Luka

Il y a quelques années de cela », raconte Suzanne Vega à propos de ce morceau, « je regardais ce groupe d'enfants jouer devant mon immeuble et il y en avait un qui s'appelait Luka et qui semblait un peu différent des autres. Je me suis toujours souvenue de son nom et de son visage. Je ne savais pas grand chose de lui mais il avait l'air de se tenir à l'écart. C'est de ce personnage dont je me suis servie pour la chanson. Le garçon y est un enfant maltraité mais dans la vraie vie, je ne crois pas que c'était le cas. Je pense qu'il était simplement différent. » Sans doute son titre le plus connu à ce jour et, pour ma part, le seul que j'apprécie véritablement. Je l'avais complétement oublié jusqu'à ce que je le réentende à la radio en me réveillant l'autre jour. J'ai donc pris cela comme le signe qu'il fallait que je le traduise et je réalise maintenant, après coup, que c'est exactement l'enchainement qu'il fallait au billet d'hier. Vous avez dit « synchronicité » ?

Ey@el

Je m'appelle Luka,
J'habite au deuxième
À l'étage au-dessus du tien.
Oui, je crois que tu m'as déjà vu.

Si tu entends quelque chose tard le soir
Comme de l'agitation ou du grabuge,
Ne me demande pas ce que c'était.
Ne me demande pas ce que c'était.
Ne me demande pas ce que c'était.

Je crois que c'est parce que je suis maladroit.
J'essaie de ne pas parler trop fort,
C'est peut-être parce que je suis cinglé.
J'essaie de ne pas trop jouer les fiers.

Ils ne cognent que jusqu'à ce que tu te mettes à pleurer.
Après ça, tu ne poses plus de questions,
Tu cesses de discuter.
Tu cesses de discuter. 
Tu cesses de discuter.

Oui, je pense que ça va,
Je me suis encore pris la porte.
Si tu me poses la question, c'est ce que je dirai
Et puis, de toute manière, ce ne sont pas tes affaires.

Tu te doutes bien que je préférerais être seul,
Qu'on ne me casse rien, qu'on ne balance rien.
Ne me demande pas comment je vais.
Ne me demande pas comment je vais.
Ne me demande pas comment je vais.

Je m'appelle Luka,
J'habite au deuxième
À l'étage au-dessus du tien.
Oui, je crois que tu m'as déjà vu.

Si tu entends quelque chose tard le soir
Comme de l'agitation ou du grabuge,
Ne me demande pas ce que c'était.
Ne me demande pas ce que c'était.
Ne me demande pas ce que c'était.

Ils ne cognent que jusqu'à ce que tu te mettes à pleurer.
Après ça, tu ne poses plus de questions,
Tu cesses de discuter. 
Tu cesses de discuter.  
Tu cesses de discuter.

Texte original de SUZANNE VEGA traduit de l'anglais par EY@EL
© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

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