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Le temps des citrouilles

Voici venu le temps des citrouilles
Disposées derrière d'éphémères vitrines.
Voici venu le temps des gargouilles,
Au diable démons et morts-vivants d'Halloween.

Moi, je m'enfuis loin de cette folie
Qui nous envahit.
Je ne me fie plus à rien ni au mal ni au bien,
Car ici-bas,
Nul ne sera mon roi.

Toi, infini
Dans l'oubli,
Mon esprit et l'écho de ma vie,
Tu seras,
Tu seras ma voie.

Toi, tu éclaireras
Chacun de mes pas
Hors de cette matrice illusoire et prédatrice.
Tu seras
Mon arme de choix.


NOTE : Toute ressemblance même lointaine avec les paroles de "Echo Ruby" d'Indochine est purement intentionnelle.

© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

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Prière à Saint Patrick

Ô Saint Patrick, viens à nous ! 
Les vilains Leprechauns 
Sont devenus complètement fous 
Et sèment le dawa dans tout le Royaume. 
Ces démons sans foi ni loi 
Qui se défient de toi, 
Défont les lois Et filent les foies. 
Ils ont tout peint envers 
Et il n'y a plus d'endroit. 
Tout va de travers, 
Il n'y a plus de droit. 

Ô Saint Patrick, réveille le monde ! 
Secoue les légions d'endormis, 
Sors-les de leur hypnose profonde 
Pour faire face à l'Ennemi. 
Arrache-leur leurs œillères 
Avant que ces va-t-en-guerre, 
Hors de nos frontières, 
N'aillent titiller l'Ours dans sa tanière. 
Qu'ils ne voient plus tout envers 
Et contre nous. 
Que l'appel de la Lumière 
Soit plus fort que tout.

© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

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Au fond du puits

Noël à la con,
Pâques en prison.
Et les cloches catatoniques,
Scotchées devant BFM,
De leur coma merdiatique,
Ne sonneront point la fin du carême.

Faites vos jeux,
Rien ne va plus !
Au diable ou à dieu,
C'est tout couru !

Langue de bois,
Masque de fer,
Si tu te fourvoies,
Tu vas en enfer.

Résistance ou obéissance, 
À la vie, à la mort,
C'est en pleine conscience
Que se décidera notre sort.

La vérité vous terrassera.
Ou vous libérera.
Alors foi ou foies,
À vous le choix.

Tousse poussin, un pousse tous !

© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

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Pharma Police

Pharma Police, arrêtez ce mec
Il ne porte pas de masque et éternue comme un pochtron
On dirait un camée désossé

Pharma Police, arrêtez cette nana
Son regard qui tue me fait vraiment flipper
Et pour nous, elle est malsaine

Voilà ce que c'est
Voilà ce que c'est
Voilà ce que c'est
Que de se frotter à nous

Pharma Police,
J'ai dénoncé tout ceux que je pouvais
Mais ça ne suffit pas

Pharma Police,
J'ai dénoncé tout ceux que je pouvais
Mais on est toujours sous le coup des dés de la Mort

Voilà ce que c'est
Voilà ce que c'est
Voilà ce que c'est
Que de se frotter à nous

Pendant un instant,
Je me suis abandonné, je me suis abandonné
Pff, pendant un instant
Je me suis abandonné, je me suis abandonné


NOTE : Toute ressemblance avec les paroles de "Karma Police" de Radiohead est purement intentionnelle.

© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

Image couverture : David Dees

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Perséphone

Ô rage, d'en haut l'eau tonne,
Perséphone nous abandonne.
Les arbres frissonnent,
Dépouillés en tourbillons
De leur flamboyante toison
D'ors et de cuivres à foison.
Sombre présage monotone,
L'Ombre en sous-sol claironne
Le retour de sa Patronne.

© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

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Envoûtement

Les sinoques sont au Parlement,
Le Chapelier fou a bouffé la souris,
Et toutes ces marionnettes à fils,
Immondes, cupides porcs ailés,
Pantins désarticulés sans âme
Faisant peser leur lourd tribut
Sur vous autres.

Tous possédés,
Hypnotisés, anesthésiés,
Radicalisés.

Coupez coupez coupez
Coupez ces liens qui vous contrôlent !
Mordez mordez mordez
Mordez cette main qui vous manipule !

Sans terreur pas d'emprise.
Sans souffrance pas d'épuisement.
Sans mensonge pas d'aveuglement.
Sans guerre pas de fléau.

Raccrochez-vous à l'amour,
Aimez la lumière,
Avivez l'espoir,
Aspirez à la lumière.

Souvenez-vous, rétablissez-vous,
Reprenez-vous.
Rappelez, honorez,
Réinventez.
Recréez, reconnectez,
Reflétez.

Exposez, explosez,
Expulsez.
Soufflez, respirez,
Rompez
Le sortilège
Qui vous lie.
Soyez plus malins
Que ses instigateurs.

Nous sommes la lumière.
Nous sommes la vie.
Ils sont le néant.

(Texte original écrit en anglais)

© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

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Bon An Mal An

An fumé, foiré
Sous l'An pire des sens — soûlant
Des sangs indécents
Descend l'An terre
De l'An fer
À l'An vert.
(Badaboum !)

De l'An dormi à l'An levé,
Bon An mal An,
Démarré salement
Se marrait le sale An — salaud !
(Han ! Han !)

Ans volés, plumés — glués,
Corps mourants dans la vase,
Les Ans goissaient.
(Goa ! Goa !)

Ans-xiétés, xiogènes — sans gène,
Ans-guille rez-sous-porche
Ou An-coche décochant
Des croches ou des coches,
Avec sa coche qui s'accroche — cochon !
(Taïaut ! Taïaut !)

Restent les Ans-douilles,
Les pouilles, les fripouilles,
Les Ans merdeurs.
L'An taille au nouvel An saigne,
L'An sablé durcit
Sans sursis.
(Ouille ! Ouille !)

À qui veut l'An tendre,
Déchaîne l'An foncé,
(Plus d'Ans-poules mouillés)
Et libère des Ans-nuit.
(Hou ! Hou !)

Dit l'An hardi à l'An chanté :
« Passez-nous l'An-vie ! »
Vive l'An-vie !
(Tchin ! Tchin !)

© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

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