Élucubrations d'une blogueuse en série

Bloguer ou ne pas bloguer ? Telle n'est pas vraiment la question à l'ordre du jour mais le thème plébiscité de cette nouvelle session du Projet Eklabugs dont je suis désormais co-administratrice à plein temps depuis l'été dernier (et dont vous trouverez la liste des participants en fin de billet). Ajoutez à cela, la version anglaise de la Pensine et je me pose bien là comme « serial blogger » ou blogueuse en série.

Elle blogue, tu blogues, nous bloguons...

Pourquoi je blogue ? Parce que je suis une blogueuse compulsive, pardi ! Non pas une de ces blogueuses à gages qui cumulent mousse à ego et profits juteux en se faisant manipuler et graisser le clavier par des sponsors mais une vraie de vraie, une hargneuse même qui va jusqu'à conseiller d'entrée à ses lecteurs de bloquer la pub. C'est dire !

Je blogue parce que je suis. Je blogue parce que ça m'éclate. Je blogue parce que c'est ce vers quoi j'ai été guidée — un doux euphémisme pour ne pas dire catapultée.

En fait, j'étais déjà blogueuse bien avant que n'existe Internet ni même les ordinateurs de bureau. Encore étudiante à la fac, j'éditais un fanzine, d'abord entièrement rédigé en français puis en anglais, sur une vieille machine à écrire électrique à ruban carbone. Sans la toile et ses multiples avantages, il fallait aller chercher l'information ailleurs, s'investir davantage (à tous les niveaux) mais les contacts étaient bien plus humains même si moins spontanés. Nous n'avions ni téléphones portables (d'ailleurs je n'en ai toujours pas) ni courrier électronique et pourtant nous échangions bien plus qualitativement.

Aujourd'hui, après m'être laissée détourner d'une voie toute tracée suivie de longues années d'égarement dans la Matrice, me voilà remise sur les rails dans le cyberespace. Et c'est un pur bonheur que d'écrire à nouveau.

Boire ou écrire, il faut choisir

Je suis donc blogueuse d'appellation contrôlée formée de la fusion des termes « blog » et « gueuse ».

Blog : « Mot emprunté à l’anglais blog, lui-même aphérèse créée par Peter Merholz de weblog, celui-ci composé de web ("toile") et de log ("journal") créé par Jorn Barger ». (source)

Gueuse : non pas le féminin de gueux et pas non plus la Provence ou la République française du point de vue des Royalistes, ni même de la dentelle ou encore du métal coulé mais la bonne bière bruxelloise née d'un savoureux brassage de jeunes et vieux lambics.

Je travaille jusqu'à bière heure.

Stephen King

Maintenant, imaginez une seconde que cet anglicisme ait été rejeté et qu'à la place, on ait décidé de le franciser par « cybercarnet » ou pire encore « jourel ». Vous me voyez écrire que je suis une « cybercarnetueuse » ou une « joureliste » ? Non sans blog, faut arrêter de débloguer ! N'empêche qu'il était moins une sur l'horloge de l'apocalypse de la peur (qui vient d'ailleurs juste de passer à moins deux comme vous pouvez le lire ICI).

Blog à part

Plus sérieusement, comme l'explique un site anglophone consacré au blogging à part entière, « au départ, les blogs étaient surtout connus comme des espaces où les gens pouvaient raconter leur quotidien — leurs activités très terre-à-terre, au jour le jour, servant à alimenter leurs journaux. D'une certaine manière, ces auteurs ont fait école donnant naissance à la passion du blogging. » (source)

Même si aujourd'hui on y parle souvent de sujets bien plus intéressants comme le soulignent les deux définitions suivantes qui m'ont parues fort justes :

[...] une collection de billets courts, informels, parfois sujets à controverse, parfois très personnels commençant par les information les plus récentes.

Meg Hourihan

[...] le premier modèle journalistique qui s'appuie en fait sur la véritable nature démocratique du web sans juste se contenter de l'exploiter. Il s'agit d'un nouveau média qui a fini par trouver une voix unique.

Andrew Sullivan

Bloguez sur tout mais surtout...

  • Demandez-vous pourquoi vous bloguez

    Parce que si vous espérez en retirer une certaine reconnaissance égotique (rien de mal à cela, un blog peut aider à reprendre confiance en soi et permettre d'exprimer des choses que l'on arrive pas à sortir autrement) et que, malheureusement, les visites ne suivent pas, l'effet risque d'être inverse pour votre auto-estime.
  • Soyez prêts à vous investir

    Je veux parler de publier régulièrement et non pas lorsque bon vous chante ou quand vous y pensez. Beaucoup de jeunes blogueurs se plaignent de n'avoir de visiteurs mais leurs blogs sont pratiquement vides et semblent à l'abandon. Pourquoi voulez-vous que l'on revienne vous lire s'il n'y a rien de nouveau à se mettre sous la dent ?
  • Réconciliez-vous avec l'orthographe

    Des fautes (à l'écran surtout), tout le monde en fait. Mais il suffit de prendre le temps de se relire à froid et d'utiliser un correcteur orthographique pour en éliminer 99,9%. Sauf si vous êtes irrémédiablement fâchés avec la grammaire, la ponctuation et même la sémantique. Là, vous devriez plutôt lire de vrais livres et prendre des cours de soutien car personne n'aura forcément envie ni les compétences pour vous lire en langage sado-maso simien (SMS). L'usage d'un dictionnaire s'avérera également un outil indispensable pour enrichir votre vocabulaire et votre champ d'expression.
  • Organisez-vous

    Planifier, écrire et programmer la parution de ses billets à l'avance est beaucoup moins stressant et vous permettra de savoir où vous allez, d'autant que le stress bloque totalement l'inspiration. Les agendas électroniques (ou papier) s'avèrent des outils très pratiques. J'utilise même différentes couleurs pour avoir une vision d'ensemble du type de sujets que je publie afin d'assurer un certain équilibre.
  • Domptez (la) Muse

    L'inspiration est sans doute l'ingrédient le plus délicat à maitriser et chacun a ses petits trucs. Une chose est sûre, elle vient rarement toute seule d'elle-même comme un cadeau des dieux mais se travaille et se provoque. Être curieux de tout, rester ouvert aux synchronicités et à son intuition aide beaucoup. Le brainstorming est essentiel. La recherche d'informations que l'on utilisera ou non est un plus. Et participer à des projets tels que celui-ci est un excellent moyen de la stimuler et de la renforcer.


Là, tout de suite, alors que je m'apprêtais à boucler cet article, je note une omission (aussitôt corrigée) involontairement révélatrice de l'article défini devant « muse ». Je vous laisse donc mater à votre gré (dans le sens qui vous plaira) Matt, Chris et Dom si ça vous chante (vidéo fournie gracieusement). Personnellement, ce trio d'agités ne fait pas partie de mes fantasmes mais hé, ceci est une Pensine non un journal intime — what did you expect ?

Bloguez bien et surtout a-Musez-vous,

Projet EklaBugs #18

© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

Partager :

Trombinoscope chinois pour l'année du Coq (2)

Cheval : Vous avez toujours le mot pour rire mais vous dites souvent
n'importe quoi. Un peu de sérieux, arrêtez de débiter des âneries !
Mouton : Un rien tend à vous échauffer l'esprit et vous mettre
les nerfs en pelote. Attention, vous filez un mauvais coton !
Singe : Vous évoluez dans un environnement malsain qui vous
pollue l'esprit. Ne vous réfugiez pas derrière un écran de fumée !
Coq : Pourquoi tout le monde chercherait-il à vous plumer ?
Au diable la parano et les prises de bec, cultivez la zénitude !
Chien : Vous ruminez trop et ne profitez pas assez de la vie.
Allons, ne faites pas cette tête de chien battu !
Cochon : Éternel optimiste et bon vivant, vous savourez les
bonnes choses sans jamais perdre pied. Tout baigne !

NOTE : Ces horoscopes sont purement fantaisistes et toute prédiction qui se réaliserait serait totalement fortuite.

© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

Partager :

Trombinoscope chinois pour l'année du Coq (1)

Rat : Vous vous retranchez trop derrière les écrits d'autrui.
Ne jouez pas les rats de bibliothèque, vivez votre propre histoire !
Buffle : Peu importe de quel sens vient le vent, vous continuez
à n'en faire qu'à votre tête. Arrêtez de vous voiler la face !
Tigre : Sous votre masque de froideur se cache un feu de braise.
Libérez le fauve qui est en vous, brisez la glace !
Lapin : À force de tout prendre à la rigolade, vous pourriez bien
finir plus imbécile qu'heureux. Cessez vos enfantillages !
Dragon : Votre tempérament sulfureux risque encore une fois de
mettre le feu aux poudres. Apprenez à garder votre sang froid !
Serpent : Extrêmement souple et adaptable, vous vous faufilez
partout avec bonheur. Y'a d'la joie comme dit la chanson ! 

À suivre : l'horoscope des six autres signes suivants, demain...

NOTE : Ces horoscopes sont purement fantaisistes et toute prédiction qui se réaliserait serait totalement fortuite.

© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

Partager :

L'Année du Phénix

Ne te fais aucune illusion,
Ça n'arrivera jamais.
Tu finiras en enfer
Pour ce à quoi pense
Ton esprit mal tourné...

"Nude", Radiohead (2007)

Exit le singe et ses bouffonneries. Nous nous apprêtons à accueillir l'année du phénix (ou coq de feu) jusqu'au 15 février 2018. Pour savoir à quelle sauce vous serez mangés durant le règne éphémère de notre emblème national (qui risque d'avoir chaud aux plumes), rendez-vous demain et après-demain pour votre horoscope en image.

© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

Partager :

Zéro nuance de gris

Le fond de teint, il n'y a rien de pire pour boucher les pores, donner des boutons et accélérer le vieillissement de la peau — sans parler de la toxicité de certains ingrédients, de l'effet pâte à tartiner qui dégouline au moindre coup de chaud ou en fin de journée quand le ravalement commence à s'effriter. Pas glorieux non plus les cols tachés d'une couleur douteuse.

Par contre, le fond de teint minéral à base d'ingrédients naturels micronisés (mais sans nanoparticules) ne présente aucun de ces nombreux inconvénients et permet d'illuminer un teint terne et masquer les imperfections de manière tout aussi efficace et bien plus naturelle tout en laissant la peau respirer et en la protégeant même des agressions extérieures et de la pollution. Ne pénétrant pas, les risques d'allergie sont quasi inexistants, ce qui permet de l'utiliser avec tous les types de peaux (des plus grasses aux plus sèches). Et pas d'effet fariné non plus. Au contraire, il donne un fini impeccable, invisible qui tient toute la journée.

La recette que je vous propose est équivalente en qualité à celle d'une célèbre marque anglaise sans l'inconvénient majeur de son prix assez onéreux (au moins dix fois moins cher). Comme d'habitude, vous trouverez les ingrédients de base dans les boutiques spécialisées en fabrication de cosmétiques maison.

Ingrédients

  • 6,5 g séricite
  • 0,5 g lauroyl lysine (touche douceur)
  • 1,5 g micro-sphères de silice
  • 0,3 g de mica naturel non teinté (poudre de lumière)
  • 1 g oxyde de zinc
  • 0,01 g oxyde noir
  • 0,15 g oxyde brun
  • 8 gouttes fragrance rose (facultatif)


Version compactée :

  • la moitié des ingrédients ci-dessus
  • 0,15 g beurre de karité
  • 0,15 g huile de coco fractionnée (caprylis)

Préparation

La séricite est une variété de mica incolore à grain très fin servant de base au fond de teint pouvant éventuellement être remplacée par du talc cosmétique. Le lauroyl lysine (ou touche douceur) est un produit dérivé de l'acide laurique issu de l'huile de coco et de la L-lysine produite par la fermentation des mélasses. Cet ingrédient améliore le toucher de la poudre et sa tenue sur la peau. On peut le remplacer par du stéarate de magnésium ou de la poudre de riz micronisée en sachant toutefois ces derniers vont éclaircir la couleur. Le mica naturel non teinté (ou poudre de lumière) sert à réfléchir la lumière, illuminant ainsi le teint pour le rendre moins terne.

Travailler longuement les poudres au mortier de manière à développer la couleur. Ajouter la fragrance en dernier et verser dans un poudrier à tamis.

Pour la version compactée (ou version sac à main), divisez les ingrédients de la version poudre libre par deux et à la fin, ajouter le beurre et l'huile fondus en travaillant bien la texture qui ne doit pas faire de grumeaux. Répartir en deux fois le poudrier et bien étaler. Recouvrir d'un mouchoir en papier et appuyer le plus fort possible avec un récipient circulaire (si votre poudrier est rond) en insistant bien partout. Ne pas hésiter à appuyer longuement et plusieurs fois partout. Au besoin, s'aider d'un objet lourd. Pour bien atteindre les bords, vous pouvez peaufiner avec une pièce de monnaie.

NOTE : Ce fond de teint convient à la plupart des types de carnation y compris les teints très clairs comme c'est mon cas. Néanmoins pour les peaux plus mates, il faudra sans doute adapter la recette en rajoutant très progressivement des pigments bruns et noirs jusqu'à obtention de la teinte désirée. Pour l'appliquer, il faut n'utiliser qu'en petite quantité de produit à la fois en procédant par mouvements circulaires à l'aide d'un gros pinceau kabuki sur tout le visage puis en insistant sur les imperfections avec un pinceau plus fin en tapotant légèrement.

© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

Partager :

Pourquoi l'Élite organise toutes ces fusillades amateurs sous faux drapeaux

La récente vague de fusillades amateurs sous fausses bannières, désormais mises en place à un rythme de plus en plus effréné, donne tout lieu de se poser des questions. Pourquoi l'élite organise-t-elle toutes ces mises en scène de tueries grossières et mal exécutées ? Avec tout l'argent, le pouvoir, le contrôle des médias, de la police et des politiciens dont ils disposent, pourquoi ne font-ils pas en sorte de rendre ces faux drapeaux plus crédibles ? Ne craignent-ils donc pas que cet amateurisme ne les trahisse ou ne mette en lumière leurs agissements ? Qu'avoir recours à de telles atrocités défiant toute commune mesure puisse servir de catalyseur à l'éveil des masses ?

Les points grotesques mal exécutés et totalement bidons des récentes fusillades sous faux drapeaux

De nos jours, le nombre d'opérations sous fausse bannière (qu'il s'agisse de fusillades, d'attentats à la bombe ou autres types d'attaques) dans le monde entier et en particulier en Amérique, est tout bonnement hallucinant. À chaque jour son faux drapeau. Surréaliste d'un point de vue tant quantitatif que qualitatif. Parfois on a du mal à croire que l'on vit dans un monde où des gens sont suffisamment inconscients pour en sacrifier et assassiner d'autres de sang froid à des fins politiques et dans lequel le reste est assez crédule pour se satisfaire inlassablement de la version officielle sans jamais aller chercher plus loin.

Prenez la fusillade amateur la plus récente de ce type qui a eu lieu en Virginie le mercredi 26 août 2015 (le reportage de la chaine WDBJ TV News) (article écrit en septembre 2015 — N.d.T.). Comme l'a souligné Bernie Suarez d'Activist Post, il y a beaucoup trop de choses qui ne collent pas, de coïncidences et de trucages pour que ce soit crédible. Depuis que YouTube a adopté la pratique de la censure (juste après la première attaque de la série à Charlie Hebdo), cette vidéo est difficile à trouver mais on a un aperçu dans cette celle-ci (supprimée par YouTube sous le prétexte d'informations fallacieuses comme vous pourrez le constater en cliquant sur ce lien — N.d.T.).

Résumé de la situation :

  • un homme s'approche de deux femmes donnant une interview en brandissant une arme à feu à trois mètres d'elles et elles ne s'interrompent pas le moins du monde pour s'enfuir en hurlant ni même pour lui demander ce qu'il fait ;
  • le tireur brandit son arme, la garde ainsi pendant un moment puis la repose tandis que ces femmes continuent à bavarder tranquillement. Puis il la lève à nouveau et tire ;
  • le tireur descend les gens à bout portant mais on ne voit pas de sang ;
  • le cameraman et victime présumée, Adam Ward, ne voit apparemment ni n'entend voire même ne sent pas qu'il y a quelqu'un (un tireur dangereux) juste derrière lui ;
  • deux semaines avant ladite « fusillade », le même Adam Ward avait filmé un exercice de simulation de fusillade ;
  • comme par hasard, le tireur se suicide juste après ;
  • le tireur sort un manifeste afin que les grands médias disposent de davantage de fausses infos à rapporter et pour inventer une histoire bidon à partir de cet incident (qui de nos jours écrit des « manifestes » et toute manière ?) ;
  • des commentaires bidons ont été publiés avant que la fusillade n'ait lieu ;
  • quelques heures à peine après la fusillade, le soi-disant père (Andy Parker) de la présumée victime déclare avoir fait son cheval de bataille de faire voter des lois sur le contrôle des armes à feu et en avoir déjà discuté avec le Gouverneur de Virginie !

Une fois encore, comme dans pratiquement toutes les fusillades sous fausse bannière de ce genre ciblant le droit de porter des armes à feu, peu après l'incident, on ne voit pas du tout les membres des familles des victimes traverser les cinq étapes du deuil (le déni, la colère, le marchandage, la dépression et l'acceptation selon Elisabeth Kübler-Ross). Au lieu de cela, ils se montrent plein d'ardeur à véhiculer un message politique fort, se servant de leur position et de leur temps d'antenne pour faire pression sur le contrôle des armes à feu. Pourquoi ? Parce que ce sont des usurpateurs, des acteurs de crise bidons1.

L'Élite serait-elle devenue trop arrogante et trop négligente ?

Regardez tous les attentats sous faux drapeau qu'ils ont déjà organisés. C'est leur arme favorite et elle est essentiellement axée sur la psychologie. Bien sûr, elle a recours à la force brute des balles mais son objectif principal est d'égarer, tromper et abuser. Depuis qu'ils se servent de ce type d'opérations à partir de n'importe quoi pour déclencher des guerres (l'assassinat du Prince Ferdinand en 1914), pour pousser les pays pays à entrer en guerre (le torpillage du Lusitania en 1916, Pearl Harbor en 1941), pour diaboliser et détruire les opposants politiques (l'incendie du Reichstag en 1933) et pour adopter des lois draconiennes (le 11 septembre), il est clair qu'ils ont pris l'habitude de passer de la théorie à la pratique.

Se pourrait-il que l'élite soit devenue si arrogante qu'ils n'estiment pas devoir se donner la peine d'apporter plus de professionnalisme à l'exécution de ces manœuvres psychologiques ? Se moquent-ils que de nombreuses personnes puissent repérer aussi facilement les erreurs, les contradictions et les failles ? Peut-être tablent-ils sur le fait que la grande majorité ne voit toujours pas au-delà de ces faux drapeaux, peu importe la vitesse à laquelle les médias alternatifs indépendants comprennent la chose.

Tout cela n'est qu'une question de nombre

Sans doute s'agit-il d'atteindre une masse critique. L'élite sait que l'ignorance généralisée de la majorité confère une couverture parfaite à ses crimes. Ils peuvent surveiller toute activité électronique (et bien plus encore) pour mesurer à tout instant la vitesse à laquelle l'humanité s'éveille. Dans cette fameuse interview avant sa mort, Aaron Russo se souvient comment Nick Rockefeller lui avait confié que l'élite se moquait éperdument que quelques individus soient au courant de la vérité pourvu qu'ils ne soient pas en nombre suffisant pour faire la différence.

Pourtant, la race humaine se réveille à un rythme rapide — voire peut-être même exponentiel. Nous devons être déjà très prêts d'atteindre une masse critique de gens éveillés, conscients, politiquement actifs et déterminés à employer tous leurs efforts à créer un monde meilleur. Certains laissent entendre que l'on peut parler de masse critique à partir de la racine carrée d'1% d'une population donnée. Avec une population mondiale de 7,2 milliards, la masse critique serait de 8486, ce qui n'est pas un nombre élevé. Quelques soient les chiffres utilisés, il semblerait que le temps presse pour l'élite et qu'elle ne va plus pouvoir recourir à ces tactiques encore bien longtemps.

Ces fusillades amateurs sous fausse bannière sont-elles des diversions voulues ?

Par ailleurs, il est possible que l'élite se serve de ce type d'opération en guise de diversion (en plus de promouvoir le contrôle des armes à feu). Le but est peut-être de focaliser l'attention des médias alternatifs et de détourner celles des gens d'enjeux tels que l'opération Jade Helm 152, les trois traités en T (TPP, TTIP, TISA)3, la crise monétaire imminente ou d'autre événements prévus en septembre 2015.

Ou bien des moyens de collecter des informations sur les réactions après-crise ?

Compte tenu du fait que les grands médias et Hollywood appartiennent à l'élite, ils pourraient créer des mises en scène de fusillade bien plus crédibles que ce qu'on a vu. Serait-il possible que cet amateurisme soit délibéré ? En d'autres termes, s'agit-il d'une sorte de test pour voir qui prête attention ? Le but serait-il là encore un autre moyen (avec le contrôle des armes à feu, la propagation de la peur, la promulgation de la terreur, l'état policier, le conditionnement mental et la diversion) de recueillir des données sur la manière dont les gens réagissent après une crise ?

Les réactions après-crise

Vous vous souvenez à quel point Sandy Hook était bidon ? Là encore, une manœuvre psychologique sous fausse bannière où le site entier était un décor de cinéma. Dans son excellente présentation de cette fusillade, Sofia Smallstorm soulignait combien toute l'opération « reposait sur la coordination intégrée du comportement du public et des professionnels y compris l'observation et la gestion après-crise » à la manière de l'Agenda 214. En outre, grâce aux recherches exceptionnelles d'un DJ journaliste citoyen (chaine YouTube Level9News), nous savons désormais que Jade Helm concerne concerne l'avancée de l'intelligence artificielle et de tout mettre entre les mains d'une machine (le programme Jade 2), sorte d'opérateur de commande et de contrôle de réseau centrique5.

L'élite et ses super-ordinateurs vous surveille de près. Ils enregistrent et analysent le moindre de vos mouvements. Ils veulent une technocratie dans laquelle ils pourront diriger le monde par la technologie. Pour eux, il est fort possible que récolter des données sur les réactions après-crise soit ce qui importe le plus dans ces faux drapeaux amateurs — parce qu'ils en savent davantage concernant leur objectif final : les peuples de ce monde qui aspirent à la paix et à la liberté.

Notes et références

  1. ^ C'est exactement ce qui se produit dans la série de films Hunger Games tirée des romans éponymes de Suzanne Collier où des clips de propagande « sur le terrain » sont totalement mis en scène.
  2. ^ Jade Helm 15 est un exercice militaire préparé par le gouvernement fédéral des États-Unis démarré le 15 juillet 2015 et poursuivi pendant deux mois (source)
  3. ^ L’accord de partenariat transpacifique, aussi connu sous le nom de « Partenariat Trans-Pacifique » ou sous son nom anglais « Trans-Pacific Partnership Agreement » ou simplement « Trans-Pacific Partnership » (TPP), est un traité multilatéral de libre-échange signé le 4 février 2016, qui vise à intégrer les économies des régions Asie-Pacifique et Amérique. (source)

    Le partenariat transatlantique de commerce et d'investissement (PTCI ; TTIP en anglais), également connu sous le nom de traité de libre-échange transatlantique (TAFTA en anglais), est un accord commercial en cours de négociation entre l'Union européenne et les États-Unis prévoyant la création d'une zone de libre-échange transatlantique souvent appelée grand marché transatlantique. (source)

    L'Accord sur le Commerce des Services (ACS), connu sous son acronyme anglais TiSA (pour Trade in Services Agreement), est un projet de traité actuellement en négociation par 23 parties membres de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), dont l'Union européenne (représentant 28 États), la Suisse et le Canada, soit un total de 50 États. Connues des ONG, ces négociations ont été mises en lumière par les révélations de Wikileaks en avril 2014. (source)
  4. ^ L'Agenda 21 est un plan d'action pour le XXIe siècle adopté par 173 chefs d'État lors du sommet de la Terre à Rio de Janeiro en juin 1992. (source)
  5. ^ Exactement le scénario d'Un Bonheur insoutenable, le célèbre roman dystopique d'Ira Levin, publié en 1970, dans lequel l'humanité est sous le contrôle absolu et omniprésent d'un super-ordinateur sous les Alpes baptisé UniOrd ou Uni qui décide des études, du métier, de l'emploi du temps, des partenaires sexuels, du mariage, de la procréation et bien sûr de la mort de tout individu pisté par des bornes à scanner à chaque coin de rue et médicamenté pour rester docile et sans volonté propre. Un roman sordide qui, contrairement aux deux autres grands classiques du genre, 1984 de George Orwell et Le Meilleur des mondes de H.G. Wells, se lit sans mal tant l'intrigue est bien conçue et le suspens maitrisé jusqu'au bout.

Texte original de MAKIA FREEMAN traduit de l'anglais par EY@EL
© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

Partager :

Le pire cauchemar des Élites

On laisse une seule de ces fourmis se rebeller et, un jour, elles se rebellent en masse. Ces fourmis de rien du tout sont cent fois plus nombreuses que nous. Laissez-les prendre conscience de cela et notre paradis devient l'enfer.

Notes et références

  • À ceci qu'il faudrait ajouter encore des zéros à ce nombre pour avoir les proportions correctes en ce qui nous concerne.

© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

Partager :

Dis-nous que c'est pas vrai, Joe !

Je vous l'avais promis, le voici donc un an après, presque jour pour jour, le fameux tube de Murray Head que tout le monde connait (du moins dans l'hexagone). Pas un hasard non plus si je vous le ressors à la veille de l'investiture du Joker fou. Je me demande comment il vit le Brexit, notre pauvre Murray qui se dit avoir « la jambe droite en France, la jambe gauche en Angleterre et les couilles dans la Manche ». En tout cas, il risque fort bientôt de se retrouver cul-de-jatte mais au moins pas eunuque (oui, je sais, c'est  arch-inul comme vanne). Une chanson très à propos donc avec, en cadeau bonus, la reprise qu'avait faite Roger Daltrey sur son premier album solo en 1977. Presque les Who au grand complet en fait, puisqu'y figurent également ses comparses John Entwistle à la basse et Keith Moon à la batterie (aujourd'hui tous deux décédés). D'ailleurs le guitariste Jimmy McCulloch (Wings) l'est également. Un groupe fantôme en quelque sorte.

Say It Ain't So, Joe

Dis-nous que c'est pas vrai, Joe !
Je t'en prie, dis-nous que c'est pas vrai.
C'est pas ce que j'ai envie d'entendre, Joe,
J'ai bien le droit de savoir, non ?
Dis-nous que c'est pas vrai, Joe !
Je t'en prie, dis-nous que c'est pas vrai.
Je suis sûr qu'ils nous racontent des craques, Joe,
Je t'en prie, dis-nous que c'est pas vrai.

Ils nous ont dit que notre héros
Avait joué son dernier atout,
Qu'il était au pied du mur.
On a beau adhérer à son charme
Et son sourire confiant,
Fini le bon vieux temps !

L'image et l'empire peuvent bien s'écrouler,
Il y a de moins en moins de fric.
L'unité du pays reposait sur la parole d'un seul homme,
Mais la vérité ne pardonne pas.

Dis-nous que c'est pas vrai, Joe !
Je t'en prie, dis-nous que c'est pas vrai.
On avait tout misé sur toi, Joe
Et ils ont tout gâché.

(Oh les enfants)
Vous ne pensez pas qu'on va se faire blouser ?
(Oh les enfants)
Vous ne pensez pas qu'on va se faire blouser ?
On va se faire blouser,
Rouler comme des bleus,
Retourner comme des crêpes,
On va se faire blouser..
Rouler...
Retourner...
Blouser...
Oui, blouser...

Dis-nous que c'est pas vrai, Joe !
Je t'en prie, dis-nous que c'est pas vrai.
C'est pas ce que j'ai envie d'entendre, Joe,
J'ai bien le droit de savoir, non ?
Dis-nous que c'est pas vrai, Joe !
Je t'en prie, dis-nous que c'est pas vrai.
Je suis sûr qu'ils nous racontent des craques, Joe,
Je t'en prie, dis-nous que c'est pas vrai.

Ils nous ont dit que notre héros
Avait joué son dernier atout,
Qu'il était au pied du mur.
On a beau adhérer à son charme
Et son sourire confiant,
Fini le bon vieux temps !

Dis-nous que c'est pas vrai, Joe !
Je t'en prie, dis-nous que c'est pas vrai.
Je suis sûr qu'ils nous racontent des craques, Joe,
Je t'en prie, dis-nous que c'est pas vrai.

Murray Head, 1975

À propos de cette chanson

"Say It Ain't So, Joe" m'est venu à la suite d'un documentaire des années 70 sur Richard Nixon avant sa démission. Le présentateur demandait au rédacteur en chef du journal d'une petite ville dans la banlieue de Washington comment, au vu des preuves concluantes et irréfutables, ses lecteurs pouvaient encore afficher un soutien indéfectible au président qu'ils avaient élu. Ce dernier compara la situation à un scandale des années 20 où la rumeur courut que le célèbre joueur de baseball Joe Jackson avait accepté un pot-de-vin pour faire perdre son équipe lors de la finale de la Série mondiale. Ses admirateurs faisaient le pied de grue autour du stade en scandant « Dis-nous que c'est pas vrai, Joe ».

Cette chanson parle des héros et de leurs « pieds d'argile ». C'est également un plaidoyer envers une partie du grand public qui, par peur de perdre la face, refuse de renoncer à leur foi en une idole déchue.

Elle figure sur un album qui s'est vendu à plus d'un million d'exemplaires, produit par Paul Samwell-Smith qui a décidé, il y a peu de temps, de la réenregistrer. Peu après, j'ai regardé un autre documentaire sur l'affaire O.J. Simpson dans lequel ils ont montré une note épinglée sur son portail où il était écrit « Dis-nous que c'est pas vrai, Joe ». Le surlendemain, un ami de retour de L.A. m'a appelé pour me dire qu'ils avaient vu des pancartes avec cette même phrase. Le moment semblait approprié de ressortir ce titre.

Murray Head (1994)

La version des Who (moins un)

© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

Partager :

Des centaines d'agents de la CIA ont pour tâche quotidienne de créer des « fausses nouvelles »

Depuis 1975, la CIA admet employer des centaines d'agents à la seule fin de créer des « fausses nouvelles » au quotidien pour influencer le grand public et manipuler les pensées et valeurs des Américains.

Le directeur de la CIA a reconnu devant le sénat des États-Unis que plus de 400 agents avaient fourni aux médias corporatifs des « histoires inventées » y compris des faits falsifiés concernant l'assassinat du Président Kennedy, de Robert Kennedy et de Martin Luther King.

Ci-dessous, un article du Washingtonsblog.com se rapportant à une vidéo (en anglais) de 14 minutes fort révélatrice de FisherOfMen ouvrant sur la comparution de Colby, alors directeur de la CIA, au sénat devant la commission Church1 de 1975 dans lequel il admet que l'agence de renseignement dicte aux médias corporatifs les mensonges qu'ils doivent servir au public américain.

Les médias corporatifs « couvrent » des crimes manifestes perpétrés dans les guerres et dans la finance par des mensonges dignes des vêtements de l'Empereur nu2

Trois semaines avant la réélection de George W. Bush en 2004, Karl Rove, son conseiller principal et directeur adjoint de cabinet, blâmait le journaliste Ron Suskind, lauréat d'un prix Pulitzer, en disant que les types comme lui faisaient partie de « ce que l'on appelle la communauté des réalistes » qu'il définissait comme des gens « convaincus que les solutions émanent d'études pertinentes de la réalité perceptible. »

« Le monde ne fonctionne plus du tout ainsi », poursuivait-il. « Nous sommes désormais un empire et en agissant, nous créons notre propre réalité. Et tandis que vous étudierez cette réalité avec toute la pertinence que vous voudrez, nous agirons à nouveau, engendrant de nouvelles réalités que vous pourrez également étudier, et c'est ainsi que les choses se régleront. Nous sommes les acteurs de l'histoire... et vous tous, vous n'aurez plus qu'à vous contenter d'étudier ce que nous faisons. »

En 1975, les audiences de la commission sénatoriale Church ont bénéficié de la coopération de William Colby, actuel directeur de la CIA et de sa sensationnelle révélation concernant le contrôle exercé par ses plus de 400 agents sur les médias corporatifs américains sur des questions spécifiques à l'intérêt national au cours de l'opération baptisée Mockingbird3. Un témoignage révolutionnaire qui fut confirmé par une enquête de Carl Bernstein, un autre journaliste ayant remporté le prix Pulitzer. Les grands médias ont bien entendu refusé de publier son article qui a fait la une du magazine Rolling Stone. Bernstein y fournissait des renseignements complémentaires sur le contrôle exercé par la CIA sur le rapport du sénat et sa reprise ultérieure par lesdits grands médias :

Les pages 191 à 201 avaient pour titre "Relations secrètes avec les médias américains". « Cela ne rend guère compte de nos découvertes », déclara le Sénateur Gary Hart. « Il y eut une longue négociation élaborée [avec la CIA] sur ce qui serait dit. » [...] Obscurcir les faits fut chose relativement facile. Aucune mention ne fut faite des 400 synthèses et de ce qu'elles démontraient. Au lieu de cela, le rapport se borna à indiquer platement qu'une cinquantaine de contacts récents avec des journalistes avaient fait l'objet d'un examen par les membres de la commission — donnant ainsi l'impression que les relations de l'agence avec la presse s'étaient limitées à ces cas précis. Les dossiers de la CIA, faisait-il remarquer, renfermaient peu d'éléments de preuve indiquant que le contenu éditorial des actualités diffusées aux Américains ait été influencé par ses rapports avec les journalistes. Les déclarations erronées de Colby concernant la manipulation de ces derniers y furent retranscrites sans ni le contredire véritablement n'y s'étendre sur le sujet. Le rôle coopératif des rédacteurs en chef y fut négligé. Le fait que la CIA ait concentré ses relations dans les secteurs journalistiques les plus en vue n'y fut même pas mentionné. Qu'elle considère toujours avoir la mainmise sur la presse4 n'y fut même pas évoqué. »

Notes et références

  1. ^ La commission Church fut formée à l'initiative du Sénat des États-Unis et dirigée en 1975 par son président de l'époque, le sénateur démocrate Frank Church, à la suite du scandale du Watergate.
  2. ^ En référence au célèbre conte d'Andersen intitulé "Les Habits neufs de l'empereur" (source).
  3. ^ Curieusement, l'Opération Oiseau moqueur destinée à influencer les médias américains et étrangers commencée dans les années 50 et rendue publique en 1976 par les investigations de la Commission Church, revient en clin d'oeil dans la quadrilogie hollywoodienne Hunger Games tirée des romans éponymes de Suzanne Collins sous le terme de Geai moqueur (voir Articles connexes).
  4. ^ Comme en ont témoigné récemment plusieurs journalistes sérieux au péril de leur vie (voir Articles connexes).

Texte original de SEAN ADL-TABATABAI traduit de l'anglais par EY@EL
© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

Partager :

La Matrice de contrôle lutte pour maintenir ses esclaves dans la plantation

Cela fait plusieurs décennies aujourd'hui que des journalistes, enquêteurs, penseurs et chercheurs de vérité indépendants œuvrent pour mettre à nu la triste vérité quant à la manière dont notre monde est impunément géré, manipulé et contrôlé par une élite corporative et politique.

Nous efforçant d'imprégner la conscience du public de ce message, nous avons écrit un nombre incalculable de livres ; financé des films, des programmes radiophoniques ou télévisés ; créé des associations, des bulletins d'information, des blogs ; organisé des réunions et rassemblements publics ; et fait tout notre possible pour éclairer les autres de ce savoir et de ces informations délibérément occultés par les sources officielles.

La matrice, néanmoins, persiste avec son scénario parce que pour que ce paradigme de guerre, de dette, de pollution, de surveillance et d'injustice puisse survivre, nous autres la populace devons nous contenter de mener nos existences dans leur plantation de l'esprit. Nous devons rester focalisés sur leurs histoires, nous détournant ainsi de la nôtre. Nous devons rester ancrés dans leur version de la réalité inventée de toutes pièces afin de ne point aller nous atteler à créer une nouvelle voie pour nous-mêmes.

Mais ce message de vérité et de liberté fait désormais son chemin dans la conscience du grand public où il atteint une masse critique. Et comme on pouvait s'y attendre, la matrice de contrôle lutte pour conserver la mainmise sur la réalité et la manière dont nous percevons le monde.

Elle ne peut tout simplement pas nous laisser nous aventurer dans les contrées sauvages de l'imagination humaine parce que nous levez pour partir, comme pour tout empire, signerait son arrêt de mort. Pour provoquer sa chute, il nous suffit juste de retirer notre consentement et de cesser d'être complices.

Et comme vous pouvez le constater, parce que nous sommes nombreux à avoir déjà tourné le dos à l'appareil de propagande corporatif/étatique, à être sortis de la caverne de Platon et avoir été au-delà de cet univers fictif ombrageux, la matrice de contrôle s'est vue contrainte de jouer sa carte prévisible, à savoir celle de la censure.

C'est l'avènement du fameux Ministère de la Vérité tel que l'avait prédit George Orwell. La tentative de canaliser la conscience du public en censurant internet par la nomination d'une commission absurde et tendancieuse composée de l'élite corporative et médiatique. Ils veulent pouvoir duper l'humanité en faisant en sorte que la réalité que nous voyons, percevons et vivons au quotidien nous apparaisse irréelle.

De la pure folie. Le summum de l'arrogance.

Dans son combat, la technocratie ou tout autre agence de la matrice de contrôle va se heurter à l'évolution constante des formes de résistance créatives.

Ils peuvent toujours bien réécrire les algorithmes de Facebook pour que les gens n'y voient plus que des lapins en peluche et des compétions sportives à la gloire des nations. Ils peuvent toujours bien qualifier tout ce qu'ils n'approuvent pas de « fausses infos ». Ils peuvent toujours bien raconter que toute opinion dissidente opère pour le compte de la Russie ou tout autre ineptie grotesque de leur cru, ils ne font que se tirer une balle dans le pied.

La vérité, nous la connaissons déjà. Le désespoir est la force motrice de leurs nouvelles tentatives de censure.

Les gens veulent leur émancipation, ils veulent être libres et avoir le choix. Ce sera mieux pour tout le monde si la matrice de contrôle cesse de prétendre que c'est ce qu'elle propose à l'humanité. Mieux vaut pour tous d'avancer sans se faire d'illusion quant au véritable objectif de sa mission.

Socrate a sapé la légitimité et l'autorité morale de l'état rien qu'avec des mots. Accusé de « ne pas reconnaitre les mêmes dieux que l'état » et de « corrompre la jeunesse », il a été condamné à mort.

Même s'ils aimeraient que nous pensions le contraire, le pouvoir d'une conscience éveillée est bien plus grand que la menace de mort. L'aspiration humaine à s'émanciper de ce monde matériel est si fort que tant de héros et martyres ont tout sacrifié pour ce rêve de liberté. C'est ce qui a poussé Socrate à boire la cigüe de son plein gré, mettant lui-même sa sentence à exécution.

Dans un jeu de haute stratégie, obliger son adversaire à révéler sa main et à jouer ses cartes est une victoire.

Dès que le public cesse de croire et d'obéir à sa propagande, la matrice de contrôle perd tout pouvoir et autorité. C'est ce qui est en train de se produire actuellement et même si le parcours s'avère difficile, le retour à l'esclavage est tout bonnement exclu.

Texte original de DYLAN CHARLES traduit de l'anglais par EY@EL
© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

Partager :

Le temps presse

Un texte ambigu de Muse de l'époque où Matt Bellamy, encore un peu hésitant, jonglait avec les double-sens et que je me suis employée à traduire du mieux possible, l'anglais se prêtant davantage à cet exercice de brouillage de cartes que le français. Datant d'il y a dix ans déjà, ces paroles semblent donc plus d'actualité que jamais. Oui, le temps presse autant pour les Élites qui perdent la main que pour nous autres qui devons absolument nous sortir de notre torpeur avant que l'irréparable ne soit commis.

Ey@el

Time Is Running Out

Je crois que je suis en train
De me noyer par asphyxie.
Je veux rompre ce sortilège
Dont vous êtes à l'origine.

Cette magnifique création,
Cette contradiction :
Je veux jouer le jeu,
Je veux m'y frotter.

Vous causerez ma perte...
Vous causerez ma perte...

Pas question de l'enterrer,
Pas question de l'étouffer,
Pas question de l'assassiner.

Notre temps est compté...
Notre temps est compté,
Impossible de le refouler,
Impossible de réprimer ses hurlements.

Je voulais la liberté
Au bout d'une laisse.
J'ai essayé de renoncer,
Mais je suis accro.

Et maintenant que vous me savez piégé,
Quelle exaltation !
Pas un instant, vous n'oseriez
Mettre fin à cette obsession.

Vous allez me presser jusqu'à la moelle...
Vous allez me presser jusqu'à la moelle...

Pas question de l'enterrer,
Pas question de l'étouffer,
Pas question de l'assassiner.

Notre temps est compté...
Notre temps est compté,
Impossible de le refouler,
Impossible de réprimer ses hurlements.
Comment en sommes-nous arrivés là ?

Vous allez me saigner à blanc...
Vous allez me saigner à blanc...

Pas question de l'enterrer,
Pas question de l'étouffer,
Pas question de l'assassiner.

Notre temps est compté...
Notre temps est compté,
Impossible de le refouler,
Impossible de réprimer ses hurlements.
Comment en sommes-nous arrivés là ?

Texte original de MATT BELLAMY traduit de l'anglais par EY@EL
© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

Partager :

Image d'Épiphanie

Non bande d’iconoclastes, l’Épiphanie ce n'est pas quand Jésus porte sa couronne d'épines sur la tête avant d'aller se faire clouer sur une croix de bois par les Romains mais quand des couillons vont acheter à prix d'or une galette bourrée de gluten glyphosaté, de sucre raffiné et de graisses saturées dans l'espoir de se péter une dent en tombant sur la fève pour se faire couronner roi du jour et payer leur tournée générale. Comme dirait Obélix, « ils sont fous ces Romains » ! Rien à voir donc avec les fameux Rois Mages qui suivirent l'étoile du berger jusqu'à Bethléem pour apporter leurs offrandes au petit Jésus. Les trois que j'ai choisi de mettre à l'honneur devant l'objet sacrilège (et non, il s'agit bien d'une galette et pas d'une pile de « creeps » pour une fois) sont les radios qui permettent aux têtes du Roi Thom et du Dieu Jonny de toujours faire rimer musique avec magique. D'ailleurs c'est simple, quand ils ont enregistré leur tout premier morceau ensemble sur un 4-pistes durant l'été 1986 chez Gaspard-Philou, « ce fut comme une épiphanie » se souvient Melchior-Eddie O'Grand Brillant. Un instant épique à n'en pas douter.

© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

Partager :

2017, à la croisée des mondes

En 2017, sur Gaïa dite la Terre, tandis qu'une majorité se déchire plus que jamais pour défendre sa perception du moindre mal apparent d'une pièce truquée aux deux faces identiques, une minorité ridiculement minuscule abat ses dernières cartes dans un ultime coup de bluff visant à rafler la mise : le contrôle absolu de cette planète.

Nouvel An, Nouvel Ordre Mondial ?

Comme l'ont encore rappelé Anonymous dans un récent message « ils créent des lois et réglementations à l'encontre de notre constitution nous destituant de notre droit d'existence en tant qu'êtres humains libre-penseurs et vous êtes trop aveuglés par la culture qu'ils ont créée pour y prêter véritablement attention ou pour vraiment changer les choses. [...] Les gouvernements occidentaux parlent d'un Nouvel Ordre Mondial. [...] Ils ont pris des mesures pour censurer Internet, seul espace jouissant encore de la liberté d'expression, nous privant ainsi de notre droit d'apprendre. Jour après jour, ils affaiblissent notre démocratie, accroissant leur emprise jusqu'à obtenir le contrôle absolu. [...] Oui, l'heure est venue d'instaurer un nouvel ordre mondial mais celui des peuples et non des gouvernements. » (source)

Le monde avance
Dans le mauvais sens.
Tout tourne à l'envers,
Plus de marche arrière.
Demain importe peu
Le temps qu'il fera même s'il pleut
Car ce jour, rien ne sert de le nier,
Sera le dernier,
Encore plus vite chaque jour,
Au point de non-retour.

"Aujourd'hui je pleure", Indochine (2005)

Lois hors-la-loi

Parmi les innombrables ignominies dans ce flot incessant de mesures liberticides qui grignotent chaque jour, toujours un peu plus goulument, nos fragiles acquis, il en est de certaines dont vous n'entendrez probablement jamais parler au JT ni dans les médias grand public mais que vous découvrirez certainement au pied levé les poings liés. Dans le même ordre d'idée, nous avions déjà eu vent de l'illégalité soudaine et proclamée de la collecte des eaux de pluie dans de nombreux états d'Amérique, de l'interdiction de sortie délirante des chats en Australie (voir Articles connexes) ou encore de celle de nourrir les pigeons en ville dans plusieurs pays d'Europe (dont la France bien sûr) mais on n'allait pas s'arrêter en si bon chemin n'est-ce pas ?

Ils riront de nous voir nous effondrer,
Ces veinards qui s'en foutent royalement,
Car ce n'est le fruit ni de la chance ni du hasard
Mais d'une sélection anti-naturelle.
J'exige la vérité !

"Unnatural Selection", Muse (2009)

À titre d'exemple et histoire de rester dans la tradition des stupides bêtisiers de passage au nouvel an, une petite compil non exhaustive de niouzes révoltantes glanées ici et là :

  • Dans l'Oregon, le gouvernement oblige un couple à détruire un plan d'eau existant depuis plus de quarante ans sur la propriété qu'ils viennent d'acheter.
    Raison invoquée : les eaux de pluie sont désormais la propriété de l'état. (source)
  • En Alabama, un ancien combattant se retrouve en prison pour avoir refusé d'installer sur sa propriété et de payer pour les commodités d'usage comme l'eau, le gaz et l'électricité préférant avoir recours à des panneaux solaires et un système de récupération des eaux de pluie pour subvenir à ses besoins sans causer préjudice à la communauté ni à l'environnement.
    Raison invoquée : mesures insalubres. (source)
  • Les parents d'élèves d'une école au Texas sont passibles d'amende voir de prison s'ils accompagnent leur enfants à pied en classe.
    Raison invoquée : l'école c'est comme une ambassade ! (source)
  • À Denver, dans le Colorado, des policiers ont été filmés en train de voler les couvertures des SDF ou encore à les verbaliser pour camping illégal et leur confisquer leur matériel de survie comme élément de preuve.
    Raison invoquée : protection des résidents. (source)
  • À Los Angeles, les petites maisons construites comme solution provisoire pour les sans-abri grâce à une collecte de fonds organisée par un musicien au grand cœur ont été saisies et détruites par les forces publiques.
    Raison invoquée : risque sanitaire pour les SDF. (source)
  • Toujours à Los Angeles, le conseil municipal vient de voter une loi interdisant de dormir dans un véhicule à proximité d'habitations, de parcs ou d'écoles.
    Raison invoquée : devinez un peu ! (source)
  • À Houston, au Texas, la police est intervenue à grand renfort de bennes à ordures pour obliger un groupe de sans abri à jeter la nourriture, couvertures et autres objets de première nécessité que venaient de leur donner un groupe d'activistes locaux.
    Raison invoquée : la nourriture n'a pas été préparée dans une cuisine certifiée et pourrait entrainer des maladies. (source)
  • À Londres, l'une des villes les plus chères du monde, il est interdit d'être SDF. Dormir dans les rues est désormais passible d'une amende de 1000 livres sterling et mendier en coûtera 100.
    Raison invoquée : nuit au tourisme. (source)

Lois antinomiques vs lois universelles

Alors vraies « fausses nouvelles » ou fausses « vraies nouvelles » ? Loin de moi l'idée de vous saper le moral juste après les fêtes mais plutôt de vous offrir l'opportunité (que l'on vous retirera probablement incessamment sous peu) de pouvoir faire un choix informé dont la décision et les conséquences inhérentes vous appartiennent entièrement et auquel vous ne pourrez vous soustraire. Car il est désormais plus qu'évident que le sort de notre civilisation actuelle a atteint un seuil hautement critique : celui où l'Histoire (passée aux oubliettes) se répétera ou ne se répétera pas.

Lorsqu'une loi est injuste, on se doit d'y désobéir.

Mahatma Gandhi

Comme un fait exprès, toutes les sources dont j'avais besoin pour étayer cet article me sont parvenues quasi miraculeusement dans un flux de synchronicités époustouflant. Toujours en phase avec mes ressentis profonds, le nouveau bulletin/podcast de la tant décriée Laura Marie (que je vous invite à lire ou écouter dans son intégralité ICI) traite justement, ce mois-ci, des lois universelles et de l'impact énergétique de nos pensées, choix, actions et non-actions sur l'équilibre cosmique.

« La plupart des humains étant déconnectés de ces lois cosmiques (car on ne leur a volontairement jamais enseigné, ou alors de manière falsifiée comme au sein des religions ou des sectes par exemple), dit-elle, sont donc en permanence en "infraction cosmique"  et ne cessent de payer individuellement et collectivement les conséquences de cette ignorance et de cette irresponsabilité au niveau Universel (sous différentes conséquences énergétiques, les plus connues étant ce qui est communément appelé le "karma", ou plus justement la loi de cause à effet).

« Au même titre qu’il y a certaines lois physiques qui régissent notre réalité dans la matière (dimensions 1 à 3) et que l’on ne peut ignorer même "si on n’y croit pas ", telle que la loi de la gravitation par exemple (loi universelle de la gravité), poursuit-elle, il y a également des lois énergétiques qui gouvernent l’ensemble des dimensions "invisibles" et qui ont donc, puisque tout est énergie et vibration et que toutes les dimensions sont imbriquées, un impact direct sur notre réalité "physique". »

Le mal n'est jamais moindre

Pour finir, j'aimerais vous inviter à ne pas vous laisser abattre ni décourager par ce déferlement de noirceur et ce déploiement de forces d'apparence implacable. C'est l'effet d'intimidation escompté, ne tombez pas dans le piège de croire ce que l'on vous dit ou que vous vous dites quant à votre supposée impuissance. Cherchez et vous trouverez.

Surtout gardez bien à l'esprit que sur un plan régi par la dualité, toute chose y a son opposé et qu'il y a donc également beaucoup de bien en ce monde. Il suffit de se focaliser dessus tout en n'ignorant pas totalement les manœuvres de diversion (il ne s'agit en aucun cas de la jouer bisounours). Un exemple parmi tant d'autres (que j'ai pris pour habitude de relayer sur Twitter sous le hashtag #GoodNews) que j'ai gardé pour la fin, histoire de rebondir sur une note d'espoir :

  • Dans une ville de l'Indiana, l'ensemble des forces de police municipale donne sa démission.
    Raison invoquée : ordres perçus comme « illégaux et immoraux ». (source)

Gardez-vous donc bien de cette erreur fatale : il n'existe pas de moindre mal. Il n'y a que le bien (la vie) et le mal (l'anti-vie). Point barre.

© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

Partager :

L'Année du Démonzémerveille

C'est officiel : le Bon Sens est désormais bel et bien mort et enterré, dans l'indifférence la plus totale et sans qu'aucun hommage ne lui ait été rendu. Ses obsèques n'ont même pas fait l'objet d'un faire-part. Et gare à ceux qui oseraient le rappeler à nos mémoires frappées d'amnésie collective sciemment orchestrée par la bande d'Oubliateurs1 du MACUSA (Congrès Magique des États-Unis d'Amérique). Oui, malheur aux colporteurs de « fausses nouvelles » qui tenteraient alors de le ressusciter dans les esprits des Non-Maj (Moldus par chez nous) car il s'agirait là d'un crime de haute trahison qualifiable de terrorisme pour lequel la sentence serait sans appel : à mort les redresseurs de dissonance cognitive ! On vous prélèvera vos pensées les plus heureuses pour vous les jeter à la figure dans un tourbillon toxique de fausse lumière « piège à âmes » (le fameux tunnel après la mort) pour vous attirer à nouveau dans la Matrice et y être recyclés dans de nouveaux corps encore plus génétiquement modifiés. Et pour ce qui est de l'exposition massive de l'existence du monde magique (salut Ed!), l'Oiseau-Tonnerre se chargera de vaporiser une capsule de venin de Démonzémerveille dans la ionosphère pour laver vos souvenirs sous une pluie « rédemptrice »3.

« Mais alors, dit Alice, si le monde n'a absolument aucun sens, qui nous empêche d'en inventer un ? »

Lewis Caroll, Alice au Pays des Merveilles

Une jolie année en perspective qui devrait nous faire oublier toutes les autres. Enfin ça c'est eux qui le disent. À nous de faire en sorte de réaliser leur pire cauchemar. Recouvrons nos esprits et changeons cette réalité.

Notes et références

  1. ^ Dans la saga Harry Potter et les Animaux fantastiques (la nouvelle quintologie hollywoodienne qui en est dérivée), les Oubliateurs sont des agents des gouvernements magiques chargés d'effacer les mémoires des « Sans Pouvoir » magique (Moldus ou Non-Maj) qui auraient été témoins de scènes enfreignant le Code International du Secret Magique.
  2. ^ Edward Snowden.
  3. ^ Tant pis pour ceux qui n'ont pas vu le film, il s'agit de deux scènes-clés des Animaux fantastiques, la dernière évoquant bien sûr la géo-ingénierie.

© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

Partager :

À l'affiche

La panthère du lac

À l'approche d'Halloween, je comptais publier un article d'Alanna Ketler sur la symbolique véritable du chat noir que je m'...

Derniers articles

Formulaire de contact

Nom

E-mail *

Message *