup. D'un coup, Zelensky est devenu angélique alors que c'était un des mecs les plus corrompus au monde. Et il est apparu dans les Pandora Papers. Je ne sais pas comment on a fait d'un criminel... d'un mafieux d'un coup un héros alors que c'est juste, en fait, un guignol qui est arrivé au pouvoir grâce à des oligarques ukrainiens très puissants comme Kolomoïsky.
J.J. BOURDIN : Non, mais Nikolaï vous êtes très contradictoire dans vos propos !
NIKOLAÏ : Ben.. c'est quoi ma contradiction ?
J.J. BOURDIN : Vous dites que toute votre famille était à fond derrière Zelensky. C'est le cas ou pas ?
NIKOLAÏ : Elle l'est elle est maintenant. Elle l'est maintenant parce est toute la journée, elle est exposée à la propagande de l'état sans aucune alternative.
J.J. BOURDIN : Mais elle est pour ça ou elle l'est parce que elle condamne l'invasion russe ?
NIKOLAÏ : Bah elle condamne évidemment l'invasion russe. Puisqu'on lui représentait la Russie comme étant une agression absolue et ce, sans aucune alternative.
J.J. BOURDIN : Mais attendez... elle condamne parce qu'on la représentait selon vous ? Nikolaï, non pas parce qu'elle prend des bombes sur la figure ?
NIKOLAÏ : Ah ben ça, évidemment ça y contribue ! Le truc c'est que quand on se prend les bombes sur la figure, très souvent, on ne sait pas qui tire… on est là caché dans un bunker ou dans un sous-sol sol et on a peur. Et après on regarde les informations pour apprendre qui nous a tiré dessus. Est ce qu'on nous dit la vérité ? Ça, je le laisse à la discrétion de ceux qui émettent les informations.
J.J. BOURDIN : Oui. Nikolaï, vous souhaitez que la Russie envahisse votre pays ?
NIKOLAÏ : Non je ne souhaite pas que la Russie envahisse mon pays. Je souhaite que la guerre s'arrête le plus vite possible, que le gouvernement de Zelensky soit mis devant ses responsabilités. Parce qu'il faut pas oublier les crimes qui ont été commis dans le Donbass. Ils étaient très, très nombreux et ils continuent toujours à être perpétrés. Je souhaite qu'il y ait des négociations, que l'Ukraine retrouve le chemin démocratique, à savoir qu'on revote, qu'on élise un gouvernement, quelque chose de plus équilibré qui arrive au pouvoir. Parce qu'à un moment donné, en Ukraine, on a eu des forces… vous savez, l'extrême droite, ça existe en France. On sait ce que c'est des forces d’extrême droite… Eh bien, en Ukraine, il y a la même chose. C'était une très, très petite minorité de nationalistes qui, à un moment donné, a été propulsée dans les hautes sphères du pouvoir d'une manière… heu, au forcing… et qui a fait des choses qui ont fait qu'on est dans la situation actuelle. Qui a fait que les populations russophones étaient réprimées.
J.J. BOURDIN : La situation actuelle ne vient pas de là. La situation actuelle vient parce qu'il y a un pays a envahi un autre pays.
NIKOLAÏ : Non, la situation actuelle date bien sûr d'avant. Vous savez… vous êtes français, vous connaissez Montesquieu ? Je suis désolé : il y a ceux qui font les guerres mais les véritables responsables sont ceux qui les rendent inévitables.
J.J. BOURDIN : Oui, ça malheureusement… on est totalement d'accord, Nikolaï.
NIKOLAÏ : On est totalement d'accord. Cette situation en Ukraine a dégénéré, il y a plus de 8 ans maintenant. Et aujourd'hui, en fait, comme la capitale Russe se trouve à à peu près 300 km de la frontière ukrainienne, la position ukrainienne qui qui allait devenir extrêmement Pro-OTAN n'était pas tenable pour la Russie. Il s'agissait des intérêts vitaux. Rappelez-vous de la crise de Cuba où tout est très simple. Quand les Russes essayaient de positionner des missiles sur Cuba, regardez comment ont réagi les États-Unis. Ils ont failli mettre le monde à feu et à sang.
J.J. BOURDIN : Aucun missile n'a été positionné en Ukraine pour menacer la Russie. Aucun pays occidental n'a dit que son objectif était d'envahir la Russie. Aucun, Nikolaï.
NIKOLAÏ : Envahir la Russie, c'est pas possible ! Par contre, la mettre en position de faiblesse géopolitique, ça c'est autre chose.Envahir la Russie, c'est pas possible ! Par contre, la mettre en position de faiblesse géopolitique, ça c'est autre chose.
J.J. BOURDIN : Bon…
NIKOLAÏ : Ça, c'est une autre affaire. je voudrais ajouter une chose : une guerre c'est mal. Et dans la politique, il n'y a pas de gentils et de méchants, il n'y a que des intérêts. Voilà. Et là, il y a des intérêts vitaux d'un pays qui ont été atteints et qui se sont transformés en cette guerre fratricide. Parce que ce sont des peuples frères. Et moi, ça me blesse énormément ce qui passe en Ukraine.
J.J. BOURDIN : Ça, je comprends…
NIKOLAÏ : Et je tiens à dire que la position de l'Occident… pourquoi moi, je ne l'accepte pas ? Parce qu'aujourd'hui, en fait en envoyant les armes à l'Ukraine, en soutenant, en poussant Zelensky de plus en plus sur la voie belliqueuse — et encore c'est en train de changer — ils font que que mes frère ukrainiens, en fait, aujourd'hui, sont mobilisés et sont envoyés dans une boucherie à Bakhmout et dans d'autres endroits où il se font massacrer pour les intérêts de qui ? Moi, je voudrais qu'on retrouve paix. Et tant pis, les territoires ce n'est pas important. Ce sont les vies humaines qui comptent.
J.J. BOURDIN : Oui, les vies humaines comptent des deux côtés, mon cher Nikolaï.
NIKOLAÏ : Évidemment. Évidemment.
J.J. BOURDIN : Avec, vous le savez, des soldats russes qui sont envoyés à la boucherie, souvent avec du matériel obsolète, et vous le savez très bien, Nikolaï. Aussi. Bon je ne vais pas dialoguer plus longtemps parce qu'un autre sujet va nous occuper… qui est moins grave, Nikolaï. Mais toutes les voix sont bonnes et toutes les voix sont entendues ici. Vous le savez, j'y tiens absolument. Merci d'avoir appelé, Nikolaï, dans tous les cas.
NIKOLAÏ : Bah merci de m'avoir reçu et que la paix soit avec vous tous !
J.J. BOURDIN : Merci beaucoup.
Texte original de NIKOLAÏ transcrit par LA LUCIOLE
Il y a quelques semaines, les États-Unis abattaient finalement un ballon chinois après l'avoir laissé plusieurs jours survoler leur territoire pour recueillir des renseignements sans rien faire. Suite à cela, des objets volants étranges apparaissent dans tout l'espace aérien américain sans qu'on sache de quoi il s'agit, mais l'armée américaine a maintenant la capacité de les abattre. Ils ne peuvent pas expliquer ce qu'il sont, quel système de propulsion ils utilisent mais ce n'est pas grave, on laissera le public s'imaginer qu'il s'agit d'extraterrestres comme Hollywood les y a programmé depuis des décennies. N'empêche que ça pue le projet Blue Beam à plein nez tout ça !
Il y a exactement 40 ans, en pleine période d'intensification de la course aux armements dans le cadre de la Guerre froide entre les États-Unis et l'Union soviétique, le groupe allemand Nena sortait ce tube interplanétaire avec des paroles très engagées dont le thème général est l'histoire de 99 ballons pris pour des ovnis. Un général envoie alors un escadron de chasseurs pour investiguer. N'y trouvant que de simples ballons, les pilotes se livrent à une grande démonstration de leur puissance de feu. Ce déploiement de forces inquiète aussitôt les nations frontalières et les ministres de la guerre de chaque camp encouragent le conflit pour obtenir du pouvoir pour eux-mêmes. Le survol de simples ballons inoffensifs aboutit à une guerre cataclysmique sans vainqueur, dévastant toute la planète. Cette chanson anti-guerre se termine avec la chanteuse parcourant les ruines de ce monde et y trouvant un ballon.
Je pense qu'il est inutile de préciser le caractère extrêmement visionnaire de ce texte à la lumière de l'actualité récente. Ce morceau fut d'ailleurs partagé par le Général Flynn (ancien conseiller à la sécurité nationale des États-Unis) sur son canal Telegram, le 26 octobre dernier, avec cette légende : « Attention au faux drapeau. La guerre en Europe n’est pas la bonne voie, en fait la guerre n’est jamais la bonne voie… » (Source)
Ne nourrissons pas l'égrégore de la peur. Nous ne pouvons certes pas contrôler les agissements des fous autoproclamés comme ayant droits sur les êtres souverains que nous sommes mais nous pouvons encore choisir de ne pas leur fournir l'énergie de bas niveau dont les entités qui les animent ont besoin pour se nourrir et continuer ainsi à manipuler l'humanité comme du bétail énergétique. Si vous trouvez mes propos débiles, toutes mes condoléances car vous n'avez rien compris aux enjeux réels, spirituels et métaphysiques, de cette guerre de cinquième génération. Normal, vous cherchez les réponses au mauvais endroit. Oubliez tout ce que vous avez appris et cessez de chercher à l'extérieur.
Ey@el
99 Luftballons
Aurais-tu une minute à m'accorder ? Si oui, je vais te chanter une chanson À propos de 99 ballons Se déplaçant à l'horizon. Tu penses peut-être à moi en ce moment ? Alors je vais te chanter une chanson À propos de 99 ballons Et comment on récolte ce que l'on sème.
99 ballons Se déplaçant à l'horizon Furent pris pour des ovnis venus de l'espace. Un général envoya alors Un escadron volant à leur poursuite Afin de donner l'alarme le cas échéant, Alors qu'il n'y avait Que 99 ballons à l'horizon.
99 pilotes de chasse, Tous de grands guerriers Se prenant pour le Capitaine Kirk. Il y eut de grands feux d'artifice. Les voisins ne comprirent pas Et se sentirent aussitôt attaqués, Alors qu'ils ne faisaient qu'abattre 99 ballons à l'horizon.
99 ministres de la guerre, Avec allumettes et barils d'essence, Se prenant pour des gens intelligents, Flairèrent immédiatement la bonne aubaine, Ils crièrent à la guerre et voulurent le pouvoir. Mon dieu, qui aurait pu imaginer Qu'un jour les choses puissent aller aussi loin Juste à cause de 99 ballons ?
Juste à cause de 99 ballons — 99 ballons !
99 années de guerre Ne laissèrent place à aucun vainqueur. Il n'y a plus de ministres de la guerre Ni d'avions de chasse. Aujourd'hui, je fais mes rondes, Contemplant un monde en ruine. J'ai trouvé un ballon, Je le laisse s'envoler en pensant à toi…
En début de mois, à l'occasion de l'année du Tigre d'Eau, j'écrivais ceci : « les deux guerres mondiales ont éclaté lors d'une année du Tigre. Toutefois, si cela peut vous rassurer quelque peu, la résolution de la crise des missiles de Cuba, pendant la guerre froide, s'est produite en 1962, une année du Tigre d'eau, considéré comme plus pondéré et plus pacifique ».
Comme le dit Lulumineuse dans sa story publiée hier sur Instagram que vous pourrez lire ci-dessous, « les apparences sont souvent trompeuses sur notre planète ». Voici, en complément, quelques vidéos en français qui devraient vous permettre de mieux comprendre la situation réelle et de vous faire votre propre idée au lieu de céder à la peur et à la panique dans lesquelles les médias cherchent encore (et toujours) à vous entraîner.
Mes chers amis, n'oubliez pas que les apparences sont souvent trompeuses sur notre planète. Ceux qui « veulent votre sécurité » en vous privant de toutes vos libertés sont les mêmes qui vous parlent de l'Ukraine. Ils ne disent pas tout et ne divulguent pas les véritables raisons. Ils aiment créer des « grands méchants » et bien sûr, ils sont toujours les gentils.
Je vous ai partagé, il y a quelque temps, le fait que je ne voyais toujours pas d'élections. Et on commence à lire des choses qui vont en ce sens, disant que ce ne serait pas la « bonne période » pour les élections… (vous voyez venir ?).
Je vous ai aussi partagé le fait que le jour où dans les alentours de la période du changement d'heure, fin mars, il y aurait un événement, une annonce politique, quelque chose dans ce goût-là. Mars sera un mois très important de de l'année 2022 et impactera la suite de l'année et des années qui suivront.
2022 est une année unique marquant des changements majeurs et très différente des précédentes.
Ce qui est le plus important à retenir, c'est que chaque être est amené à suivre son étoile intérieure. Et que la peur n'est pas favorable à cette écoute. C'est pourquoi elle est propagée en masse. N'oubliez pas que la Terre est avant tout dans un grand examen des consciences. Elle doit s'élever vers un nouveau niveau d'existence.
Merci de ne pas m'envahir de messages. Je ne suis pas là pour vous convaincre d'installer la paix en vous. Et je ne peux pas vous faire prendre conscience que ce n'est pas un acte égoïste mais bien au contraire, un acte de bravoure et d'aide à la Terre qui est le théâtre des scénarios d'une minorité qui impose ses voiles d'obscurité. Levez ces voiles en vous pour toucher votre Lumière, vous serez toujours parfaitement guidés.
Afin de dissiper tout malentendu potentiel, j'aimerais vraiment mettre les choses au clair : je ne suis absolument PAS américanophobe ! Ceci s'adresse surtout au lecteur de passage qui aurait suivi un lien au hasard parce que tout ceux qui me lisent depuis le pays de l'Oncle Sam (et au vu des stats vous êtes nombreux et je vous en remercie) l'ont certainement bien compris depuis longtemps. Pas plus que critiquer la politique génocidaire d'Israël ne fait de moi une antisémite même si une bande d'abrutis autoproclamés (de quoi ?!) décréteront vraisemblablement le contraire. En général, l'argument du grand-oncle GI et du prénom hébreu suffit à en calmer certains (c'est dire à quoi tient). Sinon, pour les cas désespérés, je n'ai pas de solution. Désolée, nous ne vibrons pas dans la même gamme de fréquences !
Suivant l'exemple israélien de bloquer l'entrée à quiconque pouvant même être suspecté, au sens large, de soutenir un boycott, les États-Unis pensent désormais qu'ils devraient refuser l'accès à toute personne critiquant la politique du gouvernement américain, ce qui constitue un revirement par rapport à l'approche précédente qui considérait les opinions politiques comme argument proscrit à la justification d'un refus de visa. En réaction aux pressions de la Maison-Blanche, le ministère américain de la sécurité intérieure (DHS) estime aujourd'hui être en mesure d’identifier correctement une intention hostile à partir de la totalité du contenu d'un téléphone ou d'un ordinateur portable, même si les documents en question ne sont manifestement pas du fait du propriétaire de l'appareil. En d'autres termes, si un voyageur (ou une voyageuse) a reçu un courriel de quelqu'un d'autre se plaignant du comportement du gouvernement des États-Unis, il (ou elle) est responsable de son contenu. (Source)
Après ça, si je ne suis pas bannie à vie — ou pour plusieurs même...
Ey@el
Les Libéraux et les Progressistes américains évoquent brièvement le privilège de la race blanche, de la masculinité, de l'hétérosexualité, etc., mais jamais on ne les entend parler de celui de la nationalité américaine qui permet d'entretenir une relation au monde dont ne jouit pas le reste d'entre nous.
Le privilège américain, c'est se rassurer en se disant qu'il y a suffisamment de problèmes à la maison sans avoir besoin de se soucier des milliards dépensés par la machine de guerre du gouvernement pour répandre la terreur sur toute la planète et l'encercler de ses bases militaires.
Le privilège américain, c'est accorder à contrecœur au chef suprême potentiel huit minutes de conversation sur la politique étrangère durant les débats des primaires alors que sur le plan fonctionnel, c'est la politique militaire de son pays qui impose sa volonté au reste du monde.
Le privilège américain, c'est contester la légalité des armes d'assaut au prétexte que ce sont des « armes de guerre », insinuant qu'il n'y a aucun problème tant qu'elles servent à tuer des gosses à l'étranger.
Le privilège américain, c'est être en mesure de prendre son pied en manifestant son addiction à l'indignation à propos d'une blague raciste tout en faisant fi du meurtre de dizaines de milliers de personnes de couleur perpétré par ses militaires chaque année.
Le privilège américain, c'est pouvoir péter les plombs quand quelqu'un emploie les mauvais pronoms tout en ne tenant aucun compte du fait que son gouvernement reverse ses ressources et l'argent de ses impôts à des des groupes ou régimes qui pendent les homosexuels sur la place publique.
Le privilège américain, c'est croire que sa propagande est la vérité et que toute autre interprétation du monde est mensongère.
Le privilège américain, c'est partir du principe que sa sexualité puritaine et pudibonde est normale et saine et qu'il n'y a aucun mal à faire pression pour que tous les réseaux sociaux anglophones adhèrent à vos sinistres critères « téton-phobes ».
Le privilège américain, c'est dire aux étrangers de ne pas se mêler de votre politique quand cette dernière les tue au sens propre.
Le privilège américain, c'est faire un caca nerveux à propos d'une ingérence électorale sur les réseaux sociaux tout en léchant les bottes au changement de régime dans le poste suivant.
Le privilège américain, c'est déclencher une guerre sur un mensonge sans être accusé de crime de guerre.
Le privilège américain, c'est commettre des crimes de guerre en toute impunité et en même temps jeter en prison les lanceurs d'alerte et les journalistes qui les révèlent tout en continuant de se considérer comme les gentils.
Le privilège américain, c'est pouvoir passer une journée entière à débattre en ligne de politique intérieure tandis que dans l'incapacité totale d'influencer l'attitude de votre gouvernement, le reste du monde prie pour qu'on ne se fasse pas tous tuer.
Le privilège américain, c'est se mobiliser vigoureusement contre la guerre quand ses propres citoyens encourent le risque de se faire enrôler, puis d'oublier complètement la paix pendant des décennies tandis qu'une force armée toujours plus robotisée vous procure une plus grande tranquillité d'esprit.
Le privilège américain, c'est se résigner à la guerre parce ses soldats sont remplacés par des drones et des milices mandataires dans les conflits orchestrés par les États-Unis même s'ils éliminent les gens aussi bien que des machines à tuer manuelles.
Le privilège américain, c'est pratiquer l'omerta totale sur les positions impérialistes détestables de candidats progressistes comme Bernie Sanders en raison de la respectabilité de leur politique intérieure.
Le privilège américain, c'est manifester avec les Black Blocs contre les apparitions publiques de personnalités telles que Milo Yiannopoulos et les Proud Boys alors que des porcs belliqueux meurtriers comme Bill Kristol, Henry Kissinger, John Bolton, David Frum et les dirigeants de l'industrie de l'armement ne sont jamais inquiétés.
Le privilège américain, c'est profiter de marchandises et de pétrole bon marché et d'un dollar fort sans jamais se poser la question de savoir combien d'innocents étrangers ont perdu leur vie et leur foyer dans les guerres provoquées par son gouvernement pour qu'il en soit ainsi.
Le privilège américain, c'est vivre dans une nation dont le gouvernement peut assassiner du jour au lendemain une famille entière avec des explosifs balancés du ciel sans jamais en entendre parler parce que ce n'est pas considéré comme un événement médiatique.
Le privilège américain, c'est faire partie de l'un des pays les moins visités au monde tout en ayant des bases militaires dans des pays dont la plupart des Américains n'ont jamais entendu parler et n'ont encore moins visité.
Le privilège américain, c'est faire de sa culture insensée une norme dans le monde entier par le biais d'Hollywood et des autres médias de sorte que personne ne se pose un instant la question du pourquoi on laisse cette nation de tarés diriger notre planète et ne vous fasse éprouver un malaise quant à ce privilège.
Le privilège américain, c'est vivre dans une nation qui se sert de sa puissance militaire et économique pour terroriser, assassiner, emprisonner, affamer et appauvrir quiconque s'oppose à ses intérêts et ne pas ressentir le besoin pressant d'y mettre un terme.
Le privilège américain, c'est accepter d'être le numéro un mondial sans trop s'inquiéter de ce que cela peut bien signifier.