Vous dites que vous voulez une révolution

Tu dis que tu veux une révolution,
Ouais, tu sais, on veut tous changer le monde.
Tu me racontes que c'est l'évolution,
Ouais, tu sais, on veut tous changer le monde.
Mais quand tu parles de destruction,
Tu dois bien te douter que je ne marche pas.

"Revolution", The Beatles (1968)

Quand on veut traiter une maladie, le mieux ne serait-il pas d'abord de comprendre la racine de cette maladie — pourquoi s'arrêter aux symptômes ? C'est comme un monde avec un schéma de victimes-bourreaux — pourquoi veut-on couper la tête du bourreau en gardant le même schéma ? Pourquoi un homme providentiel ou un quelconque sauveur de notre drame et de nos problèmes ? Si on comprend que tout est lié dans ce monde et ailleurs, pourquoi remettre en question seulement le bourreau et pas la victime qui aujourd'hui donne son conscentement sans même s'en rendre compte à ses oppresseurs ? Est-ce que ce jeu morbide ne finirait pas par un miroir où chacun finit par se voir dans la glace tel qu'il est ? Qui est le plus meurtrier dans l'histoire, celui qui coupe la tête de la victime ou ceux qui regardent ?

Toutes ces questions pour illustrer cette nouvelle année où en même temps qu'il y ait une révolution des consciences, il y a un retour de bâton de toute la complicité millénaire de courants de pensées et d'états d'esprit qui ont nourri cette folie qui prend fin très bientôt à mesure que les consciences s'extraient de cette roue infernale du jeu du chat et de la souris.

Texte original de ANTOINE

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