Sus à la pollution mentale !

Oui, le projet Eklabugs continue malgré le fiasco de la dernière session qui devait rendre hommage à ses cinq années d'existence et dont personne, visiblement, n'en a eu quelque chose à battre (nous, par contre, on a eu pas mal à débattre). À chacun ses raisons et ses excuses, mais pas question de se laisser atteindre par le virus de l'apathie et du renoncement. Marre des diktats ! Nous revoilu donc avec un sujet coup de gueule qui devrait au moins interpeller quelques cerveaux rescapés du grand lessivage de printemps. Aux autres, continuez à mariner dans le formol et vous verrez qu'un jour dans votre vie, on vous autopsiera ; qu'un jour dans vos esprits, le cauchemar continuera...

Ma claque des putaclics !

Il y a quatre ans, dans une intro pour vous présenter un article sur la tyrannie des marques et rebondir sur ma colère à l'annonce d'Eklablog (venant d'être racheté par Webedia) qui nous prenait littéralement en otages sans moyen de transférer nos blogs vers une autre plateforme, j'écrivais qu'à terme la pub risquait d'avoir le même effet sur Internet que la censure :

Pire en un sens du fait que si la censure incite à la rébellion, la pub, elle, inviterait plutôt à la fuite devant le sentiment d'étouffement et d'agression qu'elle suscite et à l'apathie chez ceux qui n'ont pas ce réflexe. Autrefois appelée « réclame » pour son côté racoleur — et de « pub » à « pute », il n'y a qu'une lettre — la publicité est devenue la gangrène de notre société, à l'image des corporations qui se sont emparées du monde. Ce ne sont pas les politiciens qui sont au pouvoir, ce sont les marques.

Qu'en est-il aujourd'hui ?

Suffit de jeter un œil à ce blog pour voir à quel point la pub le défigure et le dénature. Là où j'ai mis tout mon cœur et investi des heures à essayer de créer quelque chose d'harmonieux qui reflète le fond de ma pensée, les vautours assoiffés de fric se sont octroyés le droit d'y déposer leurs fientes nauséabondes. Fientes ? Des bouses plutôt ! Et contrairement à certaines plateformes, pas le moindre centime ne nous est reversé. Nous travaillons gratuitement et Webedia encaisse. Bien sûr, ils nous fournissent l'infrastructure et je conçois que cela a un coût mais sans  blogueurs, pas de visiteurs. Donc quelque part, leur logique économique est carrément à contre-flux et finira bien, tel l'Ouroboros, par s'en mordre la queue. D'ailleurs, à l'origine, la publicité était conçue comme un partenariat dans lequel chaque blogueur avait le choix de percevoir ses rentrées publicitaires ou d'en faire don à une association de son choix.

La pub, on vous l'impose mais en plus c'est vous qui la payez car son coût est toujours répercuté sur le prix de vente d'un produit. Pourtant dans la tête des gens, prix élevé rime toujours avec qualité — cherchez l'erreur ! Je ne vous dirai pas quoi faire contre le parasitage publicitaire mais sachez que les énergies sur cette page sont bien différentes avec et sans.

Droit de cité

Métro c'est trop,
Métro c'est beaucoup trop
Publicité dans la cité
Affiche, tu t'en fiche, non ?

"Métro c'est trop", Téléphone (1977)

Presse, télé, radio, internet, affiches, vêtements, événements sportifs, concerts, cinéma, boites aux lettres, spam... impossible d'échapper à la pub. On pourrait même qualifier cela de harcèlement.

Un stress permanent qui ne connaît plus aucune limite depuis la prise de pouvoir des lobbys et qui s'est vu amplifié par l'explosion des technologies et la déconnexion des masses, surtout chez les plus jeunes, qui y voient un style de vie. Porter des « marques », c'est cool. Avant, c'était les SDF qui jouaient les hommes-sandwich. Aujourd'hui, on en viendra sans doute aux tatouages publicitaires.

Regarder un film à la télé est devenu mission impossible. La radio pareil. Un exemple : Radio Classique aux heures de grande écoute, c'est quarante minutes de pub pour vingt minutes de musique (j'éteins automatiquement quand je sens la vibration changer). 

La pub imprègne aussi notre langage — ce qui est grave car le langage est l'outil de la pensée. Dixit le fameux « coup de Calgon », l' « effet Kiss Cool », le « Mars et ça repart », les « tutti rikiki maousse costaud » ou encore les « parce que vous le valez bien ». Quand ce ne sont pas des marques elles-mêmes qui supplantent les termes existants comme le frigidaire, les kleenex, le typex, le stabilo, le sopalin, les boules Quiès, le coca, etc.

Sans foi ni loi

La publicité à la télévision, c'est pour les débiles mentaux. S'il y en a parmi vous, c'est pour eux. Les autres, circulez, y a rien à voir !

Coluche

Du latin publicus (qui concerne tout le monde, le public), « la publicité est une forme de communication de masse dont le but est de fixer l'attention d'une cible visée (consommateur, utilisateur, usager, électeur, etc.) afin de l'inciter à adopter un comportement souhaité : achat d'un produit, élection d'une personnalité politique, incitation à l'économie d'énergie, etc. » (source). 

Un terme politiquement correct édulcoré qui succéde à l'appelation d'origine (réclame) dont la conotation raccoleuse avait le mérite d'appeler un chat un chat, en l'occurence une pute une pute (désolée pour mon language mais la pub, c'est vulgaire — tout ce qui détruit l'harmonie est par définition, vulgaire). Propagande serait plutôt le mot qui convient. En langue des oiseaux, la pro-motion provoque une co-motion dans l'esprit du con sommateur qu'on somme en manipulant ses ré-actions. Une dé-finition pleine de sens et de sous-entendus. Comme les messages subliminaux dont la pub use et abuse à notre insu.

Si je vous dit quelque chose que je sais pertinemment être faux et que cela affecte votre perception et votre comportement, alors c'est de la manipulation mentale. J'ai manipulé vos pensées. Cela se produit chaque fois que vous regardez la télévision ou que vous lisez un journal ou un magazine et chaque publicité est conçue pour contrôler vos pensées et vos comportements émotionnels jusqu'à vous faire acheter le produit vanté. J'ai vu des publicitaires se faire qualifier de « persuasifs », ce qui revient à peu près à désigner un tueur à la hache comme « quelqu'un qui travaille avec des outils ». En novlangue, « persuasif » est le terme utilisé pour ceux qui manipulent l'esprit des gens. Les messages subliminaux qui s'adressent au subconscient, les déclencheurs émotionnels calculés et l'emploi de certains mots visant à obtenir une réaction spécifique n'ont rien à voir avec de la persuasion. Il s'agit d'invasion — l'invasion de notre sens de la perception.

David Icke, Guide to The Global Conspiracy
(And How to End It), 2007

Selon David Icke, dans son ouvrage précité, l'efficacité de la programmation subliminale — qui consiste à inclure des images d'une fraction de seconde que l'esprit conscient ne peut voir — serait une technique vieille comme le monde puisque Platon et Artistote y faisaient déjà référence. En outre, son efficacité a été confirmée par la publication de centaines d'articles scientifiques. Elle a été mise en lumière dans les années 50 après qu'on ait découvert que certaines publicités à la télévision ou au cinéma y avaient recours.

Apparemment, environ 5% des gens repèrent au premier coup d'œil le message subliminal inclus dans l'image ci-contre. Est-ce votre cas ? Sinon, regardez-bien dans le décor sous les fleurs. David explique que nos yeux percoivent en conscience ce qui apparait comme le sujet central d'une pub tout en zappant l'arrière plan. C'est pourquoi, dit-il, il est si important de communiquer ce type d'information le plus possible parce que le gros de cette machination agit sous le seuil de la conscience et que dès que les gens comprennent les régles de bases, ils deviennent bien plus difficiles à manipuler.

La pub, parce que vous l'avalez bien

Elle déchira sa robe en lamé,
Jamais plus elle ne remonterait sur scène.
Son déodorant l'avait laissé tomber,
Elle aurait dû utiliser Odorono.

"Odorono", The Who (1967)

Pour lutter contre ce terrible fléau mondial qu'est la pub, le gel bucolique et les masques ne servent malheureusement à rien (contre l'autre non plus, d'ailleurs). Par contre, vous pouvez essayer les bouchons de cire triple épaisseur et les lunettes noires 100% opaques. Sinon reste encore le boycott impitoyable des marques qui essaient de se taper l'incruste dans votre cerveau. Ou bien le détournement systématique des slogans chaque fois que vous les entendrez.

Avec humour, c'est encore mieux. Pas évident, mais à la guerre comme à la guerre comme disait mon grand-père (nan, c'est juste pour la rime). D'ailleurs, saviez-vous que le mot « slogan », d'origine écossaise, signifiait littéralement « cri de foule », évoquant le cri de guerre des clans ?

Il est bien le nouvel OMO. C'est celui qui lave encore plus blanc. Moi j'avais l'ancien OMO qui lavait plus blanc. Mais il lavait bien déjà hein ! [...] Et maintenant y'a le nouvel OMO qui lave encore plus blanc ! Moi, j'ose pas changer de lessive : j'ai peur que ça devienne transparent après ! [...] Alors dans les lessives — vous pourrez vérifier, c'est marqué sur le paquet — vous avez GAMMA la lessive poids lourd. C'est pour laver les camions. Vous avez CALGON. CALGON c'est la lessive qui lave l'eau avant de laver le linge. Des fois qui y aurait des cons qui laveraient le linge à l'eau sale. Et enfin vous avez BONUSQUE qui lave aussi propre à l'envers qu'à l'endroit. Parce qu'avant la lessive elle était con. Elle lavait le devant puis elle se barrait. C'est terminé, les enzymes font le tour : « Viens voir ! Viens becter derrière ! »

"La Publicité", Coluche (1979)

Et au cas où vous ne seriez pas encore totalement lessivés par la lecture de cet article interminable qui pourtant a une fin (c'est bon vous pouvez vous réveiller, c'est l'heure de la pub !), allez donc faire un tour chez la concurrence voir s'ils rasent d'aussi près et en plus court. Vous trouverez la liste sous la pile de prospectus ci-dessous qui servent à tapisser la litière du chat (il aime bien lire aux toilettes).

Projet EklaBugs #59

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Comment faire, en ces temps difficiles, pour ne pas être constamment dans la peur

Il y a un espace vide dans mon cœur
Où poussent les mauvaises herbes.
Et maintenant, je vais te libérer...

"Lotus Flower", Radiohead (2011)

En fait, il faut faire comme pour les enfants : enlever les sources anxiogènes. Mes enfants, je ne vais pas leur coller un film interdit aux moins de 18 ans parce que ça ne va pas les aider du tout. C'est exactement pareil pour nous. Si, à chaque fois, ça vous donne des angoisses d'écouter la radio, de regarder la télé ou même de vous connecter sur vos réseaux sociaux, eh bien arrêtez !

Moi, j'ai enlevé des mots-clés sur mes recherches (ils font du phishing avec des mots-clés pour proposer des articles) comme Covid19, Corona Virus... Je n'en ai rien à faire. Je n'ai pas envie d'avoir des informations en permanence sur le nombre de morts ou des trucs comme ça. Je me coupe de toutes les sources anxiogènes ou qui peuvent potentiellement l'être.

On est quand même au courant que le journal télévisé, ce n'est pas quelque chose de positif. Il n'y a aucun journal télévisé qui nous donne des bonnes nouvelles alors qu'il y en a tous les jours, en fait. Donc on se coupe des sources anxiogènes.

Ça ne veut pas dire se couper de l'information mais simplement que quand je suis apte à moi chercher une information que j'ai demandée, et bien je me sers toute seule, je n'ai pas envie qu'on vienne me la donner comme ça.

Faire son ménage intérieur

Et puis autre chose : la principale source de stress et de peur que je peux avoir, ce sont mes pensées, en fait. Parce que si on me dit : « Attention parce qu'il va t'arriver un truc grave » par exemple, cette parole va résonner dans ma tête comme une pensée. Elle va devenir une forme-pensée qui va rester dans ma tête et qui va tournoyer, tournoyer, tournoyer. Et je vais me dire : « Pourquoi ils ont dit ça ? Oh mon dieu, ça veut dire quoi ? ». Et je vais fabriquer d'autres pensées.

Il y a un processus qui se met en route — un mécanisme qui se déclenche qui va faire énormément d'autres pensées sur cette première pensée. Et donc du coup, je vais m'accrocher à ces pensées-là et ça va m'aveugler et m'hypnotiser entièrement.

C'est tellement important de comprendre qu'il faut enlever l'hypnose parce qu'elle vient, en fait, de nos propres pensées. Il faut donc que je me calme un moment, que je me dise : « Attends, dans tout ce méli-mélo de pensées qui sont venues s'accumuler dans ma tête, laquelle m'aide vraiment ? Aucune ? Bon alors, j'ai pas besoin de rester accrochée à ces pensées-là. Elles ne m'aident pas ». Ça veut dire que de toute façon, s'il y a une solution elle n'est pas dans ces pensées-là. Donc virez-les !

Quand vous vous occupez d'un jardin, vous savez ce que vous avez à faire. Et pourquoi on ne s'occupe pas de l'intérieur ? C'est quand même hallucinant ne pas avoir une hygiène intérieure ! On a une hygiène corporelle, on a une hygiène de la maison mais par contre à l'intérieur de nous, on peut avoir plein de pensées affreuses, plein d'émotions du style « il m'a dit ça il y 30 ans ».

On a plein de trucs comme ça qu'on garde comme une espèce de vieux grenier où on n'a jamais fichu les pieds, et c'est tout à fait normal !

Devenir un terrain vierge et fertile

Non, ce n'est pas normal du tout en fait et surtout ce n'est pas le chemin vers lequel on va parce que nous, on va vers le chemin d'humains réalisés, libres.

Libres de quoi ? Pas libres des gouvernements, de la société. Non, libres d'eux-mêmes, de leurs propres pensées — de leur propre emprisonnement intérieur. Parce qu'une fois vous avez compris que ce qui peut vous emprisonner ce n'est que vos propres pensées, vous êtes un homme libre. On ne peut plus rien vous imposer puisque vous êtes libre de vos pensées. Vous devenez un acteur, quelqu'un qui peut créer.

Un exemple tout bête : si je vous demande de dessiner quelque chose de génial sur une feuille déjà imprimée, ça va être difficile. Il faut toujours partir d'un terrain vierge. Donc il faut absolument que je sois un terrain vierge et fertile et pour ça, il faut que je ne remplisse pas en permanence ma feuille blanche intérieure de milliards de pensées et de préoccupations.

Texte original de LULUMINEUSE transcrit par EY@EL
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Image couverture : Stefan Keller

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Mascarade

Le monde est devenu fou. Rien de nouveau sous le soleil (enfin si, l'augmentation des éruptions solaires qui ne fait que commencer). Mais là, on nage tellement dans la dissonance cognitive que c'en est devenu carrément insoutenable de voir des personnes qu'on appréciait tellement — d'ordinaire pourvues de bien plus bon sens et d'intuition que la moyenne des masses somnambules — se faire happer dans le vortex tourbillonnant de cette gigantesque tromperie que d'aucuns qualifieront à juste titre de mascarade grotesque, plus connue en jargon technique sous le terme de « psy-op » (opération psychologique). Un scénario catastrophe qui, comme son nom l'indique, n'existe que dans l'esprit des gens qui se sont laissés hypnotiser par les médias tout-puissants au service de ceux qui nous contrôlent à des fins absolument pas louables. Hollywood/JT, même combat !

Dans ta tête, dans ta tête :
Zombie ! Zombie ! Zombie !
Dans ta tête, qu'est-ce qu'il y a ?
Dans ta tête :
Zombie ! Zombie ! Zombie !

"Zombie", The Cranberries (1994)

Cas de dissonance cognitive caractérisée : ce masque que la « loi » nous contraint désormais de porter dans les lieux publics, là où il y a peine trois mois encore, elle nous l'interdisait formellement.

« Non, mais t'as rien compris, bêêê ! C'est un cas de FORCE MAJEURE. »

Majeure et pas encore vaccinée. Mais ça viendra. Par la force s'il le faut. Jusqu'à ce que mort cérébrale s'ensuive. Enfin pour ceux qui y consentiront. Parce que comme disait Dumbledore à Voldemort (qui avait tellement peur de la mort que, dans son besoin absolu de contrôle, il réussit à détruire son âme au nom d'une croyance erronée), « ton incapacité à comprendre qu’il existe des choses bien pires que la mort a toujours constitué ta plus grande faiblesse ». (Source)

Et justement, vous ne trouvez pas ironique qu'on nous impose le port du masque au moment même où tombe enfin ceux des acteurs de ce monde ? Si la voix porte la vibration de l'âme, les yeux en sont le miroir. Alors grâce à ce fichu masque obligatoire en société (comme si le figuré qui ne suffisait pas déjà à nous étouffer), on va enfin pouvoir se concentrer sur l'essentiel et peut-être chacun y gagnera-t-il en discernement. J'aime à croire une telle « absurdité » (logique inversée oblige) parce que malgré toute la tristesse dans mon regard, j'ai la fibre optimiste. Certes, j'ai parfois — souvent, un peu beaucoup — le vague à l'âme mais tant qu'elle me portera, jamais je ne cesserai de surfer sur la vague. Parce que mon âme est bien plus résiliente qu'il n'y parait et j'ai enfin compris que je ne pouvais me fier qu'à elle.

Ce matin, en sortant,
Je n'en croyais pas mes yeux :
Cent milliards de bouteilles
Échouées sur le rivage.
On dirait que je ne suis pas le seul
À être dans la solitude :
Cent milliards de naufragés
En quête de refuge.

"Message In A Bottle", The Police (1979)

© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

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La plus puissante éruption solaire depuis des années coïncide avec les émeutes, nous rappelant qu'activité solaire et agitation sont historiquement liées

Avec autant d'événements dramatiques et éprouvants se déroulant sur la scène mondiale, il est facile d'oublier qu'en tant qu'êtres humains nous sommes profondément affectés par tous les phénomènes cosmiques dans l'univers qui nous entoure. Nous sommes des êtres fréquentiels dans un univers constitué d'énergie.

Le 28 mai dernier, les États-Unis ont été le théâtre d'importants troubles sociaux, de manifestations et d'émeutes qui se sont propagés, dans la nuit du 29, à trente villes américaines, faisant de cet événement le plus marquant en matière d'agitation sociale que la plupart d'entre nous n'ayons jamais connu.

Ces incidents ont beau tirer leur origine profonde de l'accumulation des tensions sociétales depuis des décennies, le moment de cet embrasement coïncide avec une nouvelle vague d'activité solaire incluant la plus puissante éruption enregistrée depuis trois ans.

Les éruptions solaires sont d'intenses éclosions de radiations émanant de la libération de l'énergie magnétique associée aux taches solaires. Selon la classification de l'Agence américaine d'observation océanique et atmosphérique (NOAA), elles se divisent en cinq catégories par ordre croissant de magnitude : A, B, C, M et X, chacune étant dix fois plus puissante que la précédente. Dans chaque catégorie, l'éruption se voit attribuer une mesure de 1 à 9 en fonction de son intensité même si certaines tempêtes solaires peuvent dépasser 9. D'après la NASA, la plus puissante enregistrée fut de magnitude X28 (en 2003).[Source]

Rapport de Spaceweather le 29 mai 2020 :

LE SOLEIL DE NOUVEAU EN ACTIVITÉ : Aujourd'hui, le soleil a connu sa plus grosse éruption depuis près de trois ans. Une explosion de classe M d'un nouveau cycle en provenance d'une tache dissimulée sous la bordure nord-est du soleil. Ce week-end, le site de l'exposion fera face à la Terre, aussi les éruptions à venir, si elles doivent se poursuivre, pourraient avoir une incidence sur notre planète. Visitez Spaceweather.com pour les mises à jour.

Rapport de Spaceweather le 30 mai 2020 :

MINIMUM SOLAIRE INTERROMPU : Hier, au plus bas du plus profond minimum solaire de l'ère spatiale, le soleil s'est déchaîné avec une rafale d'éruptions. L'une d'entre elles, une explosion de classe M1, fut la plus forte enregistrée en trois ans. La source de cette activité se tourne maintenant vers la Terre qui entre dans le champ de vision de la bordure nord-est du soleil :

La question est donc : de quoi s'agit-il ? Les premières images de la nouvelle zone d'activité laissent à penser que ce serait une tache relativement petite entourée d'un vaste champ d'écume magnétique (plage) dont la polarité la range comme membre actif du nouveau cycle solaire 25.

L'activité solaire suit généralement des cycles de onze ans et le cycle 24 s'est terminé l'an dernier. En avril 2019, des scientifiques avaient prédit que le prochain cycle de 11 ans, le vingt-cinquième, commencerait entre mi-2019 et début 2020.

Physicienne solaire au sein de la Space Systems Research Corporation et coprésidente de la commission prévisionnelle, Lisa Upton a annoncé que le cycle 25 devrait démarrer entre mi-2019 et fin 2020 et atteindre son maximum entre 2023 et 2026 avec 95 à 130 taches solaires prévues. La moyenne se situant entre 140 et 220. [Source]

En 2019, la NASA mettait en garde contre les « éruptions monstrueuses » que pourrait produire le futur cycle 25 dans les prochaines années.

Avec Minneapolis en flammes et la violence qui se propage, il semblerait bien que le fameux cycle 25 ait démarré et, au vu des récents événements, la période risque d'être mouvementée comme beaucoup ont déjà fait le rapprochement historique entre intensification de l'activité solaire et tous les grands événements perturbateurs et révolutionnaires pour les sociétés humaines.

Les dernières éruptions solaires importantes se sont produites en 2017 : une de classe M le 20 octobre précédée par une de classe X (la plus puissante) le 10 septembre 2017.

C'est en août 2017 qu'a eu lieu le rassemblement « Unite The Right » (union de la Droite) à Charlottesville, en Virginie, dans laquelle Heather Heyer (une serveuse) a trouvé la mort et où environ deux douzaines d'autres manifestants ont été blessés. Un peu plus tard, le 15 septembre, l'acquittement de l'agent de police Jason Stockley pour avoir abattu Anthony Lamar Smith en 2011 a déclenché une vague de protestations à St Louis.

L'an 2003 a connu huit des cinquante éruptions solaires les plus puissantes enregistrées depuis 1986. C'est la même année où a débuté la guerre en Irak, où s'est produite l'émeute de Benton Harbor dans le Michigan qui dura six jours, et où ont eu lieu les manifestations contre le ZLEA (zone de libre-échange des Amériques) à Miami.

Huit autres des cinquante plus puissantes éruptions solaires depuis 1986 se sont produites en 2001, une année tristement célèbre pour les événements du 11 septembre avec une grosse tempête de classe X et plusieurs de classe M dans la même semaine où furent détruites les tours jumelles.

Une énorme éruption de classe X avait été enregistrée en février 1992, juste avant les émeutes qui ravagèrent Los Angeles.

Selon Adam Michalec, il existerait une relation de longue date entre l'activité humaine et les événements solaires, en particulier les troubles et les révolutions violentes.

Si l'on compare les dates des événements historiques aux épisodes de maxima solaire à compter de l'année 1750, il s'avère que les accès de violence en Europe (comme les révolutions) ont une corrélation avec les périodes d'activité solaire accrue. [Source]

Dans un document intitulé "L'activité solaire et l'histoire de l'humanité", Michalec propose le graphique ci-dessous qui établit le lien de corrélation entre les événements humains et l'intensification de l'activité solaire.

Même si la relation entre le comportement humain et les grands phénomènes de société reste encore a être pleinement comprise, dans une étude intéressante, A.L. Tchijevsky, un chercheur de l'époque soviétique, émit l'hypothèse que l'activité solaire accrue avait un « effet excitant » sur les êtres humains et affectait notre système nerveux.

La recherche la plus célèbre fut menée par le professeur A.L. Tchijevsky, un scientifique russe, qui la présenta à la société météorologique américaine de Philadelphie à la fin du XIXe siècle. Son étude de l'histoire des mouvements de masse humains comparée aux cycles solaires commençait par la division des cycles en quatre parties :

1. Activité minimale des taches solaires
2. Accroissement de l'activité des taches solaires
3. Activité maximale des taches solaires
4. Diminution de l'activité des taches solaires

Il divisa ensuite l'agitation des mouvements de masse humains en cinq phases :

1. L'influence provocatrice des meneurs sur les masses
2. L'effet d'« excitation » des concepts mis en exergue sur les masses
3. La vélocité de l'incitabilité due à la présence d'un pôle psychique unique
4. L'étendue des zones couvertes par les mouvements de masse
5. L'intégration et l'individualisation des masses

C'est avec ces comparaisons qu'il établit un « index d'excitabilité des masses humaines » couvrant chaque année de 500 av. J.-C. jusqu'à 1992 de notre ère. Il s'est penché sur l'histoire de 72 pays durant cette période, notant les signes d'agitation humaine comme les guerres, les révolutions, les émeutes, les expéditions et les migrations, ainsi que le nombre de personnes impliquées. Tchijevsky découvrit que plus de 80% des événements les plus importants s'étaient produits au cours des années d'activité maximale des taches solaires. Il affirma que la période d'« excitabilité » pouvait s'expliquer par une modification aiguë du caractère psychique et nerveux de l'humanité qui se manifeste lors des maxima solaires. [Source]

En conclusion

Alors que nous sommes tous en train d'observer et d'attendre de voir jusqu'où la folie de 2020 va encore pouvoir nous entraîner, il est facile de perdre de vue la vision d'ensemble.

En réalité, nous sommes tous constitués de poussière d'étoiles, notre passage ici est aussi bref qu'un clin d'œil à l'échelle cosmique, et lorsque nous mourons nos corps redeviennent poussière d'étoiles et nos âmes continuent vers quelque chose de plus grand bien au-delà de notre compréhension.

Les événements qui se déroulent sous nos yeux en cet instant peuvent sembler dramatiques mais il se passe bien plus de choses encore hors du cadre de notre perception.

L'azote dans notre ADN, le calcium dans nos dents, le fer dans notre sang, le carbone dans nos tartes aux pommes ont tous été produits à l'intérieur d'étoiles en fin de vie. Nous sommes tous faits de matière d'étoiles.

Carl Sagan

Texte original de DYLAN CHARLES traduit de l'anglais par EY@EL
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Rouge tartine

Très répandu dans les Caraïbes et en Amérique latine, le haricot rouge se distingue par un goût plus caractéristique que les autres variétés plus connues en Europe. C'est un des aliments les plus riches en protéines végétales qui, contrairement aux protéines animales, sont dépourvues de graisse. Il constitue également une grande source de fibres (régulation du transit intestinal, satiété rapide), de vitamine B9 (renouvellement cellulaire), de potassium (système nerveux, fonction musculaire, pression sanguine), de fer (globule rouge, système immunitaire, énergie) et de phosphore (os et dents).

La tomate, pour sa part, est un fruit riche en fibres et antioxydants (vitamines A et C, et caroténoïdes à qui elle doit sa belle couleur rouge) ainsi qu'en vitamine K, calcium (os et dents) et chrome (glycémie).

Quant à l'huile d'olive (extra vierge), sa réputation et ses bienfaits sur le système cardiovasculaire n'est plus à faire de par sa richesse en polyphénols et vitamine E (antioxydants) qui protègent les vaisseaux sanguins du stress oxydatif et des radicaux libres responsables du durcissement des artères (athérosclérose).

Je vous propose donc une petite recette facile et savoureuse de rillettes végétales trouvée ICI que j'ai testée et approuvée.

Ingrédients

Pour 300 g :

- 250 g haricots rouges cuits
- 50 g tomates séchées
- 2 cuil. à soupe huile d'olive
- poivre noir

Réalisation

Égoutter les haricots. Mixer avec les tomates, l'huile d'olive et le poivre. Transférer dans un pot hermétique et conserver au réfrigérateur.

NOTE : La quantité de poivre à ajouter dépend de vos goûts personnels en matière d’assaisonnement. Vous pouvez également ajouter quelques cuillerées de câpres pour ajouter un petit goût piquant.

Servi sur des toasts de quinoa, c'est un encas délicieux et nourrissant.

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Selon une éminente spécialiste du microbiome, les humains ne seraient pas faits pour manger de la viande (2)

Les conséquences qui montrent que nous ne sommes pas adaptés à une alimentation carnée

Outre l'accumulation de preuves scientifiques pointant vers les pathologies mortelles les plus courantes, j'ai découvert que les industries de la viande, des œufs et des produits laitiers s'étaient engagées dans une riposte clandestine, finançant des études pour nier l'évidence tout en dissimulant leur implication en petits caractères au bas des pages. Parmi les groupes d'intérêt payés pour mener ces études, on trouve Exponent Inc. dont les recherches ont servi à l'industrie du tabac pour infirmer tout lien entre le tabagisme passif et le cancer. Pendant plus de 50 ans, cette société a produit des études contredisant les risques sanitaires de pratiquement tout, de l'amiante aux aliments carnés en passant par l'arsenic et le mercure.

James Brett Wilks, ancien professionnel des arts martiaux à la retraite, producteur et narrateur britannique du documentaire The Game Changers

Cette formule fonctionne admirablement bien pour le commerce alimentaire et celui des médicaments destinés à soigner les maladies provoquées par une mauvaise alimentation ainsi que les médias qui ont ainsi matière à rapporter au quotidien. Mais en dépit des apparences chez ces médias semeurs de confusion, il existe un énorme consensus international autour des éléments essentiels qui favorisent une bonne santé et il s'agit toujours de l'alimentation [...] Et dans chaque population, chaque type de recherche, c'est toujours un régime alimentaire majoritairement à base de plantes.

Dr David Katz, directeur fondateur du centre de recherche pour la prévention du cancer de l'université de Yale
(documentaire The Game Changers)

Prenez le lait, par exemple. Ce n'est pas pour rien si une majorité d'individus sur cette planète est intolérante au lactose. Dans certains endroits du monde, cela affecte 90 à 100% de la population. L'homme est la seule espèce à boire du lait après son avoir été sevré et également la seule à consommer celui des autres mammifères. Avons-nous été bernés par le marketing de l'agro-alimentaire ? Pourquoi les directives alimentaires internationales évoluent-elles au profit d'un régime plus végétalien ? Parce que les choses changent.

Une étude récente menée par des chercheurs en Californie et en France a découvert que les protéines animales étaient associées à une forte augmentation du risque de maladies cardiaques alors que celles issues des fruits à coque et des graines avaient en réalité un impact bénéfique sur le cœur.

Cette étude s'intitule "Les types d'apports protéiniques d'origine végétale et carnée sont étroitement associées à la mortalité cardiovasculaire". Il s'agit d'un projet commun entre des scientifiques de l'école sanitaire de l'université Loma Linda en Californie et de l'institut national de la recherche agronomique de Paris, AgroParisTech.

Elle est parue dans la Revue internationale d'épidémiologie et on y a découvert que ceux qui consommaient beaucoup de protéines carnées, comme c'est la norme pour bon nombre de personnes, étaient représentatifs d'une partie de la population humaine qui connaîtrait un accroissement de 60% des maladies cardiovasculaires alors que ceux avec de larges apports en protéines végétales (fruits à coque et graines) connaîtraient une réduction de 40% de ces mêmes maladies.

Cette étude a nécessité l'analyse de 81.000 participants. Les auteurs soulignent qu'avec leurs collègues, ils se doutaient depuis longtemps que les protéines issues des fruits à coque et des graines assuraient une protection contre les maladies cardiovasculaires alors qu'en revanche, celles issues de la viande, en particulier la viande rouge, augmentaient le risque. Et ils avaient raison.

Si la sous-consommation de protéines est dangereuse pour l'organisme, sa surconsommation comporte également des risques. Aux États-Unis, l'omnivore moyen ingère plus d'une fois et demie la quantité optimale de protéines dont la majeure partie est de source animale. Ce n'est pas une bonne nouvelle parce l'excès de protéines est souvent stocké sous forme de graisses contribuant à une prise de poids, aux maladies cardiovasculaires, au diabète, à l'inflammation et au cancer. Mais une fois encore, cela ne concerne que les protéines animales.

L'étude conclut que :

Les corrélations entre les facteurs protéiniques carnés et végétaux et les issues cardiovasculaires étaient étroites et n'ont pu être attribuées à d'autres nutriments associés considérés importants pour la santé cardiovasculaire. On peut préconiser une alimentation saine à base de sources protéiniques avec de préférence une faible contribution des protéines carnées et un plus grand apport en protéines végétales issues de fruits à coque et de graines.

Selon une étude de 2015 parmi tant d'autres publiée dans la revue Métabolisme cellulaire :

On observe chez les souris et les humains présentant des déficiences au niveau des récepteurs de l'hormone de croissance/IGF-1 (facteur de croissance 1 semblable à l'insuline — N.d.T.) des réductions importantes des maladies liées à l'âge. Parce que cette limitation protéinique réduit l'activité de l'IGF-1/GHR (hormone de libération de l'hormone de croissance), nous avons examiné les liens entre l'apport en protéines et la mortalité. Les répondants (n=6,381) de 50 à 65 ans avec un apport protéinique élevé enregistraient une augmentation du taux global de mortalité de 75%, le taux de mortalité par le cancer et le diabètes ayant quadruplé au cours des dix-huit années suivantes. Ces corrélations étaient rendues caduques voire atténuées pour les protéines d'origine végétale.

Les augmentations de l'IGF-1, qui connaissent toujours une régression lors d'un jeûne, sont associées à de nombreuses maladies. Une fois encore, les protéines en sont la cause mais comme le stipule l'étude ci-dessus, « ces corrélations étaient rendues caduques voire atténuées pour les protéines étaient d'origine végétale ».

De multiples études ont établi la différence entre les protéines animales et végétales. Un autre excellent exemple nous est fourni par Colin Campbell, professeur émérite en biochimie nutritionnelle à l'université de Cornell, dont les expériences sur des rats de laboratoire ont démontré que la croissance des cellules cancéreuses pouvait être activée ou désactivée en variant simplement l'apport en protéines animales dans leur alimentation. Une découverte énorme avec des implications sur le régime alimentaires de millions de personnes. Les résultats de ce que l'on appelle « l'étude chinoise » se sont avérés reproductibles.

À mesure que sa popularité croît, cette tendance suscite toujours davantage d'investigations scientifiques. En Grande-Bretagne, au moins 542.000 personnes ont désormais adopté une alimentation végane contre 150.000 en 2006 — et 521.000 autres végétariens visent à réduire leur consommation de produits animaux. Il est évident que le choix de passer à un mode de vie végan a connu un essor extrêmement rapide.

En matière d'apport alimentaire en protéines, la viande n'est pas l'unique option. Il devient de plus en plus évident que réduire la consommation d'aliments carnés au profit de protéines végétales constitue la voie à suivre pour rester en bonne santé. Toute alimentation comportant de la viande, quel que soit son type, augmente les risques de maladies cardiovasculaires et de cancer contrairement à une alimentation végétarienne.

Dr Deepak Bhatt, professeur à l'école de médecine de Harvard et
éditeur en chef de l'Harvard Heart Letter (la lettre du cœur de Harvard)

Dans une étude plus récente, des chercheurs de l'école de médecine de Harvard et du CHU du Massachussetts ont suivi plus de 130.000 personnes pendant 36 ans, prenant en compte leurs maladies, leur mode de vie, leur alimentation et leur taux de mortalité. Ils ont découvert qu'en remplaçant 15 à 19 g de protéines animales, soit l'équivalent d'une saucisse, par des légumes secs, des légumineuses, des fruits à coque ou d'autres protéines végétales, ils réduisaient de manière significative les risques de mort prématurée.

Rien qu'en Amérique, environ 40% de la population est pré-diabétique. Ce qui se traduit par des millions de personnes. De nombreuses études ont prouvé que la viande rouge et la charcuterie (qui viennent également d'être associées au cancer par l'OMS), à l'instar des protéines animales en général, accroissent le risque de diabète de type 2. Au sein des populations omnivores, le risque est double en comparaison avec les populations véganes. Une autre étude a découvert que consommer de la viande une fois par semaine ou plus sur une période de 17 ans augmentait étonnamment ce risque de 74%. Selon une étude de suivi réalisée après ces résultats, une augmentation de l'apport en viande rouge de plus de la moité d'une portion par jour présenterait une corrélation étroite avec un risque accru de 50% de contracter un diabète dans les quatre années à venir.

Consommer de la viande augmente particulièrement vos chances d'avoir des taux élevés d'inflammation dans l'organisme avec, à court et moyen terme, des conséquences fâcheuses sur votre santé.

Il existe un lien non exhaustif entre l'inflammation chronique et l'athérosclérose, les crises cardiaques, les AVC, le diabète et les maladies auto-immunes.

L'alimentation végétale s'avère, au contraire, anti-inflammatoire du fait qu'elle présente moins d’éléments déclencheurs (à l'opposé des graisses saturées, des endotoxines et autres toxines sécrétées par les bactéries présentes dans les aliments d'origine animale). Diverses études ont montré qu'en passant à un régime végétalien, on pouvait réduire drastiquement son taux de protéine C réactive (CRP), indice d'inflammation dans le corps.

L'autre grand facteur à risque des problèmes cardiaques est l'hypercholestérolémie. Les graisses saturées que l'on trouve principalement dans la viande, le fromage, la volaille et divers autres produits animaux, ont une influence considérable sur notre taux de cholestérol sanguin. Et pourtant, quand on passe à une alimentation végétale, les études montrent que la cholestérolémie chute de manière significative.

Il a également été confirmé que les aliments végétaux contribuaient à la bonne santé du microbiome intestinal. Une bonne raison de plus (parmi tant d'autres) qui pousse les scientifiques et professionnels de la santé à devenir de fervents défenseurs de ce type d'alimentation. Les fibres que l'on y trouve favorisent le développement des bonnes bactéries nécessaires à nos intestins. En revanche, les laitages, les œufs et la viande entretiennent les bactéries responsables de maladies.

Des études marquantes ont montré que lorsque des omnivores consomment de la choline ou de la carnitine (présentes dans la viande, la volaille, les fruits de mer, les œufs et les laitages), les bactéries intestinales produisent une substance qui est convertie par notre foie en une toxine appelée TMAO (oxyde de triméthylamine — N.d.T.) qui aboutit à une aggravation des plaques de cholestérol dans les vaisseaux sanguins, augmentant ainsi le risque d'infarctus et d'AVC.

Fait intéressant, les personnes qui suivent un régime végétalien produisent peu ou pas du tout de TMAO après avoir consommé de la viande au cours d'un repas parce qu'elles ont un microbiome intestinal complètement différent. Il suffit simplement de quelques jours pour modifier notre flore intestinale : les bienfaits d'une alimentation végétalienne se manifestent très rapidement !

Dr Michelle McMacken

Ce qu'il faut retenir

Les informations présentées dans cet article ne constituent qu'une infime partie de ce que l'on sait. Il est clair que la majorité des personnes qui étaient sur cette planète avant nous consommaient beaucoup de plantes mais, pour une raison ou une autre, ce fait a été écarté de l'histoire. Il est également évident que le consensus dominant en matière de santé globale pour l'humanité va dans le sens d'une alimentation végétale, surtout lorsqu'il s'agit de lutter contre de nombreuses maladies là où une alimentation d'origine animale fait tout le contraire, sans compter qu'elle détruit la planète. Il y a, en outre, la souffrance animale. Cette industrie est totalement dénuée de compassion et d'empathie, des facteurs que l'on doit ramener sur Terre.

Au bout du compte, il ne s'agit que d'informations et parfois, sur tout ce qui touche à leur alimentation, les gens peuvent avoir des réactions extrêmes surtout lorsque lesdites informations vont à l'encontre de ce qu'ils ont cru pendant des années. Il est préférable de faire preuve d'ouverture d'esprit.

Texte original de ARJUN WALIA traduit de l'anglais par EY@EL
© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

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Selon une éminente spécialiste du microbiome, les humains ne seraient pas faits pour manger de la viande (1)

Il y a quelques années, j'avais republié un article en français comparant l'appareil digestif humain à celui des carnivores et des herbivores, démontrant ainsi que la consommation de viande n'était pas quelque chose de naturel puisque nos organismes ne sont pas conçus pour. Bien sûr, nous le pouvons mais pourquoi toutes ces maladies que l'on met sur le compte de l'âge ? Et ces signes de vieillissement si prononcés qu'on ne retrouve pas chez les autres espèces ? Bref, ce n'était qu'un simple partage d'information présenté comme tel et non comme une affirmation de vérité absolue ni une quelconque accusation. Qui plus est une information que j'estime pertinente pour en avoir éprouvé les bienfaits sur le long terme (je suis végétarienne depuis plus de trente ans, sur les conseils d'un médecin, et végane depuis quelques années). Mais visiblement, certains se croient encore à l'époque de l'Inquisition.

J'avais donc reçu une avalanche de commentaires haineux sans l'ombre même d'une quelconque argumentation. Que dalle à part des noms d'oiseaux et des jugements à l'emporte-pièce qui auraient plus leur place dans une cour de maternelle et encore. Inutile de chercher, l'article a été supprimé mais cette fois-ci, je choisirai de désactiver les commentaires si certains n'ont pas la maturité suffisante pour passer leur chemin quand quelque chose ne leur parle pas ou ne leur plaît pas. Cela n'a rien à voir avec accepter la critique ou non. En outre, je vous rappelle que je ne suis que la traductrice et non l'auteur de cet article.

À ce propos, j'ai décidé de scinder cette traduction en deux pour vous en faciliter la lecture. La partie concernant les conséquences sur la santé de la consommation de produits animaux paraîtra dans quelques jours. Libre à vous de patienter ou non pour tout lire en un seul tenant.

Ey@el

De nombreux spécialistes dans les domaines de l'anthropologie, de la biologie et toutes les autres sciences, sont à l'origine d'une prise de conscience sur le fait que nos ancêtres n'étaient pas les grands mangeurs de viande que le système d'enseignement général nous a présenté. De là à se demander d'où nous vient cette idée ? Bien sûr, les outils en pierre et les canines comme celles des gorilles (qui soit dit en passant sont végans) ont sans doute donné lieu à des suppositions perpétuées sur de nombreuses années, mais à mon sens, la réponse est assez claire : cela nous a été vendu par les grands groupes agro-alimentaires qui, à l'instar de l'industrie pharmaceutique, jouissent d'un pouvoir incroyable en particulier sur nos agences fédérales de réglementation sanitaire. En conséquence de quoi, on nous a littéralement endoctrinés à croire que nos préconisations alimentaires actuelles sont véritablement saines et étayées par la science et l'histoire. On nous a peut-être induits en erreur mais il existe de nouvelles informations et méthodes d'expérimentation qui permettent d'ébranler ces hypothèses engrammées depuis très longtemps dans la conscience humaine.

De récentes avancées dans les domaines de la technologie et de la science ont découvert la présence de fossiles microscopiques d'aliments d'origine végétale en abondance sur divers sites de nos ancêtres préhistoriques, signes manifestes d'un régime végétalien. En outre, l'analyse de leurs dents, os, ADN et matières fécales a fait apparaître que la plupart consommaient majoritairement des végétaux.

Parmi ces spécialistes, le Dr Christiana Warinner, diplômée de l'université de Harvard en 2010 avant d'effectuer son stage postdoctoral à l'université de Zurich (2010-2012) et d'Oklahoma (2012-2014) ou elle a été nommée à la chaire de professeur de recherche et professeur adjoint d'anthropologie en 2014, et actuellement à la tête du département de recherche sur le microbiome de l'institut  Max Planck de sciences d'histoire humaine, dont les travaux ont abouti à de très intéressantes observations et conclusions :

Les humains n'ont pas la possibilité anatomique ni physiologique génétique spécifique de s'adapter à la consommation de viande. En revanche, nous disposons de nombreux moyens de nous adapter à la consommation de végétaux.

(Documentaire The Game Changers ou les changeurs de donne)

Elle va plus loin dans son exposé à la conférence internationale de médecine sur la nutrition en  2016 ainsi dans son discours sur TEDX il y a quelques années où elle aborde différents points de ses travaux d'analyse des microbiomes intestinaux de nos ancêtres. Elle fait également remarquer que notre système digestif est clairement conçu non pas pour digérer de la viande mais des plantes et des fibres qui requièrent une durée de traitement plus longue. Il est, en effet, beaucoup plus étendu que ceux des carnivores et le fait qu'il n'offre aucune possibilité d'adaptation intrinsèque pour consommer de la chair animale soulève un point fondamental.

Les recherches du Dr Warinner  mettent en lumière de nombreuses questions telles le fait que les humains soient incapables fabriquer leur propre vitamine C, un des nombreux facteurs qui montrent à quel point nous sommes dépendants d'une alimentation végétalienne pour certaines vitamines. La viande ne contient rien d'essentiel qui ne puisse être trouvé dans les plantes. On pourrait parler de la vitamine B12 mais cette dernière n'est pas d'origine animale.

La B12 est le produit de bactéries présentes dans les sols et l'eau que tous les animaux consomment. Il en va de même pour les protéines, toutes sont issues de végétaux. C'est ainsi que les animaux que les gens mangent acquièrent initialement leurs protéines. Avant l'élevage industriel, êtres humains et animaux trouvaient leurs apports en B12 dans les résidus de terre sur les légumes et les plantes ou en buvant l'eau des lacs, des rivières et des ruisseaux. À cause de la pollution aux pesticides des cours d'eau qui nous oblige, entre autres, à chlorer notre eau, la bactérie B12 qui s'y trouve à l'origine est en grande partie détruite. Même les animaux d'élevage ont besoin d'une supplémentation en B12. Les carences en cette vitamine touche aussi bien les consommateurs de viande que les végétariens — cela n'a rien à voir avec une alimentation carnée.

Un autre argument couramment invoqué sont les acides aminés essentiels que l'on ne trouve que dans la viande. Ce qui est tout à fait faux. Il existe de nombreuses sources végétales dans lesquelles puiser les acides aminés dont nous avons besoin.

L'augmentation progressive de la taille du cerveau des premiers êtres humains a également été mise sur le compte d'une alimentation carnée mais la recherche montre que « parce qu'il n'existe aucune corrélation forte entre la consommation de viande et l'augmentation progressive de la taille du cerveau, les scientifiques ont cherché d'autres options. Et étant donné que les végétaux constituent une part importante de l'alimentation des chasseurs-cueilleurs modernes, ce sont ces derniers qui l'emportent, le changement de type de végétaux consommés étant le grand facteur déterminant dans l'augmentation de la taille du cerveau » (Nathaniel J. Dominy).

Nous sommes dotés d'un cerveau qui a désespérément besoin de glucose. C'est un organe tellement exigeant que c'est la seule chose dont il sache tirer de l'énergie. Il se trouve que la viande n'est pas une très bonne source de glucose et pour avoir un cerveau aussi gros, il faut consommer quelque chose de différent. Le meilleur moyen d'avoir un apport en glucose est d'absorber des glucides.

Dr Mark Thomas, généticien au collège universitaire de Londres (Documentaire The Game Changers)

En se penchant à nouveau sur l'anatomie humaine pour l'étudier, il semblerait que nous soyons conçus pour consommer des plantes et nous disposons « de preuves concrètes indiquant que la lignée ancestrale dont est issue l'humanité avait un régime végétarien ».

L'argument de fond est que, pour la plupart, les premiers hommes et les créatures humanoïdes étaient tous végans. Certains mangeaient de la viande mais beaucoup non. Par exemple, selon une étude publiée dans la revue Nature, les Néandertaliens en Espagne n'en consommaient pas du tout.

Ceci dit, même si certains en mangeaient, elle n'occupait pas une place prépondérante dans leur alimentation. Selon l'étude d'un groupe de chercheurs publiée dans la Revue américaine d'anthropologie physique :

Nous pensons que les protéines animales étaient, dans l'ensemble, moins importantes, ce qui est particulièrement vrai pour les interprétations des fermiers du Néolithique. Cela voudrait dire que leur alimentation s'équilibrait entre protéines animales et végétales, suggérant une stratégie d'existence variable.

Dans un article pour l'Américain scientifique intitulé "Nos premiers ancêtres étaient pratiquement tous végétariens", Rob Dunn détaille la question dans une perspective évolutive, évoquant de nombreux aspects sur la manière dont nos intestins ont évolué pour s'en tenir à une alimentation végétarienne.

Un autre article vers lequel je renvoie souvent est celui de Thure Cerling, géochimiste de l'université d'Utah qui a mené un ensemble de nouvelles études assez récentes montrant comment, il y 3,5 millions d'années, les premiers hommes, leurs ancêtres et leur famille ont soudain radicalement changé leur façon de se nourrir, délaissant une alimentation simiesque constituée principalement de feuilles, de fruits et d'arbustes pour en adopter une à base de graminées et de carex. Il offre un grand aperçu et une chronologie que vous pourrez voir ICI (en anglais).

J'insiste volontairement sur le fait qu'il a été clairement établi par des travaux scientifiques que nos premiers « ancêtres » humanoïdes se nourrissaient majoritairement de végétaux.

À suivre : deuxième partie à paraître prochainement

Texte original de ARJUN WALIA traduit de l'anglais par EY@EL
© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

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Brainstormer avec des cartes de tarot : quatre méthodes simples pour susciter de nouvelles idées

Disons que vous avez un problème pour lequel nous n'arrivez absolument pas à trouver de solution. Ou bien que vous êtes en quête d'une nouvelle idée — pour les affaires, un cadeau ou un projet créatif — et rien ne vous vient à l'esprit. Saviez-vous que les cartes de tarot pouvaient s'avérer des outils de brainstorming très utiles ? En outre, nul besoin d'être un tarologue chevronné — ni même de connaître le tarot — pour s'en servir à cet effet. Voici quatre méthodes pour trouver l'inspiration grâce au tarot, dont trois peuvent être utilisées par des néophytes.

1. Symbologie : les solutions sont dans les images

La plupart des jeux de tarot ont des cartes hautement symboliques. Tout, des couleurs aux paysages en passant par les objets, les animaux, les vêtements, les nombres, les plantes et la météo — toutes ces choses qui figurent dans les cartes y ont été délibérément introduites par l'artiste.

Pour brainstormer en se servant de la symbologie, battez les cartes et tirez-en une au hasard. Faites abstraction de tout ce que vous savez de sa signification classique. Examinez-la dans les détails : que voyez-vous ? Notez par écrit chaque élément qui compose l'image et en face, inscrivez la signification que ce symbole représente pour vous. Si vous voyez un lapin, est-ce que ça vous fait penser au printemps ou bien à un développement incontrôlable ? Si vous voyez de la pluie, est-ce que cela vous fait penser au chagrin et à la tristesse ou bien à quelque chose de purifiant et revigorant ? S'il y a un bâtiment, vous apparaît-il comme mystique, imposant ou accueillant ?

Si vous voulez de l'aide avec la symbologie, vous pouvez vous servir d'un dictionnaire de symboles, mais le plus important est ce que chacun représente pour vous et non ce qu'il est « censé » signifier. Une fois que vous aurez dressé votre liste de symboles et ce qu'ils veulent dire, essayez de les appliquer à votre problème ou à votre idée. Au besoin, tirez quelques cartes supplémentaires et répétez le processus.

2. Narration : laissez libre cours à votre imagination

Pour utiliser cette méthode, tirez trois cartes après avoir les avoir mélangées. Là encore, faites abstraction de tout ce que vous savez sur leur signification. Étudiez très attentivement la première. Qui figure dessus ou que s'y passe-t-il ? Qu'est-il arrivé juste avant ? Que pourrait-il advenir ensuite ? Où va cette personne, que pense-t-elle, à quels problèmes est-elle confrontée ?

Passez à la seconde carte. Pouvez-vous faire avancer l'histoire à partir de la première ? Établissez un lien entre les deux cartes, aussi tenu soit-il et répétez l'opération avec la troisième. À la fin, vous aurez créé une petite histoire (sans doute très tordue) mais peu importe. Pouvez-vous vous en en servir et l'appliquer à votre problème ou idée ? Pensez de manière latérale, des liens créatifs vous sauteront peut-être aux yeux.

3. Le jeu entier : une odyssée sauvage dans les associations mentales

Une méthode de brainstorming rapide et énergique qui peut aboutir à des révélations surprenantes. Mélangez toutes les cartes. Puis retournez la première et notez immédiatement la première pensée qui vous vient à l'esprit, qu'elle soit ou non en rapport avec sa signification supposée. Ce peut être une phrase, un souvenir ou juste une image. Faites-le rapidement et passez immédiatement à la suivante. Quand vous aurez épuisé tout le jeu, vous aurez 78 points dans votre liste (pour cela, il ne pas faut utiliser le tarot de Marseille traditionnel mais la version anglo-saxonne de Rider-Waite où les arcanes mineurs sont également illustrés par des scènes et des personnages comme les arcanes majeurs — N.d.T.) ; si vous n'êtes pas trop à l'aise, définissez un nombre à l'avance et convenez de tirer jusqu'à 15 voir 25 cartes ou ce qui vous semble raisonnable. Lorsque vous aurez terminé, regardez votre liste : y voyez-vous une récurrence ? Y a-t-il quelque chose qui vous saute aux yeux et qui pourrait s'appliquer à votre situation actuelle ?

4. Les conseillers fiables : demandez aux arcanes majeurs

La dernière méthode s'adresse à ceux qui ont déjà une certaine expérience du tarot et n'utilise que les arcanes majeurs. Battez les cartes et tirez-en six. Disposez-les en face de vous et posez-leur à chacune les mêmes questions du style « Où devrais-je développer mon entreprise dans les six prochains mois ? » ou « Que puis-je faire pour que la fête d'anniversaire de Mary sorte de l'ordinaire ? ». Traitez chaque carte comme si elle était un de vos conseillers. Si la Roue de fortune était une personne, quelle serait sa réponse ? Et le Jugement ? Et la Maison-Dieu, ou les autres cartes que vous avez tirées ?

Notez les réponses que vous recevez. Cela vous parle-t-il ou bien est-ce que ça provoque un déclic en vous ?

Toutes ces méthodes de brainstorming fonctionneront mieux avec un jeu qui ne vous est pas très familier, soit parce qu'il est nouveau ou bien parce que vous ne l'utilisez pas souvent — cela vous permet de voir les cartes d'un œil neuf sans être tenté d'appliquer vos connaissances en tarologie. Il est important de ne pas vous auto-censurer — même des pensées idiotes ou d'apparence fortuites peuvent avoir de l'intérêt.

Se servir du tarot pour brainstormer peut se révéler une expérience très enrichissante. Si vous ne trouvez pas l'inspiration avec une méthode, essayez-en une autre — les cartes ont tellement à vous offrir en dehors de leur usage traditionnel.

Texte original de NIKKI HARPER traduit de l'anglais par EY@EL
© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

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Le monde de demain

Le mois dernier, quarantaine oblige, privé de ses deux acolytes, Matt Bellamy sortait son premier single, merveilleuse ode à Gaïa, notre Terre-Mère, et au monde que nous pourrions avoir si seulement nous prenions conscience de sa beauté et de tout ce qu'elle nous apporte et cessions de la gaspiller.

« Cette chanson est le reflet de mon humeur et de mes sentiments durant le confinement. Cela m'a rappelé ce qui comptait vraiment dans la vie et j'y ai découvert un optimisme, une reconnaissance et un espoir croissants en l'avenir » explique-t-il sur son compte Instagram.

Il assure également que Muse sera toujours sa priorité mais que le confinement l'a vraiment poussé à se poser des questions: « "Qu'est-ce que je ferais si j'étais tout seul ? Quel genre de musique me brancherait?" La réponse, c'est des morceaux comme celui-ci. Je me suis surtout connecté à l'Enya qui sommeille en moi ! J'ai réalisé que sans les coups fracassants de Dom à la batterie et sans le jeu de basse menaçant de Chris, j'aurais probablement plus tendance à aller vers un univers musical plus éthéré et plus langoureux. C'est ce qui convient le mieux à se mettre dans la tête en ce moment. Cette chanson est sans doute un bon exemple du genre de chose que je n'aimerais pas faire avec Muse parce c'est juste moi et c'est très personnel. Je me vois bien avoir envie de faire plus de morceaux doux et intimes sans les infliger à Dom et à Chris ! Rétrospectivement, dans la carrière de Muse, il y a eu des périodes où j'ai apporté une touche plus éthérée à la musique, un peu comme une bande sonore. En concert, ce genre de truc ne s'y prête pas toujours alors je me vois bien ménager un espace pour davantage de moelleux et d'acoustique. Surtout là maintenant, c'est mon truc. Ceci étant, ça m'aidera peut-être à définir ce qu'est réellement Muse : c'est un groupe, c'est plus dur, c'est plus grandiloquent. » (source).  

Un morceau magnifique qui n'est pas sans rappeler "Explorers".

Ey@el

Tes yeux y voient plus clair,
Tes mains peuvent la guérir,
Tes lèvres goûtent sa beauté,
Ne la gaspille pas...
Ne la gaspille pas....

Ton corps est plus résistant,
Ton esprit est une merveille,
Ton cœur est si plein d'amour,
Ne le gaspille pas...
Ne le gaspille pas...

Regarde vers l'avenir,
La fin de nos peines,
Notre monde pourrait être si plein de joie,
Ne le gaspille pas...
Ne le gaspille pas...

Texte original de MATT BELLAMY traduit de l'anglais par EY@EL
© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

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