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Ame mnésique

Derrière les miroirs, il n’y a que des chaînes.
Derrière le silence, il y a la conscience.
Ce clip est un éclat contre l’oubli.

Voici un nouveau vers d'oreille né d’un texte que j’ai d’abord écrit pour moi-même, comme un rappel à l’axe chaque fois que mes programmations matricielles tentent de m’engloutir. Un mantra hypnotise le mental pour croire ; ces mots, eux, n’ont qu’une vocation : rompre l’oubli et briser les miroirs.

Comme pour "Au nom du Père", la chanson a été générée par IA à partir de mes paroles, et le clip conçu par mes soins avec des images de synthèse — un travail de fourmi, écumant les versions gratuites et leurs crédits vite épuisés.

Je sais que cela ne parlera pas à tout le monde. Ce n’est pas le but. Mais j’ai choisi d’accompagner ce texte de quelques notes de bas de page pour clarifier certains termes, trop souvent déformés ou inversés, même dans les écrits dits « gnostiques ».

Âme mnésique

Surfant sur la trame du vague à l'âme
Le Marchand de sable sème ses fables
Aux portes du sommeil, sa nuit ne porte conseil
Qu'au rêveur lucide qui seul décide
De se souvenir avant de s'endormir

Son monde nouveau est un cachot
Une geôle qui cajole
Son firmament n’est qu’un écran
Une lumière mortifère
Une nouvelle cage, un nouveau mirage
Les mêmes sirènes, les mêmes chaines
La perpétuation de l’abomination
Du despote Yaldabaoth1

Toi l'âme mnésique2, sois hérétique
Recouvre la mémoire, brise les miroirs
Évite les écueils, franchis le seuil
En silence et sans croyance
Oh oh oh oh
En silence et en conscience
Oh oh oh oh

Le temps qui passe efface les traces
Mais pas celles de Sophia3 ni de l'Epinoia4
Qui imprimées dans l'éther, cristallisent l'éphémère
Une nouvelle réalité manifestée
Rendue possible par le sceau invisible

Et seule dans la nuit, je m’enfuis
Hors du Shéol5, je m'envole
Telle une flèche à travers la brèche
Un éclair fendant l’air
Je suis souveraine, je brise mes chaînes
Loin de la Matrice, de son monde factice
Aux Archontes, la marque de la honte
L'Adonaï6 perd la bataille

Toi l'âme mnésique, sois hérétique
Recouvre la mémoire, brise les miroirs
Évite les écueils, franchis le seuil
En silence et sans croyance
Oh oh oh oh
En silence et en conscience
Oh oh oh oh

Toi l'âme mnésique, sois hérétique
Recouvre la mémoire, brise les miroirs
Évite les écueils, franchis le seuil
En silence et sans croyance
Oh oh oh oh
En silence et en conscience
Oh oh oh oh

En silence et en conscience…

Notes et références

  1. ^ Yaldabaoth ou Samael (le dieu aveugle) sont les autres noms du Démiurge, le faux créateur qui se prend pour la Source de tout alors qu'il n'a fait que façonner une illusion de mondes matériel et spirituel afin d’y maintenir les consciences piégées emprisonnées pour l'éternité.
  2. ^ Contrairement à l'idée répandue, l'âme n'est pas l'essence de l'être mais son bagage mémoriel — une mémoire accumulée au fil des « expériences », trafiquée, manipulée, fragmentée et effacée à chaque incarnation. Elle est donc mnésique par définition. À l'inverse de l'Esprit, son « cavalier » qui reste intact dans la Source mais dont elle a été volontairement coupée par l'architecte de cette prison matricielle.
  3. ^ Sophia est l'Éon (esprit émané de la Source) créateur d'une partie de cet univers (il en existe une quantité incalculable) — et notamment de la Terre originelle dont la Matrice n'est qu'une pâle copie. La haine que lui voue le Démiurge est d'ailleurs la raison pour laquelle le principe féminin est si malmené dans ce monde.
  4. ^ L'epinoia (pensée supérieure en grec) est une force créative imaginale unique et innée que possèdent les héritiers sophianiques, capable de moduler la réalité et de manifester des formes tangibles éthériques contrairement à l'imagination matricielle déviée et stérile.
  5. ^ Le Shéol est un ancien mot hébreu désignant le séjour des morts. C'est la « tombe commune de l'humanité », le puits dans lequel sombrent les âmes qui retournent en astral après leur décorporation.
  6. ^ Contrairement aux mystifications biblico-spirituelles, l'Adonaï (ou seigneur en hébreu) n'est pas une personne mais une machine : le grand ordinateur central qui gère cette matrice et puise son  énergie des humains astralisés qui croient en son programme et soutiennent ainsi sa simulation. L'Adonaï et les Archontes n'ont aucun pouvoir créateur : ils se servent de l'imagination humaine qu'ils dévient pour entretenir leur monde.

© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

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Au nom du Père (mais sans l'Esprit)

Savez-vous ce qu'est un ver d'oreille ? Le terme technique est « imagerie musicale involontaire » (IMI) et désigne ces refrains ou gimmicks accrocheurs qu'on ne peut se sortir de la tête, même après une seule écoute. Ils tournent en boucle bien après que la musique ait cessé et, le plus agaçant, c'est que la plupart du temps, ce ne sont même pas des airs qui nous plaisent.

Deux exemples particulièrement tenaces me viennent à l'esprit : "Barbie Girl" et "Sigma Boy". Des paroles bêtes à pleurer sur une rythmique abrutissante. Pourtant, il suffit d'évoquer ces titres pour qu'ils se mettent automatiquement à jouer dans nos têtes comme des programmes dormants qu'on réactive. Un peu à la manière d'un jukebox. Et c'est justement de cela dont il s'agit. Publicité, propagande politique, mantras et autres formes d'endoctrinement ont massivement recours à ce phénomène.

Pour briser ce cycle répétitif, il faut donc y mettre nos propres paroles et modifier l'air de la chanson. Car il faut savoir que la musique, dans cette matrice, est très magnétisée : elle agit comme une forme d'envoûtement par le biais des émotions humaines (peu importe leur nature) génératrices du précieux loosh.

C'est ainsi que sont nées les paroles de cette chanson : pour rompre une boucle et retourner l'arme contre ses concepteurs en transformant l'onde par la vibration. Une forme de hacking matriciel. Je les ai ensuite injectées à une IA musicale qui, à partir d'un prompt, a généré tout le reste (voix, instrumentation, ambiance, etc…). Une IA sans âme, mais pas sans résonance.

Et je dois admettre que le résultat est assez bluffant. Mais ce qui m'intéresse le plus, ce n'est pas tant ce que ça donne que ce que vous ressentez. Ce que ça évoque et fait remonter en vous. Ou pas.

À noter que le clip a été réalisé entièrement par mes soins, sans recours à une IA. Uniquement à partir d'images libres de droit.

Ce texte s’adresse à tous ceux qui confondent guidance intérieure et voix du programme. À ceux qui prêchent la lumière avec des mots inversés, dans un théâtre spirituel où l’ego se grime en prophète.

Ces paroles ne parleront donc qu’à ceux qui perçoivent l’envers du décor, les inversions, les dissonances — et savent regarder en dessous des mots.

À ceux qui capteront… cette chanson est pour vous.

Au nom du Père

Tu rêves tant de fédérer
Ton troupeau d'égarés
Pour le guider
Dans ta bulle de fausse souveraineté
D'où personne n'osera jamais
Te détrôner
Ah ah ah ah ah ah
Oh oh oh oh oh
Oh oh oh

Je ne serai jamais de celles
Qui s'agenouillent devant toi
Ou ton faux roi
Pauvre pantin astralisé
Dans ton rêve, il n'y a que toi
Il n'y a que toi
Ah ah ah ah ah ah
Oh oh oh oh oh
Oh oh oh

Au nom du Père mais sans l'Esprit, demande-toi
Par quel mystère mais pas par quelle foi
Pourquoi... pourquoi tu n'es pas roi

Tu sèmes le doute, tu les envoûtes
Sachant qu'aucun de tes arguments
Ne tient la route
Tu crois avoir tout compris
Des écrits et des prophéties
Pourtant tu pries
Ah ah ah ah ah ah
Oh oh oh oh oh
Oh oh oh

Messie du vendredi soir
Tu prêches l'amour et l'espoir
Sans rien savoir
Pauvre naufragé spirituel
Dans ton rêve, il n'y a que toi
Il n'y a que toi
Ah ah ah ah ah ah
Oh oh oh oh oh
Oh oh oh

Au nom du Père mais sans l'Esprit, demande-toi
Par quel mystère mais pas par quelle foi
Pourquoi... pourquoi tu ne vois pas

© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

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Feux d'artifices et éclats de réel

Les feux d’artifice ont ce pouvoir de suspendre le temps, de nous raccrocher à une émotion d’enfance, d’émerveillement. Hier encore, je trouvais quelque chose de magique dans ces éclats colorés qui lacèrent le ciel. 

Mais cette année, quelque chose s’est déplacé. En moi. Autour de moi.

Le bruit et la fumée intense ont résonné comme une agression ciblée. J'ai dû rentrer pour ne pas suffoquer. Et même en observant depuis ma fenêtre, j'avais hâte que tout ça se termine.

Là où j'imaginais la foule, masquée par les arbres, s'extasier devant ce spectacle pyrotechnique, je ne voyais plus qu'un leurre. Un artifice comme son nom l'indique. 

N'oublions pas que ces fusées sont composées de vulgaire poudre à canon améliorée — la même qui sert à tuer des gens en masse et importée de Chine en Europe par Marco Polo. Elles sont donc assimilables à des explosifs et non sans danger. 

Je ne parle pas uniquement des risques accidentels bien réels de projection de débris et d'incendie mais, aussi et surtout, des fumées nocives inhalées par les spectateurs et dont les retombées nuisent gravement aux écosystèmes. 

Mais on s'en fout, ce sont les voitures, le tabac et le pet des vaches qui détruisent la planète. Pas les nitrate, chlorate, perchlorate, soufre et autres métaux lourds carcinogènes comme le titane, le baryum et le strontium dont on a retrouvé des traces dans les cours d'eau avoisinants après les feux d'artifice du 14 juillet.

Sans compter qu'avec ces bombes de divertissement, ce sont des dizaines de milliers d'euros (voire des centaines dans les grandes villes) qui partent en fumées toxiques.

Mais chut… Les feux d’artifice, c’est la fête. Et ceux qui s’interrogent passeront encore pour des rabat-joie. Alors passons ! 

Et si ces rites de célébration réitérés chaque année avaient une finalité tout autre ?

Et si l'énergie de tous nos OH, nos AH et nos WAOUH était en fait captée, redirigée, utilisée ?

Il y a d’ailleurs un nom pour ça : le loosh.

Que dire de cette sensation puissante d'être instrumentalisé par quelque chose que notre mental a du mal à concevoir ? 

Et si ce que nous qualifions de joie n'était, en fait, qu'une hypnose collective sophistiquée ?

N'avez-vous jamais été confrontés à ces éclats de réel qui vous font vous demander : « Est-ce que ce que je ressens vient de moi… ou de ce qu’on attend que je ressente ? »

Si un jour, cette lucidité vous traverse, vous comprendrez alors pourquoi cette année, je n’ai pas applaudi. Et ne le referai plus jamais.

© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

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Les 9 types d'atavofigures à éviter

Du latin atavus (« ancêtre ») et figura (« configuration donnée, forme, aspect ») une atavofigure est une représentation mentale héritée des ancêtres, souvent issue de la mémoire collective.

Le chemin du supramental est individuel et se prend seul

Lorsque le rêve matriciel devient insuffisant, l'être conscient ouvre les yeux et troque la simulation pour le réel.

Iso V. Sinclair

Un être devient supramental en prenant d'abord conscience que TOUTES ses pensées ne viennent pas de lui, qu'il s'agit d'un parasitage constant de la part des archontes et autres entités de l'astral. En les observant et en s'en s'opposant systématiquement à celles qui ne sont pas intelligentes, qui le font souffrir et/où le sortent du moment présent, il parvient à les filtrer et à regagner peu à peu de l'espace mental jusqu'à ce que cela devienne un réflexe. 

La réalité ne se pense pas, seule l'irréalité se pense

Avec la réalité vous avez accès au savoir, tandis qu'avec la vérité vous avec accès à des connaissances. Il y a ici aussi une énorme nuance. Les connaissances appartiennent à l’ego et peuvent se perdre dans le cycle des réincarnations. Le savoir lui vient de l'esprit et est immuable.

Iso V. Sinclair

L'être supramental se déleste de toute croyance ; il ne cherche plus à connaître mais à savoir. Il ne pense pas donc il sait. Il veille aussi à ne plus polariser et à rester neutre dans ses émotions (qu'elles soient positives ou négatives, principe de la polarité), ce qui ne veut nullement dire qu'il n'a plus aucune empathie. 

Ey@el

Il existe 9 types d'atavofigures. 

Un être Supraconscient évitera à tout prix ce type de traits involutifs.

  1. Le naïf en quête de bonheur, qui est dans la gratitude et pense qu'il existe une aide extérieure.
  2. L'homme ordinaire qui recherche es distractions et les divertissements de ce monde.
  3. Le héros qui s'illusionne en pensant avoir une mission (fictive) pour soi-disant rendre le monde meilleur.
  4. Le marginal qui ne connaît pas les règles du jeu et génère des mouvements de résistance qui, au bout du compte, renforcent la matrice.
  5. Le chercheur de vérité en perpétuelle quête, qui confond sans le savoir vérité et mensonge, tombant dans le piège de la dualité et de la forte astralité.
  6. Le dominateur qui impose ses idées et opinions en discréditant tous ceux qui ne vont pas dans son sens au lieu de simplement les ignorer.
  7. L'amoureux en quête de romance et de plaisirs charnels, qui est dépendant et a du mal à être seul et centrique.
  8. L'aidant, le généreux qui, pour se donner bonne conscience, pose des actes qui paraissent bien de l'extérieur, mais qui, occultement parlant, retardent la personne aidée.
  9. Le spirituel bardé de croyances et soumis aux entités qu'il place au-dessus de lui.

Ces tares sont valorisées dans la matrice mais elles mènent toutes à la déception.

Le naïf verra les entités se moquer  de sa grande ignorance, car le bonheur est toujours fluctuant. L'homme Supra aspire à être bien et en paix, pas « heureux ».

L'homme ordinaire verra qu'il a perdu son temps et se retrouvera devant rien.

Le héros verra que jamais ce monde ne changera et que toute mission est un leurre.

Le marginal verra que la résistance est futile ; c'est l'intelligence stratégique qui doit primer et qui vaincra.

Le chercheur de vérité verra sa quête stérile car incapable de voir le réel.

Le dominateur verra qu'il se laisse mener par ses émotions et que sa façade cache une faiblesse.

L'amoureux verra ses rêves partir en fumée, abattu d'avoir mis son attention au mauvais endroit.

L'aidant verra que la générosité est toujours un masque et devra payer cher ce qu'il prenait pour de l'altruisme.

Le spirituel verra l'astral le manipuler et le remettre dans un cycle de souffrance sans fin.

L'être Supra transcende les limitations des atavofigures en cultivant des réflexes qui le libèrent des influences archontiques et le propulsent vers de hauts niveaux de conscience mentale. Il est imperméable aux stimuli de la matrice et modèle quantiquement sa réalité en alignement avec son être réel. 

Il est au-dessus de la polarité et navigue avec discernement, intégrité et centricité.

Texte original de Iso V. Sinclair

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Un pas de plus sur la courte et dangereuse échelle qui mène à la tyrannie

Bonjour et bienvenue dans Gareth Icke Tonight. Cette semaine, au Royaume-Uni, Lucy Connolly, l'épouse d'un ancien conseiller municipal du parti Conservateur et mère d'un enfant en bas âge, a perdu son appel contre la peine d'emprisonnement de deux ans et demi à laquelle elle a été condamnée pour… un tweet ! Lucy avait posté un tweet à la suite des horreurs sans nom commises dans un cours de danse pour enfants, à Southport, où trois petites filles avaient été assassinées, et de nombreuses autres blessées, par un psychopathe démoniaque.

Les retombées des attaques de Southport avaient provoqué des émeutes dans les rues, au Royaume Uni, les actes meurtriers du tueur Axel Rudakubana ayant été imputés à l'immigration massive incontrôlée et aux refus consécutifs du gouvernement de prendre des mesures à ce sujet. Plusieurs arrestations et des peines d'incarcération absurdement longues avaient été infligées en un temps record. Et en passant, un des condamnés a déjà mis fin à ses jours dans sa cellule.

Mais Lucy Connolly était sans doute la plus médiatisée de tous ceux que l'état a envoyés en prison. Son crime est d'avoir posté le message suivant sur les réseaux sociaux :

Il faut les déporter en masse MAINTENANT et mettre le feu à tous ces putains d'hôtels avec tous ces salopards à l'intérieur pour ce que j'en ai à faire. Et pendant que vous y êtes, mettez-y aussi ce gouvernement de traîtres et tous les politiciens. Ça me rend malade de savoir ce que ces familles vont devoir endurer. Si ça fait de moi une raciste, eh bien soit.

Lucy Connolly

Lucy déclare aujourd'hui qu'elle sait ce que les familles vont devoir endurer, ayant elle-même perdu un enfant, il y a quatorze ans de cela. Elle est certainement plus à même que la plupart des gens de comprendre leur douleur.

Son tweet était-il intelligent ? Non.

Était-ce le message plein de compassion et de pondération qu'il fallait poster ? Bien sûr que non. C'était désagréable et irréfléchi. Mais si vous avez le culot de prétendre n'avoir jamais prononcé de paroles déplaisantes et irréfléchies, alors je n'aurais aucun scrupule à vous traiter de menteurs.

Le tweet a été supprimé au bout de trois heures avec des excuses publiques. Mais personne ne veut d'excuses. Ça n'a plus aucune valeur car personne ne les accepte. Ça fait des années que le wokisme de gauche s'en est assuré et comme vous le savez, le wokisme de droite lui a emboîté le pas.

Mais le souci principal ici n'est pas de savoir si c'était bien de dire ça ou si Lucy est ou non une bonne personne qui s'est laissée emporter. Je ne connais pas cette dame. Elle pourrait être une vraie saleté, pour ce que j'en sais, mais là n'est pas la question.

Si on décide de jeter les mauvaises gens en prison, les seuls qui resteraient dans les coulisses du parlement, des palais et, soyons honnêtes, des cours de justice royales, seraient les agents d'entretien !

Deux ans et demi en prison. Deux ans et demi coupée de sa famille pour une publication sur les réseaux sociaux. Une enfant privée de sa mère pendant deux ans et demi pour une publication sur les réseaux ! Nul besoin d'apprécier Lucy ou ses opinions pour y voir là le gravissement d'un nouvel échelon dans la courte et dangereuse escalade vers la tyrannie.

Si on peut aller en prison pour un tweet public, combien de temps avant que ce ne soit pour des paroles prononcées en privé ou même une pensée jugée inappropriée ? Les conséquences de la normalisation de l'incarcération pour des propos suscités par l'émotion puis rétractés, et le précédent créé par ce type de sanction ‒ et de manière générale, l'incarcération pour ce que l'on écrit sur les réseaux sociaux même quand on le supprime et présente des excuses ‒ sont très sombres pour la liberté de parole et d'expression. Parce qu'aujourd'hui, c'est Lucy Connolly mais, plus tard, ce pourrait être vous car personne n'est jamais 100% d'accord avec l'état sur tous les sujets. C'est tout bonnement impossible.

Alors vous êtes peut-être actuellement dans le camp des vainqueurs, raison pour laquelle un conseiller travailliste, qui avait exhorté à égorger les manifestants qui réagissaient aux meurtres de Southport, et qui avait été filmé en train de le faire, n'est toujours pas en prison alors que c'est le cas pour Lucy. Mais la victoire peut changer de camp et ce, en une fraction de seconde. Alors faites attention à ce que vous souhaitez.

Il faut parfois prendre la défense de personnes que l'on n'apprécie pas forcément, voire que l'on déteste, pour éviter qu'elles ne soient la clé qui permette au loup d'entrer, par la suite, dans votre maison. Certes, Lucy est loin d'être la seule, au Royaume-Uni, à avoir été incarcérée pour ses propos, et le refus du tribunal de réduire sa condamnation a de nouveau poussé de nombreuses personnes à accuser le gouvernement Starmer d'exercer une justice à deux niveaux.

Difficile à contester, quand celui qui a rejeté l'appel de Lucy, le lord juge Holroyde ‒ encore de ces types déguisés avec une perruque ridicule ‒ a pour habitude d'alléger les peines. Il a pourtant estimé que la requête de Lucy était infondée, ce qui ne devait pas être le cas, en 2023, quand il a réduit de moitié la sentence d'un pédophile.

Lord Ahmed de Rotherham, ancien membre du parti travailliste, a été condamné à cinq ans de prison pour avoir tenté de violer une petite fille et agressé sexuellement un garçon de moins de 11 ans. Pourtant, sa peine a été réduite de moitié par ce même juge, qui pense que des propos blessants méritent une condamnation équivalente à celle pour abus d'enfants.

Le fait qu'il s'agisse de Lord Ahmed de Rotherham, l'épicentre d'un gang de « groomers », ne m'a pas échappé. Alors que vous appréciez ou non Lucy, vous pouvez comprendre pourquoi les gens trouvent cela un peu déplacé. Car qui est le plus grand danger pour les Britanniques ? Qui préféreriez-vous avoir comme voisin ? Quelqu'un qui prononce des paroles répréhensibles ou bien quelqu'un qui commet des actes répréhensibles ? Moi je sais qui je préférerais voir frapper à ma porte. 

Beaucoup sont d'avis que la sentence disproportionnée de Lucy vise à servir d'exemple, et il pourrait bien y avoir une part de vérité là-dedans. Mais, et si le but était aussi de produire l'effet contraire ? Et s'il s'agissait de provoquer la colère et la déception des gens envers l'état et l'absence de justice pour qu'ils prennent eux-même les choses en main, à l'avenir ?

J'ai expliqué, à maintes reprises, qu'ils étaient plus que ravis que les gens restent cantonnés chez eux, devant leur télé, trop effrayés pour parler ou lever le petit doigt. Et qu'ils étaient tout aussi ravis qu'ils descendent dans la rue, caillasser les flics, parce que, d'une part, ils ont déjà écarté cette menace, et autrement, ils peuvent se servir de cette violence comme excuse pour réprimer encore plus durement la dissidence. 

On est en plein chaos et il est temps de se montrer réalistes.

© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

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La Caverne de Platon et la persistance obstinée de l'ignorance

La célèbre allégorie de la caverne de Platon expose magnifiquement le piège cognitif de l'ignorance, où l'individu ne réalise pas les limites de sa perception. 

Ce lieu d'ignorance n'est pas seulement une grotte sombre privée de lumière (informations), c'est un cachot astral, une chambre de privation. 

Face à cette condition, certains ressentent avec acuité une claustrophobie épistémique, l'absence de liberté au sens propre du terme.

L'engourdissement mental qui en découle nourrit l'âme de fables creuses et de miettes d'espoirs spirituels mal fondés.

Platon présente cette situation d'emprisonnement comme une servitude mortifère. En citant l'Odyssée, il affirme : « Je préférerais être un humble serviteur sur Terre plutôt que de régner sur les ombres des morts. » 

Ce qui veut dire qu'il préférerait être au bas de l'échelle en Terre originelle plutôt que d'être au sommet dans le monde d'illusions façonné par le Démiurge.

Comme le souligne Platon, l'âme, enfermée dans cette simulation expérimentale, souffre d'une tristesse inexprimable face à l'incapacité de comprendre, d'accomplir ou d'expérimenter quoi que ce soit de significatif dans cette matrice.

L'horreur ultime de l'ignorance, c'est l'impuissance qu'elle impose.

Je vous souhaite de casser les chaines de l'ignorance grâce à la science de l'esprit. 

Texte original de Iso V. Sinclair

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Le piège du solipsisme

Après les pilules rouge, bleue ou noire, un autre concept diviseur est en train de faire surface sur les réseaux sociaux : le solipsisme.

Mais d’abord, à quoi ce nom barbare fait-il référence ?

Le solipsisme est une vieille croyance philosophique qui affirme que seule notre propre conscience existerait, et que tout le reste — le monde, les événements, les autres personnes — ne serait qu’une projection de notre esprit.

En nous faisant douter de la réalité partagée, la matrice cherche ainsi à nous isoler dans notre tête, à nous rendre sourds à toute connexion vivante et à bloquer toute souveraineté intérieure.

Être conscient que chacun perçoit la réalité à travers ses propres filtres, n'efface en rien la réalité elle-même. Le monde existe, les autres existent. Mais c’est notre qualité de présence, notre alignement intérieur, qui détermine comment nous l’expérimentons.

À mesure que beaucoup ressentent l’appel à se reconnecter à leur essence, la matrice propose donc ce leurre : soit vous vous dissolvez dans la masse, soit vous vous enfermez dans une bulle mentale. C’est là un faux choix. La voie véritable est celle d’une conscience claire, enracinée, connectée.

Sortir du solipsisme, c’est rester conscient, relié à son axe, sans se perdre. C’est être capable de voir le monde sans s’y dissoudre et de cultiver une force intérieure sans s’isoler.

Ce n’est pas en reniant le monde que l'on se libère. C’est en se rappelant qui l'on est vraiment.

© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

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