Nostalgie de l'être souterrain venu d'ailleurs

Subterranean Homesick Alien

Bouffée matinale :
J'oublie sans cesse
Le parfum de l'air chaud en été.
Je vis dans une ville
Où l'on ne sent rien,
Où il faut se méfier,
Des trous dans la chaussée.

Stationnés au-dessus,
Des êtres venus d'ailleurs
Tournent des films amateurs
Pour montrer chez eux
Toutes ces créatures étranges
Qui verrouillent leurs esprits,
Se perforent l'intérieur,
Et dont les secrets sont la raison d'être.

Ils sont tous
À cran... à cran...
À cran... à cran...
À cran... à cran...

Si seulement un soir,
Ils pouvaient descendre
Sur une petite route de campagne
Quand je passe en voiture,
M'emmener à bord
De leur magnifique vaisseau,
Me montrer le monde
Tel que j'aimerais le voir.

Je le raconterais à tous mes amis
Mais ils ne me croiraient jamais.
Ils penseraient que j'ai
Définitivement perdu la boule.
Je leur montrerais les étoiles
Et le sens de la vie,
Et ils m'enfermeraient.

Mais je serais
OK... OK...
Je serais OK...
Je suis OK.

Je suis juste
À cran... à cran...
À cran... à cran...
À cran... à cran...
À cran.

Texte original de THOM YORKE traduit de l'anglais par EY@EL
© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

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