5.000 inventions en suspens et « au secret » à l'office des brevets américain

J'ai écrit et posté cet article en 2018. Je l'ai récemment révisé et confirmé l'importance de cette information recueillie par Steve Aftergood.

Des décennies durant, le gouvernement a été accusé de dissimuler la technologie avancée. C'est un indice sérieux. Un truc dans le dossier sur le dossier. C'est juste une minuscule pièce du puzzle mais qui en dit long quand on y pense.

Le monde s'éveille à la censure de l'information opérée par la presse, les corporations et le gouvernement. Ce que nous avons là ressemble à une politique du gouvernement américain consistant à censurer certaines inventions — des inventions révolutionnaires.

Voici mon court article de 2018 :

Combien de ces brevets, si accordés, pourraient changer la donne pour cette planète ? Qui sait ?

Bouclez vos ceintures, c'est parti.

Extrait d'un article de la FAS (Fédération des scientifiques américains) intitulé "Le secrets des inventions toujours en vigueur", publié sur Secrecy News le 21 octobre 2010 par Steve Aftergood :

« À la fin de l'année fiscale 2010, il y a eu 5.135 inventions mises au secret » a confié, la semaine dernière, l'office des marques et brevets américain à Secrecy News.  C'est 1% de plus que l'année précédente et le plus grand pourcentage sur plus d'une décennie.

En vertu de la loi de 1951 sur le secret d'invention, les demandes de brevet pour de nouvelles inventions peuvent être assujetties à une mise au secret restreignant leur publication si les agences gouvernementales estiment que leur divulgation risque d'être « préjudiciable à la sécurité nationale ».

La liste actuelle des domaines technologiques servant à évaluer les demandes de brevet susceptibles de restrictions en vertu de la loi sur le secret d'invention n'est pas accessible au public et a été refusée en vertu de la loi sur la liberté d'information. (Un appel est en cours.) […]

La plupart des domaines technologiques recensés sont étroitement liés aux applications militaires. Mais certains s'étendent bien au-delà.

Ainsi, pour 1971, la liste indique que des brevets pour des générateurs photovoltaïques étaient soumis à examen avec restriction potentielle QUAND L'EFFICACITÉ DES PHOTOVOLTAÏQUES EXCÉDAIT 20%. De même, les systèmes de conversion d'énergie étaient soumis à examen avec restriction potentielle QUAND LEUR RENDEMENT DE CONVERSION EXCÉDAIT 70 À 80%.

On est en droit de se poser la question à savoir si la divulgation de telles technologies pourrait réellement être « préjudiciable à la sécurité nationale » ou bien si l'inverse ne serait pas plus proche de la vérité. On pourrait même aller plus loin en se demandant quelles avancées technologiques comparables pourraient être sujettes à restriction et non-divulgation aujourd'hui. Mais nous n'aurons aucune réponse et le système du secret d'invention perdure sans évaluation exterieure en vue.

Si vous êtes de ceux qui soutiennent que la technologie de pointe est dissimulée au public, voici une preuve tangible pour valider votre position.

Et vous pouvez voir que cette technologie énergétique révolutionnaire, qui réduirait drastiquement les besoins en pétrole, serait sur la liste des secrets à ne pas divulguer.

Quoi d'autre sur cette liste ? De vieux brevets de Tesla, par exemple ?

L'office des brevets américain est un goulot d'étranglement officiel pour la « planification sociale » ou plutôt « restriction sociale».

Mais cela ne veut pas dire que les technologies de pointe soient toujours écartées ou sabordées. Les demandes de brevet en hibernation à l'office des brevets peuvent, par exemple, être divulguées discrètement aux chercheurs de l'État engagés sur des projets financés par des caisses noires où il peut être fait un « usage nouveau » de ces données et recherches.

Les ingénieux inventeurs, qui peuvent révolutionner la société pour de bon, courent des risques en soumettant leurs demandes de brevets à l'État. L'un de ces risques est de rester coincés dans les limbes tout en se faisant purement et simplement voler leurs recherches.

Par ailleurs, quand une méga corporation détient une invention recourant au génie génétique des cultures alimentaires et déverse des millions de tonnes de pesticides toxiques dans l'environnement, sa demande de brevet est rapidement examinée par l'office des brevets.

Texte original de JON RAPPOPORT traduit de l'anglais par EY@EL
© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

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