Fermer les yeux et écouter

Méditer pour apaiser son esprit, méditer pour savourer sa vie : la méditation de pleine conscience est un moyen de cultiver sérénité et lucidité, accessible à tous. Ce texte que j'ai choisi d'adapter en audio est extrait d'un ouvrage destiné à guider, jour après jour, ceux qui se lancent dans la méditation, comme ceux qui approfondissent leur pratique. Il comporte 25 leçons, depuis les bases comment utiliser la respiration, le corps, la conscience de l'instant présent , jusqu'aux exercices approfondis faire face à la souffrance, stabiliser ses émotions, construire la paix de l'esprit et du coeur... Chacune des leçons est illustrée par une méditation guidée sur une toile peinte afin de guider le regard pour en découvrir des détails qui leur donnent un sens.

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Ey@el

Train dans la campagne

La peinture, ce n’est pas que pour les yeux. Certains tableaux arrivent aussi à chuchoter à nos oreilles. Comme celui-ci par exemple : c’est un tableau à écouter. À regarder aussi, bien sûr, mais surtout à écouter.

Il y a les cris des enfants qui jouent, et les appels au calme de leurs mères. Il y a le vent qui fait doucement bruisser les feuilles des arbres. Le chant des oiseaux. Peut-être un ou deux chiens qui aboient au loin.

Tout à coup, un drôle de bruit s’invite. Peu à peu, il grandit. Tschtt-tschtt-tschtt, tudum-tudum-tudum... Le son de la locomotive à vapeur s’amplifie, prend de la place, emplit l’espace de son halètement, de la rumeur de ses roues sur les rails. Tschii-tschii : voici le sifflet que le conducteur actionne, par allégresse ou par habitude, au passage du viaduc.

Puis tout diminue, le train a disparu, on l’entend encore un peu dans le lointain. Au bout d’un moment, plus rien : tout s’efface et se dissout imperceptiblement. Il n’y a plus maintenant que le souvenir de son passage. À quel moment exactement le son du train s’est-il arrêté ? Combien de temps tout cela a-t-il duré et capté notre esprit ? Question sans aucune importance ? Peut-être. Mais peut-être aussi en a-t-elle énormément car elle peut nous éclairer sur la manière dont notre esprit écoute - ou non – la vie.

La vie qui continue, moment après moment. Et doucement, c’est le retour, au premier plan de notre conscience, du bruit des enfants, des mamans, du vent et des oiseaux. Et peut-être d’un ou deux chiens, qui continuent d’aboyer au loin....

« J’écoute le chant de l’oiseau non pour sa voix, mais pour le silence qui suit. »

Yone Noguchi, Sources de sagesse orientale

Texte original de CHRISTOPHE ANDRÉ extrait de Méiter jour après jour (isbn:9782298024647)
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