Affichage des articles dont le libellé est Inspiration. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Inspiration. Afficher tous les articles

Onze la coule pas douze

Oups ! À force de passer des heures et des heures à transférer manuellement les articles d'une plateforme à l'autre depuis plusieurs semaines, j'ai perdu toute notion du temps et failli oublier quel jour nous étions.

Eh oui, aujourd'hui marque les onze ans d'existence de la Pensine qui, à l'instar de ce nombre double, fête son anniversaire dans un entre deux, un pied sur Eklablog et l'autre sur Blogger. Je fais mon possible pour que le transfert soit terminé avant fin août, date escomptée de la migration d'Eklablog sur les serveurs d'Overblog avec leurs thèmes uniformisés et leur pub à outrance. Non que Blogger soit le paradis mais c'est toujours moins pire que de devoir faire des appels aux dons pour financer un hébergement. Merci donc à ceux qui me suivent fidèlement depuis toutes ces années et qui ont fait le choix de continuer à me lire sur cette nouvelle plateforme. Et bien sûr à tous les nouveaux qui ont pris le train en marche.

Saviez-vous que le maître nombre 11 était également appelé « nombre des anges » ? Dans le tarot de Marseille, il est associé à l'arcane de la Force, symbole de courage, d'endurance et de persévérance. On dirait bien que c'est exactement ce que j'expérimente actuellement avec cette migration fastidieuse et chronophage qui devrait me prendre encore de longues semaines.

Afin de vous remercier de votre patience et de votre assiduité, j'aimerais partager une merveilleuse histoire avec vous.

Fais comme l'oiseau

Fais comme l'oiseau
Ça vit d'air pur et d'eau fraîche, un oiseau
D'un peu de chasse et de pêche, un oiseau
Mais jamais rien ne l'empêche, l'oiseau, d'aller plus haut

"Fais comme l'oiseau", Michel Fugain (1972)

Il y a un mois environ, une des mes amies a trouvé, dans un parking, un oisillon tombé du nid qui semblait bien mal en point. N'écoutant que son bon cœur, elle l'a ramené chez elle pour le soigner et le nourrir malgré la présence de cinq chats aux aguets dans son foyer. Le week-end dernier, nous sommes allées visiter un ami à la campagne et lui avons amené Miss Pioupiou afin qu'elle puisse évoluer en liberté dans un milieu moins hostile que la banlieue parisienne. Ce fut une expérience mémorable, pleine d'enseignements, de tendresse et de fous rires. Miss Pioupiou, considérant mon amie comme une mère de substitution, était devenue totalement apprivoisée, virevoltant autour de nous, se posant sur nos têtes, nos épaules, nos bras, nos dos ; nous faisant la fête et jouant comme tous les jeunes animaux domestiques savent le faire. Ce qui m'a le plus amusée fut sa découverte du chocolat qu'elle avait décidé de goûter par elle-même et qui semblait la rendre euphorique à tel point qu'elle fonçait comme une fusée, au moment du dessert, pour me devancer lorsque j'allais récupérer le gâteau au réfrigérateur pour le servir et de la voir s'en barbouiller le bec et les plumes comme un gamin gourmand. Ce soir, j'apprends que Miss Pioupiou vient de se faire adopter par une famille de moineaux, ce qui rend notre ami à la fois triste mais heureux qu'elle ait pu aussi vite retrouver la vie à laquelle elle était destinée. Une vie d'oiseau en liberté. Gageons qu'elle reviendra rendre régulièrement visite à celui qui a su prendre soin d'elle. On lui souhaite de tout cœur en tout cas.

Dans la culture amérindienne, le moineau est souvent considéré comme un messager du monde des esprits. On pense que lorsqu’un moineau apparaît, il apporte des messages d’amour, de joie et de bonne fortune. Le moineau est également associé aux liens communautaires et sociaux, rappelant aux individus l’importance de se rassembler et de se soutenir mutuellement. (Source)

© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

Photos : Mimi B. et Ey@el

Partager :

La Hutte en feu

Merci de vous abonner à ma chaîne YouTube pour lui donner plus de visibilité et m'encourager à faire de plus en plus de petites capsules inspirantes comme celle-ci. Vous pouvez également vous abonner à mes chaïnes Odysee et Crowdbunker qui protègent mes vidéos de la censure éventuelle (certaines ne sont d'ailleurs publiées que sur ces plateformes) pour leur donner un petit coup de pouce. Merci à vous, cela ne vous prendra que quelques clics et vous pourrez découvrir d'autres contenus très enrichissants d'autres personnes qu'on ne veut pas que vous voyiez.

Texte

© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

Partager :

L'âne, le tigre et le Lion

L'âne dit au tigre : « L'herbe est bleue. »

Le tigre répondit : « Non, l'herbe est verte. »

La discussion s'envenima, et les deux animaux décidèrent de soumettre la question à l'arbitrage, ils s'approchèrent donc du lion.

Arrivé près de du trône, l'âne s'écria : « Votre Altesse, n'est-il pas vrai que l'herbe est bleue ? »

Le lion répondit : « Si tu crois que c'est vrai alors l'herbe est bleue. »

L'âne se précipita et continua : « Le tigre n'est pas d'accord avec moi, me contredit et m'agace. S'il te plaît, punis-le. »

Le roi déclara alors : « Le tigre sera puni par trois jours de silence. »

L'âne sauta de joie et continua son chemin, content et répétant « L'herbe est bleue, l'herbe est bleue... »

Le tigre demanda au lion : « Votre Majesté, pourquoi m'avez-vous puni, après tout, l'herbe est verte ? »

Le lion répondit : « Vous avez su et vu que l'herbe est verte. »

Le tigre demanda : « Alors pourquoi me punir ? »

Le lion répondit : « Cela n'a rien à voir avec la question de savoir si l'herbe est bleue ou verte. La punition, c'est parce qu'il est dégradant pour une créature courageuse et intelligente comme toi de perdre du temps à discuter avec un âne, et en plus, tu es venu m'embêter avec cette question juste pour valider quelque chose que tu savais déjà être vrai !  »

La plus grande perte de temps est de discuter avec le fou ou le fanatique qui ne se soucie pas de la vérité ou de la réalité, mais seulement de la victoire de ses croyances et de ses illusions. Ne perdez jamais de temps dans des discussions qui n'ont aucun sens.

Il y a des gens qui, malgré toutes les preuves qui leur sont présentées, n'ont pas la capacité de comprendre. D'autres sont aveuglés par l'ego, la haine et le ressentiment, et la seule chose qu'ils veulent c'est avoir raison même s'ils ont tort.

Quand l'IGNORANCE CRIE, l'intelligence se tait. Votre paix et tranquillité valent bien plus.

Partager :

Les Metsät enchantées du Grand Nord

La Finlande, contrée du Père Noël, dont les deux tiers du territoire sont recouverts de forêts (metsät en finnois), est surtout connue pour ses paysages sombres et froids où la nuit tombe tôt. À l'occasion du solstice d'hiver (jour le plus court de l'année), on y célèbre le Yuletide, cette ancienne fête païenne en l'honneur de la « renaissance » du Soleil, le 25 décembre, après sa disparition temporaire sous la ligne d'horizon.

Dans les religions, les mythologies et les littératures occidentales, la forêt se présente comme un lieu [...] où les perceptions se confondent, révélant certaines dimensions cachées du temps et de la conscience. En forêt, l'inanimé peut soudain s'animer, le dieu se change en bête, le hors-la-loi défend la justice, Rosalinde apparaît en garçon, le vertueux chevalier est ravalé à l'état d'homme sauvage, la ligne droite forme un cercle, le familier cède la place au fabuleux.

Robert Pogue Harrison, Forêts, essai sur l'imaginaire occidental (1992)

Ossi Saarinen est un jeune photographe finlandais qui, comme beaucoup de ses compatriotes, est fasciné par la magie des vastes forêts de son pays, en particulier sa faune dont il a fait son sujet de prédilection et sa spécialité. « Je commence toujours à photographier avant le lever du jour quand les animaux sont le plus actifs » explique-t-il. « Je fourre mon appareil et mon zoom optique dans mon sac à dos et je file vers les forêts près de chez moi. Je passe le majeur du temps à arpenter le périmètre en quête d'animaux ou, à plat ventre, à les guetter. Quand le jour s'éclaircit, je rentre chez moi me reposer et me préparer pour la soirée. »

J'ai eu un mal de caribou à vous présenter cette sélection (sans parler des serveurs d'Eklablog qui plantaient à chaque téléversement d'image) tant les époustouflantes photos d'Ossi, qu'on dirait tout droit sorties de contes de fées, sont toutes plus belles les unes que les autres comme vous pourrez le constater sur son compte Instagram. J'ai un petit faible pour les renards et les écureuils particulièrement expressifs et craquants. Et vous ?

Joyeux Noël à tous et gare aux caribous !

© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

Image couverture : Ossi Saarinen

Partager :

Le calinothérapeute félin qui réhabilita tous les chats noirs

Il y a quelques temps, je vous parlais d'un chat noir « calinothérapeute » au bord d'un lac, tout près de chez moi, qui m'aidait, moi et tant d'autres, à aller mieux. Il semblerait que cet adorable matou ait un double. Ou le don d'ubiquité. Ou alors que les anges aient décidé de prendre la forme de chats noirs pour tenter d'ouvrir le cœur des humains en leur montrant l'exemple, balayant du même coup toutes  ces superstitions aussi stupides que cruelles qui, malheureusement, sont toujours d'actualité. Une histoire qui m'a profondément émue et qui devrait vous faire fondre aussi.

À en croire la vieille légende qui nous viendrait de l’Égypte antique, les chats auraient neuf vies. Il semblerait que ce soit le cas de Rademenes, ce petit chaton de deux mois abandonné et condamné par une infection respiratoire incurable et devenu aujourd'hui l'assistant calinothérapeute d'un vétérinaire de Bydgoszcz, une ville de Pologne dont il est difficile de prononcer le nom.

Le Dr Lucyna Kuziel-Zawalich travaille dans un refuge pour animaux abandonnés. Quand on lui a amené ce petit chaton noir pour mettre fin à ses souffrances et qu'elle a « pris cette petite boule » dans sa main, elle n'a pas pu se résoudre à l'euthanasier. Comme l'infection dont il souffrait était contagieuse, elle dut le mettre en quarantaine. Mais grâce aux soins dévoués qu'il reçut, Rademenes se rétablit de façon miraculeuse. « Peut-être savait-il que sa fin était proche et il s'est alors battu pour survivre » explique celle qui l'a sauvé.

Depuis ce jour, Ramedenes n'a plus quitté le refuge et se dévoue corps et âme à rendre la pareille à ses congénères blessés, félins mais aussi canins, se blottissant contre eux en ronronnant pour les rassurer, léchant parfois même leurs plaies, conscient que sa présence bienveillante et pleine d'amour ne peut qu’accélérer leur guérison. « C'est comme si le fait d'avoir lui-même frôlé la mort lui avait donné envie d'aider les autres à son tour » raconte le Dr Kuziel-Zawalich.

Quoi qu'il en soit, cet adorable chat plus humain que la plupart des humains eux-mêmes (mais heureusement pas tous) est devenue la mascotte du refuge et dispose même de sa propre page Facebook. En fait, son histoire a fait le tour du web et il est devenu une sorte d'attraction touristique, un peu comme le chat noir qui porterait bonheur : « Ça peut paraître bête mais il va vraiment au devant des gens pour les accueillir, c'est vraiment attendrissant ».

Une histoire qui n'est pas sans rappeler les anecdotes de cet ancien vétérinaire du Yorkshire :

— J'ai compris pour Oscar, fis-je.
— Compris quoi ?
— Pourquoi il se livre à toutes ces escapades nocturnes. Il ne se sauve pas, il visite.
— Il visite ?
— Oui, expliquai-je. Tu ne vois pas ? Il aime rencontrer du monde, il adore les gens, surtout lorsqu'ils se regroupent, et il s'intéresse à ce qu'ils font. Il est d'un naturel très sociable.
Helen posa son regard sur la charmante boule de poils pelotonnée contre elle.
—  J'y suis… c'est un chat mondain !
— Tout à fait, la grande classe !
— Un chat public !

Cat Stories, James Herriott

© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

Partager :

La panthère du lac

À l'approche d'Halloween, je comptais publier un article d'Alanna Ketler sur la symbolique véritable du chat noir que je m'étais empressée de traduire pour l'occasion avant de me rendre compte, après coup, que je l'avais déjà fait il y a plus d'un an. J'avais bien une impression de déjà lu mais le titre étant différent, le site également et la date plus récente, ma recherche sur la Pensine n'avait donc rien trouvé (pas super le module de recherche intégré sur Eklablog). Oui, vous pouvez vous moquer de moi, je le mérite ! Passer plusieurs heures à faire un travail qu'on a déjà fait pour rien, ça s'appelle marcher à côté de ses pompes ou être complètement à l'ouest  — il y en aurait bien d'autres, mais on va s'arrêter là.

Sur le moment, ça m'a passablement énervée (pensez donc) et puis, finalement, j'ai dû beaucoup changer ces derniers temps parce qu'au lieu d'en faire un tsunami dans une petite cuillère et de me lamenter comme un Calimero (un ancien ennemi à moi), j'ai choisi d'assumer avec humour sans me flageller en rebondissant avec cet article de mon cru pour faire la nique aux histoires d'épouvante de cette tradition malsaine d'Halloween (comme si les merdias ne passaient pas déjà leur temps à nous en refourguer à la louche à longueur d'année).

Télépathie

L'histoire n'est pas banale. Depuis le début de l'été, j'ai pris pour habitude d'aller passer du temps autour du lac derrière chez moi, à nourrir les canards et les ragondins, observer les hérons et les bernaches pour profiter du soleil et du calme (quand il y en a) pour méditer et pratiquer l'ancrage à la terre (bientôt un article sur le sujet). C'est là que j'ai fait la connaissance d'un chat noir que j'ai surnommé la Panthère, qui est venu, un jour, se frotter affectueusement contre moi en miaulant alors que j'étais installée sur une serviette au bord de l'eau avant de finir par se coucher dessus et passer l'après-midi à ronronner à mes côtés. Et le lendemain. Le surlendemain. Et pratiquement tous les jours de la semaine. Peu importe l'heure. Comme si nous étions liés télépathiquement.

D'ailleurs, je pense que c'est effectivement le cas car il y a deux semaines, alors qu'il avait bien plu et qu'il faisait froid, j'hésitais à faire un saut au lac en rentrant de ma séance chez le kiné, d'autant qu'il y avait peu de chance pour que la panthère soit dehors par ce temps. J'ai alors ressenti un besoin inexpliqué de prendre un autre chemin et là, perché sur un poteau, comme s'il m'attendait, la panthère m'a accueillie bruyamment et sauté de son perchoir pour m'emboîter le pas comme un petit chien.

Câlinothérapie

La panthère n'est pas un chat errant et a bien sûr des maîtres (qui ont l'air de bien s'occuper de lui vu l'état de son pelage) mais contrairement à la majorité de ses congénères, il est extrêmement sociable et recherche la compagnie. Je l'ai vu aller se flatter contre toutes les personnes qui passaient autour de son lac, jouer avec des enfants, et même réconforter quelques solitaires comme moi, comme s'il sentait qui avait le plus besoin de son coup de patte magique. Une dame m'a même dit en riant que ce devait être un « câlinothérapeute ».

D'ailleurs, il a été démontré que les chats, et notamment leur ronronnement, avaient des effets réellement thérapeutiques. Dans certains pays comme au Japon ou en Autriche, ils ont ouvert des « bars à chats » dans lesquels les gens peuvent venir câliner des petits félins pour déstresser. La « ronron thérapie » n'est donc pas un mythe et on trouve même des enregistrements sur CD pour ceux qui ne peuvent avoir d'animaux chez eux. Ceci dit, je pense qu'il n'y a pas que le ronronnement.

Inspiration

Le plus amusant est que tout le monde pense que c'est mon chat et me dit à quel point il est adorable parce que tous les deux on doit avoir l'air de s'appartenir. Mais ce n'est pas le cas. Rien ne nous lie en ce sens et pourtant des liens de tendresse se sont bien tissés. Grâce à lui, je médite quasiment tous les jours, je prends le temps de ne rien faire, et je me sens tellement mieux. J'ai davantage d'inspiration, je deviens plus tolérante et plus positive.

Et vous voulez un scoop : la panthère a peur des poissons ! Non seulement, il recule de dix mètres quand un pêcheur lui en présente un (avant de le remettre à l'eau sans lui faire de mal) mais il s'enfuit en courant dès qu'une carpe se prend pour un dauphin. Heureusement, il n'y a aucun requin ni piranha dans le lac — du moins je l'espère. Oups !

© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

Partager :

À l'affiche

Mademoiselle chante le blues

Mademoiselle chante le blues Soyez pas trop jalouses Mademoiselle boit du rouge Mademoiselle chante le blues ...

Derniers commentaires

Formulaire de contact

Nom

E-mail *

Message *