La chanson qui fait peur

Comme je vous l'annonçais précédemment, cette nuit au crépuscule, j'ai donné une petite réception au fond des bois pour célébrer le retour des cucurbitacées. Cette chanson qui clôtura avec effroi délicieux ma « grave party » n'en est pas vraiment une à salement parler puisqu'il s'agit d'un délire radioheadesque improvisé (qui, comme vous voyez, peut affecter même des gens très bien), issu d'un webcast au cours duquel Ed O'(Grand)Brien s'était lâché un peu façon Fab Four psychédéliques meet Jacques Higelin, glissant avec malice moult allusions subtiles à divers titres passés ou à venir de son groupe légendaire. Désolée pour la purée de citrouille et le trou en plein milieu mais à cette heure indue, je n'avais plus trop les yeux en face ni les oreilles dedans comme vous pouvez le constater. Brûlez le sandwich, pas la sorcière !

Ey@el

Ed's Scary Song

Nous sommes l'orchestre sur votre tableau de bord,
Nous vous prions de nous laisser les restes de votre repas.
Tout ce que nous voulons, c'est être comme vous,
Jouer de la musique pour vos âmes,
Balancer à fond des sifflements étranges
Dans les enceintes ici bas.

Salut,
Je me suis efforcé de rester tranquille.

Ils vont vous mâchouiller et recracher vos os,
Plantés-là dans l'obscurité au pied du lit.

Je ne me suis jamais plaint,
Ma vie est comme du papier peint,
Je joue de la guitare dans un groupe
Et tout ça a l'air si volatil.

Mon dieu ! Mon dieu !
C'était un brave homme
Et il disait qu'il était le meilleur.

Ils disaient que même quand la vie lui crachait au visage,
Il remettait tout en place.
Un conflit d'intérêt, vous allez me dire.

Êtes-vous en train d'essayer de me soudoyer ?
Est-ce en partie pour mes péchés ?

Nous sommes des plantes — des plantes heureuses.
Aujourd'hui, des bâtisseurs surhumains.
Vous voyez, vous devriez ??? ensemble.

Je vous quitte pour la chienne de Sodome et je m'échappe,
Aimé à mort comme un œuf mayonnaise
Avec une tronche d'accidenté de la route.

Très bien, restons.
Tout est vivant,
Il n'y a plus dorénavant qu'un ciel bleu
Et aucun fantôme ni squelette à l'horizon.
Un homme plane dans la poussière poussière poussière...

Merci beaucoup, merci !
Que tout le monde rentre sain et sauf
Et conduise prudemment ce soir.
On se retrouve dans quelques semaines au studio.

Bonsoir,
Que Dieu vous bénisse.
Allez, Jonny, on rentre !

Texte original de ED O'BRIEN traduit de l'anglais par EY@EL
© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

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