Des armes silencieuses pour la guerre secrète contre vous

Ce n'est que depuis août 2023, avec les incendies à Hawaï, que les masses ont entendu parler d'armes à énergie dirigée comme l'explique Alexis Cossette dans cette vidéo. Pourtant cette technologie existe depuis beaucoup plus longtemps et son utilisation va bien au-delà de ce que l'on pourrait imaginer, comme servir de télécommande pour harceler et piloter à distance n'importe quel individu, le privant ainsi de son ultime refuge : son esprit.

Comme l'écrivait, avant sa disparition, la journaliste d'investigation Claire Séverac dans son ouvrage intitulé La Guerre secrète contre les peuples, paru en 2015, « le plus terrifiant, c'est l'idée qu'ils puissent interférer avec la conscience humaine, court-circuiter notre volonté et notre liberté, jusqu'à celle de penser, quelque chose que même Dieu, dans la plupart des religions, ne fait pas... Ce pouvoir est maintenant entre les mains de quelques hommes qui ne nous reconnaissent aucun droit. Est-ce qu'ils devraient s'en servir? Non.

« Est-ce que l'on nous demande notre avis? Non. Toutes les décisions sont prises selon le principe de dissimulation-manipulation par ceux qui nous gouvernent, encore une fois en violation totale de notre Constitution et du Code de Nuremberg ».

Ey@el

Le monde de l'armement non létal a ouvert la voie à des technologies permettant de contrôler l'esprit, les pensées, les actions et les comportements par le biais de décharges de micro-ondes pulsées à haute fréquence, de transmissions électriques, d'ondes de chaleur et d'ondes sonores dirigées. Ces technologies peuvent contourner nos inhibiteurs ordinaires pour pénétrer dans le corps et le cerveau humains à l'insu de l'individu ciblé jusqu'à ce que ce dernier en subisse les conséquences.

Elles sont utilisées depuis des décennies et pas uniquement à des fins militaires mais également pour endiguer les manifestations et les émeutes, neutraliser et réduire les dissidents au silence et maîtriser les débordements de foule.

Les canons à son

Depuis des années, les forces de l'ordre ont recours à des armes non létales dont les canons à son (dispositifs acoustiques à longue portée) qui émettent des décharges d'ondes sonores visant à faire cesser un comportement en désorientant temporairement les victimes ciblées. Cependant, si les militaires et les forces de l'ordre en ont un usage pratique et facile à identifier, il existe une application bien plus insidieuse de ce type de technologie.

En février 2022, les médias alternatifs signalèrent que des canons à son avaient été utilisés, à Canberra, lors des manifestations contre l'obligation vaccinale. La police fédérale australienne avait reconnu avoir employé ces dispositifs lors d'un rassemblement du Convoi pour la Liberté devant le Parlement, à Canberra. Plusieurs vidéos et images avaient été diffusées sur les réseaux sociaux, montrant des personnes atteintes de blessures diverses allant de simples boutons de chaleur à des éruptions cutanées en passant par ce qui s'apparentait à des boursouflures d'origine allergique. Coups de soleil, insolations, faiblesse et lésions auditives temporaires et permanentes furent également signalés.

Au Sénat fédéral australien, le sénateur Alex Antic a
soulevé la question de l'utilisation d'un canon à son par
la police lors de la manifestation contre l'obligation
vaccinale à Camberra.

Le sénateur du parti Une Nation, Malcolm Roberts et le sénateur du parti libéral australien, Alex Antic portèrent la question devant le Sénat après que le bureau du premier eut été inondé de plaintes de manifestants qui avaient participé au rassemblement. Le sénateur Antic montra les photos d'un canon à son déployé aux côtés de policiers. Lesdites photos de haut-parleurs sur des voitures aux abords du rassemblement avaient été prises par les manifestants mais ils n'obtinrent qu'une réponse classique. On leur dit que ces dispositifs acoustiques à longue portée n'étaient utilisés que pour s'adresser au public.

Malgré l'avalanche de lésions, les allégations selon lesquelles les canons à son avaient été utilisés pour incapaciter la foule furent reçues sur un ton moqueur.

Le 20 février 2022, le média indépendant australien The Conversation faisait état que des armes sonores comme les canons à son étaient utilisées « à des fins de communication et de contrôle des foules » et que les signalements de cas de lésions étaient « contraires à ce qu'un dispositif acoustique à longue portée peut réellement produire ». Cette même technologie fut également employée à la manifestation Black Lives Matter en Nouvelle-Galles du Sud. La police locale répondit aux inquiétudes en déclarant lors d'une conférence de presse qu'il s'agissait d'un « mégaphone normal ».

La première application officielle du canon à son eut lieu en l'an 2000, sur l'USS Cole, quand le destroyer lance-missiles américain fut bombardé par un petit bateau lors d'un attentat terroriste. Le personnel naviguant à bord du Cole se servit du canon à son pour héler le bateau mais en vain. Dès lors, les dispositifs acoustiques de longue portée sont devenus une arme de choix pour faire face aux émeutes et manifestations. Des photographies des manifestations du Convoi de la liberté des routiers canadiens en février 2022, à Ottawa, montrent la police équipée de telles unités portables.

Les canons à son sont souvent utilisés en mode haut-parleur pour s'adresser aux foules mais peuvent être également activés en mode infra et ultrason pour infliger diverses blessures, rendre malade et incapaciter les émeutiers ou les manifestants.

Parce que nous ne pouvons entendre les infra ou les ultrasons, nous ne nous rendons compte que trop tard que cette arme est utilisée contre nous. Le recours à ces dispositifs acoustiques à longue portée pour diriger le son suscite l'inquiétude des groupes de défense des droits de l'homme du fait de volumes sonores supérieurs à 90 dB pouvant endommager l'ouïe des individus. Le faisceau de ces canons à son ne faisant aucune discrimination, toute personne se trouvant sur son chemin sera affectée, y compris les passants innocents et les enfants.

Dans un article intitulé, "La police a-t-elle eu recours à des armes sonores contre les Australiens qui manifestaient pacifiquement contre la tyrannie covidienne", Reignite Democracy Australia mettait en garde contre le fait que l'usage de ces technologies marquait « une nouvelle étape vers la répression militarisée des manifestations légales en Australie ». Ce qu'ils ont qualifié d'attaque scandaleuse du gouvernement contre son peuple. Les médias, comme on pouvait s'y attendre, ont pondu une propagande pour étouffer l'affaire mais les manifestants de Canberra se sont servis de tous les réseaux sociaux pour montrer ce qui se passait sur le terrain et à quel niveau de bassesse, selon eux, la démocratie en Australie était tombée.

Coups de chaleur

En septembre 2020, le journaliste Matt Novak de Gizmodo écrivait un article intitulé "Selon les allégations d'un lanceur d'alerte, on aurait demandé aux troupes américaines d'avoir recours à une arme à rayonnement thermique contre les manifestants". D'après le témoignage sous serment dudit lanceur d'alerte, les troupes fédérales de Washington D.C auraient envisagé utiliser des canons à son et rayons thermiques ultra sophistiqués contre les manifestants devant la Maison blanche en juin de cette même année.

Système de déni actif (Active Denial System - ADS) est le nom savant pour désigner l'utilisation de faisceaux invisibles de micro-ondes provoquant une douleur vive en brûlant la peau des personnes même à distance. Les troupes américaines y ont eu recours pour la première fois en Irak après l'invasion de 2003. D'aucuns laissent entendre que le gouvernement américain les utiliserait sur son propre sol.

L'ADS produit une chaleur brûlante qui n'est pas destinée à tuer mais à blesser. À l'instar des armes soniques, les armes thermiques sont considérées comme non létales et visent à provoquer la douleur pour disperser une émeute ou une foule nombreuse. Développé par l'armée de l'air américaine et construit par Raytheon Technologies, l'ADS peut produire des rafales d'énergie d'ondes millimétriques capables de pénétrer jusqu'à plusieurs millimètres sous la peau humaine. Ce qui est suffisant pour agiter les molécules d'eau dans le derme et produire une sensation de brûlure assez forte pour empêcher une personne d'agir.

L'ADS a une portée de plusieurs centaines de mètres et peut être orienté comme un projecteur. Des essais approfondis ont montré qu'aucun être humain ne peut résister plus de quelques secondes au faisceau.

Les armes à énergie dirigée

Les armes à énergie dirigée comprennent tout type d'énergie dirigée, que ce soit sous forme de lumière, son, chaleur, électricité ou énergie cinétique, vers une cible spécifique ou une personne. Ce type de dispositifs n'est pas nouveau.

La machine à architecture cognitive russe (Learning Intelligent Distribution Agent - LIDA), qui a recours à des impulsions électromagnétiques pour épuiser ou priver de sommeil une cible, est utilisée depuis les années 80. La chaîne d'informations CNN a diffusé un reportage spécial sur les travaux du Dr Ross Adey qui a étudié la machine LIDA et fait une apparition avec l'une d'entre elles dans l'émission. Le LIDA peut émettre des sons, de la lumière et la chaleur rayonnante mais en temps normal, uniquement vers une personne située dans un périmètre proche. À l'époque, Adey et son collègue, le Dr Eldon Byrd, étudiaient le LIDA en temps qu'arme potentielle.

Voici quelques-uns des symptômes ou indicateurs d'une attaque à arme à énergie dirigée :

  • Réveil soudain à la même heure de la nuit comme s'il était provoqué par une force extérieure.
  • Sensations de picotements ou d'aiguilles enfoncées profondément dans la chair, en particulier lorsque l'on essaie de dormir.
  • Vibration de muscles et de parties du corps ou d'objets immobiles à proximité.
  • Rythme cardiaque et pouls rapides et bourdonnements d'oreille.
  • Chaleur corporelle très élevée en dépit de la fraîcheur environnante et d'une absence de fièvre.
  • Fatigue soudaine et extrême.
Une arme à micro-ondes de l'armée de l'air américaine
pour détruire des drones en grillant leurs composants
électroniques.

Les armes à faisceau d'énergie dirigée exploitent la lumière et les ondes radio comme munitions. L'armée américaine étudie ce type d'armement à énergie pulsée depuis des décennies. Selon un article intitulé "Malgré leurs promesses, les armes à faisceau d'énergie manquent toujours à l'appel", paru en 2005 sur le site MSNBC, ces impulsions, qui se comportent comme les phasers dans Star Trek, pourraient fournir une puissance de feu précise, instantanée et inépuisable sur les champs de bataille à venir  — si cette technologie devait un jour se matérialiser sur le plan logistique.

Il semblerait que le moment soit venu pour concrétiser ce potentiel. Au début de l'année 2022, le centre de guerre navale en surface de la marine américaine a créé une nouvelle division axée sur la recherche et le développement d'armes à micro-ondes de grande puissance (high-power microwave - HPM).

Au cours des cinq dernières années, les armes à énergie dirigée ont été la grande priorité du bureau du secrétaire américain à la défense, le financement pour la recherche et développement ayant pratiquement doublé au cours de cette période.

D'autres pays reconnaissent développer eux aussi des armes à micro-ondes et des lasers à haute énergie.

Ces deux types d'armement requièrent des coûts de développement importants mais le coût d'un lancement est extrêmement bon marché comparé à celui d'un missile qui s'élève à plusieurs millions de dollars.

Selon les bulletins d'actualités de la défense, le HPM est en mesure de brouiller les appareils et détruire physiquement les systèmes électriques. Ces rapports ne mentionnent rien quant aux effets produits sur le corps humain.

L'annonce que des systèmes d'armes à énergie micro-ondes dirigée pourraient être installés sur des drones capables de soulever de lourdes charges pour abattre des essaims de drones constitue un autre événement marquant dans ce domaine pour 2022.

Le syndrome de la Havane

Les armes à énergie dirigée font peut-être partie des stratégies de combat à venir mais pour les nombreux « individus ciblés » qui rapportent avoir fait les frais de cette guerre invisible, ces technologies sont déjà utilisées pour contrôler, manipuler, terroriser et harceler hors des champs de bataille.

En décembre 2016, à l'ambassade américaine de la Havane, à Cuba, des diplomates et des responsables de la CIA rapportaient de mystérieux symptômes survenus de manière inopinée. Il s'agissait notamment de maux de tête, fatigue, troubles cognitifs, perte de vision, perte d'audition, vertiges, acouphènes et perte de coordination motrice. Par la suite, plus de 200 autres diplomates déclarèrent avoir ressenti tout ou une partie desdits symptômes ainsi que que des responsables américains en Asie, en Europe, en Australie et aux États-Unis.

Couverture du rapport JASON de 2018 sur le Syndrome
de la Havane. JASON est un groupe indépendant de
scientifiques d'élite qui conseille le gouvernement
américain.

Comme l'écrivait Nicholas Davis pour l'Université américaine de Washington D.C. dans "Qu'est-ce que le syndrome de la Havane ?", en juillet 2021, les victimes firent état d'ondes de pression dans leur tête, de murs de son,  de bruits énormes comme des essaims de cigales dans leur cerveau… Ce qui ressemble beaucoup au Voice to Skull (V2K ou télépathie synthétique).

Dans les années qui suivirent, plusieurs théories et études furent élaborées par les service de renseignement américains, la Maison Blanche et des experts médicaux travaillant pour ou en dehors du gouvernement. Le consensus étant qu'il s'agissait probablement d'attaques par micro-ondes pulsées, ce qui pouvait expliquer les symptômes(une autre théorie bizarre envisagée fut celle d'une exposition à des pesticides).

Même 60 Minutes, le New York Magazine, ainsi que de nombreuses agences de presse internationales, présentèrent des rapports mais tous laissèrent entendre que le problème majeur était d'analyser les données afin d'identifier la cause première. Par exemple, l'émission 60 Minutes examina un rapport de l'université de Stanford au sujet de la nature des lésions cérébrales subies par de nombreuses victimes. Le Dr David Relman, professeur de médecine à l'université de Stanford, avait participé au pilotage de deux groupes d'expertise parrainés par le gouvernement et chargés d'enquêter sur les blessures. « Ce que nous avons découvert est, selon nous, la preuve évidente d'une lésion du système auditif et vestibulaire du cerveau » déclarait Relman. « Tout, à commencer par l'oreille interne où l'homme perçoit les sons et son sens de l'équilibre puis traduit ces perceptions en signaux électriques dans le cerveau. »

Une des victimes se trouvait être Miles Taylor, l'ancien chef cabinet de la sécurité intérieure des États-Unis, qui déclara à 60 Minutes avoir été pris pour cible à deux reprises à son domicile de Washington, ce qui coïncide avec les récits des nombreux individus ciblés ayant fait l'expérience de symptômes débilitants soit chez eux ou sur leur lieu de travail.

Pour ce qui est des milliers de signalement du syndrome de la Havane, le ministère de la défense et les services de renseignement américains finirent par admettre qu'en aucun cas, ils étaient en mesure d'identifier « un acteur d'un pays étranger ou bien quelque dispositif ou mécanisme externe ».

S'agissait-il d'un groupe terroriste, d'un acteur étatique ou bien des États-Unis testant leur propre technologie d'armement ? Ce qui est effrayant est que cette technologie permet à ceux qui la possèdent de cibler n'importe qui, qu'il s'agisse d'ennemis de l'État ou d'individus en désaccord avec le gouvernement ou ses narratifs. Qui plus est, ces armes à énergie dirigée pouvant être activées par télécommande à partir d'une source éloignée de la victime visée, capturer les auteurs de ces attaques constitue un défi de taille.

Les « complotistes » qui ont récemment vu leurs « théories » se transformer en « faits », s'accordent sur l'origine du syndrome de la Havane, à savoir des impulsions à micro-ondes et vont même jusqu'à alerter contre les nouvelles armes à champs électromagnétiques, 5G et micro-ondes pulsées qui se profilent à l'horizon.

Les tours 5G

Durant les premiers confinements Covid, début 2020, dans le monde entier, de nombreux pays ont autorisé l'installation de tours 5G malgré les restrictions. Des tours furent d'abord installées à Wuhan, en Chine, près du laboratoire aujourd'hui considéré comme le berceau du virus ainsi que dans des villes italiennes où les premiers cas Covid furent signalés et par la suite, aux États-Unis et dans d'autres nations. Il y a lieu de se demander s'il s'agissait d'une initiative de l'industrie des télécommunications qui aurait profité de l'occasion pour installer des pylônes près des écoles, des hôpitaux et des habitations sans trop de retour de bâton de la part de la communauté ou bien d'un plan plus sinistre visant à ériger un réseau mortel d'énergies micro-ondes qui s'avérerait un jour bien plus insidieux qu'un virus.

Selon le Dr Robert O. Young, auteur, chercheur et clinicien, « le RADAR capable de voir à travers les murs, "la méthode ou effet Havane", est un dispositif à champ électromagnétique [CEM] surpuissant de harcèlement et d'intimidation destiné à modifier le comportement humain et à imposer la conformité en terrorisant un individu par la douleur et les blessures dans l'intention d'inciter, provoquer et d'aggraver et conçu pour humilier, avilir voire tuer. »

Young explique plus en détails la portée et le pouvoir d'une telle technologie : « Pulsées à 2,4 GHz et à des fréquences plus élevées dans les ambassades, bureaux, habitations et même chez les êtres humains qui ont du graphène (oxyde de graphite) dans le corps, les micro-ondes peuvent alors êtres utilisées spécifiquement comme dispositif d'espionnage. Il n'est pas nécessaire "d'entrer par effraction" pour cacher un micro ; l'écoute peut être réalisée facilement en envoyant un signal radiofréquence à ondes ultracourtes à travers les murs d'un bâtiment vers un humain inoculé au graphène, avec ou sans ligne de mire directe. Cet appareil peut capter n'importe quelle conversation et localiser n'importe qui, n'importe où dans le monde à partir de n'importe quelle tour de téléphonie cellulaire AED (arme à énergie dirigée) sur terre ou depuis plus de 20.000 satellites AED dans l'espace. »

En 1975, l'Assemblée générale des Nations unies avait examiné un projet proposé par l'Union soviétique, intitulé "Interdiction du développement et de la fabrication de nouveaux types d'armes de destruction massive et de nouveaux systèmes impliquant de telles armes". Parmi certains systèmes d'armes énumérés se trouvaient :

  • Les armes radiologiques pouvant produire des effets similaires à ceux d'une explosion nucléaire.
  • Les armes à faisceaux de particules utilisant des particules chargées ou neutres pour affecter des cibles biologiques.
  • Les armes à rayonnement acoustique infrasonique.
  • Les armes électromagnétiques opérant à certains rayonnements de radiofréquences.

Malheureusement, les nations occidentales ne donnèrent aucune suite à cette proposition. 

D'autres traités, comme l'interdiction des armes biologiques et chimiques (en terrain de guerre ou en milieu civil), furent élaborés et modifiés mais apparemment aucun empêchant l'invasion de l'esprit humain ni le recours à des moyens comme les AED à des fins de harcèlement individuel et collectif et de contrôle du comportement. Ces armes se servant des forces invisibles que sont le son, la chaleur et les fréquences pour un nouveau type de guerre à distance, il est beaucoup plus facile pour ceux qui ont de mauvaises intentions de s'en tirer à bon compte mais également de défier les traités ou les lois.

Judy Wall, rédactrice en chef et éditrice du bulletin d'information Résonance, dans les années 90, affirmait, dans un article intitulé "Usage militaire du son silencieux : les armes de contrôle mental", qu'un arsenal d'opérations psychologique (psyops) aurait été utilisé pendant la guerre du Golfe. Il s'agissait d'une « technologie subliminale psychoactive […] véhiculée par des radiodiffusions standard ».

En mars 1991, des dépêches reconnaissaient le déploiement d'opérations psychologique après la destruction du système de commandement et de contrôle militaire de Saddam Hussein. Un article intitulé " La guerre psychologique de haute technologie arrive au Moyen-Orient" décrivait une psyop contre les troupes irakiennes durant l'opération Tempête du désert au cours de laquelle les émetteurs radio américains avaient pris le contrôle des stations irakiennes locales et diffusé de la musique patriotique et religieuse accompagnée « d'informations et de commandements militaires vagues, déroutants et contradictoires ». Selon Wall, il est possible que ce fut l'œuvre d'une technologie subliminale plus performante utilisant « un système électronique sophistiqué pour "parler" directement dans l'esprit de l'auditeur, modifier et synchroniser ses ondes cérébrales, manipuler son électroencéphalogramme (son rythme cérébral) et implanter artificiellement des états émotionnels négatifs — des sentiments de peur, d'anxiété, de désespoir et d'impuissance ».

C'est peut-être la raison pour laquelle comme le souligne Wall, après cela, les troupes irakiennes se rendirent en masse, y compris les majors et commandants de brigade qui abandonnèrent toutes leurs unités. Quels messages avaient bien pu circuler dans le cerveau de ces soldats en train de se battre pour leur cause pour renoncer sans crier gare ?

Dans un essai intitulé "Cette ère électromagnétique secrète : des armes à énergie dirigée (AED) pour le contrôle politique", l'auteure et chercheuse indépendante Elan Freeland évoque la longue histoire de cette technologie et les inquiétudes qu'elle suscite ainsi que la manière dont elle est utilisée secrètement contre nous pour des raisons toutes autres que la lutte contre le terrorisme.

« Nul besoin d'être un génie pour comprendre que le suivi à distance par satellite et les technologies trans-horizon ne s'appliquent pas uniquement aux "terroristes",  écrit-elle. La torture et les interrogatoires à distance, les souvenirs déclenchés par des questions posées par neurophone et les analyseurs d'ondes cérébrales qui diffusent des "conversations forcées" et des programmations ont tout à voir avec la création de camps de concentration électroniques pour prisonniers de guerre dans nos foyers et sur nos lieux de travail. Il est question de viol de notre esprit et de vol de notre propriété intellectuelle directement issue de nos pensées […]

« Des ensembles de diffusion préparatoires encodés sur des faisceaux d'ondes hyperfréquence provoquent des crises cardiaques, des accidents vasculaires cérébraux, des paralysies, etc. Des maladies comme la grippe sont inoculées à des cibles à distance. Des bâtiments dans lesquels se réunissent des groupes dissidents sont instantanément transformés en points d'accès. Des enlèvements perpétrés par les gouvernements sont maquillés en enlèvements par des extraterrestres à l'aide de rayons paralysants suivi d'un effacement de mémoire à court terme et d'une implantation de faux souvenirs… »

Nous pourrions tous être des cobayes potentiels.

Texte original de Marie D. Jones traduit de l'anglais par EY@EL
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Banana-na-na

Une vieille recette de cake moelleux et savoureux ressortie de mes tiroirs que j'ai « veganisée » pour l'adapter aux exigences de mon système digestif. Elle est très rapide à réaliser et peut se servir aussi bien au goûter qu'au petit déjeuner ou en dessert.

Ingrédients

Pour 8 personnes :

- 2 cuil. à soupe graines de lin
- 80 g xylitol (sucre de bouleau)
- 125 g huile coco (ou olive)
- 100 g flocons de sarrasin (ou avoine)
- 50 g farine de riz
- 1 cuil. à café bicarbonate de soude
- 1 cuil. à soupe vinaigre de cidre
- 4 petites bananes bien mûres
- 20 gouttes huile essentielle de citron
- coco râpée pour décorer (facultatif)

Réalisation

Moudre les graines de lin avec un moulin à café et mélanger au xylitol et à l'huile de coco fondue.

Moudre les flocons de sarrasin. Ajouter la farine de riz et le bicarbonate et incorporer au mélange précédent. Ajouter le vinaigre de cidre.

Écraser les bananes avec une fourchette et ajouter l'HE de citron puis mélanger au reste de la préparation.

Verser dans un moule à cake en silicone et enfourner 40 minutes à 210°C.

Servir bien frais, saupoudré de coco râpée.

NOTE : Vous pouvez remplacer le xylitol par du sucre en poudre. Dans ce cas, augmentez la quantité de 30%. Rien ne vous empêche non plus de remplacer l'HE de citron par un bouchon de rhum.

© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

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