L'amplification de polarisation gauche-droite après l'assassinat de Charlie Kirk

Bonsoir !

Je voudrais juste dire quelques mots sur l'actualité et les événements récents, car je vois des gens pris dans un mouvement de tenaille qui oppose la gauche à la droite. Cela a pris une ampleur considérable depuis l'assassinat de Charlie Kirk et je regarde, éberlué, les gens tomber dans le piège. Parfois ils devraient faire preuve d'un peu plus de bon sens.

Car il fut un temps, au début de la pandémie de COVID et avant, où les médias alternatifs avaient plus ou moins compris que nous vivions dans un état unipartite. Et comme ils disaient aux États-Unis, quand j'y faisais de fréquents aller-retour, dans les années 90, « Peu importe pour qui vous votez, c'est toujours le gouvernement qui l'emporte ». On dirait que c'est tombé aux oubliettes avec toute cette frénésie qui oppose la droite à la gauche. Et je veux juste faire profiter de mes quelques 35-36 années de recherche et d'investigation en la matière.

Il existe un autre niveau, que nous devons comprendre, sans quoi nous ne pourrons jamais saisir la situation dans son ensemble. Et cet autre niveau (ou échelon) est ce que j'appelle la secte mondialiste.

Il s'agit d'un réseau mondial de sociétés secrètes extrêmement cloisonné, à tel point même que la plupart des membres de ces sociétés secrètes n'a aucune vision d'ensemble de la situation. Seul le noyau dur en a connaissance. Tout est cloisonné à l'intérieur même du système. Et cette secte a pour objectif de créer une dystopie à l'échelle planétaire,impliquant la fusion de l'esprit, du cerveau, du corps humain avec l'intelligence artificielle, afin que cette dernière devienne l'esprit humain. Il serait alors possible de créer un esprit collectif dans lequel les pensées et les réactions émotionnelles des individus leur seraient transmises. Et tous ces oligarques de l'IA, Musk, Andreessen et Teal, Sam Altman, Larry Ellison...poussent le monde dans cette direction.

Comme je l'ai dit avant l'avènement du régime Trump, il a été mis en place pour cibler ce domaine – cette mentalité, connue aujourd'hui sous le nom de MAGA – qui s'opposait à cette dystopie de l'intelligence artificielle ; qui s'opposait à la destruction de la liberté d'expression et à toutes les autres impositions, les concepts numériques, etc. Et cet échelon (cette secte) opère à la fois à travers la gauche et la droite – et même le putain de centre, d'ailleurs – pour faire avancer son programme.

Et comment ça fonctionne ? Quand la gauche est au pouvoir, ils ciblent la liberté d'expression. On l'a bien vu avec toute cette mentalité woke où si vous n'utilisez pas les bons pronoms, vous êtes viré. Et tant d'excuses ont été et continuent d'être utilisées dans les domaines où la gauche est au pouvoir pour détruire la liberté de parole, la liberté d'expression et d'opinion.

C'est là que vous introduisez… parce que les gens ne veulent pas cela, d'où le ciblage de la soi-disant droite MAGA. Mais vous devez quand même les amener à soutenir la destruction de la liberté d'expression.

Alors, ce que vous faites, c'est que vous avez des individus comme Trump ou d'autres comme Vance, Musk, tous ces gens-là, qui se lèvent et clament : « Nous défendons la liberté d'expression ! Nous devons mettre un terme à tout ce cirque woke. » C'est pour cette raison que les gens qui ne veulent pas du wokisme et de la destruction de la liberté d'expression, votent pour eux et qu'ils sont élus. Et puis, une fois en poste, ils se mettent peu à peu à renvoyer la même image, usant de prétextes divers.

Aujourd'hui, nous avons cette situation où la droite incarnée par Pam Bondi, la procureure générale des États-Unis – une copie conforme de Trump – emploie le terme même de « discours haineux » utilisé par ceux auxquels elle s'opposait.

On voit des individus comme Alex Jones (mon dieu, qu'est-ce qui a bien pu arriver à ce type ?) qui promeuvent cet agenda en accusant la gauche de l'assassinat de Charlie Kirk, les traitant de terroristes nationaux. Il s'agit bien du même Alex Jones et du même mouvement MAGA qui condamnaient la gauche qui, quand elle était au pouvoir, traitait la droite de « terroristes nationaux ».

Nous avons maintenant cette fusion, qu’ils appellent « diagogue et dialectique », où deux idéologies apparemment opposées finissent par se rejoindre sur un même terrain. Ainsi, quand la gauche est au pouvoir, elle se sert d'excuses pour détruire la liberté d'expression. Quand la droite est au pouvoir, elle a recours à divers prétextes pour détruire la liberté d'expression, employant exactement les mêmes termes, à savoir « discours haineux » et « terroristes nationaux ».

C'est un jeu psychologique. Une psyop menée à la fois par la gauche et par la droite. Et à moins que nous ne percevions cet autre échelon qui opère à travers eux, nous allons continuer à nous battre entre nous pendant que cet échelon fera avancer son programme sans la moindre opposition.

Pourquoi pensez-vous qu'Elon Musk ait fait irruption dans un rassemblement pour réclamer la liberté d'expression, incitant – intimant les gens à se battre ? Pourquoi le résultat est-il toujours le même peu importe que ce soit la gauche ou bien la droite ? Parce que les deux sont des polarités de ÇA. Les deux sont des pions de ÇA.

Et cet échelon, nous devons non seulement le comprendre, mais aussi nous y attacher et nous demander pourquoi.

Aujourd'hui, un des grands serviteurs, une des grandes agences, des vecteurs de ÇA, c'est le gouvernement, les services de renseignement et les réseaux militaires qui opèrent depuis Israël. Pas le peuple juif en général, mais CET échelon qui dirige Israël. C'est pourquoi il opère aux États-Unis.

De plus en plus de personnes, dont Charlie Kirk, commençaient à s'en rendre compte, à réaliser l'influence considérable qu'il exerce.

Il exerce une influence considérable en Grande-Bretagne par l'intermédiaire d'individus comme Starmer ; une influence considérable dans d'autres pays à travers le monde sous forme cachée. Et il exécute les ordres de CET échelon.

Et donc, quand on se penche sur des événement comme l'assassinat de Charlie Kirk, (horrible, d'ailleurs, je n'étais d'accord avec lui que sur très peu de choses, mais ce n'est pas ainsi que l'on doit réagir à des propos) mais il y a ceux qui, tout de suite… Ce qu'on peut voir quand ce type d'événement horrible se produit, qu'il s'agisse du 11 septembre ou autre, c'est qu'immédiatement, vous avez droit à un narratif. C'est pourquoi, quelques minutes après les événements du 11 septembre, le nom d'Oussama ben Laden a été évoqué. Parce que c'est vers là où ils voulaient vous pousser.

Et quand on prête attention, qu'il s'agisse de l'assassinat du président Kennedy, de Bobby Kennedy, de Martin Luther King, qu'il s'agisse du 11 septembre, de l'invasion de l'Irak sous prétexte d'armes de destruction massive, on se rend compte que le narratif ou constat initial n'est jamais la vérité qui ressort plus tard. Et donc, en envisageant l'assassinat de Charlie Kirk sous cet angle, je me pose immédiatement la question : « Quelle histoire veulent-ils nous faire avaler ? »

Immédiatement, elle apparaît avec les médias pro-Trump qui affirment que c'est la gauche qui est responsable. Et alors, ce que vous obtenez, c'est une réaction de la droite contre la gauche : Pan ! Pan ! Pan ! Pan ! Pan ! Pan ! Fin de la liberté d'expression. « Nous soutenons la suppression de la liberté d'expression. » Cet échelon se pisse littéralement dessus de rire devant la naïveté qu'il a lui-même provoquée.

Sur ce, d'autres débarquent en disant : « Oh non, c'était Israël parce qu'il s'opposait à eux et que ça aurait été un cauchemar pour Israël s'il avait rallié les sionistes chrétiens à sa cause. » Mais quand on considère cet échelon, eh bien, oui, les deux peuvent être vrais et d'autres possibilités aussi, car ce qu'ils veulent, c'est que vous vous concentriez sur ceux qu'ils vous disent être les coupables.

Je ne peux pas dire pour l'instant avec certitude si Tyler Robinson l'a fait ou non ou s'il s'agit d'un bouc émissaire, ou bien s'il était sous contrôle mental... Je ne peux rien affirmer. Il reste encore beaucoup de recherches à effectuer avant de pouvoir tirer de telles conclusions. Mais la réalité, c'est ce qu'on met en avant.

Vous avez ce narratif grotesque du FBI... Le FBI, d'ailleurs, qui sert cet échelon depuis des générations. Pensez à J. Edgar Hoover, pour commencer. Et ils vous ont raconté des histoires sur ces événements majeurs comme le 11 septembre, etc. qui s'avèrent invariablement fausses. Ils ont même été dénoncés à maintes reprises pour avoir utilisé leurs agents et leurs informateurs pour organiser une attaque terroriste, et intervenir ensuite pour y mettre un terme et s'en attribuer le mérite alors qu'ils l'avaient eux-mêmes orchestrée. C'est le narratif que vous sert le FBI à propos de l'assassinat de Charlie Kirk.

Une chose à savoir à propos du FBI et de ces autres organismes comme ceux chargés de la lutte contre l'alcoolisme, le tabagisme et les armes à feu, la NSA, la CIA, tous ces agences, le MI5, le MI6 – c'est que tout ce qu'ils vous racontent sied à CET échelon et n'a pas pour but de vous dire la vérité.

Donc, vous pouvez avoir des gens... et je ne fais pas le lien avec l'assassinat de Charlie Kirk parce que je ne sais pas encore, il faut pousser les recherches, mais je m'en sers comme modèle pour expliquer comment ça se passe. Vous pouvez mettre en avant la personne qui a tiré, celle qui est au centre de l'attention, celle qui a commis l'acte, si vous préférez, mais vous devez ensuite remonter tous les échelons pour trouver ceux qui ont, en réalité, orchestré le tir. Ainsi, vous pouvez avoir quelqu'un de gauche ou quelqu'un de droite qui accomplit quelque chose, mais si vous remontez à la source et que vous dépassez les miroirs et les écrans de fumée pour explorer l'ombre, vous découvrirez qui a réellement orchestré et fait en sorte que cela se produise. 

Et tout ça, c'est ce que les médias alternatifs devraient faire, mais ne font généralement pas, du moins le noyau central, promu par des algorithmes, qui a pris le contrôle des médias alternatifs depuis la COVID. Et il serait temps qu'ils s'y mettent enfin, bordel, et cessent de se faire les porte-parole et les propagandistes du système. Parce que Trump fait autant partie du système que Biden et Obama avant lui, car ce ne sont que les marionnettes de ÇA.

Je suis là, aujourd'hui, après quoi… 35/36 ans. Depuis 1990, j'ai commencé à observer tout ça se mettre en place et à voir les schémas se dessiner et là, je n'en reviens foutrement pas à quel point ça a été facile pour ÇA de sortir les violons à ceux qui se prétendent être les médias alternatifs.

Maintenant, Il y a des gens bien, des gens intelligents, qui le voient, qui travaillent à l'ancienne, en comprenant comment le jeu fonctionne. Mais il y a le noyau central bénéficie du nombre et du soutien algorithmique et se fait le jeu de ÇA à une échelle qui dépasse l'entendement. Il faut que ça cesse, et si ça ne cesse pas, alors nous devons dénoncer ça, et c'est ce que je fais.

C'était donc quelques réflexions sur la situation dans laquelle nous nous trouvons. Ce qu'ils veulent, c'est une guerre civile, pas seulement en Amérique, ni au Royaume-Uni, mais partout dans le monde, afin que nous soyons trop occupés à nous battre les uns contre les autres pour empêcher cet échelon de poursuivre son œuvre d'imposer une dystopie.

Et n'oubliez pas, alors même que je vous parle, Trump est ici à Londres pour rencontrer le putain de roi et Starmer. Comme c'est opportun ! Et aux États-Unis, ils se servent des prétextes de la gauche pour imposer des blocages et la suppression de la liberté d'expression. En Grande-Bretagne, nous avons un gouvernement qui se dit de gauche, qui se sert et s'est servi, depuis son arrivée au pouvoir, de la droite comme prétexte à la destruction de la liberté d'expression.

C'est exactement ce que je dis : lorsque la droite est au pouvoir, elle cible la gauche pour détruire la liberté d'expression. Lorsque la gauche est au pouvoir, elle cible la droite pour justifier la liberté d'expression.

Allez, les gens, réveillez-vous tant que vous le pouvez encore parce qu'on se joue de nous !

Bon, beaucoup de le font et ça doit cesser. Et ce MAINTENANT ! Parce que si nous ne le voyons pas, ils vont nous monter les uns contre les autres jusqu'à ce que la dystopie règne en maître.

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Jamais

Voici un nouveau contre-ver d'oreille (ou anti-chanson) destiné à retourner vibratoirement les boucles de programmation matricielle qui se répètent sans cesse dans notre expérience simulée.

Qui n’a jamais traversé un schéma toxique dans ce monde de prédation, bâti sur la souffrance comme pilier fondamental ?  Tant que l’on se persuade (ou que l’on se laisse persuader) d’être responsable de la bassesse humaine (savamment orchestrée par l’astral), le cycle algorithmique se rejoue à l’infini.

Mais parfois, la souffrance et la désillusion atteignent un tel seuil que l’âme, saturée, refuse d’endosser une nouvelle fois ce rôle mortifère. C’est alors que tout peut basculer.

Le rayon de l’esprit révèle ces schémas répétitifs et les consume — à condition que la personne n’autorise plus les pensées parasites (qui ne lui appartiennent pas) à violer son espace mental. À condition aussi qu’elle cesse de nourrir de son énergie vitale les émotions suscitées par ces mêmes pensées ou croyances. Alors, elle passe de la perception — où elle se projette dans ce qui n’est pas elle — à la perspective, d’où elle observe avec neutralité, froideur et lucidité ce qui se joue, et choisit d’agir de manière stratégique et non réactionnelle.

On ne joue pas aux échecs comme on joue au foot : imaginez Karpov donnant un coup de boule à Kasparov en pleine partie ! Et souvenez-vous : à la fin du jeu, toutes les pièces — rois ou pions, sans exception — retournent dans la boîte.

Comme pour mes précédentes anti-chansons (“Au nom du Père”, “Âme mnésique”), “Jamais” a été générée par l’IA à partir de mes paroles, remixée avec mes modestes moyens, et mise en images de synthèse grâce à un clip que j’ai conçu moi-même. Un travail de longue haleine, car contrairement à ce que beaucoup croient, l’IA ne fait pas tout d’un simple clic : il faut tester, ajuster, retoucher, assembler, et y consacrer beaucoup de temps. Merci d’excuser les limites techniques : la qualité n’est pas le reflet du message, mais des outils gratuits disponibles. 

"Jamais" n’est pas une plainte mais une clôture de boucle : un refus net de rejouer les mêmes scénarios. C’est aussi une manière de recycler vibratoirement les blessures en création. 

Lâchez du lest, pas du loosh !

Jamais

Toi l'amie qui m'a trahie
L'innocence fausse de ton déni
La malveillance vraie de ton envie
Oh oh oh

Trop longtemps de mes blessures
Tu t'es nourrie
Si souvent de ce qui rassure
Tu t'es servie

Fait de mes émois un levier
Et de ma voix ton bouclier
Sans jamais…
Jamais te mouiller
Jamais te dévoiler
Jamais…
Oh jamais…
Oh oh oh oh
Plus jamais

Toi l'amie qui m'a salie
Le silence strident des tes non-dits
L'indécence sourde de ton mépris
Oh oh oh

Il fallait que je combatte tes batailles
À ta place
Toujours que je colmate tes failles
Dans la glace

Me faire l'écho de tes ragots
Le porte-à-faux de ton ego
Sans jamais…
Jamais te mouiller
Jamais t'exposer
Jamais…
Oh jamais…
Oh oh oh oh
Plus jamais

Mais le rayon de l'esprit
Disperse les brumes
Transperce la nuit
Dissout l'amertume
Des mémoires endormies
Que la lumière rallume

Arrache les voiles
Les peurs, la rancune
Ébranle l'astral
Que son ardeur importune
Eclipse les étoiles
La douleur, l'infortune

Toi l'amie qui m'a trahie
L'innocence fausse de ton déni
La malveillance vraie de ton envie
Oh oh oh

Trop longtemps de mes blessures
Tu t'es nourrie
Si souvent de ce qui rassure
Tu t'es servie

Fait de mes émois un levier
Et de ma voix ton bouclier
Sans jamais…
Jamais te mouiller
Jamais te dévoiler
Jamais…
Oh jamais…
Oh oh oh oh
Plus jamais

Me faire l'écho de tes ragots
Le porte-à-faux de ton ego
Sans jamais…
Jamais te souiller
Jamais t'exposer
Jamais…
Oh jamais…
Oh oh oh oh
Plus jamais

Plus jamais…

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L'heure du crime

On a dit que le génie n'est qu'une longue patience.

Une étude en rouge, Arthur Conan Doyle (1887)

De retour du pays de l'oncle Charley, je vous propose une petite escale par mon ancien pays d'adoption — plus précisément à Londres, au 221B Baker Street, demeure du plus célèbre détective de fiction de tous les temps. Celui-là même qui, à l'instar du 9 de carreau, nous invite, ce mois-ci, à la patience et à la persévérance face aux obstacles et aux défis. C'est aussi la fin d'un cycle (représenté par un cercueil dans l'oracle Lenormand) et la préparation d'un nouveau départ.

L'œil du privé et la justice aveugle

On croit souvent que Sherlock Holmes, personnage légendaire créé par Sir Arthur Conan Doyle en 1887, est l’original, le pionnier. Mais en réalité, le premier détective littéraire, c’est Auguste Dupin — né sous la plume d'Edgar Allan Poe en 1841 (dans Le Double assassinat de la rue Morgue). Un an plus tard, Eugène Sue publie Les Mystères de Paris, où l’enquête se mêle à la fresque sociale, et où le limier arpente les ruelles crasseuses pour rétablir la justice.

Deux archétypes d’enquêteurs aux antipodes l’un de l’autre : Poe inaugure le détective cérébral, enquêteur de salon, pur esprit logique, tandis que Sue incarne l’enquêteur « de terrain », immergé dans le tissu social et les bas-fonds, au service d’une cause humanitaire ou morale. L’un scrute les indices à la lumière de l’esprit, l’autre plonge dans la boue des hommes.

Le personnage de Poe inspirera l'inspecteur Lecoq (dans L'Affaire Lerouge) d'Émile Gaboriau, le « père du roman policier », lequel influencera, à son tour, Conan Doyle pour la création de Sherlock Holmes.

Mais si ces détectives de littérature ont su fasciner des générations de lecteurs, c'est avant tout parce qu'ils empruntent à leurs homologues de chair et d'os qui, dans la vie « réelle », ont permis de résoudre quelques-uns des plus grands crimes de l'histoire de l'humanité.

Parmi eux, on retiendra le nom d'Eugène François Vidocq, souvent considéré comme le premier détective privé de l'histoire (1833), puis ceux d’Allan Pinkerton, fondateur de la toute première agence de détectives privés outre-Atlantique (1850), et de William John Burns, surnommé le « Sherlock Holmes américain ».

Entre chien et loup

Mais qu’en est-il lorsque le détective croise la route de son contraire absolu ? Lorsque le limier du système au flair infaillible, asservi à sa logique implacable, rencontre le loup insaisissable au masque toujours changeant, n'écoutant que son instinct, se jouant des lois pour mieux les détourner ? C’est là qu’entre en scène Arsène Lupin, le gentleman cambrioleur de Maurice Leblanc, dont la plume a parfois défié celle de Conan Doyle — jusqu’à réinventer Holmes sous le nom de Herlock Sholmes (pour raisons légales) dans un duel littéraire mémorable.

Ils se mesurèrent du regard, ennemis maintenant, ennemis déclarés et frémissants. Un peu énervé, Lupin reprit : « Voilà plusieurs fois, Monsieur, que je vous rencontre sur mon chemin. C'est autant de fois de trop, et j'en ai assez de perdre mon temps à déjouer les pièges que vous me tendez. »

La Dame blonde, Maurice Leblanc (1908)

Leur affrontement s'étale sur plusieurs années : quatre ans après leur première rencontre, Lupin provoque le détective britannique par voie de presse et cambriole un hôtel en dépit de la présence de ce dernier, qui parvient néanmoins à récupérer les objets volés. Leur face-à-face montre l'incompatibilité des méthodes des deux adversaires : face à la déduction et à l'implacable logique de Sholmes/Holmes, Lupin se repose entièrement sur son intuition et son sens de l'improvisation. Par sa désinvolture face aux faits, il se joue de son analyse méticuleuse et immobile.

Le nez du chien policier, bien que long et efficace, ne pointe que dans une seule direction à la fois.

Les Aventures de Sherlock Holmes

Ainsi, dans les textes de Leblanc, le détective anglais est toujours battu à la fin, non pas par violence, mais par imagination, panache, retournement élégant. Lupin symbolise l’intelligence vive, l’adaptabilité, le contre-pouvoir rusé face à l’ordre figé. 

Un gentleman n'est qu'un loup patient.

Henriette Tiarks

Il incarne la ruse libre, le fameux « pas de côté » de celui qui déplace ses pions sur le plateau de jeu, tandis que Holmes se contente de nourrir la boucle sans jamais dévier du droit chemin.

Murder Party

Et puisqu'il est question de flair et d’intuition, quoi de plus naturel que de passer des duels littéraires à un autre terrain de jeu ? Car le crime, qu’il soit romanesque ou ludique, obéit toujours aux mêmes règles : un coupable, un mobile, une méthode. Restait à en faire un divertissement mondial.

Ainsi près d'un demi-siècle plus tard, en 1949, naissait le légendaire Cluedo, qui doit son nom à un jeu de mots sur clue (« indice » en anglais) et ludo (« je joue » en latin). Dans le célèbre jeu de société britannique, qui a donné lieu à divers types d'adaptations (jeux télévisés, jeux vidéo, films, mini-séries, livres, romans policiers, escape games, etc.), le but est de découvrir l'auteur d'un meurtre dans un manoir anglais et de déterminer dans quelle pièce et avec quelle arme ce crime a été commis.

Seulement vous voyez, et vous n'observez pas.

Un scandale en Bohème, Arthur Conan Doyle (1891)

Aujourd'hui, dans une société de plus en plus orwellienne, rien de surprenant donc si le thème de l'enquêteur infaillible est omniprésent. C'est parce que la matrice a besoin de nourrir la boucle des récits classiques du bien et du mal. Ce n'est pas une question de morale mais de survie pour le système. Et chaque fois que la polarité s'inverse, on parle de rédemption ou de corruption.

Peu importe dans quel « camp » on se trouve, d'ailleurs, pourvu qu'on ne sorte pas de l'engrenage. En effet, qu'adviendrait-il si au lieu d'actionner la roue, les cobayes décidaient de faire un pas de côté pour l'observer ? 

À votre avis, que risqueraient-ils de découvrir ?

© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

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Ma « nouvelle » religion

David Icke a toujours su dénoncer avec lucidité les pièges de la religion, du karma et de la réincarnation astrale. Mais parfois, ses formulations entretiennent une confusion qu’il me semble important de rectifier.

Tout d'abord, comme beaucoup (et comme je l'ai moi-même longtemps cru à tort), il présente l’âme comme une essence éternelle alors qu'il s'agit plutôt d'une structure énergétique composée de mémoires accumulées. En fait, il ne fait pas la distinction, pourtant cruciale, entre le noyau d'âme, unique, qui conserve la mémoire vive originelle et réelle et l'âme planétaire, interchangeable, qui agit comme une disquette (ou clé USB) stockant la mémoire morte. Cette mémoire-là est artificielle car programmée pour exister dans cette matrice (et y croire). Sans son esprit (qui réside sur le plan source), l’âme perd sa boussole. Sans son âme, l’esprit est privé de mémoire et d’interface. Et contrairement aux inepties qui circulent sur le libre arbitre ici « bas », aucune âme originelle n'a choisi cette déconnexion induite par les Archontes.

En outre, quand il évoque la Source « divine », Icke introduit une dissonance cognitive, une polarisation sous-entendant une origine et un créateur englobant tous les êtres. Non, nous ne faisons pas tous un ! Ces concepts ne sont que des fabrications matricielles, à l’image de leurs concepteurs qui se sont volontairement coupés du plan originel. La Source est devenue un terme galvaudé et n'a pas été créée. Elle désigne le foyer générateur, un réservoir suprême d'information (lumière) et un lieu de perfection élevée.

Enfin, concernant l’échappée hors de la Matrice, il ne suffit pas de se détourner du « tunnel de lumière » comme lui et tant d'autres le laissent entendre (et comme j'ai pu moi aussi vouloir le croire). La sortie est bien plus complexe et demande autre chose qu’un simple réflexe au moment de l’extinction. Réduire la libération à ce refus est une illusion dangereusement simplificatrice.

Icke a donc le mérite de pointer le décor, mais il s’arrête avant la vraie porte de sortie.

Ey@el

Vous payez et faites votre choix : une vie unique et un jugement pour l'éternité ou le perpétuel retour dans la matière avec votre mémoire effacée afin que vous puissiez apprendre ce que vous avez déjà appris mais sans vous en souvenir. Je parle de « choix », ce n'en est pas vraiment un n'est-ce pas ? Si on met tout bout à bout, on constate qu'il y a de nombreux facteurs communs. 

On a le jugement par une force ou un être supérieur de nature divine ; et soit un jugement unique pour l'éternité ou bien la réincarnation pour expier son karma. Les religions sont conçues par les entités astrales pour dissimuler la vérité selon laquelle il n'y a rien de divin dans le « dieu » ou les « dieux » impliqués, et que tout cela n'est qu'un gigantesque piège destiné à se nourrir de vos souffrances « physiques » et émotionnelles. Les raisons de vos souffrances vous étant gracieusement fournies par le ou les mêmes dieux. Vous parlez d'une synchronicité. Je ne crois en aucune religion.

Si c'était le cas, j'en démarrerais une selon les termes suivants : ma religion reconnaîtrait que nous sommes tous des expressions d'une Source infinie dont nous sommes systématiquement et consciemment déconnectés par un faux « dieu » et l'intelligence artificielle qui le sert,  au sein d'une réalité simulée, conçue dans l'unique but de tromper nos perceptions afin de récolter du loosh. La finalité de ma religion ne serait pas de vénérer une divinité ou une entité quelconque, mais de nous détacher suffisamment des illusions de la fausse réalité, dans la matière et dans l'astral, pour retourner d'où nous venons : l'infini. Il n'y aurait aucune incarnation, aussi bien unique que multiple. 

Ma religion n'aurait pas pour objectif l'incarnation. Je l’appellerais la « religion de sortie », une version abrégée de son nom complet, « la religion de foutons le camp d'ici ». Il n'y aurait pas de réponses faciles. La « foi » serait de tout remettre en question. Nous n'avons d'ailleurs besoin d'aucune religion pour ça, ni d'un « mouvement » organisé avec des « têtes de file ». Jamais de la vie ! Nous avons besoin d'une relation individuelle avec la réalité et la conscience qui rassemblera naturellement les personnes partageant les mêmes idées grâce à une fréquence commune issue d'une perception fondamentale commune selon laquelle « nous sommes infinis » et « nous ne faisons qu'un ». Les premiers signes d'un sursaut commencent à apparaître et je constate que, plus que jamais, le piège de la réincarnation fait l'objet de discussions. Mais nous devons nous réveiller rapidement, car l'IA se rapproche à grands pas.

Nous sommes actuellement confrontés à une hypnose de masse qui nous pousse à croire en une réalité factice qui n'est, en définitive, qu'une geôle perceptuelle simulée. Le cycle de contrôle permanent de réincarnation perdurera tant que la croyance dans le Rêve se maintiendra. 

D'aucuns prennent conscience de l'agenda de contrôle humain aux niveaux politique et financier et à celui du Forum économique mondial ; d'autres de l'étendue de l'infiltration de l'IA. Il ne s'agit toutefois que de symptômes de contrôle et non de l'origine qui se situe, elle, dans l'Astral avec le réseau archontique de manipulation de la réalité de Yaldabaoth dont l'existence repose entièrement sur la nécessité que la conscience piégée croie à la réalité de ce qu'elle vit — aussi bien dans la matière que dans le « monde spirituel ». 

Les êtres sous forme humaine sont prisonniers de leurs sens : la vue, l'ouïe, l'odorat, le toucher et le goût. Pourquoi en serait-il autrement ? L'ordinateur biologique du corps décode en permanence les informations sous forme d'ondes en informations électriques, numériques et holographiques qui nous indiquent que nous évoluons dans un monde physique solide. Le défi est de taille quand l'illusion nous présente cette réalité à chaque instant de notre existence, mais c'est faisable.

Direction la sortie

La première étape que je préconise, et qui conditionne toutes les autres, consiste à transformer radicalement notre identité individuelle. Le programme corporel, ou l'intelligence artificielle du mental astral, pousse naturellement à s'identifier au corps. Les gens se définissent par leurs étiquettes humaines : homme, femme, gay, hétéro, trans, race, religion, culture, revenu, classe sociale. L'identification au corps vous enferme encore plus profondément dans une conscience purement physique. Votre attention se concentre alors sur la conscience corporelle et les cinq sens. Ce que vous voyez et vivez, ainsi que ce que vous croyez être, fusionnent en une seule unité perceptuelle. Vous êtes dans ce monde et en faites partie, ce qui est le lot de la plupart des consciences sous forme humaine, comme en témoigne la prédominance de l'hémisphère gauche du cerveau. 

Pour sortir de ce déséquilibre, il faut acquérir un autre sens identitaire — celui d'une étincelle divine unique et de l'expression informe de la conscience infinie. C'est une identité propre qui nous permet de réaliser que nous sommes pure conscience, un état d'éveil, et que nous ne sommes attachés à aucune forme. La personnalité corporelle n'est pas nous — elle n'est pas le « je » infini — mais une brève expérience vécue par une fraction infinitésimale de notre moi infini. Cela ne signifie nullement que nous ne considérons pas le corps, mais simplement que nous le percevons pour ce qu'il est : un véhicule d'expérience et de contrôle. 

Nous prenons conscience que les sens physiques nous transmettent une réalité factice qui cherche à dicter notre perception. Nous reconnaissons que le « monde physique » est illusoire et qu'il s'agit en fait d'une structure d'ondes d'informations que le corps décode en ce qui apparaît comme le « monde physique ». Le Rêve devient alors conscient. La plupart des réactions humaines sont inconscientes (subconscientes) dans la mesure où elles prennent origine dans le corps astral, ou « âme », et sont guidées par le programme mental astral d'intelligence artificielle qui influence subrepticement les perceptions et les actions. Rendre conscient l'inconscient est extrêmement efficace et change la donne. 

Le terme « subliminal » signifie « en dessous du seuil » et la publicité subliminale s'adresse au subconscient, en dessous du seuil de la conscience. Les pensées et les perceptions implantées de cette manière dans le subconscient sont filtrées par la conscience. Les gens perçoivent ces pensées et ces réactions comme étant les leurs alors qu'elles leur ont été implantées de manière subliminale. Montrez à quelqu'un une image contenant un message subliminal et il ne le verra probablement pas. Montrez-lui où il se trouve et, dès lors, chaque fois qu'il verra cette image, l'insertion subliminale sera la première chose qu'il percevra. 

L'inconscient aura été rendu conscient. Un rêve perd tout pouvoir sur vos pensées et vos émotions quand vous savez que c'est un rêve. Tout le monde a déjà fait l'expérience de l'impact des rêves « normaux » sur ses émotions et s'est déjà réveillé en sueur en s'exclamant : « J'ai fait un cauchemar ! » Les rêves dont vous savez qu'ils sont des rêves, connus également sous le nom de rêves lucides, n'ont pas cet effet. Vous devenez un observateur détaché. Le principe est le même dans notre réalité. Le rêve perd son emprise dès lors que vous savez qu'il s'agit d'un rêve.

Rendez quelque chose conscient et vous en diluez l'impact. Allez-vous vous laisser manipuler par quelqu'un qui essaie de vous vendre quelque chose alors que vous savez pertinemment qu'il essaie de vous manipuler ? Non, vous n'aller pas acheter ce qu'il vend. Le manipulateur ne peut rien faire si vous êtes conscient de la manipulation. Vous n'acceptez pas aveuglément que vos réactions comportementales soient nécessairement les vôtres si vous êtes conscient que des entités astrales peuvent chercher à s'attacher à vous et à influencer votre comportement. Vous pouvez vous interrompre et réévaluer la situation. 

Est-ce vraiment moi qui pense cela ? Est-ce ce que je ferais normalement ? Ou y a-t-il une autre influence à l'œuvre ? Une telle réflexion peut vous amener à marquer une pause avant d'agir, à prendre une grande respiration et à vous poser la question. De la même manière, les illusions ne vous contrôlent que lorsque vous êtes persuadé qu'elles sont réelles. 

L'antidote est d'être conscient en permanence de l'illusion simulée, tout comme du fait que vous, le Vrai Moi, êtes la conscience et non un corps humain ou un corps astral — aucun des deux. Ce ne sont que des véhicules et des pièges. Vous êtes la liberté ultime en tant qu'expression de l'Infini.

Texte original de David Icke extrait de The Dream (isbn:9781838415334) traduit de l'anglais par EY@EL

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