La vérité est ailleurs

Ce mois-ci, nous célébrons la cinquantième du projet Eklabugs. Youpi ! Hourra ! Vive nous ! Pour l'occasion, nous avons opté pour un thème sulfureux à souhait, propre à mettre le souk, enflammer les egos et retourner les cerveaux. Sa définition même est sujette à polémique. À moins d'en conclure qu'elle est tout bonnement indéfinissable. Ce qui serait pour le moins honnête. Mais non. Immaturité oblige, c'est la faute aux philosophes incapables de se mettre d'accord. Je vous aurai donc prévenus, ça risque de faire mal. Mais ne dit-on pas que « qui aime bien, châtie bien » ?

La vérité va te foutre en l'air

Quel retour de bâton amer
Que de se retrouver pris
Dans ton point final.
La vérité va te foutre en l'air...

"Ful Stop", Radiohead (2016)

Toute vérité n'est pas bonne à dire. Raison pour laquelle je vais m'abstenir et vous balancer à la place, non pas un tissu de mensonges avec lequel vous pourriez tout du moins vous torcher, vous moucher ou encore vous faire tailler un costume ou une robe (si bobards enrobés) — mais plutôt une série de contre-vérités propres à alimenter la controverse, si vous n'avez rien contre. Quoi qu'en vérité, je m'en contre-fiche.

Plus sérieusement, pour résumer le schmilblick selon le portail Philosophie de Wikibooks, la définition la plus simple de la vérité pourrait être la suivante : « ce que nous disons ou pensons est vrai quand ce que nous avons en vue existe vraiment tel que nous le disons ou le pensons, et nous appelons vérité la qualité générale de tout ce que nous disons ou pensons de vrai. Ainsi nous sommes dans le vrai quand ce que nous disons est une image fidèle de la réalité, et nous sommes dans l'erreur quand il n'y a rien dans la réalité qui corresponde à nos idées. De ce fait, la vérité serait l'image correcte, ou la connaissance, que nous avons de la réalité ».

Là, tout de suite, on se prend l'évidence en pleine poire : la vérité est liée à la réalité (et souvent confondue). Pas étonnant qu'elle nous glisse entre les doigts vu que nous sommes incapables de définir la réalité, laquelle étant purement subjective puisque projection de notre état de conscience.

Quand tu lances la flèche de la vérité, trempe toujours la pointe dans du miel.

Proverbe arabe

Le thème de la réalité ayant déjà été beaucoup abordé dans la Pensine, inutile de revenir sur qui a été dit et republié (au risque d'y passer le reste de l'année). La réalité est donc une projection de notre conscience et en tant qu'êtres multidimensionnels (n'en déplaise aux cartésiens et autres théoriciens du Big Bazar), non seulement nous expérimentons plusieurs réalités mais nous les modifions en fonction de l'évolution de notre conscience.

Au delà du réel

Concrètement, lorsque vous rêvez, à aucun moment vous ne remettez en question ce que vous vivez. Vous ne vous dites pas que ce qui vous arrive n'est pas réel parce que dans votre vie éveillée les choses sont différentes. Vous ne cessez pas de fuir le danger parce que ce n'est que dans votre tête. Quand votre conscience est immergée dans le sommeil paradoxal, cette réalité que vous percevez est vécue comme une vérité et celle de votre vie d'éveil comme quelque chose d'abstrait et d'incohérent parce que ses codes sont différents de la réalité dans laquelle vous évoluez.

Ce n'est qu'au réveil que vous faites l'expérience d'une autre réalité avec sans doute les mêmes personnages, les mêmes décors mais arrangés différemment, avec des rôles différents. Et là, votre réalité nocturne s'efface au profit de cette réalité diurne parce que c'est à cet endroit que se situe votre conscience à ce moment précis. Lorsque vous faites une méditation, un voyage astral, votre conscience se déplace ailleurs et fait l'expérience d'une autre réalité encore différente de celles de vos vies éveillée et onirique.

Qui regarde au dehors, rêve. Qui regarde à l'intérieur, s'éveille.

Carl Jung

Maintenant, pour ce qui est de créer sa réalité, c'est le propre de la loi d'attraction et de la manifestation des formes-pensées. Nous projetons notre état vibratoire qui se cristallise dans la matière. Pensez que le monde entier est contre vous, que vous avez la scoumoune, et toutes les tuiles vont à coup sûr vous tomber dessus, vous confortant ainsi dans l'idée que c'est bien vrai, que vous avez la poisse et que l'univers vous en veut personnellement.

Maintenant, si vous vous sentez en veine, même si vous ne remportez pas le gros lot à la loterie ou ne croisez pas l'homme ou la femme de votre vie, vous n'attirerez que des circonstances agréables, des petits riens qui vous conforteront que la vie est belle et vaut la peine d'être vécue, et vous recevez des signes que quelque chose d'extraordinaire va forcément finir par vous arriver. Ce qui est généralement le cas si vous entrenez ces vibrations et formes-pensées assez longtemps.

Mais si vous n'êtes pas bien ancré dans votre vibration, vous pouvez aussi vivre ces deux vérités/réalités en alternance dans une même journée ou une même semaine (je parle d'expérience).

Il y aurait donc autant de vérités que de réalités subjectives.

Dans l'œil de celui qui regarde

La vérité est une illusion et l'illusion est une vérité.

Rémy de Gourmont

Petite démonstration en images de la subjectivité de la réalité et comment il est possible de « glisser » de l'une à l'autre.

Dans l'illustration de gauche, que voyez-vous ? Pour certains, c'est évident, se sont deux visages de profil qui se font face. Et si je vous disais qu'en réalité, c'est un vase à pied sur fond blanc, qui de nous détient la vérité ? Et si vous parvenez à voir les deux, selon vous, laquelle est la plus vraie ?

Dans l'illustration de droite, vous verrez sans doute une jeune fille de trois quarts dos. Mais c'est aussi la représentation du profil gauche d'une vieille femme. Comprenez-vous mieux à présent combien toutes ces notions de réalité et vérité liées l'une à l'autre sont illusoires et n'ont rien d'absolu ?

Il n'est bien sûr ici question que d'illusions d'optique et de la manière dont notre cerveau interprète les messages qu'il reçoit de nos sens physiques. Mais il en va de même pour notre interprétation globale de la réalité, des faits et de la vérité.

La vérité vraie

Toutes les cartes sont marquées
Et tous les destins vont se croiser.
Soit c'est la vérité vraie,
Soit c'est un mensonge.
Retournez à vos abris
Si vous n'êtes pas capables de trancher.

"Where Were You Hiding When The Storm Broke?", The Alarm (1984)

Là où le bât blesse, c'est lorsque nous confrontons nos réalités et par delà nos vérités à celles des autres.

Et au sens plus général, pour ce qui est de notre réalité collective, quand nous assistons au clash des niveaux de conscience entre les hypnotisés de la Matrice, ceux qui commencent à s'éveiller et ceux qui ascensionnent. Là encore, si vous débarquez sur mon blog, je vous renvoie à toutes mes autres publications.

La vérité arrange ou bien dérange (désolée pour cette lapalissade). Tout n'est affaire que de polarité et de besoin de conformisme. Rallier tout le monde à sa vérité pour rester dans une zone de confort parce qu'il n'y a rien de plus angoissant que de marcher sur des sables mouvants, de n'avoir aucun repère stable et d'assumer l'entière responsabilité de son propre pouvoir. Une manière, en quelque sorte, de fuir son propre désalignement intérieur que de chercher cette cohérence à l'extérieur en s'alignant à la pensée dominante.

Alors s'il n'y a point de vérité, après quoi courons-nous ?

Et que dire de ceux qui dissimulent, détournent et/ou falsifient les faits pour « arranger » la vérité ?

La seule vérité, c'est l'amour infini. Tout le reste n'est qu'illusion.

David Icke

Là, je vous dirais, paradoxalement, qu'il n'y a qu'une seule vérité et qu'elle se trouve dans votre cœur (que trop de gens confondent encore avec leur ego) et que ce n'est pas à moi de vous la dire (car la mienne n'est pas forcément la vôtre) mais à vous de l'y chercher. C'est le seul endroit où placer votre conscience pour être en mesure de discerner et faire la part des choses.

Le mensonge vous égare, la vérité vous éclaire.

D'autre part, ceux qui détournent la vérité sont aussi dans le vrai puisqu'ils sont en accord avec la logique de LEUR vérité et de leurs croyances aussi abominables et insensées puissent-elles nous paraître. Ce qui est « normal » puisque nos consciences ne sont pas au même niveau. Leurs « normes » sont aux antipodes des nôtres. Ceci dit, lorsque toutes nos vérités se rejoindront au lieu de nous diviser comme c'est le cas plus que jamais, nous obtiendrons sans doute un semblant de vérité plus « universelle » certes, mais jamais absolue.

Je vous avais prévenus que ça risquait faire mal. Vous voyez, c'était bien la vérité !

Je vous invite maintenant, si le cœur vous en dit, à aller vous confronter aux vérités des autres participants dont vous trouverez la liste ci-dessous.

Projet EklaBugs #50

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Pourquoi la prouvabilité scientifique est un mythe

Une preuve scientifique n'est que cela : scientifique. En rien, elle ne saurait être absolue. Sinon, c'est un dogme (vérité indiscutable définie par l'autorité compétente).

Ey@el

La science a élaboré multiples théories pour essayer de mieux comprendre et expliquer les différents aspects de nos vies, du fonctionnement de notre corps et de notre origine au but même de l'existence. Bien que l'on s'y réfère souvent en ces termes — comme la théorie du Big Bang, la théorie de l'évolution voire même la théorie de la gravité —  celles-ci sont généralement assimilées à des faits parce qu'étayées par des preuves scientifiques. Ce type de preuves existe pourtant pour beaucoup de choses alors pourquoi certaines sont-elles considérées comme vraies et d'autres non ?

La prouvabilité scientifique existe-t-elle ?

Même si un raisonnement solide et la logique peuvent nous orienter vers une réponse spécifique, il n'en demeure pas moins que c'est sur cette base que reposent nos meilleures déductions et non sur des faits. En réalité, il est impossible de prouver quoi que ce soit. Ne vous êtes-vous jamais demandé en votre for intérieur : « Comment diable en sont-ils arrivés à cette conclusion ? » ou « Comment savent-ils cela ? » Pour ma part, de fut le cas et une grande leçon d'humilité que de réaliser qu'aucun d'entre nous ne sait véritablement quoi que ce soit ; les scientifiques n'ont fait que collecter suffisamment de recherches, de données et d'indices pour étayer un point de vue spéciifque. En outre, ces théories et conclusions ne valent jamais que ce que vaut le matériel qui a servi à collecter ces données.

Comme il est tout bonnement impossible de tout observer et quantifiier, quelle incidence cela a-t-il sur ce que nous avons découvert de toutes les autres choses que nous évaluons ? Il y a tant de variables à prendre en compte lorsque l'on essaie de prouver quelque chose. Nous aurons beau spéculer autant que nous voudrons, comment pouvons-nous prouver quelque chose sans l'ombre d'un doute ?

Comme le disait Albert Einstein :

Il n'y a rien à envier au théoricien scientifique. Parce que la nature, ou plus précisément l'expérience, est juge implacable et peu complaisant de ses travaux. Elle ne dira jamais « oui » à une théorie. Dans le meilleur des cas, elle dira « peut-être » et dans la grande majorité juste « non ». Quand une expérience valide une théorie, cela veut juste dire « peut-être » et quand elle l'invalide, c'est « non ». Il est probable que toute théorie fera un jour l'objet d'un « non » — le plus souvent peu de temps après son élaboration.

Peu importe ce que nous croyons savoir, nous devons toujours rester ouverts aux nouvelles informations, aux nouvelles connaissances et aux nouvelles théories. Beaucoup de scientifiques écartent complètement la théorie évolutionniste parce que certaines pièces du puzzle ne s'emboitent pas, comme s'il y avait un chaînon manquant, tandis que d'autres s'attachent tellement à une théorie qu'ils en deviennent aveugles à tout élément nouveau, arguant qu'il n'y a pas lieu de s'interroger davantage. Mais à côté de quoi passons-nous en refusant d'examiner les pièces qui ne concordent pas ? Une constante ouverture d'esprit constitue la clé et le fondement de toute science digne de ce nom.

C'est exactement lorsque l'on croit avoir tout compris qu'il faut prendre du recul et réaliser que nous ne sommes que peu de choses dans le Grand Dessein

C'est une grande leçon d'humilité que n'importe qui, y compris les scientifiques, peut apprendre. Il suffit de voir les mystères de l'univers et ceux de la Terre pour réaliser que nous ne savons rien et que quiconque prétend avoir tout compris a encore beaucoup de choses à apprendre. Cela paraitra sans doute évident à certains d'entre vous. Je sais que lorsque j'ai commencé à « m'éveiller » pour la première fois, je digérais tant d'informations de tant de sources différentes que j'avais vraiment l'impression, surtout par rapport à mes semblables, de détenir toutes les réponses et que tous les autres avaient juste été mal informés. Oh mon dieu, je n'avais même pas encore commencé... Je m'en rends compte aujourd'hui et je suis tout excitée par tout ce qu'il me reste encore à apprendre. Je peux enfin apprécier les différents points de vue et perspectives et je suis prête à remettre en question les miennes.

En termes de prouvabilité scientifique, il y a d'autres éléments à considérer. Prenez les études scientifiques par exemple, beaucoup commencent à réaliser qu'elles sont souvent manipulées pour aboutir à un résultant requis et ainsi satisfaire ceux qui les ont financées. Alors le simple fait qu'une chose soit proclamée comme scientifiquement prouvée ne veut pas nécessairement dire que l'information est correcte. Il est important d'examiner les diverses sources et comme toujours remonter la piste de l'argent.

La science de l'erreur

Dans cette conférence TEDx censurée (dont je vous fais la transcription/traduction ci-dessous — N.d.T.), Rupert Sheldrake démolit les dix plus grandes doctrines scientifiques qui restreignent véritablement l'éventail d'études que les scientifiques peuvent explorer. La science institutionnelle est devenue tellement rigide sous bien des aspects, qualifiant quiconque pensant différemment ou remettant en question le statut quo de pseudo-scientifique ou de fou, mais le fait est que nous avons besoin de personnes qui ne cessent de s'interroger et de voir au-delà des théories admises si nous voulons espérer approfondir notre savoir.

Transcription

La science de l'erreur est la croyance qu'elle comprend déjà par principe la nature de la réalité et qu'il n'y a plus que les détails à combler. C'est une idée très répandue dans notre société, le type de mentalité de ceux qui se disent ne pas croire en Dieu mais à la science. Ces convictions ont désormais fait le tour du monde. Mais au cœur même de la science existe un conflit entre sa méthode d'investigation axée sur la raison, les éléments de preuve, les hypothèses et la recherche collective — et son système de croyances ou vision du monde.  Et malheureusement, ce second aspect est devenu une entrave au libre examen qui est l'essence même de la démarche scientifique.

Depuis la fin du XIXe siècle, la science a été menée selon une croyance philosophique essentiellement matérialiste. Et les sciences d'aujourd'hui sont directement issues de la vision matérialiste du monde. Je pense qu'en sortant de ce système, les sciences vont connaître un souffle nouveau.

Dans mon livre Réenchanter la science (le titre original en anglais se traduirait plutôt par la Science de l'erreur — N.d.T.), je transforme en questions dix dogmes ou postulats de la science afin de voir comment ils résistent à une approche scientifique. Et aucun ne tient véritablement bien la route. Je vais d'abord les passer en revue, ce qui me laissera ensuite le temps de n'en détailler qu'un ou deux.

Les dix dogmes par lesquels les gens les plus érudits du monde entier perçoivent le monde sont les suivants:

  1. Que la nature est mécanique ou semblable à une machine. L'univers est comme une machine, les animaux et les plantes sont comme des machines, nous sommes comme des machines. En fait, nous SOMMES des machines ! Nous sommes des « robots empotés », pour reprendre l'expression imagée de Richard Dawkins, dotés d'ordinateurs génétiquement programmés en guise de cerveau.
  2. La matière est inconsciente. L'univers entier est constitué de matière inconsciente. Il n'y a pas de conscience dans les étoiles, les galaxies, les planètes, les animaux et les plantes, et si cette théorie est vraie,  il ne devrait pas y en avoir en nous non plus. Ainsi, depuis ces cent dernières années,  une bonne part de la philosophie de l'esprit a tenté de prouver que nous n'étions pas conscients du tout !
  3. Par conséquent, si la matière est inconsciente, les lois de la nature sont immuables. Ce sont les mêmes aujourd'hui qu'au moment du Big Bang et le resteront jusqu'à la fin des temps. Pas uniquement les lois mais également les constantes de la nature, ce pourquoi on les appelle « constantes ».
  4. La quantité globale de matière et d'énergie est toujours la même. Elle ne varie jamais, excepté au moment du Big Bang où tout a émergé d'un seul coup.
  5. La nature est vide de sens. Elle ne poursuit aucun dessein et le processus d'évolution n'a ni finalité ni direction.
  6. L'hérédité biologique est matérielle. Tout ce que vous héritez se trouve dans vos gènes, dans leurs modifications épigénétiques, ou dans votre patrimoine cytoplasmique. Que du matériel !
  7. Les souvenirs sont emmagasinés dans le cerveau sous forme de traces matérielles. Tout ce dont on se rappelle se trouve dans notre cerveau, dans des terminaisons nerveuses modifiées, des protéines phosphorylées. Personne ne sait comment ça marche mais presque tous les scientifiques sont persuadés que c'est forcément dans le cerveau !
  8. L'esprit est localisé à l'intérieur de la tête. Toute conscience n'est que le produit d'une activité cérébrale et rien d'autre.
  9. De fait, les phénomènes psychiques tels que la télépathie sont impossibles. Vos pensées et intentions ne peuvent avoir d'effet à distance puisque votre esprit est à l'intérieur de votre tête. En conséquence, tout semblant de preuve en faveur de la télépathie et d'autres phénomènes psychiques est illusoire. Les gens croient que ces choses se produisent mais c'est uniquement parce qu'ils ne s'y connaissent pas suffisamment en statistiques ou qu'ils se laissent abuser par le hasard ou encore prennent leurs désirs pour des réalités.
  10. La médecine mécanique est la seule qui soit vraiment efficace. C'est pourquoi les gouvernements ne financent que cette recherche et font abstraction des thérapies complémentaires et alternatives qui ne peuvent réellement fonctionner puisque non mécaniques. Elles peuvent donner l'impression de fonctionner parce que, dans tous les cas, les personnes auraient été mieux ou en raison de l'effet placebo. Mais la seule médecine réellement efficace est la médecine mécanique.

Ceci est donc la vision du monde par défaut partagée par quasiment tous les érudits de ce monde. C'est la base du système éducatif, du système de santé, du conseil de recherche médicale, des gouvernements... La vision des gens instruits en l'absence de toute autre. Selon moi, chacun de ces dogmes est hautement discutable et à l'examen, on voit bien qu'ils ne tiennent pas debout.

Prenons tout d'abord le concept selon lequel les lois de la nature seraient immuables. Il s'agit là d'un reliquat de conception du monde d'avant l'émergence de la théorie du Big Bang dans les années soixante. On croyait que l'univers était immuable, régi par des lois mathématiques immuables. Avec l'arrivée du Big Bang, ce postulat a continué malgré que cette théorie ait mis en lumière un univers totalement évolutif de 14 milliards d'années qui pendant tout ce temps aurait grandit et se serait expansé, se serait dilaté puis refroidi, donnant ce faisant naissance à davantage de formes et structures. Mais le principe est qu'à l'instant du Big Bang, toutes les lois naturelles auraient été fixées à jamais comme un code civil cosmique !

Comme disait mon ami Terrence McKenna : « La science moderne est fondée sur le principe du "donnez-nous un miracle gratuit et nous vous expliquerons le reste". » Et ce miracle, c'est l'émergence instantanée du néant de toute la matière et l'énergie de l'univers et de toutes les lois qui le régissent. Dans un univers évolutif, pourquoi les lois n'évolueraient-elles donc pas elles aussi ? Après tout, c'est le déjà cas pour les lois humaines, et le concept de lois naturelles est issu d'une métaphore des lois humaines. Il s'agit d'une métaphore anthropocentrique : seuls les humains ont des lois. En réalité, il n'y a que les sociétés civilisées qui ont des lois. Comme l'a dit un jour C. S. Lewis : « Dire qu'un caillou tombe au sol parce qu'il obéit a une loi, c'est en faire un homme et même un citoyen ». On s'est tellement habitué à cette métaphore qu'on en oublie que c'en est une.

Dans un univers en évolution, je crois qu'un bien meilleur concept serait celui de l'habitude. Selon moi, les habitudes de la nature évoluent, ses régularités reposent essentiellement sur l'habitude. Un concept du début du XXe siècle avancé par le philosophe américain C. S. Peirce et  repris par d'autres philosophes. J'en ai moi-même tiré l'hypothèse scientifique de la résonance morphique qui est à la base même de ces habitudes évolutives. Cette hypothèse stipule que tout dans la nature aurait une sorte de mémoire collective. La résonance se produit sur la base de la similitude.

Lorsqu'un jeune embryon de girafe se développe dans le ventre de sa mère, il se syntonise sur le champ de résonance morphique des girafes précédentes. Il puise dans cette mémoire collective et à cause de cela se développe et se comporte comme une girafe. Il doit avoir les gènes adéquats pour fabriquer les cellules adéquates. Mais pour moi les gènes sont vraiment surestimés et uniquement responsables des protéines que peut produire un organisme et non de sa forme ni de son comportement. Chaque espèce possède une sorte de mémoire collective. Y compris les cristaux. Cette théorie prévoit que si l'on crée une nouvelle espèce de cristal, la toute première génération sera dépourvue de toute habitude. Mais dès qu'il aura cristallisation, l'influence des premiers cristaux impactera ceux de la seconde génération sur la planète entière qui, par le biais de la résonance morphique, se cristallisera plus facilement. Le troisième génération bénéficiera de l'influence de la première et de la seconde. On dispose effectivement de solides éléments de preuve que les nouvelles molécules se cristallisent de plus en plus aisément dans le monde tout comme cette théorie le prévoit.

Elle prévoit également que si l'on enseigne une nouvelle aptitude pratique à un animal, par exemple des rats ici à Londres, alors partout dans le monde les rats de cette espèce devraient apprendre cette même chose plus rapidement parce que certains l'ont déjà appris ici. Et étonnamment, on a déjà les preuves que tout ceci est avéré.

Bref, ce n'est là que le résumé succinct de mes hypothèses personnelles à propos de la résonance morphique. Tout est fonction d'habitudes en perpétuelle évolution et non de lois immuables.

Je voudrais également m'attarder un peu sur les constantes naturelles parce que là encore, elle sont supposées être constantes. On parle de constantes fondamentales pour désigner la constante gravitationnelle et la vitesse de la lumière, mais sont-elles véritablement constantes ? J'ai donc essayé de le découvrir en me penchant sur la question. Dans les manuels de physique, on trouve la liste des constantes fondamentales existantes et leur valeur mais je voulais voir si elles avaient changé, alors je me suis procuré d'anciennes éditions. Je suis rendu aux archives de l'office des brevets ici à Londres car c'est le seul endroit que j'ai trouvé qui ait conservé de vieilles éditions car généralement les gens s'en débarrassent quand après la parution des nouvelles. Et j'ai donc découvert qu'entre 1928 et 1945, la vitesse de la lumière avait diminué d'environ 20 km/s. Ce qui est énorme car la marge d'erreur est de l'ordre de quelques fractions de secondes. Et pourtant, elles ont diminué partout dans le monde avec des valeurs similaires avec une marge d'erreur infime. Puis en 1948, elles ont remonté et on observait à nouveau des valeurs similaires. Cela m'intrigua beaucoup et me parut insensé. Je suis donc allé trouver le chef du département de métrologie (la discipline qui mesure les constantes) du laboratoire national de physique de Teddington, au Royaume-Uni pour lui demander son avis sur cette diminution de la vitesse de la lumière entre 1928 et 1945 et sa réaction fut : « Oh, mon dieu, vous avez déterré l'épisode le plus embarrassant de toute l'histoire de notre science ! »

À la question de savoir si la vitesse de la lumière avait pu véritablement diminuer auquel cas les implications seraient incroyables, il répondit :

« Non, elle ne peut évidemment pas avoir diminué, c'est une constante ! »

Bon d'accord, mais comment expliquait-il le fait que tout le monde l'ait rapportée comme ayant nettement ralenti durant cette période ? Est-ce qu'ils falsifiaient les résultats pour obtenir ce qu'ils estimaient qu'on devait obtenir et que tout cela ne s'était produit que dans la tête des physiciens ? 

« Nous n'aimons pas le terme "falsifier". »

Et bien, lequel préfèraient-ils ?

« Nous préférons "verrouillage de phase intellectuelle". »

OK, mais si cela s'est produit à l'époque, qu'est-ce qui nous assurait que ça ne continuait pas aujourd'hui et que les valeurs actuelles n'étaient pas le produit d'un « verrouillage de phase intellectuelle » ?

« Nous savons que ce n'est pas le cas. »

Comment le savaient-ils ?

« Et bien nous avons résolu le problème. »

Ah bon ? Et comment ?

« Nous avons, par définition, établi la valeur de la vitesse de la lumière en 1972. »

Elle pourrait encore changer.

« Oui, mais nous ne le saurions jamais, parce que nous avons défini le mètre en fonction de la vitesse de la lumière, les unités ont donc changé avec elle ! »

Il avait l'air très content qu'ils soient parvenus à régler ce problème. Et puis je lui ai demandé ce qu'il en était de la constante G (la constante gravitationnelle de Newton symbolisée par les physiciens sous forme d'un G majuscule) qui avait varié de plus de 1,3% au cours des dernières années et qui semblait fluctuer d'un endroit et d'une époque à l'autre.

« Ce ne sont que des erreurs et malheureusement il y en a d'assez conséquentes concernant la constante G. »

Et si cette valeur changeait réellement? Je veux dire et si c'était vraiment le cas ?

Et j'ai vu comment ils procédaient : en fait, leurs mesures sont effectuées dans différents labos, ils obtiennent des valeurs différentes selon les jours et font une moyenne. Ensuite d'autres labos aux quatre coins du monde font la même chose et se retrouvent souvent avec des moyennes différentes. Le comité international de métrologie se réunit environ une fois tous les dix ans pour faire la moyenne de toutes ces moyennes qui déterminera la valeur de la constante G.

Oui, mais si la constante G fluctuait ou évoluait vraiment ? Si elle changeait ? Nous disposons déjà d'éléments de preuve attestant qu'elle se modifie au cours de la journée et de l'année. Et si la Terre, en se déplaçant à travers la galaxie, traversait des zones de matière noire ou d'autres facteurs environnementaux susceptibles de l'altérer ? Peut-être qu'elles changent les unes avec les autres ?  Et si ces « erreurs » fluctuaient en fonction de ces dernières ?

Pendant plus de dix ans, j'ai tenté d'inciter les métrologistes à examiner les données brutes. En fait, j'essaie actuellement de les persuader de les mettre en ligne sur Internet, avec toutes les dates et mesures, afin de voir s'il n'y aurait pas une corrélation et si toutes augmentent à un moment et diminuent à un autre. Auquel cas, il serait possible qu'elles fluctuent ensemble, ce qui nous apprendrait quelque chose d'extrêmement intéressant. Mais personne ne l'a fait parce que G est une constante et qu'il est inutile de rechercher de quelconques modifications.

C'est là une simple illustration de la manière dont un postulat dogmatique inhibe l'investigation. Pour ma part, je pense que les constantes peuvent varier considérablement. De manière étroitement limitée, certes, mais elles pourraient bien toutes le faire. Et je pense qu'un jour viendra ou des revues scientifiques comme Nature publieront des rapports hebdomadaires sur ces constantes, tout comme les rapports sur le marché des actions dans les journaux financiers du style : « Cette semaine, la constante G a légèrement augmenté, la charge de l'électron était en baisse, la vitesse de la lumière est restée stable... » et ainsi de suite. C'est un domaine dans lequel j'estime qu'une pensée moins dogmatique pourrait ouvrir de nouvelles voies.

L'une des plus importantes étant la nature de notre esprit. Il s'agit là d'une des plus grosses questions en suspens comme vient de le souligner Graham. La science n'arrive tout simplement pas à se faire à l'idée que nous soyons conscients et que nos pensées, nos expériences ne semblent pas provenir de notre cerveau. L'image que vous avez de moi en cet instant ne semble pas provenir de votre cerveau. Pourtant la vision officielle affirme qu'il y a un petit Rupert quelque part dans votre tête et que tout le contenu de cette pièce s'y trouve également. Ce que vous vivez est dans votre tête. Je pense plutôt que la vision implique une projection d'images à l'extérieur. Ce que vous voyez est dans votre esprit  mais non dans votre tête. L'esprit s'étend au-delà du cerveau  par le simple fait de percevoir. Pour moi, nous projetons les images que nous voyons et ces dernières affectent ce que nous voyons.

En vous observant par derrière sans que vous le sachiez, aurais-je un impact sur vous ? Serez-vous en mesure de percevoir mon regard ? Beaucoup d'éléments de preuve abondent dans ce sens. La sensation d'être observé est une expérience des plus communes et de récentes expériences viendraient infirmer la réalité de ce phénomène. Les animaux semblent aussi avoir cette capacité. Je pense que c'est apparu dans le contexte de la relation proie/prédateur. Les proies en mesure de percevoir le regard des prédateurs survivraient mieux que les autres. Ce qui inaugurerait une toute nouvelle approche des relations écologiques entre les proies et prédateurs. Et la portée de l'esprit.

Pour moi, lorsque nous regardons les étoiles, notre esprit s'étend jusqu'à pouvoir les toucher, couvrant littéralement des distances astronomiques. Elles ne sont pas juste dans notre tête. Maintenant, il peut sembler effarant qu' au XXIe siècle, on en soit encore à débattre d'un tel sujet. Nous en savons si peu sur notre propre esprit que la localisation des images de que nous voyons prête à controverse au sein des études menées sur la conscience.

Je n'ai pas le temps de passer en revue chacunes de ces doctrines mais elles sont toutes discutables. Il suffirait qu'on les remette en question pour que de nouvelles formes de recherche, de nouvelles possibilités émergent. Et je crois qu'à mesure que nous interrogerons ces doctrines qui ont tenu la science pendant si longtemps, cette dernière va connaître un nouvel essor, une renaissance. J'ai une foi totale en l'importance de la science. J'ai passé mon existence entière en tant que chercheur. J'y ai dévoué toute ma carrière. Je pense qu'on peut la régénérer en dépassant ces doctrines et qu'elle redeviendra à nouveau intéressante, et espérons-le, qu'elle privilégiera la vie.

Mais, comme dans tous les autres aspects de l'existence, il y a toujours une certaine forme de corruption et de limitation, alors indépendamment de ce que pensent les autres, il est important de continuer d'apprendre et d'explorer, même face à l'adversité. Il reste encore tant de choses à apprendre et tant à découvrir sur la nature de la réalité, de la conscience et de nos origines.

Gardez toujours l'esprit ouvert. Soyez votre critique le plus sévère et votre plus grand sceptique. Et plus important encore : ne cessez jamais d'explorer même lorsque l'on vous en dissuade.

Texte original de ALANNA KETLER traduit de l'anglais par EY@EL
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Incruster une vidéo dans une image

À l'occasion du passage à l'équinoxe d'automne, je vous propose un petit tuto graphique réalisé à partir d'une vidéo filmée avec mon téléphone pour vous mettre dans l'ambiance. Il y a cinq ans (oups, déjà !), je vous expliquais comment incruster un GIF animé tout prêt dans une image à l'aide d'Animation Shop et de Paint Shop Pro. Depuis, je suis passée à Linux et je découvre peu à peu toutes le fonctionnalités de GIMP 2.10 même si pour certaines choses (notamment les filtres externes et les masques), j'utilise encore Paint Shop Pro 8 qui fonctionne très bien sous Wine (à part certains filtres sympas mais non indispensables).

Pour ce tuto, vous aurez donc besoin uniquement d'une version récente de GIMP disponible pour Windows, Mac et Linux.

Matériel nécessaire

  • une vidéo au format MP4, WebM, AVI, MPEG, FLV, MOV, 3GP ne dépassant pas 100 M-
  • une image avec une zone transparente pour y incruster la vidéo (évitez une trop grande résolution sinon l'animation résultante sera de mauvaise qualité et trop lourde à charger sur une page Web)

Instructions

1. Nous allons commencer par transformer la vidéo en GIF animé. Pour cela nous allons utiliser une application gratuite en ligne qui va faire tout le travail. Rendez-vous ici : https://ezgif.com/video-to-gif

2. Dans Upload video file, cliquer sur Parcourir pour sélectionner une vidéo sur votre ordinateur ou insérer un lien vers une vidéo en ligne dans Paste video URL. Cliquer ensuite sur le bouton Upload video.

Fig. 1
Fig. 2

3. Une fois votre vidéo téléversée, vous devriez la voir s'afficher avec une barre d'outils au-dessus (fig. 1).

4. Dans cette barre, sélectionner l'outil Resize video pour redimensionner la vidéo à une taille adaptée à l'image dans laquelle nous souhaitons l'incruster. Indiquer dans New width la taille en pixels souhaitée. Laisser le cadre New height vide pour que l'algorithme calcule automatiquement le bon ratio. Ne modifier rien d'autre et cliquer sur le bouton Resize video (fig. 2).

Fig. 3
Fig. 4

5. La vidéo redimensionnée apparaît un peu plus bas sur la page avec une barre d'outils au-dessous (fig.3).

6. Cliquer sur l'outil Crop video pour recadrer votre vidéo sinon ignorer cette étape et cliquer sur un autre outil. Vous avez la possibilité de choisir un ratio (carré, 4:3, 16:9, etc.) ou de tracer le cadre de sélection manuellement en approchant le curseur de la vidéo comme dans un logiciel de retouche d'image et le modifier à volonté en sélectionnant un des poignées de redimensionnement tout autour. Cliquer ensuite sur le bouton Crop video (fig. 4).

Fig. 5
Fig. 6

7. La vidéo recadrée apparaît un peu plus bas sur la page avec une barre d'outils au-dessous (fig.5).

8. Cliquer sur l'outil Cut video pour ne conserver qu'une petite séquence. Pour ce faire, cliquer sur la flèche du lecteur pour commencer à lire la vidéo. À l'endroit souhaité où doit démarrer la séquence, cliquer sur le bouton Use current position à droite de Start time pour marquer le début de la séquence, puis pareil pour End time (fin de la séquence). Vous pourrez modifier ces chiffres manuellement après pour plus de précision si nécessaire. Ensuite cliquer sur le bouton Cut video (fig. 6).

Fig. 7
Fig. 8

9. Comme pour les autres étapes, la vidéo résultante apparaît une peu plus bas dans Processed video avec une barre d'outils. Vous pouvez sélectionner d'autres outils si vous souhaitez par exemple modifier la vitesse, etc.

10. Sélectionner l'outil Video to GIF pour convertir la vidéo en GIF animé. Dans la nouvelle fenêtre, modifier le débit d'images par seconde (Framerate) en fonction de la durée de votre clip. Plus ce nombre sera élevé, plus il y aura d'images et plus le GIF résultant sera lourd. Ensuite cliquer sur le bouton Convert to GIF (fig. 7).

11. Le GIF résultant apparaît un peu plus bas avec sa barre d'outils. Cliquer sur l'outil Save pour l'enregistrer sur votre ordinateur (fig. 8).

12. Lancer GIMP et ouvrir une copie du GIF. Dans la fenêtre des calques, toutes les images composant votre animation apparaîtront de bas en haut. Vous pouvez visualiser l'animation en cliquant dans le menu Filtres - Animation - Rejouer l'animation. Là il est encore possible de raccourcir la séquence en supprimant des calques consécutifs depuis le haut et/ou le bas de la pile mais pas au hasard sinon le mouvement risque d'être saccadé.

13. Afin de pouvoir travailler les couleurs, nous allons en augmenter le nombre en cliquant dans le menu Image - Mode - RVB.

14. Sélectionner le calque en haut de la pile. Dans un nouvel onglet, charger l'image dans laquelle vous souhaitez incruster l'animation. Vous pouvez soit la copier et la coller comme nouveau calque dans la séquence d'images ou plus rapide, sélectionner son onglet et tout en maintenant le bouton gauche de la souris enfoncé, le faire glisser sur l'onglet de l'animation pour ouvrir sa fenêtre et le descendre sur l'animation elle-même où elle sera automatiquement ajoutée comme nouveau calque.

15. Si vous avez correctement redimensionné votre vidéo sur EzGif, votre image dans laquelle l'insérer sera plus grande et en la glissant comme nouveau calque, elle sera tronquée. Cliquer sur le menu Image - Ajuster le canevas aux calques pour résoudre ce problème. Vous pourrez ensuite ajuster parfaitement votre image/cadre à l'animation à l'aide de l'outil de mise à l'échelle ou le menu Calque - Échelle et taille du calque.

16. À l'aide de la baguette magique, sélectionner la partie transparente du calque puis inverser la sélection. Sélectionner le calque sous celui du cadre et cliquer sur la touche Suppr de votre clavier. Faites de même pour tous les calques. Désélectionner en cliquant dans le menu Sélection - Aucune.

17. Déplacer le calque du cadre du haut de la pile juste au-dessus du calque Arrière-plan. Faire un clic droit et fusionner vers le bas (ou menu Calque -  Fusionner vers le bas).

18. Il ne vous reste plus qu'à exporter votre image. Cliquer dans le menu Fichier - Exporter sous... Choisir l'emplacement sur votre disque dur et le nom. Au bas de la boite de dialogue, cliquer sur Sélectionner le type de fichier (selon l'extension) et choisir Image GIF puis cliquer sur le bouton Exporter. Une nouvelle boite de dialogue s'ouvre. Cocher les options En tant qu'animation et Boucler indéfiniment avant de cliquer à nouveau sur le bouton Exporter.

NOTE : J'ai effectué d'autres manipulations que je n'ai pas mentionnées afin que ce tutoriel reste le plus simple possible. Comme mon cadre avait également une zone transparente autour, j'ai ajouté un calque de la couleur des pages de mon blog tout en bas de la pile et j'ai fusionné le calque d'arrière-plan avec en prenant bien soin de le renommer exactement pareil pour que l'animation fonctionne. Pour unifier les teintes de mon animation au cadre, avant de fusionner ce dernier à l'étape 17, j'ai cliqué dans le menu Couleurs - Balance des couleurs et sauvegardé mes réglages avant de l'appliquer au calque sélectionné. J'ai refait l'opération pour TOUS les calques de l'animation SAUF celui du cadre à l'aide des touches CTRL + F (Répéter le dernier filtre).

Et voilà ! J'espère que ce tutoriel vous aura plu. Il y a des modules à rajouter pour transformer les animations dans GIMP mais cela me semble un peu trop compliqué pour l'instant et si jamais je change d'avis et trouve le temps de les explorer, qui sait cela fera peut-être l'objet d'un nouveau tutoriel.

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Le test des trois passoires

On aurait pu penser que l'humanité aurait un peu évolué depuis l'époque de Socrate. Le fait que cette très célèbre histoire illustrant le mode de communication prôné par le grand philosophe grec soit toujours d'actualité nous prouve malheureusement que non. C'est pourtant tellement simple et cela pourrait changer tellement de choses. Alors pourquoi ne pas le mettre en pratique (même si autour de vous tout le monde continuera sans doute à dénigrer, colporter, déformer, etc.). La bonne excuse de ne rien faire « parce que ça sert à rien s'il n'y a que moi qui le fait ». Alignement, ça vous dit quelque chose ? Bref.

Cette histoire est issue d'un PDF gratuit comportant une collection « d'histoires d’inspiration personnelle pour être plus enthousiaste, plus heureux, maîtriser votre vie et réaliser vos rêves » par Christian H. Godefroy du Club-Positif. La redistribution étant autorisée par l'auteur, vous pourrez le télécharger ICI sur la Pensine.

À lire et relire pour se sentir bien et prendre des habitudes qui changent la vie.

Ey@el

Quand le caractère d'un homme te semble indéchiffrable, regarde ses amis.

Proverbe japonais

Socrate avait, dans la Grèce antique, une haute opinion de la sagesse. Quelqu'un vient un jour trouver le grand philosophe et lui dit :

« Sais-tu ce que je viens d'apprendre sur ton ami ?
— Un instant, répondit Socrate. Avant que tu me racontes, j'aimerais te faire passer un test, celui des trois passoires.
— Les trois passoires ?
— Mais oui, reprit Socrate. Avant de me raconter toutes sortes de choses sur les autres, il est bon de prendre le temps de filtrer ce que l'on aimerait dire. C'est ce que j'appelle le test des trois passoires. La première passoire est celle de la vérité. As-tu vérifié si ce que tu veux me dire est vrai ?
— Non. J'en ai simplement entendu parler...
— Très bien. Tu ne sais donc pas si c'est la vérité.
— Essayons de filtrer autrement en utilisant une deuxième passoire, celle de la bonté. Ce que tu veux m'apprendre sur mon ami, est-ce quelque chose de bon ?
— Ah non ! Au contraire.
— Donc, continua Socrate, tu veux me raconter de mauvaises choses sur lui et tu n'es même pas certain si elles sont vraies. Tu peux peut-être encore passer le test, car il reste une passoire, celle de l'utilité. Est-il utile que tu m'apprennes ce que mon ami aurait fait ?
— Non. Pas vraiment.
— Alors, conclut Socrate, si ce que tu as à me raconter n'est ni vrai, ni bien, ni utile, pourquoi vouloir me le dire ? »

Tous les jours, nous entendons dire des choses sur nos proches et sur des étrangers. Les journaux sont pleins de rumeurs et de déclarations. Ces rumeurs et ces nouvelles alimentent nos conversations : « Tu te rends compte, untel a fait ceci ou cela ! »

Que se passerait-il si nous faisions passer le test des trois passoires à toutes les conversations ? Il ne resterait pas grand chose.

À chaque fois qu'il m'a été donné de voir une émission ou de lire un article sur un événement ou une nouvelle que je connaissais de l'intérieur, j'ai toujours été effaré de voir combien la réalité était déformée.

Toutes les techniques employées par Hitler sont là :

  • L'amalgame – On mélange un fait réel avec un fait erroné.
  • La rumeur – Dire quelque chose de faux sur quelqu'un, il en restera toujours quelque chose.
  • La généralité – Rapprocher ce qui est dit d'une généralité admise pour le faire accepter.
  • Le témoignage – Si une personne le dit, c'est sans doute vrai, surtout si cette personne a une autorité.
  • L'analogie – Prendre une image ou une histoire pour illustrer votre propos dont la conclusion est évidente.
  • L'autorité – Utiliser des symboles qui donnent à la source une autorité telle que l'on ne peut mettre en doute sa parole.


À moins de vérifier par soi-même les faits, il est impossible de se fier à ce que les médias nous concoctent. Au moment du printemps de Prague, j'étais aux frontières de la Tchécoslovaquie, et je pouvais capter à la fois une radio communiste et Radio Monte-Carlo. La propagande était tellement bien faite que, rapportant les mêmes évènements, les DEUX radios leur donnaient des significations opposées — et je n'arrivais pas à me faire une opinion.

Remontez toujours aux sources et ne vous fiez pas aux témoignages. Lorsque j'étais adolescent, j'étais passionné de prestidigitation. Il m'arrivait d'entendre un spectateur décrire un de mes tours. Tel que décrit, le tour était le plus souvent IMPOSSIBLE à réaliser. Nous déformons les faits en fonction de nos attentes et de nos préjugés.

Parlons de bonté.

Chaque fait peut être interprété de plusieurs façons : d'une manière positive ou négative. Or nous sommes attirés par le négatif, le scandale, et les médias cultivent notre attirance pour cela.

Lorsque vous colportez une nouvelle, posez-vous la question suivante : il y a des films dont on sort en se sentant meilleurs qu'en rentrant dans la salle, d'autres qui nous salissent et nous laissent un goût d'amertume. Quel va être l'effet de la nouvelle que vous allez propager ?

Un de nos amis, qui faisait constamment faillite et n'avait jamais un sou devant lui, fit un travail psychologique pour trouver l'origine de son travers. Il tomba sur une raison surprenante. Ses grands-parents, qui l'avaient élevé, lisaient des journaux à scandale et en avaient déduit que « les gens riches ne sont jamais heureux ». Ils sont malades, trahis, ont des revers de fortune, divorcent, etc. Ils avaient donc convaincu leur petit-fils que richesse=ennuis et malheurs. Pas étonnant qu'il ne puisse réussir pleinement ! Trois ans plus tard, après un travail psychologique de reprogrammation mentale, il était très fortuné — et heureux.

Un des grands problèmes de ce que l'on dit sur les autres est l'amalgame que nous faisons entre ce que les gens FONT et ce qu'ils SONT. Si votre enfant agit mal, triche, vole, son action est condamnable. Mais vous l'aimez cependant, car c'est votre enfant. Le menacer de lui retirer votre amour ne fera que brouiller les cartes. C'est au contraire en séparant son acte de lui que vous pourrez l'aider à s'amender « Tu as fait cela mais tu n'es pas cela et je t'aime toujours ».

Nous avons tous droit à l'erreur. Il est bien mieux d'exprimer ce que nous ressentons : notre peine, notre colère, etc. plutôt que d'accuser. N'oubliez pas que lorsqu'on montre quelqu'un du doigt, quatre autres doigts pointent vers... nous !

Pour moi, colporter des ragots est de même nature que les fantastiques embouteillages sur l'autoroute lorsqu'il y a un accident. Les gens veulent voir du sang. De deux choses l'une : ou on peut être utile, dégager un blessé, prévenir les autorités, etc. ou on ne fait qu'aggraver la situation. Cette curiosité morbide m'insupporte d'autant plus qu'un jour, alors que j'avais fait quelques tonneaux avec ma voiture, en reprenant mes esprits, j'ai vu un énorme cercle de badauds à bonne distance de l'épave, attendant l'incendie ou l'explosion, sûrs que j'étais mort. Il a fallu que je crie en demandant de l'aide pour qu'un courageux fasse quelque chose (me dégager) au lieu de regarder.

Comme le disait Molière : « Je hais les cœurs pusillanimes qui, pour trop embrasser la face des choses, n'osent rien entreprendre ».

Texte original de CHRISTIAN H. GEODEFROY, Histoires magiques du Club-Positif

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Macro coupures

Vous bousillez les ficelles
De nos âmes de pantins
Avec vos micro-ondes qui rendent fou
Telles des lames entaillant nos cerveaux,
Aux bruits de fourchettes sur une assiette
Et de coups de griffe assenés avec haine
Sur un tableau noir.

"Micro Cuts", Muse (2001)

Les quelques « réflexions » qui suivent n'en sont pas vraiment puisqu'elles m'ont traversé l'esprit sans ce que je le demande et pratiquement « obligée » à les noter alors que je me trouvais à bord d'un train de banlieue détourné de sa destination habituelle pour cause de travaux d'été. Ce que d'aucuns appellent des canalisations mais je n'aime pas trop ce terme que je trouve un peu pompeux et de surcroît, je ne m'estime absolument pas médium — et espère ne jamais le devenir, ayant déjà bien trop de mal avec les vivants et la 3D !

Les grands de ce monde

En termes de « lumière inversée », on les appelle les « grands » de ce monde mais en termes vibratoires, ils ne sont en fait que les « petits ». Totalement coupés de la Source mère, ils sont prisonniers d'une spirale descendante. Plus ils se nourrissent des énergies des autres, plus leur fréquence diminue parce que pour ce faire, ils doivent dépenser une énergie considérable à abaisser les vibrations de leurs sources vu que l'on ne peut recevoir plus que ce que l'on est capable d'émettre. Un peu comme un appareil électrique fonctionnant à bas voltage a besoin d'un transformateur faute de quoi il serait grillé par le courant 220v qui l'alimente les prises.

En outre, l'énergie par procuration dure moins longtemps que celle puisée directement à la Source mère. Un peu comme quand on utilise des rallonges électriques et/ou des multiprises qui induisent une déperdition à chaque élément de résistance placé sur le circuit.

Par conséquent, plus ils violent ainsi les lois de la vie en faisant du mal aux autres, plus leurs basses fréquences se renforcent dans l'échelle inversée — un peu comme ceux au service d'autrui qui élèvent les gens vibratoirement par la joie, la compassion et l'amour mais dans la polarité inverse —, et se coupent de la Source mère. Ce qui augmente leur sentiment de division/séparation et amplifie leur peur.

En résumé, plus ils nous volent — pas uniquement notre argent qui n'est qu'une énergie, mais notre temps, notre libre arbitre, notre santé, notre liberté qui au final ramènent tout à une seule et unique chose : notre énergie vitale — plus ils ont alors peur que nous leur reprenions cette énergie. Ou pire : que nous nous réveillions et découvrions comment nous reconnecter à la Source illimitée et élévions nos vibrations, affectant ainsi le champ morphique en un effet boule de neige. Ce qui non seulement rendrait les énergies insupportables pour eux mais signerait leur fin.

L'énergie de la déconnexion

Ils sont tellement déconnectés de la Source qu'ils ne savent plus comment s'y reconnecter. Si vous n'avez jamais ressenti de la terreur, l'impression d'être dans une jungle, de devoir tuer pour ne pas être tué, et bien c'est un peu ce qu'ils ressentent et ce qui motive leurs agissements.

Oui mais ils sont exécrables, ils commettent de telles horreurs, ce sont des monstres qui méritent leur sort ! Ils ne méritent pas l'amour.

En fait, ils n'en veulent pas car c'est une énergie haute. Ils préfèrent notre haine car ils s'en nourrissent. Plus nous serons en colère contre eux, plus nous les haïrons, chercherons à nous venger, plus nous les renforcerons tout en nous affaiblissant. En n'y prenant garde, nous risquerions même de nous laisser entraîner malgré nous sur la même pente descendante qu'eux.

Et c'est ce que, dans leur désespoir, ils essaient de faire — car ils savent très bien qu'ils ont perdu la partie même s'ils semblent gagner du terrain. Nous entraîner dans leur chute. Nous détruire. Par pure haine. Parce qu'inversement au bonheur qu'on a envie de partager avec tout le monde, l'amertume, le dépit veut détruire les autres.

Pour faire le parallèle, si vous êtes honnête avec vous-même, vous avez bien dû dans un moment où vous étiez malheureux, blessé, jalouser le bonheur des autres et sans nécessairement leur souhaiter du mal, vous réjouir de leur infortune ou simplement tenter de casser leur joie en vous montrant désagréable. Cela peut paraître un peu dur à entendre d'autant que cette colère est justifiée mais si nous voulons mettre un terme a toute cette folie et les neutraliser, il faut leur envoyer de l'amour. Pas de la haine.

Cela n'est en rien cautionner ce qu'ils ont fait et continuent de faire mais pour se reconnecter à la Source il faut impérativement que nous cessions de jouer le jeu de la séparation comme ils nous encouragent à le faire. C'est d'ailleurs ce qui leur a permis de nous faire subir tout cela en toute impunité. En quelque sorte, nous sommes tous devenus complices et victimes consentantes à notre insu. Du moins, jusqu'à maintenant. Parce que les choses sont en train de changer et la scission de l'humanité est imminente si pas déjà entamée.

Radio Harmonie vs Radio Discorde

Ces apôtres de la lumière inversée et tous ceux qui se laisseront prendre à réagir avec leur ego au lieu de leur cœur deviendront comme des fantômes pour ceux qui auront fait le choix opposé et la densité des uns ne pourra plus perturber la fluidité des autres en les traversant. Comme deux stations de radios qui se chevauchaient sur les ondes parce que trop proches et provoquant des parasites, la syntonisation sera désormais claire autant pour les uns que les autres selon que vous aurez réglé votre transistor intérieur sur Radio Harmonie ou Radio Discorde.

Cela se fera progressivement mais assez rapidement quand même jusqu'au moment où ils ne pourront même plus nous traverser du tout. L'invisibilité n'est pas uniquement au niveau de la vue mais de la perception vibratoire. À terme, les basses fréquences ne seront plus captées par nos six sens. Mais il faudra d'abord faire le travail de syntonisation.

Le moment est venu maintenant,
L'heure de la prise de conscience.

"Let There Be More Light", Pink Floyd (1968)

Alors bouton Ego ou bouton Cœur ?

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Ainsi soit-il

"Let It Be" est sans doute, avec "Imagine", l'une des plus belles chansons d'espoir écrites par Paul McCartney avec les Beatles — la seconde étant l'œuvre de John Lennon un an après la séparation officielle du groupe. À sa sortie en 1970 (et aujourd'hui encore), beaucoup de gens y ont vu des références bibliques alors qu'il ne s'agissait que d'un message spirituel incitant à regarder dans son cœur pour y trouver force, sagesse et lumière. Cette chanson lui aurait été inspirée par un rêve où sa mère, Mary McCartney (Mère Marie), décédée d'un cancer alors qu'il n'avait que 14 ans, lui serait apparue au milieu des tensions préludant la séparation des Beatles et lui aurait dit de ne pas s'en faire, de laisser couler.

Si ce titre s'est imposé à mon esprit en ces temps troubles que nous traversons, c'est justement parce que ces paroles de sagesse sont plus que jamais d'actualité à l'heure où les vibrations de la planète atteignent un tel niveau que ceux qui ne vibrent pas au même diapason sont en train de perdre les pédales, exacerbant leur noirceur au risque d’y entraîner les moins ancrés. Alors oui, comme le répète souvent un bon ami à moi qui se reconnaîtra, il faut laisser couler et ne pas nourrir cette folie de nos énergies en réagissant. N'oubliez pas que pour s'en prendre à nous, il faut que nos vibrations entrent en résonance avec les leurs.

Ey@el

Let It Be

En période de difficultés,
Mère Marie vient à moi
Me prodiguer des paroles de sagesse,
Ainsi soit-il.

Et durant les épreuves,
Elle se tient là juste devant moi
Avec ses paroles de sagesse,
Ainsi soit-il.

Ainsi soit-il... ainsi soit-il... ainsi soit-il... ainsi soit-il...
Susurre-moi des paroles de sagesse,
Ainsi soit-il

Et quand tous les cœurs brisés
Du monde entier s'accorderont,
Il y aura une réponse,
Ainsi soit-il.

Parce que même s'ils sont divisés,
Il y a encore possible qu'ils comprennent
Qu'il y aura une réponse,
Ainsi soit-il.

Ainsi soit-il... ainsi soit-il... ainsi soit-il... ainsi soit-il...
Il y aura une réponse,
Ainsi soit-il.

Ainsi soit-il... ainsi soit-il... ainsi soit-il... ainsi soit-il...
Susurre-moi des paroles de sagesse,
Ainsi soit-il.

Et même lorsque la nuit est opaque,
Il y a toujours une lumière au-dessus de moi
Qui brille jusqu'au lendemain,
Ainsi soit-il.

Je m'éveille au son de la musique,
Mère Marie vient à moi
Me prodiguer ses paroles de sagesse,
Ainsi soit-il.

Ainsi soit-il... ainsi soit-il... ainsi soit-il... ainsi soit-il...
Il y aura une réponse,
Ainsi soit-il.

Ainsi soit-il... ainsi soit-il... ainsi soit-il... ainsi soit-il...
Susurre-moi des paroles de sagesse,
Ainsi soit-il.

Texte original de PAUL MCCARTNEY traduit de l'anglais par EY@EL
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Savoure le rouge

Qu'on l'appelle raisinet (Suisse), gadelle (Québec), castille, gradille ou encore cassis rouge, la groseille à grappes est surtout faite pour être mangée ! Peu calorique, riche en vitamines, minéraux, antioxydants et peptines, c'est un fruit excellent pour la santé. Ceci dit, l'acidité que lui confère sa riche teneur en vitamine C la rend un peu difficile à consommer telle quelle. Aussi après avoir expérimenté avec mes crèmes vanille et un muesli (flocons d'avoines et amandes), j'ai eu envie de tenter le clafoutis sans oeufs, sans gluten et sans sucres ajoutés. Le résultat fut une telle tuerie gustative que j'ai eu envie de partager cette recette avec vous. Sa richesse en amandes vous apportera en plus beaucoup d'acides gras mono-insaturés, de phytostérols, de vitamine E (antioxydante), de fibres, de magnésium et de protéines.

Ingrédients

Pour 4-6 personnes :

- 500 g de groseilles
- 60 g purée d'amandes
- 400 ml lait d'amande ou de noisette
- 2 cuil. à café extrait d'amande amère (ou d'Almaretto)
- 100 g poudre d'amandes
- 60 g arrow root
- 20 g farine de lupin
- 60 g farine de riz
- 2 cuil. à café bicarbonate de sodium

Réalisation

Disposer les groseilles au fond d'un plat à four graissé.

Diluer la purée/beurre d'amandes dans le lait végétal.

Ajouter les autres ingrédients en fouettant bien pour obtenir une pâte lisse sans grumeaux. Verser sur les groseilles.

Cuire 30 minutes à 200°C.

NOTE : Si vous utilisez des groseilles surgelées, inutile de les décongeler au préalable. Ne vous inquiétez pas si vous voyez du vert. Il ne s'agit pas de moisissures mais d'une réaction chimique entre l'arrow root et l'acide ascorbique (vitamine C) des groseilles.

Comme ce clafoutis est très copieux, vous l'apprécierez certainement davantage au petit déjeuner ou au goûter.

Régalez-vous !

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7 conseils pour traverser la rétrogradation d'Uranus en un seul morceau

Selon Alex Myles, le 11 août dernier fut une date clé marquant la fin de la rétrogradation de Jupiter et le début de celle d'Uranus qui aura mis un terme à quatre mois de croissance spirituelle extrêmement inconfortable, de détours, blocages et obstacles sur votre chemin, d'obligations à faire face à de pénibles et douloureuses réalités, de sensation de paralysie, de malchance dans les déplacements, les finances et la carrière pour embrayer sur cinq mois de changements inattendus et radicaux hautement positifs, de refus de se contenter de moins que ce que l'on mérite, de rebondissements surprenants, de progrès et de mutations, de chamboulements majeurs, de ruptures et de révélations amoureuses, de revirements heureux de fortune, de finances, d'abondance et du destin.

Alléluia !

Ey@el

Et on remet ça une nouvelle fois : rétrogradation d'Uranus en vue… La très redoutable planète des perturbations et des rebellions va tourner les talons et passer les six prochains mois en mode rétrograde.

Uranus rétrograde en  2019 :

  • 11 août 2019 : Uranus passe en mode rétrograde à 6º du Taureau
  • 10 janvier 2020 : Uranus passe en mode direct à 2º du Taureau


Avant de commencer à paniquer, cela n'a rien de comparable avec une rétrogradation de planète intérieure rapide comme Mercure semant le chaos sur son passage. Une révolution complète d'Uranus autour du Soleil prend 84 ans, alors les six prochains mois, il ne va reculer que de quatre petits degrés dans le signe du Taureau (de 6 à 2). Sa rétrogradation ne va donc pas créer une tornade dans votre vie — vous n'allez pas rester en rade à l'aéroport de Los Angeles pendant 27 heures ou accidentellement dépasser le plafond de votre carte de crédit en achetant une chaîne haute fidélité que vous ne pourrez pas rapporter!

Détendez-vous. L'astrologie de cette rétrogradation sera un peu différente...

Uranus est entré dans le second signe du zodiaque, le Taureau, en mars dernier et c'est là que celui que les astrologues surnomment affectueusement depuis toujours le grand « Éveilleur » séjournera jusqu'en 2026.

L'astrologie nous apprend que l'énergie uranienne va de l'avant, brisant illusions, constructions, systèmes de croyance, traditions, et à peu près tout ce qui fait obstacle à un nouvel avenir radieux. Sa raison d'être première est de nous déprogrammer de tout ce qui nous retient. Et la délicatesse ne fait pas partie de son vocabulaire.

Il s'agit d'une énergie d'expérimentation, de décalage et d'innovation qui nous exhorte à sortir du lot tout en demeurant au service des autres. En tant que planète maîtresse du Verseau, les personnes nées sous ce signe solaire partagent ce même esprit éhonté et pourtant farouchement communautaire.

Que se passe-t-il donc lorsque Uranus devient rétrograde ?

Quand une planète devient rétrograde, son influence s'intériorise, appelant à la réflexion et à la révision. Indépendamment de votre thème personnel, les rétrogradations créent un espace pour comprendre les choses. Pour voir où vous vous êtes détourné de votre trajectoire, pour vous réorienter. Mais bien sûr, pour la plupart, nous préférerions aller de l'avant, manifester nos projets et créer de nouvelles choses au lieu de revenir douloureusement sur nos erreurs. Ce qui fait que les rétrogradations peuvent être un peu épineuses.

Ce qui est presque vrai pour Uranus à l'exception que les choses peuvent devenir un peu hum... imprévisibles.

Si en temps normal, Uranus suscite la rébellion, en mode rétrograde il aime à se rebeller contre sa rébellion (vous me suivez toujours ?). Ce qui ne signifie pas pour autant un revirement de comportement pour le mieux. Mais plutôt un max d'imprévisibilité et de secousses sur le plan personnel. Vous pouvez essayer de vous y préparer mais les rétrogradation uraniennes ont le don de vous prendre au dépourvu, alors suivez plutôt les conseils ci-dessous et (avec un peu de chance), vous vous en sortirez sans une égratignure !

1. Faites les choses différemment

Uranus est tout au sujet de la libération personnelle. En mode rétrograde, cet esprit de lutte pour l'indépendance tend à se frayer un chemin à l'intérieur de votre psyché. Aussi au lieu que ce soit le monde extérieur qui vole en éclats, ce sont vos systèmes de croyances qui commencent à se disloquer.

Cela peut se présenter sous la forme de :

  • remise en question de vos modes de pensée
  • chamboulement de vos zones de confort
  • rupture de vos habitudes
  • mise à l'épreuve de vos valeurs personnelles


Et tout ce recâblage interne implique que vous allez être obligé de commencer à vivre un peu différemment.

L'influence viendra probablement de la maison occupée par votre Uranus natal (si vous ne connaissez pas votre thème de naissance, vous pouvez l'obtenir gratuitement en vous inscrivant sur Astrodienstr — N.d.T.).

Vérifiez également, la place du signe du Taureau dans votre thème natal. Et si vous avez des planètes ou aspects de 2 à 6°, et bien, bonne chance mes amis !

N’essayez pas de vous accrocher à ce qui est dépassé… faites les choses différemment. Laissez sortir le rebelle qui sommeille en vous !

2. Autorisez-vous à renaître

Lorsque qu'une rétrogradation d'Uranus prend effet et que vous commencez réellement à changer de comportement (que vous le vouliez ou non)... autorisez-vous à devenir une meilleure version de vous-même. Ouvrez-vous à la possibilité qu'il puisse y avoir d'autres manières de vivre et vous pourrez réécrire votre histoire.

Notre squelette entier se régénère en 8 ans. Ce peut être vrai aussi pour ce que vous pensez, savez et faites dans ce monde — sauf que lorsque Uranus prend la main, cela se produit beaucoup plus rapidement ! De grands changements peuvent se produire. Mais vous devez les permettre... alors SOYEZ celui ou celle qui entre dans ce nouveau monde.

3. Autorisez les autres à changer

… Et c'est la même chose pour les autres également. Alors laissez-les grandir, changer et devenir complètement différents. Chaque jour de la semaine si besoin est.

Le plus difficile dans l'évolution personnelle peut venir de ce que votre entourage n'accepte pas qui vous voulez devenir. Lorsqu'ils continuent de vous traiter comme ils l'ont toujours fait, cela vous pousse en retour à jouer les mêmes anciens rôles d'avant. Ce qui rend la tâche de dépasser ces derniers encore plus ardue.

Alors ne tombez pas dans le piège de faire la même chose à autrui. Sous l'influence d'Uranus rétrograde, les univers intérieurs des autres personnes explosent. Préservez donc l'espace nécessaire pour filtrer cela dans votre réalité partagée.

4. Encaissez les coups des retours à la réalité

Souvenez-vous quand j'ai mentionné que Uranus rétrograde se rebellait contre sa propre rébellion ? Cela signifie que tout y passe. Temps, espace, dimensions et réalité... sérieusement.

Ce transit planétaire peut vraiment, si nécessaire, confronter à la réalité tout ce que vous avez en route.

Une relation bizarre avec votre famille ?

Un trauma ancestral non résolu ?

Une rupture de communication avec votre patron d'il y a cinq ans ?

Des soucis d'argent qui vous empêchent d'aller de l'avant ?

Certains jours, vous aurez probablement l'impression que tout ce contre quoi vous vous êtes toujours débattu (et vous débattrez toujours) remonte à la surface. Vous ne saurez pas vers où vous tourner, sur quoi focaliser votre travail. Pourtant, à d'autres moments, tout fera marche arrière et vous aurez la sensation de triompher.

La vie sous Uranus rétrograde, c'est comme les montagnes russes alors accrochez-vous !

5. Profitez un maximum des moments calmes

…Ce qui veut dire que quand vous avez droit à un répit dans l'action, prenez-le !

6. Abandonnez l'esprit de groupe

Le côté Verseau que nous avons tous en nous (que vous y ayez ou non le soleil, la lune ou l'ascendant dans votre thème, ce signe vous affecte quelque part) est amplifié sous une rétrogradation d'Uranus parce que sa planète maîtresse oscille plus près de la Terre que d'ordinaire et le zoom avant de son énergie implique une augmentation de son intensité.

Sous un tel transit astrologique, suivez votre propre chemin. Laissez donc l'esprit de groupe aux moutons.

7. Intéressez-vous à ce qui est bizarre

S'il y a bien un moment pour afficher votre bizarrerie, c'est maintenant.

Tâtez un peu du côté plus ésotérique de l'existence. Ou bien essayez quelque chose d'un peu différent.

Si Uranus fait voler les illusions en éclat, donnez-lui un coup de pouce en lâchant vos conceptions de ce qu'est la « normalité ». Alors au lieu d'une soirée normale entre amis, allez voir une pièce de théâtre expérimentale ou encore mieux, essayez-vous à l'improvisation ou au mime. Vous avez toujours eu un penchant inavoué pour les BD japonaises ? Passez donc la journée dans une librairie spécialisée et entamez la conversation avec toute personne qui feuillettera ce Manga qui vous fait de l'œil.

Ouvrez-vous et prenez part à quelque chose d'inhabituel et sous peu, vous remercierez Uranus pour le super boulot qu'il aura fait en réorganisant la normalité de votre existence soi-disant normale !

À votre tour maintenant. Qu'êtes-vous disposé à débloquer dans votre vie ? Où Uranus a-t-il déjà commencé à briser le statut quo ? Êtes-vous prêt pour cette rétrogradation ?

Texte original de KATHERINE ANNE LEE traduit de l'anglais par EY@EL
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