Anatomie du fantastique

Je vous invite vivement à aller lire les articles des autres participants à cette nouvelle session du projet inter-blogs Eklabugs sur le thème du mois qui est le fantastique et dont vous trouverez la liste et les liens à la fin de ce billet.

Le fantastique aux limites de l'entendement

Je rêvais d'une autre terre
Qui resterait un mystère,
Une terre moins terre à terre.
Oui, je voulais tout foutre en l'air.
Je marchais les yeux fermés,
Je ne voyais plus mes pieds,
Je rêvais réalité —
Ma réalité m'a alité.

"Un Autre Monde", Téléphone (1984)

Du latin phantasticus, le fantastique désigne tout ce qui relève de l'imaginaire, de l'irréel, qui ne correspond pas à la réalité, voire la dépasse, ou encore « qui est invraisemblable à force de fantaisie ». Ce qui le distingue du merveilleux (fantasy), de la science-fiction et de l'horreur, dans lesquels les paradigmes sont clairement établis, ce sont justement ses paradoxes et ses frontières floues entre une réalité établie (la nôtre) et une autre qui soit y fait intrusion (surnaturel) ou bien la transcende (surréalisme).

En un mot, le fantastique est ambigu en ce qu'il introduit le doute dans nos esprits et nous oblige à nous questionner et à réexaminer certains fondements de notre réalité perçue. Car quand bien même certains faits ou récits troublants pourront toujours trouver des explications rationnelles, ils viennent néanmoins ébranler nos certitudes et chambouler nos modes de pensées, nous permettant ainsi de progresser en élargissant notre conscience. « Et si... »

Il ne faut pas oublier que la logique sur laquelle nous établissons nos repères afin de survivre et évoluer dans un monde physique repose entièrement sur des informations acquises (éducation, expérience, conditionnement social, croyances). À l'instar d'un programme informatique, le champ d'action de notre mental se limite à sa base de données et à ce qu'il qualifie de domaine du possible. Il peut donc au mieux tenter de repousser ces frontières en se connectant à notre subconscient (ou conscience supérieure) relié, lui, au monde métaphysique dans lequel cette notion d'impossibilité n'existe pas puisqu'il est infini. Pour résumer grossièrement la chose, nous recevons sans cesse des informations de notre subconscient que notre mental filtre et adapte pour redéfinir sa réalité physique. Et si le mental est un programme, il est donc possible de lui injecter des données erronées (comme un virus informatique) pour fausser sa perception de la réalité.

Le fantastique né de l'obscurantisme religieux

Le fantastique n'a d'intérêt que parce qu'il surgit du réel et l'enlace.

Salman Rushdie, L'Express, 22 juillet 2015

Avant d'être un genre cinématographique très populaire, le fantastique est surtout un genre littéraire substantiel dont les origines sont beaucoup plus anciennes que celles de la fantasy anglo-saxonne (dont il n'est pas l'équivalent puisque la fantasy crée des réalités à part qui ne se mêlent pas à la nôtre). Il serait né au Moyen-Âge et issu des mythes celtes, franciques et germaniques qui passèrent alors de la religion (croyance et culte) au folklore populaire (de « folk », le peuple et « lore », traditions). On pense à la Légende du Roi Arthur mais également au poème épique La Chanson de Roland qui a d'ailleurs inspiré toute une série de fantasy au maître contemporain du fantastique, Stephen King (La Tour sombre).

Mais c'est surtout vers le milieu et la fin du XIXe siècle que le genre prit son plein essor, des deux côtés de l'Atlantique, avec les fameux contes fantastiques d'Edgar Poe (1839-1845), la Légende de Sleepy Hollow de Washington Irving (1849), le Horla de Guy de Maupassant (1887), le Portrait de Dorian Gray d'Oscar Wilde (1890), Dracula de Bram Stocker (1897) ou encore le Tour d'écrou de Henry James (1898), pour ne citer que quelques œuvres majeures.

Le règne du fantastique politique

Un pas en avant, des pieds de nez,
Des grimaces et des menaces.
Accroche-toi à moi et moi et moi aussi !
Je n'y comprends plus rien :
Des slogans, des peintures de guerre —
Mais quel grand carnaval !

"Un Grand Carnaval", Indochine (1987)

Si de nos jours, le fantastique a su trouver sa place aussi bien en littérature qu'au cinéma et dans les arts, on peut dire qu'il est carrément omniprésent dans le domaine de la politique et des médias où des manœuvres psychologiques, que David Icke qualifie « d'arnaques à la perception », sont déployées en permanence afin de manipuler la manière dont nous percevons la réalité et influer ainsi sur nos réactions. N'oublions pas que le terme fantastique a également pour synonymes faramineux, extraordinaire, énorme...

Énorme comme les scénarios hollywoodiens auxquels les couvertures médiatiques font penser. D'ailleurs la thématique du genre, comme définie dans le livre de Gérard Lenne consacré au cinéma fantastique, y est bien respectée :

  • le bien et le mal, la possession
  • le double et le dédoublement
  • la monstruosité, l'autre
  • le gigantisme
  • la bestialité
  • la folie, le délire
  • la métamorphose et la mutation

Ainsi que les procédés et techniques employées :

  • les effets spéciaux
  • le maquillage
  • les effets sonores
  • les mises en scène

Hollywood, ainsi nommé en référence au bois sacré des druides (le houx), n'est rien d'autre qu'une usine à rêve en ce sens où elle vend l'illusion au public.

Le double enjeu de cette manipulation par Hollywood :

1. Conditionner le cerveau du peuple (faire passer ces messages de façon claire ou subtile) et ainsi préparer l’esprit humain à accepter l’inacceptable grâce à la création de la peur et  du mensonge.
2. Cacher la vérité au peuple en faisant passer pour de la science-fiction des évènement biens réels.
(Source)

Le fantastique en Chimérique

Je vis dans une boîte à musique,
Électrique et fantastique.
Je vis en Chimérique.

"Lettre à France", Michel Polnareff (1977)

Rien de bien surprenant, donc, à ce que le public hypnotisé gobe si facilement et si goulument des bobards incroyables et rejette les objections pourtant plus que pertinentes et soigneusement documentées des médias alternatifs et des journalistes d'investigation comme théories du complot en traitant systématiquement ces derniers et tous ceux qui abondent dans leur sens « d'allumés du bulbe » (nous, au moins, on éclaire).

Décidément, l'hôpital n'a pas fini de se foutre de la charité !

Projet EklaBugs #6 (Novembre 2015)

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Image couverture : Sara Hausmann

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Funeste fascination

Un tag animé réalisé, il y a plusieurs années, en adaptant à ma sauce le tutoriel "Goth Love" de Titoune (en français) que je ressors aujourd'hui en guise de « spoiler » pour le thème de la session Eklabugs du mois, à paraitre demain soir, à l'heure du crime. Vous pouvez néanmoins remballer crucifix, eau bénite, pieux et autres gousses d'ail car selon les Chinois, il y aurait une méthode beaucoup plus simple et plus pratique pour repousser les sangsues : les sacs de riz que l'on renverse sur le chemin du vampire qui se verra alors obligé d'en compter tous les grains jusqu'au dernier (ne lésinez donc pas sur la quantité et la finesse du grain). Les nœuds, ça marche aussi car il sera contraint de les dénouer tous, mais vous aurez aussi à les faire donc cette solution n'est à envisager qu'en ultime recours ou en cas de pénurie de riz. Mais rassurez-vous, j'ai plus d'un tour dans mon sac (de nœuds) et si vous croyez déjà savoir de quoi il va être question dans mon prochain article, vous ne risquez pas de vous brûler. Niark ! Niark ! Niark !

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Le témoignage effrayant d'un opérateur de drone de l'armée de l'air américaine relatant sa première mission homicide

Oui, je sais, c'est déprimant et loin de moi l'envie de surfer sur la vague et de nourrir ainsi l’égrégore. Toutefois, je ne compte pas me coucher pour voir ni jouer la carte de l'excuse en espérant que la couleur change au prochain tour (vous ne connaissez pas le tarot-poker ?). Il n'y a rien à perdre en faisant tout notre possible, nous autres insomniaques, pour tenter de mettre fin à cette prise d'otage psychologique permanente dont nous sommes TOUS les victimes en alertant ceux qui ont un sommeil de plomb. En comparaison, le risque de ne rien faire serait bien pire. Oui, tellement pire. Comme le disait ce bon vieux Dumbledore à Voldemort lors de leur ultime affrontement : « ton incapacité à comprendre qu'il existe des choses bien pires que la mort a toujours constitué ta plus grande faiblesse » (Harry Potter et l'Ordre du Phénix). Ne serait-ce pas une motivation suffisante pour tous ceux qui ne seraient pas déjà morts à l'intérieur ? Sinon peut-on espérer ressusciter de cette mort-là ?

Ey@el

Ancien pilote de la force aérienne, Brandon Bryant est l'un des tout premiers opérateurs de drone aux États-Unis à dénoncer ce qui se passe à l'étranger, depuis plusieurs d'années déjà, à savoir le massacre d'un nombre incalculable de victimes innocentes. De 2007 à 2011, Bryant a servi comme opérateur de capteur pour le programme baptisé « Prédateur ». Il était chargé d'assurer la permanence caméra des véhicules aériens sans pilote dans les missions d'attaque hors territoire avant de quitter le service actif de l'armée de l'air et de se voir remettre, comme le rapporte le média alternatif Democracy Now, un certificat de mérite pour les 1500 homicides perpétrés par son escadron.

Il est clair que les États-Unis encouragent et récompensent ce type d'activité. Il faut en tenir compte lorsque l'on se penche sur les événements qui se produisent actuellement dans le monde, notamment en Syrie.

Voici le récit que fait Bryant de sa toute première frappe mortelle avec un drone et des répercussions que cela continue d'avoir sur lui à ce jour :

Au départ, je ne comprenais pas vraiment ce que voulait dire tuer. C'était horrible. La première fois, puis la seconde également. La troisième et la quatrième fois, j'étais comme dans un état second, mais bien sûr c'est la première fois qui marque le plus.

Il faut que ceux qui appuient sur la détente et que ceux qui donnent les ordres cessent de le faire

Bravo à Bryant pour avoir contribué à faire la lumière sur ces atrocités perpétrées hors de nos frontières. Un message et une solution à la fois explicites et très percutants. La solution serait que les hommes aux commandes et ceux qui suivent leurs ordres cessent d'obéir. Si nous voulons mettre un terme à tout ce chaos, il faut revoir notre manière de penser. On se sert de nous comme d'instruments. Mais imaginez un instant ce qu'il adviendrait si chaque être humain sur cette planète refusait de participer aux guerres. À quoi ressemblerait le monde ? On pourrait arguer que des aéronefs robotisés et intelligents prendraient alors le relais, mais qui les fabrique ? Au final, il y a toujours un homme à l'origine de ces tueries. Nous sommes à la fois la cause et la solution.

C'est pourquoi on dit que le changement doit venir de l'intérieur et à mesure que davantage de soldats prendront conscience de la réalité de ces guerres, j'aime à penser qu'ils seront de plus en plus nombreux à déposer les armes.

Tirer sans raison

Brandon Bryant n'est pas le seul militaire à dénoncer ce problème. Ethan McCord qui a servi l'armée américaine en Irak, a fait part de quelques vérités dérangeantes concernant la vie d'un soldat dans une vidéo de Wikileaks intitulée Collateral Damage (dommages collatéraux).

Dans le clip ci-dessous (à visionner pour les images), Bryant décrit comment les civils qui se font tuer sont apparemment assimilés, à tort, à des individus dangereux même quand ce n'est clairement pas le cas.

Alors on regardait cette chose, ces gens, et c'était... quasi instantané : « Présence d'armes confirmée... vous êtes autorisé à tirer. »

Dans une autre vidéo, Ethan McCord exprime les mêmes sentiments :

Quand on se sent menacé par qui que ce soit, on peut abattre cette personne. De nombreux soldats se sentaient menacés par le simple fait d'être regardés, alors ils tiraient sur tous ceux qui les fixaient parce « je me suis senti menacé ». On nous avait dit que si jamais nous faisions feu sur des personnes et qu'ensuite une enquête était ouverte, « des officiers s'occuperont de vous ».

Cela se produit tous les jours. J'ai assisté... [à la destruction de] fourgons remplis d'enfants se trouvant sur la trajectoire au moment d'un tir de roquette. La destruction du peuple irakien a lieu au quotidien.

Le lavage de cerveau des jeunes recrues

Quand des individus s'engagent pour ce qui semble être « servir leur pays », c'est vraisemblablement avec les meilleures intentions du monde. Ils ont la conviction de contribuer à améliorer le monde en défendant leur pays contre des terroristes extrémistes. Beaucoup de ces soldats ignorent totalement la vérité qui se cache derrière cette guerre mondiale contre le terrorisme et le prétendu ennemi qu'ils doivent combattre.

En réalité, il n'existe aucune armée islamique ni aucun groupe terroriste appelé Al-Qaïda et n'importe quel agent de renseignement éclairé sait cela. Mais toute cette propagande vise à faire croire au public à la présence d'une entité mise en exergue et diabolisée dans l'unique but d'amener les téléspectateurs à accepter une gouvernance internationale unifiée dans une guerre contre le terrorisme. Les États-Unis sont les instigateurs de cette propagande.

Robin Cook, ancien ministre britannique des affaires étrangères

C'est précisément la raison pour laquelle nombre de professeurs, politiciens et experts du monde entier se sont réunis récemment pour nous avertir de l'adoption d'un agenda global par l'alliance militaire occidentale.

La guerre mondiale contre le terrorisme est une entreprise américaine bidon, reposant sur de fausses prémisses. On trouve le moyen de nous raconter que l'Amérique et le monde occidental s'en prennent à un ennemi fictif, l’État islamique alors que ce dernier est intégralement financé et appuyé par l'alliance militaire et les alliés des États-Unis dans le Golfe Persique [...] Ils disent que les Musulmans sont des terroristes, mais il se trouve que lesdits terroristes sont « fabriqués » en Amérique. Ils ne sont pas le produit de la société musulmane et il faudrait que ce soit tout à fait clair pour tout le monde ici [...] La guerre mondiale contre le terrorisme est une invention, un énorme mensonge et un crime contre l'humanité. (source) (source)

Quand on croit que ces terroristes sont financés et armés par les États-Unis et d'autres gouvernements (avec la main qui les contrôle tous et qui rassemble les grandes banques), on se pose alors la question du pourquoi. Quelle explication logique apporter à des actes aussi illogiques ? Il apparait clairement qu'ils veulent susciter la panique et la peur dans le but de nous distraire du fait qu'ils créent ces événements de toutes pièces — tout cela afin de justifier l'infiltration d'autres pays pour leurs propres fins égoïstes. C'est ce que bon nombre de soldats et de citoyens ordinaires doivent réaliser.

Les soldats combattent-ils pour la liberté ou pour des agendas élitistes sous couvert de patriotisme et de menace terroriste mondiale ? Le patriotisme est une propagande qui combinée à la menace terroriste fictive et orchestrée, fait croire qu'il y a une chose à défendre et pour laquelle on doit se battre.

Dans un exposé intitulé "Accord sans consentement : réflexion sur la théorie et la pratique de la démocratie", Noam Chomsky cite et commente certaines révélations importantes faites par Edward Bernays :

« La manipulation consciente et intelligente des habitudes et opinions organisées des masses est un élément important dans une société démocratique. » Pour mener à bien cette tâche indispensable, « les minorités intelligentes doivent avoir continuellement et systématiquement recours à la propagande » parce qu'elles seules « comprennent les processus mentaux et les tendances sociales des masses » et peuvent « actionner les fils contrôlant l'esprit du public ». Par conséquent, notre « société à consenti à autoriser que la libre compétition soit organisée par le commandement et la propagande », soit un autre exemple « d'accord sans consentement ». La propagande fournit aux dirigeants un instrument pour « façonner l'esprit des masses » afin qu'elles « canalisent leur vigueur nouvellement acquise dans la direction souhaitée ». Les dirigeants peuvent « régenter l'esprit du public exactement comme l'armée le fait avec le corps de ses soldats ». Cette pratique de « l'ingénierie du consentement » est « l'essence même du processus démocratique ». (Pages 10 et 11)

Il y a également la pression que doivent affronter ces soldats engagés dans l'armée. Ils n'ont pas d'autre choix que d'obéir aux ordres de leurs supérieurs endoctrinés eux aussi (je ne sais pas si ce terme a une connotation négative ici car, dans une certaine mesure, nous avons tous subi un lavage du cerveau).

Comme l'a souligné Ethan McCord dans la vidéo pré-citée :

Nous avions reçu l'ordre de notre commandant de bataillon de tuer tous les fils de p*** qui se trouvaient dans cette rue. Beaucoup de soldats ne voulaient pas le faire. Nous avons décidé de tirer sur les toits des immeubles parce que si on ne faisait pas feu, les gradés du peloton feraient de notre vie un enfer.

Texte original de ARJUN WALIA traduit de l'anglais par EY@EL
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Le monde selon Gates : Dialogues de gourds

Quand Windows nous cause, le langage binaire se traduit parfois par un tangage vénère se terminant généralement par un pétage de plombs en règle soit de la machine, soit de l'humain. C'est sans doute pour cette raison que les transhumanistes envisagent de nous améliorer en nous implantant des puces afin de rétablir l'égalité des chances et pour que règne enfin la paix dans le meilleur des mondes.

L'incident du clavier

L'hôpital Windows qui se fout de la charité

Quand la poule ne reconnait plus ses œufs son papillon

Le programme caché de Windows

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Gardons notre calme : le réchauffement climatique bidon prend des allures de monstre tyrannique

Avec l'arrivée à grands pas de la conférence des Nations Unies organisée à Paris du 30 novembre au 11 décembre, toute cette propagande délirante autour du changement climatique atteint des niveaux historiques. On entend actuellement des choses qui, en temps normal, seraient considérées comme pure folie. Le truc avec le délire et les absurdités est que si l'on rassemble suffisamment de cinglés dans une même pièce et qu'on les compare les uns aux autres, ils auront tous l'air normaux.

Malheureusement, pour ces tenants du catastrophisme en matière de réchauffement climatique, totalement immunisés contre toute logique et raisonnement ou encore contre toute loi naturelle scientifique régissant l'atmosphère, la lumière solaire ou autres pouvant nuire à leur programme personnel tyrannique de gouvernement mondial, tout le monde ne se laisse pas prendre à ce dogme de folie aveugle lourdement subventionné qui s'est apparemment emparé de la planète juste avant la conférence de L'ONU à Paris.

En fait, le discours radical que tiennent les partisans du programme de la taxe carbone est si vociférant et intimidant que près de 130 pays menacent de ne pas signer l'accord sur le climat à Paris à moins que cela ne leur apporte la richesse spécifique recherchée pour améliorer leurs territoires respectifs. Espérons que cette résistance soit un signe avant-coureur précoce et que les nations et les peuples de la Terre finiront par réaliser que ce discours autour du climat planétaire n'est rien d'autre qu'un régime de taxation global destiné à financer à perpétuité le gouvernement mondial dont l'objectif est de dépouiller toutes les nations souveraines et tous les individus de leurs droits. Le processus est déjà en marche.

En attendant, à mesure que la conférence de l'ONU à Paris se rapproche, le cortège fou furieux accompagnant cette arnaque climatique vient non seulement d'être ressuscité mais désormais doté de cornes et de crocs acérés, il s'apprête à passer à l'attaque. Le monstre du réchauffement climatique est bien vivant mais il s'agit d'un monstre à la Frankenstein — d'une expérience (sur l'humanité). Il a été créé de toutes pièces, il est artificiel et « vivant » mais tout comme Frankenstein.

La monétisation de toute activité humaine

Sous couvert du programme de changement climatique de l'ONU en plein essor commence à se dessiner lentement l'ébauche d'un projet de monétisation, par le biais de la taxation, de toute forme d'activité humaine. ­À preuve, ce plan en sept points dévoilé par deux cellules de réflexion canadiennes stipulant la nécessité de « changements en profondeur dans notre économie au-delà de la taxe carbone ».

Cela indique clairement qu'imposer tout le monde sur cette planète pour financer ainsi le gouvernement mondial ne suffira pas. Le contrôle comportemental est ce à quoi ils veulent en venir. N'oubliez pas que les nations coopérantes prennent ses discussions très au sérieux. En fait, de nombreux caucus pour discuter des points de controverse avant la conférence de Paris ont lieu à mesure que les mondialistes font état de ce qu'ils affirment être les faits concernant le réchauffement climatique. Ces points de désaccord incluent l'atténuation, l'équité et la question pécuniaire. Il s'agit donc, ici, d'une mascarade de casino financier mondial et si l'on se penche sur leur premier litige portant sur la mitigation, il stipule que « tous les pays s'entendent pour à reconnaitre qu'il faut réduire les émissions de gaz à effet de serre conduisant au réchauffement climatique ». Le point de désaccord est « oui, mais de combien ? »

Réfléchissons un instant à ce premier argument consternant. La déclaration imputant le réchauffement climatique au dioxyde de carbone est acceptée comme parole d'évangile que l'on ne doit pas remettre en cause. Se fondant sur ce dogme aveugle purement mensonger, comme il a été prouvé à maintes reprises, nous sommes désormais confrontés à une prise de contrôle catastrophique de l'humanité par un gouvernement mondial tyrannique métastatique dont ces écolos gauchistes progressistes, branchés exclusivement en mode cerveau gauche, se font inconsciemment les complices, exactement comme l'avaient prévu, depuis des décennies, le Club de Rome et le Comité des 300 lorsqu'ils jetèrent les bases de cette supercherie.

Bientôt la création d'un Tribunal de Justice climatique

Comme si cette toute dernière embuscade coordonnée contre l'humanité ne suffisait pas, lors de récents pourparlers de l'ONU sur les changements climatiques à Bonn, en Allemagne, des « négociateurs » ont fait ressurgir la question d'introduire la création d'un « Tribunal International de Justice climatique » dans l'accord qu'ils sont en train de préparer pour la conférence de Paris. Ce tribunal permettra à des nations d'en juger d'autres pour non-coopération avec le programme climatique. Voici une partie du texte :

[Un Tribunal International de Justice climatique en tant que][mécanisme de conformité] est établi par la présente pour traiter les cas de non-respect des engagements des pays industrialisés sur l'atténuation, l'adaptation, [l'octroi d'un] financement, le développement technologique, le transfert, le renforcement des capacités et la transparence de l'action et du soutien, notamment grâce au développement d'une liste indicative de conséquences prenant en compte la cause, le type, le degré et la fréquence de non-conformité.

Ébauche complète (en anglais) disponible ici.

La communauté planétaire étant en passe de voter, les yeux bandés, en faveur de ces concepts de tribunaux climatiques pour décider si l'on doit pénaliser ou non des nations souveraines (comme les États-Unis), compromettant ainsi la souveraineté nationale (et individuelle) au nom de ce réchauffement climatique bidon, il serait temps de se fâcher et de se mettre à riposter. L'heure est venue pour la communauté scientifique de tordre le cou à ce mouvement diabolique fallacieux qui menace désormais toute l'autonomie mondiale au nom d'une arnaque au climat imputée spécifiquement au dioxyde de carbone (CO2) faisant abstraction de l'effet et du rôle manifeste démontré du soleil dans le réchauffement de la planète. Il été prouvé concrètement que ces deux affirmations (le cause CO2 et le réchauffement planétaire incontrôlable) relèvent du mensonge et négligent de nombreux faits à propos de l'atmosphère dont le rôle insignifiant du dioxyde de carbone et l'énorme impact de la vapeur d'eau. Elles écartent également les études de la NASA qui ne cessent d'indiquer globalement que l'on enregistre un gain net de glace en Arctique, que le niveau des océans a certes augmenté mais de manière lente et qu'aucun réchauffement climatique ne s'est produit comme on s'y attendait au cours de ces quatorze dernières années selon les derniers rapports du GIEC en 2013.

Ce qu'il y a de vrai dans tout ceci est que nous voulons tous (qui ne le voudrait pas ?) une planète propre et que nous devrions nous battre pour cela. Toutefois le but n'est pas de mettre fin aux émissions de CO2 (un nutriment indispensable à la planète et à la vie elle-même !) mais plutôt à ces dangereux programmes de vaporisations de « chemtrails » qui libèrent dans l'atmosphère des métaux dont la toxicité a été prouvée, détruisant la planète et empoisonnant les êtres humains. Les centaines de brevets détenus par l'armée américaine et ses contractants devraient suffire à le prouver et à délivrer des mandats d'arrêt. Alors oui, il sera toujours bon de réduire la pollution qui fait pâle figure en comparaison des dégâts déjà occasionnés à la planète et qui se poursuivent grâce à cette géo-ngénierie quotidienne observée à travers le monde et qui constitue le plus grand crime jamais perpétré envers l'humanité.

D'ailleurs, comme pour enfoncer le clou de ce programme tyrannique de taxe sur le climat à l'échelle mondiale, Oliver Morton vient juste d'écrire un livre présentant la géo-ingénierie comme LA solution au changement climatique. Si les mondialistes n'avait pas réussi à faire adopter ces pratiques au grand public en 2013 grâce, notamment, aux dénonciations faites par les médias alternatifs, rien ne les arrêtera cette fois-ci. Restons vigilants quant à la stratégie visant à se servir du réchauffement et des modifications climatiques comme excuse pour tenter de faire croire aux gens qu'un « nouveau » programme de vaporisation s'imposera comme la « solution » indispensable pour le bien de la planète. On connait déjà la chanson.

Gardons notre calme, restons concentrés et ne nous laissons pas avoir par cette avalanche de propagande climatique mondialiste. Un conseil à l'ONU et à tous ces traitres de politiciens : vous avez beau avoir rallié la foule des gauchistes libéraux « progressistes » rationnels pour leur faire aveuglément accepter vos mesures de gouvernance mondialiste visant à compromettre la souveraineté nationale et individuelle au nom d'une arnaque climatique mais le reste de l'humanité entend défendre la vérité et la liberté sur cette question. Nous résisterons à vos mensonges et vos tromperies. Les scientifiques indépendants du monde entier qui ne sont ni à la solde du GIEC ou des gouvernements doivent s'unir et faire front contre cette tyrannie mondialiste. Ne leur permettons pas de nous ôter notre précieuse liberté et notre souveraineté en tant que nation. Faisons en sorte que la mise en place de leurs plans échoue ainsi que leurs tentatives de pénaliser notre nation ou ses individus pour n'avoir pas suivi leurs règles complètement bidons. Nous refuserons d'obéir. Il appartient à chacun de faire circuler l'information avant qu'il ne soit trop tard parce que l'on n'apprécie jamais autant la liberté à sa juste valeur que lorsqu'elle nous est retirée.

Texte original de BERNIE SUAREZ traduit de l'anglais par EY@EL
© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

Image couverture : David Dees

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Animer des visages

Comme promis à celles et ceux qui aiment les pièces détachées animées de bibi dans les petites bulles de chaque côté des pages de ce blog, je vais donc tenter de vous expliquer ici comment j'ai réalisé ce tour de magie. Bien que le principe soit relativement simple, ce n'est pas vraiment à la portée des débutants car cela demande un peu de dextérité et de maitrise des outils graphiques. Mais avec un minimum d'entrainement, rien n'est impossible. Pour ce faire, j'ai utilisé Paint Shop Pro X mais les autres logiciels équivalents comme GIMP ou Photoshop doivent également disposer du même type d'outils sous des appellations différentes sans doute. Pour la partie animée, si votre OS est compatible, vous pourrez récupérer Animation Shop que je vous avais déjà présenté.

Matériel nécessaire

Instructions

1. Ouvrir une copie de l'image du visage que vous souhaitez animer dans Paint Shop Pro. Dupliquer le calque.

2. Activer le calque dupliqué et sélectionner la grille déformante. Comme sur la capture, déplacer les points au niveau des sourcils pour créer le mouvement. Comme tout est fonction de votre image de départ et du mouvement souhaité, vous devrez faire pas mal d'essais avant de trouver la bonne déformation.

QUELQUES CONSEILS :
- Rétrécissez le quadrillage de la grille en augmentant les valeurs dans les paramètres pour davantage de précision.
- Ayez un miroir à portée de main et observez le mouvement que vous voulez reproduire sur votre propre visage afin de voir quelles parties bougent et comment.
- Masquez votre calque puis rendez-le visible à nouveau pour simuler le mouvement avec l'image d'origine ainsi vous verrez si ça colle ou pas.

3. Une fois que vous aurez obtenu la déformation qui convient n'oubliez pas de valider et de sauvegarder votre image au format PSP pour Animation Shop (ou sinon de sauvegarder le résultat au format JPG).

4. Lancez Animation Shop et chargez l'image avec les deux calques (ou sinon importez l'image originale comme nouvelle animation puis l'image modifiée que vous ajouterez après l'image active).

5. Il faut ensuite indiquer la durée d'affichage (ALT+Entrée) pour chaque image de l'animation. Pour cet exemple, j'ai choisi 75 pour la première (original) et 25 pour la seconde (déformation).

6. Lancer l'assistant d'optimisation (menu Fichier) en sélectionnant « Fichier GIF animé » puis faire Suivant. Choisir « Meilleure qualité » et cliquer sur Personnaliser.

Onglet Couleurs :
- Nombre de couleurs : 255
- Créer la palette à partir de octree optimisé
- Réduire les couleurs par diffusion d'erreur

Onglet Optimisations :
- Cocher toutes les cases

Cliquer OK puis Suivant pour lancer l'optimisation. Vous pouvez maintenant enregistrer votre animation au format GIF via le menu Fichier.

Pour ce deuxième exemple, j'ai choisi d'animer la bouche en sus des sourcils mais au lieu de la grille de déformation, j'ai utilisé le pinceau déformant, beaucoup plus précis et offrant davantage de possibilités, en mode Tirer qui, en fait, permet également de pousser vers le haut. Comme précédemment, il est difficile de donner plus de directives si ce n'est de procéder par petites touches et d'adapter la taille du pinceau à l'élément à déformer. On peut également jouer sur le pas et l'intensité voire la rigidité. Pour trouver le bon compromis, il faut tester. Pour les durées de chaque image, j'ai choisi 50 pour l'originale et 15 pour la déformation.

Ce dernier test a également été réalisé avec le pinceau déformant mais en mode Contracter. Une fois la déformation souhaitée obtenue, j'ai dupliqué ce calque et, à l'aide du pinceau de maculage, j'ai estompé la langue de manière à donner l'impression qu'elle rentre à l'intérieur de la bouche du bébé. J'ai donc obtenu trois images et j'ai choisi comme durée pour la première 100, pour la seconde 7 et pour la dernière 20.

Voilà, beaucoup d'essais seront nécessaires mais comme toujours soyez aventureux et vous finirez bien par obtenir quelque chose de sympa. La prochaine fois, je vous expliquerai comment j'ai fait pour cligner de l’œil.

© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

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Allons, allons

Quoi de mieux pour célébrer, aujourd'hui, la sortie en France du DVD de la version longue du dernier volet de la saga du Hobbit (si vous n'avez pas de mes nouvelles, vous saurez donc ce que je suis en train de faire) que ce clip de Radiohead réalisé par Chris Hopewell en 2003 et primé par MTV. Le titre alternatif de ce morceau sur l'album Hail To The Thief, dont il est issu, est "The Boney King of Nowhere" (Le Roi Osseux de Nulle Part) en référence à Bagpuss, une série d'animation pour enfant passant à la télévision anglaise que Thom Pouce regardait avec son fils. Que dire de plus si ce n'est que j'adore cette chanson et que ce clip est sans doute le seul de Radiohead (avec celui de "Karma Police") méritant le détour.

Ey@el

There There

Dans la nuit noire,
Je m'en vais parcourir ton paysage,
Trébuchant sur des branches cassées
À l'instant même où je te parle.

Le simple fait d'éprouver cela
Ne veut pas dire que c'est réel...
Le simple fait d'éprouver cela
Ne veut pas dire que c'est réel...

Il y aura toujours le chant d'une sirène
Pour te conduire au naufrage.
(Ne t'approche pas, ne t'approche pas)
Reste à l'écart des récifs,
Nous serions un désastre ambulant.
(Ne t'approche pas, ne t'approche pas)

Le simple fait d'éprouver cela
Ne veut pas dire que c'est réel...
(Il y a quelqu'un sur ton épaule)
Le simple fait d'éprouver cela
Ne veut pas dire que c'est réel...
(Il y a quelqu'un sur ton épaule)

Allons, allons !

Pourquoi tant d'envie et de solitude ?
C'est le ciel qui t'envoie à moi.

Nous sommes des accidents
Qui ne demandent qu'à se produire.

Nous sommes des accidents
Qui ne demandent qu'à se produire.

Texte original de THOM YORKE traduit de l'anglais par EY@EL
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Pizza dangereux

Crêperie, crêperie pas cher
Crêperie, crêperie j'préfère

"Crêperie", Rolling Bidochons (1996)

Vous vous souvenez de ce clip bien délirant des Bidochons parodiant X-Files et le "Rape Me" de Nirvana dans lequel ils finissaient ensevelis sous les pizzas pour avoir voulu dénoncer l'existence des... crêpes ? Et bien, ça a dû leur faire tout bizarre si jamais ils sont tombés sur cet entrefilet :

Au moins, désormais les choses sont claires. Big Brother Dieu garde ceux qui n'y voient toujours pas. À vue !

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Les 10 sketches les plus drôles de Mr. Bean

J'avais prévu de vous réserver ce petit festin de friandises pour alléger les incontournables fêtes de fin d'année, mais il s'agit là d'un cas de force majeure au vu de la méga teuf aux vibrations lourdes que nous a infligée, ce week-end, la Ligue Internationale Anti-Humanité avec la collaboration quasi spontanée des moutons de Charlie (maintenant que le monde entier est Paris, au moins, comme ça, on ne se fera plus traiter de « Parigots, têtes de veaux ») — entrouilladés mais fiers de montrer combien ils sont courageux et débordants d'amour pour leur prochain en nourrissant gracieusement la bête hideuse et vorace de l'égrégore (dont la finalité ultime est de se nourrir d'eux tout en éliminant le surplus) et en suppliant leurs bergers d'aller flanquer la pâté à ces « sales vermines » qui n'y sont pas plus pour quelque chose que ceux qui se sont fait massacrer en guise de représailles des mêmes actions perpétrées auparavant par les « Gentils » que sont nos gouvernements. Le terrorisme instigué n'est rien d'autre qu'une infâme diversion et une excuse pour instaurer ce monde totalitaire dont on nous parle tant mais que certains, ne voyant jamais rien poindre, se refusent toujours d'envisager (syndrome de l'éléphant dans le salon). Ce n'est pas pour rien qu'on bénit les cons et qu'on brûle les immunisés. Bon courage aux esprits carrés qui n'ont probablement pas vu le film Cube (ou encore rien compris au scénar) et à chacun de choisir ce qu'il veut croire selon sa peur ou selon son cœur. Bref, en guise de représailles, je vous livre mon antidote directement importé d'outre-Manche dont la vibration haute vous permettra, je l'espère, d'évacuer toutes ces saloperies qui vous sont restées en travers. Attention, toutefois : à forte dose, il peut produire des torsions abdominales, un larmoiement incontrôlable, des étranglements voire même des risques d'incontinence temporaire. Vous voilà prévenus.

Ey@el

Il existe peu d'acteurs mieux équipés pour le comique muet que Rowan Atkinson dont le visage est si expressif qu'on jurerait qu'il est en caoutchouc. Il a fait de Mr. Bean une icône burlesque qui doit son succès international à sa décision de rendre le personnage en grande partie silencieux.

Atkinson l'a imaginé alors qu'il préparait sa maitrise à Cambridge. En 1979, il interpréta Robert Box, le précurseur de Bean, dans une sitcom appelé Canned Laughter (Rires en boite). Mais ce ne fut que dans les années 90, lorsque Box se transforma en Bean égoïste et égocentriste, souvent lunatique, dans une série écrite par Robin Driscoll pour ITV que le comédien se fit un nom et une fortune.

C'est accompagné de son nounours adoré et de sa Mini que « l'enfant adulte » Bean comme le décrit Atkinson, conquit le monde. Ses deux longs métrages, Bean et Les Vacances de Mr. Bean, lui ont rapporté près d'un demi milliard de dollars au box office mondial sans compter les vidéoclips, les publicités et une série d'animation et bien sûr les éloges de la critique. Mais les meilleurs moments de Bean sont sans doute ceux figurant dans les 14 épisodes diffusés à la télévision entre 1990 et 1995.

Une chance pour les fans d'Akintson et de son personnage qu'il ait livré ses meilleurs moments comiques sur le petit écran. Voici nos préférés. Faites-nous part des vôtres dans les commentaires.

1. La saga des guirlandes de Noël

Il est tout à fait logique de tester ses guirlandes avant de les acheter sauf quand on s'appelle Mr. Bean, auquel cas on va le faire exactement comme il ne faut pas.

2. La pause thé

Cet épisode récompensé par un BAFTA (équivalent anglais du César) intitulé "Les Malheurs de Mr. Bean" est le troisième de la première saison et recèle quelques-uns des instants les plus sublimes du comique sans le moindre gag raté.

Bean s'y donne le plus grand mal qui soit à tenter de se préparer une tasse de thé et un sandwich comme personne ne l'avait jamais fait auparavant en dehors de la cuisine expérimentale du grand chef anglais Heston Blumenthal. Prenez votre bouillotte, une chaussette et des ciseaux et venez nous rejoindre. Le spectateur éberlué est interprété par Angus Deayton.

Cette scène comporte également une des rares phrases prononcées par Bean et l'une des plus drôles de la série, surtout replacée dans le contexte des années 90. Pas mal pour seulement trois mots [« My flexible spread », jeu de mot qui signifie à la fois « mon couteau à beurre flexible » et « mon étalement modulable » désignant la carte de crédit avec laquelle il beurre ses tartines — N.d.T.].

3. Boissons et amuse-gueules improvisés

Bean est à peu près aussi doué pour organiser une réception que pour jouer les traiteurs. On a sans doute connu pire en matière de réveillon de Nouvel An mais rarement avec des amuse-gueules aussi répugnants.

Il termine la soirée seul en compagnie son nounours adoré tandis que la fête chez les voisins bat son plein pour accueillir la nouvelle année : ses amis ont avancé sa pendule afin de pouvoir s'y échapper. Cet épisode est le seul où l'on se sentirait désolé pour lui — enfin presque. Parce qu'après on se souvient de ce qu'il a servi à l'apéritif.

4. Terreur à la piscine

Il n'y avait rien de plus terrifiant, pour un enfant dans les années 90, que le coup de sifflet du maitre-nageur signalant que vous aviez commis une infraction. Il va sans dire que dans les trente secondes qui suivent son entrée dans l'espace piscine, Bean se fait siffler avant de se surpasser dans la maitrise du grand plongeoir qui aurait tout aussi bien pu inspirer l'émission de téléréalité Splash: le grand plongeon.

Le clip se termine avant le spectacle désolant du slip de bain de Bean remontant lentement à la surface sans son propriétaire. Ce qu'il advient ensuite est un pur délice mais que l'on ose à peine regarder.

5 & 6. Le meilleur de la Mini

Comme pour son nounours, la Mini de Mr. Bean a acquis une personnalité propre notamment grâce à une longue inimitié avec le conducteur invisible d'une de ces automobiles britanniques à trois roues fabriquées par la Reliant Motor Company, la Regal.

Ne faisant jamais les choses à moitié, Bean verrouille les portes de sa voiture avec un cadenas et en retire le volant. Mais c'est surtout son ingéniosité au volant — ou du moins, à proximité, qui s'avère très inspirée.

S'habiller dans la voiture

Conduire sur le toit

7. La crèche de Noël dans le grand magasin

Il n'y avait que Bean pour jouer avec une crèche de Noël quand bien même d'autres auraient voulu le faire. Et il n'y avait sans doute que lui pour y incorporer l'armée, un hélicoptère et un aimant pour escorter l'enfant béni vers l'équivalent des années 90 de la Maison de Rêve de Barbie.

8. Comment se changer sur la plage

Nous sommes tous passés par là. C'est très bien quand on a six ans et que nos parents sont là pour nous tenir le drap de bain autour mais que faire lorsque l'on est adulte et qu'il se trouve que l'on n'a pas de serviette ?

Encore un leçon d'habillage inutilement compliquée de la part de Bean qui vaut son pesant d'or.

9. « Vous avez mis la dinde ? »

Comment se retrouve-t-on avec la tête coincée dans une dinde déjà ? Cette situation fut par la suite immortalisée dans Friends où Joey faisait la même chose, le premier victime de cette infortune fut Bean.

Il était en train de préparer le repas de Noël pour sa petite amie, dont la simple existence procure le confort rassurant qu'il y a bien quelqu'un pour tout le monde.

10. Mr. Bean aux Olympiades de 2012

En tant qu'icône britannique dans le monde entier, il était quasiment inévitable que Mr. Bean figure à la cérémonie d'ouverture des J.O. de Londres. Quelques semaines plus tard, Atkinson confiait au Telegraph que la fin était proche pour son personnage.

« Mis à part le fait que les capacités physiques commencent à diminuer, je pense aussi qu'une personne d'une cinquantaine d'années qui se conduit de manière puérile est quelque peu pathétique » a-t-il déclaré. « Il faut faire attention. »

Atkinson a donc laissé le costume et la coiffure qui font la marque de fabrique de Mr. Bean au vestiaire pour jouer du clavier avec l'orchestre sous l'égide de Sir Simon Rattle — avant de dériver vers une séquence de rêve où il se livrait à une tricherie éhontée lors d'une course d’athlètes sur le thème des Chariots de Feu. Une performance remarquable.

Texte original de KAT BROWN traduit de l'anglais par EY@EL
© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

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Festival d'Avoriaz à Paris

Après les atrocités de ce dernier vendredi 13, ceux qui n'étaient pas superstitieux risquent de le devenir. Et les rescapés traumatisés à jamais du concert des Eagles of Death Metal au Bataclan définitivement. Pour ma part, je n'aurais jamais imaginé être aussi prophétique malgré moi en parlant, hier, de « jour maudit ». En fait, ce texte m'est venu sans réfléchir. Parfois je trouve qu'avoir trop d'intuition est carrément flippant.

Bon, je n'étais déjà pas Charlie, je ne serais donc pas davantage Paris. Cela ne veut pas dire que je n'éprouve aucune empathie ni que je ne suis pas horrifiée par ce carnage. Qui ne le serait pas ? Devinez un peu ! En tout cas, pas moi. Et pas vous non plus.

Simplement, il fallait s'y attendre avec le G20 qui doit se tenir demain en Turquie pour discuter de la réponse à apporter au terrorisme. Sans compter l'approche de la COP21, à Paris, sensée marquer un tournant décisif dans la mise en place du NOM mais qui se voit déjà un peu compromise par le fait que de nombreux pays ne sont pas prêts à signer l'accord et que des manifestations d'ampleur internationale s'organis(ai)ent activement dans la capitale (j'ai d'ailleurs programmé depuis une dizaine de jours un article sur la question qui paraitra en début de semaine prochaine).

L'ouverture du festival

Bref, plusieurs scénarios sont visiblement à l'étude et ils ont décidé de nous en faire carrément un festival. On dirait que le César va être, une nouvelle fois encore, attribué à un film gore (Braindead 2 ?)1. Plus simple que le thriller psychologique ou le film catastrophe, il a l'avantage de ne pas nécessiter de script alambiqué pour convaincre ni d'avoir recours à des stars. Juste quelques barbus sous contrôle mental (et peut-être aussi micropucés) avec des grenades, des mitraillettes, des pains de plastique et... tttta-ta-ta-ta... boum ! L'hémoglobine qui gicle partout, les morceaux de chair calcinée sur les murs, les âmes arrachées à leurs corps, l'horreur absolue, la douleur, la panique, la terreur, le traumatisme et puis la colère. Paris Kalash : le poids des maux, le choc des faux drapeaux.

Ton esprit n'est qu'un programme
Et je suis un virus.
Je suis en train de changer ta fréquence,
Je vais améliorer tes seuils
Et te transformer en super drone...

"Psycho", Muse (2015)

Programmation mentale

Pourquoi fallait-il s'y attendre ? Arrêtez de vous agiter cinq minutes et prêtez un peu attention à tout ce qui vous passe par la tête. Faites le tri et virez les implants. Regardez autour de vous, ce qu'on ne vous dit pas dans les médias.

À ce sujet, Laura Marie écrivait dans son bulletin de septembre :

Parallèlement, les forces opposées à la libération de l’humanité et à son émancipation (car cela va vouloir dire leur expulsion à terme), tentent de contrer ces vibrations qui augmentent par plus d’attaques et de noirceur (création de conflits mondiaux, catastrophes climatiques, drames). Il convient donc d’être très vigilants en ce moment à vos pensées et à la qualité de votre environnement de vie, ainsi que d’alimentation. Les attaques (fréquences vibratoires basses, ondes, attaques psychiques) sont envoyées dans le but de diminuer notre système immunitaire et de profiter de la fatigue physique qui est ressentie actuellement pour pénétrer nos corps physiques et subtils, ainsi que notre mental, notre garde étant baissée et notre aura affaiblie. Ainsi, le contrôle mental est décuplé en ce moment et nous allons avoir des pensées artificielles qui vont surgir dans nos têtes plus que jamais, pour nous rendre confus, dépressifs, ou suicidaires. N’écoutez surtout pas ces pensées. La technologie développée par ces civilisations et par le gouvernement est au delà de tout ce que bon nombre d’humains peuvent concevoir à l’heure actuelle, mais pourtant elles sont bien réelles et présentes. Les technologies de contrôle mental sont développées depuis fort longtemps au sein du complexe militaro-industriel. Cela fait longtemps que nous savons implanter des pensées qui ne sont pas les leurs, aux soldats. C’est ainsi que l’on peut leur faire tuer des femmes et des enfants de sang froid. Car ils sont tout simplement programmés pour. Nous pouvons programmer le mental comme un logiciel, et le piloter de l’extérieur, comme si nous pilotions un personnage de jeu vidéo.

Laura Marie, "Transition"

Tous à vos patronus, les Détraqueurs2 sont lâchés !

Notes et références

  1. ^ Braindead (mort cérébrale) était le titre du film qui remporta le trophée lors de la dernière session du festival du film fantastique à Avoriaz en 1993.
  2. ^ Dans Harry Potter, les Détraqueurs sont des créatures qui se nourrissent de notre joie de vivre jusqu'à dévorer entièrement nos âmes. Pour s'en protéger, les sorciers qui en sont capables peuvent avoir recours à un Patronus, un sortilège faisant appel à des pensées positives et se matérialisant sous la forme d'un bouclier énergétique prenant la forme d'un animal à l'image de l'âme de celui qui l'émet.

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Jour de transe

Jour maudit
Que ce vendredi
Treize
Sur un trapèze
L'acrobate
À quatre pattes
Un pour douze
C'est jour de loose
Mal y pense
C'est jour de chance

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L’électrification du ciel : 10 choses que vous devriez savoir à propos de la géo-ingénierie

J'aimerais attirer votre attention sur cet article en particulier et plus que tous les autres. À l'approche de la 21e Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques (COP21) qui aura lieu cette année à Paris du 30 novembre au 11 décembre 2015, il me semble d'une importance capitale de non seulement ne pas se laisser berner par les causes mensongères du présumé réchauffement climatique dû aux émissions de carbone, mais plutôt de s'alarmer sérieusement des mesures dévastatrices actuellement prises pour soi-disant lutter contre — à savoir l'accumulation d'aérosols de sulfate dans l'atmosphère pour augmenter l'albédo (pouvoir réfléchissant) de la Terre et compenser ainsi le fameux effet de serre. Ces vaporisations quotidiennes, qui se traduisent par les centaines de trainées blanches laissées par le passage des avions dans le ciel et que l'on appelle communément « chemtrails » (trainées chimiques), ne sont pas dues à la condensation comme on voudrait bien nous le faire croire (voir sur Wikipédia la fameuse « théorie de la conspiration des chemtrails »). Peu importent les avis divergents quant aux motivations (extraterrestres, entités démoniaques, élites psychopathes et que sais-je encore) derrière ces pratiques désastreuses, qui auront tôt fait de décimer notre belle planète et tout ce qui y vit actuellement, puisque le résultat sera le même si l'on continue à se dire que ce type de préoccupation n'est pas de notre ressort, nous pauvres citoyens lambda. Ce genre d'attitude malheureusement nous rend tout aussi coupables. Que certains ne se sentent pas concernés pour des tas de raisons — apathie, ignorance, peur, sentiment d'impuissance, renoncement, fatalisme ou encore irréalisme, incrédulité — bref, on peut légitimement se sentir un peu dépassé par autant d'acharnement à tout détruire ou également à ne pas vouloir voir la réalité en face, mais nous aussi pouvons faire preuve d'acharnement à ne pas laisser cela se produire en décollant les hypnotisés de leurs écrans de fumée toxiques.

Ey@el

La géo-ingénierie, plus communément appelée modification du climat, est l'un des soucis majeurs de notre époque que personne n'a envie d'aborder. Peu importe la somme d'informations révélée au public à propos des projets du gouvernement sponsorisés par par les corporations dans le but de « trafiquer » le ciel, les médias traditionnels se refusent toujours à soutenir les enquêtes à ce sujet, allant jusqu'à taxer tout citoyen concerné qui exposerait ce problème de paranoïaque ou d'irrationnel. Cependant, certains ne sont pas prêts de l'ignorer.

Dane Wigington, cet homme courageux, fondateur de GeoengineeringWatch.org, fournit des efforts herculéens pour faire prendre conscience au public que la géo-ingénierie est bien réelle et qu'elle affecte notre climat, notre environnement et notre santé. Son site internet est devenu la principale banque de données indépendante en ligne concernant la pulvérisation de particules fines dans l'atmosphère, les projets visant à modifier le climat, les échantillons d'air, de sol et d'eau ainsi que toutes les autres données scientifiques faisant état de ce crime tabou envers l'humanité.

Les investigations menées par Dane ont attiré l'attention des médias grand public qui n'ont pas l'air de saisir les implications du problème. En guise d'introduction à ses travaux et à certaines notions clés sur lesquelles se base le mouvement contre la modification climatique, voici dix points essentiels de ses recherches :

1. Tous les jours, des avions à réaction sillonnent la planète en vaporisant des particules fines dans le but de modifier le climat.

Ces programmes sont connus sous l'appellation de géo-ingénierie des aérosols stratosphériques (SAG) et gestion des radiations solaires (SRM). Chaque fois que nous respirons, nous inhalons des nanoparticules microscopiques toxiques qui s'avèrent être extrêmement préjudiciables à nos systèmes nerveux et respiratoires et sont impossibles à filtrer avec les moyens dont nous disposons. Ces nanoparticules sont tellement fines qu'elles pénètrent immédiatement dans les tissus pulmonaires pour passer directement dans le sang où elles peuvent adhérer aux récepteurs cellulaires pour former une plaque, détruisant ainsi, lentement mais sûrement, la santé et les fonctions de l'organisme dont le système immunitaire. Elles forment également un terrain favorable aux proliférations fongiques incontrôlées. Des études récentes démontrent que plus de 70% de l'extinction actuelle de tous les végétaux et animaux est causée par des infections fongiques.

2. Les couches protectrices de l'atmosphère, en particulier la couche d'ozone et l'ionosphère, sont détruites par les nuages d'aérosols vaporisés par avion, exposant ainsi toute vie sur Terre à des niveaux dangereux de radiations solaires.

Les données scientifiques sur « ces nuages particuliers et leur effet sur la couche d'ozone » sont très claires. Ces nuages détruisent l'ozone, point barre. Les rayonnements ultraviolets augmentent déjà de façon spectaculaire sur toute la planète (Monsanto a déjà conçu des cultures résistantes aux UV).

3. Il est plus que probable que le SAG ET le SRM aient majoritairement contribué à « l'urgence planétaire » actuelle provoquée par le méthane sur la plateau arctique de la Sibérie orientale.

Une urgence qui, selon les chercheurs scientifiques impliqués, concernerait une expulsion massive de gaz du fond de la mer, les hydrates de méthane ayant désormais atteint une température ne permettant plus leur rétention sous cette forme par le sol marin. Ce réchauffement océanique est largement imputable aux vaporisations. Même si le SAG et le SRM parviennent à refroidir des anomalies considérables sur des zones étendues, cela se fait au prix d'un réchauffement planétaire bien plus conséquent. L'ingénierie climatique modifie également les courants atmosphériques qui à leur tour altèrent les courants marins. Ainsi, de l'eau chaude en provenance de l'océan atlantique se déverse désormais en région arctique. On ne soulignera jamais assez la gravité de cet événement concernant le méthane.

4. La saturation de l'atmosphère par des particules fabriquées par géo-ingénierie « réduit et disperse les pluies ».

C'est ainsi. L'excès de noyaux de condensation provoque l'adhérence des gouttelettes d'humidité qui ne se combinent pas pour créer des précipitations mais continuent de migrer sous forme de couverture nuageuse artificielle. C'est une des raisons pour lesquelles le SAG et le SRM sont à l'origine de sécheresses désastreuses dans de nombreuses régions du globe face à quoi Monsanto est en train de mettre au point une longue liste de cultures résistantes à la sécheresse — bienvenue dans le capitalisme du désastre (les déluges destructeurs sont également liés à l'ingénierie climatique puisque l'humidité écartée d'une région vient se déverser en torrent sur une autre). Des tempêtes de neige artificielles générées par des substances chimiques nucléées provoquent aussi des dégâts sur toutes la planète, entrainant des fluctuations thermiques radicales en très peu de temps.

5. Le SAG et le SRM  provoquent un « assombrissement global », soit une diminution progressive de l'illumination directe de toute la surface de la Terre à une échelle difficile à concevoir.

Les chiffres actuels avoisinent les 20% pour le monde entier, mais dans certaines régions comme la Russie, la quantité globale de soleil frappant le sol est désormais 30% inférieure à ce qu'elle était il y a peine quelques dizaines d'années. Cette réduction de l'ensoleillement amplifie encore davantage les sécheresses sur tout le globe, le soleil étant un élément essentiel de l'évaporation.

6. Le SAG et le SRM réduisent considérablement la circulation des vents.

Là encore, le vent est un élément essentiel de l'évaporation. Les données scientifiques concernant les nuages d'aérosol et leur effet sur le vent sont bien connues. À mesure que la convection est altérée, il en va de même pour la configuration et la circulation des vents.

7. Les particules du SAG et du SRM « dispersent la lumière », affectant ainsi le spectre et sont susceptibles de provoquer de nombreux effets nuisibles, que nous ignorons encore, pour toutes les formes de vie.

Faire barrage au soleil est déjà, en soi, extrêmement préoccupant pour la photosynthèse, mais le devient bien plus encore lorsque l'on considère le fait que la lumière qui filtre à travers les particules toxiques parvient sous une forme ondulatoire altérée. Statistiquement parlant, aux États-Unis, 98% de la population souffre de carence en vitamine D. Il s'agit probablement, une fois encore, d'une conséquence de « l'assombrissement global » et de la lumière altérée frappant la surface de la planète.

8. Notre air, nos sols et nos eaux subissent un empoisonnement systématique au quotidien et sont ainsi rendus stériles par les retombées hautement toxiques des programmes de vaporisation du SRM et du SAG.

La totalité des dégâts déjà occasionnés par ces retombées est impossible à chiffrer.

9. L'aluminium « bio-disponible » contenu désormais dans chaque goutte de pluie qui se déverse sur la planète est extrêmement nocif pour la plupart des végétaux.

Lorsque ces organismes détectent la contamination, ils bloquent l'apport en nutriments afin de protéger leur ADN et cela peut provoquer leur mort à petit feu. Les effets de « l'aluminium biodisponibles » sont également bien connus. Là encore, il est intéressant de noter que Monsanto est engagé dans la production de graines « résistantes à l'aluminium ».

10. Le climat mondial est affecté par ces programmes de vaporisation.

À ce stade, il n'existe aucune condition météorologique ou presque pouvant être considérée comme « naturelle » et aucun moyen ne serait-ce que d'envisager d'évaluer les dommages causés par le SAG et le SRM à toute la vie sur terre. Le taux d'extinction global actuel est consternant : en ce moment même, sur notre planète, nous en sommes statistiquement à notre sixième grande disparition. Les pertes sont de l'ordre de 200 espèces végétales et animales par jour. Cela représente approximativement 10.000 fois la « variabilité naturelle » (1.000.000% de la normale). Dès que l'on comprend bien l'impact et la gravité de ces programmes que sont le SAG et le SRM, il  est impossible de ne pas faire le lien avec cette hécatombe.

L'ingénierie climatique mondiale n'est rien de moins qu'une atteinte à tout le tissu de la vie. Les opinions quant aux finalités de ces programmes continus peuvent varier, les taux de mortalités massifs, le dérèglement climatique complet et la décimation planétaire en sont le résultat net.

Texte original de SUSAN V. FERGUSON traduit de l'anglais par EY@EL
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Le Temps

Time

Tu égrènes les instants d'une journée monotone
Gâchant et gaspillant des heures avec désinvolture
À taper dans un ballon sur un bout de terrain dans la ville qui t'a vu naître,
En attendant que quelqu'un ou quelque chose te montre la voie.

Las de te dorer la pilule au soleil, de rester à la maison à regarder la pluie,
Tu es trop jeune, la vie est longue et aujourd'hui, tu as du temps à tuer.
Et puis un jour, tu réalises que dix ans ont passé,
Que personne ne t'a dit quand il fallait courir, que tu as raté le signal de départ.

Alors tu cours — tu cours pour rattraper le soleil mais il est en train de décliner,
Poursuivant son cycle pour se retrouver de nouveau derrière toi.
C'est toujours le même soleil au sens relatif mais toi tu as vieilli,
Tu t’essouffles et chaque jour te rapproche de la mort.

Les années raccourcissent, tu cours après le temps.
Les projets soit n'aboutissent pas ou demeurent à l'état de lignes griffonnées sur un bout de papier.
Comme tout bon Anglais, tu prends ton mal en patience.
Le temps est écoulé, c'est la fin de la chanson, je pensais avoir plus de choses à dire.

De retour, enfin !
J'aime être chez moi autant que possible.
Quand je rentre mort de froid et de fatigue,
Ça me fait du bien de me réchauffer les os près du feu.
Au loin, à travers champs,
Le son de la cloche de fer
Invite les fidèles à s'agenouiller
Pour entendre la formule magique prononcée d'une voix douce.

Texte original de ROGER WATERS traduit de l'anglais par EY@EL
© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

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Notre dépendance au sucre a-t-elle pris des proportions démesurées ?

Amusant que ce soit un chef anglais qui vienne nous donner des leçons de diététique. D'aucuns s'insurgeront sans doute — et c'est votre droit de ne pas assumer — mais à l'instar de l'alcool, le sucre est une drogue dure (ce n'est pas moi qui le dit, des tas d'études scientifiques sérieuses le prouvent). Certes l'abus de sucre ne provoquera pas de troubles de l'ordre public ni de voies de faits sur d'autres personnes et probablement pas d'accident de la circulation non plus, mais il sera responsable de pathologies graves à gravissimes et d'un vieillissement accéléré de l'organisme (la glycation). Ceci dit, rien d'étonnant pour ceux qui ont fait un peu de chimie, l'alcool étant le produit d'une fermentation d'hydrates de carbone (sucres). Là, j'en entends beaucoup me dire : « Oui, mais moi je ne consomme pas beaucoup de sucre ! » Ah oui, vraiment ? Et qu'appelez-vous pas beaucoup ? En fait, si à satiété, vous bavez littéralement quand on vous colle un dessert appétissant sous le nez (ou sur un écran), si vous avez du mal à résister aux chocolats qu'on vous agite pour vous tenter (les gens assument difficilement leurs vices seuls, ils cherchent toujours à légitimer leurs mauvaises habitudes en entrainant les autres avec eux), et bien navrée de vous l'apprendre, mais vous êtes accro. Un peu, beaucoup, à la folie, passionnément... je ne sais pas. L'important n'étant pas le degré mais la non-accoutumance. Ne vous méprenez pas, je ne vous fait pas la leçon. J'ai moi-même d'ailleurs été longtemps accro sans m'en douter. Ce n'est que lorsque des problèmes de santé m'y ont contrainte que j'ai réalisé après coup avec le sevrage — sevrage qui finalement s'est fait en douceur sans sentiment de punition ou de frustration parce dans mon esprit c'était un cadeau que je me faisais, une deuxième chance de recouvrer le contrôle de mon corps, de mes émotions et de ma santé. Je me suis même découverte une volonté de fer que je ne soupçonnais pas posséder et j'en suis fière. Fière de ne plus craindre la tentation ; fière d'avoir retrouvé la ligne ; fière d'y être arrivée toute seule ; et surtout soulagée de ne plus connaitre de fringales, nausées et crises d'hypoglycémie. Certes, il n'y a pas eu que l'arrêt du sucre (arrêt du gluten également, exercice, yoga, méditation), cependant une chose est certaine : le sucre n'adoucit pas l'humeur, bien au contraire, il favorise et entretient les états dépressifs. Tout comme l'alcool en somme.

Ey@el

Notre consommation de sucre et son effet préjudiciable sur notre santé continue à faire couler beaucoup d'encre dans le monde entier. Qu'il soit question d'un homme qui arrête d'en consommer et renonce à l'alcool pendant un mois pour voir comment réagit son corps ou d'un graphisme d'information montrant ses effets sur l'organisme, le sucre est vraiment sous les projecteurs du monde entier et non sans bonne raison.

En première ligne de cette lutte contre la substance sucrée, une personne : le célèbre chef Jamie Oliver, également restaurateur et personnalité médiatique. Jamie jouit d'une notoriété internationale qu'il doit à son travail sur les chaines de télévision consacrées à la cuisine mais se sert aujourd'hui de cette respectabilité pour dénoncer une chose qui lui tient à cœur.

Récemment, il faisait part de ses craintes lors d'une réunion du comité spécial de la Chambre des communes au Royaume-Uni en proposant une éventuelle solution à notre dépendance au sucre. Son idée serait d'imposer une taxe supplémentaire sur l'achat des aliments et des boissons sucrés afin de mettre en exergue nos choix malsains comme vous pouvez le voir dans une courte vidéo (en anglais) ICI.

Comme il le souligne au début de son intervention, il ne se pose pas en personne compétente mais simplement en parent concerné. Si beaucoup, y compris les politiciens en mesure d'instaurer cette taxe, risquent de trouver cette idée risible, moi, je dirais que l'intention qu'elle sous-tend est louable. Cela indique que notre dépendance est devenue potentiellement si grave que le savoir ne suffit pas à influencer nos décisions et qu'au lieu de cela nous en arrivons à un stade où une forme de « sanction » plus tangible pourrait s'avérer nécessaire.

Au cours de sa présentation, Jamie a également réclamé un étiquetage plus clair des boissons, l'interdiction de celles dites énergisantes dans les paniers-repas, des restrictions sur la vente de malbouffe à proximité des écoles et plus d'attention accordée aux cours de cuisine dans les cursus scolaires. Il a, en outre, conseillé que la diffusion des publicités pour la malbouffe ne soient autorisées qu'en fin de journée, là où les enfants auront le moins de chance d'y être exposés.

Pour ma part, j'ai fait l'effort conscient de limiter mon apport journalier en sucre en deçà de la quantité suggérée dans le film Fed Up (en anglais) que je vous invite fortement à regarder si vous ne l'avez pas vu.

Que vous soyez ou non d'accord avec la position de Jamie concernant l'instauration d'une taxe sur le sucre, puisse sa passion vous motiver à observer la quantité que vous et vos proches ingérez chaque jour. Remettez-vous en question en surveillant votre consommation et en déterminant si vous vous sentez ou non mieux sur les plans physique et mental en vous abstenant volontairement.

Quant à ceux qui ont envie d'en savoir plus sur la campagne contre le sucre de Jamie Oliver, je vous encourage à visiter son site officiel consacré à la question.

Texte original de MARK DENICOLA traduit de l'anglais par EY@EL
© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

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