Voici l'avenir des drones-insectes et des nano-drones

Thème de la semaine oblige : après avoir envisagé le scénario ultime avec l'album éponyme de Muse, voici le moins pire mais non moins inquiétant de ce que nous réserve la technologie des drones en plein essor. Restera-t-il encore des êtres totalement organiques à la surface de cette planète d'ici la fin du siècle ? Je ne serai certainement plus là pour le découvrir (du moins sous ma forme actuelle) mais j'ai beaucoup de doutes que je n'aimerais pas voir devenir des certitudes. Je hais déjà suffisamment les moustiques alors si maintenant, en plus, ils se mettent à nous espionner, ça ne va plus aller du tout !

Ey@el

Avec l'assouplissement du règlement de la FAA (agence gouvernementale chargée des règlementations et des contrôles concernant l'aviation civile aux États-Unis) en 2015, il faut s'attendre à ce que les drones miniatures intègrent l'espace aérien américain. La FAA estime que d'ici 2017, il y aura environ 20.000 dans le ciel, même si d'autres escomptent un chiffre nettement supérieur.

Ils prendront une multitude de formes et seront utilisés à des fins tout aussi diverses. Pour l'instant, il n'y a que les MQ-9 Reapers, les drones de surveillance armés de la General Atomics, en patrouille aux abords des frontières des États-Unis pour traquer les immigrants clandestins et les trafiquants de drogue, mais la plupart de ceux à venir, et qui, dans certains cas, sont déjà opérationnels, seront des nano-drones ou drones-insectes.

Les avantages sur le plan financier sont énormes. En moyenne, le fonctionnement d'un nano-drone revient à 25 dollars de l'heure comparé aux hélicoptères et aux avions qui nécessitent un pilote et peuvent coûter de 600 à 20.000 dollars de l'heure. Leur taille restreinte et leur indétectablilté constitue un énorme atout. Qui plus est, avec ces petits engins téléguidés, les vies des pilotes, des aviateurs et de la police ne sont pas mises en danger.

Actuellement, 56 agences gouvernementales sont habilitées à se servir de drones dans 63 sites actifs dédiés sans compter les six nouveaux au sein desquels la FAA a autorisé que des essais de cette technologie soient pratiqués en vue d'une nouvelle législation pour 2015 et après. Ce nombre inclut 22 organismes chargés de l'application des lois et 24 universités.

Mis à part ceux beaucoup plus grands de type militaire et facilement repérables utilisés par la police, les nano-drones constitueront, à l'avenir, la force dominante en la matière et par là-même la plus grande menace à l'encontre de la vie privée.

Voici un aperçu du type de nano-drones que l'on devrait trouver en 2015 :

Le drone libellule

Ce drone a été utilisé par le gouvernement dès 2007 lors d'une manifestation à Washington.

Le drone colibri

Pratiquement identique à un véritable colibri en taille, poids et apparence, il est utilisé à des fins de surveillance par l'armée.

Le nano-drone frelon noir

Utilisé par l'armée britannique comme drone de surveillance, il dispose d'environ 20 minutes d'autonomie et peut être piloté jusqu'à 1000 mètres de distance.

Le robot cafard

Imitant les techniques de camouflage du cafard, il mesure environ 10 centimètres de long et peut grimper au mur. Conçu par l'Université de Californie à Berkeley, ce drone de se faufiler à l'envers sous une corniche.

Le drone corbeau

Il s'agit du plus prisé avec 19.000 déjà fabriqués. Bien qu'il ne soit ni très petit ni très léger, il doit sa popularité à sa capacité de retransmettre des images nettes à plus de 4570 mètres d'altitude.

Texte original de CHRISTOPHER HARRESS traduit de l'anglais par EY@EL
© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

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