Colloque sur la magie

Après vous avoir entretenus de la magie d'Internet, il est temps à nouveau, à l'occasion du thème de cette session de novembre du projet Eklabugs, de replonger en eaux troubles dans l'univers insondable et fascinant de la magie, cette fois sans limite de cadre (ni d'âge) imposé. Et sujet bateau oblige, je sens qu'on est encore bien partis pour une nouvelle traversée à la rame. Mettez vos gilets de sauvetage, vous allez encore boire la tasse ! Toutefois, pour rassurer les familles, nous publierons une liste des survivants en fin d'article.

Aux sombres héros de l'amer
Qui ont su traverser les océans du vide

"Aux sombres héros de l'amer", Noir Désir (1989)

« La magie, ça n'existe pas ! »1

— Si la magie n'existe pas, pourquoi en parler ? Vous n'avez rien de mieux à foutre que de disserter sur du vent et nous gonfler avec ça ?

— Attention qui sème le vent, récolte la tempête.
— Tonnerre de Brest, iconoclastes que vous êtes !
— Hé, on en a un petit coup dans l'aile à ce que je vois...
— Vos gueules les mouettes, taisez-vous et ramez !

Bon alors, la magie, c'est quoi ?

Tiens c'est marrant, là d'un coup, tous les grands clapets se ferment comme des huîtres. On n'entend plus une mouche voire même un moustique voler (pour rappel, nous sommes les bugs qui s'éclatent, BUG étant l'acronyme de bestioles ultra-gênantes). On se croirait chez Cousteau, le Monde du Silence.

Je l'avais bien senti qu'on était très mal barrés. Même pas encore jeté l'encre qu'on balance déjà tout par-dessus bord. L'éponge, la serpillière, le seau... Hé non, pas les rames ! Sur quoi je vais écrire mon article maintenant ? D'un autre côté, vu que je n'ai plus de stylo, à quoi bon le papier. De toute façon, je ne comptais pas pondre un roman. Et comble de malchance, c'est une nuit sans lune (une nuit d'encre ha ! ha !) et pour le coup, je ne peux même pas demander à Pierrot de me prêter sa plume ni sa chandelle.

En fait, c'est plutôt un projo qu'il me faudrait là tout de suite — un phare bien brillant comme celui qu'ils ont mis en haut de la Tour Eiffel pour envoyer des signaux dans le cyberespace. Des fois qu'il y aurait une soucoupe qui passerait dans le coin et qui voudrait bien me sauver de la noyade.

Je lance un SOS au monde
En espérant que quelqu'un tombera
Sur ma bouteille à la mer...

"Message In A Bottle", The Police (1979)

Comment ça, je n'ai pas le droit ? Parce que le thème, c'est la magie et que ça c'est de la science-fiction ?

Qu'est-ce que vous en savez d'abord, hein ? Bande d'abstentionnistes éthyliques multi-récidivistes ! Vous avez zappé la session précédente traitant justement de science-fiction et vous venez de me faire savoir à l'instant que vous ne saviez pas ce qu'était la magie... Vous nagez vraiment en plein paradoxe. Ou bien vous le faites exprès pour ne pas vous mouiller. Ramassis de poules lyophilisées en sachet sous vide !

Bon, vu que pour vous la magie se résume à Harry Potter et à rien d'autre, qu'aurait fait le balafré ? Il aurait demandé à Hermione, OK d'accord. Et elle aurait fait quoi, mademoiselle je-sais-tout ?

« Accio dico ! »2

Magie
nom féminin
(bas latin magia, du grec mageia)

• Ensemble de croyances et de pratiques reposant sur l'idée qu'il existe des puissances cachées dans la nature, qu'il s'agit de se concilier ou de conjurer, pour s'attirer un bien ou susciter un malheur, visant ainsi à une efficacité matérielle.

• Puissance de séduction, d'illusion, charme séducteur : La magie de la musique.
(Source)

N'empêche que le dictionnaire de Miss Granger ne nous dit pas tout — pour ne pas dire absolument rien. En creusant un peu, on apprend que bien avant les Grecs et les Romains, les Perses parlaient de mag pour désigner la science et la sagesse. Héraclite, philosophe hellène (de la Grèce antique et non de la contrée imaginaire d'Hellas contrairement à certaines croyances mancuniennes) fut le premier à l'introduire dans notre langage en référence aux « somnambules, mages, bacchants, ménades et autres initiés ». La magie serait donc la « religion des mages perses ».

La définition la plus éclairante revenant sans doute au célèbre occultiste Papus qui présente la magie comme « l'étude et la pratique du maniement des forces secrètes de la nature ».

Pour ma part, j'aime bien celle de Wikipédia — surtout pour la chute finale.

La pratique de la magie repose sur la croyance que l’esprit humain est tout-puissant sur le monde qui l’entoure et qu’une pensée déterminée, bien orientée, bien concentrée, peut se concrétiser, influer sur les choses et les êtres. Mais comment cette concrétisation de la pensée serait-elle possible ? Selon les esprits matérialistes et la plupart des savants, il s’agit d’un phénomène physiquement impossible et dépourvu de fondement scientifique. (Source)

« Dans les bras de Miss Paramount, magie noire, Satan mon amour »3

L'univers est rempli de magie et il attend patiemment que notre intelligence s'affine.

Eden Phillpotts (poète, dramaturge et écrivain anglais)

Certes, partant de ce postulat, la magie ne serait finalement qu'un dérivatif à connotation négative de la métaphysique dans une société propagandiste prônant faussement des valeurs universelles d'éducation et d'information tout en occultant et thésaurisant le véritable savoir réservé à ses élites et initiés, allant même jusqu'à introduire volontairement des notions erronées — comme l'illustrent parfaitement la science officielle et les religions mais pas seulement.

Dans de nombreuses cultures, les moyens mis en œuvre par la magie en tant que science occulte s’opposent aux religions établies ainsi qu'aux raisonnements scientifiques. Les évolutions des connaissances scientifiques, qui donnent des explications aux phénomènes comme la foudre, les mouvements des planètes, ou les réactions chimiques, se sont progressivement opposés à la croyance en la magie. (Source)

Rien de nouveau sous le soleil me direz-vous hormis qu'en dépit de la mauvaise foi flagrante de ceux qui attaquent, vilipendent et diabolisent, tout s'avère parfaitement prouvable à qui s'autorise, sans la permission des uns ni la bénédiction des autres, à s'aventurer seul sur les chemins tortueux mais ô combien libérateurs de l'expérimentation métaphysique au lieu de se borner à théoriser à n'en plus finir.

Ce qu'il nous faut faire pour permettre à la magie de s'emparer de nous c'est chasser les doutes de notre esprit. Une fois que les doutes ont disparu, tout est possible.

Carlos Castaneda (anthropologue américain)

« Lorsque vous lui ouvrez la porte, la magie est partout »4

Finalement la magie — à ne pas confondre avec la prestidigitation, propre des grands maîtres de l'illusion comme Houdini et de nos chères (au sens pécuniaire) élites — n'est ni plus ni moins qu'une perception purement mentale de la manifestation des lois méconnues de la nature. N'oublions pas qu'à l'instar d'un ordinateur, l'esprit est incapable de concevoir en dehors des données dont il dispose mais que par sa reconnexion à l'âme, au Soi supérieur ou encore conscience cosmique, etc. (on ne va pas chipoter sur la terminologie employée), il peut accomplir ces « miracles » que le rationalisme impute à la magie.

Le concept même de magie ne serait-il donc pas simplement l'expression du déni d'esprits prisonniers devant les preuves de leur enfermement ?

Le piège inverse serait, par contre, l'abandon total en la croyance du merveilleux — solution de facilité et de déresponsabilisation du mental apathique peu désireux de se prendre la tête avec le pourquoi du comment et dans l'expectative béate du tout-cuit dans le bec sans effort et sans conséquence. Une sorte de bouillon cube instantané, si vous voyez ce que je veux dire.

Un peu comme moi, au début, qui espérais vainement que cet article allait s'écrire tout seul comme par magie. Ce qui fut effectivement le cas. Sauf que j'ai tellement ramé que j'ai des ampoules plein les doigts mais, au moins, j'y vois clair. Un vrai miracle !

Notes et références

  1. ^ Célèbre réplique de l'oncle Vernon dans le film Harry Potter à l'école des sorciers (2001).
  2. ^ Sortilège d'attraction dans la saga Harry Potter, directement emprunté au latin « accio » signifiant faire venir, mander.
  3. ^ "Miss Paramount", Indochine (1983)
  4. ^ Citation d'Olivier Lockert, hypnothérapeute français.

Projet EklaBugs #16 (liste des survivants au naufrage)

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Le sens caché des jours de la semaine

L'un dit : « Ça me dit rien de vendre dix fois dix manches. »
Et l'autre se marre, dis !
Alors moi, je dis : « Amer crédit. »

Ey@el

Les jours de la semaine font partie du langage et sont constamment mentionnés  dans les conversations. Mais ce que beaucoup ignorent est que ces noms que nous utilisons couramment comportent un sens caché bien plus important et hautement plus symbolique que leur simple sonorité.

L'astrologie fait partie intégrante des cultures ancestrales du monde entier. Les Mayas, les Égyptiens, les Sumériens et bon nombre d'autres cultures antiques vénéraient la voûte céleste et pensaient qu'une bonne compréhension du ciel pouvaient raconter les origines de l'humanité.

Certes, cette culture peut nous paraitre tellement éloignée de la nôtre actuellement, mais vous verrez dans un instant que le langage que nous employons au quotidien révère les mêmes concepts illustrés par ces traditions jadis.

Les jours de la semaine ont une origine latine héritée des Romains et font référence au soleil, à la lune et à cinq autres planètes connues à l'époque. Ces noms ont perduré dans la plupart des langues européennes bien qu'en anglais, ils soient teintés d'une influence anglo-saxonne.

Beaucoup de personnes pensent que le premier jour de la semaine est le lundi alors qu'il s'agit, en fait, du dimanche et selon la manière dont on interprète la culture moderne, il pourrait y avoir une raison très précise au fait qu'il marque le début de la semaine de travail dans notre société.

Dimanche

Dimanche ou Sunday, jour du Soleil en anglais ( et « dies dominicus », jour du Seigneur en français — N.d.T.). D'une culture à l'autre, on trouve de nombreux dieux solaires, les plus célèbres étant sans doute les trois divinités égyptiennes : Horus le soleil levant, Râ le soleil de midi et Osiris le soleil couchant. Le Soleil est synonyme de création, protection, pouvoir et bonne santé.

Lundi

Lundi ou Monday est le jour de la Lune. Cette dernière est étroitement liée à la réflexion du fait que sa lumière est en fait celle du soleil qu'elle réfléchit. Ce qui, bien entendu, est complétement à l'opposé de ce à quoi fait référence le lundi dans la culture occidentale moderne vu qu'il représente le chaos et marque le retour au travail après le week-end.

Mardi

Mardi ou Tuesday/Tiws-Day, jour de Tiw, dieu de la guerre, homologue du Mars romain. Ses principales caractéristiques étaient l'honneur, la justice et le courage. Tiw est donc l'équivalent de Mars faisant de mardi le jour de Mars.

Mercredi

Mercredi ou Wednesday/Wodens-day, jour de Woden, homologue anglo-saxon de l'Odin scandinave ou du Mercure romain, divinité céleste et dieu de la sagesse, de la poésie, du commerce, des voyageurs, des voleurs, de l'éloquence et de la science. Il est également le messager des autres dieux. Woden est l'équivalent de Mercure faisant de mercredi le jour de Mercure.

Jeudi

Jeudi ou Thursday/Thors-day, jour de Thor, le dieu nordique du tonnerre. On le représente brandissant un marteau sur un chariot tiré par des chèvres. C'est le défenseur des Ases (une tribu de dieux) destinés à tuer et être tués par le serpent Midgard. Thor a été popularisé à notre époque par l'éditeur de bandes dessinées Marvel mais il s'agit d'un authentique personnage de la mythologie et bien qu'il diffère un peu, il est l'homologue de Zeus, le dieu grec ainsi que de son équivalent romain, Jupiter faisant de jeudi le jour de Jupiter.

Vendredi

Vendredi ou Friday/Frigg-day, jour de Frigg, divinité scandinave de l'amour et de la fertilité. La plupart des sources la décrivent comme l'épouse d'Odin (représentant de Mercure/mercredi). D'autres la relient à la déesse Fulla. Elle est l'homologue de la Vénus romaine faisant du vendredi le jour de Vénus.

Samedi

Samedi ou Saturday et le jour de Saturne, dieu romain de l'agriculture. Également connu sous le nom de Chronos fils d'Ouranos et de Gaïa. Il organisa la révolte des Titans (ses frères et sœurs) contre leur père afin de devenir le roi des dieux. Saturne concerne tout ce qui relève des semences que l'on met en terre et donc un jour de manifestation. Cybèle, déesse de l'abondance, était son épouse.

On retrouve bien là, dissimulée derrière le langage, toute l'importance accordée à l'astrologie et à l'univers. Il y a de quoi se demander combien d'autres messages sont encodés dans les mots de notre vocabulaire quotidien et leur impact sur notre existence.

Texte original de LUKE MILLER traduit de l'anglais par EY@EL
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Le message d'Anonymous aux grands médias corrompus

Ce n'est ni la première ni la dernière fois que j'insisterai sur l'importance capitale de se fier à son instinct (ou ses tripes, si vous préférez) en matière d'information même lorsque j'en suis moi-même la source directe ou indirecte. En partageant mes découvertes, mes ressentis et mon cheminement personnel avec vous, mon but n'est nullement de me poser en détentrice de vérité ni de rechercher une quelconque approbation ou validation de votre part, mais plutôt de vous inciter à vous interroger davantage sur des sujets auxquels vous n'auriez peut-être pas pensé à priori. Parce que c'est le seul moyen de se libérer. Encore une fois, ne me croyez pas sur parole, passez à la pratique. Essayez de faire fi de ce rationalisme tout-puissant en apparence (mais totalement couillonné en réalité, si vous me passez l'expression un peu vulgaire) au profit de votre ressenti et observez le changement qui ne manquera pas de se produire en vous d'abord puis autour de vous. Attention toutefois à ne pas confondre projections erronées (ego) et instinct profond (soi). Ce n'est donc pas si simple mais si vous êtes sincères et persévérants dans votre intention, vous devriez très vite recevoir des signes et des occasions de faire la distinction entre ces deux types de ressenti. Je vous invite pour cela à faire confiance à cette intelligence supérieure qui vous habite. Soyez dans le cœur et la certitude suivra. Soyez dans la tête et le doute vous égarera.

Ey@el

Anonymous n'ont pas été avares en messages ces derniers temps. Rien d'étonnant étant donné l'actualité.

Nous nous trouvons actuellement dans le Dakota du Nord où nous avons pu constater l'absence totale de médias grand public. Même lors de la venue de Robert Kennedy Jr, nous étions les seuls à l'interviewer en tête à tête. Comment est-ce possible vu l'ampleur de ce qui se passe ici à Standing Rock ?

Ce n'est pas tant que les grands médias ne soient pas à la hauteur mais plutôt que la couverture de ces événements ne les intéresse pas ou du moins pas leurs propriétaires.

La manipulation consciente et intelligente de l'ensemble des habitudes et des opinions des masses est un élément décisif pour les sociétés démocratiques. Ceux qui manipulent ce mécanisme social imperceptible forment un gouvernement invisible qui dirige véritablement le pays. Nous sommes pour une large part gouvernés par des hommes dont nous ignorons tout, qui modèlent nos esprits, forgent nos goûts, nous soufflent nos idées.

Edward Bernays, Propaganda : Comment manipuler l'opinion en démocratie

Cela va beaucoup plus loin...

Mais il y a plus : ce document rendu public par la CIA détaillant son implication dans la manipulation des médias, des journalistes, des auteurs, des films, et autres dans le but d'inciter « la presse à ajourner, modifier, suspendre voire même abandonner des articles  qui auraient pu nuire aux intérêts de sécurité nationale ou mettre en péril  des sources et méthodes ». L'argument de la « sécurité nationale » est ce qui a toujours permis à ces agences de justifier leurs magouilles.

Nous tenons ce document de source sûre, fourni par Anonymous (voir ce document en anglais).

Au vu de la structure de propriété des médias classiques manipulés par les agences gouvernementales et de leurs transactions douteuses, la nécessité de voix dissidentes est plus qu'évidente.

C'est probablement la raison pour laquelle Anonymous leur ont déclaré la guerre.

Avec les allégations de fausses divulgations qui viennent d'éclater, vous comprenez à quel point il est désormais crucial d'exploiter votre propre discernement et votre ressenti intérieur de l'information. Réfléchissez-y à plusieurs fois sur le contenu de ce que vous lisez et examinez sa provenance et ses sources.

Pour les élites, c'est la panique à bord actuellement et elles essaient de semer la confusion générale quant à qui se fier. Il s'agit nullement de pointer du doigt mais d'apprendre à ressentir l'information quelle que soit sa source. Chaque fois que vous constaterez le blâme et le jugement agressif, il y aura fort à parier que cela fait partie d'un plan. Faites preuve d'attention et de vigilance.

Texte original de JOE MARTINO traduit de l'anglais par EY@EL
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Des scientifiques apprennent à restaurer à volonté certains souvenirs après les avoir effacés du cerveau

Effacer les souvenirs à volonté ressemble un peu à de la science-fiction, non ?  Aujourd'hui, les  avancées de la science ne cessent de rattraper le cinéma faisant ainsi de la fiction une réalité.

Certes, nous n'approuvons pas l'expérimentation animale, en particulier lorsque les cobayes font l'objet d'émotions négatives. Toutefois, il me semble crucial d'en parler étant donné que des êtres humains sont volontairement traumatisés au quotidien à des fins d'expériences de contrôle mental. Cela s'est avéré bien réel avec notamment le MK Ultra dont j'évoquerai les détails un peu plus loin. C'est la raison pour laquelle je tenais à vous informer de cette étude et de l'existence de tels programmes que celui susmentionné.

Des chercheurs ont découvert comment restaurer des souvenirs chez des rats génétiquement modifiés après les avoir effacés à l'aide d'une simple impulsion lumineuse. Cette étude, conduite par une équipe de neuroscientifiques californiens de l'Université de San Diego, est parue dans la revue Nature. Il s'agit de la première preuve officielle de la possibilité de cibler et influencer certains souvenirs en renforçant ou atténuant les connexions neuronales dans le cerveau.

Nous sommes capable de créer un souvenir, de l'effacer puis de le réactiver à volonté à l'aide d'un stimulus qui va renforcer ou atténuer certaines connexions synaptiques.

Dr Rober Malinow, auteur de l'étude au département de neurosciences

Pour ce faire, ils ont eu recours à la peur.

Les chercheurs ont stimulé optiquement un groupe de nerfs dans le cerveau de rats génétiquement modifiés pour les rendre sensibles à la lumière en leur envoyant simultanément une décharge électrique dans la patte. Les animaux ont vite appris à associer le stimuli optique à la douleur et se sont mis à avoir peur chaque fois que ces nerfs étaient stimulés.

Les scientifiques ont observé des modifications chimiques révélatrices d'un renforcement synaptique. Ils ont également démontré comment désamorcer ce circuit en stimulant ces mêmes nerfs à l'aide d'impulsions lumineuses de basse fréquence.

Après cela, les rats ne réagissaient plus à la stimulation de départ par la peur, indiquant ainsi que l'association à la douleur devait avoir été effacée.

Ils ont découvert qu'ils pouvaient réactiver les souvenirs effacés en restimulant les mêmes nerfs toujours à l'aide d'impulsions lumineuses mais cette fois de haute fréquence.

Ces découvertes scientifiques sont formidables, mais ce qui importe est surtout la conscience et la force motrice qui en sont à l'origine. Notre monde s'est servi de la science et de la technologie pour détruire la planète alors que ce devrait être tout l'opposé. En tant que race humaine, nous disposons d'un potentiel extraordinaire et sommes capables d'accomplir pratiquement n'importe quel miracle. Comme celui de guérir ce monde rien qu'avec notre science et nos découvertes technologiques mais c'est au niveau de la conscience qui exploite cette technologie qu'un véritable changement peut s'effectuer.

Quelles pourraient être les répercussions éventuelles de cette étude ? Dans le cas des patients souffrant de la maladie d'Alzheimer, les chercheurs ont noté que dans leurs connexions neuronales s'affaiblissaient assez similairement à celles des rats soumises aux impulsions de basse fréquence destinées à leur effacer la mémoire.

Comme nos travaux montrent que l'on peut inverser le processus qui affaiblit les synapses, nous pourrions probablement contrer certains effets des bêta-amyloïdes chez les malades atteints d'Alzheimer.

MK Ultra et le contrôle mental induit par traumatisme

MK Ultra est le nom d'un projet de recherche autrefois classé confidentiel de la branche scientifique des services de renseignement américains. Un programme mis en place par la CIA dans le cadre de ses recherches sur les changements de comportement et la manipulation de la perception chez les êtres humains connu également sous l'appellation Opération Paperclip (trombone).

Sous la présidence de Bill Clinton, le gouvernement des États-Unis a même présenté ses excuses à la nation à ce sujet mais bon nombre d'indications (selon moi) laissent supposer que de tels programmes sont toujours en vigueur actuellement — la plupart au sein même du complexe militaro-industriel n'étant absolument pas supervisés par le congrès. Bien que le MK Ultra ait été lancé dans les années 50, il a fallu attendre la fin des années 70  pour qu'une loi sur la liberté d'information déterre des milliers de documents pour faire la lumière sur ce projet (à ce sujet, voir cet article en anglais).

L'actrice Roseanne Barr s'est exprimée  dernièrement (en anglais), affirmant que le « MK Ultra prédomine à Hollywood ».

Nous avons également publié un article dévoilant une autre facette de l'industrie musicale impliquant le programme de contrôle mental Monarch (en anglais).

Grâce aux recherches que j'ai effectuées concernant le MK Ultra, les enlèvements perpétrés par l'armée et autres, je suis convaincu que ces programmes ont eu recours à maintes reprises à l'effacement de la mémoire. Je suis tombé sur de nombreux chercheurs affirmant que des astronautes ont été soumis à ces types de procédures ainsi que des vedettes hollywoodiennes, du personnel militaire et bien d'autres encore. Beaucoup de grandes découvertes scientifiques ne sont généralement rendues publiques que des années après. Vous en trouverez quelque exemples ICI (article en anglais).

Le meilleur moyen de conserver un secret est de l'effacer de sa mémoire.

Texte original de ARJUN WALIA traduit de l'anglais par EY@EL
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Les moutons du magicien

Il était une fois une méchant magicien qui vivait retiré en forêt dans les montagnes où il élevait des milliers de moutons. Le problème était que que ces derniers avaient peur de lui parce que, chaque jour, ils voyaient l'un d'entre eux se faire égorger au petit déjeuner et puis un autre au repas de midi. Alors ils s'enfuyaient de son domaine et le magicien avait du mal à les retrouver dans cette immense forêt. Il eut donc recours à la magie.

Il hypnotisa tous ses moutons en leur suggérant tout d'abord qu'ils étaient immortels et qu'aucun mal ne leur était infligé lorsqu'on les écorchaient mais que bien au contraire, c'était une excellente chose pour eux — agréable même ; il leur laissa ensuite entendre qu'il était un bon maitre qui aimait tant son troupeau qu'il était prêt à faire n'importe quoi pour eux ; et enfin, que si quoi que ce soit devait leur arriver, ce ne serait certainement pas dans l'immédiat et que par conséquent il était inutile de s'en inquiéter.

Puis à certains moutons il dit : « Tu es un homme, tu n'as rien à craindre. Ce sont uniquement les moutons qui vont finir égorgés pour être mangés, pas toi. Toi, tu es un homme, comme moi. » À d'autres il dit encore : « Tu es un lion — ce sont les moutons ont peur. Ils s'enfuient car ce sont des lâches. Toi, tu es un lion ; tu préférerais mourir que de t'enfuir. Tu ne fais pas partie de ces moutons. Alors s'ils se font tuer, ce n'est pas ton problème. C'est leur destin, pas le tien. Toi, tu es l'ami le plus cher à mon cœur dans cette forêt. » Il raconta ainsi une histoire différente à chacun de ses moutons et à partir du second jour, ils cessèrent de s'enfuir de chez lui.

Ils voyaient toujours leurs congénères se faire tuer, dépecer, mais ils ne se sentaient pas concernés. Certains étaient des lions, d'autres des tigres, des hommes, des magiciens et ainsi de suite. Personne n'était un mouton à l'exception de celui qui se faisait égorger. De cette manière, sans domestiques, il parvenait à gérer des milliers de bêtes qui allaient se nourrir et s'abreuver dans la forêt et rentraient au bercail toujours persuadés d'une seule chose : « C'est un mouton qui va se faire tuer, pas toi. Tu n'en fais pas partie. Tu es un lion — respecté, honoré, un ami du grand magicien. » Les problèmes du magicien furent ainsi résolus et plus jamais ses moutons ne s'enfuirent.

Texte original de G. I. GURDJIEFF traduit de l'anglais par EY@EL
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Trump. Bon d'accord, le monde a pété les plombs.

Suite à la brillante analyse du résultat des élections américaines de David Icke, actuellement en tournée, je me devais absolument de vous transcrire celle de Russell Brand, personnage haut en couleurs qui, sous ses allures de rock star, a la tête sur les épaules et le cerveau bien où il faut. Contrairement à d'autres, contorsionnistes certes, mais tellement coincés dans leur position insensée qu'ils ne voient toujours pas l'éléphant dans le couloir.

Et pendant ce temps, la bonne vieille recette « diviser pour mieux régner » brille encore par sa redoutable efficacité. « Descendons dans la rue, cramons et butons ces sales fachos de racistes haineux qui ont voté Trump parce que nous voulons un monde d'amour et de paix ! » Oups ! Si vous le dites... L'ironie, dans une société dominée par l'ego et le paraître à tout prix, est de ne pas avoir de miroir sous la main pour se rendre compte du paradoxe flagrant. C'est quand même fort de café, non ?

Comme je le disais sur Twitter, certes « le monde a pété les plombs mais les masques tombent. C'est à la fois déprimant et excitant. Plus besoin de se cacher ni de faire semblant. » Toujours dans un registre corporel très imagé, je comparerais ce que nous vivons actuellement à une purge où toutes les toxines remontent d'abord à la surface pour y être évacuées par les émonctoires. Au début, on se sent vraiment très mal mais c'est le processus normal pour aller mieux.

En quoi les choses pourraient-elles aller mieux ensuite ? Tout simplement parce que le choc de la menace devenue soudain réalité s'est avéré suffisamment violent pour que les gens se réveillent enfin. Pas tous mais bien assez pour faire une différence de poids — une masse critique, si vous préférez. Et c'est ce qui est en train de se produire même si, pour l'instant, cela n'est pas encore très apparent dans ce déferlement nauséabond de haine caca-boudin des uns et de pisse and love des autres. Beaucoup se désengagent de cette dualité malsaine en refusant d'y prendre part. Ce n'est là ni de la lâcheté ni de l'irresponsabilité, mais au contraire, un signe de grande sagesse et de maturité. Et de bonne santé mentale aussi. Car quand le monde pète les plombs, mieux vaut disposer d'un stock de bougies sous la main car la nuit risque d'être longue. Très longue. Mais le jour finira bien par poindre.

Ey@el

Bonjour, Russell Brand. Vous regardez The Trews (Info-vérité). Donald Trump est désormais président des États-Unis. Je voulais en discuter pendant que tout le monde est encore en plein délire et sous le choc de la nouvelle.

Nous avons beaucoup parlé de lui dans The Trews parce qu'il y a quelque chose de fascinant dans la manière dont il utilise les médias. En dépit de ses propos rocambolesques et outrageants, il est à contre-courant d'une ère où les politiciens ont cette apparence si soignée et si enjôleuse (même si, à certains égards, il l'est aussi) de par sa sincérité et son ironie.

Prenez par exemple les premiers instants de son discours après les résultats où il dit : « Désolé, je suis en retard, c'est compliqué ». Il est évidemment bien conscient de l'incroyable climat d'adversité dans lequel il met les pieds.

Ce qui me fascine, surtout, c'est toute cette peur et cette colère que sa victoire a suscitées et à quel point, bien sûr, cela nous rappelle le Brexit dans ce pays.

Pour moi, le triomphe de Donald Trump et la décision de la Grande-Bretagne de quitter l'Europe soulignent un phénomène fort bien exposé par un certain Thomas Frank dans le Guardian où il indique qu'en tant que système politique, le libéralisme a mis tant de personnes en échec qu'ils ont perdu tout intérêt et toute confiance. Mon sentiment personnel est que les gens ne se fient plus à ceux qui leur disent : « Hé, nous allons prendre soin de vous. C'est bon, restons dans l'Europe, tout ira bien. » Votez pour Hillary Clinton et tout ira mal !

Parce que les gens à qui l'on s'adresse vivent déjà dans une espèce de monde post-apocalyptique, si vous me permettez l'expression. On ne peut pas leur dire que ce serait épouvantable de quitter l'Europe quand le monde dans lequel ils vivent l'est déjà. On ne peut pas leur dire non plus que ce serait terrible d'avoir Donald Trump au pouvoir pour la même raison. Ils ne sont pas sensibles à ce genre de menaces.

Oui, bien sûr, je suis au courant de ses propos insensés à l'égard des femmes, des Musulmans et sur l'édification de murs. Ce qui m'interpelle, c'est qu'une personne puisse dire de telles choses sans que cela fasse la moindre différence. Les gens votent quand même pour lui. Quel degré de désenchantement, de désillusion et d'impuissance faut-il avoir atteint pour le percevoir comme une alternative raisonnable ?

Mon interprétation est que la seule chose qui les intéresse vraiment est le changement. Hillary Clinton, peu importe ce qu'elle pouvait leur proposer ou leur dire, avait la même allégeance politique que Barrack Obama déjà au pouvoir — et qui, entre parenthèses, fait désormais un peu figure de Christ hein, en comparaison des candidats à ces élections !

Mais penchons-nous plutôt sur ces huit dernières années, sur ce qui s'est passé et pourquoi les les gens sont déçus. Parce qu'on a vu ce qu'apparemment un « gentil » comme Barrack Obama à la Maison Blanche est capable de faire : toujours autant de troubles et d'instabilité, de tueries à distance par des drones, beaucoup de merde et d'impunité pour ceux qui profitent du krach financier pour exploiter la masse des citoyens américains ordinaires. On ne peut plus continuer à réagir à de tels événements par toujours plus de peur et de colère qui sont à l'origine même de ces conditions.

Un Yogi (dont je n'arrive jamais à retenir le nom) avait dit à Bertrand Russell, qui militait alos pour le désarmement nucléaire : « Cela ne servira à rien de se débarrasser des armes nucléaires tant que entretiendront l'état d'esprit qui les a crées ». Russell lui avait alors rétorqué qu'il ne voulait pas entrer dans ce type de discussion : « Débarrassons-nous des  armes nucléaires ! On ne peut pas faire sauter la planète avec un état d'esprit. »

Mais aujourd'hui, quarante ou cinquante ans plus tard, nous en sommes toujours au même point en matière d'armement nucléaire avec des armes en plus. Et ce que voulait dire ce Yogi, c'est que le fait que Donald Trump soit président des États-Unis n'est pas si important. Ce qui importe ce sont que les conditions propices à son élection aient été réunies. Il ne sert à rien de réagir en se disant « Quoi ? Donald Trump est président des États-Unis ! » Hier toutes les conditions étaient réunies pour que cela se produise. Tout comme c'était déjà le cas il y a deux jours, un mois, un an voire même ces dix ou vingt dernières années. Elles se sont accumulées pour cristalliser cet instant. Et comme je l'ai déjà affirmé publiquement, le système politique est totalement coupé du peuple.

Ce que veulent les gens c'est du changement. Ils veulent disposer d'un réel pouvoir. Et forcément, quand quelqu'un se pointe en leur promettant notamment « d'assainir le bourbier qu'est Washington de tous ces lobbyistes corrompus », ça leur plait.

Ce que j'espère est, qu'après la victoire de cet espèce de personnage grotesque et insensé aux propos scandaleux et révoltants, nous admettrons que nous devons prévoir une alternative. Il ne suffit pas de dire : « Bon voici maintenant Hillary Clinton, on est tous contents et on applaudit bien fort ! ». Non, les gens en ont marre. Si les Démocrates pouvaient ressortir Bernie Sanders là tout de suite, vous pouvez être sûrs qu'ils le feraient. Pensez donc, quelqu'un qui parle de socialisme, d'équité et de justice !

Donc ce que je retiens est que nous sommes arrivés au point où, comme après le Brexit, au lieu de réagir par « Sales racistes, ce Brexit nous a vraiment poignardés », il vaudrait mieux se dire : « Bon, essayons de communiquer avec les gens pour comprendre ce qu'ils ressentent ». Avec amour et sans présomption. Et pour tous ceux d'entre nous qui sommes suffisamment privilégiés, qui ne connaissons aucune difficulté financière, qui ne ressentons pas toute la pression du monde peser sur nous et qui ne cherchons personne à blâmer, de comprendre que lorsque quelqu'un comme Donald Trump débarque avec son côté direct, accessible, qui passe bien à la télé et décrète que c'est la faute des Musulmans, des Mexicains, etc., il peut leur sembler très intéressant et très attrayant.

Nous devons créer un monde où les individus de son espèce n'ont pas lieu d'être. Mais si nous ne le faisons pas, ne soyons pas surpris qu'ils soient élus président ! Nous avons vraiment tout foiré au cours de ces vingt-huit dernières années et réuni les conditions pour que, nous le savons désormais, l'inévitable se produise. Maintenant, il nous faut trouver des alternatives et je ne crois pas que cela puisse se faire au niveau administratif superficiel des politiques de Washington ou de Westminster.

Cela se fera à un niveau plus philosophique et plus profond au moment où nous commencerons à nous traiter différemment les uns les autres, quand nous modifierons nos perceptions des uns et des autres et parlerons du monde autrement. Un changement important car même si les gens qui votent en faveur du Brexit ou pour Donald Trump croient réellement que le problème est lié à l'immigration, il est de notre devoir à nous autres qui ne sommes pas de cet avis (n'est-ce pas) de communiquer de façon claire, accessible, sans condescendance ni paternalisme afin d'expliquer en quoi le monde ne doit pas s'aventurer dans cette voie. Car nous nous adressons à des gens qui n'ont pas grand chose à perdre.

Donc, si cela vous effraie, vous déçoit et vous met en colère, essayez de ne pas l'être. Essayez d'être optimistes parce qu'il fallait que cela arrive. Nous avons fini par atteindre une sorte de paroxysme, de crise, de réalisation qu'il n'est plus possible d'avancer dans cette direction.

Pour moi, l'élection de Donald Trump signifie que nous ne pouvons plus faire comme si tout allait bien en politique. Parce que, regardez... Non mais REGARDEZ ! C'est désormais exposé là sous vos yeux. Vous ne pouvez plus prétendre ne pas savoir. Maintenant vous savez. N'étant ni un homme ni une femme afro-américain(e), je ne peux employer le terme qui me vient à l'esprit mais c'est pourtant ce que cela m'inspire.

Si Hillary Clinton avait été élue à la présidence — avec toutes ses affiliations avec les banques, sa volonté de faire la guerre au Moyen-Orient et tous ces autres trucs dont je ne sais pas grand chose — je crois que nous n'aurions pas eu de changement véritable. Tandis qu'avec Donald Trump, il n'est plus possible d'ignorer qu'un tel changement est nécessaire.

Voilà, c'étaient les infos de The Trews, abonnez-vous si vous en avez envie.

Texte original de RUSSELL BRAND transcrit et traduit de l'anglais par EY@EL
© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

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Idiothèque

J'avais prévu autre chose pour vos oreilles délicates aujourd'hui mais actualité oblige, c'est ce titre qui s'est imposé à ma boite à pensées qui fait aussi office de jukebox. Tant pis, Nicola, Alice et June n'en sont plus à une reprogrammation près, j'ai bien peur. "Idiotheque", non pas pour l'entêtement de Thom Pouce à défendre une ineptie dont il semble convaincu dur comme fer (visiblement, il devrait faire comme moi et écouter Muse quand il fait son yoga car, c'est sûr les Anges ne jouent pas de cette HAARP) — mais plutôt parce que c'est le terme qui convient parfaitement à l'état actuel de ce monde. Et ces paroles cryptiques s'y prêtent assez. Ainsi que ces sons discordants de sirènes d'alarmes. Également pour la nostalgie que me procure cette vidéo d'avoir eu le privilège inespéré d'assister à ce concert magique en mai dernier (car obtenir des places pour voir Radiohead s'apparente un peu à une quête du Graal). Dommage que l'expérience par écran interposé n'offre qu'un maigre aperçu de ce qu'il en fut réellement. Inimaginable pour moi qui, il y a peu encore, n'arrivais même pas à dépasser OK Computer (une honte, mais j'ai réussi à dépasser ce cap sans me forcer). Preuve que les desseins de l'âme sont impénétrables. Puisse les cœurs purs mal guidés s'y reconnecter dare-dare, on aurait tant besoin d'eux dans nos rangs.

Ey@el

Qui c'est qui reste planqué dans son bunker ?
Qui c'est qui reste planqué dans son bunker ?
Les femmes et les enfants d'abord
Et les enfants...

Je vais en rire jusqu'à en perdre la raison
Je vais avaler jusqu'à plus soif
Jusqu'à l'implosion
Jusqu'à...

Qui c'est qui reste planqué dans son bunker ?
Qui c'est qui reste planqué dans son bunker ?
J'en ai trop vu
J'en ai assez vu
Vous n'avez rien vu

Je vais en rire jusqu'à en perdre la raison
Les femmes et les enfants d'abord
Les enfants d'abord
Et les enfants...

Ici tout m'est permis
En permanence
Ici tout m'est permis
En permanence

L'âge de glace, c'est pour bientôt
L'âge de glace, c'est pour bientôt
Laissez-moi entendre les deux sons de cloche
Laissez-moi entendre les deux sons de cloche
Laissez-moi entendre les deux...

L'âge de glace, c'est pour bientôt
L'âge de glace, c'est pour bientôt
Balancez-le au feu
Balancez-le au feu
Balancez-le au...

Nous sommes pas alarmistes,
La situation est bien réelle
Bien réelle

Nous sommes pas alarmistes,
La situation est bien réelle
Bien réelle

Les portables déconnent
Il y a de la friture sur la ligne
Prenez le fric et barrez-vous
Prenez le fric et barrez-vous
Prenez le fric...

Ici tout m'est permis
En permanence
Ici tout m'est permis
En permanence

Ici tout m'est permis
En permanence
Ici tout m'est permis
En permanence

Le premier enfant...

Texte original de THOM YORKE traduit de l'anglais par EY@EL
© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

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Le cri primal de l'Amérique : « Écoutez-nous ! »

Que dire du résultat de ces élections américaines ? Si ce n'est qu'avec le choix cornélien de moindre mal devant lequel a été placé le peuple américain (qu'il ne doit qu'à son apathie et sa complaisance placide), il n'y avait rien d'autre à en attendre qu'une catastrophe. Parce que quoi qu'on en dise, un moindre mal demeure toujours un mal. Point barre. Peu importe par quel orifice approprié ou non il débite ses mensonges et ses insanités d'ailleurs.

Que les culs bénis bien pensants (et pas nécessairement bien propres sur eux), toujours empressés de juger les autres tout en professant la tolérance et l'objectivité, se sortent la tête de l'endroit où elle n'a pas lieu de se trouver et arrêtent de traiter les Américains de débiles profonds et autres qualificatifs grossiers et méprisants en se gaussant que c'est bien fait pour eux. Car même s'il y a forcément une part de vérité dans tout ceci, ces gens sont avant tout des victimes ignorantes et crédules qui ne savent plus comment s'en sortir.

D'autre part, cela dépasse le contexte politique de l'Amérique et concerne directement le monde entier au plus haut point. D'autant que nous allons très certainement devoir affronter le même challenge, d'ici quelques mois, en France. Pas de quoi pavoiser. Vraiment. Feu mon grand-oncle Charley, G.I. de la Seconde Guerre Mondiale qui a fini ses jours sous nos cieux sans jamais revoir sa mère patrie, doit même s'en retourner dans sa tombe. Pas le seul, c'est certain.

Ey@el

Je me trouve, comme il convient, devant le palais présidentiel de Tallinn, capitale de l'Estonie où je dois donner une conférence ce week-end. Comme partout dans le monde aujourd'hui, toutes les conversations tournent autour des événements à la Maison Blanche (un autre palais présidentiel si tant est que l'on puisse le qualifier de tel) et sur l'identité du nouveau président des États-Unis.

Et on peut désormais envisager le résultat de cette élection de bien des manières.

Notamment, le fait que plus de 300 millions d'Américains ont eu à choisir (du moins c'est mon point de vue) entre une catastrophe et un désastre. Et cela est plus que révélateur de la nature d'un système politique qui prétend représenter les intérêts et les choix de ses concitoyens. Les choix sont guère difficiles à manipuler lorsque l'on contrôle ces derniers, en l'occurrence ici, Hillary Clinton ou Donald Trump.

Si l'on considère Clinton (à juste titre, je crois) comme la catastrophe, on peut dire que ce pays vient de l'échapper belle aujourd'hui au propre comme au figuré. Parce qu'une chose est certaine, si Clinton avait remporté cette élection, l'Amérique et le monde occidental auraient eu toutes les chances d'entrer en guerre contre la Russie. Le risque existe toujours mais avec beaucoup moins de certitude que si elle avait accédé au pouvoir. Ce qui était le but recherché derrière toute cette diabolisation de la Russie et ce déploiement de forces (l'OTAN) le long de sa frontière.

Au lieu de cela, la majorité des votants a choisi Donald Trump. Et la question est pourquoi ? Il y a du bon à cela, même si je pense que Trump va s'avérer un désastre et que ceux qui ont misé sur lui vont être consternés par ce qu'il adviendra durant son mandat à la Maison Blanche. Mais il en ressort tout de même quelques éléments positifs reflétant le changement planétaire en train de se produire et que j'ai pu observer au cours de cette tournée mondiale (et avec le Brexit au Royaume-Uni). Un changement très manifeste avec le basculement de la psyché collective humaine percevant le monde avec des yeux neufs et rejetant la classe politique établie.

Ceci dit, je n'imagine pas une seconde que Donald Trump puisse être un outsider. Mais cela n'entre nullement en ligne de compte avec le fait qu'il a été perçu comme tel par un très grand nombre de personnes, à savoir comme un défi à l'ordre établi venu, pour reprendre la fameuse expression tant usitée, « assainir ce bourbier ».

Aussi, si nous voulons comprendre les raisons qui ont conduit à un tel résultat, nous devons examiner les perceptions. Parce que de là découlent les actions comme la manière dont vous votez. Nous avons donc eu la perception (parfaitement juste dans l'évidence et dans les faits) qu'Hillary Clinton représentait l'ordre établi jusqu'à la moelle, toute sa carrière politique reposant sur la corruption, la manipulation et l'implacable élimination de ses adversaires (je veux parler du cas récent de Bernie Sanders). Quoi qu'il en soit, elle aurait toujours été très, très difficile à vendre et si elle avait dû affronter quiconque autre que Donald Trump en termes de candidature perçue positivement par le public, sa marge de défaite aurait été bien plus conséquente.

Donc, d'un côté nous avons la perception de Clinton en tant que parfait reflet de l'ordre établi qui, même en temps ordinaire, aurait eu bien du mal à passer. Mais justement, les circonstances n'ont rien d'habituel. Les temps changent. Sa candidature s'est avérée vouée à l'échec dès l'instant où s'est produit une transformation au niveau psychique quand les gens se sont mis à rejeter la classe politique qui a trop longtemps dicté les orientations de ce monde, interférant jusque dans les moindres détails avec leurs vies.

Ce n'est pas tant Donald Trump qui est à l'origine de tout ceci que la perception qu'ont eu de lui les électeurs d'un outsider au système.

Et selon moi, l'issue de cette élection reflète, dans ce qu'elle sous-entend, la même chose qui s'est produite avec le Brexit au Royaume-Uni où, là encore, on a assisté à un rejet massif de la classe politique dont la quasi-totalité exhortait les gens à rester dans l'UE sous la menace de conséquences désastreuses. Les temps changent et même si je n'imagine pas une seconde Donald Trump tenir ses promesses auxquelles tant de personnes ont cru — il faut faire abstraction de cela et considérer les raisons pour lesquelles il s'est attiré tant de soutien.

Certes, un nombre important aura soutenu Donald Trump parce qu'ils ne voulaient pas d'Hillary Clinton et qu'ils ont eu à faire un choix entre les deux. Mais, là aussi, beaucoup ont voté pour Clinton — ce qui en dit encore bien plus long sur elle vu les voix qu'elle a récoltées — pour contrer Donald Trump.

C'est extraordinaire — quasiment le point d'orgue de ce coup monté politique — que la motivation de tant de personnes ait été de voter contre celui qu'elles aimaient le moins. Toutefois, c'est également l'expression de ce rejet de plus en plus collectif de la classe politique dont Trump fut perçu comme le véhicule.

Où cela va-t-il mener ?

Tout dépend de la direction que va prendre Donald Trump une fois en fonction et jusqu'à quel point il s'avèrera lui-même coller à la classe politique. Je pense que les gens vont au devant d'une déception. Reste à espérer, si cela devait se produire, qu'ils passent à l'étape suivante de leur réveil qui est la prise de conscience que le problème réside dans le système politique lui-même et ce, peu importe comment ils perçoivent celui qu'ils mettent au pouvoir. Et dans la structure de cette société et cette main invisible qui la gouverne — ce réseau de l'ombre qui détient le contrôle absolu sur tous ces individus qu'il s'agisse de Donald Trump, d'Hillary Clinton ou de qui que ce soit d'autre.

Nous devons donc passer à l'étape suivante de notre éveil au monde en réalisant que ce n'est pas le système politique qui va y changer quoi que ce soit mais plutôt lorsque la grande majorité cessera de coopérer avec les actions et injonctions d'une minorité qu'il s'agisse d'un parti ou d'un autre, de Clinton, Trump, Bush, Obama ou qui que ce soit. Parce ces minorités (que l'on appelle classe politique, ordre politique, classe financière ou encore l'establishment financier) ne peuvent imposer quoi que ce soit à la majorité que si cette dernière obéit à ses lois et diktats.

Quand nous arrêterons de collaborer avec ces lois injustes — des lois uniquement conçues pour nous retirer nos libertés, contrôler nos vies et ce que nous pouvons et ne pouvons pas faire en termes de liberté de choix et de pensée. Lorsque nous cesserons de coopérer avec eux en leur disant : « Hors de question que nous fassions cela ! Nous ne pouvons nous soumettre à cela. Nous n'allons pas vous laisser construire une prison en y posant nous-même les briques, non merci. Nous refusons de le faire ! »

Si quelqu'un sort de la Maison Blanche (Clinton, Trump ou n'importe qui d'autre) ou encore de Downing Street et nous dit qu'ils se sont réunis et ont pris telle décision, cela n'est possible que si les gens (la grande majorité) répondent : « D'accord, il faut obéir parce que c'est la loi ». Ce qui revient à dire que quiconque (la minuscule minorité) dicte les lois, quelles qu'elles soient, impose sa volonté à la vaste majorité.

C'est en cela que consiste la phase suivante de l'éveil au fonctionnement du monde. Ne pas voir en quiconque un outsider venu changer les choses. Je pense que dans les prochains mois, nous allons nous en rendre compte en regard des attentes des gens. Au contraire, prendre conscience que le seul moyen d'empêcher la minorité d'imposer sa volonté à la majorité est que cette dernière cesse de collaborer avec la première et ses diktats, lois, règles et réglementations spécialement conçues pour éliminer toute liberté de pensée, d'expression et de choix.

Oui, je suis sûr que les gens vont être déçus par la suite des événements.

Ces votes pour Trump sont clairement la manifestation d'un ras-le-bol général. Une sorte de cri primal, d'appel au secours pour exprimer une frustration. La frustration de n'avoir aucun interlocuteur pour vous écouter, songer à votre intérêt dans leur refaçonnage du monde. Et c'est une bonne chose. Mais il reste encore de nombreux caps à franchir. L'un d'eux étant de ne pas croire que qui que ce soit via le système politique pourra rendre ce monde meilleur. Parce que cette tâche nous incombe à NOUS. Et nous devons l'accomplir ENSEMBLE.

Texte original de DAVID ICKE transcrit et traduit de l'anglais par EY@EL
© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

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Une « pirate mnésique » explique comment implanter de faux souvenirs dans l'esprit des gens

Nous tendons à considérer les souvenirs comme de parfaites petites capsules temporelles — des archives importantes d'événements du passé qui nous ont marqués et façonnés — aussi immuables et figées qu'une libellule fossilisée dans l'ambre. Pourtant, il n'en est rien. Il y a peu, j'ai rencontré Julia Shaw, spécialiste en psychologie criminelle s'intéressant plus particulièrement aux questions de mémoire. « Je suis une pirate mnésique » m'a-t-elle dit. « J'ai recours à cette science pour vous faire croire à des actes que vous n'avez pas commis ».

Il s'avère qu'implanter de faux souvenirs est étonnamment facile.

Canadienne expatriée à Londres, le Dr Shaw était de passage à Toronto pour la promotion de son nouveau livre, The Memory Illusion (l'illusion de la mémoire). Dans cet ouvrage, elle décrit comment il est possible d'implanter délibérément de faux souvenirs dans le cerveau d'individus — entraînant de faux aveux à la police pouvant conduire à l'incarcération d'une personne innocente ou encore de rapports détaillés d'enlèvements par des extraterrestres qui ne se sont (probablement) jamais produits.

« La mémoire est un vaste enchevêtrement de connexions neuronales » explique Shaw. Et ce réseau qui couvre les différentes zones du cerveau est constamment mis à jour. Une fonction essentielle pour nous, êtres humains, qui nous permet, entre autres, d'apprendre de nouvelles choses et de résoudre des problèmes. Mais qui, par conséquent « peut être manipulée », poursuit-elle. « Chaque fois que vous racontez une histoire, vous modifiez son souvenir ». Ce peut être par l'apport de nouveaux détails, des bribes en provenance d'autrui venant s'incorporer à la trame ou encore par l'établissement de nouveaux rapports potentiellement inexacts voire illusoires.

Si, par exemple, vous pensez vous rappeler de quoi que ce soit de l'époque où vous aviez moins de deux ans et demi, il s'agit vraisemblablement d'un faux. (Avant cet âge notre cerveau n'est pas suffisamment développé pour emmagasiner des souvenirs, un phénomène baptisé amnésie infantile). Tout souvenir antérieur « vous aura probablement été transmis en regardant des photos ou par le biais d'une anecdote racontée par vos parents » explique-t-elle. « Ils sont assez faciles à intérioriser ».

« Pour moi, la réalité est purement une affaire de perception. »

Le fait que les souvenirs soient si modifiables, souligne-t-elle, a de profondes répercussions sur le système judiciaire pénal entre autres — et c'est donc sur quoi porte l'essentiel de son travail. « En laboratoire, je pirate les souvenirs de personnes pour les convaincre qu'ils sont les auteurs de crimes qui n'ont jamais été commis » explique cette enseignante-chercheur rattachée au département de droit et sciences sociales de la South Bank University de Londres. « Je fais cela pour  démontrer qu'un interrogatoire peut véritablement déformer les souvenirs et ce, de manière cohérente. »

Pour implanter un faux souvenir, « on essaie de pousser la personne à confondre imagination et souvenirs » explique-t-elle. « Il suffit de les leur faire visualiser à plusieurs reprises ».

Tout d'abord, elle commencera par leur apprendre qu'ils ont commis un crime en prétendant détenir des informations confidentielles. « Vos parents m'ont dit qu'à 14 ans vous commis un vol pour lequel vous avez eu affaire à la police » cite-t-elle en exemple tout en précisant qu'elle dirait qu'elle a contacté les parents en fournissant des détails sur la conversation, « et là, vous me croyez. Vous savez que j'ai discuté avec vos parents et vous leur faites confiance » poursuit-elle. C'est ce qui la rend crédible.

Elle continuera en étayant avec des détails comme l'age de l'individu, sa ville natale, son meilleur ami d'enfance, la convainquant, à maintes reprises, d'imaginer le déroulement du crime encore et encore même s'il n'a jamais rien fait. Au bout de deux semaines, voire moins, « il devient de plus en plus ardu de distinguer ce qui relève de l'imagination et du souvenir qui refait surface » explique Shaw. « Au final, il est facile de penser que les choses sont réellement produites ».

Bien entendu, les faux souvenirs ont des répercussions désastreuses sur le système judiciaire pénal, envoyant des innocents en prison. Mais ils pourraient également contribuer à expliquer certains souvenirs prétendus « impossibles » ajoute-t-elle. Comme ceux d'une personne persuadée d'avoir été kidnappée par des extraterrestres. Dès que l'on écarte la  maladie mentale ou toute autre explication, « il est possible que certains individus aient de faux souvenirs qu'ils ont visualisés sans relâche, qu'on leur a suggéré ou encore qu'ils ont vu dans un film ou dans un rêve et se sont mis à croire à cette réalité ».

Quand serons-nous alors en mesure de faire le contraire d'implanter de faux souvenirs dans notre esprit, c'est-à-dire en supprimer des vrais qui pourraient être potentiellement pénibles et indésirables ?

Shaw acquiesce d'un signe de tête en évoquant le film Eternal Sunshine of The Spotless Mind (voir bande-annonce ci-dessus). Comme les souvenirs sont constitués de réseaux parcourant tout le cerveau, il apparait peu probable que l'on puisse retirer de sitôt des pans entiers de mémoire. Ce qui l'est plus, dit-elle, est que l'on puisse en extraire la partie qui importe le plus à savoir l'émotion qui y est rattachée.

Grâce à l'optogénétique (une technique ayant recours à la lumière pour allumer et éteindre diverses parties du cerveau), les scientifiques sont capables d'effacer la peur associée à de mauvais souvenir chez les rats. Bien sûr, cela n'a pas encore été testés sur des humains. (Les techniques employées par l'optogénétique requièrent une trépanation dans le crâne des rats). Néanmoins, cela laisse entrevoir la faisabilité de la chose.

Donc si nos souvenirs sont si faciles à manipuler et dans un flux perpétuel de détails rajoutés et d'autres supprimés, notre mémoire du passé est-elle fiable ?

« Je pense que la réalité est purement une affaire de perception. Et une expérience tout à fait personnelle. Le monde tel que vous le connaissez n'existe que pour vous et tel que vous êtes à cet instant précis. Chaque jour, vous vous sentez comme une nouvelle personne » avec un cerveau différent et d'autres souvenirs pour guider.

« Je tiens à préciser qu'à la base tous les souvenirs sont factices. Ils sont soit légèrement faux ou totalement. Ils constituent des sommes d'expériences qui ne se sont jamais produites. »

Texte original de KATE LUNAU traduit de l'anglais par EY@EL
© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

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Hélas !

Ceux qui me suivent sur Twitter connaissent probablement déjà cette anecdote retweetée, il y a quelques jours, qui est tellement... que je me devais absolument de la partager ici également. Car il est certaines choses qui ne s'inventent pas. Moi, je la trouve bien bonne pour le berceau d'une équipe de foot de renommée internationale. Eric Cantona apprécierait certainement. Platon, en aurait même perdu son latin si, par chance, il n'avait été grec.

Voici donc la traduction (dont j'ai volontairement reproduit les fautes) d'un courrier administratif adressé par la municipalité de Manchester à un ressortissant grec... heu, pardon geek.

Vous m'avez dit que vous étiez de nationalité grecque mais votre passeport indique que vous êtes citoyen hellénique. Il n'y a aucun pays du nom de Hellas dans l'Union Europoenne. Merci de m'expliquer la raison pour laquelle vous n'avez pas de passeport geek (pour « Greek », grec en anglais — tant qu'à faire, on n'est plus à une connerie près ! N.d.T.).

On comprend maintenant le Brexit. C'est vraiment trop compliqué l'Europe.

© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

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Ras-le-bol d'absorber la négativité ambiante ?

Ne vous laissez pas rebuter par la longueur apparente de cet article qui se lit sans fin. Du temps bien employé même si vous ne faites pas spécialement partie de ces gens hypersensibles ou empathes qui vivent souvent un enfer au quotidien (et je n'exagère pas le moins du monde, la souffrance que nous ressentons étant carrément au-delà du descriptible). Ceci dit, si prendre conscience de ces mécanismes est une chose, mettre en pratique les solutions pour en sortir définitivement en est une autre demandant courage, honnêteté, volonté et assiduité. Mais, comme on dit,  le jeu en vaut largement la chandelle. C'est pourquoi j'en ai brûlé tout un stock pour vous le traduire.

Et j'aimerais ajouter qu'il vous faudra vraiment faire preuve de beaucoup de patience et d'indulgence envers vous-même chaque fois que vous faillirez à l'application de ces principes ou que vous replongerez dans vos anciens modes. On ne corrige pas une vie entière de conditionnements inconscients en cinq minutes. Comme le sport, l'apprentissage d'une langue ou tout autre activité qui demande des efforts constants et conscients, il faut se donner la peine de s'y consacrer pleinement et la volonté d'y parvenir.

Le bonheur n'est pas ces choses, ces personnes ou ces circonstances qui vous manquent car rien ne pourra jamais combler ce déficit énergétique qui vous ronge. Le monde extérieur n'est qu'illusion. Une illusion tellement tenace et solide que la plupart renoncent. Je fus de ceux-là mais j'ai finalement eu un sursaut et décidé qu'il n'était jamais trop tard pour changer (encore une autre illusion). La douleur peut parfois atteindre un seuil tellement intolérable qu'on lutte pour rester en vie. Je ne parle pas de dépression ou d'état suicidaire mais simplement de cette sensation d'être pris dans au piège dans une spirale descendante dont le seul échappatoire sur le moment semble être d'éjecter notre corps physique comme le ferait un pilote de Mirage pris sous le feu de l'ennemi. Une erreur fatale qui ne libèrerait en rien notre âme.

Mais il arrive aussi que ces crises où l'on touche le fond soient salutaires en ce qu'elles nous font abandonner toute inhibition égotique et nous font sortir de notre zone de confort pour oser solliciter de l'aide, exprimer notre mal-être et lancer le dialogue avec notre entourage. C'est là où cet article s'avère doublement utile en ce qu'il pose des mots et des explications sur des sentiments vagues et indescriptibles. Savoir et comprendre sera la clé de votre libération.

Allez, on se motive à devenir des gens heureux et à refiler le virus au monde entier. Soyons contagieux !

Ey@el

Vous arrive-t-il d'absorber les énergies négatives d'autrui ? Si oui, vous n'êtes pas un cas isolé. La plupart d'entre nous côtoyons chaque jour de nombreuses personnes qui nous minent intérieurement.

Nous le ressentons tous. Nous savons bien faire la différence lorsque nous sommes en présence d'une personne pleine de vivacité et heureuse ou quelqu'un d'abattu et mal dans sa peau, alors pourquoi est-ce si facile de nous affecter négativement ? Certains ne peuvent même pas entrer dans un supermarché sans absorber les malheurs de tous ceux dans le magasin. Pour nous protéger de ces énergies, il nous faut d'abord comprendre comment le nôtre est infiltrée par celle d'autrui.

Pendant plusieurs années, j'ai été conseillère dans un centre de crise new-yorkais réputé. J'ai vite compris que pour aider efficacement les gens, je ne pouvais pas absorber leur négativité. Et grâce à ma découverte du secret qui permet de préserver ses propres énergies, j'ai pu porter assistance à des milliers de personnes dans le besoin sans jamais me laisser plomber une seule fois. En fait, je me sentais constamment revigorée et emplie d'un sentiment de satisfaction. Si je peux y parvenir, tout le monde le peut.

L'infiltration des énergies

Chaque fois que vous rencontrez quelqu'un, que ce soit le matin dans la salle de bain quand vous êtes pressé ou dans une salle de réunion, un échange d'énergies intervient. Il y a d'une part les vôtres et celles de l'autre personne. À un certain moment, dans l'espace, ces énergies se rencontrent. Si vous étiez une mouche sur un mur, vous pourriez observer un ballet vibratoire fascinant — les énergies les plus puissantes menant la danse. Cela implique que si vous n'êtes pas centré dans votre champ vibratoire, ce dernier pourrait se voir infiltré et influencé par celui de votre ami, conjoint, enfant, parent ou d'un étranger. Ainsi, même si vous êtes dans un bon jour mais que vous tombez sur une personne qui vous crache son énergie des mauvais jours à la figure, il y a de fortes chances pour que cela vous gâche votre journée.

Vous venez d'être victime d'une infiltration énergétique.

Cela se produit inconsciemment, mais que ce passerait-il si vous deveniez plus conscient de toutes vos interactions et relations ? Si vous pouviez être responsable de votre énergie et ne pas être affecté négativement par les basses vibrations d'autrui ? Quelles conséquences cela aurait-il sur votre qualité de vie ? Et sur la qualité de vos relations ?

Si vous souhaitez protéger vos énergies personnelles, vous devez d'abord réaliser qu'elles constituent votre ressource la plus précieuse. En d'autres termes, ce que vous éprouvez chaque jour est votre plus grande source de pouvoir et d'attraction. Lorsque vous sentez bien, vous êtes davantage connecté à ce pouvoir et à votre capacité de créer en toute conscience. En revanche, lorsque vous êtes abattu, vous y êtes moins connecté et plus susceptible d'attirer inconsciemment encore plus de ces choses dont vous ne voulez pas. En permettant aux énergies négatives ou incompatibles d'autrui d'affecter les nôtres, nous abandonnons notre pouvoir et nous nous abaissons vibratoirement à un niveau auquel nous ne sommes plus en mesure de créer en toute conscience.

Cela signifie que tout ne tient qu'à vous et que la seule chose que vous devez changer, c'est vous-même.

C'est pourquoi il est essentiel de faire de votre ressenti votre priorité au quotidien et de ne pas laisser quoi ou qui que ce soit compromettre votre énergie. Alors comment faire ?

Récupérer son énergie et prévenir toute infiltration

1. Ne vous servez pas des émotions négatives pour entrer en contact avec les autres

Il est naturel de vouloir entrer en contact avec les autres mais nous le faisons souvent en calquant inconsciemment nos émotions sur les leurs. En d'autres termes, si votre amie est triste, vous le devenez à votre tour pour établir la connexion. Ou encore, si quelque chose contrarie votre compagnon, vous allez refléter cette contrariété pour être sur la même longueur d'onde. Le problème est que chaque fois que nous nous servons des énergies négatives à cette fin, nous compromettons nos propres vibrations et même si nous voulons aider à notre ami, conjoint, enfant ou collègue, nous ne sommes plus en mesure de lui apporter un soutien et des conseils efficaces au faible niveau émotionnel du problème. Comment pouvons-nous être utile à qui que ce soit en souffrant avec eux ?

Il n'est pas nécessaire de déprimer pour établir le contact avec un ami en détresse. Il est tout à fait possible d'offrir de la compassion et de la compréhension sans mettre en péril ses énergies. Si vous parvenez à maintenir un niveau vibratoire émotionnel plus élevé, vous lui serez d'autant d'un plus grand secours en créant un espace protégé dans lequel votre ami pourra exprimer ses sentiments sans vous entrainer dans sa souffrance.

2. Détachez-vous de toute responsabilité

Le moyen le plus rapide de se laisser affecter par les énergies négatives d'autrui est de se sentir responsable d'eux ou de leur expérience. Chaque fois que vous éprouvez une quelconque responsabilité envers les autres, vous l'endossez comme si elle était vôtre et votre corps, votre tête et votre esprit réagissent en conséquence comme si c'était réellement le cas et que vous deviez régler leur problème. En d'autres termes, vous vous appropriez les tracas, le stress et la pression d'autrui.

Se sentir responsable des autres revient à accepter leur fardeau comme étant le vôtre et ainsi d'en porter tout le poids sur vos épaules.  Combien de personnes peuvent en faire autant pour vous sans se sentir dépassées voire tomber malades ? Parfois nos pathologies résultent souvent de problèmes qui ne sont même pas les nôtres. Quelle part de la charge que vous portez ne vous appartient pas ? Réfléchissez-y bien.

Peu importe combien vous vous souciez d'une personne, vous n'êtes ni responsable d'elle ni de ses problèmes. Votre responsabilité se limite à vous-même et à l'expérience que vous avez avec eux mais ne l'inclut pas.

N'allez pas croire que vous pourrez l'aider en endossant ce qui lui incombe. Le meilleur soutien que vous pourrez lui apporter sera en maintenant votre vibration haute et en l'invitant à vous y rejoindre. Elle le fera ou non mais ce n'est pas non plus votre responsabilité.

Une fois dégagé de cela, vous pourrez en fait vous montrer plus réactif et plus utile au lieu de faire corps avec le problème.

3. Cessez de vous poser en juge

Le fait de juger nous connecte directement à la source de notre jugement. Ce qui veut dire que si la vibration émotionnelle de l'autre personne est basse, la vôtre va s'y calquer rapidement. Il s'agit ainsi d'une compromission de vos énergies en échange d'un jugement.

Dès lors que vous jugez l'expérience d'autrui, même silencieusement et intérieurement, vous invitez les énergies qui s'y rattachent à pénétrer votre propre champ vibratoire. Et comme l’esprit ne sait pas faire la différence entre la réalité et l'imagination, l'acte même de juger vous ouvre à absorber les énergies de ce vers quoi porte votre jugement comme si vous en étiez vous-même l'objet. Cela inclut les commérages.

En permettant aux autres de vivre leurs propres expériences, nous n'absorbons pas leurs énergies ou celles de leurs problèmes. Cela ne vous concerne pas, restez en dehors. Interférer mentalement dans la vie d'autrui ne vaut pas la peine de mettre votre vibration en péril.

4. Laissez tomber la sympathie

Dès l'instant où quelqu'un vous fait de la peine, vous absorbez ses symptômes. La sympathie est également avoir pitié d'autrui. En d'autres termes, vous pouvez attraper un rhume par téléphone ou ressentir la douleur physiquement rien qu'en éprouvant de la sympathie.

La pitié revient en fait à porter un jugement sur une expérience — ainsi ce faisant, vous abaissez votre vibration pour la calquer à celle de l'objet de votre pitié et en absorbez toutes les énergies négatives.

En étant peiné, vous imaginez en fait l'autre bloqué dans une impasse, dans l'incapacité de se guérir, de changer ou de se créer consciemment une nouvelle réalité. De quel secours pouvez-vous être en imaginant le pire ?

Il est impossible de se sentir à la fois désolé pour quelqu'un et l'imaginer recouvrer son autonomie. En vous concentrant sur la seconde option, vous y gagnerez vous-même en pouvoir et éleverez votre vibration.

La sympathie débouche sur la compassion. La compassion vous permet d'entretenir un espace d'amour et de compréhension pour les autres sans compromettre vos énergies. Êtes-vous capable d'aimer quelqu'un et lui permettre de vivre ses propres expériences sans en être chagriné ? Pouvez-vous croire que ces expériences sont en quelque sorte parfaites pour lui permettre de grandir, d'évoluer et de s'éveiller ?

5. Ne laissez personne avoir d'emprise sur vous

Nous avons tendance à laisser les personnes qui ont de l'emprise sur nous influencer nos énergies : nos parents, nos professeurs, nos patrons, les représentants de l'autorité, etc. Quand une de ces personnes passe un mauvais moment et le reporte sur nous, nous n'hésitons pas à l'accepter voire même en leur permettant de nous dicter nos états d'âme.

Il suffit simplement de se souvenir que chaque personne est le reflet de votre propre conscience pour réaliser qu'aucune n'a jamais eu le moindre pouvoir sur vous. Elles n'ont que celui que vous leur accordez par le biais de vos pensées et actions.

Plus vous serez en possession de votre pouvoir, plus vous pourrez contrôler votre vibration et ne pas absorber des énergies qui ne sont point les vôtres.

6. Renoncez à l'idée d'avoir raison

Lorsque l'on croit avoir raison et que l'on essaie de changer les autres, on permet instantanément à leurs énergies d'infiltrer les nôtres. Si vous ne voulez pas qu'on affecte vos énergies, il est essentiel de laissez les autres vivre leurs propres expériences et faire leurs propres choix. N'ayez aucun avis sur leurs opinions. En essayant de convaincre quelqu'un de votre « savoir-faire », vous risquez de compromettre vos propres énergies. N'oubliez pas que ce que vous ressentez est votre atout le plus important — ne le sacrifiez pour quiconque ou quoi que ce soit.

7. Ne réagissez plus aux autres

Y a-t-il dans votre entourage des personnes qui essaient d'obtenir de l'énergie en faisant des scènes ? En d'autres termes, qui essaient de susciter des réactions émotionnelles négatives de votre part pour « obtenir de l'énergie ».  Peut-être faites-vous la même chose inconsciemment aux autres ?

Dès l'instant où vous répondez, vous abandonnez votre pouvoir et vous acceptez les énergies négatives de celui ou celle qui vous fait réagir.

Pour entrer dans la colère, le ressentiment, la jalousie, etc, il faut abaissez sa vibration et dès que vous calquez celle de l'autre, ses énergies infiltrent les vôtres.

Si vous voulez rester maitre de vos énergies et positif, réagir n'en vaut pas le peine. Le prix à payer est trop élevé. Cela ne veut pas dire pour autant que vous ne pouvez pas exprimer votre vérité et fixer des limites d'une manière qui vous soutiendra vous et votre relation. Cela est tout à fait faisable dans un espace de clarté et de compassion.

8. Ne prenez pas parti

Les autres pourraient vouloir utiliser vos énergies pour soutenir leur cause, mais si cela ne vous concerne pas, n'en faites pas une affaire personnelle. En vous autorisant à vous retrouver au beau milieu de la querelle ou des intérêts de quelqu'un d'autre avec lesquels vous savez très bien n'avoir rien à faire, vous aller gaspiller vos précieuses énergies. Vous pouvez soutenir autrui sans vous impliquer et sans laisser votre vibration se faire empoisonner par leurs problèmes.

9. N'acceptez aucun reproche

Même si quelqu'un vous fait des reproches ou est en colère après vous, vous n'êtes pas obligé d'absorber ses énergies. Mon petit-fils de cinq ans a renversé sa glace dans la voiture et a dit que c'était ma faute parce que j'ai roulé sur une bosse. Nous avons discuté de la manière dont il m'accusait afin de se sentir mieux alors que ça ne faisait qu'empirer sa contrariété. Les gens nous tiennent constamment pour responsables de ce qui échappe à leur contrôle. Ce n'est pas parce que l'on vous fait des reproches que vous devez les accepter. Si vous êtes effectivement responsable, assumez et rectifiez la situation mais ne laissez personne faire de vous son bouc émissaire. Nul besoin de réagir aux accusations — laissez couler.

10. Refusez la complaisance

Si vous êtes quelqu'un de complaisant, vous êtes très certainement doué pour céder vos énergies en vous laissant affecter par celles des autres. Comme beaucoup de ces personnes, vous faites passer les autres avant vous, vous n'assumez plus la responsabilité de votre vibration et par conséquent vous devenez des éponges absorbant toutes celles de ceux que vous essayez de contenter. Votre rôle n'est pas de plaire à tout le monde. En fait, ce serait davantage le cas si vous vous satisfaisiez vous-même en faisant passer vos besoins et vos désirs en priorité. Il n'y a aucun mal à dire non et à vous délimiter un espace refuge à l'intérieur duquel vous pourrez être responsable de vos énergies.

11. Cessez de partager les croyances d'autrui

Lorsque deux personnes se rencontrent, c'est celle dont les convictions sont les plus fortes qui mène la danse énergétiquement parlant mais cela n'est possible que si vous n'êtes pas profondément ancré dans vos propres croyances. Vous pouvez prendre en considérations les différentes croyances qu'on vous soumet mais ne vous laissez pas intimider par ceux qui sont persuadés d'avoir raisons. Certains vont même parfois jusqu'à s'imaginer qu'ils savent ce qui est le mieux pour nous et font du forcing pour nous pousser à adopter leurs convictions mais vous seul détenez ce savoir. Fiez-vous à votre conviction interne.

12. Mêlez-vous de vos affaires

Là, c'est surement difficile mais ce que les autres pensent de vous n'est pas votre affaire. Vous ne pouvez pas plaire à tout le monde en permanence et ce n'est pas non plus votre rôle. Seul ce que vous pensez ou ressentez envers vous-même importe. Tant que vous essaierez de contrôler les pensées et les sentiments que l'on vous porte, vous tomberez sous le joug de ces énergies. C'est un peu comme si vous leur envoyiez un message télépathique leur demandant de vous dire comment vous sentir aujourd'hui. Quand vous ne vous soucierez plus de ce que le monde pense de vous, quelque chose d'extraordinaire se produira. Vous y gagnerez en assurance et vous deviendrez super attirant — sur le plan énergétique voire même physique. Et au final, les autres auront une haute estime de vous mais à ce moment-là, vous n'en aurez cure !

Être responsable de ses énergies

La plupart des gens n'assument pas la responsabilité de leurs énergies mais cela ne vous donne pas la permission de ne pas le faire les vôtres. Cela implique être consciemment responsable de celles que vous recevez et celles que vous projetez. Une fois que vous maitriserez vos propres vibrations, peu importe ce que vous enverrons les autres, vous ne vous laisserez plus imprégner. L'ironie est que cela se produira bien moins souvent.

Si vous absorbez les énergies d'autrui, il est important de vous rappeler qu'une fois infiltrées, elles deviennent les vôtres et non plus les leurs. Si cela se produit, repérez par laquelle des 12 manières évoquées plus haut vous avez permis cela. Assumez en la responsabilité. Personne ne peut vous forcer à le faire. Tant que vous reporterez la faute sur l'autre personne, vous n'aurez aucun pouvoir pour vous en débarrasser et vous gaspillerez encore davantage vos énergies.

Au fil du temps, vous pouvez vous entrainer à pousser vos vibrations jusqu'à un seuil où personne ne pourra les faire redescendre. Cela vous demandera probablement un effort conscient pour y parvenir mais une fois que vous y serez, votre vie se déroulera avec grâce et aisance et vous deviendrez un point d'ancrage d'amour et de lumière pour les autres.

Voici par quels moyens vous pourrez encore mieux contrôler vos énergies :

1. Soyez maitre de vos énergies

Il est important de connaitre votre ressenti avant chaque interaction afin d'être en mesure d'identifier le moindre changement et vous en libérer rapidement en disant « Cela ne m'appartient pas, je m'en débarrasse ».

2. Sachez voir l'innocence en chacun

En y regardant bien, nous sommes tous véritablement innocents. Percevoir les gens ainsi et comme faisant du mieux qu'ils peuvent vous permettra de rester positif et de ne pas absorber les énergies négatives d'autrui.

3. Profitez des hautes vibrations des gens heureux

Lorsque vous entrez en contact avec des gens heureux ou enthousiastes, joignez-vous à eux. Acceptez ce don d'énergie positive — en prenant juste garde de ne pas dépendre d'autrui pour vous sentir bien.

4. Pratiquez le lâcher-prise

Vivre dans le lâcher-prise vous permet de maintenir la pureté et la clarté de vos énergies. Lorsque l'on ne s'attache pas aux choses, le négatif n'a aucune prise.

5. N'attrapez pas ce qu'on vous lance

Ce n'est pas parce que qu'on vous lance un chiffon sale que vous devez l'attraper — laisser courir et cela ne vous affectera pas.

6.  Recherchez la beauté

Nous avons tendance à nous focaliser sur ce qui ne va pas chez les autres — mais, au lieu de cela, nous devrions rechercher ce qu'il y a de beau en eux et ainsi s'aligner sur leurs aspects supérieurs. En retour, ils ressentiront votre amour et y répondront ce qui contribuera à élever votre vibration et la leur.

7. Soyez indulgent envers vous-même

Le monde extérieur n'est que le reflet de nos sentiments et croyances vis à vis de nous-mêmes. Si vous voulez qu'on soit plus positif envers vous, vous devez également vous engager à en faire de même pour vous.

8. Fixez des limites

Il n'y a aucun mal à faire savoir aux autres comment vous souhaitez qu'ils vous traitent et s'adressent à vous. N'ayez pas peur de fixer des limites telles que : on ne dit pas de mal d'autrui, on ne juge pas, on ne se plaint pas. Vous pourriez leur dire de cette manière : « Vous n'êtes sans doute pas au courant mais j'ai désormais décidé de faire passer mon bien-être quotidien en priorité et donc je ne prendrais plus part aux médisances ou à quoi que ce soit que j'estime être un jugement porté sur moi ou sur d'autres personnes ». Vous pourriez même ajouter : « Voulez-vous vous joindre à moi ? »

9. Partagez vos énergies positives

Si vous vous sentez bien, montrez-le. Souriez, soyez généreux et faites des compliments. Vivez pleinement. Souvenez-vous que la vibration la plus forte est celle qui domine toutes les interactions. En extériorisant et en partageant vos énergies positives, vous ne serez nullement affecté par les basses vibrations et votre entourage commencera même à se sentir mieux. C'est ainsi que l'on peut changer les choses au quotidien !

10. Projetez vos énergies

Au lieu de vous entourer d'un bouclier de protection énergétique, imaginez-vous pénétré et enveloppé par le flux des énergies divines — formant un halo de lumière et d'amour autour de vous. Laissez ces puissantes énergies émaner de vous et affecter tous ceux que vous rencontrerez.

11. Fiez-vous à votre intuition

Votre intuition est une boussole intérieure perfectionnée qui vous montrera toujours le chemin. En ne vous écoutant pas et en faisant passer les désirs d'autrui en premier, vous compromettez vos énergies et permettez aux leurs de vous affecter. Chaque fois que vous vous fierez à votre guidance interne pour agir en conséquence, vous renforcerez votre capacité à protéger vos énergies personnelles établissant ainsi un barrage naturel contre la négativité ambiante.

Et pour finir

Lorsque vous attendrez enfin le stade où vous n'absorbez plus l'énergie d'autrui, vous serez en mesure d'entrer en contact et réagir à un niveau plus élevé depuis lequel il vous sera possible de ressentir ce qu'ils ressentent sans embarquer avec vous leurs maux et problèmes. C'est ce que l'on appelle l'expérience divine de la compassion. Depuis cet espace de pureté, vous pourrez donner de l'amour sans vous compromettre ni vous sacrifier en aucune manière. Au lieu de vous sentir vidé, vous vous serez puissamment revigoré et disposerez d'énergies positives en abondance à partager et dispenser autour de vous.

C'est par le biais de cet état d'amour supérieur que vous vous mettrez véritablement au service de ce monde.

Texte original de NANICE ELLIS traduit de l'anglais par EY@EL
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