Le monde de demain

Le mois dernier, quarantaine oblige, privé de ses deux acolytes, Matt Bellamy sortait son premier single, merveilleuse ode à Gaïa, notre Terre-Mère, et au monde que nous pourrions avoir si seulement nous prenions conscience de sa beauté et de tout ce qu'elle nous apporte et cessions de la gaspiller.

« Cette chanson est le reflet de mon humeur et de mes sentiments durant le confinement. Cela m'a rappelé ce qui comptait vraiment dans la vie et j'y ai découvert un optimisme, une reconnaissance et un espoir croissants en l'avenir » explique-t-il sur son compte Instagram.

Il assure également que Muse sera toujours sa priorité mais que le confinement l'a vraiment poussé à se poser des questions: « "Qu'est-ce que je ferais si j'étais tout seul ? Quel genre de musique me brancherait?" La réponse, c'est des morceaux comme celui-ci. Je me suis surtout connecté à l'Enya qui sommeille en moi ! J'ai réalisé que sans les coups fracassants de Dom à la batterie et sans le jeu de basse menaçant de Chris, j'aurais probablement plus tendance à aller vers un univers musical plus éthéré et plus langoureux. C'est ce qui convient le mieux à se mettre dans la tête en ce moment. Cette chanson est sans doute un bon exemple du genre de chose que je n'aimerais pas faire avec Muse parce c'est juste moi et c'est très personnel. Je me vois bien avoir envie de faire plus de morceaux doux et intimes sans les infliger à Dom et à Chris ! Rétrospectivement, dans la carrière de Muse, il y a eu des périodes où j'ai apporté une touche plus éthérée à la musique, un peu comme une bande sonore. En concert, ce genre de truc ne s'y prête pas toujours alors je me vois bien ménager un espace pour davantage de moelleux et d'acoustique. Surtout là maintenant, c'est mon truc. Ceci étant, ça m'aidera peut-être à définir ce qu'est réellement Muse : c'est un groupe, c'est plus dur, c'est plus grandiloquent. » (source).  

Un morceau magnifique qui n'est pas sans rappeler "Explorers".

Ey@el

Tes yeux y voient plus clair,
Tes mains peuvent la guérir,
Tes lèvres goûtent sa beauté,
Ne la gaspille pas...
Ne la gaspille pas....

Ton corps est plus résistant,
Ton esprit est une merveille,
Ton cœur est si plein d'amour,
Ne le gaspille pas...
Ne le gaspille pas...

Regarde vers l'avenir,
La fin de nos peines,
Notre monde pourrait être si plein de joie,
Ne le gaspille pas...
Ne le gaspille pas...

Texte original de MATT BELLAMY traduit de l'anglais par EY@EL
© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

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