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Jours de gloire

J'avais un ami, c'était un grand joueur de baseball.
Quand on était au lycée,
Il pouvait te lancer une de ces balles rapides
À te faire passer pour un con.

"Glory Days", Bruce Springsteen (1982)

Empreinte carbone oblige, je reste au pays de l'oncle Charley (feu mon grand-oncle), mon colt et mon chapeau de cowgirl troqués contre une batte et une casquette de baseball et hop, me voilà sur le marbre, fin prête à tenter un home run. Un sacré défi, je vous l'accorde, mais c'est justement ce que suggère le 7 de carreau, ce mois-ci — qui n'est d'ailleurs pas sans rappeler le terrain en losange et les sept défenseurs (en sus du lanceur et du receveur) de l'équipe adverse. Une carte qui encourage surtout à prendre du recul et regarder au-delà des apparences. Parfois, ce qui semble être un problème est, en réalité, une chance déguisée. Et si c’était l’occasion de faire un saut quantique ?

Les As de base

Présent dans le paysage américain depuis près de deux siècles, le baseball est plus qu'un simple sport : c'est une institution profondément ancrée dans la culture et l'histoire du pays. C'est même le passe-temps favori des Américains, une tradition transmise de génération en génération. Bien que, depuis les années 60, le football (américain) ait largement pris l'ascendant pour le titre symbolique de sport national.

Pour ma part, je vous avouerais que mon expérience se limite à la lecture de La Petite Fille qui aimait Tom Gordon de Stephen King, où une gamine égarée dans les bois survit à toutes les terreurs qui l'envahissent en écoutant des retransmissions de matchs de baseball sur son walkman (ancêtre du MP3). Ou bien à cette scène culte du film Twilight, sur fond de "Supermassive Blackhole" de Muse, dans laquelle les vampires se livrent à une partie de baseball en plein orage.

Un deuxième coup de tonnerre ébranla le ciel. Esmé s’arrêta. Visiblement, nous étions parvenues au bout de leur terrain de jeu. Les autres paraissaient avoir formé leurs équipes. Edward était positionné très loin, sur le champ gauche, Carlisle se trouvait entre la première et la deuxième base, et Alice s’était approprié la balle, à un endroit qui devait tenir lieu de monticule du lanceur. Emmett brandissait une batte en aluminium qui sifflait presque imperceptiblement dans l’air. J’attendais qu’il eût rejoint le marbre quand je réalisai qu’il y était déjà, bien plus loin du lanceur que les règles traditionnelles ne le stipulent. Jasper se tenait à plusieurs mètres derrière lui, jouant le receveur pour l’équipe adverse. Bien sûr, nul n’avait de gants.
— Très bien, lança Esmé d’une voix claire que même Edward devait percevoir. En jeu !
Alice se redressa, immobile. Tenant la balle à deux mains, à hauteur de sa taille, elle semblait préférer la ruse au rentre-dedans intimidant. Soudain, tel un cobra qui frappe, son bras droit jaillit, et la balle alla frapper la main de Jasper.
— C’est un strike, ça ? chuchotai-je à Esmé.
— Quand le batteur n’arrive pas à frapper, oui.

Fascination, Stephenie Meyer (2005)

Du coup, je suis allée creuser un peu pour tenter d'en comprendre les rudiments, nettement plus compliqués que ceux de ce que les Américains appellent soccer (football chez nous). Si déjà vous êtes perdus avec les règles du foot, attendez de voir celles du baseball !

Le jeu des quatre coins

Deux équipes de neuf joueurs s’affrontent. L’une attaque (elle envoie un de ses joueurs frapper), l’autre défend (elle lance la balle et tente d’éliminer les batteurs).

Le lanceur (défenseur) envoie une balle. Le batteur (attaquant) essaie de l'intercepter en la frappant avec une batte. 

S’il réussit, il court vers la première base, puis les suivantes, espérant revenir à son point de départ — appelé le marbre — pour marquer un point. Pendant ce temps, l’équipe en défense tente de récupérer la balle et de le faire éliminer en la lançant à une base avant lui ou en le touchant avec.

Les batteurs se relaient un par un, dans un ordre fixe. Mais dès que trois batteurs successifs sont éliminés, c’est au tour de l’équipe des défenseurs d’attaquer. Les rôles sont alors inversés.

Chaque joueur conserve son poste : le lanceur reste lanceur, le receveur reste receveur. Mais tous passent à la batte, à tour de rôle, quand leur équipe est en phase d’attaque.

Le baseball est 90 % mental. L'autre moitié est physique.

Yogi Berra, ancien joueur de l'équipe des Yankees

Le duel entre le lanceur et le batteur est un moment clé de chaque match, où stratégie, habileté et psychologie se rencontrent. La conception du monticule sur lequel est positionné le premier joue également un rôle crucial dans ce face-à-face, influençant le déroulement du jeu et offrant des moments de tension inoubliables aux spectateurs.

Le lanceur est la clé de voûte de toute équipe de baseball de haut niveau. C’est sa capacité à surprendre et éliminer les batteurs adverses qui permettra à son équipe de triompher. Le lanceur doit analyser chaque frappeur, choisir quels lancers utiliser en fonctions des qualités et défauts de son adversaire.

La tactique du tic-tac

Un match se joue en neuf manches, chacune composée de deux phases : une où une équipe attaque, une où elle défend. Si les équipes sont à égalité à la fin (on compte le nombre de points marqués et non le nombre de manches remportées), on continue avec des manches supplémentaires jusqu’à ce que l’une prenne l’avantage.

Le baseball n’est pas un sport au chronomètre. Il avance au rythme des manches, dans une logique de cycle répété. Chaque équipe joue, attend, reprend. Encore et encore. Il n’y a pas de « temps officiel », juste des tours à compléter. Et parfois, ça n’en finit plus : certaines rencontres durent plus de quatre heures. Au cricket, ancêtre britannique du baseball, les matchs peuvent même s’étendre sur plusieurs jours. Comme une liturgie du temps suspendu.

Mais tout cela a un coût. Les lanceurs, véritables maîtres du tempo, subissent une pression physique extrême. Le bras, l’épaule, le souffle. Il leur faut parfois plusieurs jours de récupération après un seul match. Le joueur s’épuise, mais la boucle, elle, continue. 

Jeux de rôle pas drôles

Là-haut, parmi les nuages, où les aigles règnent en maîtres,
Joe a défoncé cette balle à l'en faire geindre et gémir.
Arrivant au trot, ses camarades tous s'esclaffent :
Joe DiMaggio a encore frappé.

"Joe DiMaggio Done it Again", Billy Bragg (1999) 

Le terrain s’appelle « le diamant » (ou losange), mais ce n'est qu'un cube matriciel en 2D, vu d'un certain angle, qu’on parcourt de pilier en pilier (base), toujours dans le sens contraire aux aiguilles d'une montre. Même quand on réussit son circuit (home run), on revient au point de départ, au marbre. En anglais, on dit « back to square one ». On a l'impression d'avancer, mais on est juste en train de valider ton tour de cage. 

Et pendant ce temps, la batte frappe, et le terrain use. La batte, c’est l’outil qu’on brandit. Symbole de puissance, de frappe, de décision. Mais à bien y regarder, elle a surtout été conçue pour frapper dans le cadre, pas pour en sortir. Elle rappelle le bâton utilisé pour les piñatas que l’on cogne à l’aveugle dans l’espoir de libérer des bonbons. Et dans les théâtres de Guignol, c’est toujours le même « méchant » qui prend les coups de matraque.

D'un tour à l'autre, les rôles s'inversent : un jour on lance, un jour on frappe. Toujours sur le même terrain matriciel. Terre battue. Scénarios rebattus. Panem et circenses. Du pain et des jeux. Une autre version des cases de l'échiquier. Toujours et encore, la Matrice altère, recycle, recombine... mais jamais ne crée. Elle a besoin de nous pour ça.

Pour parodier Téléphone, je dirais qu'on joue sa vie comme on joue au baseball. On gagne, on perd, mais toujours on espère pouvoir remporter une petite manche. Parfois, on se retrouve du côté du manche et on doit le jeter après la cognée. D'autres fois, on perd des manches et on y laisse sa chemise. On peut même finir manchot. Oups !

Bâts et débats

Les révolutions, c'est quand les battes de base-ball et les clubs de golf changent de main. Les dates exactes et les litres de sang sont des querelles d'historiens.

Anonyme

Dans le monde du sport comme dans celui du Démiurge, il y a cette notion fondamentale de frappe qui revient en boucle  : on bat la balle, on bat le pavé, on bat des records. On tape du pied, on frappe des mains, on bat la mesure… de la démesure.

On donne et reçoit beaucoup de coups aussi : coup de gueule, coup de foudre, coup de colère, coup de sonnette, coup de minuit, d'un coup, pour le coup, tout à coup... La violence (et la souffrance qu'elle engendre, génératrice de loosh) apparaît comme un pilier fondamental dans ce monde de prédation. Même la fête bat son plein, comme si la joie devait, elle aussi, passer sous les fourches rythmiques d’un système bien huilé. Et quand ça devient trop évident, on rebat les cartes. Mais le jeu reste le même.

Toutes les cartes sont marquées,
Tous les destins vont se télescoper.

"Where Were You Hiding When the Storm Broke?", The Alarm (1983)

C’est que le langage sait, même si on ne l’écoute plus. On nous rebat les oreilles, on nous fait parcourir les sentiers battus et pendant ce temps, on porte le bât… là où il blesse.

Car il y a toujours quelque chose à supporter. Un poids, une règle, un cycle. Un terrain à gagner, une base à atteindre. Encore. Et encore. 

Et quand on croit avoir marqué un point… la boucle recommence.

© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

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Bienvenue au cirque !

Le cirque, c'est un reflet de la société avec ses trois personnages principaux : le clown blanc, Auguste et Monsieur Loyal, soit le président, le peuple et la police.

Alexis Grüss

Boule de cristal, boules de gomme, bille de clown… ces défis mensuels vont finir pas me la faire perdre, la boule ! Nouvelle escale dans l'univers des forains donc, avec un 3 de carreau qui nous met en garde contre les distractions qui nous éloignent de nos objectifs. Ces petits riens qui détournent l'attention et finissent par rendre notre existence chaotique. Il est même à noter que certaines écoles anciennes de cartomancie retiraient cette carte maudite du jeu afin d'éviter d'introduire « un élément de tromperie dans les tirages ». D'aucuns lui donnent néanmoins une tout autre signification : celle du silence. « Dans un monde saturé de bruit en permanence dont nous voulons toujours extraire le maximum de sens et d'expérience, il est parfois utile de se mettre en retrait et de ne rien dire. »

C'est quoi ce cirque ?

Du latin circus, dérivé du grec kirkos signifiant « cercle », le cirque tiendrait ses origines des jeux organisés en Grèce par Circé en l'honneur de son père Hélios, le dieu Soleil, avant d'être popularisés par les Romains. Au Moyen-Âge, les arènes étant tombées en désuétude, les artistes itinérants, les dresseurs d'animaux et les forains se déplacèrent de villes en villes, à travers toute l'Europe, pour évoluer vers le cirque que nous connaissons aujourd'hui.

Mais de quel cirque parlons-nous au juste? Celui des acrobates, funambules, jongleurs, écuyers, dompteurs de fauves, clowns et autres prestidigitateurs ? Ou bien du show médiatico-politique qui tourne en boucle sur toutes les chaînes et qui nous les brise sans jamais les rompre ? Bah, c'est kif-kif bourricot. 

Des slogans, des peintures de guerre
Mais quel grand carnaval
Un monde parfait
Regarde ce monde
C'est un grand carnaval

"Un Grand Carnaval", Indochine (1987)

Quid des numéros de haute voltige des magiciens de la finance qui jonglent avec les chiffres, des écuyers peu cavaliers, des dompteurs de foule ou cracheurs de feu mouillés comme jamais, tous au service de la femme à barbe et de son Monsieur Déloyal, en déséquilibre sur la corde raide, la queue-de-pie entre les jambes et le gibus au plus bas de sa forme ? Quid des clowns de plateau, la gueule enfarinée et le pif en DEFCON 2 après le rail de trop qui fait exploser la mule ? La faute à qui si tout part en sucette ?

Pas mon cirque, pas mes singes

Quel est donc ce cirque matriciel ? Un chaos organisé qui fournit une distraction permanente, empêchant l'homme de se recentrer sur son esprit ? Une illusion orchestrée dans le but de maintenir les consciences endormies dans une fausse réalité ? Ou bien un théâtre de manipulation dont les acteurs (politiques, médias, spiritualités, etc.) jouent un rôle destiné à canaliser l'énergie des individus vers des schémas préétablis ?

Personnellement, depuis ma plus tendre enfance, j'ai toujours détesté le cirque sans trop savoir pourquoi. Raison qui m'apparaît évidente aujourd'hui.

Le cirque est un spectacle répétitif, un cycle sans fin, où les mêmes actes se reproduisent sous des formes variées, mais avec une structure identique. Cela rejoint la nature cyclique de la matrice, où l’illusion du changement est entretenue, alors qu’en réalité, les âmes sont enfermées dans un programme récurrent avec une histoire qui se répète sans cesse.

Le chapiteau est un espace fermé, décoré pour donner l'illusion de grandeur mais, en réalité, limité. Une bulle coupée du réel, comme la Matrice qui empêche de voir les circuits universels. Un monde artificiel qui distrait et évite de chercher au-delà. Un décor éphémère qui semble réel tant qu'on s'y trouve mais qui disparaît lorsqu'on en sort (à l'image de la reconnexion à l'esprit qui fait effondrer les illusions).

Sous les yeux des masses endormies, âmes passives acceptant ce qui leur est présenté sans chercher à en comprendre la nature véritable et applaudissant ou huant au bon gré du maître de piste, jongleurs, acrobates et funambules tentent de conserver leur équilibre sur le fil extrêmement ténu entre influx électriques de l'Esprit et magnitudes astrales, risquant à tout moment de basculer dans les filets de récupération de la matrice. Ceux-là ne se laissent plus déconcentrer par les huées ou les applaudissements, les roulements de tambour et les projecteurs. Ils savent virevolter d'une piste de réalité à l'autre, tels des virtuoses du DJing.

Les dompteurs archontiques contrôlent les âmes incarnées par des méthodes coercitives (peur, récompense/punition, dressage répétitif) et ces dernières obéissent sans comprendre le véritable but de leur conditionnement. Après leur numéro (incarnation), elles retournent dans leur cage astrale (mort) jusqu'à la prochaine représentation en une boucle sans fin.

Engoncé dans son costume aux couleurs maçonniques et son haut-de-forme de chapelier fou (ou de prestidigitateur), c'est toujours le maître de piste, le directeur du cirque, Monsieur Loyal qui organise le spectacle, fixe les règles en coulisses et impose les rôles. Le démiurge correspond parfaitement à cette figure manipulatrice qui gère la Matrice mais ne se manifeste que sous des formes indirectes (religions, figures messianiques, lois karmiques). En anglais, on l'appelle aussi Ringmaster, à rapprocher sémantiquement du Seigneur des Anneaux.

Envoyez les clowns

Et les clowns ? À l'instar des avatars humains pilotés par les entités de l'astral, ils sont là pour divertir mais derrière le rire se cache souvent une profonde tristesse. Ridiculisés, ils portent des masques (sociaux) et exécutent des rôles absurdes sans comprendre le pourquoi de leur condition.

Mon maquillage a séché et s'accroche à mon menton
Je noie mon chagrin dans le whisky et le gin
Le fouet du dompteur de fauves a cessé de claquer
Les lions ne veulent plus se battre et les tigres refusent de rugir
Allons boire à la mort d'un clown
Y a-t-il donc personne pour m'aider à briser cette couronne ?

"Death of a Clown", The Kinks (1967)

Les premiers clowns documentés remonteraient à l'Egypte ancienne et également à la Grèce et à la Rome antiques avant leur évolution en bouffons de l'époque médiévale. Personnage burlesque à l'origine, l'archétype du clown a peu à peu vu son image détournée : tout d'abord en clown triste (très proche du nostalgique Pierrot lunaire) puis en clown maléfique, engendrant la coultrophobie.

Bien que de nombreuses théories tendent à vouloir démontrer que cette peur des clowns serait directement liée au maquillage de leur visage, d'aucuns soulignent les similitudes existantes entre l'apparition de clowns et les représentations culturelles des démons. En outre, Steven Schlozman, psychiatre de la prestigieuse école de médecine de Harvard, explique comment le bouffon médiéval pourrait alimenter cette vision moderne du clown effrayant : « Les clowns au Moyen Âge, s'ils ne faisaient pas rire le roi, en payaient un prix assez élevé. Beaucoup de bouffons ont été mutilés pour les faire sourire en permanence. » (source)

Dans la matrice démiurgique qui fonctionne toujours par inversion et faux-semblants, le clown incarne cette dualité apparente : il est censé faire rire et divertir mais cache une nature à la fois sombre et inquiétante. 

Les clowns maléfiques les plus connus sont certainement Grippe-Sou de Stephen King (Ça) ; Ronald McDonald, mascotte des restaurants McDonald's ; et le méchant Joker de Batman. Ces trois figures incarnent différents aspects de la corruption matricielle.

Ainsi, à l'instar des archontes, Grippe-Sou, une entité métamorphe qui vit tapi dans les profondeurs et se nourrit de la peur des enfants, est l'archétype même du prédateur astral. Il se cache derrière une apparence inoffensive et ludique, piégeant ses victimes dans des illusions avant de les consommer.

À l'inverse, Ronald McDonald n'effraie pas directement mais conditionne à s'autodétruire en associant une nourriture toxique au plaisir et au jeu, créant un lien affectif dès l'enfance qui rendra ainsi l'addiction alimentaire d'autant plus forte à l'âge adulte. Il est lié aux clowns de foire qui symbolisent l'exploitation de l'innocence vers l'esclavage vibratoire (la malbouffe abaissant drastiquement les fréquences). Tout comme le démiurge, c'est une figure de faux bienfaiteur prétendant offrir du bonheur mais qui, en réalité, empoisonne.

Enfin, le plus complexe du trio, le Joker, s'en distingue en ce qu'il incarne l'agent du chaos matriciel. Il refuse l'ordre social et cherche à détruire la matrice ; il est incontrôlable et agit sans logique apparente. Il semble « éveillé » mais est encore piégé par la matrice. Il pense lui échapper en luttant contre le système mais reste un élément du spectacle. Il ne cherche pas la souveraineté mentale mais la destruction pure — une énergie recyclée par la matrice pour se maintenir en place, le chaos matriciel étant encore une illusion contrôlée qui empêche les individus de réellement s'éveiller.

Les autres caractéristiques importantes du Joker sont ses cicatrices, non sans rappeler les mutilations qu'on faisait subir aux bouffons du Moyen-Âge mais également aux enfants dans les rituels pédosataniques. Parmi les différentes raisons, l'intention de briser l'identité originelle ; l'inversion du sacré, le visage étant en connexion avec l'âme (la défiguration vise à effacer toute trace du divin) ; et l'exploitation de la souffrance et du trauma pour générer de l'énergie astrale et nourrir les entités.

En outre, il faut savoir que dans diverses traditions occultes, le masque (comme celui du clown) est considéré comme un outil de possession qui permettrait aux entités d'utiliser le corps comme réceptacle.

En résumé, le clown maléfique (ou démoniaque) est une figure matricielle puissante qui symbolise à la foi la dualité mensongère du système (joie/souffrance, illusion/réalité) ; la consommation énergétique de la peur (Grippe-Sou) ou de la chair (Ronald McDonald) ; le chaos programmé (comme le Joker qui détruit mais ne libère pas) ; et la corruption de l'enfance (rituels sataniques, manipulation psychique).

Ha ! ha ! fit le clown
Le roi aurait-il perdu sa couronne ?

"Ha! Ha! Said the Clown", Manfred Mann (1967)

Quand allons-nous rompre le cercle de feu et cesser de regarder, sans maudire, les fous rire à gorge dévoyée, d'un jaune hyène hystérique, des sombres facéties des bateleurs des hauts quartiers qui, eux, n'en font point ? Brisons la couronne du faux roi et reprenons possession de nos royaumes intérieurs. Ici et maintenant.

© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

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L'esprit de Noel pour les nuls

J'espère que cette nouvelle adaptation podcast d'un de mes articles  de 2017 vous amusera autant que j'ai eu de plaisir à la réaliser (avec un caméo de Rudy d'ADNM/DéQodeurs qui m'a fait l'honneur de participer). Et si vous aimez, n'hésitez pas à commenter ou liker cette vidéo sur n'importe laquelle de mes chaînes (YouTube, Odysee, Crowdbunker ou Spotify). 

Joyeux Noël à tous !

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Noël, la fête préférée de l'élite archontique

D'un point de vue occulte, Noël se révèle bien loin de l’image joyeuse qu’on nous vend. En réalité, cette célébration est une manipulation magistrale, à la fois macabre et accablante.

Pour résumer brièvement : dans la symbolique matricielle, votre corps de carbone représente l’arbre décoré ; une structure organique temporaire ornée de faux éclats. « Arbre » était d'ailleurs le nom de code des unités biologiques dans le Jardin d'Éden.

L’étoile au sommet de l'arbre symbolise la programmation zodiacale (le thème astral).

L'ange également répandu représente le parasite mental.

Le père Noël personnifie le démiurge, habillé de rouge (le sang menstruel) et de blanc (le sperme) qui ressemble à l'habit des rituels des sociétés secrètes.

« Ho! Ho! Ho! » est une formule kabbalistique détournée. Elle évoque le Hod, l'attrait illusoire de la matrice, et le Hodesh, en lien avec la Lune. Cette répétition triple est une invocation magique.

Le père Noël consomme du lait, symbole féminin, et mange des biscuits qui représentent encore une fois la lune et son magnétisme. Il réside au pôle Nord où se trouve le portail par lequel le loosh est envoyé et ses lutins (les archontes) travaillent pour lui. 

Nous laisserons à votre discrétion son attention envers les enfants, vous ferez aisément le lien.

Les cadeaux qu'on reçoit, à la condition d'avoir été obéissant, sont des pacotilles destinées à satisfaire temporairement les désirs de l’âme, mais rien n’est jamais gratuit dans l’astral. Ces « cadeaux » engendrent une dette énergétique enregistrée par l'Adonaï (l'intelligence artificielle archontique).

Une fois les festivités terminées, l’arbre, symbole de votre véhicule physique, est dépouillé et… jeté. Une métaphore cruelle mais précise du cycle de ce monde.

L’élite archontique a stratégiquement placé « l’anniversaire » de Jésus le 25 décembre. Fêter un anniversaire est un acte magique qui lie l’âme à la boucle de temps saturnienne. 

Dans ce contexte, Jésus représente la mémoire planétaire de chaque individu. À Noël, cette mémoire est représentée sous forme d’un nourrisson, signifiant l’innocence et la naïveté de l’âme. Cette mémoire sera ensuite sacrifiée à Pâques, marquant symboliquement sa mise à mort (son retour en astral) puis sera replacée dans le cycle des réincarnations (la résurrection) afin de poursuivre l’exploitation énergétique.

C’est là une version condensée d’un fait bien connu des hautes loges occultes.

Il est important de noter qu'un rituel ne peut réellement agir sur nous que si nous y consentons, consciemment ou non. C’est là que réside la subtilité du programme matriciel, qui joue sur l’ignorance ou les automatismes pour obtenir ce consentement.

Observer les rituels dissimulés sous des fêtes populaires comme Noël est une étape cruciale, mais l’essentiel est de le faire sans polariser.

Il ne s’agit pas de rejeter en bloc ou de s’opposer de façon émotive, mais de rester lucide et détaché. On ne donne du pouvoir à ces mécanismes que lorsque l’on nourrit la polarité, qu’elle soit d’adhésion ou de rejet.

Nous ne choisissons pas dans cette matrice ; nous décidons mentalement ce que nous valorisons et ce à quoi nous accordons de l’importance.

Dans un monde fictif où tout est programmé, la décision devient une arme supramentale pour neutraliser les effets du programme.

Votre force réside dans votre capacité à observer, à rester centré et à maintenir un positionnement systémique (du plan originel de tous les possibles), peu importe les mises en scène du programme.

Adapté d'un texte original de Iso V. Sinclair

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Le temps des citrouilles

Voici venu le temps des citrouilles
Disposées derrière d'éphémères vitrines.
Voici venu le temps des gargouilles,
Au diable démons et morts-vivants d'Halloween.

Moi, je m'enfuis loin de cette folie
Qui nous envahit.
Je ne me fie plus à rien ni au mal ni au bien,
Car ici-bas,
Nul ne sera mon roi.

Toi, infini
Dans l'oubli,
Mon esprit et l'écho de ma vie,
Tu seras,
Tu seras ma voie.

Toi, tu éclaireras
Chacun de mes pas
Hors de cette matrice illusoire et prédatrice.
Tu seras
Mon arme de choix.


NOTE : Toute ressemblance même lointaine avec les paroles de "Echo Ruby" d'Indochine est purement intentionnelle.

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Ça carillonne tout du long !

Tintez clochettes,
Tintez clochettes,
Tintez tout du long.
Oh, quelle joie de glisser
Dans un traîneau attelé

"Jingle Bells", Frank Sinatra (1957)

À force d'entendre carillonner les cloches tout du long, la Fée Clochette s'est mue en Chapelier Fou chantant "Frère Jacques" à tue-tête — laquelle, pour le coup, demeurant toujours bien vissée à son cou, en dépit des piques et colegram de la Reine de Cœur, obsessivement entêtée à prendre (et avoir) celle de tout ciel et cieux osant lui tenir. Son cœur aurait-il perdu ses raisons que la raison ignore ? Nul ne sait. Et si nul n'a raison, c'est bien que tout le monde a tort. Je sais, c'est quelque peu retors mais peu importe, ça exporte beaucoup. Au bout du conte, au diable le coût, ce ne sont pas les têtes couronnées qui comptent. N'en déplaise aux gros glas tocsinnant à tout va, à l'Épiphanie, on ne va pas mettre de fèves. Ce sera la fin des haricots.

Joyeux Noël à tous !

© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

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La Fête de la Lumière

Pour la petite anecdote, c'est une toute autre vidéo que j'avais prévu de publier aujourd'hui mais il semblerait qu'il en ait été décidé autrement. J'ai été littéralement téléguidée, au dernier moment, vers ce texte à la fois simple et magnifique de Lulumineuse. Les choses se sont enchaînées de manière fluide : la lecture, la traduction en anglais, la recherche d'images et de musique — tout cela m'est venu sans trop d'efforts comme si j'avais une équipe invisible derrière moi pour m'aider. Et quoi de plus à-propos, en ce jour le plus court de l'année, que cet appel à se reconnecter à sa lumière intérieure.

Bon solstice d'hiver à tous Ey@el

La fête de la Lumière invite chaque être à plonger au plus profond de sa propre Lumière. C'est une célébration symbolique qui nous rappelle que la Lumière existe en nous et qu'elle peut être la clé pour trouver le sens de la vie.

Lors de cette fête, les lumières brillent de mille feux là où on la célèbre, illuminant les rues, les maisons et les cœurs. Elles nous rappellent que même dans les moments les plus sombres, il y a toujours une lueur d'espoir à trouver en nous. Il suffit de chercher, de creuser profondément à l'intérieur de notre être, pour découvrir cette Lumière intérieure qui est notre véritable essence.

C'est en se reconnectant avec notre propre Lumière que nous pouvons éclairer les ombres qui jalonnent notre chemin. Cela demande du courage, de la persévérance et de la foi en soi. Car trouver le sens de la vie ne se fait pas en un instant, mais plutôt au fil d'un voyage intérieur, d'une exploration profonde de notre être.

En plongeant dans notre propre Lumière, nous pouvons également éclairer les autres. Nous devenons des phares dans l'obscurité, apportant chaleur, réconfort et guidance à ceux qui croisent notre chemin. La Lumière que nous partageons avec les autres est contagieuse, elle peut allumer des étincelles de vie, d'espoir et de bonheur chez ceux qui en ont besoin.

La fête de la Lumière est donc une invitation à embrasser notre propre Lumière, à laisser briller notre véritable essence et à éclairer les ombres qui assombrissent notre chemin. C'est un rappel de la beauté et de la puissance qui résident en chacun de nous. Alors, plongeons dans notre propre Lumière et illuminons le monde qui nous entoure.

Texte original de LULUMINEUSE

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