Cadeau empoissonné

Blague à part, normalement c'est le jour. Mais non, pour le coup il s'agit bien d'une nouvelle (déjà !) session cadeau-bonus du projet inter-blogs Eklabugs dont je pense qu'il serait superflu de préciser le thème. Alors cadeau empoissonné ou pas ? Pas sûr, faut voir.

Techniques de drague

Si tu donnes un poisson à un homme, il mangera un jour. Si tu lui apprends à pêcher, il mangera toujours.
Lao Tseu
Si tu donnes à quelqu'un un poisson que tu as volé, il mangera une fois. Si tu lui apprends à voler, il mangera toute sa vie.

Philippe Geluck

De source (polluée), le 1er avril serait donc le 91e jour de notre calendrier grégorien ou le 92e en cas de bissexte. C'était également le 12e du mois de germinal dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour du charme. Coquins les Sans-Culottes ! Pour l'occasion, tandis que nous autres en sommes encore à nous resservir du poisson pas frais, eux se mettaient en frais pour « pécho » comme disent les djeuns aujourd'hui :

Mais de quelle pêche parlons-nous au juste ? Il existe de nombreuses techniques dont voici les plus répandues.

  • Pêche à la mouche : utilise de la morve comme appât.
  • Pêche au gros : dans le cadre de la lutte contre l'obésité.
  • Pêche au maquereau : dans le cadre de la lutte contre le proxénétisme.
  • Pêche à la morue : dans le cadre de la lutte anti-racolage.
  • Pêche électrique : hobby des agents EDF.
  • Pêche sous-marine : hobby des partisans du Front National.
  • Pêche en apnée : généralement quand le poisson a le dessus.
  • Pêche Melba : pratiquée par les naturistes préférant couvrir leurs arrières.
  • Péché mignon : hobby favori des homosexuels.

Poisons d'avril

L'esprit ne vient au poisson que lorsqu'il est pris au filet.

Proverbe turc

Chez nous donc, lorsque l'on attrape un gogo avec un hameçon bien gras et pas très cachère, on crie « Poisson d'avril ! », mais saviez-vous que, chez nos voisins européens non francophones, on avait des points de vue d'hiver et avariés sur la question ?

Certes, outre-Rhin, comme toujours, on prend cela très au sérieux, même si ce n'est finalement qu'une « blague d'avril », en s'exclamant « Aprilscherz ! ». Au Portugal, on reste très honnête en décrétant qu'il s'agit de la « journée du mensonge » (Dia da mentira), mais c'est finalement au Royaume-Uni que l'on se montre le plus pragmatique puisqu'on y célèbre la « journée des fous » (April Fools' Day).

Ou plutôt des imbéciles.

Le premier avril, on fait courir les sots.

Proverbe français

Cela n'est donc ni un hasard ni une surprise si de nombreux événements historiques importants ont eu lieu un premier avril. En voici une petite sélection du siècle dernier savamment décodés pour la circonstance :

  • 1918 : création de la Royal Air Farce.
  • 1921 : Adrienne Bobard réussit la première traversée aérienne de la Cordillère des Andes sur un Chaudron G3.
  • 1929 : à New York, (Karl ?) Marx fait pour la première fois la démonstration de sa nouvelle création : le yo-yo.
  • 1938 : invention du Nescafé, what else ? (sans George Cloné ni les dosettes).
  • 1983 : instauration de la retraite à 60 ans en France (il leur aura tout de même fallu quelques décennies pour crier « Poison d'avril ! »).
  • 1990 : au Royaume-Uni, la poll tax ou impôt par capitation entre en vigueur (personne n'était dupe pourtant, mais tout le monde s'est fait avoir).

Vendredi c’est le jour du poisson !

Ce qui tombe bien, cette année le premier avril est justement un vendredi. Une expression bien connue que beaucoup expliquent par son héritage judéo-chrétien, le Christ ayant été crucifié un vendredi et le poisson étant son emblème sans guère creuser davantage.

On pourrait ajouter que cette coutume a été mise en place au Moyen Age par les grands du clergé pour faire pénitence et reposer leur organisme des repas trop copieux et riches en graisses.

L'arête est la vengeance du poisson et la gueule de bois, la colère des raisins.

Tristan Bernard

À noter également que la religion a toujours essayé de noyer le poisson sans trop se mouiller en fournissant des explications vaseuses quant à leur multiplication et la pêche miraculeuse soi-disant opérée par le fils prodige du Créateur.

En avril, ne te découvre pas d'un fil

Une civilisation sans la science, ce serait aussi absurde qu'un poisson sans bicyclette.

Pierre Desproges

Quant tant s'y sont si bien fait prendre en avalant l'hameçon mais également le fil et le bâton du pêcheur, il faut absolument veiller à ne jamais perdre le fil de l'histoire en se laissant porter à celui de l'eau. Au risque de se retrouver sur le fil du rasoir, celui-là même que se plait à aiguiser le Saigneur des Agneaux. « Fuyez pauvres fous ! »

Projet EklaBugs #10 (session bonus)

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7 grandes idées fausses que beaucoup ne mettent jamais en doute

Les trois petits singes (de la sagesse) ci-dessous, l'un aveugle, l'autre sourd et le dernier muet, illustrant la célèbre maxime picturale chinoise (« Ne pas voir le Mal, ne pas entendre le Mal, ne pas dire le Mal »), sont bien entendu un clin d’œil ironique à l'état d'esprit bisounours prévalant de l'humanité dans son ensemble. Un article conséquent (à lire tranquillement pour bien le digérer) qui va très loin dans la dénonciation des principales idées reçues totalement erronées que beaucoup tiennent pour vérités absolues et immuables quant à la réalité du monde dans lequel nous vivons. Certains points risquent de choquer plus que d'autres (je vous laisse deviner lesquels) mais, au final, si vous en admettez au moins quelques-uns, les autres finiront bien également par s'imposer comme des évidences à votre conscience. À souhaiter simplement que d'ici là, lorsque ce jour poindra enfin, l'humanité entière n'aura pas déjà été changée en statues de pierre.

Ey@el

Les idées fausses s'enracinent très facilement dans nos esprits. Il faut beaucoup de détermination pour en éliminer tout le lavage de cerveau et la programmation que nous y avons accumulé. Beaucoup de personnes ne mettent jamais en doute certaines de leurs idées ou conceptions. Elles s'en tiennent à les formuler sans aller chercher plus loin, un peu comme si l'expression même était empreinte d'une sorte de magie les empêchant de l'examiner. Les gens doivent faire attention de ne pas confondre la vérité avec ce qu'ils voudraient être la vérité. Le simple fait que nous voulons tous vivre dans un monde juste ne signifie pas pour autant que nous vivons dans un tel monde. Bien des problèmes surgissent dès lors où nous brandissons nos idées fausses comme des faits avérés.

Souvenez-vous de ce que disait Gandhi lorsqu'on lui demandait son avis sur la civilisation occidentale : « Je pense que ce serait une bonne idée. » Avec humour et perspicacité, il soulignait clairement que l'Occident n'était pas encore « civilisé » étant donné qu'il en était encore à voler des terres et des ressources par le biais de la colonisation et du génocide des peuples actifs et indigènes. De même, combien de points dans la liste ci-dessous brandissons-nous fièrement comme des réalités quand bien même nous ne les avons pas encore atteintes ? Voici une liste de sept grandes idées fausses qu'entretiennent beaucoup de personnes sans jamais les avoir sérieusement remises en question.

Grande idée fausse n°1 : l'état de droit

La notion d'état de droit n'est que pure langue de bois. Une de ces gigantesques idées fausses débitées par ceux qui tiennent à prouver combien les grandes nations plus riches sont meilleures que celles, plus pauvres, des pays moins ou sous-développés, ou encore que personne n'est censé s'en tirer impunément pour ses crimes parce que nous sommes tous égaux devant la loi. Oui, je préfèrerais vivre dans une société dans laquelle les conflits pourraient se régler sans avoir recours à la violence des gangs. Toutefois, mêmes les nations disposant d'un prétendu état de droit doivent quand même affronter des problèmes de gangs — et ils y font face en centralisant le pouvoir sous un même toit, s'octroyant le monopole de la violence sous l''appellation de « gouvernement ». En remplaçant beaucoup de petits gangs par de plus gros, il n'y a pratiquement aucune chance d'accroître sa sécurité ou sa liberté ; en réalité, à bien des égards, elles diminuent vu que l'on a créé un organisme doté du pouvoir de nous asservir à beaucoup plus grande échelle.

Souvenez-vous de ce qu'a dit George Bush père lors de son premier appel public à la création d'un Nouvel Ordre Mondial ? Il s'est targué d'avoir « devant nous l'opportunité de forger un Nouvel Ordre Mondial pour nous et les générations à venir. Un monde dans lequel l'état de droit — et non la loi de la jungle — régira la conduite des nations. » Il a effectivement utilisé le terme d'état de droit. Compte-tenu de son passé en tant que directeur de la CIA, profiteur du pétrole, trafiquant de drogue, violeur en série et assassin de masse, comment accorder foi à ses allégations quant à un état de droit menant à une société juste et équitable ? Récemment, dans le cadre de sa campagne, Hillary Clinton, criminelle de carrière notoire, a fait référence au fait « qu'aucun individu ne devrait être trop important pour ne pouvoir être jeté en prison » dans un tweet qui s'est retourné violemment contre elle étant donné à quel point il est inconcevable qu'elle soit toujours en liberté (et même candidate à la présidence) après les innombrables vols, tricheries, mensonges, versements de pots-de-vin, chantages et meurtres à son actif (via toutes les morts imputables aux Clinton). Comment peut-on s'attendre à avoir un « état de droit » quand ceux qui administrent la loi sont des criminels, des hors-la-loi, des menteurs et des assassins ?

Le fait est que nous vivons dans deux mondes — l'un dont les membres ou citoyens sont punis pour ne pas respecter l'état de droit et un autre dans lequel les législateurs échappent aux sanctions parce qu'ils contrôlent l'application des lois. Le système judiciaire est impur et au-dessus des lois ; ses propres représentants couvrent des crimes et sont impliqués dans un réseau pédophile international. On vole les élections par le biais de machines truquées. Les entités et corporations censées tomber sous le contrôle et les restrictions de « l'état de droit » sont celles-là même qui rédigent les lois ! Rappelez-vous comment les banques dictent les lois ? Comment les géants de l'industrie pharmaceutique contrôlent le FDA et le CDC ? Il y a une loi pour les riches et une loi pour les autres.

En outre, comme l'a souligné le philosophe chinois Lao Tseu, plus on créera de lois et de décrets, plus il y aura de voleurs et de bandits. De nos jours, bon nombre de lois ne servent pas à attraper les véritables criminels mais plutôt à piéger et asservir des innocents inoffensifs par le biais de crimes sans victimes sous forme d'extraction de revenus (ex. : les amendes pour excès de vitesse) ou d'emprisonnement (ex. : pour possession de plantes telles que le cannabis). Un état de droit ? Quelle idée fausse !

Idée fausse n°2 : l'autorité politique du gouvernement

Parmi les autres très grandes idées reçues véhiculées par le citoyen lambda est celle que le gouvernement jouit du pouvoir incontestable de statuer. Toutefois, comme je l'ai examiné dans un précédent article (en anglais), en y regardant de plus près, l'autorité présumée du gouvernement ou son mandat se volatilisent. Il n'existe aucun document écrit à produire, un « contrat social » que vous auriez signé ; il ne peut y avoir de véritable consentement quand il est impossible de refuser ; il n'existe aucune justification légale ou morale à ce qu'une majorité impose de force ses positions et sa volonté à une minorité ; et enfin, le gouvernement ne mérite aucun statut moral particulier à procurer des avantages à certains dont nous pouvons ou non avoir besoin ou vouloir. L'examen approfondi du gouvernement indique que sa prétendue autorité politique repose sur un château de cartes sans aucun fondement. En vérité, il règne par le recours à la force et son autorité est totalement illégitime.

Idée fausse n°3 : la méthode scientifique

Autre expression à trois mots que l'on balance fréquemment comme argument gagnant : « la méthode scientifique ». Elle est souvent invoquée pour défendre des choses et activités criminelles ou haineuses comme la sédation de la population par ordonnances médicamenteuses, les vaccins, les OGM et la géo-ingénierie (pour freiner le phénomène imaginaire du réchauffement climatique provoqué par l'homme). Dans des cas encore plus extrêmes, la science est déployé comme une arme au service de projets délirants comme les programmes à tendance eugénistes de stérilisation et de dépopulation sournoises. La science elle-même en tant que discipline n'y est pour rien ; le problème vient de ceux qui s'en servent pour promouvoir des objectifs dangereux en son nom. Pourtant, la plupart des gens sont prêts à se prosterner aveuglément devant ces prêtres scientifiques en blouse blanche sans chercher plus loin.

Comment avoir confiance en la méthode scientifique quand il y a tant de fraude dans la recherche comme l'ont révélé des initiés tels que d'anciens directeurs, médecins, rédacteurs de revues médicales et autres spécialistes du cartel pharmaceutique ? Comment accorder foi à la tant vantée hiérarchie des preuves scientifiques alors qu'il est si facile de s'en tirer en douce par divers moyens frauduleux, qu'il s'agisse d'omission pure et simple ou de falsification en modifiant des ensembles de données et tous les autres trucs dont on se sert pour transformer la vraie science en science corporative de pacotille ? Comment se fier à la science quand elle nous raconte que globablement les vaccins sauvent davantage de vies hypothétiques en dépit du fait qu'à chaque instant, ils blessent, paralysent et tuent de vraies personnes ? Selon des préceptes horriblement erronés, les allopathes ou spécialistes de la médecine occidentale des Rockefeller ont jadis pratiqué la saignée comme technique médicale et chirurgicale et prôné le tabagisme comme bénéfique pour la santé (« Les médecins fument des Camel... »). Y avait-il quoi que ce soit dans tout cela qui fut de la véritable science ? Et sinon, comment savoir si la science d'aujourd'hui est meilleure ?

Quand bien même elle se pose en force rationnelle pour l'avancement du savoir, la science succombe souvent au piège de la doctrine. Elle peine beaucoup à distinguer les faits des théories qu'elle avance. La relativité est une théorie. Le Big Bang est une théorie. Sans doute de bonnes explications ou peut-être pas, mais qui seront remplacées par d'autres encore meilleures à mesure que notre conscience s'élargit. La science veut que son seul miracle (ex : le Big Bang) serve à expliquer le monde : « Donnez-moi un seul miracle et je vous expliquerai tout ! » Il est peu probable que le dogme scientifique vaille mieux que le dogme religieux. La science exige que l'on voie le monde d'une certaine façon — qualifiant quiconque en dehors de sa conception de négationniste ou d'hérétique. Au final, comment faire véritablement confiance à la science occidentale traditionnelle matérialiste alors qu'elle nie l'existence de tout ce qu'elle ne peut ni voir ni mesurer ? Même Einstein disait que que « le champ est la seule autorité qui régit la particule ». La conscience constitue le fondement même de la matière et de la vie dans l'Univers et pourtant, la science en général refuse encore d'en accepter l'existence...

Idée fausse n°4 : l'intérêt commun (le collectivisme)

La prochaine sur la liste des grandes idées fausses est celle de « l'intérêt commun » telle qu'elle s'applique au gouvernement et connue sous le terme de collectivisme. Pour les petits groupes, cette méthode fonctionne souvent bien et où parfois l'approche « majoritaire » s'avère la meilleure. Toutefois, lorsqu'il s'agit de le transposer à de grandes sociétés ou nations, cela soulève des problèmes. Initialement, « l'intérêt commun du plus grand nombre » a l'air si évident et si avantageux. Pourtant, le collectivisme privilégie le groupe au détriment de l'individu. Le socialisme, le marxisme, le communisme et le fascisme sont tous des idéologies politiques collectivistes imposant essentiellement que les individus, les causes et autres loyautés (ex : la famille, la nation, la religion) se subordonnent à l’État. Ils exigent que chacun prenne part au « nouvel ordre » et que si nécessaire, l'individu soit sacrifié pour le bien commun. Dans les sociétés où le collectivisme est poussé à l'extrême, l’État est tout et l'individu n'est rien. — une inversion absurde de la réalité. (Détail intéressant, le collectivisme a ceci en commun avec le satanisme en ce que les deux inversent la réalité : le noir devient blanc, la guerre est la paix et la douleur le plaisir.)

Le collectivisme permet à la majorité de régner. Une minorité plus intelligente et plus pacifique peut facilement être écartée et inversée par une majorité émotive et bornée — ce qui est précisément la raison pour laquelle les États-Unis se sont érigés en république (incorporant des projections pour les individus) et non en démocratie. Tout ce concept d'« intérêt commun » ou de « groupe » est abstrait. En réalité, le groupe en tant qu'élément tangible n'existe pas. Il en va de même pour l'« État ». À vrai dire, il n'y a que les personnes qui constituent ce dernier. Faire primer les besoins imaginés d'une entité abstraite (le « groupe » ou l'« État ») sur les besoins véritables de ses membres vivants est ouvrir la porte à toutes sortes d'atrocités.

En vérité, l'intérêt commun ne peut être atteint qu'en respectant et préservant l'individu par-dessus tout.

Souvenez-vous également que l'une des trois publications ou compte-rendus les plus effrayants attestant d'un complot (Les Protocoles des sages de Sion) proclame comment les anciens ou les contrôleurs asserviront les masses par le biais du (vous l'aurez deviné) collectivisme. Il s'agit d'ailleurs du terme employé.

Idée fausse n°5 : nous sommes seuls

Encore un grand concept humain erroné que nous serions seuls dans l'Univers. Il n'existe aucune autre forme de vie intelligente. Il n'y a que nous.

© David Dees

Ceux qui s'accrochent à cette idée dépassée et incroyablement limitée pourront s'informer sur le large éventail de rapports de contact, d'enlèvement et autres témoignages oculaires des personnes ayant physiquement rencontré des extraterrestres. D'aucuns ont subi de grands traumatismes mais survécu pour raconter leur histoire tandis que d'autres ont eut des expériences positives et ont même établi des relations continues avec ces derniers. Des histoires similaires sont entendues dans le monde entier colportées par toutes sortes de gens. Nous avons les mythes anciens, les illustrations et les récits culturels décrivant ou représentant des OVNI et des extraterrestres. La race humaine a déjà été « contactée » et pourrait, effectivement, avoir été « ensemencée » par des aliens. Il est temps de dépasser l'égocentrisme selon lequel nous serions la seule espèce intelligente dans le cosmos et de nous mettre à ouvrir nos esprits et nos cœurs à cette plus grande possibilité.

Idée fausse n°6 : la théorie du hasard

Les termes de théorie du complot et de théoricien du complot ont été inventés par la CIA dans les années soixante en riposte à toute investigation authentique sur l'assassinat de Kennedy. Ils s'agit d'armes verbales pour une méthode détournée visant à discréditer tous les chercheurs, professeurs et autres enquêteurs de vérité. Ces stratagèmes pour faire diversion ont bien fonctionné — les gens se ferment souvent dès qu'ils entendent cette expression et perdent tout sens critique. Dans la culture populaire, on a fini par associer à tort ces termes à la folie, l'aliénation et la pensée illusoire.

Bien entendu, le corollaire de la notion de théories du complot  soi-disant erronées est que tout arrive par hasard. On pourrait ainsi qualifier de théoriciens de la coïncidence ceux qui les tournent en dérision, souvent après peu ou aucune recherche et qui adhèrent à la théorie du hasard, aveuglément convaincus qu'il n'existe aucun agenda de Nouvel Ordre Mondial ; que les événements se produisent de manière aléatoire. C'est difficile pour l'individu moyen ressentant de la compassion et de l'empathie de comprendre que le monde est dirigé par des psychopathes dont la conscience et l'aptitude à ressentir sont anesthésiées. C'est pourquoi, il n'arrive pas à imaginer que quiconque puisse être si mauvais, si diabolique, impitoyable ou organisé pour comploter à la prise de contrôle du monde même si le projet est déjà bien avancé. Ce préjugé inhérent à la plupart des individus profite énormément aux manipulateurs du Nouvel Ordre Mondial qui se voient, en quelque sorte, protégés de leurs crimes par l'incrédulité générale. Comme l'a dit un jour Marshall MacLuhan, « Seuls les petits secrets ont besoin d'être protégés ; les grands le sont par l'incrédulité du public ».

La théorie du hasard est vraiment ce qui permet aux gens de se protéger de la triste vérité afin de pouvoir continuer de vivre dans le déni. Fait intéressant, elle s'aligne sur la science traditionnelle matérialiste et athée qui affirme avec insistance que la vie n'est qu'un événement aléatoire et que l'humanité n'a rien de spécial.

Idée fausse n°7 : la mise en doute de l'ampleur de la conspiration

Malgré les idées fausses des théoriciens de la coïncidence, il y a des signes positifs. Le monde est en train de se réveiller. Beaucoup de personnes œuvrent sur différents fronts pour renverser la grille de contrôle et créer de meilleurs systèmes plus équitables et plus libres. Dans le monde entier, des gens protestent activement contre la corporatie, les vaccins toxiques, les OGM, la surveillance, les compteurs intelligents, la géo-ingénierie et plus encore. Toutefois, il subsiste encore un obstacle fondamental à une meilleure compréhension. La dernière idée fausse de cette liste est la plus importante : beaucoup ne parviennent toujours pas à saisir l'énormité et l'étendue de cette conspiration mondiale.

Aujourd'hui, toutes les manifestations de dysfonctionnement dans notre monde — politique, corruption, rayonnements, bioterrorisme, événements sous faux drapeaux, contrôle mental, pédophile, satanisme — sont intrinsèquement liées. Il ne s'agit nullement d'événements aléatoires sans rapport les uns avec les autres. Vous pensez que les OGM n'ont rien à voir avec la géo-ingénierie — alors pourquoi Monsanto détient-il des brevets pour des cultures résistantes à l'aluminium (les chemtrails sont chargés d'aluminium) ? Vous croyez que les fusillades sous faux drapeaux, les drogues dispensées par Big Pharma et le contrôle mental ne sont pas liés — alors pourquoi ces tireurs piégés ont-ils tous des antécédents médicamenteux ? Et si la pédophilie et le satanisme sont deux choses différentes — alors pourquoi les diverses victimes ayant survécu à des abus sexuels ritualisé satanistes rapportent toutes avoir été à des endroits comme Bohemian Grove pour assister ou être contraintes de participer à des sacrifices rituels ?

Nous devons faire le rapprochement et détecter les liens profonds entre tous ces événements.

En creusant plus profond, vous découvrirez le noyau d'individus (le Nouvel Ordre Mondial) orchestrant tout ceci.

Creusez encore et vous verrez que ces mêmes individus du NOM sont impliqués dans tout : les manipulations politiques, la propagande, la dissémination, la géo-ingénierie, le contrôle mental, le trafic sexuel, la pédophilie, la guerre, le génocide, la suppression des technologies d'énergie libre et le le programme spatial secret.

Continuez de creuser et vous apprendrez que ce sont toujours ces mêmes personnes qui invoquent et canalisent des forces occultes par le biais de ces rituels — et se laissent posséder par ces dernières.

Encore plus profond et là, vous découvrirez que ces forces obscures (les Archontes) — qui sont des entités non humaines, non organiques et non physiques — s'apparentent plus ou moins à l'intelligence artificielle. Ils sont totalement dépourvus de sentiments et de compassion ; à l'instar des parasites, ils essaient d'aspirer et de détruire leur hôte — vous et moi ainsi que le reste de l'humanité. D'après l'avancée de nos recherches actuelles, on peut dire qu'ils sont la distorsion à l'origine de toute l'inconscience liée et interdépendante (le mal) parmi nous.

Attention aux idées fausses

Les idées fausses pullulent. Plus vite nous apprendrons à déterrer ce qui se cache derrière un terme ou une expression, plus rapide sera notre découverte de la vérité.

Texte original de MAKIA FREEMAN traduit de l'anglais par EY@EL
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À la croisée des chemins

Connaissez-vous l'origine des cloches qui partent à Rome pour se faire bénir par le Pape et s'en reviennent en carillonnant à Pâques pour annoncer la résurrection du Christ ? Il s'agit, en fait, d'une tradition européenne datant du VIIsiècle quand l'église interdisait de les faire sonner du Vendredi Saint au Dimanche de Pâques pour respecter le deuil. On les remplaçait alors par des crécelles. C'est donc cet affreux grincement qui a retenti à mes oreilles durant tout le weekend. Ce soir, à mon tour de sonner le tocsin — que dis-je le gong !

Dans l’œuf Eklablog Surprise...

Les abonnés à la newsletter sont déjà au courant. Le verdict est tombé en catimini sur les forums d'Eklablog sans nous avertir (donc beaucoup de blogueurs vont le découvrir sans préavis) : la pub va venir envahir nos blogs pour rentabiliser la plateforme qui serait dans le rouge. Et pas qu'un peu : trois ou quatre par page du style qui défigurent tout et qui font tout leur possible pour qu'on les remarque. Le cauchemar des internautes.

Ça ne vous plait pas ? C'est simple, payez ! Vous n'avez pas les moyens ?  Tant pis pour vous.

Et non, il ne s'agit pas d'une blague du 1er Avril avant l'heure ni du résumé d'une scène du Parrain ou des Affranchis, mais bel et bien la décision de la direction de cette plateforme libre, avec son équipe technique dévouée, efficace et toujours à l'écoute qui en pâtit autant que nous (Damien, Lid, Stéphanie ne sont que des victimes comme nous tous et j'en suis navrée pour eux). Nous voici donc à la croisée des chemins : payer ou partir.

Car subir est bien entendu hors de question.

Travaillez gratuitement et payez pour le droit de travailler

Parmi les blogueurs qui sont scandalisés du fait qu'Eklablog soit obligé de chercher des moyens de financement pour continuer à fonctionner, quels sont ceux qui travaillent gratuitement pour des personnes qu'ils ne connaissent pas et qui acceptent de payer pour que ces personnes puissent bénéficier gratuitement et sans contrepartie de leur travail ?

Un intervenant sur le forum Eklablog

En réponse indirecte à ce commentaire : des personnes stupides comme moi qui se battent comme elles peuvent contre la Matrice en sacrifiant tout leur temps, leur énergie et les faibles moyens dont elles disposent pour participer à cet éveil des consciences, subissant, dans la foulée et de plein fouet, toute l'ingratitude, le mépris et la bassesse dont est capable la masse moutonneuse proportionnellement aussi arrogante qu'ignorante.

Mon but n'est ni de relancer la polémique ni d'insulter qui que ce soit (60 pages sur le forum et autant de commentaires sur Facebook y suffisent amplement). Ce n'est pas non plus parce que ma conscience de la réalité se place au-dessus de la leur que cela me donne nécessairement le droit de me sentir supérieure. Et c'est nullement ma position d'ailleurs. Simplement, je dirai que c'est un peu comme observer une situation du haut d'une tour de cent étages quand la plupart se trouvent au sol. La perspective est bien différente à mesure que l'on prend du recul et que l'on élargit son champ de vision.  Donc si les arguments des uns et des autres se tiennent plus ou moins à leur niveau de conscience, il est évident qu'ils ne valent pas un pet dès qu'on se met à creuser un peu. Car il s'agit ni plus ni moins d'une prise d'otage déguisée sur le mode bien rôdé de l'excuse « tout a un coût ».

Voici donc comment moi je perçois la situation du haut de mon escabeau. D'un côté, il y aura (comme toujours) ceux qui ont la chance de percevoir un revenu et qui pourront se permettre de payer un abonnement par blog pour être tranquilles et ne plus avoir de publicités affichées pour leurs visiteurs, faisant ainsi d'une pierre deux coups en permettant à ce système injuste de perdurer — lequel ne manquera certainement pas de les remercier à la moindre occasion en les ponctionnant davantage sans le moindre état d'âme. Ça, ils le savent mais comme ils veulent la paix et qu'ils n'y peuvent rien...

De l'autre, il y aura ceux (la majorité) qui ne pourront pas payer et subiront. Ils perdront très certainement une grande partie de leur lectorat qui se lassera bien vite de ces intrus qui nous envahissent partout au quotidien jusque dans nos boites aux lettres et qui à terme auront le même effet que la censure sur Internet. Ou bien ils auront la chance d'avoir des lecteurs avisés et informés qui utilisent déjà des bloqueurs de pub et qui ne seront pas dérangés (en supposant que d'ici là les publicitaires ne trouvent pas d'autres astuces pour contourner ces blocages comme c'est déjà le cas).

À terme, je doute fort que cette publicité imposée suffise à renflouer les caisses car entre les visiteurs qui préféreront ne plus revenir et ceux qui bloqueront les bannières, les revenus risquent d'être bien moindres — comme ce fut le cas pour d'autres plateformes indépendantes comme Kazeo qui a dû fermer ses portes dernièrement et dont beaucoup de blogs ont d'ailleurs migré sur Eklablog qui a même développé un système d'import de données à leur intention.

Prise d'otage

Si votre obstination à fermer les yeux vous mène aussi loin, Cornélius, reprit Dumbledore, nous avons atteint la croisée des chemins. Vous agirez comme vous le jugerez bon. Et moi aussi, j'agirai comme je le jugerai bon.

Harry Potter et le Coupe de Feu, J.K. Rowling

Comme je le disais plus haut, pas question de subir même si on nous promet une rémunération en compensation. Je vais donc partir. Du moins à terme.

Rassurez-vous, je ne compte pas fermer ce blog, ce qui reviendrait à avoir fait tout ce travail pour rien puisqu'il a été organisé de sorte à devenir une ressource consultable même dans l'éventualité où je ne serais plus en mesure de continuer à l'alimenter régulièrement. Mais rien ne garantit qu'Eklablog ne mettra pas la clé sous la porte prochainement comme l'évoquait un des membres du staff.

Quand je parlais de prise d'otage, ce n'était pas juste une expression à la légère. C'est effectivement le cas puisqu'il n'existe aucune modalité d'export  autre que la copie des données, page par page, sans compter la perte des liens internes.

Le système d'export n'est pas à l'ordre du jour. D'autres plateformes comme Overblog (et encore, que pour les payants) ou WordPress l'ont fait mais nous n'avons pas une armée de développeurs comme ces sociétés, nous privilégions nos développements. Pour rappel, le système d'import a été entièrement développé par nos soins, rien n'empêche le développement par ces sociétés d'un système d'import de blogs Eklablog. Un blog est scannable, les flux RSS et les sitemaps sont également accessibles.
Libre à eux de développer ou non, comme nous avions pu le faire avec Overblog ces dernières années.

EklaBlog

Exode

Donc comme certains de mes camarades blogueurs qui l'ont déjà fait, je compte migrer (à terme) vers une autre plateforme mais cela ne pourra se faire que progressivement car je n'ai pas envie de passer mes journées à faire des copier-coller (800 pages pour ce blog et presque autant pour sa version anglaise). Pour l'instant, rien ne va changer mis à part les pubs que vous ne verrez même pas si vous utilisez les bloqueurs adéquats. Comme je l'expliquais un peu plus tôt aux abonnés, j'ai déjà programmé de nombreux billets pour le mois d'avril et la première quinzaine de mai. Je ne manquerai pas de vous tenir au courant des nouvelles dispositions que je compte prendre dès qu'elles seront mises en place.

En attendant, cela pourrait être l'occasion, pour ceux qui ne me lisent pas depuis le début, d'explorer le contenu des rubriques car vu la direction brutale que prennent les événements, Internet risque vite de devenir le bastion exclusif des corporations non pas par la censure ouverte mais par les biais détournés de la technologie (scripts malicieux, virus, mouchards, cookies, etc.), du harcèlement publicitaire et surtout par le fatalisme.

On ne nait pas fataliste. On le devient. Finir écrasé pour finir écrasé, mieux vaut se battre et conserver son âme. Car renoncer c'est le meilleur moyen de rendre l'âme. Ceci dit les moutons n'ont pas d'âme. Ce ne sont que des accidents cosmiques.

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Au temps en emporte Alice

Et 1, 2, 3, Alice est née au pays des cauchemars,
Je voudrais juste la rassurer.
Et 1, 2, 3, Alice est tombée dans un trou noir,
Je pourrais peut-être la sauver.

"Alice & June", Indochine (2005)

Dans mon imaginaire d'enfant, j'ai souvent associé Pâques à l'univers d'Alice. Sans doute à cause du fameux lapin blanc et sa montre à gousset à l'origine de toute cette aventure onirique. Obsédé par l'heure, il incarne l'élément-clé de la Matrice qui, comme nous l'avons vu précédemment, nous déconnecte de qui nous sommes réellement. Dans le film Matrix, Neo doit d'ailleurs suivre le lapin blanc pour rencontrer Trinity et Morpheus qui l'en feront sortir.

 Tic tac tic tac...

Je vous souhaite donc à tous un bon week-end prolongé et accessoirement de joyeuses Pâques.

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Le temps nous est conté

Cette nuit, nous passerons une fois de plus à l'heure d'été, c'est-à-dire que nous aurons deux heures d'avance sur la position du soleil au zénith, ce qui reviendra donc, en effet, à chercher midi à quatorze heures. Une étape stressante et perturbante à laquelle nous devons nous soumettre bon gré mal gré deux fois l'an pour les prétextes économiques bidons déjà évoqués précédemment dont la finalité véritable est de perturber nos rythmes biologiques ou circadiens.

Le passage à l’heure d’été perturbe nos amis belges ; en effet, comme il a lieu à deux heures du matin, ils se lèvent à ce moment précis pour régler leur montre, de crainte de rater le changement d’heure.

Marc Escayrol, Mots et Grumots

Comme l'explique David Icke dans son ouvrage de 2003 intitulé Tales From The Time Loop (Contes de la boucle temporelle), le temps est un concept inventé de toutes pièces pour nous maintenir dans l'illusion et nous contrôler. « En adhérant à cela, poursuit-il, nous nous déconnectons de "l'intemporel" qui est notre état infini. Le mouvement des planètes, le Soleil et la Lune, la nuit et le jour et nos "corps vieillissants" participent tous à nous vendre cette illusion d'évolution du passé vers le futur. Voyez comme nos vies et la société entière sont régis par l'horloge. Se lever à telle heure, sortir à telle heure, partir à telle heure, arriver à telle heure... Avez-vous un instant ? Pouvez-vous me donner l'heure ? À quelle heure ça commence ? À quelle heure ça finit ? Merci pour votre temps. Cela pourrait prendre longtemps. Nous n'avons pas le temps. J'ai trop de temps. Nous sommes esclaves du temps. »

Mais qu'est-ce que le « temps » ?

Le tunnel de verre qui s'ouvre sous tes pieds,
Va te faire oublier ton futur, ton passé
Car le Temps, lui n'attends pas.
Non, le Temps, c'est ce moment là.
Oh, le Temps, lui n'existe pas.
Non, le Temps est ce que tu en feras.

"Le Temps", Téléphone (1982)

Toujours selon Icke dans Human Race Get Off Your Knees (Race humaine relève-toi) paru en 2010, l'illusion du temps serait donc l'un des moyens les plus efficaces pour déconnecter l'Esprit de la Conscience parce qu'en réalité, il n'existerait pas : « il n'y a que le Présent éternel intemporel dans lequel opère la Conscience alors que l'Esprit, lui, perçoit tout sur un mode temporel linéaire :  passé, présent et futur. »

Temps lunaire

La lune jouerait un rôle essentiel dans cette perception : les Sumériens, l'Islam, le Nouvel An chinois — qui « constitue la frise chronologique la plus longue de l'histoire, remontant à 2600 ans av. J.C. lorsque l'Empereur Huang Ti introduisit le premier cycle du zodiaque » — tous l'utilisent en fait depuis des millénaires parallèlement au calendrier solaire.

Même le calendrier solaire est fonction de la Lune parce qu'elle régule la vitesse de rotation de la Terre et ainsi la durée des jours. On estime que sans la Lune, une journée durerait huit heures au lieu de vingt-quatre. Cet astre influence foncièrement notre perception du temps en nous déconnectant du royaume de l'intemporel qui est celui de la Conscience. Cela n'a rien d'un hasard.

David Icke, Human Race Get Off Your Knees

Le temps emporte à faux

Mais demain, nous ne ferons pas que changer d'heure, nous fêterons également Pâques, une ancienne célébration païenne associée à la lune  — et à la fertilité dont les phases sont également liées à l'astre de nuit, d'où les « cycles menstruels » féminins et le terme de « mois » qui, comme nous l'avons vu précédemment, signifie « lune ». Pâques se calcule donc en fonction des cycles lunaires, ce qui explique pourquoi il ne tombe jamais à date fixe d'une année sur l'autre.

Coup de bol, vous pourrez quand même rester bien au chaud sous la couette une heure de plus, le lundi de Pâques est également férié.

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Internet, la boîte de Pandore ?

En raison de petits soucis d'organisation, la session de février d'Eklabugs n'ayant pu avoir lieu, nous revoici donc pour celle de mars avec un sujet tellement vaste que je ne sais trop par quel bout le prendre ni sous quel angle l'aborder : la magie d'Internet. Rien que ça !

Qu'est-ce donc que cette diablerie ?

« La magie, ça n'existe pas » disait son infâme oncle Vernon à Harry Potter en l'enfermant dans le placard sous l'escalier qui lui servait de chambre.

Ces mêmes bien-pensants qui n'hésiteront pourtant pas une seconde à vouloir crucifier, brûler, écarteler toute personne déviante des normes — qu'eux-mêmes se complaisent à perpétuer et à respecter sans jamais se poser la moindre question — sous prétexte de sorcellerie (ou de folie) justement. Osez mentionner le paradoxe et, non programmés pour répondre à de tels arguments, ils vous sortiront une erreur système d'une vulgarité excrémentielle du style «  Je vous emm... ! » (du vécu et non de la théorie).

Ceci dit, là n'est pas le sujet — même si quelque part ça l'est quand même vu que la « magie » d'Internet, c'est aussi de permettre à de tels individus (espèce dominante dominée et totalement déconnectée) de « se connecter » (mais à quoi ?) pour venir déféquer leurs insanités en toute impunité.

Internet c'est avoir toute la sagesse et toute la bassesse du monde au bout des doigts.

Benoît Gagnon

Mais venons-en au fait : de quelle magie parlons-nous au juste ? Le mot français « magie » viendrait du latin magia, lui-même issu du grec mageia signifiant « religion des mages perses » ou encore « sorcellerie ». Intéressant.

La sorcellerie étant « l'art des sorciers » eux-mêmes « jeteurs de sorts », de fil en aiguille, on en arrive au cœur sémantique de la magie : qu'est-ce qu'un sort ? Un sort est lié aux événements qui influent sur le destin et qu'il soit le fruit du hasard ou bien d'un individu disposant de tels pouvoirs, il est toujours perçu comme subi.

Vous saisissez la subtilité ? La magie (ou sorcellerie) serait le propre de tout individu connecté (à son âme) capable de maitriser les événements donc considéré comme malfaisant pour le système et les Élites à qui il profite.

Internet : Technologie qui permet maintenant d’assister à la messe de façon interactive, les fidèles pressés pouvant même cliquer directement sur « communion ».

Marc Escayrol, Mots et Grumots

Boîte de Pandore ?

Pour se venger du vol du feu sacré (la connaissance) par Prométhée, les dieux de la mythologie grecque créèrent la belle Pandore dont ils se servirent comme d'un cheval de Troie pour libérer tous les maux de l'humanité contenus dans une boite dont seule Espérance ne sortit point. Pourrions-nous également en déduire que l'espoir (l'attente) serait un fléau dont seule l'action (mais pas n'importe laquelle) serait l'antidote ?

Nous devons Internet à la technologie militaire. Ses origines remontent à la recherche et au développement commissionnés conjointement par les gouvernements américain, britannique et français pendant la guerre froide « pour créer une infrastructure robuste et à tolérance de pannes en matière de communications via un réseau d'ordinateurs ».

En 2001, dans Children of The Matrix (les Enfants de la Matrice), David Icke avertissait que la censure d'Internet serait la prochaine étape dans l'agenda des Illuminati. En effet, vendue, selon lui, « comme un moyen de favoriser la libre-circulation de l'information au niveau mondial », la « toile » (ou le Web) ne serait qu'un prétexte pour « faciliter la surveillance des communications personnelles par le biais des courriels et des sites visités, permettant ainsi aux autorités d'établir le profil de chaque individu avec sa personnalité et son niveau de connaissance ».

Arme à double tranchant !

© David Dees

N'ayant pas accès à Internet à l'époque, j'avoue que je l'ai longtemps pensé avant de me rendre compte, à la pratique, qu'il pouvait également s'avérer un outil précieux tant pour l'information que pour la communication même avec toute la somme d'inconvénients évoqués — et non des moindres.

Par la grâce de l'hypertexte et des échanges sur Facebook, Twitter, Pinterest, l'effet « marabout-bout de ficelle-selle de cheval » joue à plein : le numérique constitue une matrice de découvertes inopinées et fortuites qui représente le sel même de la culture. Internet provoque un effet boule de neige sur l'appétence de culture.

David Lacombled

Lorsque Icke évoquait une arme à double-tranchant au même titre que le système éducatif dont « le côté endoctrinant est bien plus aiguisé que le côté éclairant » — en prenant toutefois la précaution de préciser qu'il parlait de manière générale et qu'il y avait bien sûr des exceptions — je pense, pour ma part, que cela n'est pas tout à fait vrai. Non pas que je ne fasse assurément partie des exceptions, mais j'ai quelques doutes quant au reste.

Il suffit de constater les événements récents comme la journée organisée, le mois dernier, par le ministère de l'éducation pour « aider les élèves à trier le vrai du faux », suivie le lendemain de cet article racoleur couvrant toute une page dans la poub... le Parisien, intitulé "Outillez vos ados contre les théories du complot" et dont je vous épargnerai les détails. Pour le coup, ça m'a presque donné l'impression d'être Satan !

« Un jeune Français sur trois croit à l'existence d'une société secrète qui dirigerait le monde, selon un sondage OpinionWay. »

Panique à bord ! Ces « jeunes c... » le seraient bien moins que leurs parents finalement et ça c'est une nouvelle plus qu'encourageante. Le revers de la médaille est, bien sûr, que la désinformation existe tout autant que l'information et qu'il va falloir apprendre à trier le bon grain de l'ivraie non pas par le biais de la pensée rationnelle manipulée jusque dans le langage — comme nous l'avons vu plus haut à partir d'une simple expression — mais par l'intelligence du cœur, des tripes, de l'âme ou encore ce que certains appellent le sixième sens (pas le nombre de la bête, hein !).

La route promet d'être longue, sinueuse et parsemée d'embûches certes, mais pour reprendre ce bon vieux Gandalf (moins sexy que Lara Croft), « Vous ne passerez pas ». Nous, si.

Alors boite de Pandore pour qui ?

Projet EklaBugs #9 (Mars 2016)

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Le mouvement de balancier

Thème de la semaine oblige, le rythme du temps avec ses hauts et ses bas. N'empêche qu'il y a une certaine ironie tragique dans cette chanson et la manière dont Michael Hutchence, en pleine dépression, a mis fin à ses jours par pendaison  — sa dernière compagne (également plus de ce monde) ayant au contraire déclaré qu'il s'agissait d'un jeu auto-érotique, connu sous le nom de « balançoire » (« the swing » en anglais), qui aurait mal tourné (???!!!). De quoi filer la chair de poule. Rest in peace, Michael.

Ey@el

The Swing

C'est ce mouvement de balancier
Comme celui d'un pendule,
Marquant les instants
À mesure que les années défilent
Sur l'innocence d'un visage —
Ce mouvement de balancier
Jamais vers le Pays imaginaire.

Il y a eu cette obscurité
Qui telle une vieille amie
M'a égratigné en rampant
Le long du mur
De mon existence,
De mon destin,
De mon désir.

C'est ce mouvement de balancier
Comme celui d'un pendule,
Alors surveille tes arrières
Quand la course est terminée
Et que la victoire a été attribuée —
Ce mouvement de balancier
Jamais vers le Pays imaginaire.

Il y a eu cette obscurité
Qui telle une vieille amie
M'a égratigné en rampant
Le long du mur
De mon existence.

C'est ce mouvement de balancier
Comme celui d'un pendule,
Où entre les baisers
Et les lignes,
Il n'y a rien à cacher —
Ce mouvement de balancier
Jamais vers le Pays imaginaire.

Il y a eu cette obscurité
Qui telle une vieille amie
M'a égratigné en rampant
Le long du mur
De mon existence,
De mon destin,
De mon désir.

Oui, ce mouvement de balancier
Comme celui d'un pendule...

C'est ce mouvement de balancier
Comme celui d'un pendule...

C'est ce mouvement de balancier.

Notes et références

  • Le pays où l'on ne grandit jamais où d'où vient Peter Pan.

Texte original de MICHAEL HUTCHENCE traduit de l'anglais par EY@EL
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Brouillard sur la Manche

Les Français et les Anglais, c'est un peu comme Tom et Jerry. Une relation chien et chat. Je t'aime moi non plus. Complémentaires. On se chamaille depuis la fin des temps mais au fond on s'adore. À l'occasion du match France-Angleterre du Tournoi des Six Nations de ce soir, j'en profite pour partager avec humour quelques incompréhensions culturelles entre les « rosbifs » et nous, les « froggies ».

Combien de bises ?

La bise. Une tradition tellement banalisée qui a tendance à choquer les étrangers et pas uniquement outre-Manche. Essayez donc de faire la bise aux Japonais pour voir !

Le massacre de la Chandeleur

Un expatrié français voulant faire partager cette tradition bien de chez nous qu'est la Chandeleur à ses collègues britanniques leur aurait préparé une pile de crêpes que ces « barbares », selon Libération, auraient coupée en parts comme un gâteau. Postée sur les réseaux sociaux, la photo du massacre ci-dessous aurait été partagée plus de 900.000 fois.

Toutefois, le barbarisme de nos voisins s'avère très relatif. C'est quand même bien nous qui traduisons « a piece of cake » (une part de gâteau) par « les doigts dans le nez » ou qui faisons tout un fromage d'une tempête dans une tasse de thé (a storm in a cup of tea) ou encore qui nous vautrons dans les pommes quand les Anglais, eux, se contentent de s'évanouir. Comble de la vulgarité, quand ces derniers portent un haut de forme, nous pétons plus haut que notre c... Franchement, n'est-ce pas l'hôpital que se fout de la charité ?

La gastronomie anglaise

Comment ça vous n'avez jamais goûté la jelly fluorescente et les petits pois gros comme des billes (et aussi durs) ? Cet extrait des Grandes Vacances (1967) avec Louis De Funès se passe de commentaires.

Les dix plaies de la langue française

Quand on sait combien beaucoup de nos compatriotes ont déjà du mal à maîtriser leur langue maternelle, imaginons quel calvaire ce doit être pour les étrangers. Voici ce qui rebute le plus nos amis Anglais dans l'apprentissage du français.

  1. Le subjonctif.
  2. Les auxiliaires être et avoir.
  3. Les verbes irréguliers.
  4. Les accents (par exemple réserve/réservé, zappez l'accent et le sens est modifié).
  5. Les nombres (pourquoi soixante-dix et pas septante comme on dit pourtant en Belgique, en Suisse et au Québec ?).
  6. Les faux-amis (ces mots qui existent dans une autre langue mais avec un sens différent).
  7. Le vouvoiement et le tutoiement.
  8. L'écriture protocolaire, les formules de politesse.
  9. Le masculin-féminin (pourquoi les objets ne sont-ils pas de genre neutre ?).
  10. la prononciation (se moquant d'eux-même les Anglais ont l'impression d'avaler de la nourriture de travers chaque fois qu'ils essaient de prononcer les « R » à la française sans parler des « U », des nasales et des lettres que l'on ne prononce pas).

Le mot le plus dur

Pour nous Français, perdre ses clés est ennuyeux certes, mais il existe une solution. Il suffit de trouver une serrurerie. Sauf si vous êtes anglophone. Là, ça vous emmêle carrément la langue.

Le Mur de l'Atlantique

Pour terminer, voici la bande-annonce du film qui, à mes yeux, représente le mieux les rapports que nous entretenons avec la perfide Albion. Un classique que je ne me lasserai jamais de voir et revoir.

France-Angleterre : entre les deux mon cœur balance (normal c'est mon signe) alors quel que soit le gagnant à l'issue de la rencontre de ce soir (que je ne regarderai pas car le rugby, ce n'est pas « mon mug »), n'oubliez pas que ce n'est qu'un jeu. Alors que tourne la « routourne » comme dirait Ribéry !

Sources

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Êtes-vous éveillé ? Ou juste informé ?

Une question fort intéressante, limite provocante. L'explosion d'informations produit des effets drastiques sur de nombreuses vies au risque de voir apparaitre différentes couches en matière d'éveil. Dès lors où les gens commencent à faire le rapprochement entre les faits désormais connus et les éléments dont on ne disposait pas auparavant, de nouveaux paradigmes émergent à travers lesquels nous percevons cette réalité changeante.

Ce que nous faisons de ces nouvelles informations et jusqu'où nous continuons à creuser dans les niveaux de perception est ce qui détermine notre perspective à tout instant.

C'est pourquoi, ce changement permanent et cet apprentissage continuel sont partie intégrante de l'évolution vers l'éveil pur et dur. À mesure que nous évoluons dans notre perception, nous commençons à distinguer, sous la surface de ce déluge d'informations, l'incroyable cohérence de ces vérités à saisir et mettre en œuvre pour véritablement nous transformer — non seulement nous mais le monde qui nous entoure.

Nous sommes ce que nous percevons

Même la physique quantique confirme ce que les sages nous ont appris au fil des siècles. Ce que nous percevons et ce sur quoi nous focalisons notre intention détermine notre réalité individuelle. Le fait que nous soyons entièrement responsables de la manière dont nous discernons le monde qui nous entoure constitue la vérité profonde occultée aux yeux de l'humanité. Totalement à l'encontre du modèle déterministe que l'on nous a enseigné, notre existence même n'est pas la résultante de facteurs déterminés auxquels nous ne pouvons pas grand chose mais tout le contraire.

Nous sommes littéralement la projection de notre propre conscience. Ensuite, il n'appartient qu'à nous de décider jusqu'à quel point nous permettons à la projection illusoire qui s'impose à nous de déterminer notre réalité.

C'est lorsque nous progressons vers une meilleure compréhension de la portée énorme de ce fait que les choses se mettent vraiment à passer à la vitesse supérieure. Ce n'est pas un truc qui vous sera enseigné voire même suggéré par le scientisme de la matrice, le tissu de mensonge de l'éducation et des médias, ou encore par les préceptes aveuglants et contraignants des religions. Mais une fois que l'on découvre — ou plutôt fait l'expérience comme il se doit — cette vérité, la majesté de l'existence s'ouvre sur des perspectives magnifiques d'émancipation et de possibilités, l'emprise même de toute influence externe et conception mentale limitante se désintègre comme si elle n'avait jamais existé en premier lieu.

Parce que c'est essentiellement le cas. Cela n'était vrai que d'un point de vue sciemment manipulé pour être limité qui avait créé une boucle de rétroaction illusoire donnant l'apparence qu'il n'existait aucune autre possibilité en dehors de ce domaine fabriqué.

L'information est un outil, non une solution

© Marinus

Savoir ce qui se passe réellement autour de nous n'est que le début. Réaliser qu'il s'agit, en réalité, d'une prison psycho-spirituelle imposée, fondée sur une tromperie délibérée, n'est que le seuil. Nul besoin de passer le reste de nos vies en frôlant la névrose et l'hystérie à décrire la manière dont ils procèdent pour ainsi faire et combien c'est mal.

Cela devient juste un autre niveau d'isolement dès lors que nous cessons de progresser vers le plein éveil bien au-delà des limites et influences de leur système-piège contagieux.

C'est en dépassant ces premiers orbites à mesure que nous nous dégageons de l'attraction du noyau de gravité dense dans lequel nous sommes nés que les choses commencent réellement à devenir intéressantes. Et extrêmement stimulantes. Nous ne pourrons connaitre les solutions profondes essentielles auxquelles nos âmes aspirent en opérant à l'intérieur de cette densité imposée de l'extérieur car nous ne ferons que renforcer la résistance de la toile dans une lutte sans issue. L'araignée est bien plus avisée que nous lorsque nous agissons dans le cadre de ses paramètres.

Nous devons d'abord transcender prudemment tout cela pour opérer ensuite sous une perspective clairement démarquée.

En attendant... ne vous laissez ni intimider ni captiver par les zones d'ombres

La merveilleuse soi-disante clé de l'éveil de la conscience est que vous saurez quand vous l'aurez découverte. Si vous n'êtes toujours pas sûr, c'est que vous n'y êtes pas encore. Ne vous inquiétez pas, c'est le chemin que nous devons tous emprunter. Recherchez la sincérité et vous trouverez. En attendant, tout amène de l'eau au moulin. Nous y gagnons en force, sagesse et détermination et nous nous débarrassons des mécanismes qui nous retenaient à mesure qu'ils nous sont révélés.

Tout ceci fait partie du processus.

Et surtout, à n'importe quelle étape de notre éveil, nous devons continuer et en profiter pour dénoncer la supercherie et la fraude afin d'aider les autres à sortir des mailles du filet, mais nous ne devons ni nous attarder ni nous laisser prendre à notre colère et notre indignation sacrées. Il y a un temps pour tout, mais si nous comptons prendre conscience des véritables solutions pour notre planète et ses habitants, nous devons d'abord nous rendre là où nous savons depuis là où nous opérons avec une vision très claire de ce qui doit être fait sur des bases solides dans l'amour de la vérité.

Et plus encore, nous devons redécouvrir et comprendre les véritables outils spirituels dont nous disposons. En faisant cela, comme c'est déjà le cas, notre armement pour la vérité surpassera leur matériel 3D artificiel insensé à tel point qu'ils apparaitront comme les imposteurs qu'ils sont — rien de plus que des ombres tentant de se substituer au soleil.

Une absolue futilité et un jeu auquel il ne vaut pas la peine de se laisser prendre.

Ce ne sont que nos niveaux de perception les plus bas qui confèrent un semblant de réalité à leur illusion. Dès lors que nous dépassons cela et vivons dans la prise de conscience de qui nous sommes réellement, cette projection de bas niveau que nous appelons l'ombre n'a nulle part où projeter son illusion... et disparait.

L'indescriptible vérité

La vérité est mentalement indescriptible. C'est pourquoi nous sommes émerveillés par ce que crée la nature, les fractales, la géométrie sacrée et cette magnifique conception physique que nous percevons comme le savoir-faire que ce que nous savons reposer derrière et bien plus spectaculaire encore.

La science axée sur l'hémisphère gauche du cerveau, même bien intentionnée, ne peut concevoir cette richesse en cherchant à contenir cette énergie vivante par l'exercice de sa suprématie mentale voire typiquement égotique. Ils pourront toujours s'évertuer à essayer de décoder le code derrière ces motifs, ils n'y parviendront pas. En attendant, ils risquent de provoquer des dégâts — et c'est déjà le cas —mais tenter de comprendre dans un état d'esprit limité est comme essayer de vider l'océan avec une cuillère.

Un exercice absolument futile reposant uniquement sur le renforcement de soi.

À moins d'une réponse concrète et « prouvable », quelque chose de substantiel et logiquement explicable qu'ils peuvent voir, goûter, toucher, humer et sentir, ils ne l'accepteront pas. Il s'agit, encore une fois, de cette boucle de rétroaction auto-alimentée qui ne sera jamais rompue. Afin de découvrir la vérité vraie, il faut la trouver et en faire l'expérience par soi-même, un cœur avide à la fois. Si vous êtes suffisamment motivé, vous trouverez ou du moins, vous tomberez sur le prochain indice qui vous maintiendra sur la piste menant à une vérité supérieure.

Bien sûr, il existe de nombreux types et niveaux de vérité mais, foncièrement, l'ultime vérité est une expérience interactive continuelle avec l'univers conscient interconnecté auquel nous sommes tous superbement intégrés. Il s'agit de cette même source créative que l'on parvient à peine à percevoir parfois mais que l'on voit dans la magnificence du monde qui nous entoure et l'imagination fertile de nos cœurs sensibles et de nos âmes intuitives.

La vérité ne peut qu'indiquer la voie — à nous de continuer

Ceci n'est qu'un avant-goût de se qui se cache derrière ces voiles d'illusion, la couche inférieure étant cette matrice artificielle de tromperie mise en place intentionnellement pour piéger le cœur des êtres humains.

Même le monde physique est une manifestation quasi grossière de l’œuvre complexe de la création destinée aux cinq sens, mais quel bonheur d'en faire l'expérience ! Réaliser que ce ne sont que de très rapides aperçus de réalités bien plus étonnantes encore dépasse l'entendement... mais c'est une bonne chose, la croyance étant un système de confinement limitant. L'expérience est ce à quoi nous visons.

Ne renoncez pas. Le chemin est parsemé d'embûches car c'est le propre de l'apprentissage et de l'expérience, il faudra donc vous y faire. Contentez-vous d'en tirer des enseignements et de poursuivre. Il existe de nombreux niveaux d'éveil, tous plus incroyables que le précédent. Bien qu'elle joue un grand rôle, la voie de cette merveilleuse découverte personnelle ne devrait pas être notre seule force motrice mais nous permettre d'accéder aux ressources dont nous avons besoin afin de dissoudre un peu plus le piège tendu à ceux qui n'ont toujours pas conscience de leur situation critique dans ce monde souterrain de contrôle et de tromperie.

Il n'existe pas de plus grand moteur que la puissance inébranlable de la compassion empathique. Nous partageons la douleur de tous ceux qui sont encore coincés et aveuglés par grande supercherie et de par cette même connectivité nous sommes destinés par amour à nous atteindre notre état d'éveil le plus habilitant possible pour contribuer à l’avènement de la transformation à laquelle nous aspirons tous.

Texte original de ZEN GARDNER traduit de l'anglais par EY@EL
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Échecs et Matt

Non, non, il ne s'agit pas de Matt Bellamy pour celles qui auraient cru le reconnaitre (franchement les filles, c'est loin d'être un sex-symbol, arrêtez ce délire). Un peu Houdini, un peu Mandrake le magicien, un peu Arsène Lupin, un peu Batman, Matt, qui doit son prénom à un jeu de mots, est le héros sensuel, mystérieux et ténébreux dont on rêve toutes en secret. J'en connais qui vont filer dare-dare se mettre à la gym !

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Trinity, du film Matrix, explique en quoi nous vivons effectivement dans une matrice

En faisant une excursion dans la matrice l'autre jour, je me suis faite cette même remarque que Carrie-Anne Moss alias Trinity, à savoir que tous ces gens obnubilés par leur débilophones (les « phonistes ») étaient plus déconnectés que jamais. Et d'un coup, j'ai été parcourue de grands frissons désagréables à l'idée que le scénario, pas si dingue que ça, imaginé par Stephen King dans son roman Cellulaire puisse subitement devenir réalité. De quoi devenir agoraphobe ! Avisant alors un voyageur (le seul — l’unique !) tenant dans ses mains un vrai livre papier aux pages toutes jaunies et écornées, je lui ai souri. J'ai eu également envie de lui dire à quel point j'étais soulagée que nous soyons au moins deux humains pris au piège dans cette faune transhumaine, mais je ne l'ai pas fait. C'était inutile, d'ailleurs, car son regard m'a fait savoir qu'il avait reçu ma pensée cinq sur cinq. Et sans doute pour me prouver que je n'hallucinais pas quant à ce nouveau mode de communication qui semble s'instaurer entre rescapés de la race en perdition, une jeune fille sans aucun bidule-machin-truc électronique greffé quelque part, visiblement soulagée elle aussi, est venue s'installer à côté de moi. Une sainte trinité en quelque sorte !

Ey@el

Selon Carrie-Anne Moss qui interprétait Trinity dans la série de films Matrix, nous vivons dans une matrice. Et pour ce qui est de nos enfants, dit-elle, nous devons être vigilants et les protéger afin d'éviter « qu'on ne les endorme ».

Que l'on soit homme ou femme, quand il s'agit d'évoquer une femme forte au cinéma, on pense souvent à Trinity. C'est chose rare, à Hollywood, qu'un personnage fictif arrive à la cheville d'une personnalité solide, stoïque mais pleine de tendresse. Féroce, affectueuse et avec du cœur.

À la ville, l'actrice canadienne est une maman tenace et attentionnée, soucieuse de ne pas exposer ses enfants à l'usage addictif des smartphones et autres réseaux-pièges de la matrice. Elle parle de la prolifération des « relations via SMS » en expliquant pourquoi lorsqu'elle se livre à des conversations textuelles sur son téléphone, elle n'est plus totalement présente avec eux.

Quinze ans à peine après la sortie de la saga Matrix, elle explique, dans une vidéo (que je ne parviens pas ni à lire ni à republier donc également impossible à retranscrire et traduire ici), les similitudes existant entre ces films et la matrice fabriquée de toutes pièces dans laquelle nous vivons pour de vrai dont voici quelques extraits choisis.

Moss compare sans cesse le film au monde dans lequel nous vivons aujourd'hui.

Elle dit : « Je marche dans la rue parfois en me croyant vraiment dans la matrice au sens propre au vu de tous ces gens rivés sur leurs smartphones, où tout le monde a les yeux baissés et n'interagit plus avec personne. »

Elle a ensuite recours à une métaphore troublante mais appropriée, comparant les cocons contenant les bébés qui « alimentent » les ordinateurs au début du film à un monde où les enfants ne servirait qu'à nourrir la technologie intelligente dans le seul but de les empêcher d'exister.

« Nous vivons tous nos petites vies solitaires chacun de notre côté », dit-elle. « Parlons-nous les uns aux autres — soyons réels. » Pour ce qui est de la gestions des responsabilités parentales, elle fait abstraction des dangers évidents que présente la technologie prédatrice pour parler de l'addiction en disant « Je suis accro à mon téléphone... nous les donnons aux petits enfants. » Elle ne l'a pas fait, mais elle remarque que les gens ne se posent même pas la question et que c'est une chose à laquelle nous devrions réfléchir — on ne connait pas les répercussions qu'aura cette addiction aux écrans à l'avenir.

Elle se demande, avec le recul, si cette dépendance à la technologie ne va pas venir remplacer celle au tabac et de la même manière, se banaliser. Moss croit que son utilisation est la plus grosse pomme de discorde entre parents et enfants, ajoutant que « nous devons garder les yeux ouverts, être vigilants et... les protéger afin d'éviter qu'on ne les endorme avec cette fausse idée de connexion alors qu'en réalité, ils ne sont pas connectés du tout. »

« Avoir accès n'est pas la même chose qu'être connecté », fait-elle remarquer, visiblement passionnée par le sujet.

Vivre dans la « matrice » peut vous vider complétement si vous ne levez pas les yeux de temps à autre en prêtant attention à ce qui importe — les relations de cœur à cœur.

Saviez-vous que Carrie-Anne Moss avait fondé un site de pensée holistique? Rendez-vous sur AnnaPurna Living.

Texte original de HEATHER CALLAGHAN traduit de l'anglais par EY@EL
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Mousse à frimousse

C'est bien connu, le savon dessèche la peau autant celle des femmes que des hommes (plus épaisse) d'ailleurs. La solution est d'utiliser de l'huile végétale pure (qui retire toutes les impuretés) puis de la rincer. Seulement à l'usage, ce n'est vraiment pas pratique. Avec les huiles lavantes (ou démaquillantes), tout devient facile et agréable puisque l'huile se dépose sur une petite éponge humide (ou un gant de toilette) et s'émulsionne au contact de l'eau pour former une mousse onctueuse qui se rince aussi simplement qu'un savon et laisse la peau toute douce (sans la graisser). Un vrai bonheur à utiliser surtout si on la parfume avec de la vanille (effet crème anglaise assuré). La recette que je vous propose est ultra-rapide et simplissime à réaliser, naturelle et sans produit toxique ou irritant comme le sodium laureth sulfate que l'on retrouve dans la plupart des produits similaires vendus en parapharmacie et avec un coût de revient largement moindre (surtout si vous n'utilisez que les deux ingrédients de base).

Huile lavante douceur à la vanille

Ingrédients :

  • 30 ml tensioactif mousse de babassu
  • 68 ml huile d'olive (ou tout autre huile végétale)
  • 15 gouttes macérat huileux de vanille (recette maison ci-dessous) (facultatif)
  • 28 gouttes bisabolol végétal (facultatif)
  • 6 gouttes vitamine E (facultatif)


QSP environ 100 ml

Propriétés :

La mousse de babassu est un tensioactif très doux dérivé des acides gras de l'huile de babassu et permettra d'émulsionner l'huile au contact de l'eau en créant une mousse plus ou moins importante suivant la quantité ajoutée. L'alpha-bisabolol est un principe actif que l'on trouve dans certaines plantes comme la camomille. Il a des vertus principalement apaisantes, anti-inflammatoires, cicatrisantes et réparatrices ainsi qu'antibactériennes et antifongiques. Enfin la vitamine E est un antioxydant et conservateur naturel empêchant le rancissement des huiles.

Préparation :

Ajouter tous les ingrédients à l'huile en mélangeant bien. Laisser reposer environ 24h pour que le mélange épaississe.

NOTE : Attention, ça mousse ! À utiliser avec parcimonie donc. La texture va s'épaissir au fil des jours pour devenir crémeuse. Ce produit peut également s'utiliser sous la douche et comme démaquillant pour le visage et les yeux. En ajoutant davantage de babassu (jusqu'à 10%), on peut obtenir la consistance d'une mousse à raser. Dans ce cas, le bisabolol s'avère un ingrédient indispensable et non plus facultatif (si vous avez la peau sensible ou des boutons, je vous recommande vivement cet actif qui fait une différence énorme).

Macérat huileux de vanille

Ingrédients :

  • 30 ml huile de sésame non-toastée
  • 1 gousse de vanille

QSP environ 30 ml

Propriétés :

Vous pouvez utiliser une autre huile végétale de première pression à froid mais celle de sésame offrira un meilleur pouvoir d'extraction des principes aromatiques de la vanille (il ne faut pas choisir de l'huile toastée par contre qui dénaturerait l'odeur).

Préparation :

Verser l'huile dans un petit flacon en verre teinté (pour protéger des rayons UV) préférablement muni d'un codigoutte (ou d'un compte-goutte). Ajouter la gousse de vanille coupée en petits morceaux de 2-3 cm. Laisser macérer 60 jours à l'abri de la lumière avant de l'utiliser pour parfumer les cosmétiques ou les desserts.

Comme d'habitude, tous les ingrédients peuvent se trouver dans les boutiques spécialisées en fabrication de cosmétiques maison ou en ligne.

Désormais, plus d'excuse pour afficher un teint gris et une mine revêche !

© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

Image couverture : Alesia Kozik

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