Les humains ont un rapport complexe à la musique. Il est plus qu'évident, pour la majorité d'entre nous, de par nos expériences personnelles, que la musique peut nous rendre heureux, positifs, nous donner un coup de fouet et nous motiver mais aussi nous toucher profondément, susciter de la colère ou encore nous rendre encore plus tristes. En outre, ces effets sont très personnels et propres à chacun de nous — aucun morceau de musique n'aura le même effet chez tous les auditeurs.
Des études ont montré que la musique pouvait réduire le stress chez les adultes âgés atteints de déclin cognitif, réduire le taux de cortisol suite à un stress psychologique, soulager la douleur physique et améliorer les suites post-opératoires — mais quel genre de musique et combien de temps faut-il l'écouter pour qu'elle soit efficace ?
C'est la question à laquelle des chercheurs de l'Académie britannique de thérapie sonore ont tenté de répondre. cette recherche visait à proposer une « posologie » à partir de laquelle la musique pouvait stimuler le bien-être psychologique au quotidien. Ils ont exploré la question en passant en revue 24 genres de musique différents dont le classique, le rap, le hip hop, la pop, le new-age et le dub-step, dans le but de découvrir ce qui conférait cet effet thérapeutique à chaque musique en particulier. Était-ce, par exemple, les paroles ou bien une partie de l'instrumentation ?
Les résultats sont fascinants à lire et ont effectivement fait ressortir certaines « posologies » musicales.
9 minutes seulement de musique peuvent avoir un effet thérapeutique
Globalement, cette étude montre que les auditeurs font état d’améliorations thérapeutiques après une exposition de 13 minutes à la musique. Plus de 7500 personnes ont participé, répondant à des questions sur la manière dont elles avaient recours à la musique pour leur bien-être, leur concentration et pour atténuer la tristesse.
Pour être en joie
Genre le plus efficace : musique au rythme soutenu, avec paroles joyeuses ou positives et tempo entraînant
Dose optimale : 9 minutes
Bienfaits signalés : dynamisme renforcé, rire, sensation de joie, sensation d'avoir davantage le contrôle
Pour l'attention et la concentration
Genre le plus efficace : musique classique avec tempo lent, bruit ambiant ou musique instrumentale sans paroles
Dose optimale : 13 minutes
Bienfaits signalés : clarté d'esprit, meilleure capacité à prendre des décisions, confiance en soi accrue
Pour atténuer la tristesse
Genre le plus efficace : musique avec paroles ayant une signification pour l'auditeur
Dose optimale : 13 minutes
Bienfaits signalés : soulagement et libération des émotions, stabilité émotionnelle accrue, moins de surcharge émotionnelle
BAST se sont également impliqués dans la création de "Weightless" (littéralement apesanteur) de Marconi Union, un morceau de 8 minutes démontré, par rétroaction biologique, comme permettant de réduire l'anxiété de 65%. Ce morceau a été utilisé dans une étude de 2019 menée par l'Université de Pennsylvanie qui a constaté qu'il était aussi efficace à diminuer les angoisses pré-opératoires qu'un sédatif par intraveineuse.
Tandis que la route se déroule devant moi, La seule limite est dans mon esprit. Parfaitement éveillé, je conduis. Mes yeux sont comme des phares, Le vent hurle dans mon sillage. Il y a cette chose qui n'arrête pas De m'empêcher de dormir. Quoi que ce soit, je veux voir...
Cet été, nos vilains complotistes préférés, les DéQodeurs, ont fait une pause de l'information, quitté leurs écrans et parcouru des milliers de kilomètres pour se retrouver en chair et en os, dans un tour de France improvisé incluant la Corse, la Suisse et la Belgique afin d'y rencontrer leur « public » — la « famille » comme ils aiment à nous appeler affectueusement. L'idée de ce DéQotour étant surtout de nous fournir une occasion de nous rencontrer les uns les autres dans la vraie vie pour nous entraider et commencer ainsi à construire ce nouveau monde dans lequel nous voulons vivre.
J'ai eu le bonheur et l'honneur de les retrouver à Chartres en juillet dernier ainsi que des tas de gens formidables de ma région et vraiment ce qualificatif n'a rien de surfait. J'ai enfin rencontré ma tribu — ma vraie famille de cœur — des personnes merveilleuses qui ne vous jugent pas et vont jusqu'à débarquer, à minuit, dans votre ville pour vous remonter le moral quand vous avez un méchant coup de blues. Ce monde-là n'a rien d'utopique si l'on se donne la peine de lâcher ses idées reçues et de cesser de se laisser définir par son passé, son statut et ses acquis matériels.
Je me suis amusée à compiler les pépites de drôlerie de leurs car-OK improvisés, traduisant et sous-titrant au passage ce qui devait l'être. De quoi stimuler vos zygomatiques et activer votre bonne humeur.
Chapitrage
0:16 "No World Order" (Gamma Ray) 1:23 "Chase The Devil" (Max Romeo) 2:50 "Je m'en bats les couilles" (Leonardo Sojli) 6:37 "Don't Worry Be Happy" (Bobby McFerrin) 10:25 "Wannabe" (Spice Girls) 11:26 "What A Wonderful World" (Louis Armstrong) 13:44 "Uprising" (Muse) 16:53 "Don't Stop Me Now" (Queen) 20:16 "Vice et versa" (Les Inconnus) 23:57 "Wind of Change" (Scorpions)
Des scientifiques de l'université de Berkeley en Californie ont interrogé plus de 2500 personnes aux États-Unis et en Chine sur leurs réactions émotionnelles à des milliers de chansons de genres diversifiés dont le rock, le folk, le jazz, le classique, la fanfare, la musique expérimentale ou encore le heavy metal.
Le résultat de cette expérience subjective de musique entre les cultures permet dresser une correspondance d'au moins 13 ressentis principaux : l'amusement, la joie, l'érotisme, la beauté, la relaxation, la tristesse, la rêverie, le triomphe, l'anxiété, la frayeur, l'irritation, le défi et l'optimisme.
Les opiacés ont également un rôle dans la multitude d'effets produits par la musique sur l'humeur, la douleur et le bien-être, nous donnant des indices sur la manière dont nous pouvons exploiter ses bienfaits même sur notre vieillissement.
À l'instar de bien d'autres expériences agréables, deux facteurs entrent en jeu dans notre appréciation de la musique : l'anticipation d'entendre son morceau favori et le fait de l'écouter. La dopamine, une substance chimique cérébrale émettant des signaux liée à la récompense est impliquée dans ces deux phases. Mais depuis des décennies, les neuroscientifiques se sont demandés s'il y avait plus que cela et à quoi attribuer le pouvoir de la musique d'induire l'euphorie.
« Imaginez que vous classiez une bibliothèque musicale par émotion et captiez la combinaison de ressentis associée à chaque morceau. C'est essentiellement ce que nous avons accompli avec notre étude » a déclaré Alan Cowen, étudiant en doctorat de neuroscience de l'université de Berkeley et auteur principal de l'étude.
Les découvertes sont censées figurer dans l'édition en ligne de la revue Proceedings of the National Academy of Sciences(Délibérations de l'académie nationale des sciences).
« Nous avons rigoureusement documentés le plus large éventail d'émotions éprouvées de manière universelle par le langage de la musique » confie Dachr Keltener, professeur de psychologie à l'université de Berkeley et tuteur de l'étude.
Cowen et ses collègues chercheurs ont traduit les données dans une carte audio interactive où les visiteurs peuvent déplacer leur curseur pour écouter n'importe lequel des milliers d'extraits musicaux pour découvrir, entre autres choses, si leurs réactions émotionnelles correspondent à celles d'autres personnes de cultures différentes.
Les applications potentielles aux découvertes de cette étude peuvent aller de façonner des thérapies psychologiques et psychiatriques pour susciter certaines émotions à aider des services de diffusion de musique en ligne comme Spotify à adapter leurs algorithmes pour satisfaire les envies d'écoute de leurs clients ou créer une ambiance.
Même si les participants à l'étude aussi bien américains que chinois ont identifié des émotions similaires (comme la peur en écoutant la bande originale du film Les Dents de la mer), ils ne s'accordent pas sur le fait que ces émotions les font se sentir bien ou mal.
« Les personnes de cultures différentes peuvent s'accorder sur le sentiment de colère émanant d'une chanson mais leurs avis peuvent diverger sur la positivité ou la négativité du ressenti » explique Cowen, ajoutant que les notions de positif ou négatif, qualifiées de « valence » en jargon de psychologue, relèvent davantage du domaine culturel.
Dans toutes les cultures, les participants se sont le plus souvent accordés sur les descriptions générales des émotions attachées aux sons musicaux telles que la colère, la joie ou l'irritation. Mais leurs opinions variaient sur le niveau d'« excitation » qui, dans l'étude, fait référence au degré de calme ou de stimulation suscité par un morceau de musique.
Comment ils ont mené l'étude
Pour cette étude, plus de 2500 personnes aux États-Unis et en Chine ont été recrutées via Mechanical Turk, la plateforme de « crowdsourcing » d'Amazon.
Tout d'abord, les volontaires ont regardé des milliers de vidéos sur YouTube avec de la musique suscitant une gamme d'émotions. De là, les chercheurs ont constitué une collection de clips audio à utiliser pour leurs expériences.
Ensuite, près de 2000 participants aux États-Unis et en Chine ont chacun évalué une quarantaine d'extraits musicaux en fonction de 28 catégories différentes d'émotions ainsi que sur une échelle de positivité et négativité et de niveaux d'excitation.
En se basant sur les analyses statistiques, les chercheurs ont abouti à 13 grandes catégories d'expériences non affectées par la culture et correspondant à des sensations bien spécifiques comme « déprimant » ou « onirique ».
Pour assurer l'exactitude de ces découvertes dans une seconde expérience, près de 1000 Américains et Chinois ont noté plus de 300 extraits de musique occidentale et traditionnelle chinoise spécifiquement destinés à susciter des divergences de valence et d'excitation. Ce sont leurs réponses qui ont validé les 13 catégories.
Alors que le heavy metal était largement considéré comme provocant et comme voulu par son compositeur, la musique de la scène de la douche du film Psychose, provoquait la peur.
Les chercheurs reconnaissent que certaines de ces associations pourraient être dépendantes du contexte dans lequel les participants ont pu déjà entendre certains morceaux de musique comme dans une film ou dans une vidéo sur YouTube. Mais c'est moins probable dans le cas de musique traditionnelle chinoise où les découvertes ont été validées.
Cowen et Keltner ont mené antérieurement une étude dans laquelle ils ont identifié 27 émotions en réaction à des clips vidéo visuellement évocateurs sur YouTube. Pour Cowen, issu d'une famille de musiciens, il semblait logique que la prochaine étape consiste à étudier les effets émotionnels de la musique.
« La musique est un langage universel, mais nous ne prêtons pas toujours suffisamment attention à ce qui est dit et la manière dont c'est compris » explique-t-il. « Nous voulions initier la première étape importante pour résoudre le mystère de la manière dont la musique peut susciter autant d'émotions si nuancées. »
Un des principes fondamentaux de la physique-chimie est que « rien ne se perd, tout se transforme ». Normal puisque la matière n'est constituée que d'énergie et de vibrations dont il suffit de modifier la fréquence (mouvement des particules) pour en changer la densité et ainsi la forme (principes de solidification ou de gazéification par exemple). J'ai bien conscience que, pour ceux qui me suivent régulièrement depuis le début, cet article peut passer pour une redite succincte de ceux déjà proposés par le passé ou plus récemment (voir Articles connexes). Je pense, néanmoins, qu'il constitue un excellent condensé de ce que l'on pourrait qualifier de « physique quantique pour les nuls » (ce qui n'a rien de péjoratif dans mon intention de partage).
Envisagez votre propre corps comme principalement constitué d'espace. Fermez les yeux et ressentez l'espace dont vous êtes fait et celui qui vous entoure comme un cristal. Imaginez ensuite que le taux vibratoire de votre structure biocristalline dans la structure du vide est équivalent à l'information qui se déverse à l'intérieur et à l'extérieur de vous de la même manière qu'un récepteur à cristal syntonisé sur une certaine fréquence vous permet d'entendre une station radio spécifique. Dans l'organisme, si le cerveau sert d'antenne au poste de radio, le cœur est son syntonisateur qui définit la fréquence de l'information reçue par le rythme de la dynamique des fluides de votre corps et qui peut être altérée par votre état émotionnel.
Nassim Haramein
Je vous invite à regarder les vidéos d'expériences de cymatique en fin d'article car même si vous ne comprenez pas l'anglais, le visuel se suffit à lui-même. J'ai volontairement exclu les autres vidéos qui nécessitaient une bonne compréhension de la langue et que vous pourrez toujours aller visionner sur la page originale de l'auteur.
Ey@el
Si vous voulez comprendre l'univers, pensez en termes d'énergie, de fréquence et de vibration.
Nikola Tesla
Toute la matière sur cette planète est constituée de matériaux atomiques en mouvement perpétuel de vibration ou de rotation, manifesté dans toute chose dans l'univers.
Tous les organismes sont faits d'atomes et de molécules, ce qui implique littéralement que toute chose vivante émet une énergie et une vibration. Toute chose vivante sur Terre vibre à un niveau qui lui est propre avec un son spécifique déterminé par la vélocité de sa fréquence.
Le mouvement crée des fréquences qui, à leur tour génèrent du son qu'on puisse l'entendre ou non. Tout chose a un son et un niveau vibratoire propre, lequel son est déterminé par la vélocité (fréquence) du mouvement.
Tous les organismes sur cette planète se servent de la vibration, c.-à-d. de l'énergie, comme principal moyen de communication. Dans sa condition originelle, la vibration est inaudible et invisible mais devient audible en première phase de manifestation puis visible à la suivante.
La musique est ses effets sur le corps humain
Apollon, le dieu grec était à la fois celui de la musique et de la médecine ; selon la croyance, Asclépios aurait guérit les troubles mentaux par des chansons.
Les grands philosophes Platon et Aristote étaient persuadés que la musique avait un impact sur l'âme et sur les émotions.
L'utilisation de diapasons est censé équilibrer nos énergies et nous recentrer.
Notre musique contemporaine (gamme de 12 tonalités) est légèrement en décalage avec les fréquences du solfège (gamme de 6 tonalités) élaborées par Guy d'Arezzo, un moine bénédictin (991-1050 ap.), traditionnellement associées à la musique sacrée comme les chants grégoriens. Lesquels, de par leurs tonalités particulières, étaient supposées conférer des bénédictions spirituelles par le biais des harmonies vocales.
Chaque tonalité du solfège comporte une fréquence requise pour équilibrer votre énergie et assurer l'harmonisation parfaite de votre corps, mental et esprit.
La gamme du solfège que nous connaissons aujourd'hui est constituée de sept notes ascendantes attribuées au syllabes Do-Ré-Mi-Fa-Sol-La-Si. La gamme originale n'en avait que six correspondant à Ut-Ré-Mi-Fa-Sol-La, lesquelles syllabes provenaient d'un hymne à Saint Jean-Baptiste.
Les fréquences du solfège
UT — 396 Hz : transformation du chagrin en joie, libération de la culpabilité et de la peur.
RÉ — 417 Hz : dissolution des situations et facilitation du changement
MI — 528 Hz : transformation et miracles, réparation de l'ADN (utilisé dans plus de 150 chants grégoriens)
FA — 639 Hz : relations, connexion à sa famille spirituelle
SOL — 741 Hz : expression/solutions, purification et résolution
LA — 852 Hz : retour à l'ordre spirituel
La sonothérapie consiste à utiliser des signaux audio et des fréquences vibratoires pour réparer les tissus et cellules endommagés de l'organisme. Elle se base sur le concept que la matière vibre à des fréquences particulières et que les troubles, la maladie, la dépression et le stress font vibrer les êtres humains à une fréquence inférieure.
La lumière
La lumière (ou spectre) visible représente une portion du spectre électromagnétique que peut voir (ou percevoir) l'œil humain. On désigne souvent les rayonnements électromagnétiques dans cette bande spectrale par le terme de « lumière ».
Si l'on compare les longueurs des ondes infrarouges, des rayons ultraviolets et de la lumière visible, celles des UV sont plus courtes avec des fréquences plus élevées que les ondes lumineuses visibles.
Le spectre électromagnétique englobe les différentes longueurs d'onde du rayonnement électromagnétique comme la lumière, les ondes radio et le rayons X et permet de visualiser l'énergie du rayonnement mesuré par la taille de la longueur d'onde.
Dans mon article de la semaine dernière, je vous racontais comment, sur un tchat sur Reddit, j'avais sollicité l'opinion d'Ed O'Brien (Radiohead) sur la musique accordée en 432 Hz (résonance naturelle de l'ADN). Ce à quoi, il m'avait répondu que les effets de cette fréquence était très profonds et que son prochain album serait entièrement enregistré en 432 et 444 Hz (fréquence curative et antistress).
Je lui avais également parlé du livre de David Wilcock, Investigations sur le champ de conscience unitaire, parce qu'il m'avait semblé avoir décelé chez lui un intérêt prononcé pour la physique quantique, ce qu'il s'était aussitôt empressé de me confirmer : « Je suis très intéressé par pas mal de ces trucs... là où la science rencontre la spiritualité. La physique quantique est fascinante. Je m'intéresse absolument à tout ce qui tente d'expliquer cette chose extraordinaire appelée la vie et le fait de vivre sur une sphère en rotation autour d'un soleil central. Je veux dire, avec le recul, c'est tout bonnement extraordinaire ! »
Une dizaine de jours plus tôt, à l'occasion, cette fois, d'un question-réponse organisé par le Sunday Times sur Twitter, je lui avais demandé si, comme Edgar Cayce, il pensait que « la musique serait la médecine de demain » et il s'était montré totalement d'accord avec cela : « La musique est une fréquence. Regarde la physique. Tout agit à un niveau fréquentiel. Toutes les maladies ont leur fréquence. Découvre quelle est cette fréquence et tu as ta porte d'entrée. Je pense que c'est ce que fait la biorésonance. C'est très intéressant. Mon dentiste a pratiqué la bio-résonance dans ma bouche après m'avoir extrait une dent. Je n'ai pas saigné et je n'ai pas eu mal ! »
Pour ceux qui n'en auraient jamais entendu parler, la biorésonance est une médecine quantique qui permet de faire des bilans de terrain, de repérer des anomalies électromagnétiques au sein des organes et de les rectifier de manière non invasive, en envoyant des signaux de très faible intensité. Là où ça me fait bien marrer c'est quand Wikipédia (comme il fallait s'y attendre de cet outil de désinformation) explique que « la biorésonance est considérée comme pseudo-scientifique, elle n'est pas reconnue en médecine scientifique. Les études scientifiques n'ont pas montré d'effet supérieur à l'effet placebo ». CQFD. L'effet placebo, c'est la démonstration du pouvoir de l'esprit sur la matière. Et l'esprit fait quoi ? Il émet des fréquences-pensées. Ces gens se sentent tellement supérieurs qu'ils s'empêtrent dans leur propre logique !
Je comptais également publier un article sur les travaux du très controversés du Dr Royal Rife qui savait que tout vibre à sa propre fréquence naturelle et était persuadé qu’en découvrant les fréquences des micro-organismes pathogènes, il pourrait les détruire avec la même fréquence vibratoire « tout comme les chanteurs d’opéra brisent des verres à vin avec leur voix en y associant la fréquence correspondante ». Mais je n'ai pas encore trouvé le temps d'approfondir mes tests et mes recherches afin de vous balancer autre chose que de la théorie pure. Rien ne vous empêche, cependant, d'aller fouiner de votre côté en attendant que je vous fasse part des résultats spectaculaires que j'aurai obtenu (ou de mes échecs). Mais évitez les hôpitaux qui se foutent de la charité en usant de leur officialité pour vous mettre en garde contre la désinformation. Personne ne pourra user de discernement à votre place.
Ey@el
Au commencement était le verbe et le verbe était avec Dieu. La traduction mot à mot de l'hébreu peut également s'interpréter comme le son. Dans l'antiquité, certains sages et mystiques pensaient que le son Aum ou Om était celui de la création. Ainsi, si la parole de Dieu était un son, pourrait-il être à l'origine de sa création matérielle ?
Dans les années soixante, le Dr Hans Jenny, un scientifique suisse, a étudié les fréquences cymatiques et la manière dont elles influencent la forme physique. Cette recherche des effets du son sur la matière a livré des résultats époustouflants dont j'ai inclus quelques liens au bas de cette page. Comme nous le montre la cymatique, le son crée la forme et influence réellement notre condition physique de diverses manières. Il a également le pouvoir de guérir et c'est ce dont nous allons parler dans cet article.
Un autre chercheur en cymatique, Jonathan Reid, à la fois musicien et scientifique, a étudié ces motifs cymatiques dans l'enceinte de la chambre mortuaire du roi à l'intérieur de la Grande Pyramide. Quand il mena ses expériences, il souffrait d'un mal de dos intense et se rendit compte que la douleur avait disparu pour ne jamais venir et qu'il devait sa guérison à la culmination des des fréquences sonores. De nos jours, on a recours à la thérapie sonore dans les hôpitaux sous forme d'ultrasons pour guérir les tissus, réduire les œdèmes et masser doucement les zones affectées. On utilise donc déjà le son dans le monde moderne dans un but de guérison et de santé mais toutes les possibilités n'ont pas encore été explorées. Remontons l'histoire pour voir à quoi il était employé jadis.
Pythagore et la thérapie sonore
Pythagore est considéré comme le père des mathématiques, de la géométrie et de la musique. En fait, il guérissait les gens par le son. Il avait compris que la musique est mathématique et utilisait la sienne pour se livrer à se qu'il appelait des « ajustements d'âme ». Il se servait des intervalles mélodiques, dont ceux de la suite de Fibonacci, pour soigner le corps et les émotions.
La série de nombres de la suite de Fibonacci se retrouve partout dans la nature et est considérée comme le pilier de la vie. Quand on regarde la gamme musicale occidentale, elle se compose de 8 notes et la suite d'accords de cette note est la troisième et la cinquième note.
La suite de Fibonacci commence par le début qui est le zéro, puis le prochain nombre qui est le un. Ajoutez zéro à un et vous obtenez un. Ajoutez un à cette somme et vous obtenez deux. Ajoutez un à deux et vous obtenez trois. Ajoutez deux et trois et vous obtenez cinq. Ajoutez trois et cinq et vous obtenez huit et ainsi de suite. Les nombres augmentent donc ainsi : 0, 1, 1, 2, 3, 5, 8, 13, 21, 34, 55, 89, 144, 233, etc.
La suite de Fibonacci confère un équilibre parfait à la croissance et au mouvement, vous obtenez donc une expansion harmonieuse. Ainsi, vous pouvez voir maintenant que la première note, la troisième, la cinquième et l'octave (la huitième note) est partie intégrale de la suite de Fibonacci en rapport avec la gamme musicale.
Harmonisez vos chakras
Un autre chercheur en thérapie sonore, Jonathan Goldman, s'est beaucoup intéressé à l'usage du son dans l'antiquité et a fait de grandes découvertes. Il s'est également rendu compte, lorsqu'il travaillait dans une chambre anéchoïque, que le système nerveux produisait un son et que celui-ci pouvait être affecté par un diapason. Einstein parlait du champ d'énergie universel en expliquant que c'était la seule réalité qui soit.
La vie moderne nous désaligne de ce champ et nous devons tous trouver des moyens pour nous réaligner. La thérapie sonore est une bonne manière d'y parvenir.
Le long de notre colonne vertébrale, nous avons sept points correspondant à des vortex d'énergie, connus dans les philosophies orientales sous le nom de chakras, qui peuvent tous être ouverts et harmonisés à l'aide de diapasons. En termes musicaux, cette harmonisation du système des chakras suit simplement la gamme du do majeur : do, ré, mi, fa, sol, la et si. Do étant le chakra racine, ré le chakra sacré, mi le chakra du plexus solaire, fa celui du cœur, sol celui de la gorge, la celui du troisième œil et si celui de la couronne.
Dès que vous commencerez à travailler avec ces chakras et sons, votre réalité prendra un aspect différent. Je trouve ce périple extraordinaire.
Battements binauraux et suite de Fibonacci
Il existe une autre manière d'affecter la condition humaine par le biais du son grâce aux battements binauraux. Ces derniers sont produits par l'émission de deux tonalités différentes, de pas plus de 30 Hz mais pas moins d'1 Hz, dans chaque écouteur d'un casque stéréo. Le cerveau va analyser ces deux impulsions en prenant l'écart entre les deux fréquences. Si vous avez 400 Hz dans une oreille et 410 Hz dans l'autre, vous produirez un battement binaural de 10 Hz dans votre cerveau. Les cinq modes cognitifs du fonctionnement cérébral sont gamma (> 40 Hz), bêta (13-39 Hz), alpha (7-3 Hz), thêta (4-7 Hz) et delta (< 4 Hz). La vigilance et la concentration diminuent proportionnellement à l'abaissement de ces fréquences. Ainsi, vous entrerez dans des états plus ou moins méditatifs en fonction du battement binaural que vous écouterez.
J'ai travaillé avec le Dr Tomasz Kopec, connu pour ses travaux de recherche sur la théorie de la concentration ouverte, et nous avons mis au point un exercice conçu pour vous aider à entrer très facilement en état de méditation. Nous avons combiné un des exercices de Tomasz avec une musique en harmonie avec chaque chakra et un battement binaural en arrière-plan. Ainsi, en vous laissant guider à travers l'exercice, vous aurez ce battement pour faciliter votre accès à l'état souhaité et la musique pour remplir les blancs. Vous pouvez très bien y parvenir du premier coup ou bien il vous faudra essayer plusieurs fois, mais vous devriez vous sentir revigoré et détendu après cet exercice.
La résonance de Schumann
Pour cette série, nous avons quatre exercices. Le premier est juste général et le battement binaural est basé sur la pulsation de la Terre, la résonance de Schumann qui est de 7,8 Hz. C'est également la fréquence du rythme cérébral alpha qui est celui de la conscience apaisée. C'est la fréquence idéale du repos et de la digestion, un état que le monde moderne ne semble pas nous permettre de visiter très souvent.
Voici une série d'exercices très simples que vous pourrez faire tous les jours pour aider votre corps à guérir. Le premier a été conçu par le Dr Tomasz Kopec pour détourner votre attention. Les trois autres sont faits pour remonter le système des chakras, ainsi le second traite du chakra sacré, le troisième du chakra du cœur et le quatrième du chakra du troisième œil. Ces exercices avec les battements binauraux et sons adéquats pour l'harmonisation des chakras vous permettront d'ouvrir les trois plus puissants et de libérer votre plein potentiel en tant qu'être humain.
Notre monde devient de plus en plus obsédé par le corps physique. Nous sommes happés dans le monde matériel par le mème dans lequel nous vivons et en choisissant de réveiller votre corps énergétique, vous allez provoquer une grande transformation pour vous-même. Vous allez commencer par éveiller vos sens, voir ce monde de folie pour ce qu'il est et réaliser que vous avez besoin de vous réveiller, d'être attentif et de faire quelque chose pour vous changer vous et le monde qui vous entoure. De plus en plus de personnes passent par ces étapes et les résultats sont merveilleux à voir. Voici un lien pour le premier exercice gratuit ci-dessous.
Transformez votre énergie
Notre corps énergétique, ou « corps de lumière », peut avoir à supporter notre corps physique. C'est le cas en particulier dans le monde occidental avec notre alimentation incorrecte, nos addictions et nos mauvaises habitudes. Quand on commence à s'éveiller à son énergie ou corps de lumière, on comprend que pour travailler de façon optimale, ces deux corps devraient œuvrer de concert l'un avec l'autre. Et pour ce, il leur faut à tous les deux du bon carburant, de l'exercice et un repos adéquat pour fonctionner correctement. Nos exercices vous aideront à vous reposer et vous ne remarquerez peut-être pas tout de suite le changement en vous mais avec le temps, vous commencerez à ressentir la différence.
Le monde est une merveille et quand nous nous mettrons tous à le vivre dans cette compréhension, les choses s'amélioreront automatiquement. Nous avons tous besoin d'amour. Nous voulons tous éviter la souffrance. Nous voulons tous un monde meilleur. Alors plutôt que de rester dans des systèmes qui ne servent pas l'humanité dans son ensemble, débarrassons-nous de ceux qui ne fonctionnent plus et qui sont contrôlés par l'ombre pour en créer de plus forts qui fonctionnent.
Les premières étapes sont vraiment faciles. Faites le choix de l'amour ou de la peur. Nous pensons que ces exercices vous aideront à faire les premiers pas pour trouver votre vrai moi à l'intérieur d'où vous pourrez construire la vie que vous souhaitez et vous mettre à aider votre entourage à bâtir celle qu'ils souhaitent. Ce qui est bon pour moi l'est donc pour vous. C'est un principe simple en théorie alors pourquoi ne pas le mettre en pratique ?
Il est temps désormais et un nouveau monde nous attend lorsque nous aurons atteint le nombre suffisant pour provoquer le changement véritable qu'il réclame. Activez-vous, syntonisez-vous et relaxez-vous.
Détourner son attention avec de la musique
Cet exercice vous aidera à ressentir ce qui se passe quand on détourne son attention. J'espère que vous réaliserez que la plupart des techniques de méditation et de relaxation se basent sur la modification de votre attention pour la faire passer de la concentration à la diversion. Une fois que vous saurez comment faire, vous pourrez pénétrer dans cette « zone » bien plus rapidement.
Exercice de méditation avec des battements binauraux (résonance de Schumann 7,38 Hz)
Voici un exercice de méditation qui comporte un battement binaural à 7,38 Hz, qui est la fréquence de la résonance de Schumann, pour vous aider à faire passer votre cerveau en mode alpha.
Ça faisait longtemps, tellement longtemps qu'on l'attendait... Mais
quoi donc ? La sortie du premier album solo d'EOB (alias Ed O'Brien), pardi !
Enfin, moi et un paquet d'autres personnes qui avions su percevoir en lui un
peu plus que le beau gosse tisseur de paysages sonores au sein du plus grand
groupe depuis les Beatles. On pourrait même aller jusqu'à dresser un parallèle
avec George Harrison mais je ne m'y risquerai pas. Ce serait bien trop
réducteur. Et puis parce que, célèbres ou pas, nous sommes tous uniques
et incomparables, quelle que soit la ou les contributions que nous sommes
venus apporter sur Terre. Pour certains, c'est juste plus évident que pour
d'autres, c'est tout.
Après sept années de gestation donc, entrecoupées d'une longue parenthèse pour
l'enregistrement (dans le sud de la France) de
A Moon Shaped Pool suivi d'une tournée mondiale, Ed
O'Brien sort (temporairement) de l'ombre de Radiohead pour permettre enfin à
sa propre lumière d'illuminer à son tour nos oreilles fatiguées de toutes ces
infâmes bouillies sonores sans âme dont on nous abreuve à la louche et dont la
fonction principale semble être de remplir les tiroirs-caisse du lobby de
l'industrie musicale et, accessoirement, de nous abrutir de messages creux
voire glauques (ou carrément sataniques pour certains).
Pour ce faire, il s'est entouré de son ami Flood (U2, Depeche Mode, Smashing
Pumpkins, P.J. Harvey) à la prod et de musiciens de prestige comme David Okumu
(Invisibles) et Adrian Utley (Portishead) à la guitare, Glen Kotche (Wilco) et
Omar Hakim à la batterie, Nathan East et même Colin Greenwood (Radiohead) à la
basse ainsi que Laura Marling.
Quelque chose d'humain
Earth (la Terre) — qui en anglais se trouve être
l'anagramme de heart (le cœur) — se veut donc, selon ses propres
mots, « un disque existentiel de dance music » venu du cœur et
largement inspiré par la nature dans laquelle il a eu besoin de s'immerger,
d'abord dans une ferme brésilienne puis dans les montagnes galloises, afin de
se retrouver en tant qu'artiste mais également (et surtout) en tant qu'être
humain.
« Ce disque, c'est qui je suis. C'est ma vérité...Je ne veux pas qu'on me définisse comme un type qui fait partie d'un groupe
à succès. Je suis juste un être humain incarné sur cette planète.
»
Parce qu'« humain » est certainement le terme qui sied le mieux à Ed O'Brien,
bien plus que l'étiquette « rockstar » à laquelle il ne s'identifie absolument
pas. Et, pour avoir eu la chance et le privilège de le rencontrer et
d'échanger brièvement quelques mots avec lui, le temps d'une photo, sur un
plateau de télévision à Paris, à la fin du tournage d'Echoes
— la nouvelle émission rock live de la chaîne ARTE animée par Jehnny Beth —
juste avant le confinement, je peux vous assurer que ça n'a rien de surfait et
qu'il ne s'agit pas juste d'une pose.
Il émane de sa personne une réelle humilité et une authenticité telle que l'on
ne saurait s'y tromper. Cette façon qu'il a de vous regarder, du haut de son
mètre quatre-vingt seize, avec ses grands yeux bleus bienveillants, et de vous
écouter avec un intérêt non feint (que vous soyez une célébrité, un animateur,
un technicien ou un simple membre du public) en vous élevant au même niveau
que lui, c'est vraiment très rare dans ce milieu. Et dans la société en
général d'ailleurs. J'ai rencontré pas mal de musiciens dans ma vie, certains
célèbres d'autres moins, mais des comme lui jamais. À l'exception, sans doute,
de Mike Peters de The Alarm. Et il vibre tellement haut que j'ai
carrément mis une semaine à m'en remettre : d'ordinaire j'ai plutôt l'habitude
de me faire plomber par des vampires énergétiques, pas de me faire renflouer
comme ça !
Earth parle d'isolement et de solitude, de fins et
de nouveaux départs. « C'est un peu la thématique générale » explique
Ed. «
C'est ma perception de ce qui se passe à plus grande échelle, la fin d'un
système en quelque sorte
». Une vision d'ensemble. C'était d'ailleurs ce que suggérait le titre
initialement envisagé : Pale Blue Dot
(un point bleu pâle) d'après une célèbre photographie de la planète Terre
prise par la sonde Voyager 1 en 1990 — mais qui ne fut pas retenu pour des
raisons de droits d'auteur.
«
Nous avons reçu cette incroyable planète en cadeau et c'est la plus belle
de notre système solaire. En termes de potentiel d'hébergement de la vie,
c'est la seule que nous connaissions pour l'instant. Pourtant, nous nous
comportons comme si nous étions cette espèce toute puissante à qui elle
devait tout et nous l'exploitons comme s'il s'agissait d'une ressource
inépuisable. Les paroles de Carl Sagan nous imploraient d'arrêter nos
conneries .
»
« [Et ce point bleu pâle]
c'est nous. C'est notre maison. C'est sur cet infime grain de poussière
qu'ont vu le jour tous les dictateurs et toutes les guerres. C'est sur la
tache minuscule sur cette photo qu'ont aimé tous les amants. Et là encore,
je ne sais pas pourquoi ces choses résonnent si fort en moi, comme beaucoup
d'ailleurs, mais c'est comme ça. Cette vision d'ensemble encore une fois,
c'est ce qui a inspiré ma musique.
»
Hauts les cœurs
Un album chargé d'émotion et d'authenticité dont chaque morceau s'inspire de
son vécu personnel : « J'ai besoin de le ressentir, autrement je ne peux pas... je ne joue aucun
rôle
» confie Ed.
«
J'ai essayé de sortir de mon mental pour aller vers mon cœur. Et c'est
ainsi que l'on trouve intuitivement comment faire. Je viens d'Oxford, un
lieu académique très cérébral. Et c'est super, mais le souci c'est que l'on
risque de se fermer au niveau du cœur. Et pour moi, ça a été comme une sorte
de mantra : "hors de ma tête et dans mon cœur". On y va au feeling et le
mental est obligé de suivre. Parfois, il y a des choses à revoir mais c'est
mon truc désormais. Musicalement, je me laisse entièrement guider par mon
intuition. Je ne force rien, il y a quelque chose, une étincelle. Et c'est
génial parce que ça veut dire qu'on est présent.
»
«
Il est clair que nous traversons une période très difficile et je voulais
faire un disque qui reconnaisse ce côté sombre mais qui, en même temps, soit
plein d'espoir. Je pense que nous avons besoin d'entendre un autre son de
cloche en ce moment parce que clairement, les médias nous bombardent de nos
abjections les uns envers les autres mais omettent de nous parler de toutes
les choses formidables que nous faisons. Je voulais donc évoquer cette
noirceur mais également mettre l'accent sur les éclats de lumières qui
transparaissent.
»
Et au vu des circonstances actuelles, Ed demeure étonnamment optimiste : «
Je le sens, nous sommes arrivés à ce grand moment de transformation. C'est
énorme. »
Oui, je le sens aussi. Nous le sentons tous. La résonance de Schumann
(fréquence électromagnétique de la Terre) n'arrête d'ailleurs pas de
s'amplifier. Mais comment fait-il pour être aussi positif alors qu'il vient
d'un groupe qui s'est fait connaître mondialement par une chanson d'abord
bannie des ondes en Angleterre car jugée « trop déprimante » ("Creep") ?
« J'ai travaillé dur pour ça » se défend-t-il. «
Méditation, sevrage d'alcool, nourriture saine, règlement de mes problèmes
émotionnels... J'ai été accompagné dans ce périple par un coach personnel
formidable qui m'a dit : "Tu n'aideras personne en broyant du noir". Et
j'avais tendance à m'en cacher. Je ne montrais jamais au groupe que j'étais
déprimé. Trouver le bonheur et la paix d'esprit est un truc vieux comme le
monde et un voyage enseigné depuis des milliers d'années qui se fait
toujours en interne. Il n'y a qu'à écouter toutes les interviews dans
lesquelles George Harrison et John Lennon en parlent. »
La lumière intérieure
Ed raconte qu'il n'avait jusqu'ici jamais ressenti le besoin de se lancer dans
une carrière solo, sa créativité au sein de Radiohead et son rôle de père de
famille suffisant à son épanouissement. Mais les enfants ont grandi et lui
aussi. À l'intérieur. Et nos besoins changent en fonction de notre évolution.
Il s'est senti soudain comme poussé par un besoin compulsif de composer,
manquant d'abord de confiance en lui et ne sachant pas trop par quel bout s'y
prendre pour finir par céder entièrement à son désir insatisfait sans se
préoccuper du reste. Et les chansons ont commencer à émerger. Naturellement.
Ce fut même la grande surprise car il n'avait rien prémédité.
Avouant ne pas être « multi-tâches », il a besoin de se plonger à fond dans ce
qu'il fait pour être créatif, ce qui explique en partie le temps qu'il lui
aura fallu pour passer du rêve à la réalité. Mais ce fut aussi un
apprentissage. Une sorte de coming out. De sa zone de confort. Et pour lui,
impossible d'être inspiré ailleurs que dans la nature. Alors il a loué un
petit cottage dans un endroit très reculé du Pays de Galles, pas très loin de
là où Robert Plant et Jimmy Page ont écrit
Led Zeppelin III et
Led Zeppelin IV (mon album préféré).
«
On entend "Battle of Evermore" dans ces terres. Elles sont très, très
fertiles. Un endroit incroyable
» explique-t-il.
Et puis, il y a la discipline, une sorte de rituel
pour commencer la journée qui consiste pour lui à se ressourcer au sommet de
la montagne, descendre jusqu'à la rivière avec quelques poèmes de Blake ou de
Whitman sous le bras, et au retour, la musique coule à flot sans rien
forcer.
L'inspiration infuse en quelque sorte. Comme Aretha
Franklin qui disait canaliser Dieu.
«
Si vous me demandez comment j'ai écrit ces chansons, je ne saurais quoi
vous répondre. J'ai l'impression de ne pas les avoir écrites. J'ai
toujours eu du mal à le formuler ainsi. C'est comme si elles avaient émergé
toutes seules. C'est ce disent beaucoup de personnes, un bon nombre de
compositeurs. Cela n'a rien à voir avec eux, c'est de la canalisation. »
Mon cœur s'ouvre à ta voix
Et puis ce sur quoi on le guettait au tournant, c'était la voix. Un défi
majeur. Car forcément, passer devant le micro, ce n'est pas la même chose que
de faire les chœurs derrière Thom Yorke. Parce que comme il dit, la voix est
l'élément principal d'une chanson. C'est par elle que transite toute l'émotion
et l'intention. La voix ne trompe pas. C'est la fréquence de l'âme. Et une
bonne chanson peut être réduite à néant par une voix qui ne colle pas (et ce
n'est pas Auto-Tune qui y fera grand chose en matière d'émotion). Et quand
cette vibration résonne avec la nôtre... bingo, c'est le coup de foudre
artistique !
Ed en avait tellement conscience que, pendant
longtemps, il avait envisagé de faire chanter ses chansons par quelqu'un
d'autre. Une chance que Flood l'ait convaincu de se lancer. Et franchement, il
aurait été extrêmement dommage de nous priver d'une voix aussi agréable que la
sienne, dotée un registre étonnamment étendu et qui semble trouver son aise
aussi bien dans les aiguës que dans les graves, glissant avec fluidité d'une
tonalité à l'autre.
Et puis, réécoutez donc les débuts de Radiohead
et vous verrez que Thom Yorke n'a pas toujours été au niveau d'excellence
vocale où il en est aujourd'hui. D'ailleurs Ed le reconnaît volontiers.
«
J'en suis encore aux prémisses de ma voix. Nous allons partir en tournée
cette année et la voix est comme un muscle. Plus je la solliciterai et plus
je chanterai, plus elle se renforcera et mieux je pourrai la contrôler. Mais
avec ce disque, il y a eu l'étape où j'ai enfin
pu m'entendre dans les retours sans grincer ni tressaillir à la moindre
syllabe sortant de ma bouche. J'ai réussi à m'extraire de ma zone de confort et c'était ce qu'il me fallait. »
Le tour de la Terre en 9 chansons
1. Shangri-La
Avant de pouvoir écouter les morceaux en entier, vous devez vous
inscrire gratuitement sur Spotify. Pour écouter/acheter en ligne :
eob.lnk.to/EarthIB
Morceau très funky avec son refrain syncopé scandé en boucle comme un mantra,
"Shangri-La" — qui tire son nom d'un événement artistique nocturne
du festival de Glastonbury, dans le sud-ouest de l'Angleterre où Ed se rend
chaque année en tant que spectateur quand il n'y joue pas lui-même avec
Radiohead — a été écrit en 2014, au retour de son pèlerinage annuel de
reconnexion à sa « tribu ».
Une super lune illumine le ciel Et tous les cygnes Déploient
leurs ailes Pour s'envoler à nouveau...
«
On se sent si heureux et tellement en paix à Glastonbury. C'est ce dont
parle cette chanson mais aussi du chemin pour essayer de trouver la paix
d'esprit dans sa vie et se rassembler pour célébrer tout ça.
»
Celebration is gratitude.
Glastonbury est également un lieu spécial chargé de mythes et de légendes qui,
dans les temps anciens, était une sorte d'île, la mer recouvrant les basses
terres comme en témoignent certains vestiges de cette époque. Le site est
célèbre pour sa colline (tor) supposée marquer l'emplacement même de la
mythique Avalon de la légende du Roi Arthur.
2. Brasil
Titre phare (et premier single) de l'album, qui commence comme une ballade
acoustique mélancolique pour se transformer à mi-chemin en une espèce de
transe électro-extatique emmenée par la basse omniprésente de Colin
Greenwood, "Brasil" est véritablement « le cœur et l'âme » de
l'album.
Il aurait été inspiré par "Movin' On Up" de Primal Scream, une sorte de déclic qu'il aurait eu en écoutant
l'album Screamadelica durant son séjour
sabbatique au Brésil. «
J'en ai eu des frissons dans le dos et je me suis dit : "C'est le genre de
musique que je veux faire". Et c'est ce qui s'en dégage. Cette chanson est
essentiellement du gospel avec un groove dansant. Et c'est là-dedans que
j'ai puisé pour mon disque, ce passage de l'ombre à la lumière.
»
Ce qui est en bas est comme ce qui est en haut En chute libre... en
chute libre... Combien de temps encore Avant que tu ne retrouves
le sourire Et le goût de rire ?
De la petite référence à la
Table d'émeraude
— un des textes les plus célèbres de la littérature alchimique et hermétique —
(« Ce qui est en bas est comme ce qui est en haut ») sur la
correspondance entre le macrocosme et le microcosme, Ed s'avoue fasciné par
tout ce savoir ancien et cite l'ouvrage de Manly P. Hall, The Secret Teachings Of All Ages (les enseignements secrets de toutes les époques). « Il y a de la magie là-dedans ! » dit-il.
3. Deep Days
Un titre très latino et sensuel dans lequel Ed O'Brien se transforme en
soulman avec ce petit grain dans la voix qui file des frissons partout. Et
pour autant, ça brasse aussi en profondeur. Chaud devant, sortez les ventilos
!
« Au fond de moi,
j'ai toujours senti que sommeillait un chanteur de soul. Je sais que c'est
un peu prétentieux, mais j'essaie juste d'être honnête.
»
Nous sommes ces gens aux portes de la nuit, Désormais réunis pour
ancrer la lumière. Ce soir, nous ouvrons le bal pour ne jamais
renoncer. Ensemble, nous nous mouvons, jamais nous ne cesserons...
4. Long Time Coming
Une ballade acoustique qui me tient beaucoup à cœur tant elle résonne en
profondeur et capture l'essence même de mon existence. Cette longue attente
solitaire de quelque chose et/ou quelqu'un qui viendra bouleverser votre vie
et vous remettra sur le chemin. Ce sentiment d'aliénation au milieu de la
foule que l'on n'a jamais en pleine nature.
Et la seule chose dont nous avions besoin, C'est de quelqu'un qui nous
dise : « Je crois en toi ».
5. Mass
Que sommes-nous dans l'immensité cosmique si ce n'est qu'une poussière
d'étoile ?
Je ne suis rien... Je ne suis rien...
Un morceau éthéré évoquant l'espace que Ed dédie sur scène à son ami
astronaute Michael Massimino qui a participé à la réparation du téléscope
Hubble lors du dernier vol de la navette spatiale américaine. Inspiré du
fameux « point bleu pâle » dont nous parlions plus haut et sans doute aussi un
peu d'Interstellar, son film préféré.
6. Banksters
Un autre titre que j'affectionne tout particulièrement et
que je vous avais déjà présenté
dans sa version live et qui se voit affublé du terme « explicite » sur les
plateformes de streaming en raison du vilain mot qui ne choquera personne en
France parce que nous sommes gouvernés par un ancien bankster et sa clique
d'enc... comment il dit déjà, Ed ? :D
Où est passé tout le fric, bande d'enculés ?
Pour la petite anecdote, il nous confiait récemment (dans un tchat sur Spotify
lors d'une session d'écoute improvisée) qu'il avait beaucoup de mal avec ce
morceau. Sans doute à cause de la colère qui y est exprimée et qui ne reflète
plus son état d'esprit et sa vibration ? Ou parce qu'il n'est pas entièrement
satisfait du rendu ?
«
Quand je joue cette chanson à la guitare acoustique, elle sonne comme une
bossa nova. Pour le refrain, j'ai essayé de créer une sorte d'hybride latino
White Stripes vs Led Zeppelin.»
7. Sail On
Ed raconte comment il a vraiment eu envie de se mettre à apprendre à jouer de
la guitare après avoir entendu le son produit par celle d'Andy Summers sur "Walking On The Moon" qui était parvenu à recréer un paysage sonore lunaire. C'est l'effet que me
fait ce morceau où chaque fois, je me retrouve propulsée seule sur une petite
embarcation au milieu d'une mer d'huile sous un ciel étoilé au clair de lune,
bercée par le doux clapotis des vagues et une brise à peine perceptible. En
général, j'ai toujours plus de facilité à me représenter les sons et les
odeurs que les images. Ce qui en dit long sur le pouvoir évocateur de sa
musique. Du moins avec moi.
Hommage à un cousin décédé durant les
sessions de l'album, "Sail On" parle de la mort et de la vie après la mort : «
Notre âme continue de vivre et nous aussi, il n'y a que notre corps
physique qui meurt.
»
Il est temps de dire adieu à tout ce que je connais, Une traversée de
plus que nous devons tous entreprendre. J'aperçois la lumière qui
s'approche de moi, Aucun doute désormais, tout ce qui est sera.
«
J'ai beaucoup lu au sujet d'expériences de mort imminente et ce qui arrive
quand les gens parlent d'aller vers la lumière, quand ils se noient et
reviennent à la vie, qu'ils quittent leur corps. Mais il n'y a ni peur ni
terreur. Cette chaleur et cet amour semblent en quelque sorte correspondre à
de nombreuses choses qui résonnent en moi comme la réincarnation et la
philosophie bouddhiste. Je ne suis pas bouddhiste, mais beaucoup de choses
dans cette philosophie me parlent. »
Et moi donc !
Pour information, il m'a récemment confirmé sur un autre tchat en ligne (hé
oui, il est partout et j'en profite pour aller à la pêche aux questions) que
"Sail On" avait été enregistré en 432 Hz : «
C'est très profond [comme effet]. Le prochain album sera entièrement en 432
et 444 ».
Le La 444, je ne connaissais pas mais John Lennon aurait
enregistré son merveilleux "Imagine" à cette fréquence.
8. Olympik
"Olympik" est selon les propres dires de Ed, le morceau le plus représentatif
de qui il est. « C'est la chanson mère de l'album » ajoute-t-il.
Et c'est vrai que ça envoie. Surtout en live où le son est moins
compressé et où les guitares ont plus d'espace. «
Je voulais recréer une grosse ambiance à la Earth, Wind & Fire »
précise-t-il. En l'occurrence, moi ça me fait davantage penser à U2 mais bon.
Donne-moi ton vin, donne-moi ton feu, Et élève-nous vers les plus hauts
sommets. Un amour suprême, c'est tout ce dont j'ai besoin Pour me
sortir de ce profond sommeil.
Aucun risque de s'endormir en écoutant cette chanson qui est un véritable
kaléidoscope de sons, de rythmes, de lumières et de couleurs. À l'image du
carnaval de Rio dont il s'inspire bien sûr. Mais pas que.
«
Je l'ai appelé "Olympik" avec un K d'après "808 State" de Cubik en hommage à ce morceau. C'est la dernière chanson écrite pour
l'album. Une espèce de rave, c'est ce que je recherche. Cette l'ambiance que
je souhaite pour les concerts. Je ne sais pas si ça le fera mais en tout
cas, c'est le but visé.
»
Au vu de la réaction du public lors de son concert privé sur la
scène au Palais de Tokyo à Paris, en mars dernier, je dirais que c'est en
bonne voie. You got the groove, baby !
9. Under The Cloak Of The Night
Et enfin, la perle qui clôture cet album en parfaite harmonie vocale avec
Laura Marling dont il se dit un immense fan : «
Une voix féminine, c'est très important, je crois. Elle est venue passer un
après-midi en studio, c'était fantastique. Nous avons chanté ensemble sur
"Cloak Of The Night", ce qui est un privilège extraordinaire mais j'étais
terriblement nerveux, doutant de mes capacités. J'aurais bien aimé être plus
détendu, rire un peu plus sans doute, mais bon... »
Une ballade acoustique (également enregistrée en 432 Hz) très évocatrice de
l'ambiance brumeuse des paysages gallois qui l'ont inspirée et qu'on verrait
bien figurer sur la bande originale d'une adaptation de roman d'Emily Brontë.
En cette nuit où souffle le vent du nord Qui fait claquer les arbres, Et
où la Terre pousse de véritables hurlements, Tout est en train de
disparaître Et je sais qu'en ces temps, il faut renoncer à la peur
Pour permettre à l'amour de triompher.
«
"Cloak Of The Night" est une chanson où il est question d'amour dans la
tourmente — qu'il s'agisse d'une tempête météorologique, d'une tempête de la
vie ou d'une tempête intérieure — et de s'accrocher à cette ou ces
personnes.
»
Il ne croyait pas si bien dire.
Hail To The Minstrel
Ce à quoi, je lui laisse le mot de la fin qui, à mon sens, résume très bien
toute la beauté et la sagesse du personnage. Comme quoi les grands sages ne
sont pas toujours forcément gras, chauves et bigleux et les musiciens de rock
pas tous cons, arrogants et nombrilistes.
«
Je suis comme n'importe quel autre humain — je ne crois pas qu'il y ait un
seul auteur qui ait quelque chose d'entièrement nouveau à dire. C'est juste
la manière dont c'est formulé. Il existe une certaine universalité dans les
expériences humaines... Quand on décide que l'on doit faire de la musique ou
de l'art, c'est la vérité que l'on recherche, pas la perfection.
»
«
J'ai toujours pensé que le rôle d'un musicien est d'être au service des
gens. Et quand on me dit : "Oh, les mecs, vous êtes géniaux" ou "tu es
génial", je réponds qu'il y a 100 ou peut-être 200 ans, si j'avais été
musicien alors, j'aurais voyagé de ville en ville à cheval ou à dos d'âne.
C'est juste notre culture moderne qui nous met sous les feux des projecteurs
pour, en quelque sorte, nous téléporter dans le foyer et la vie des gens. La
musique joue un rôle très important pour eux. Nous ne sommes pas des
travailleurs de première ligne, il n'est pas question de vie ou de mort,
mais nous pouvons contribuer à élever des personnes. La musique peut aider à
traverser des trucs. La musique mélancolique peut vous permettre de vous
abandonner à la mélancolie, d'avoir envie de pleurer et de pleurer pour
évacuer tout ça. Mon rôle, quand je compose et quand j'enregistre, est
d'abord d'être au service de la chanson. Et lorsque c'est terminé, c'est la
musique qui se met au service de ceux qui veulent l'entendre.
»
P.S. : Cet article était déjà en ligne depuis plusieurs
heures quand Ed a participé à un questions-réponses organisé par Fender sur
Twitter. À cette occasion, j'ai pu lui demander si le triangle ouvert inversé
de la pochette de son album, qui se trouve être le symbole du féminin sacré,
avait été choisi pour cette raison, ce qu'il m'a confirmé en ajoutant : «
Ce signe est également celui de la Terre ». (Il se trouve que c'est
celui de l'élément terre, celui de la planète étant totalement
différent mais on ne va pas chipoter sur les détails !)
NOTE : Tous les propos cités dans cet article proviennent de nombreuses
sources dont vous trouverez la liste ci-dessous et ont bien sûr tous été
traduits par mes soins.
Santa Teresa, c'est d'abord un quartier central des hauteurs de Rio de Janeiro qui doit son nom au couvent de Carmélites dédié à Thérèse d'Avila. Préservé des grands immeubles modernes à l'américaine, du bling-bling et des clichés cariocas des riches quartiers du sud de la ville, c'est devenu depuis la dictature militaire (1964-1985), le fief des artistes et des intellectuels persécutés par le régime. Un esprit rebelle et bohème qui perdure et n'aura pas manqué de séduire EOB lors de son année sabbatique passée au Brésil il y a quelques années.
Paysages sonores
EOB alias Ed O'Brien n'était jusqu'alors que le deuxième guitariste de Radiohead, paysagiste sonore et de choriste à plein temps (clin d'œil au fameux « Eeeeedddd », mème hilarant dont il ignorait tout jusqu'à récemment — bien lui en fasse). "Tree Fingers", l'enivrant instrumental sur l'album Kid A, c'était lui. L'inspiration Beatlesque sur "Karma Police" (OK Computer) également. Mais pas que. Et bien d'autres.
Proposé en amuse-gueule avant la sortie « imminente » de son premier album solo tant promis tant attendu, cet autre instrumental, "Santa Teresa", semble le choix idéal pour assurer la jonction avec son travail au sein de Radiohead. Bien plus que de la musique dite « d'ambiance » (je n'aime pas ce terme à connotation péjorative qui en fait quelque chose de secondaire, comme de la musique pour ne pas penser), ce morceau possède une qualité mystique qui vous enveloppe et vous envoûte dès la première écoute.
Réalisé non pas avec des synthés mais une guitare et toute une panoplie de pédales à effets, il a vraiment ce supplément d'âme que l'on ne retrouve pas dans la musique électronique parce que justement la vibration obtenue ne dépend pas que de la machine mais de ce qui émane de l'humain et de son intention. « J'ai toujours été attiré par les sons de guitare qui ne sonnaient pas comme une guitare » déclarait Ed dans une interview récente.
Musique quantique
À chaque nouvelle écoute de ce morceau, c'est comme si une couche supplémentaire d'âme venait s'y ajouter. On redécouvre ou plutôt on soulève des voiles et on s'enfonce toujours plus loin dans cet univers un peu psychédélique, onirique, à la fois merveilleux et quelque peu inquiétant. Inquiétant dans le sens où les vibrations nous entraînent loin dans les profondeurs de notre être, vers des choses enfouies que l'on avait oubliées ou que l'on ne voulait pas voir.
Et aussi peut-être vers un univers parallèle, un sanctuaire, une autre dimension. À la limite du saut quantique quoi !
Bref, c'est planant mais dans le bon sens du terme parce qu'on n'en ressort non pas déconnecté mais apaisé et réaligné avec soi-même. Comme nettoyé de tout le négativisme ambiant. En clair, c'est comme un baume pour l'âme.
De mon ressenti physique et émotionnel (qui n'engage que moi), ce morceau me fait l'effet d'avoir été accordé en 432Hz plutôt qu'en 440Hz. Pour rappel, la fréquence 432Hz est le point de référence (note La) auquel toutes les autres notes s'accorderont.
Bien que la différence soit imperceptible à l'oreille, elle ne l'est pas au niveau de nos corps physique, émotionnel et aurique. Si pour certains cela relève du mythe (comme toute chose qui vient remettre en question leur conception et perception du monde), il s'avère, études à l'appui, que les sons 432Hz ont une grande capacité de guérison physique et émotionnelle car ils correspondent à la résonance naturelle de l'ADN et de l'univers. Contrairement au La 440Hz traditionnel qui serait en disharmonie avec nos cellules et pourrait produire des effets négatifs sur notre santé, notre comportement et notre conscience.
Le son sera la médecine de demain.
Edgar Cayce
Fleur de vie
Le scientifique et ingénieur en acoustique britannique, John Stuart Reid, a démontré par la cymatique (science quantique qui rend le son visible par la vibration de molécules d'eau ou de particules fines comme le sable — et bien entendu qualifiée de « pseudo-science » par Wikipédia, l'encyclopédie biaisée) que la fréquence 432Hz produisait un triple Vesica Piscis, soit une l'intersection de deux cercles de même diamètre dont le centre de chacun fait partie de la circonférence de l'autre. Un motif sur lequel repose beaucoup sinon toute la géométrie universelle.
De ce motif découle la fleur de vie de la géométrie sacrée qui reprend les formes basiques de l'espace et du temps et que l'on retrouve un peu partout dans les grands édifices religieux dont le temple d'Osiris en Égypte. Le sujet dépassant le cadre de cet article, je vous invite à pousser vos propres recherches et à vous plonger dans les ouvrages de David Wilcock qui expose et explique admirablement les avancées de la physique quantique et toutes leurs implications sur notre condition humaine.
Il se trouve justement qu'Ed O'Brien arbore une fleur de vie tatouée sur la face intérieure de son avant-bras gauche (relié à la partie mystique, artistique, yin du corps), qu'il est adepte de la méditation et dit puiser son inspiration dans la nature et dans les sons de la nature (tiens, moi aussi !). Ma théorie n'est donc pas dénuée de sens. À lui de confirmer ou d'infirmer.
Cada dia, cada lua, cada noite (Chaque jour, chaque lune, chaque nuit)
Une chose est sûre, ce morceau est non seulement apaisant mais également profondément inspirant. C'est d'ailleurs fou comme ma créativité a décuplé depuis sa mise en ligne. Ou bien est-ce la lune (astre très influent dans mon thème zodical) ?