Comment Pokémon Go est-il lié à la CIA ?

Certes, si officiellement l'étymologie du nom Pokémon est issue de la contraction de la romanisation du japonais Pocket Monsters, on pourrait, pourquoi pas, aussi l'envisager comme un mot-valise résultant de la combinaison des termes « poke » et « demon » en anglais. Ce qui donnerait, dans un sens premier assez proche, « démons de poche » mais encore « démons frappeurs » voire « démons baiseurs ». Tout concorde, faites votre choix ! Forcément démoniaque puisque approuvé par le pape comme un jeu qui stimule l'imagination des enfants et « sans effets secondaires indésirables sur leur moralité » tout en étant basé sur « des liens amicaux intenses » (sic). Sinon autre étymologie plausible : une contraction de « poke » (pocket) et « monitor » qui équivaudrait en français à « contrôleurs de poche ».

Déjà profondément écœurée et atterrée par l'ampleur que prennent les portables dans tous les espaces publics (et privés) y compris les salles de concerts où l'on paie une petite fortune son sésame d'entrée pour finalement passer toute la soirée le bras en l'air, les yeux rivés sur son minuscule écran pour immortaliser ce souvenir dans le cyberespace au lieu d'en profiter pleinement d’œil à œil (« Évitez tout contact visuel ») et dans l'instant. Bien sûr, il y aura toujours des milliards d'excuses et même (forcément) quelques aspects utiles à cette technologie comme je l'ai déjà brièvement évoqué, mais là avec l'épidémie de Zomkémon, il faut s'attendre au pire. On ne compte déjà plus les nombreux incidents liés au phénomène pour se rendre compte de l'ampleur des dégâts. Des plus cocasses, comme ces ados qui n'ont pas hésité à escalader le mur d'une gendarmerie près de Carcassonne pour y attraper un Pokémon, aux plus dramatiques où un homme, à la poursuite d'une de ces bestioles virtuelles, a bousillé sa voiture en fonçant droit sur un mur ou encore, cette Canadienne qui a vu sa cour envahie par une dizaine d'adeptes de ce jeu débile et a dû sortir une carabine à air comprimé pour défendre son domicile (et a, bien sûr, été poursuivie).

1, 2, 3, 4, il y a cette flamme dans vos yeux
Et le chaos défie l'entendement !
5, 6, 7, 8 moins 9,
Destination panique, nous y voilà !

"Panic Station", Muse (2012)

On a l'impression de se réveiller en plein cauchemar. Un peu comme dans cette bande annonce (ci-dessus) de l'adaptation hollywoodienne du roman Cellulaire de Stephen King (déjà évoqué à maintes reprises dans plusieurs éditos) qui doit sortir chez nous le 21 septembre.

Ey@el

Alors que Pokémon Go donne le tournis à la planète entière, les joueurs ont-ils jamais pensé au fait que ce jeu a priori innocent pouvait être exploité à des fins autres que ludiques? Sputnik a fait une petite recherche sur l'affaire.

Voici quelques faits curieux sur le jeu Pokémon Go — et ce ne sont pas des astuces afin d'augmenter son niveau de jeu mais des détails sur le fonctionnement du projet qui sont facilement accessibles et vérifiables sur Internet. Détails qui peut-être réduiront à néant votre envie de vous lancer à la poursuite des Pokémon, ou encore de poursuivre l'aventure.

Sputnik vous propose ainsi de jeter un œil sur ces informations et vous laisse en tirer vos conclusions. 

Origines

Le projet Pokémon Go a été créé conjointement par The Pokémon Company, Nintendo et Niantic, ancienne filiale de Google. Niantic a été fondé par John Hanke, également fondateur de la compagnie Keyhole, Inc. spécialisée dans la création de cartes géospatiales. La compagnie a été financée par In-Q-Tel, un fonds américain de capital-investissement mis en place par la CIA en 1999.

A l'époque, plusieurs tâches ont été accomplies :

  • la cartographie de la planète régulièrement mise à jour, y compris les autoroutes et tous les grands objets de l'infrastructure urbaine en général,
  • des robots-véhicules ont mis leurs nez dans tous les coins du monde et ont cartographié des villes entières, des rues…

Principe

Et voilà en 2016 que Niantic fait un pas en avant lance un jeu génial et viral basé sur le principe de la réalité augmentée. Une fois qu'il l'a installé et qu'il a lui autorisé l'accès à sa caméra qui filme tout ce qu'il voit autour de lui, son microphone, son gyroscope, son GPS et tous ses appareils connectés, le smartphone de l'utilisateur se met à vibrer et signale que plusieurs Pokémon se trouvent à proximité.

Que se passe-t-il ensuite ? L'application vous félicite pour votre premier succès parce qu'elle sait comment il est important pour le joueur d'être encouragé. Puis, elle requiert que vous filmiez vos premiers Pokémon captés de tous les angles — et obtient donc les photos de votre appartement en détail, y compris les coordonnées et l'angle d'inclinaison du smartphone.

Règles d'utilisation

A propos, les règles d'utilisation qu'il faut accepter pour installer le jeu recèlent d'informations intéressantes. Ainsi, Niantic vous informe en ces termes officiels :

Nous coopérons avec le gouvernement, les autorités compétentes ou des parties privées pour appliquer et respecter la loi. Nous pouvons divulguer toute information vous concernant (ou votre enfant autorisé) en notre possession ou sous notre contrôle au gouvernement, aux autorités compétentes ou aux parties privées dans le cas où, à notre seule discrétion, nous le penserions nécessaire ou approprié.

Mais qui lit les règles de l'utilisation ? On appuie sur « J'accepte » et on se dépêche de lancer le jeu.

Pourtant, les règles s'avèrent être une lecture bien excitante. Elles signalent par exemple que les serveurs de Pokémon Go enregistrent automatiquement certaines informations sur la façon dont une personne utilise ses services et s'en sert pour administrer ces services et analyser (petit détail : ils peuvent recourir à des tiers pour effectuer cette analyse).

Et cerise sur le gâteau :

Les informations que nous collectons auprès de nos utilisateurs, y compris les données à caractère personnel, sont considérées comme un actif de l'entreprise.

Voilà ce que vous acceptez en effet en installant l'appli.

Si nous étions rachetés par un tiers à la suite d'une transaction telle qu'une fusion, une acquisition ou une vente d'entreprise, ou si nos actifs étaient rachetés par un tiers pour cause de faillite ou de cessation de commerce, une partie ou la totalité de nos actifs, y compris vos données à caractère personnel (ou celles de votre enfant autorisé), pourraient être divulguées ou transférées à un tiers acquéreur dans le cadre de la transaction, poursuivent les règles.

Imaginez-vous cela : le renseignement veut savoir ce qui se passe actuellement, par exemple… au Palais de l’Élysée. Et une minute plus tard les députés, les journalistes, les employés qui s'y trouvent sont tous rivés sur leurs portables qui leur signalent qu'un certain nombre de Pokémon sont dans la place…

Vous connaissez la suite.

Texte original de SPUTNIK NEWS traduit de l'anglais par EY@EL
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Coup de chaleur

On m'y reprendra à faire des suggestions à froid en croyant naïvement que l'ironie coule forcément de source. Non seulement il n'y a pas le feu au lac mais, en plus, il est complétement gelé. Pince sans rire ? Aaaaggghhh ! Ce serait plutôt chaud les marrons vu que je me retrouve les miches coincées sur un siège bouillant1 avec cette patate brûlante2 (comme on disait avant le Brexit — mais bon, maintenant Bruxelles nous oblige à dire « frites »).

Gare aux vôtres donc, les organisatrices du projet Eklabugs et tous les participants qui ont voté le chaud, à chaud, en soufflant le chaud et le froid (et dont vous trouverez la liste et les adresses au bas de cette page). Quand la vapeur s'inversera, que vous siroterez votre pastis sous forme de glaçons et que votre mistral se changera en blizzard — bref, lorsque votre chaleur méridionale du diable ne pourra même plus cramer le popotin des ours polaires3 mais fera le bonheur des loups ou des canards, vous vous choperez certainement un méchant chaud et froid et vous serez opligés de troquer vos poules de bétanque contre des balets de hockey. Hé oui, peuchère, il gèlera bientôt en enfer (n'en déplaise aux con-vaincus du réchauffement climatique) parce que c'est quand on gèle que l'on cryogénie.

Mais finalement, peu me chaut (cela ne me fait ni chaud ni froid) d'avoir raison ni même d'aboutir à une chaleur morte4 alors autant ne pas battre froid5 mais plutôt le fer tant qu'il est encore chaud.

Mas qué calor ?

Le thème de cette session, vous l'aurez compris, est donc la chaleur. Mais de quelle chaleur parlons-nous au juste ?

De la chaleur constante dans certaines zones du globe où les autochtones ont la peau noire pour mieux résister au soleil mais se vêtent de blanc et enduisent leurs murs de chaux pour repousser le chaud (car le blanc réfléchit toutes les longueurs d'ondes du spectre contrairement au noir qui les absorbe) ?

La chaleur dilate les corps. C'est pourquoi les jours sont plus longs en été qu'en hiver.

Léo Campion

Du brutal accès de fièvre de la semaine dernière ou de la canicule précoce de l'an passé qui comme son nom l'indique nous avait transformés, pendant quelques jours, en chiens agonisants (ou hot-dogs) la langue pendante à l'affut de la moindre bouffée d'air ? Une vague de chaleur torride (haarpienne ?) que les anglophones appellent la Grilleuse (Scorcher) qui, si elle s'était prolongée trop longtemps, aurait pu tous nous faire crever au propre (mais salement) comme au figuré — une réalisation qui fait sacrément froid dans le dos et qui glace littéralement le sang sans pour autant nous rafraichir.

Il faisait si chaud que, sur le thermomètre, on pouvait lire : voir colonne suivante.

Jean-Loup Chiflet

De cette chaleur animale (que les zoologues appellent communément rut) servant à assurer la perpétuation des espèces mais qui, chez certains spécimen dégénérés, vire parfois à l'obsession malsaine allant jusqu'à leur cramer définitivement les neurones aussi bien que le crack ou l'héroïne ? Le coup du chaud lapin qui finit avec la dinde froide.6.

Entre quinze et vingt ans, la vie ressemble à un documentaire animalier : on lutte pour les amours et pour le territoire. S'il fallait pisser dans les coins chaque fois qu'on est en chaleur, les lycées fouetteraient comme des urinoirs.

Marie-Sabine Roger

Ou bien de cette fameuse chaleur humaine qui fait de plus en plus défaut (elle aussi) dans cette société qui, décidément, ressemble de plus en plus au Titanic fonçant droit sur l'iceberg. Croyez moi, je ne suis pas très chaude à l'idée de jeter involontairement un froid en évoquant tous ces faits sordides mais je ne peux pas non plus rester au chaud7 tout en baissant le thermostat.8

De toutes les sources d'énergie, la chaleur humaine est la moins coûteuse...

Gorges chaudes

Juger à froid, agir à chaud : de toute manière, quel que soit le point chaud abordé, à froid comme à chaud, le choc sera forcément thermique. Donc inutile de jauger la température avant tout en espérant candidement ne pas devoir me prendre de plein fouet la chaleur9 des esprits échauffés. On récolte forcément ce que l'on sème. Sauf, bien sûr, quand la géoingénierie s'en mêle.

Contrairement à l'immense majorité des intellectuels, le riz, pour être cultivé, exige une certaine chaleur.

Antoine de Caunes

Certains frileux me diront que je n'ai vraiment pas froid aux yeux mais dans la chaleur glaciale du moment (visez un peu le bel oxymore sorti tout droit de mon congélateur), il importe surtout de disposer à la fois d'une tête froide et d'un pied bouillant.10

Couac 40

Pourquoi perdre son sang froid quand on a le sang chaud ?

Jacques Caron

Un conseil avisé sur les places boursières où défaut d'argent frais rend ce dernier très chaud11 et fait grimper le thermostat,12 occasionnant des bouffées de chaleur aux actionnaires dont le sang ne fait soudain qu'un tour. Serait-ce la fameuse technique du chat-leurre visant à ébranler les marchés en filant un coup de chaud aux pitbulls en col blanc ?

Attention, à trop flamber on finit par geler les porte-feuilles. Et ça pourrait vite devenir plus chaud qu'on se l'imagine si les mafieux décidaient de déballer leurs réserves de chaleur13. Et s'ils font feu, ne dérangez pas les pompiers, laissez faire les chauffes14 et restez au chaud si vous ne tenez pas à finir tout froids.

K.O. Computer

Certes, si les excès de chaleur sont nocifs pour tout ce qui vit et respire sur cette planète, il en va de même pour les machines. Par exemple, lorsque le microprocesseur de votre ordinateur a chaud au cœur15, contrairement à vous, il est loin d'être ému mais frise l'infarctus multiple. Inutile de tenter désespérément de joindre la ligne chaude16 du Docteur PC en cliquant frénétiquement sur tous les liens chauds17 ou de presser toutes les touches bouillantes18 pour tenter de le sauver, la seule chose à faire étant de le mettre au repos.

Burn-out

Ouf ! On a eu chaud, hein ? J'en ai encore les mains toutes moites d'avoir tapé comme une forcenée sur les touches de mon clavier pour maintenir vos neurones en ébullition. Du coup, ce sont les miens qui commencent sérieusement à sentir le roussi. Gare à la dépressurisation.

Surtout ne me secouez pas !

Notes et références

  1. ^ Expression anglaise : hot seat (en première ligne).
  2. ^ Expression anglaise : hot potato (sujet à controverse).
  3. ^ Expression anglaise : hot enough to burn a polar bear’s butt.
  4. ^ Expression anglaise : dead heat (ex-aequo).
  5. ^ Faire la gueule.
  6. ^ Expression anglaise : cold turkey en référence à la chair de poule qui saisit les drogués en manque.
  7. ^ Ne pas se mouiller.
  8. ^ Expression anglaise : to take the heat off (détourner l'attention).
  9. ^ Expression anglaise : to take the heat (subir ou encaisser les critiques).
  10. ^ Expression anglaise : to hotfoot (dans ce contexte, prendre la poudre d'escampette).
  11. ^ Expression espagnole : dinero caliente (capitaux fébriles).
  12. ^ Expression anglaise : to put some heat on (mettre la pression).
  13. ^ Expression américaine : to pack heat (avoir plein d'armes à feu sur soi).
  14. ^ Expression américaine : the heat (la police).
  15. ^ En informatique, on parle de cœur de processeur. Aujourd'hui, on dispose même de processeurs multicores ou à cœurs multiples.
  16. ^ Anglicisme : hotline (assistance téléphonique).
  17. ^ Expression anglaise : hotlinks (liens hypertextes).
  18. ^ Expression anglaise : hotkeys (raccourcis clavier).

Projet EklaBugs #13

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La vision positive du transhumanisme par les médias grand public en France

Vous croyez toujours que le transhumanisme est une lubie pessimiste de théoriciens du complot totalement rétrogrades et réfractaires au progrès, toujours à imaginer le pire ? Visez plutôt ce que j'ai trouvé dans un exemplaire du Parisien qu'on m'a refilé et qui d'ordinaire me sert à emballer les épluchures :

« Des lentilles de contact connectées permettent de savoir au premier coup d’œil si la personne que vous croisez dans la rue est votre âme sœur. L'appareil communique avec les objets connectés de la personne en face et vous indique ses hobbys, son âge, ses goûts culturels (livres, films, exposition...). Si ça matche, vous pouvez vous déclarer mariés dans la foulée sur les réseaux sociaux. L'amour et le mariage en un regard. »

Pas de panique, nous sommes en 2020 ! Ce scénario n'est pas encore une réalité... mais pourrait bien le devenir à en croire le Journal du futur diffusé demain sur RTL. Préparée et présentée chaque jour en été, à 8h15 et 12h55, par Martial You, rédacteur en chef du service économie de la radio, chaque chronique est une parenthèse d'anticipation rafraichissante sur l'actualité.

« L'idée est d'imaginer que nous sommes à la fin du XXIe siècle et que nous faisons le bilan des grandes mutations qui ont changé noter vie entre 2020 et 2060, explique le journaliste. Le ton est léger mais s'appuie sur des technologies que nous connaissons déjà, qui pointent le bout de leur nez actuellement. Nous faisons intervenir des chercheurs et des spécialistes du monde entier pour imaginer ce qu'elles deviendront dans quinze, vingt ou quarante ans. »

Une vision positive

Le résultat est intrigant mais fait du bien dans les oreilles. L'épisode du jour évoque le cas d'un homme hyperconnecté, victime d'overdose de technologies et souffrant d'un nouveau mal, la « techn'allergie ». Dans celui de demain, consacré aux rencontres virtuelles par des lentilles de contact ultraperformantes, l'analyse de Mai Bocquet, chercheuse de l'université de Stanford vient valider l'hypothèse, grâce à la géolocalisation et des premiers pas des Google Glass, de l'évolution rapide des appareil de vision augmentée. De quoi envisager le futur de façon plus positive que l'actualité le façonne aujourd'hui. Une femme écologiste présidente de la République ? Une triple greffe d'organes grâce à une imprimante 3D ? La fin des pièces de monnaie et des billets de banque ? Voilà ce que nous promet cet étonnant Journal du futur.

Source : Le Parisien 26/07/2016

Une vision positive ? De l'humour noir sans doute.

Si cette nouvelle vous réjouit, c'est que vous avez un sérieux problème et que vous feriez bien de commencer à effectuer des recherches sur ces soi-disantes avancées qui vont nous faire faire un gigantesque bond en arrière — que dis-je, un saut quantique dans le néant.

Cela me fait penser à une remarque à la fois pleine d'humour et de fatalisme formulée en commentaire par une jeune lectrice, âgée de seulement 12 ans à l'époque : « Le monde change... Bientôt on se mariera sur des forums et on fera des enfants par clé USB... ».

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905

Issu de Who Are You, le dernier album de la formation originale avant la disparition prématurée de son batteur Keith Moon (1978) puis de son bassiste John Entwistle (2002), ce titre n'est certainement ni l'un des plus connus ni des meilleurs des Who mais s'il m'est soudain revenu à l'esprit après plusieurs décennies alors que ce n'était même pas un de mes morceaux favoris, ce n'est certainement pas sans raison. Je vous laisse donc d'abord découvrir les paroles et on en reparle ensuite.

905

Ma mère était une couveuse
Et mon père le contenu
D'un tube à essai dans le congélateur
De l'usine de naissance.

Je m'appelle 905
Et je viens juste de prendre vie.
Je suis le tout dernier être conçu pour peupler
Cette planète qu'on appelle Terre.

Maintenu en biostase,
Je n'ai pas eu d'enfance
Et si je m'exprime sans émotion,
Vous saurez donc pourquoi.

La connaissance de l'univers
M'a été implantée dans le cerveau
Après que mon corps d'adolescent
Ait dépassé sa puberté.

Et tout ce que je sais est ce que j'ai besoin de savoir
Et tout ce que je fais l'a déjà été auparavant.
Chaque phrase qui me vient à l'esprit a déjà été prononcée par un autre
Et à chaque terme de mon existence, une porte restera ouverte.

Automatiquement sorti de cryogénisation
À mon arrivée à maturation,
Je suis devenu un homme
Et j'ai quitté l'école de glace.

Maintenant je suis sur le point d'entamer
L'existence qui m'a été attribuée —
Une vie qui a déjà servi
Des milliers de fois auparavant.

En mon for intérieur, j'ai l'impression
Qu'il manque quelque chose —
Un ressenti au niveau de l'âme
Et je ne peux m'empêcher de souhaiter

Qu'un jour je découvrirai
Que nous vivons dans le mensonge
Et j'en expliquerai la raison
Au monde entier.

Mais d'ici là, tout ce que je sais est ce que j'ai besoin de savoir
Et tout ce que je fais l'a déjà été auparavant.
Chaque phrase qui me vient à l'esprit a déjà été prononcée par un autre
Et à chaque terme de mon existence, une porte restera ouverte.

John Entwhistle, 1978

À propos de cette chanson

Visionnaire le « Buffle1 » ?

J'avais commencé à composer un album concept dans la même lignée que Lifehouse2. Mon histoire était un peu différente. Elle se passait dans le futur. Je l'avais mise de côté pendant longtemps. Et puis au moment d'enregistrer l'album, je l'ai ressortie et je l'ai un peu modifiée. Et "905" fait partie de ce projet. 905, c'est le nom du héros qui vit avec avec cet autre type appelé 503 et tous deux sont absolument identiques. Il n'y aucune femme dans les parages parce que c'est ce dont ils se nourrissent (:O).

John Entwistle

« Vos sonnettes d'alarme devraient se déclencher, voici venu le crépuscule3 ».

Ce texte, datant de plus d'une quarantaine d'années donc, décrit un univers dystopien très proche du Meilleur des Mondes d'Aldous Huxley dans lequel la population de la planète Terre est entièrement constituée de clones produits en laboratoire par des machines. Maintenus en biostase jusqu'à l'âge adulte, ils débutent leur vie avec une mémoire implantée et sont programmés à vivre la même existence à répétition et dans un seul et unique but que l'on devine aisément être celui d'esclaves au profit d'une élite (humaine ou extraterrestre). Pourtant quelque part, malgré son ADN trafiqué et sa totale inaptitude à ressentir la moindre émotion, le clone 905 perçoit en son « for intérieur » et au niveau de son « âme » l'anomalie de cette vie toute tracée et sans perspective : « Un jour je découvrirai que nous vivons dans le mensonge et j'en expliquerai la raison au monde entier ».

Cela ne vous rappelle-t-il rien ? Ou plutôt cela ne devrait-il pas déclencher vos sonnettes d'alarmes ?

« Je suis peut-être parano mais certainement pas androïde4 ».

Transhumanisme, micropuçage, dépopulation massive par les guerres, le terrorisme, les génocides, les épidémies, les vaccinations, les drogues, les OGM, les nanoparticules et terraformation en cours par le biais de la géoingénierie qui rendra à terme cette planète inhabitable à toute sa faune, flore et population humaine non génétiquement modifiées. Rien de tout cela n'est de la science-fiction malheureusement et est aisément vérifiable auprès de sources sérieuses. Menez vos propres recherches !

Notes et références

  1. ^ The Ox (le Buffle) était le surnom que l'on donnait à John Entwistle du fait de sa constitution robuste et sa contribution majeure à la puissance sonore des Who. Pour la petite anecdote, lui et Keith Moon faillirent faire partie de la formation originale de Led Zeppelin à l'époque où Roger Daltrey et Pete Townshend se livraient à une guerre d'ego sans merci façon Oasis.
  2. ^ Lifehouse était un autre opéra rock sur le thème de la science-fiction envisagé par Pete Townshend pour donner suite au précédent Tommy (1969) qui fit la renommée internationale des Who mais finit pas être abandonné au profit de Who's Next (1971), considéré à juste titre comme le meilleur album de leur carrière.
  3. ^"The Gloaming", Radiohead (2003).
  4. ^"Paranoid Android", Radiohead (1997).

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L'arrogance de l'ignorance

Cet article me tient particulièrement à cœur car, non seulement, il résume parfaitement le but que je poursuis à travers ce blog, mais également le « drame » de mon existence. Comment communiquer avec autrui lorsque l'on a pour motivation le développement personnel et l'éveil des consciences pour un monde meilleur et qu'en récompense de ces efforts, on se fait taxer de tas de choses avec procès d'intention à la clé ? Pas juste par des inconnus mais par les personnes qui nous sont les plus proches. Alors pourquoi nous obstinons-nous ? Parce que nous sommes stupides ? Naïfs ? Optimistes ? Ou bien parce que nous sommes finalement nous-mêmes et que rien ni personne — pas même le chantage affectif ou la peur du rejet — ne parviendra à nous couler de force dans le moule de conformité de cette société castratrice qui nous conditionne à tous les niveaux pour nous élever comme des poulets. Chicken run ! :D

Justement, hier encore, j'essayais de me montrer complaisante avec ma propre mère (self-hater ou « auto-haineuse » en puissance) qui se plaint constamment qu'elle ne peut jamais me parler. J'essaie donc de faire la conversation en choisissant un sujet assez banal afin d'éviter toute polémique. Je commence ainsi par expliquer comment j'ai découvert l'origine probable de certains de mes soucis de santé quand elle m'interrompt brutalement avant même que j'aie atteint le milieu de ma phrase pour s'exclamer : « Oui, je sais, c'est parce que... ». Ce qu'elle fait quasi systématiquement. Quoi que je dise, elle ne peut s'en empêcher pour montrer qu'elle SAIT. Et le pire, c'est qu'elle ne sait absolument rien et que ce qu'elle croit savoir en me coupant fièrement la parole pour balancer un lieu commun est toujours à mille lieues de ce que j'ai à dire. Alors soit je m'arrête et je me tais (à quoi bon puisqu'elle sait ?), ou alors j'insiste en m'efforçant de ne pas me laisser emporter devant son impolitesse caractérisée, en essayant de lui expliquer le plus calmement possible que ce serait bien de me laisser terminer car ce n'est pas du tout ce que je voulais dire. Et c'est toujours peine perdue car, dans tout les cas, elle continue comme si de rien n'était jusqu'à ce qu'excédée, je perde finalement mon sang froid pour, en quelque sorte, démontrer à ses yeux que c'est bien la preuve je cherche toujours à imposer mes vues aux autres... Hôpital, charité : même combat !

Bref, que faire ? Continuer d'assumer l'étiquette de la fille ingrate et me laisser manipuler en culpabilisant et en doutant de moi ? Ou bien réaliser que j'ai été élevée ainsi et que le manque de confiance qui m'a poursuivie toute ma vie et m'a fait rater des tas d'opportunités en influençant dramatiquement mes choix n'était, au final, qu'un conditionnement de plus.

En tout cas, cette lecture aura provoqué en moi un véritable feu d'artifice de connexions neuronales — des déclics de compréhension instantanée — et j'espère qu'il en sera de même pour vous. Plus que jamais, les commentaires de partage de vos propres expériences seront les bienvenus.

Ey@el

Comment un mécanisme de contrôle basé sur une population minoritaire joue-t-il de son emprise sur la majorité ? En les dominant par la peur, l'insécurité, en gonflant leur importance tout en les opposant les uns aux autres et proposer ainsi les seules solutions viables.

Tirez sur le messager

Ce qui ramène tout au niveau personnel, tant et si bien que toute conversation (ou tentative) est immédiatement perçue comme une menace, peu importe son degré de logique. Il y aura toujours ces projections à la base du style « tu cherches juste à avoir raison » ou « tu voudrais que tout le monde pense comme toi » — toujours un ennemi extérieur plutôt que prêter attention aux paroles et à la logique que l'on essaie de communiquer. Diviser pour mieux régner selon son fondement, car cet échange porte sur des personnes issues d'un même milieu, avec des expériences similaires, se retournant sans crier gare les unes contre les autres sur de simples mots, des malentendus et  la crainte de voir leur ignorance décriée.

J'ai toujours dit que pour bien commencer à résoudre les innombrables problèmes de ce monde, il fallait d'abord comprendre et promulguer la communication véritable (un comble à « l'ère de la communication ») car on nous a délibérément programmés pour nous défaire de cette aptitude. Au lieu de cela, on se retrouve avec une base réactionnaire balançant à tout bout de champ le mème du « comment je l'entends » à propos de certains termes, au point que le mot en lui-même n'a pas tant d'importance que cela, avec cette façon de tenter d'invoquer le prétexte du « c'est la manière dont tu l'as dit », à savoir tirer sur le messager plutôt que d'entendre le message, qui est devenu en fait une « norme » aujourd'hui.

Plus besoin d'apprendre

C'est ce que j’appellerais « l'arrogance de l'ignorance ». À l'époque des « smart » trucs et des machins « intelligents », la somme existante d'ego et d'autocritique (ou plutôt la crainte d'être jugé par les autres) et la projection des fautes d'autrui est inconcevable ; car parmi toutes ces choses intelligentes que nous possédons, quelle place reste-t-il pour nous ? De nos jours, on dénombre bien plus d'individus ayant fait des « études supérieures » que ces dernières années, ce qui a fait rejaillir des airs de supériorité ou certains « droits » (je déteste l'emploi de ce terme car il s'agit encore d'une programmation) inhérents à l'intelligence qui semblent faire barrage au bon sens et la faculté d'apprentissage au-delà de ce qui est perçu comme « su ». Sans doute est-ce parce que toutes ces années et ressources investies dans l'élévation du statut social sont considérées comme le stade où l'on a « plus besoin d'apprendre », « voyez mes diplômes — je suis quelqu'un de brillant ».

C'est à force de toujours devoir faire leurs preuves en étant « meilleurs » ou du moins « compétents » pour sauver les apparences, avec pour couronner le tout, toutes ces projections basées sur la peur de ne pas être aussi bien informés qu'ils se l'imaginent. Il s'agit là de l'ego parfaitement programmé avec ses réactions conditionnées d'indignation, de crainte d'être dépassé par la concurrence (bien que tout soit dans la tête) et d'arrogance puérile. Ils doivent protéger leurs simples inadéquations programmées en se projetant extérieurement sur celui qui est à l'écoute et retient les informations. Au cours de ce dernier mois, des personnes que je n'ai jamais rencontrées m'ont dit que j'étais « dangereux » parce que j'écoutais sans trop parler. Ce à quoi j'ai rétorqué : « Mais dangereux pour qui ? ». « Pour tout le monde » me fut-il répondu. La peur de l'intelligence.

L'ignorance perçue comme une insulte

Ainsi, en l’occurrence, « l'ignorance » serait une insulte plutôt que ce que ce que signifie juste ce terme (vous ne voyez pas ? Attendez, je vais vous donner un indice). L'ignorance est quelque chose dont on peut tirer profit, une place pour l'apprentissage. La seule chose que l'on démontre en se défendant ou s'indignant de son ignorance est sa bêtise. Une fois que l'on est persuadé de tout savoir, est-il possible d'apprendre ? Une question importante à comprendre lorsque l'on aborde ce sujet. Ou peut-être que lorsque l'on pense que toute occasion offerte de réfléchir est une insulte, on cristallise ainsi sa détermination à demeurer dans l'ignorance.

Pour ma part, d'après ce que j'ai pu observer, la race humaine s'est dévolue au fil du temps jusqu'à devenir, dans l'ensemble, aussi bête que ses pieds. Reste à savoir comment VOUS l'interprétez. Est-ce ma faute ou la vôtre ? Devrais-je être tenu pour responsable de vos interprétations ? Qu'en avez-vous retiré ? Vous êtes-vous tout de suite dit que je haïssais l'humanité et que je voulais la voir souffrir et mourir ? Pourquoi ma simple observation devrait-elle être interprétée comme de la « haine » ?  À quel moment intervient, non pas la programmation réactive, mais la pensée ? C'est ce qui me vient à l'esprit, la manière dont de simples questions et constatations peuvent être aussi mal interprétées et déformées pour s'accorder au défaitisme et aux réflexes projectionnistes de chacun (car il faut bien se défendre lorsque l'on se « sent » attaqué) même s'il ne s'agit que d'une réaction conditionnée pour s'empêcher de se poser des questions en sortant des sentiers battus (ça va mieux maintenant ?) ?

Jusqu'où l'ego est-il prêt à aller pour protéger son ignorance ?

Vous arrive-t-il de vous interroger lorsque vous opposez un « NON » de manière quasi automatique (comme un enfant) ou lorsque vous dites quelque chose pour le simple fait de vous l'entendre dire même si cela n'a aucun rapport avec la conversation ou est même carrément absurde ? Vous demandez-vous même si vous avez bien capté ce que l'on vous avait transmis (ou tenté de le faire) ? Vous posez-vous la question de savoir pourquoi de telles réactions émanent de vous sans que vous puissiez apparemment les contrôler ? Vous êtes-vous jamais donné la moindre chance « d'apprendre quelque chose de nouveau » ? J'ai conscience de ne pas le faire en permanence mais je m'interroge réellement sur mes réactions et positionnements afin de voir s'il s'agit effectivement de conditionnements.

Ces questions sont-elles trop offensives ? Trop profondes ? Sans doute suis-je trop négatif ; quelles autres justifications et projections vous viennent-elles à l'esprit afin de ne pas entendre mon message ? Jusqu'où votre ego est-il prêt à aller pour protéger son ignorance ?

Questions essentielles

Il est très facile de mettre en doute les motivations d'autrui ; de se projeter à l'extérieur plutôt que de creuser de manière introspective en se voyant honnêtement tel que l'on est ; après tout, qui voudrait « avoir l'air bête » ? En vérité, ne serait-ce pas plutôt un jeu psychologique auquel nous jouons avec nous-mêmes ? Nous arrive-t-il de nous demander POURQUOI nous nous torturons ainsi ? Pourquoi accordons-nous tant de crédit à ce que les autres pourraient penser de nous même si les pensées que nous leur prêtons émanent de notre propre esprit ? Pourquoi accorder du pouvoir à autrui ? Ne devrions-nous pas en conserver pour nous afin de devenir plus forts et meilleurs en tant qu'êtres humains ? Ne devrions-nous pas apprendre dans le but de perpétuer des informations authentiques de source humaine et les transmettre aux futures générations à des fins d'évolution ?

Nous sommes en 2016 et en guerre contre tout y compris nous-mêmes ; avons-nous réellement « progressé » en tant que « civilisation » ou « société » ? Comment le pourrions-nous sans faire montre, dans l'ensemble, de civilité ou de sociabilité ?

Notes et références

  • ^ Élément reconnaissable relatif à la culture humaine. Cela peut être une idée, une forme, une règle de comportement, un code culturel, un symbole. Les mèmes se reproduisent par réplication (transmission orale, écrite, ou gestuelle), peuvent muter et sont en compétition darwinienne dans la sphère sociale.

Texte original de SYLVAIN LAMOUREUX traduit de l'anglais par EY@EL
© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

Image couverture : ...

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9 signes qui indiquent que vous êtes devenu le jouet du complexe industriel des loisirs

J'ai pleine conscience que certains de mes choix de publication sur ce blog peuvent sembler quelque peu paradoxaux à bien des égards. En fait, cela n'a rien de surprenant lorsque l'on s'intéresse à la psyché humaine et au conditionnement hallucinant auquel nous sommes soumis depuis notre naissance voire même dès le moment de notre conception et dont il nous faut parvenir à nous extirper coûte que coûte pour gagner cette « guerre de la conscience ».

Ce long préambule pour anticiper d'éventuelles remarques — qui seraient d'ailleurs amplement justifiées — quant à  mes billets précédents invitant à ne pas se comparer aux autres pour se sortir des pièges de l'ego, en rapport direct avec ce que je m'apprête à dire et qui semble aller à l'encontre de cette recommandation. Donc en tombant sur cet article, je n'ai pu m'empêcher de me réjouir de faire partie des combattants et de mesurer le chemin parcouru depuis... finalement pas si longtemps que cela. Car oui, je l'admets, j'ai moi aussi, comme beaucoup, été à un certain moment le jouet de l'industrie des loisirs. Jamais complétement mais suffisamment pour ne pas juger trop durement ceux qui ont été complétement happés (et que l'on appelle, par ailleurs, les moutons). Beaucoup de mes proches et (anciennes) connaissances en font malheureusement partie. Et pour eux, je suis l'excentrique, l'irréaliste, le mouton noir, la sorcière...

Cela fait très mal de les regarder se faire dévorer le cœur et l'âme sans pouvoir intervenir. Car essayez donc d'expliquer à ces personnes qu'elles sont exactement comme les junkies qu'elles méprisent tant. Tenter de les sevrer de force équivaudrait même à une mission suicide. Et serait en violation avec le libre-arbitre qui régit cette partie de l'univers.  Alors il faut chercher d'autres biais. Car à quoi bon être sortis de l'apathie si nous laissons faire ? Pourquoi aurions-nous peur ? Une fois, l'illusion comprise, on réalise très vite que l'on a bien plus à gagner qu'à perdre de toute manière. Simple équation mathématique. Leur truc pourtant, les maths !

La petite fille est une guerrière
Elle joue à ce qu'il ne faut pas faire
Et kao kao bang !

"Kao Bang", Indochine (1983)

Certes la tâche peut sembler herculéenne mais qui a dit que nous devions tenter de porter le poids du monde sur nos épaules ? Ne constituons-nous pas une armée de guerriers spirituels adeptes de l'effet boule de neige plutôt que de la méthode bourrin ? Ne vous méprenez pas sur la terminologie employée — il faut bien avoir recours à des mots qui sont que des codes de langage parce que, pour l'instant, le blogging par télépathie n'est pas encore d'actualité. Et même si c'était le cas, comment ceux qui commencent à peine à se réveiller pourraient-ils avoir accès à l'information comme ce fut le cas pour nous avant eux ?

Ey@el

Nous nous retrouvons à un tournant de notre histoire, au bord de l'auto-destruction mais sous l'emprise de tant de de mensonges, d'illusions et de fausses réalités. Enquête menée auprès des figures en présence, aussi étonnant que cela puisse paraitre, les si nombreux partisans « si-seulement-cela-ne-tenait-qu'à-nous » du changement répondent aux abonnés absents ; ils se retrouvent sur le banc de touche et ne sont tout simplement pas présents ou indisponibles dès qu'il est question d'agir au moment où nous avons le plus besoin d'eux. Au lieu de cela, bon nombre d'entre nous sommes absorbés par nos vies axées sur les loisirs, substituant les jeux, les fictions et les univers factices aux drames et accomplissements de la vraie vie.

Où sont donc passés tous ces jeunes guerriers radicaux ne tolérant aucun abus, aucune oppression, aucune surveillance, aucune tyrannie ni aucune servitude pour dettes imposées par les générations précédentes ? Et pourquoi tant de jeunes semblent-ils se moquer aussi éperdument de l'actualité mondiale, de la qualité du gouvernement ou de l'avenir de notre société et de notre culture ?

Ce n'est nullement un hasard s'ils sont si nombreux à être trop pré-occupés pour « occuper » quoi que ce soit — après tout, nous vivons effectivement dans une matrice, une sorte de cage pour hamster améliorée et adaptée à la race humaine dans laquelle des intérêts majoritaires préconçoivent notre existence en nous prenant au piège de leurs choix prédéterminés tout en coupant court à toute stratégie de repli pour ceux qui souhaiteraient plutôt s'en désengager.

Travaillez, consommez, obéissez... et amusez-vous ! Telle est votre mission de vie nous dit-on.

Ce mode de vie constitue l'argument principal de la matrice et tandis que l'aspect financier de cette prison nous pousse à bosser plus de 40 heures par semaine pour sa monnaie fiduciaire, c'est au complexe industriel des loisirs de revendiquer avec succès ses droits sur tout ce qu'il nous reste de temps et d'énergie.

Axée sur la distraction et le bouleversement des priorités, l'industrie du divertissement est un business très lucratif. Et énorme. Chronophage, elle nous dérobe aussi notre vitalité, notre argent et nos valeurs en nous rendant trop occupés et trop désinformés pour remettre en question les architectes de l'élite de notre Meilleur des Mondes. Ce qu'elle veut c'est que vous organisiez votre vie autour du pain et des jeux qu'elle propose dans le but de court-circuiter votre instinct de survie et votre penchant naturel pour la conquête, la réalisation et l'aventure. Son but est de maintenir le plus grand nombre d'entre nous dans l'insouciance et le conformisme pour ne faire de nous que des robots travailleurs dépourvus de volonté, de motivation ou de temps pour se révolter et totalement désintéressés des quêtes de l'esprit et de l'âme.

Avec autant de pression absente à se conformer, serait-il possible que vous soyez déjà devenu le jouet du complexe industriel des loisirs ? Faites-vous abstraction des grandes questions de la vie en restant dans la neutralité et l'apathie face aux défis majeurs que nous rencontrons tous ? Voici quelques signes qui ne trompent pas.

1. Vous prenez le sport pour une guerre. L'instinct naturel de conquête et de pillage chez l'homme a été récupéré par la diffusion des sports collectifs à la télé et les gens prennent cela tellement à cœur que de plus en plus de troubles civils sont provoqués par des émeutes de supporters.

2. Votre vocabulaire est en grande partie constitué de répliques de films ou d'expressions entendues à la télévision et par conséquent, vous ne parvenez à communiquer qu'avec les personnes qui partagent votre engouement à rester assis les bras croisés à regarder ces programmes.

Assis devant un grand écran
À regarder passer la vie,
Tu veux ressembler à ce que tu vois,
Chaque fois que tu fermes les yeux.

Ziggy Marley

3. Au lieu de vous créer une vie intéressante et authentique, vous consacrez la plupart de votre temps aux jeux vidéo, à vous créer des avatars pour vous mêler à d'autres avatars, remplaçant l'expérience réelle par la fiction numérique.

Les jeux vidéo sont devenus le marché noir des prouesses masculines.

Stefan Molyneaux

4. Vous êtes devenu(e) un(e) grand(e) fêtard(e) misant tout sur votre aptitude à boire et à vous défoncer. Rien ne compte autant pour vous que de vous éclater avec vos amis pour délirer et vous farcir la tête d'alcool, de drogues et de musique. Dès que quelqu'un vous parle du monde, vous lui bouclez son clapet en le traitant de rabat-joie parce qu'il n'y a rien de plus important que d'être allumé et de s'amuser.

5.  Vous ne trouvez rien d'étrange ni d'inconfortable au fait de préférer vous réfugier dans votre antre souterraine à vous masturber devant la vaste collection de pornos disponibles sur Internet que d'entretenir de vrais rapports physiques.

6. Vous acceptez volontiers d'assumer les conséquences financières de votre vie de loisirs, y allant gaiment avec les cartes de crédits pour continuer à mener la belle vie. Quel qu'en soit le prix.

7. Vous êtes désespérément accro aux smartphones et aux sweet apps, vous vous trimballez en permanence la tête baissée, les yeux rivés sur vos textos, vivant votre vie sous un angle mort perpétuel sans jamais remarquer ce qui vous entoure tandis que vous pourchassez des Pokémons ou tout autre chose.

8. Vous vous préoccupez un peu de ce qui se passe dans la vie des célébrités, en pleine adoration devant leurs looks bien ajustés et leur image publique savamment étudiée comme si vous aussi pourriez, un jour, participer à ce train de vie luxueux et privilégié. Vous êtes incapable de reconnaitre les grands hommes de l'histoire mais vous connaissez toutes les pop-stars et personnages tendance du moment.

9. Vous êtes réduit(e) à avoir recours aux divertissements comme stratégie d'adaptation envers un travail que vous détestez et une vie que vous ne supportez pas. Les loisirs constituent un mécanisme de survie destiné à remplir le vide de votre existence.

En conclusion

Être le jouet du complexe industriel des loisirs signifie que vous faites partie des non-combattants dans cette guerre contre la conscience et que, par conséquent, vous ne représentez aucune menace pour les pouvoirs en place. Aujourd'hui, on trouve partout ce type d'individus qui s'en donnent à cœur joie d'exécuter leurs tours et de prendre leur pied. Si un de ces cas vous concerne, vous êtes en train de passer à côté de la grande aventure de votre vie et vous êtes très en retard dans la révolution de la conscience humaine.

Le monde qui nous entoure réclame la chaleur et l'attention des courageux. Êtes-vous prêts à vous joindre à la partie ?

Texte original de SIGMUND FRAUD traduit de l'anglais par EY@EL
© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

Image couverture : David Dees

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Inespéré

En cherchant une chanson pas trop guimauve pour la Saint Valentin, souvenez-vous j'avais opté pour Muse en commençant par traduire "Endlessly" pour finalement me rabattre sur "True Love Waits" de Radiohead, un choix que je ne regrette absolument pas bien sûr. Ceci dit, comment ai-je pu ne pas penser à cette sublime « love song » dont les paroles revêtent une signification si particulière pour moi et qui, comme bien souvent, s'est soudain mise à me trotter dans la tête sans crier gare (mais non sans raison). Notez, en passant, qu'elle est issue du tout premier album de Muse, Showbiz paru en 1999, période à laquelle le trio n'était pas encore suffisamment important pour se servir de son statut pour balancer ouvertement toutes ces vérités cachées que beaucoup considèrent encore (à tort) comme des « théories du complot » (terme qui fut d'ailleurs inventé par la CIA pendant la guerre froide pour discréditer tous ceux qui justement feraient ce genre de déclarations). En fait, les origines de l'intérêt  de Matt Bellamy pour lesdites théories et sa défiance vis-à-vis des médias remonteraient aux circonstances obscures entourant l'assassinat de son oncle par l'IRA à Belfast (il est à moitié irlandais) alors qu'il n'avait que quatre ans. Détail de sa biographie découvert récemment qui, en sus de certaines « perceptions élargies » dont je fais actuellement beaucoup l'expérience, remet en question les doutes que j'ai maintes fois émis quant à la sincérité du personnage. Préjugés donc mais se tromper et le reconnaitre fait également partie du cheminement.

Ey@el

Unintended

Tu pourrais bien être ce choix inespéré
De prolonger mon existence,
Celle que j'aimerai toujours,
Être à l'écoute de mes questionnements
Les plus profonds.
Tu pourrais bien être celle
Que j'aimerais toujours.

Je viendrai dès que je le pourrai
Mais pour l'instant je suis occupé à recoller
Les éclats brisés de ma vie d'avant.

Il y a d'abord eu celle qui a remis en question
Tous mes rêves et mon équilibre
Et qui ne t'arrivera jamais à la cheville.

Tu pourrais bien être ce choix inespéré
De prolonger mon existence,
Celle que j'aimerai toujours.

Je viendrai dès que je le pourrai
Mais pour l'instant je suis occupé à recoller
Les éclats brisés de ma vie d'avant.

Je viendrai dès que je le pourrai
Mais pour l'instant je suis occupé à recoller
Les éclats brisés de ma vie d'avant...

D'avant toi.

Texte original de MATT BELLAMY traduit de l'anglais par EY@EL
© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

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Chantez pour l'absolution

À pieds joints, du haut de la colonne de Juillet,
Il a sauté,
Le Génie ailé de la Liberté.
Dans le vide, sur la foule, il s'est écrasé,
L'Ange déchu de tous ses droits,
De toute sa foi,
Sur le pavé froid.

Et le peuple qu'a-t-il fait pour l'en empêcher ?
Trompé, désabusé,
Avec effroi, il a détourné son regard
Vers les faux étendards
Sanguinolents
Flottant au vent.

Attisé
Par la fatalité,
Au rythme des tambours,
Le cœur lourd,
Il a entonné
Son chant guerrier :

Sans âme, citoyens,
Embrassez l'illusion,
Allons, allons !
Que le sang impur
Coule à foison !

© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

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La mise en garde d'un chroniqueur familial contre « l’apocalypse » d'une jeunesse connectée accro à l'électronique

De nos jours, ne pas posséder de smartphone voire même de téléphone portable ne servant qu'à téléphoner (petite précision qui, dans cette société actuelle, n'est pas du tout un pléonasme), c'est un peu comme venir d'une autre planète. Après tout, qu'en sais-je — j'ai peut-être été victime d'un accident de soucoupe qui m'aurait rendue amnésique ? Quand on le dit, on vous fixe avec deux gros boutons écarquillés comme les yeux du nounours de Mr Bean comme si c'était une chose tout bonnement inconcevable.

Pour ma part, ce que je considère inconcevable, c'est le déni dans lequel s'enferment volontairement ceux qui n'admettent pas y être accros. Il n'y a pas de honte à le reconnaitre. C'est même le premier pas vers le sursaut salutaire : la prise de conscience. Certes, si ces gadgets électroniques s'avèrent parfois fort utiles — comme, par exemple, pour se retrouver dans une foule, prévenir les secours, appeler une dépanneuse ou ne pas passer des heures à chercher une cabine téléphonique si tant est qu'il en existe encore (oui, ces choses des temps anciens qui ressemblent à des TARDIS) — ils ne devraient jamais devenir aussi indispensables et surtout aussi envahissants. Imaginez-vous consacrer du temps avec quelqu'un que vous appréciez et être sans arrêt interrompus par ces satanés appareils. Même ceux qui ont la rare délicatesse d'éteindre leur « précieux » (my iron lung) finissent toujours par trouver une excuse pour le rallumer à un moment ou un autre, trop anxieux à l'idée d'avoir peut-être manqué un appel essentiel susceptible de changer le cours de l'histoire.

Désolée de vous choquer en vous annonçant la nouvelle, mais ne pas pouvoir se passer de quelque chose est le propre de la dépendance. Une dépendance qui pourrait à terme anéantir notre espèce. Et je ne parle pas uniquement des effets extrêmement nocifs pour la santé de ces grille-neurones portatifs (toujours niés par les pouvoirs publics mais confirmés par un nombre croissant d'études scientifiques on ne peut plus sérieuses). Les nouvelles technologies constituent la dernière étape avant le franchissement (imminent) du pas vers le transhumanisme — le pire cauchemar de l'humanité. Bienvenue en Enfer !

Ey@el

Sommes-nous vraiment vivants et libres et interagissons-nous physiquement ? Qu'est-il advenu des oreilles attentives ? Toute connexion est-elle perdue ?

Des inquiétudes qui font surface dans la rubrique familiale du site d'informations en ligne du journal britannique The Guardian. Si les téléphones ultra-sophistiqués et les plateformes des médias sociaux ont permis l'établissement de relations longue distance, l'obsession grandissante et l'intoxication des humains par le monde numérique est en train de rompre les liens réels en détruisant ce précieux contact visuel.

Nous perdons notre empathie

Tim Lott, l'auteur de l'article, a encore la nostalgie du passé en dépeignant l'hideuse réalité qu'est en passe de créer la race humaine du XXIe siècle. Selon lui, « l'appareil physique qui nous sert à appréhender le monde est actuellement en phase de reformatage et si nous ne préservons pas nos acquis du passé, la perception que nous avons de nous-mêmes subira un transformation permanente irréversible. Le contenu de nos vies numériques en arrive au point où il n'est plus une simple annexe de notre existence mais notre existence même en ce sens que l'imagination ne peut rien concevoir d'autre. »

Au cours de ses investigations, il est tombé sur des statistiques alarmantes. Par exemple, l'adolescent moyen envoie 4000 SMS par mois. Il y a cinq ans, la Kaiser Family Foundation révélait que les jeunes âgés de 8 à 18 ans passaient sept heures par jour à consulter leurs téléphones et appareils portatifs. Dans son article, Lott met également à jour une corrélation surprenante. En réunissant 72 études, il a découvert que les niveaux d'empathie de la génération connectée actuelle étaient de 40% inférieurs à ceux des précédentes.

En fait, l'abandon des interactions humaines au profit des communications électroniques détruit l'aptitude des êtres humains à se projeter, à percevoir et à se comprendre les uns les autres ainsi qu'à accomplir de nouvelles choses. La technologie supprime le rapport d'empathie entre les gens. L'addiction aux écrans portatifs déconnecte l'âme de l'univers qui l'entoure et de celui qui est en elle. Le besoin d'attention partielle continue corrompt également le caractère en anéantissant l'empathie des êtres humains pour tout ce qui vit.

« Les relations humaines semblent désormais empreintes de ce qui pourrait passer pour une série de tics nerveux : tics du téléphone, tics du PC, tics de la tablette » écrit Lott.

« Où est cet espace vide dans lequel nous pouvons nous réfugier en quête de nous-mêmes ? » poursuit-il. « Non seulement nous perdons ses coordonnées mais une génération entière ignore même jusqu'à son existence. »

Texte original de L. J. DEVON traduit de l'anglais par EY@EL
© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

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Comment s'aimer inconditionnellement

Vous voulez savoir comment vous aimer inconditionnellement ? En vous retirant toutes ces couches qui vous empêchent d'accéder à l'amour-propre qui vous attend.

Dans cette vidéo, nous allons effacer tous ces trucs derrière lesquels vous vous cachiez jusqu'à présent pour vous connecter à ce qui se trouve au-dessous.

Donc, aujourd'hui, je vais commencer par travailler sur moi en profondeur.

Pour appliquer cet amour profond en soi, il faut du courage. Assurez-vous d'en disposer suffisamment. Selon ce que vous souhaitez retirer, il vous en faudra beaucoup.

OK, donc la première chose dont nous allons nous défaire aujourd'hui est ce besoin désespéré d'être apprécié. Celui-là même qui vous dit que l'opinion que les autres ont de vous est plus importante que tout le reste. Alors allez-y et effacez-moi ce besoin d'approbation !

Ensuite, nous allons retirer un à un tous ces sentiments qui nous font douter de nous-mêmes. Ce bruit de fond qui vous dit que vous n'êtes pas assez bien, que vous devez être une personne que vous n'êtes pas. Il est temps qu'ils disparaissent.

Puis, nous allons retirer toutes les cachettes dans lesquelles vous vous dissimulez par crainte. Vous les découvrirez partout où vous avez lourdement surcompensé en vous montrant trop gentil(le) afin qu'on vous apprécie, en donnant trop pour que l'on dépende de vous, en n'exprimant pas votre vérité pour ne fâcher personne et en ne montrant pas votre vérité parce qu'au fond vous avez peur de ne pas être à la hauteur.

Maintenant, appliquons un peu d'amour propre partout où vous pensez avoir besoin de vous améliorer afin d'être en accord avec vous-même. Appliquez-en partout où vous essayez d'obtenir une meilleure version de vous-même parce que vous n'êtes pas satisfait(e) de la personne que vous êtes actuellement.

Le but de tout ceci est d'être vraiment en accord avec vous-même, de détenir votre vérité, de choisir tout ce que vous êtes parce que vous êtes déjà magnifique, vous êtes incroyable... tel(le) que vous êtes en cet instant même.

Texte original de KATE RUBY AROHA transcrit et traduit de l'anglais par EY@EL
© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

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Il semblerait que les États-Unis s'apprêtent à faire une révélation officielle concernant les « ovnis », cependant...

De plus en plus de personnes dans le monde réclament des révélations concernant les « ovnis » et les gouvernements se plient à cette requête. En fait, des dizaines d'entre eux ont déjà reconnu disposer de services dédiés à la recherche sur les ovnis et ont publié des documents déclassifiés couvrant des décennies. Bien que ces dossiers ne comportent aucune preuve suffisante pour corroborer l'existence d'extraterrestres, ils rendent bien compte officiellement d'objets se déplaçant à grande vitesse et effectuant des manœuvres qu'aucun type d'avion connu n'est en mesure de faire. Ces rencontres bien documentées soulèvent un certain nombre de questions importantes auxquelles les hommes politiques commencent à nous promettre de répondre.

Vous pourrez consulter les dossiers du Royaume-Uni ICI et pour d'autres documents détaillant les découvertes d'ovnis par l'armée, il y a également cet article (en anglais).

Une force extraterrestre étudie notre planète. Quelque chose la surveille et ce avec beaucoup de prudence.

~ Mike Gravel, candidat à la présidence américaine en 2008 (source)(source)

L'homme que vous voyez aux côtés de Barrack Obama sur la photo ci-contre est Jon Podesta qui fut d'abord son conseiller avant de diriger la campagne présidentielle d'Hilary Clinton. Avant de travailler pour Obama, il était chef de cabinet à la Maison Blanche sous la présidence de Bill Clinton. Il a déclaré publiquement à propos des ovnis :

Je suis dubitatif à propos de nombreuses choses, y compris quant à l'idée que le gouvernement sait toujours mieux que tout le monde et qu'en matière de vérité, on ne peut faire confiance au peuple. Le moment de lever le rideau sur ce sujet est largement venu. Nous disposons de déclarations de sources extrêmement fiables — de personnes bien placées pour savoir — à propos d'un phénomène fascinant dont la nature reste encore à déterminer.

Il y a quelques années, il a fait une apparition au Cercle national de la presse en insistant sur ce même sujet. Une vidéo (en anglais) est disponible ICI.

Comme vous pouvez le constater, ce sujet fait désormais l'objet d'une grande attention de la part des médias, à tel point qu'Hilary Clinton a promis d'essayer d'assurer la divulgation au public des dossiers américains concernant les ovnis.

Sur cette photo à gauche publiée récemment dans le New York Times, on peut voir Hilary Clinton en compagnie de Laurence Rockefeller. Le livre que tient Hilary s'intitule Sommes-nous seuls ? Il s'agit de l’œuvre d'un physicien américain respecté, Paul Davies qui a enseigné dans diverses universités. La majeure partie de ses recherches ont porté sur la théorie quantique des champs. Cet ouvrage s'interroge sur l'incidence d'un contact avec une intelligence extraterrestre et nous avons également publié un article (en anglais) sur ce qu'implique cette photo que vous pourrez lire ICI.

Laurence était très favorable à ce que ces informations soient reléguées au domaine public et bien qu'Hilary Clinton ne parte pas favorite dans cette course aux élections présidentielle, il semble bien qu'elle fasse partie de ceux qui divulgueront officiellement les documents américains relatifs aux ovnis. En tout cas, cette image confirme qu'elle se penche sur cette question depuis un certain temps.

J'aimerais bien savoir si elle se sert de notre intérêt pour les ovnis dans le but de remporter des voix mais il n'y a aucun moyen d'en être sûr. Quelles que soient ses intentions, nous autres ici sur Collective Evolution pensons que le vote n'offre qu'une illusion de démocratie. Theodore Roosevelt nous a appris que l'on « sélectionne les présidents mais on ne les élit pas » et il n'est pas le seul. Tout ce processus impliquant les superdélégués constitue en soi une atteinte à la démocratie et il s'avère que le parcours d'Hilary vers la présidence ait été décidé bien avant que quiconque ne sache qu'elle s'y présenterait. C'est la raison pour laquelle tout porte à indiquer que la divulgation des « ovnis » soient imminente.

Les choses importantes à retenir au sujet de la divulgation des ovnis par le gouvernement

Quel dommage que les grands médias et les gouvernements occidentaux aient propagé tant de fausses informations. Les gens leur font implicitement confiance, ce qui leur facilite la tâche pour déformer la vérité afin de servir leurs propres intérêts. Alors même s'ils proposent quelques déclarations officielles au sujet des ovnis, il est peu probable qu'ils le fassent de manière honnête. Si l'on en juge par la « guerre contre le terrorisme » et la « lutte anti-drogue », nous devrons nous méfier de ce qu'ils nous racontent à ce sujet. Mais il ne fait aucun doute pour ceux qui ont effectués des recherches sur la question qu'elle est prise très au sérieux par des gens influents. Quelles que soient les informations qu'on nous communiquera, elles ne seront que partielles.

Pourquoi attendons-nous toujours que le gouvernement ou les médias valident quelque chose avant de croire en sa véracité ? Pourquoi présumons-nous que quiconque dépourvu de ces accréditations officielles est forcément un affabulateur, un fou, ou bien les deux ? Si seulement nous entreprenions nos propres recherches, nous en tirerions nos propres conclusions et nous ne nous laisserions pas si facilement embobiner par les mensonges de sources officielles. Il y a tellement d'informations à disposition et tant de données pour étayer l'existence non seulement d'ovnis mais également d'extraterrestres. Nous n'avons pas besoin du gouvernement pour nous apprendre ce qui transparait déjà. Nous devons mener nos recherches indépendamment et raisonner par nous-mêmes.

Texte original de ARJUN WALIA traduit de l'anglais par EY@EL
© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

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Curiosité spatiale

Le 10 janvier 2016 disparaissait celui que toute sa vie on surnomma l'Homme des Étoiles. S'ensuivirent alors les hommages de fans et la récupération médiatique tous azimuts, les refourgages juteux de compilations et autres objets-souvenirs lucratifs ainsi que les nombreuses reprises j'en-profite-pour-faire-mon-beurre sous l'égide du prétendu respect (c'est fou comme on aime les gens quand tout le monde en parle et comme on les oublie aussi vite quand les caméras s'en vont). Héros pour les uns, sataniste pour d'autres, Bowie n'était finalement qu'un simple mortel (peut-être un « Starseed » ?) pris au piège de la Matrice comme c'est le cas de beaucoup, et dont la musique a visiblement influencé des générations entières. Personnellement, j'avoue ne posséder de lui qu'un seul album (vinyle), Ziggie Stardust qui ne m'a pas spécialement marquée.

Reste cette chanson (pour rester dans le thème de la semaine) que j'ai toujours beaucoup aimée, inspirée de la mission spatiale Apollo 11 lancée cinq jours après la parution du single en juillet 1969. Son titre est également un jeu de mots en référence au film culte de Kubrick, 2001 : L'Odyssée de l'espace, sorti en salle l'année précédente. Un morceau légendaire donc que la mort de son auteur a remis au goût du jour en France où il s'est hissé jusqu'au numéro un des hit-parades (l'année du mouton n'était pas encore tout à fait terminée).

En prime, une reprise acoustique que je trouve particulièrement bien réussie dans sa simplicité et son absence de prétention. Il y en a sûrement des milliers d'autres disponibles sur YouTube et je suis certainement partiale (son interprète est un vieux pote à moi) mais pas tant que ça. D'ailleurs, ceux qui me connaissent bien savent combien j'ai la critique facile mais juste (et constructive) et que mes goûts musicaux sont plutôt sélectifs. Bref, ne manquez pas de laisser un commentaire, ça lui fera très plaisir. Et sinon, je vous envoie le Major Thom — il sait où vous habitez !

Ey@el

Space Oddity

Centre de contrôle à Commandant Tom...
Centre de contrôle à Commandant Tom :
Prenez vos barres protéinées et mettez votre casque.
Centre de contrôle à Commandant Tom :
(Dix, neuf, huit, sept, six...)
Compte à rebours commencé, réacteurs activés...
(Cinq, quatre, trois...)
Vérification de l'allumage, que Dieu soit avec vous...
(Deux, un, décollage !)

Ici le centre de contrôle à Commandant Tom :
Vous l'avez vraiment fait
Et les journaux veulent connaitre la marque de vos chemises.
Le moment est venu maintenant
De quitter la capsule si vous en sentez le courage.

Ici le Commandant Tom au centre de contrôle :
Je franchis le sas,
Je flotte de façon bizarre
Et les étoiles ont l'air bien différentes aujourd'hui.

De là où je me trouve dans ma boite en fer,
Très loin au-dessus du monde,
La terre est bleue
Et il n'y a rien que je puisse faire.

J'ai beau me trouver à plus de cent cinquante mille kilomètres,
Je ressens une totale immobilité
Et j'imagine que mon vaisseau connait le chemin.
Dites à ma femme que je l'aime très fort, elle le sait.

Centre de contrôle à Commandant Tom :
Vos circuits ne fonctionnent plus, il y a un problème.
Commandant Tom, vous m'entendez ?
Commandant Tom, vous m'entendez ?
Commandant Tom, vous m'entendez ?
Vous m'entendez ?

Je flotte autour de ma boite en fer,
Très loin au-dessus la lune,
La Terre est bleue
Et il n'y a rien que je puisse faire.

Texte original de DAVID BOWIE traduit de l'anglais par EY@EL
© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

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La NASA vient de confirmer que la Terre posséde une nouvelle « mini-lune »

Des découvertes de la NASA indiquent qu'un quasi-satellite orbite autour de notre planète depuis près d'un siècle.

Il y a de quoi se sentir bien seule lorsque l'on est une lune tournant en solo autour de la Terre (qui est assez éloignée d'ailleurs). Mais ne voilà-t-il pas qu'au moment où on commence à perdre espoir et à se résigner à accepter son sort voué à la solitude, la NASA annonce qu'une nouvelle « mini-lune » pourrait bien venir vous tenir compagnie.

Bien sûr, elle est bien plus petite que vous et son parcours est incroyablement irrégulier, mais il n'empêche que l'on est (en général) toujours mieux à deux que tout seul.

Cette deuxième « lune » se trouve être l'astéroïde 2016 HO3, actuellement piégé dans une « petite danse » avec la Terre à laquelle tout deux s'adonnent depuis un siècle.

Son orbite elliptique est très allongée, ce qui l'oblige à prendre légèrement la tangente — entre 38 à 100 fois la distance de la première lune — et à sautiller sur le plan orbital de notre planète.

HO3 est incliné d'environ 8° et effectue sa rotation autour du Soleil en 365,93 jours, ce qui est insensiblement plus long que la révolution terrestre de 365,24 jours par an.

En raison de son orbite elliptique inclinée, il se trouve parfois un peu plus près du Soleil et se déplace légèrement plus vite que la Terre. À d'autres périodes, il est plus loin et sa vitesse décroit un tantinet sans jamais se rapprocher à moins d'environ 14 millions de kilomètres de notre planète ni s'en éloigner de plus de 40 millions de kilomètres.

Selon la NASA, il mesurerait plus de 36,5 mètres en profondeur pour une largeur n'excédant pas 91 mètres et devrait orbiter encore pendant de nombreux siècles.

Les astronomes ont découvert 2016 HO3 le 27 avril dernier, au moyen du télescope du programme de surveillance des astéroïdes Pan-STARRS de l'observatoire d'Haleakala situé sur l'archipel d'Hawaï.

Texte original de FUTURISM traduit de l'anglais par EY@EL
© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

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