Comprendre la maladie dans le corps

Comment se manifeste la maladie

Les modes de pensée qui nous sont propres ont une incidence sur la santé de notre corps. Chaque schéma émotionnel est véritablement la « cause » sous-jacente d'une maladie physique. Comprendre cette dernière peut vous aider à vous attaquer à ce qui l'a déclenchée et par delà l'éradiquer de votre organisme. Cela ne signifie pas pour autant que vous pouvez vous passer de la médecine traditionnelle. Parfois, lorsque l'on n'écoute pas les messages de son corps, le problème s'accroît et nécessite des soins médicaux. Ces concepts métaphysiques peuvent vous permettre de comprendre pourquoi la maladie s'est développée et comment vous pouvez intégrer des pratiques métaphysiques pour renforcer le traitement prescrit par votre médecin.

Les schémas de pensées que vous établissons dans notre conscience prennent le pas sur notre subconscient sous forme de douleur émotionnelle. Même lorsqu'il s'agit en apparence d'un problème mineur, la situation incorpore un élément de privation et de souffrance. En identifiant la composante de cette affliction, nous pouvons commencer à enclencher le processus de guérison de cette perte et trouver une meilleure manière de considérer la personne que nous sommes, notre vie et notre place dans l'univers spirituel.

Il existe de nombreux ouvrages qui décrivent ce système de croyance et de compréhension mais pour ma part, l'un des meilleurs sur le marché de la guérison est D'accord avec ton corps1 de Louise Hay. Mme Hay y a créé l'une pour ne pas dire la source ultime des causes émotionnelles avec les maladies qui leur correspondent, accompagnées d'affirmations métaphysiques pour aider les personnes à s'attaquer aux racines de leurs maux.

Ce qui suit n'est qu'un bref aperçu de la manière dont les systèmes Usui2 décrivent ce même concept.

Les chakras et le flux d'énergie

Chaque partie du corps a une émotion qui lui correspond et qui se rapporte à votre manière de penser, de ressentir et de réagir aux situations. En ayant connaissance des aspects positifs et négatifs de ces zones, vous pouvez canaliser l'énergie curative vers la zone physique qui en a le plus besoin.

En tant que guérisseur, vous pouvez aider votre patient à comprendre la cause sous-jacente de sa maladie et vous servir de l'énergie pour ramener le problème à la surface. Mais ce qu'il y a de merveilleux dans toute guérison spirituelle est que le Divin sait déjà comment procéder. Aussi même si vous ne vous sentez pas à l'aise d'expliquer vos perceptions, cela fonctionnera malgré tout. Il suffit de laisser l'énergie faire ce qu'elle a à faie et si elle est dirigée vers le patient dans l'intention de faire remonter les problèmes, cela reste entre lui est son Dieu.

ChakraFonctionYin 
Féminin 
Positif
Yang
Masculin  Neutralisant
Couronne Développement spirituel
(il existe peu de chakras coronaux forts).
Utiliser les révélations provenant de l'intérieur. L'ignorance est une bénédiction.
Front Développement personnel. Capacité à prendre du recul et à anticiper. Embourbé dans cette farce.
Gorge
(inclut l'air, le tube digestif, les cordes vocales, la thyroïde et le thymus)
Séparation. Joie. Aptitude à se débarrasser des schémas et des situations désuètes. Tristesse envers les ruptures passées et à venir. Cesse de fonctionner en période de mélancolie.
Cœur
(inclut les poumons)
Compassion. Personnalités aimantes, natures empathiques. Complexe d'infériorité. Doit réussir partout ! Personnalités pleines de colère, souvent victimes d'infarctus du myocarde ou de problèmes cardiaques.
Plexus solaire
(inclut les reins, les surrénales, le foie, l'estomac et la rate)
Confiance au présent.

Patience, aptitude à faire confiance à autrui et à croire que tout fonctionne pour le mieux. Optimiste. La vie est le seul jeu auquel il faut jouer avant d'en apprendre les règles.

Pessimistes. Peur de tout ce qui s'oppose à soi. Les muscles sont tendus et contrôlés par la peur. Cette anxiété bloque le flux d'énergie vers les organes situés dans cette zone.
Abdomen
(inclut l'intestin grêle, la vessie, une partie de la prostate et du colon, les ovaires, les trompes de Fallope et l'utérus)
Sensualité, sens. Désinhibition. Aptitude à partager et exprimer ses émotions. Inhibition. Loups solitaires, se coupent des autres et de leurs émotions.
Racine
(inclut les autres parties de la prostate et du colon, ainsi que les organes génitaux)
Confiance. Confiance en soi et en ses actes. Mauvaise estime de soi. Se sentent toujours rabaissés. (Peuvent également avoir des problèmes de jambe).
Genou Flexibilité. Activité du cerveau droit, natures réceptives et intuitions.

Activité du cerveau gauche, le type « dirigeant », aptitude à décider ou à conclure.

Texte original de SPRINGWOLF traduit de l'anglais par EY@EL
© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

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Ben ouais !

Jeu de mots lamentable, je sais, mais intituler ce tag "Beau gosse" me paraissait un tantinet trop couru et redondant ! Nul besoin du poids des mots quand l'image suffit. Je vous laisse apprécier sans trop m'étendre. C'est vrai qu'il fait chaud tout d'un coup — ah Ben, normal, vous me direz, c'est l'été !

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Qu'est-ce que ça veut dire au juste être un « artiste » ?

Un artiste est-il uniquement quelqu'un qui peint, joue d'un instrument, cuisine ou bien écrit ? Un artiste produit de la beauté par la maitrise d'un certain talent. Vivre en utilisant un savoir-faire, c'est vivre comme un artiste — une activité qui se limite généralement à quelques heures par jour, lesquelles s'opposent au reste de l'existence où règnent la monotonie, le désordre, le conformisme ou le conflit. Est-ce donc vraiment cela être un artiste ?

Un homme qui joue de la guitare en quête de notoriété n'est pas intéressé par sa musique mais uniquement par l'exploitation de son talent dans le but de devenir célèbre. Le « moi » prend alors le pas sur la musique, ce qui est le cas pour le peintre ou l'écrivain attiré par l'argent ou le prestige. Ces gens sont doués dans des domaines particuliers mais ils font fi de tout le reste que constitue le vaste domaine de la vie.

Alors comment mène-t-on une existence empreinte de talent et de beauté ? Vivre est une activité en soi tout comme jouer d'un instrument, sculpter, tisser ou bien écrire. Lorsqu'elle devient source de chagrin, de friction, de jalousie, de cupidité ou de conflit, elle perd toute subtilité.

La question n'est donc pas de savoir qui est artiste mais si baser sa vie sur un talent artistique ou sur la beauté est à la portée de tout un chacun.

Nous ne pouvons pas nous contenter de ne cultiver qu'une petite parcelle de cet immense champ de la vie en guise d’échappatoire pour la beauté et la joie que nous en retirons. Nous devons le prendre en compte dans son intégralité.

Être artiste, c'est être totalement conscient et exercer son savoir-faire dans le domaine de l'existence pris dans son ensemble. N'importe quel type de travail peut se révéler source d'art — ce qui importe, c'est d'être éveillé. L'êtes-vous par les circonstances ? Par des défis, des week-ends organisés, la pratique d'un instrument ou une réunion entre amis ? Confronté à un évènement — une cause — qui vous éveille vous en devenez alors dépendant. Et lorsque l'on dépend de quelque chose, on s'autorise à être mis en veille. La dépendance signe donc la fin du talent, de l'art.

L'amour est la seule chose qui soit sans cause — libre. Il est beauté, talent, art. Sans amour, il ne peut y avoir d'art. Lorsqu'un artiste joue avec brio, il n'est nullement question du « moi ». Le talent en action, c'est l'absence du « moi », de l'ego. L'art est l'absence du « moi ». L'art est l'absence du « moi » dans l'existence, l'amour inconditionnel, la beauté et la création, ce qui s'appelle vivre avec talent dans le vaste champ de la vie.

Texte original de ANDREW BARKER traduit de l'anglais par EY@EL
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Résistance

Pour ce morceau issu de l'album du même nom, Muse, que l'on ne présente plus — ou plutôt Matt Bellamy — s'est inspiré du fameux roman/programme de George Orwell, 1984 — dystopie d'un monde totalitaire dans lequel Big Brother surveille à tout instant les moindres faits, gestes et pensées des individus. Une société ultra-cauchemardesque où l'amour est bien entendu interdit (on y prône la haine par l'observation d'une minute obligatoire chaque matin) et où le sexe est considéré comme un devoir envers le Parti à des fins purement reproductives (les enfants sont confisqués à leurs parents dès la naissance). Les paroles de cette chanson seraient celles d'une lettre écrite par Winston, le protagoniste du livre, à Julia, la femme qu'il aime. Les deux amants tentent de résister à l’État policier tout-puissant pour vivre leur amour envers et contre tout et œuvrer à la défaite du gouvernement. En vain car ils sont finalement arrêtés par la Police de la Pensée, torturés au Ministère de l'Amour puis exécutés. Les allergiques au rock musclé du trio britannique — et aux décibels en général — devraient quand même y trouver leur compte avec  les deux versions alternatives que je vous propose en bonus (un grand merci à Megalomania de Space Dementia). La première est une reprise instrumentale version classique par le GnuQuartet, un quatuor italien (ma préférence), et la seconde est interprétée a capella par Voices In Your Head, un groupe d'étudiants américains de l'Université de Chicago. Vous n'avez donc pas la moindre excuse pour faire de la résistance à "Resistance" !

Ey@el

Resistance

Notre secret est-il à l'abri ce soir ?
Sommes-nous hors de vue ?
Notre univers ne va-t-il pas au contraire s’écrouler ?
Vont-ils découvrir notre cachette ?
S'agit-il de notre dernière étreinte ?
Les parois vont-elles commencer à s’effondrer ?

(C'est peut-être une erreur, une erreur...)
Mais ça aurait dû marcher.
(C'est peut-être une erreur, une erreur...)
De laisser nos cœurs s'enflammer.
(C'est peut-être une erreur, une erreur...)
Sommes-nous en train de creuser notre tombe ?
(C'est peut-être une erreur, une erreur...)
Nous ne contrôlons plus rien.
(C'est peut-être une erreur, une erreur...)
Ça ne pourrait jamais durer.
(C'est peut-être une erreur, une erreur...)
Il faut vite tout effacer.
(C'est peut-être une erreur, une erreur...)
Mais ça aurait pu marcher.
(C'est peut-être une erreur, une erreur...)

L'amour est notre manière de résister.
Ils veulent nous séparer
Et ils n'auront de cesse de nous briser.
Serre-moi dans tes bras,
Nous devrons toujours garder le silence.

Si nous devons vivre dans la peur,
Je patienterai un millier d'années
Rien que que pour te voir sourire à nouveau.
Évite de prier pour l'amour et la paix,
Tu risquerais d'alerter la Police de la Pensée.
Nous ne pouvons dissimuler la vérité à l'intérieur.

(C'est peut-être une erreur, une erreur...)
Mais ça aurait dû marcher.
(C'est peut-être une erreur, une erreur...)
De laisser nos cœurs s'enflammer.
(C'est peut-être une erreur, une erreur...)
Sommes-nous en train de creuser notre tombe ?
(C'est peut-être une erreur, une erreur...)
Nous ne contrôlons plus rien.
(C'est peut-être une erreur, une erreur...)
Ça ne pourrait jamais durer.
(C'est peut-être une erreur, une erreur...)
Il faut vite tout effacer.
(C'est peut-être une erreur, une erreur...)
Mais ça aurait pu marcher.
(C'est peut-être une erreur, une erreur...)

L'amour est notre manière de résister.
Ils veulent nous séparer
Et ils n'auront de cesse de nous briser.
Serre-moi dans tes bras,
Nous devrons toujours garder le silence.

Cette nuit touche à sa fin,
Ne nous leurrons pas,
Nous devons nous enfuir.
Nous devons nous enfuir...
Il est temps de s'enfuir...
Il est temps de s'enfuir...
Emmène-nous loin d'ici,
Protège-nous du mal que l'on pourrait encore nous faire.
Résistance !

Versions alternatives

Texte original de MATT BELLAMY traduit de l'anglais par EY@EL
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La Fondation Bill Gates dévoile la micropuce contraceptive implantable, contrôlable à distance dont les effets peuvent durer jusqu'à 16 ans

Bill Gates, l'un des milliardaires les plus remarqués (ou notoires) de la planète, remet ça en annonçant une micropuce contraceptive implantable et contrôlable à distance dont les effets peuvent durer jusqu'à 16 ans.

Cette idée commença à germer, il y a deux ans, après une visite à l'Institut de technologie du Massachusetts (MIT) au cours de laquelle il demanda au professeur Robert Langer s'il existait un moyen d'activer et de désactiver le contrôle des naissances à distance. Ce qui éviterait aux femmes de se faire retirer leurs implants anticonceptionnels lorsqu'elles désireraient une grossesse.

Langer mit la fondation de Gates en relation avec MicroCHIPS, une entreprise habilitée à utiliser la microtechnologie de diffusion contrôlée. Depuis, les deux partenaires se sont attelés à développer ledit procédé qui pourrait voir le jour dès 2018 et dont les essais d'innocuité devraient commencer cette année.

Le MIT a précisé que l'implant devrait être crypté afin de protéger le flux de données sans fil et de le rendre inviolable. Ses dimensions seraient de l'ordre de 20 mm x 20 mm x 7 mm, les réservoirs à hormones étant stockés dans une puce de 1,5 cm de large à l'intérieur de l'appareil.

Selon leur rapport d'examen technologique, cette micropuce anticonceptionnelle contiendrait près de vingt ans de traitement d'une hormone couramment utilisée dans les contraceptifs oraux dont elle délivrerait 30 microgrammes par jour. La délivrance de cette dose quotidienne serait activée par une petite décharge électrique qui ferait fondre une enveloppe extrêmement fine entourant chaque hormone. On pourrait l'implanter dans les fesses, la partie supérieure du bras ou l'abdomen.

Compte tenu qu'il s'agit du même type qui a également financé un appât contenant un vaccin oral pour stériliser les rats (voir : "Rodents Biocontrol and Crop Protection" ICI) et des moustiques génétiquement conçus pour vacciner, un traitement qui de par sa nature même ne risque pas de recevoir le consentement de tous les patients concernés, les profondes conséquences de la nouvelle puce anticonceptionnelle de Gates sur la reproduction humaine sont ahurissantes.

Quelle est votre opinion sur la question ? Cela soulève-t-il des inquiétudes ? Pensez-vous que cette technologie soit une innovation positive ? Pensez-vous que sa production puisse y avoir des intentions cachées ?

Partagez vos pensées avec nous ci-dessous !

Texte original de JEFF ROBERTS traduit de l'anglais par EY@EL
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Ces jeunes filles prouvent qu'il n'y a rien de mal à se comporter « comme une fille »

Voici le genre de publicité que j'aimerais voir tous les jours à la télé. Pourquoi ? Parce qu'elle véhicule un message important qui demande réflexion. Elle contribue à éliminer les stigmates sociaux et nous amène à réfléchir quant à l'origine de certains stéréotypes, croyances ou insultes.

Bien que ce spot ait été réalisé par une corporation pour vendre un produit, il n'en véhicule pas moins un message de valeur. Un peu à l'image de la campagne "Évolution de la beauté" de la marque Dove axée sur le maquillage à outrance dans les publicités. Ces mannequins incroyablement maquillés dont les photos sont retouchées renvoient aux gens une représentation inexacte du physique de la personne ordinaire, générant ainsi une grande insécurité vis à vis de ces « imperfections » qui nous affectent tous.

« Comme une fille »

Dans cette nouvelle pub, on demande aux adultes de se livrer à divers types d'activités « comme une fille ». Puis c'est au tour des enfants de faire les mêmes choses toujours « comme une fille ». La différence entre chaque groupe communique un message puissant quant à la signification de « comme une fille ».

QUE SIGNIFIE AGIR « COMME UNE FILLE » ?

Femme n°1 : Salut !

Réalisatrice : OK. Je vais vous demander d'exécuter certaines actions et vous devrez faire la première chose qui vous viendra à l'esprit. Montrez-moi à quoi ressemble courir « comme une fille ».

Femme n°2 : Mes cheveux, au mon Dieu...

Réalisatrice : Montrez-moi à quoi ressemble se battre « comme une fille ».

Réalisatrice : Maintenant, lancez « comme une fille ».

NOUS AVONS POSÉ À DES JEUNES FILLES LA MÊME QUESTION.

Fille n°1 : Je m'appelle Dakota et j'ai dix ans.

Réalisatrice : Montre-moi à quoi ressemble courir « comme une fille ».

Réalisatrice : Lance « comme une fille ».

Réalisatrice : Bats-toi « comme une fille ».

Réalisatrice : À quoi ça te fait penser quand je dis « cours comme une fille » ?

Fille n°2 : Ça veut dire : « Cours aussi vite que tu peux ».

DEPUIS QUAND EST-CE QUE COURIR « COMME UNE FILLE » EST UNE INSULTE ?

Réalisatrice : Alors comme ça, tu penses tu viens d'insulter ta sœur ?

Garçon : Non, enfin si... J'ai insulté les filles mais pas ma sœur !

Réalisatrice : Est-ce que faire « comme une fille » c'est bien ?

Fille n°3 : En fait, je ne sais pas vraiment si c'est bien ou mal. On dirait plutôt que c'est mal, comme si on essayait d'humilier quelqu'un.

C'EST À L'ADOLESCENCE QUE LES FILLES PERDENT CONFIANCE EN ELLES. ALWAYS VEUT CHANGER CELA.

Réalisatrice : Alors quand elles atteignent cette période de vulnérabilité vers 10-12 ans, que pensez-vous des répercussions que peuvent avoir sur elles le fait d'utiliser l'expression « comme une fille » en guise d'insulte ?

Femme n°1 : Je pense que ça détruit totalement leur confiance en elles et que ça les rabaisse parce qu'à cette période, elles essaient déjà de se trouver. Et quand quelqu'un dit « Tu frappes comme une fille », c'est un peu comme... D'ailleurs, qu'est-ce que ça veut dire ? Parce qu'ils se croient forts ? Cela revient à leur dire qu'elles sont faibles et pas aussi bien qu'eux.

Réalisatrice : Et quel conseil auriez-vous pour ses jeunes filles à qui l'on dit qu'elles courent « comme des filles », donnent des coups de pied « comme des filles », frappent « comme des filles », nagent « comme des filles » ?

Femme n°3 : Continuez comme ça parce que ça fonctionne. Si quelqu'un d'autre vous dit que vous ne devriez pas courir « comme une fille », donner des coups de pied « comme une fille » ou tirer « comme une fille », c'est son problème. Parce que si malgré cela vous marquez des buts, si vous rattrapez le ballon à temps et que vous êtes la première, c'est que vous faites les choses bien. Peu importe ce qu'on en dira. Oui, je frappe le ballon « comme une fille », je nage « comme une fille », je marche « comme une fille » et je me lève le matin « comme une fille » parce que je suis une fille ! Et il ne devrait y avoir aucune honte à cela alors j'ai bien l'intention de continuer ainsi de toute manière. C'est ce qu'elles devraient faire.

Réalisatrice : Si je vous demandais maintenant de courir comme une fille, le feriez-vous différemment ?

Femme n°4 : Je courrais comme je le fais moi-même.

Réalisatrice : Voudriez-vous avoir l'opportunité de le refaire ?

Femme n°4 : Oui.

FAISONS EN SORTE QUE #COMMEUNEFILLE SIGNIFIE DES CHOSES INCROYABLES. REJOIGNEZ-NOUS SUR ALWAYS.COM POUR DÉFENDRE LA CONFIANCE DES FILLES.

Femme n°2 : Pourquoi « courir comme une fille » ne voudrait pas également dire « remporter la course » ?

Cet article aborde un autre sujet lié à la féminité qui me touche tout particulièrement. Il s'agit de la notion de « vraie femme ». Qu'est-ce que cela veut dire d'ailleurs ? Les gens n'ont que ce mot là à la bouche quand ils affirment qu'une « vraie femme a des courbes » ou bien que « voici à quoi ressemble une vraie femme ». Au final, pour moi, une vraie femme c'est n'importe quelle femme dans un corps humain. Elles ont toutes des formes et des tailles différentes ainsi que des caractéristiques diverses. Au lieu de s'attarder sur l'apparence qu'elles devraient avoir, pourquoi ne pas simplement permettre aux gens d'être eux-mêmes ? Pourquoi ce besoin de manipuler à ce point le naturel uniquement parce que « c'est à cela qu'une femme est censée ressembler » ?

J'ai déjà fait part de mes réflexions sur ce sujet dans "It’s time to retire the statement a real woman, isn't it ?" (il est temps d'abandonner l'expression « vraie femme », non ?).

Texte original de JOE MARTINO traduit de l'anglais par EY@EL
© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

Image couverture : Matheus Bertelli

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Cancer et alimentation : les médias grand public se montrent sceptiques à l'égard des super-aliments et des régimes alcalins

Il y a plus d'une décennie déjà, j'ai été contactée par la BBC, à Londres, pour participer à l'enregistrement d'une émission de télévision sur les médecines dites « parallèles » animée par Nick Ross (membre, entre autres, de la Société royale de médecine et de diverses organisations scientifiques similaires). Parmi les invités sur le plateau ne figuraient que des partisans des médecines conventionnelles, grands défenseurs du NHS (l'équivalent britannique de notre sécurité sociale) tandis que le public intervenant était lui, à grande majorité, constitué de professionnels de la « santé alternative » et d'anciens malades condamnés à plus ou moins brève échéance par la sacro-sainte science mais miraculeusement « ressuscités » pour avoir osé franchir le Rubicon et encouru le risque d'aller mieux sans passer par les services des sus-mentionnés. Et ça, ils n'aiment pas ! Inutile de dire, que cette émission, qui était pourtant censée glorifier les « gentils empoisonneurs/mutilateurs » au détriment des « affreux charlatans », a pris une tournure tout à fait inattendue à une époque où le Royaume-Uni restait encore assez libéral en matière de santé mais où déjà des bruits de couloir laissaient entendre que cette tendance allait vite connaitre un revirement spectaculaire. Preuve en est, aujourd'hui, cet article publié par le site officiel britannique de la recherche contre le cancer dont il est question dans le billet ci-dessous que je me suis empressée de traduire. Pour la petite histoire, la BBC n'a pas censuré l'émission mais la « recruteuse de public » m'a confié, après coup, qu'elle s'était faite taper sur les doigts pour avoir mal choisi les intervenants. Moi, je trouve au contraire qu'elle a fait un travail remarquable et j'espère que quelque part cela lui aura porté chance. Quand on voit la multiplication des grands pains que se prend la BBC ces jours-ci, je fais comme David Icke, je n'arrête pas de me réjouir de les voir s'enliser de plus en plus dans leur fosse septique nauséabonde (un qualificatif bien trop faible d'ailleurs).

Ey@el

Un billet scientifique posté récemment sur le site Cancer Research UK déclarait triomphalement : « Ne croyez pas tout ce que vous lisez : la mise en lumière de 10 mythes tenaces au sujet du cancer ». Dans un monde où les cas de cancer augmentent de manière alarmante et où nous sommes de plus en plus nombreux à connaître une personne qui en soit atteinte sous une forme ou une autre, il fallait s'attendre au déclenchement d'une controverse acharnée quant à l'efficacité des nombreux types de traitements préconisés tout à la fois par l'industrie pharmaceutique traditionnelle et la recherche de méthodes alternatives.

Parmi les mythes que cet article prétendait démolir, on pouvait trouver :

  • Les super-aliments préviennent le cancer
  • Une alimentation « acide » provoque le cancer
  • Le cancer aime le sucre

Un sous-entendu qui ne fit aucun doute dans l'esprit des nombreux lecteurs que l'alimentation n'avait pratiquement rien à voir avec les cas de cancer, pas plus qu'elle ne pouvait contribuer le moins du monde à alléger la souffrance ni à provoquer une rémission. Selon cet article, la science était la seule option qu'une personne saine d'esprit devait retenir face à la maladie.

En citant l'exemple des bleuets, de la betterave, des brocolis, de l'ail et du thé vert en tant que « super-aliments » présumés, ce rapport réduit toutes ces allégations à ni plus ni moins qu'un terme de commercialisation dans le but de vendre des produits — en dépit du fait que tous ces aliments sont déjà disponibles en grande surface et que les nombreuses études soulignant leur efficacité ne sont pas présentées parallèlement à une campagne visant à pousser les lecteurs à la consommation. Effectivement, la recherche contre le cancer affirme que ce que vous consommez n'a pas vraiment d'importance pourvu qu'il s'agisse d'une nourriture saine et qu'il n'existe aucun aliment comportant des éléments davantage à même de lutter contre les cellules cancéreuses.

Naturellement, nous sommes nombreux à ressentir intuitivement qu'en éliminant certaines toxines de ce que nous mangeons, nous pouvons éviter divers maux.  Professeur de psychiatrie à l'université de Pittsburgh, le Dr Servan-Schreiber est de ceux qui ont prouvé à quel point un régime alimentaire pouvait aider l'organisme à combattre le cancer, ayant lui-même souffert de cette maladie et fait une rechute après avoir suivi le traitement conventionnel à la lettre. N'y connaissant pas grand chose en matière de prévention et de guérison par la diététique, son médecin lui conseilla de « vivre sa vie » normalement. « Nous ferons régulièrement des TDM (tomodensitométries) et si votre tumeur revient, nous la dépisterons dès les premiers signes » — des propos qui le conduisirent à réaliser, de son côté, une recherche approfondie afin de découvrir les diverses manières par lesquelles nous pouvons développer et stimuler les défenses naturelles de notre organisme. Du même coup, Servan-Shreiber comprit l'importance des dégâts que pouvait provoquer une mauvaise alimentation, riche en facteurs inflammatoires aggravants et cancérigènes, offrant ainsi un terrain propice à la maladie.

Il a effectivement été prouvé que les aliments cités dans l'article en question étaient efficaces à la fois dans la prévention et la lutte contre le cancer : le thé vert, par exemple, est reconnu comme étant un puissant antioxydant activateur des mécanismes du foie qui contribuent à éliminer les toxines cancéreuses, tout comme de nombreux fruits et légumes sont riches en caroténoïdes, qui contiennent de la vitamine A et des lycopènes, dont il a été démontré qu'ils inhibaient la croissance des cancers agressifs. En outre, il brouille les cartes en déformant délibérément ce que beaucoup ont souligné, qualifiant cela de « simplification exagérée de dire qu'un aliment donné pourrait, à lui seul, exercer une grande influence sur votre risque de développer un cancer ». Peu sont ceux, s'il y en a, qui laissent entendre qu'un aliment en particulier pourrait constituer un remède miracle ou prévenir du cancer à coup sûr — l'accumulation des bienfaits sur la santé d'un régime riche et varié en aliments anti-cancer serait plutôt susceptible d'augmenter vos risques de développer la maladie ou diminuer vos chances d'en guérir.

De même, leur rejet d'emblée de l'importance d'une alimentation riche en produits alcalins — allant jusqu'à insinuer que cela pouvait présenter un danger mortel — va à l'encontre des abondantes recherches indiquant le contraire. Le livre du Dr Kelly A. Turner, Radical Remission: Surviving Cancer Against All Odds (Rémission radicale : survivre au cancer contre tout espoir) n'est qu'un exemple célèbre parmi tant d'autres qui ressort dans les recherches pour illustrer les alternatives réussies à la médecine conventionnelle, avec des milliers de cas où le régime alimentaire, la nutrition et le lien entre le corps et l'esprit ont triomphé là où la chirurgie et la chimiothérapie ont échoué.

Que Cancer Research UK publie un billet réduisant de nombreux travaux de recherche à ni plus ni moins que des mythes ne demandant qu'à être réfutés, trahit peut-être plus que jamais son engagement en faveur de la procédure scientifique évaluée par les pairs — un engagement résolu repris par de nombreuses personnes, persuadées que seules les méthodes prescrites par ceux en situation « d'autorité » médicale peuvent marcher et que tout le reste n'est que foutaise ou pseudo-science.

S'il serait mal avisé de condamner purement et simplement la chirurgie, la chimiothérapie et toutes les autres méthodes conventionnelles, c'est, pour autant, faire preuve d'étroitesse d'esprit que de soutenir que seules et uniquement ces dernières ont la moindre chance de réussite dans la lutte contre le cancer. Seule une meilleure compréhension de la capacité naturelle de nos corps à combattre les tumeurs et du large éventail d'aliments et autres substances amènera une réduction vraiment efficace du nombre de cas de cancer déclarés dans le monde moderne ; seule une approche ouverte, franche et honnête dans la quête d'un remède pourra l'en rapprocher de la réalité — dans ce contexte, au lieu d'aider au débat, « réfuter » la valeur du régime alimentaire y fait plutôt obstacle.

Texte original de ANDY DILKS traduit de l'anglais par EY@EL
© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

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7 remèdes spirituels contre la crise de foi

Je suis juste de passage
Dans un monde parfait.
Un monde parfait à ce qu'il parait
Mais quel grand carnaval :
Des créatures qui parlent de tout,
De tout mais de rien surtout !

"Un Grand Carnaval", Indochine (1987)

Évolution spirituelle, ascension, développement personnel... Des concepts un tantinet pompeux, devenus très à la mode en cette période tourmentée, faite d'angoisses et d'incertitudes où tous nos repères s'effritent comme de vieux BN oubliés au fond d'un cartable. Et bien que cela soit très positif à la base, il n'en demeure pas moins qu'une manipulation et une récupération ont bel et bien été mises en place par les Élites avec tous ces faux prophètes à gogo et gourous de tout poil — pas forcément potes les uns avec les autres d'ailleurs — qui doivent se réjouir de l'aubaine en se frottant les pognes. D'aucuns motivés par leur haine et leurs pulsions psychopathes, d'autres par leurs propres sentiments d'insécurité, leur manque d'estime personnel refoulé ou tout simplement par pure connerie. Au final, tout ce beau monde si peu reluisant se moque royalement de ce à quoi vous croyez pourvu que vous croyiez en quelque chose par le biais duquel ils pourront vous pomper votre énergie vitale, votre fric et bien d'autres choses plus sordides encore sur lesquelles je ne compte pas m'étendre.

Car croire, c'est tisser un lien solide entre une projection de l'esprit et l'esprit lui-même. Croire, c'est conditionner son mental en focalisant son énergie sur une pseudo-vérité. Vous noterez, au passage, que j'utilise le qualificatif « pseudo » en sachant pertinemment qu'il n'existe aucune vérité « absolue ». J'ose également espérer que l'emploi du verbe « savoir » au lieu que « croire » ne vous conduira pas à en déduire fallacieusement que j'ai la science infuse ! Que les choses soient bien claires : je tiens juste à partager mon ressenti profond, ma vérité « à moi » pour vous inciter à trouver la vôtre et non pour adhérer à la mienne ou à celle d'un groupe d'individus. Si certains jugent ma démarche prétentieuse, c'est que visiblement ils sont dans cette projection négative et limitative d'eux-mêmes. Bien que je ne me gratte pas de dénoncer cette « spiritualité » usurpée, fruit probable d'un ego roublard et perturbé, pour autant je ne saurais blâmer quiconque s'y serait laissé prendre, n'étant du reste pas moi-même à l'abri des coups bas du mien et ayant payé fort cher le prix de ma naïveté. On ne peut pas renier son passé mais un divorce à l'amiable reste toujours possible et parfois même inévitable.

Si vous deviez aller patiner
Sur la fine couche de glace de la vie moderne,
Trainant dans votre sillage les reproches silencieux
De millions d'yeux embués de larmes,
Ne vous étonnez pas quand une fissure
Apparaitra sous vos pieds.

"Thin Ice", Pink Floyd (1979)

Que ceux qui sentent poindre la migraine carabinée se rassurent : je n'ai nullement l'intention de vous pondre un cours de psychologie (j'en serais bien incapable), ni la solution facile de vous ressortir tout ce que vous auriez pu lire en d'autres lieux (toute ressemblance avec des paroles écrites ou entendues serait donc purement fortuite). Je ne vais pas non plus me risquer à vous énumérer les signes indiquant que vous êtes sur la bonne voie (ou la mauvaise) car d'une part, je n'en sais fichtre rien et d'autre, ces listes ne sont ni plus ni moins que des moyens détournés de flatter l'ego. N'allez pas en déduire non plus que je veux casser de l'ego ! Il existe des subterfuges pour le caresser dans le sens du poil tout en élevant ses vibrations et le bougre sera tellement content qu'il ne verra pas que, mine de rien, vous l'entrainez, en douceur, sur la voie qu'il redoutait tant.

Voici donc quelques trucs maison pour traiter les crises de foi que j'ai découverts par hasard (ceci dit, nous savons tous que le hasard n'existe pas). Libre à vous de les essayer ou non et surtout n'hésitez pas à laisser un commentaire si vous en avez d'autres à suggérer — des trucs simples à vous, à la portée de tout un chacun, testés et non repiqués dans des bouquins ou entendus de la bouche d'un quelconque gourou, chef religieux ou encore de M. ou Mme Je-Sais-Tout de Perpète-les-Oies. Si cela vous semble naïf, passez-vous les chevilles sous l'eau froide. Comme pour le corps physique, ce sont généralement les solutions les plus simples qui s'avèrent les plus potentes (et l'eau froide est diablement efficace pour faire désenfler).

1. Ne croyez pas que toutes les réponses arrivent uniquement par le biais des rêves ou de la méditation.

Elles peuvent survenir au détour d'une conversation entendue par hasard, d'une phrase lue dans un journal ou sur un blog, d'une réplique dans un film ou encore d'une chanson à la radio. Soyez attentifs aux petits signes surtout quand quelque chose vous turlupine et que vous désespérez de trouver une solution, une réponse autre que ce que la logique suggère (ou pas). Par exemple, j'ai trouvé comme moyen ludique de démarrer la journée de noter les premières paroles de la chanson que j'entends en me réveillant (si vous avez un réveil tic-tac ou cocorico, ça risque cependant d'être difficile). Cela peut sembler tout bête mais à chaque fois, ça tombe en plein dans le mille.

2. Prêtez attention à toutes les leçons de sagesse quels que soient l'âge, la culture ou la position sociale des personnes qui vous les dispensent.

En gros, cela signifie qu'un enfant peut vous apporter autant de sagesse qu'un adulte avec le poids des années derrière lui. De même, une personne n'ayant reçu aucune éducation, mise au ban de la société, pourra se révéler très brillante sur le plan spirituel. Voilà très certainement de quoi en faire jaser et ricaner plus d'un mais quiconque ayant déjà reçu et accepté ce type d'enseignement n'y verra rien d'absurde (je ne compte pas aborder ici le sujet délicat de la réincarnation mais si cela vous intéresse, je tâcherai de trouver quelques bons articles pour en parler ultérieurement). Dans le même ordre d'idée, je dirai que prodiguer de sages conseils quel qu'en soit le degré ne dispense pas pour autant de continuer à en recevoir d'autrui. Il n'y a donc aucune notion de hiérarchie, ce qui là encore doit être difficile à supporter pour ceux et celles qui s'identifient encore à leur ego et aux structures de notre société actuelle.

3. Cherchez toujours l'enseignement à tirer de chaque chose désagréable qui vous arrive.

C'est le principe même, ultra connu mais pourtant rarement usité, du verre à moitié plein. Pas facile de décrypter correctement la leçon à tirer de chacune de nos déconvenues, je vous l'accorde — surtout à chaud — mais je vous assure que perçues sous cet angle, les choses sont généralement plus faciles à digérer. Rassurez-vous si c'est dur, c'est comme le sport, ça vient avec la pratique. Soyez déterminés à ne plus subir mais à comprendre pour mieux anticiper et rectifier le tir. Je ne vous promets pas que vous aurez les réponses aux pourquoi-du-comment tout de suite — les voies du Seigneur sont réputées impénétrables mais à l'ère du hacking, ça ne devrait pas poser trop de problèmes. L'avantage c'est qu'en relativisant, vous neutralisez l'effet multiplication des petits pains version sinistrose et vous aurez moins peur de la fatalité, ayant compris qu'elle n'existe pas. L'intérêt ? Contre la fatalité toute puissante, on ne peut rien mais contre soi-même, on peut tout et mieux encore : inverser la donne.

4. Quand vous avez un coup de blues, efforcez-vous de faire l'opposé de ce que vous avez envie de faire.

C'est-à-dire qu'au lieu de vous lamenter sur votre sort, de pleurer en voulant tout peindre en noir (même le chat) ou de piquer une crise en vous montrant désagréable avec la planète entière, responsable ou non de votre infortune, en essayant de faire en sorte que tout le monde vibre à votre glas — sortez donc votre épée et tel un preux chevalier ou Lara Croft (je préfère Éowyn1 mais elle est moins connue), partez en croisade contre le pessimisme qui tente de vous posséder. Inutile de scander bêtement « Vade retro Satanas ! », le latin c'est dépassé et en plus ça ne marche pas vu que s'il est dedans, il n'a pas la place de reculer. Non sans rire, c'est exactement ce qu'il faut faire — je veux parler du rire bien sûr, what did you expect ? (qu'elle est drôle Nicole quand elle picole)2. Si certains s'accordent à dire que « l'appétit vient en mangeant », pour ma part, j'ai constaté que la joie venait en riant. Donc si vous êtes tristes, riez. Si vous n'y arrivez pas (et la plupart du temps ce sera sûrement le cas), essayez de faire rire les autres même si ce doit être à vos dépends. Masochiste ? Non pas du tout. D'ailleurs, j'ai remarqué que les gens qui n'arrêtent pas de plaisanter essaient de donner le change. Non pas pour tromper autrui mais comme antidote à leur mal-être. Prenez Jim Carrey par exemple — saviez-vous qu'il avait souffert d'une grave dépression et qu'il avait fini par abandonner le Prozac au profit de la comédie ? Voyez comme ça lui a réussi et le bien qu'il fait autour de lui.

5. Ne vous retenez plus d'exprimer les petits bonheurs simples que vous procurent les pensées ou les actes d'autrui même si c'est peu de choses.

En faisant cela vous multipliez les énergies positives par effet « boule de neige », non seulement pour les autres personnes mais pour vous également. Donc, ne vous retenez plus de laisser un commentaire positif quand vous visitez un blog qui vous met du baume au cœur, par exemple, ou de lâcher un sourire, une parole aimable à un SDF, une personne âgée ou encore un individu considéré comme marginal (on trouve une plus grande proportion de psychopathes chez les gens tirés à quatre épingles). Ne le faites pas pour vous attirer les bonnes grâces du destin car cela produirait l'effet contraire au niveau vibratoire (tout simplement parce que l'intention égotique est une vibration basse). Si vous ne le sentez pas d'agir ainsi, ne vous forcez pas. Cela doit venir du cœur. Mais abstenez-vous tout autant d'exprimer vos ressentiments négatifs même justifiés à vos yeux. Cela n'aurait rien de constructif pour personne et encore moins pour vous, même si parfois exprimer sa colère donne l'illusion de faire un bien fou sur le moment. Du moins, essayez de faire de votre mieux. Là je ne fais pas dans le scoop en vous rappelant que les énergies s'attirent. Et vous verrez, plus on s'autorise à « se lâcher » positivement, plus cela nous vient facilement et naturellement et moins on remarque les gens « toxiques » qui semblent avoir soudain mieux à faire que de croiser notre chemin. Optez pour la vitamine C plutôt que le Prozac.

6. Arrêtez de gérer vos relations comme une partie de ping pong.

Même si l'on peut se rendre mutuellement des services, il n'est pas toujours possible de renvoyer systématiquement la balle à tous ceux qui vous ont apporté quelque chose. Alors inutile de culpabiliser et d'en annuler ainsi tous les bienfaits. Cela ne veut pas dire qu'il faille se contenter de prendre sans ne jamais rien donner — ce qui reviendrait à bloquer les énergies. Pour que l'énergie circule, il faut qu'à votre tour, dès que l'occasion se présentera (et elle le fera), vous offriez quelque chose d'intensité supérieure ou égale à ce que vous avez vous-même reçu (la valeur se mesurant ici à l'élévation d'énergie qu'elle va procurer à l'intéressé, il ne s'agit donc pas nécessairement de quelque chose de matériel ou de tangible — cela peut être une écoute, un soutien moral, un savoir-faire, un enseignement, etc.) sans, bien sûr, ne rien attendre en retour. Mais tout en sachant que, dans l'ordre naturel des choses, le retour s'est déjà fait (si vous avez reçu) ou se fera (si vous donnez) cependant jamais par les mêmes biais (expansibilité énergétique). Certains individus, qui n'ont pas encore compris ce principe, fonctionnent généralement en vase clos, un peu comme pour se constituer une réserve d'énergie à avoir constamment sous la main (comme d'autres élèvent des poulets). On les reconnait à ce qu'ils vous accusent d'ingratitude dès lors qu'après vous avoir rendu service, vous élargissez vos horizons en faisant la même chose pour d'autres qu'eux-mêmes. Au lieu de se réjouir d'avoir contribué à cet effet boule de neige, ils se sentent au contraire lésés voir trahis et envahis par le ressentiment. À ce stade, leur expliquer ne servirait pas à grand chose, il faut que cette prise de conscience vienne toute seule.

7. Pratiquez la tolérance zéro envers les gens négatifs.

Houlà ! Mais qu'est-ce qu'elle raconte ? La tolérance n'est-elle pas le propre de la spiritualité ? En règle générale, je dirais oui. Mais là il s'agit de maintenir ses vibrations élevées et si vous laissez les ondes négatives s'infiltrer, c'est comme pour le jaune dans les blancs en neige, ça redescend. Pour peu que vous soyez en train de vous noyer et que vous ayez déjà pas mal bu la tasse, ces fréquents aller-retour vers les bas-fonds finiront par avoir votre peau. Il faut se faire une raison, nous ne sommes que des êtres humains, pas des mutants intergalactiques avec de super-pouvoirs venu sauver le monde sur leur tornade blanche avec leurs petits bras musclés. La méthode karcher, c'est celle des Élites. Pas la nôtre. Vous n'allez pas transformer quelqu'un de foncièrement négatif, qui n'a nullement l'intention de changer et qui ne sait pas se nourrir autrement qu'en volant l'énergie vitale des autres — de manière totalement inconsciente certes et avec souvent beaucoup de souffrance intérieure — sans vous faire happer vers les profondeurs dans un monde où tout est fait pour que les prisonniers se gardent entre eux. Gare à l'effet élastique donc. Le plus douloureux est qu'il s'agit la plupart du temps de personnes qui nous sont chères (liens karmiques ?). Comme il n'est pas toujours possible de les écarter définitivement ou de mettre de la distance physique entre elles et nous (suivant son âge et surtout au vu de la situation économique actuelle), il faut faire comme pour les allergies saisonnières et prévoir en conséquence des cures d'antihistaminiques à l'énergie positive avant et après. Tout ce qui vous fait du bien sans conséquences néfastes pour votre santé ou pour le bien-être d'autrui sera le bienvenu. Procurer de la joie aux autres arrive d'ailleurs en tête de liste.

Comment se fait-il que je revienne à mon point de départ ?
Comment se fait-il que je retombe sur mes erreurs ?
Je ne vais plus lâcher la balle des yeux,
Mon film se déroule quand tu coupes la corde.

"15 Step", Radiohead (2008)

J'espère que ces quelques principes que m'a dictés ma voix intérieure vous seront utiles à quelque degré que ce soit. Ne vous inquiétez pas et ne vous découragez pas si vous n'arrivez pas à tous les mettre en pratique. Cela prend du temps surtout lorsqu'il faut agir spontanément et non en suivant des recettes toutes faites, ce qui n'a jamais été mon intention. Simplement, voir les choses sous un angle différent peut grandement aider à devenir plus honnête envers soi-même (et par delà envers les autres) et à ne plus se percevoir à travers le regard castrateur de nos semblables, du moins, des personnes qui n'ont pas encore dépassé ce stade.

Bon cheminement à tous et ayez foi en vous parce que vous êtes le Créateur de votre univers en dedans comme au dehors.

Notes et références

  1. ^ Éowyn est un personnage du Seigneur des Anneaux de J. R. R. Tolkien. Nièce du roi Théoden, ayant perdu tous ceux qu'elle aimait à la guerre contre le tyran Sauron, c'est déguisée en homme qu'elle se rendit à l'insu de tous, à la grande bataille des Champs du Pelennor et tua le Roi-Sorcier d'Angmar, le chef des Spectres de l'Anneau. Un passage de l'adaptation cinématographique que j'apprécie particulièrement dans lequel ce dernier se vante qu'aucun Homme ne peut le vaincre et où juste après l'avoir transpercé de son épée, Éowyn ôte son casque et lui répond du tac-au-tac : « Oui, mais moi je ne suis pas un homme ! »
  2. ^ Publicité Schweppes.

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Fête nationale

Allons enfants de l'Apathie,
Une lueur d'espoir s'est allumée !
Défions-nous de ces litanies,
Laissons les charognards s'agiter
Laissons les charognards s'agiter...

Aux âmes, Terriens,
Dissipez les illusions,
Allons, allons !
Que nos cœurs purs
Battent à l'unisson !

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Révolution

C'est dans l'ère du temps et ça leur pend au nez — seulement il ne faudrait pas que ce soit selon leurs termes, à savoir par la violence. C'est ce que les PEP (pouvoirs en place) attendent. Ils y sont préparés, ils font même tout pour ; il leur faut juste une excuse pour nous écraser une bonne fois pour toute dans un régime totalitaire global façon 1984. Et il ne faudra pas trop compter sur les robots humains à leur service pour se retourner contre eux. Ceux-là ont déjà été délestés de leur âme. Je veux parler de la révolution bien sûr et quel meilleur exemple pour illustrer cela que celle que prônaient les Beatles en 68.

Revolution

Tu dis que tu veux une révolution,
Ouais, tu sais, on veut tous changer le monde.
Tu me racontes que c'est l'évolution,
Ouais, tu sais, on veut tous changer le monde.
Mais quand tu parles de destruction,
Tu dois bien te douter que je ne marche pas.

Tu verras, ça ira.
Ça ira, ça ira...

Tu dis vraiment détenir la solution,
Ouais, tu sais, on aimerait tous voir le programme.
Tu me demandes une contribution,
Ouais, tu sais, on fait tous ce qu'on peut.
Mais si tu veux de l'argent pour des gens motivés par la haine,
Tout ce que je peux te dire, mon frère, c'est tu peux toujours attendre.

Tu verras, ça ira.
Ça ira, ça ira...

Tu dis que tu vas changer la constitution,
Ouais, tu sais, on veux tous te changer la tête.
Tu me racontes que c'est l'institution,
Ouais, tu sais, au lieu de ça, tu ferais mieux de te libérer l'esprit.
Mais si tu te trimballes avec des effigies du président Mao,
Ça ne va le faire avec personne de toute manière.

Tu verras, ça ira.
Ça ira, ça ira...
Ça ira, ça ira...
Ça ira, ça ira...
Ça ira, ça ira...
Ça ira, ça ira...

John Lennon, 1968

À propos de cette chanson

"Revolution" est la première chanson ouvertement politique des Fab Four et amorce plus particulièrement l'engagement politique de Lennon dans sa carrière solo. En effet, il faut la replacer dans son contexte. 1968, une année chargée avec la guerre du Vietnam battant son plein, l'assassinat de Martin Luther King, le fameux Printemps de Prague et aussi les barricades de mai 68 en France.

C'est donc la réponse de Lennon à toutes les sollicitations morales et financières qui lui étaient faites alors par divers groupes révolutionnaires. À noter que dans une première version enregistrée pour le célèbre double album blanc, à la fin du premier couplet, il chantait : « Mais quand tu parles de destruction, tu dois bien te douter que ça me botte » au lieu de « je ne marche pas » sur la version single. D'aucuns diront que Lennon n'était pas encore très sûr de ses opinions — ce qui rejoindrait certaines rumeurs circulant après sa mort comme quoi il aurait financé l'IRA — mais il se peut tout aussi bien que ce soit son côté provocateur qui lui ait fait dire cela.

« Tout démolir, ça s'est toujours fait », déclarait-il à l'époque. « Pour quel résultat ? Les Irlandais, les Russes l'ont fait, les Français aussi — et ça les a menés où ? Nulle part. » Pour ajouter aussi que « la seule façon de garantir une paix durable, c'est de changer la façon de penser des gens. Il n'y en a pas d'autre. L'État peut le faire grâce à la propagande. Coca-Cola le fait bien grâce à la propagande — pourquoi pas nous ? Nous sommes la génération dans le coup. »

Il existe donc deux versions différentes de ce morceau. La première, qui figure sur l'album mentionné précédemment, intitulée "Revolution 1", est un blues un peu lent. La seconde, sortie en face B de "Hey Jude" et illustrée par ce clip vidéo, est beaucoup plus rock, avec un tempo accéléré, des guitares saturées et un son étonnamment agressif sans doute inspiré de l'émergence de groupes comme  les Who et Led Zeppelin, précurseurs du hard-rock. À ce sujet, Lennon expliquait que « le premier enregistrement de "Revolution"… eh bien George et Paul étaient pleins de ressentiment. Ils ont décrété que ce n’était pas assez rapide. Maintenant, si vous entrez dans les détails de ce qu’est ou ce que n’est pas un tube, ils avaient sans doute raison. Mais les Beatles auraient pu se permettre de sortir la version lente et plus intelligible de "Revolution" en single. Quitte à ce qu'il devienne disque d’or ou disque de bois. »

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Votre esprit et votre corps ne sont pas séparés : le schéma qui explique tout

Combien de fois, au quotidien, ressentons-nous des choses à l'intérieur de notre corps en essayant de les comprendre sans jamais vraiment parvenir à une réponse ? Nous pouvons toujours aller voir un médecin et lui expliquer ce qui se passe en lui disant que nous avons une tension dans les épaules, une douleur dans les genoux, des problèmes permanents à l'estomac et à l'abdomen ou peut-être des douleurs aux pieds. Il ne fait aucun doute que parfois ces maux peuvent véritablement résulter d'une action physique ou de quelque chose que nous avons consommé, etc. Mais il y aurait également beaucoup à dire sur notre état d'esprit, nos émotions et comment cela se traduit sur le plan concret.

Nous sommes des êtres constitués d'énergie et cela n'a rien avoir avec un concept spirituel New Age. Notre corps est parcouru d'un courant électrique dont la conductivité dépend de la propreté des voies qu'il emprunte. C'est le principe des méridiens ou points d'acupuncture rendus populaires par la médecine chinoise. Si nous sommes ainsi faits et s'il faut que notre énergie puisse circuler librement à travers notre organisme afin de nous maintenir en bonne santé, se pourrait-il que nous présentions des obstructions ? Nos expériences peuvent-elles générer de l'énergie latente ou « bloquée » à l'intérieur de notre corps ?

L'illustration ci-dessous est une représentation complète de la manière dont le corps peut efficacement emmagasiner l'énergie, les expériences, les émotions ou les croyances. Aussi « tiré par les cheveux » que cela puisse paraitre à certains d'entre nous, c'est un concept qui devient très simple lorsque l'on commence à saisir le fait que nos pensées, notre corps, nos émotions et nos sentiments sont tous liés à l'énergie. Et oui, permettez-moi de dire que chaque maladie ou affection ne va pas forcément avoir un lien direct avec une détresse affective, mais il n'en demeure pas moins intéressant ou instructif pour nous d'examiner les enjeux possibles. Après tout, quel mal y a-t-il à explorer vos émotions et à faire la lumière sur la manière dont vous ressentez certaines choses ?

La prochaine fois que vous ressentirez une douleur quelque part, notez si vos épaules sont nouées, etc. Prenez quelques instants pour voir si tout ceci ne pourrait pas susciter quelques réflexions internes. Bien sûr, vous pouvez toujours aussi aller consulter un thérapeute pour découvrir ce qui ne tourne pas rond sur le plan concret, mais je pense que l'aspect émotionnel et spirituel de la santé est tout aussi important que le physique, qu'il a été grandement écarté car nous avons tendance à mettre de côté le développement personnel au profit des solutions rapides.

Tenez-vous en à des questionnements simples comme vous demander ce que vous ressentez dans telle zone en particulier. Le premier pas consiste à se débarrasser du doute que vous pourriez éprouver en allant au cœur de votre ressenti et la prochaine étape importante sera de rester ouvert et honnête avec vous-même. Vous pouvez également demander à quelqu'un de vous servir de base de réflexion si c'est plus facile pour vous. Une fois encore, l'important est de rester ouvert et honnête. Quand vous commencerez à identifier votre ressenti dans une zone, interrogez-vous sur l'origine de ce sentiment, pourquoi vous l'éprouvez et enfin acceptez-le pour ce qu'il est. Après acceptation, sachez que ce n'était somme toute qu'une expérience et que désormais vous avez la possibilité de le transcender.

Une fois que vous aurez pris conscience de ce que vous ressentez, vous aurez déjà fait un pas important. Votre problème n'aura plus la même emprise et vous pourrez alors décider de vos sentiments à l'encontre de la cause de votre blocage. Au bout du compte, le corps peut s'avérer un outil formidable pour vous indiquer ce à quoi vous vous accrochez sur le plan émotionnel, énergétique et spirituel. En gardant l'esprit ouvert, en faisant preuve d'honnêteté avec vous-même et vous posant des questions, vous disposez des bons instruments pour faire la lumière sur votre problème et pour vous en débarrasser une bonne fois pour toutes.

Texte original de JOE MARTINO traduit de l'anglais par EY@EL
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Comment « planer » sans drogues

Les battements binauraux sont le produit de deux sons différents en harmonie ; les sons résultants n'étant perçus que par le cerveau, cela peut induire un certain calme et un état détendu et méditatif. Il existe différents types de battements binauraux à adapter selon l'humeur spécifique et également selon les nombreux maux à traiter. Comme beaucoup l'on dit, ces battements sont susceptibles d'avoir une plus grande incidence sur la capacité globale à atteindre des états de plus haute fréquence chez les personnes qui (comme moi) ont souvent du mal à apaiser leur esprit et à entrer en méditation. En outre, des études ont démontré qu'ils pouvaient favoriser la lucidité et la concentration, accroitre l'énergie, la créativité et apporter bien d'autres améliorations à votre bien-être général.

C'est Heinrich Wilhem Dove, un physicien, qui découvrit pour la première fois les battements binauraux en 1839 et publia ses conclusions dans un ouvrage intitulé Repertorium der Physik. En effectuant ses recherches, il s'aperçut que lorsque l'on présentait séparément deux fréquences différentes à chaque oreille, le cerveau pouvait détecter l'écart entre les deux phases et tenter de compenser ce décalage. Jusqu'à 1973, date à laquelle Gerald Oster, un biophysicien, fit un exposé dans le Scientific American, peu de recherches avaient été effectuées à ce sujet. Sa contribution suscita l'intérêt pour l'étude des battements binauraux. Il indiquait que :

L'évaluation des battements binauraux peut expliquer les processus par lesquels les sons sont localisés — un aspect fondamental de la perception. Il est possible de faire apparaitre des modifications du comportement biologique d'origine hormonale en mesurant le spectre des battements binauraux.

Vous pouvez consulter l'article d'Oster, intitulé "Auditory Beats in the Brain" (en anglais) en cliquant ICI.

Comment utiliser les battements binauraux

Après avoir découvert certains avantages des battements binauraux ainsi que leur histoire, il est temps d'apprendre à les utiliser. Tout d'abord, je pense qu'il est important de fixer votre intention concernant ce que vous espérez obtenir de votre expérimentation. Cherchez-vous à soulager le stress et l'anxiété ? Améliorer votre concentration ? Faire le vide dans votre tête et entrer en contact avec votre voix intérieure ou votre Moi supérieur ? Ou tout simplement essayer et voir ce qu'il en ressort ? C'est fort bien également et vous en retirerez probablement quand même un bénéfice quelconque.

Petites précisions

Il convient de souligner que vous aurez besoin d'un casque stéréo de bonne qualité, capable de restituer les basses fréquences et les graves. Mettez-vous ensuite en position confortable, assis ou bien couché. Si vous pratiquez durant la journée, il peut être utile d'utiliser un masque sur vos yeux. Vous pouvez maintenant démarrer la lecture de votre piste de battements binauraux ; commencez par vous concentrer sur votre respiration et inspirez profondément. Écoutez les sons. Si des pensées vous traversent l'esprit, n'y prêtez aucune attention ; veillez à ne pas vous fâcher ni à vous sentir frustré et contentez-vous de les laisser passer.

Assurez-vous de choisir une piste qui dure AU MINIMUM 15 minutes parce qu'il faut 7 minutes au cerveau pour se mettre en phase avec les fréquences auditives. Faites preuve de patience, cette pratique peut nécessiter plusieurs tentatives avant de commencer à en récolter les avantages et à percevoir des changements dans vos états mentaux. Lorsque ce sera le cas, vous pourrez sans doute constater que vous pouvez atteindre des états semblables à ceux dans lesquels certaines drogues peuvent nous plonger. D'où, peut-être, le surnom de « drogues numériques » que l'on donne aux battements binauraux qui peuvent effectivement induire une profonde relaxation et pour cette raison précise, il est recommandé de ne pas conduire en les écoutant.

Pour ma part, j'ai connu des moments d'euphorie totale, de béatitude et des sensations de connexion ultime à la Source. Si je devais comparer cela à une drogue, je dirais que les effets de ces battements pourraient être les mêmes que ceux produits par la psilocybine (les « champignons magiques »). Bien entendu, cela peut varier d'un individu à l'autre aussi n'en espérez pas trop quant aux résultats escomptés. Ces états peuvent être également obtenus, à terme, par la pratique régulière de la méditation. À ce stade, soyez en paix avec les expériences que vous provoquerez par vous-même quelles qu'elles soient.

Il existe diverses sortes de battements sensés produire différents types d'effets que vous pourrez acheter mais on en trouve beaucoup offerts gratuitement sur YouTube ou sur d'autres sites. Il existe aussi des logiciels gratuits pour fabriquer les vôtres. C'est ICI. Cherchez ceux qui vous conviennent le mieux et selon ce que vous souhaitez en faire.

Celui-ci me plait beaucoup mais il y en existe encore bien d'autres que je n'ai pas encore testés.

Vous pouvez également visiter ce site : http://free-binaural-beats.com/.

En vous souhaitant un agréable « trip » !

Texte original de ALANNA KETLER traduit de l'anglais par EY@EL
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Chouette de vie

Hou hou, je vous fais peur ? Normal, je suis une chouette effraie.
Arrête de secouer la branche, je vais finir par me casser la margoulette !
Hou hou, t'as qu'à te servir de tes ailes, hé duschnock !
Hé petit, tu la connais pas la chanson : « Ça plane pour moi hou hou » ?

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L'avocat du diable

Sacredieu ! J'étais pourtant bien partie pour écrire un article traitant de l'importance des anges et des démons dans la pléthore d'expressions en tous genres que l'on retrouve dans la plupart des langues et qui, l'air de rien, en disent long sur cet héritage judéo-chrétien par lequel nous sommes conditionnés à des niveaux que nous ne soupçonnons même pas. Qui ne s'est jamais exclamé « Grand Dieu ! » ou « Va au diable ! » ? Ceci dit, après investigation, il semblerait que je me retrouve, bien malgré moi, à devoir jouer l'avocat du diable en lui rendant la part qui lui revient1. Que diable donc, si cela doit se jouer au chacun pour soi et Dieu pour tous, autant ne pas laisser le Malin à la traine comme le prônent pourtant les Anglais2.

Si vous êtes du côté des anges (à savoir le bon côté chez nous)3, inutile de  demander à Dieu qu'il vous garde — quoique parfois il vaut tout de même mieux s'adresser à lui qu'à ses saints. Nul besoin, non plus, de se faire appeler « mon ange » pour en être un — un bon diable sera tout aussi facile à vivre et pourra même vous rendre « aux anges » surtout s'il a de l'ange en lui4. Il est vrai que la beauté du diable n'a rien de comparable à celle d'un dieu mais nous n'en sommes pas moins nombreux à y succomber.

Quand on parle du diable (on en voit la queue)5

Un ange passe... Pas de bol ! Jouissant de la chance inhérente à son rang, à savoir une veine de pendu (ou de cocu selon votre disposition d'esprit)6, son alter ego, le démon, se charge de faire un raffut de tous les diables, histoire de transmuter l'or (le silence) en plomb d'où l'expression « plomber l'ambiance ». Ne serait-ce donc pas cet incorrigible Bartiméus7, un pauvre diable (un djinn en l’occurrence) si honteusement exploité par des magiciens viles et avides de pouvoir qui ne cessent de l'invoquer et, ce faisant, de lui « déchirer l'essence » ?

D'habitude, quand on trucide un magicien en lui tendant un honnête piège et qu'on file se mettre à l'abri dans l'Autre Lieu, on a en général la paix un moment. Il se passe quelques années, voire une ou deux décennies avant qu'un nouveau candidat cupide ayant acquis quelques notions de sumérien et appris à tracer un pentacle sans trop de lignes de traviole ne dégotte notre nom pour nous invoquer et nous réduire à nouveau en esclavage. Mais au moins, dans ces cas-là les conventions sont claires et tacitement acceptées par les deux parties. Le magicien nous oblige à l'enrichir sans cesse et à lui conférer toujours plus de pouvoir, et nous, on fait tout ce qu'on peut pour le rouler.

Bartiméus : L'Anneau de Salomon, Jonathan Stroud

Il est vrai que si là haut tout semble facile — genre il n'y a qu'à claquer des doigts « et la lumière fut » — en bas c'est l'enfer donc il faut se démener comme un beau diable, trimer — bref, travailler comme un démon8, tout ça pour, au final, mener une vie à la diable en tirant ce dernier par la queue. Je dirais même que pour s'en sortir, c'est la croix la bannière et qu'en Espagne, on préconise même l'aide de Dieu9. Sauf que voilà, Dieu n'a aucune sympathie pour le Diable10 et que vu sa tronche (au diable), on n'est pas prêt de le lui donner sans confession (le bon Dieu). Vous avouerez que c'est diablement démoniaque comme situation. Normal, me direz-vous, sinon on ne parlerait pas de purgatoire mais d'hôtel cinq étoiles.

Contrairement au Paradis où l'on est trié sur le volet, c'est somme toute assez facile d'émigrer en Enfer vu qu'on y accepte tout le monde du fait que le chômage, là-bas, connaissent pas et que, comme on dit, « le Diable trouve toujours comment occuper les mains oisives »11. C'est pour cela que lorsque l'on congédie quelqu'un, on lui conseille généralement d'aller à tous les diables — un endroit où les anges ont peur d'aller12 (pas téméraires quand même, les anges).

Qui veut faire l'ange, fait la bête13

Avant de trouver Dieu, il faudrait d'abord voir à chasser nos démons intérieurs. Et si d'aucuns se prennent parfois à cœur d'héberger le démon de midi, d'autres ont carrément le diable au corps. Dans les deux cas, l'exorcisme est de rigueur. Quoique, réflexion faite, mieux vaut encore le diable que l'on connait que celui qu'on ignore14. C'est qu'il peut aussi faire la pluie et le beau temps et c'est en battant sa femme pour avoir des crêpes15 qu'il accomplit ce prodige, le saligaud !

Regardez ces visages, écoutez ces cloches,
C'est presque incroyable qu'il nous faille
Un endroit appelé l'Enfer.
Démon intérieur, démon intérieur,
Chacun de nous possède son démon intérieur.

"Devil Inside", INXS (1987)

Mais si Lulu sait y faire (rayon miracles), c'est parce que Dieu lui a tout appris du temps où il était un ange. En fait, il était même cadre et comme Adam, il aurait subi un licenciement ergonomique.

Lucifer était, selon une tradition religieuse, l'un des sept grands archanges du système solaire, gardien de la planète Vénus. Dieu fit appel à un volontaire parmi ses meilleurs anges pour descendre sur Terre afin de raffermir la volonté spirituelle de l'humanité en lui offrant une tentation permanente. Lucifer se proposa. En dépit de ses intentions pleines d'amour, doucement, au fil des siècles, nous l'avons considéré dans nos esprits comme le diable au lieu d'un aspect de Dieu dédié à notre croissance par le renforcement de nos muscles spirituels. [...]

L'une des tâches célestes de Lucifer, dont le nom signifie « celui qui donne la lumière » ou « porteur de lumière » consiste à nous enseigner l'indispensable côté sombre de la vie. Il est l'ombre qui révèle la lumière par contraste. À bien des égards, nous ne percevons pas la lumière véritable avant d'avoir erré dans l'obscurité. Nous avons tendance à ne pas apprécier la valeur des choses jusqu'à ce que nous les perdions et les récupérions aux prix d'efforts volontaires. La parabole du fils prodigue traite de ce défaut de la nature humaine.

Demandez à vos anges, Alma Daniel, Timothy Wyllie & Andrew Ramer

C'est dans le cœur, c'est dans l'âme

En conclusion, afin d'éviter toute prise de tête (et les migraines qui viennent avec), il vaut encore mieux, comme disent les hispaniques, ne s'en remettre ni à Dieu ni au Diable16 et écouter ce que nous dicte notre cœur. Au diable la confusion ! Adieu les regrets éternels !

Invectivez le diable, invectivez le ciel,
Invectivez les dieux tout-puissants,
Prédicateur, enseignant.
C'est dans le cœur, c'est dans l'âme,
Ne regardez pas plus loin que devant votre porte.
Vivez votre vie comme il se doit,
Écoutez votre cœur car la vérité est éternelle.

"Shout To The Devil", The Alarm (1984)

Notes et références

  1. ^ « To give the devil his due » : rendre justice à quelqu'un.
  2. ^ « To let the devil take the hindmost » : chacun pour soi et Dieu pour tous.
  3. ^ « To be on the side of angels » : être du bon côté.
  4. ^ « Tener angel » : avoir du charme.
  5. ^ « Speak the devil » : quand on parle du loup.
  6. ^ « To have the luck of the devil » : avoir une veine de pendu/cocu.
  7. ^ Bartiméus est un djinn rusé, héros principal d'une série de fantasy, La Trilogie de Bartiméus (et plus récemment d'une « prequel » intitulée L'Anneau de Salomon) écrite par le britannique Jonathan Stroud. Il s'agit d'un personnage savoureux, haut en couleurs, à l'humour décapant qui se révèle, au fil de l'intrigue, bien plus humain que la plupart des individus à qui il a affaire. L'auteur semble avoir voulu prendre le contrepied de la tendance judéo-chrétienne moralisatrice de la littérature jeunesse (C.S. Lewis, Tolkien, Harry Potter) en dressant le portrait des magiciens comme des êtres vils et cupides, n'hésitant pas à manipuler les forces occultes à leur seul bénéfice — ce qui n'est pas sans rappeler une certaine Élite de la vie réelle.
  8. ^ « To work like a demon » : être un bourreau de travail.
  9. ^ « Necessitar dios y ayuda » : c'est la croix la bannière.
  10. ^  "Sympathy For The Devil", The Rolling Stones (1968).
  11. ^ « The devil finds work for idle hands » : l'oisiveté est mère de tous les vices.
  12. ^ « To go where angels fear to tread » : s'aventurer en terrain dangereux.
  13. ^ Celui qui veut être trop bon finit, sans même le vouloir, par avoir des côtés mauvais (la nature humaine n’étant pas parfaite).
  14. ^ « Better the devil you know than the devil you don't » : on sait ce que l'on perd mais pas ce que l'on trouve.
  15. ^ Expression québécoise. Se disait autrefois dans les rares situations où il pleut tout en faisant soleil.
  16. ^ « Sin encomendarse a dios ni al diablo » : sans réfléchir.

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