Tu ne blâmeras point

J'avoue que pour cette quarantième session Eklabugs, choisir un sujet digne d'un devoir de philo, il fallait oser. J'assume donc entièrement cette proposition mais non le résultat des votes que je n'ai influencé en aucune manière ni par magouille, pression, incitation voire même vaudou. Que nenni. Un choix que nous allons tous regretter je le crains, mais auquel nous ne nous soustrairons pas puisqu'il s'agit de responsabilité et que nous sommes des gens bien comme il faut qui ne se cachent pas la tête dans le sable (même si nous en avons plus d'un grain dans le cerveau). Alors, êtes-vous prêts à visiter mon château branlant ? OK, tous à vos seaux, le devoir ma pelle !

Honni qui bien y pense

J'ai des soucis, j'ai des ennuis,
J'ai des tracas, j'ai des tourments,
J'ai pas le moral, j'ai pas d'argent,
J'ai pas de chance, j'ai pas d'amis,
J'ai pas de pot, j'ai des impôts,
J'ai mal au foin, j'ai mal aux dents,
Mais je ne veux pas changer de peau
Parce que j'aime les emmerdements.
Je suis un homme responsable,
Je cache pas ma tête dans le sable.
Je veux pas chanter comme grand-père
"Dans la vie faut pas s'en faire".

"Le Responsable", Jacques Dutronc (1969)

Dérivé de responsable du latin responsus (« qui doit répondre de ses actes »), du verbe respondere (« se porter garant, répondre de ») et apparenté à sponsio (« promesse »), le terme responsabilité véhicule l'idée de devoir « assumer ses promesses ».

Selon toutes définitions confondues, la responsabilité reposerait sur la notion de devoir ou d'obligation par rapport à des conséquences préjudiciables dont nos paroles ou actes seraient la cause ou l'origine et exigeraient une sanction en guise de réparation. Mais qu'en est-il au juste des conséquences utiles ? Selon le principe de rééquilibrage de cette notion consensuelle de la responsabilité, ne devraient-elles pas, en toute logique, faire l'objet d'une gratification ? Une question bien légitime qui trouvera sa réponse un peu plus loin. 

Le beurre, l'argent du beurre et le pain béni

Société : système ingénieux pour obtenir des bénéfices individuels sans responsabilité individuelle.

Ambrose Bierce

On parle ainsi surtout de responsabilité civile, de responsabilité pénale et de responsabilité morale, toutes relevant de codes sociétaux. Apparu à la fin du XVIIIe, le terme de responsabilité n'aurait d'ailleurs été transposé du vocabulaire de la morale à celui du droit qu'au siècle suivant. « Ses origines ont d'ailleurs profondément marqué l'institution qu'il désigne. Celle-ci a en effet été soumise, dans ses deux composantes, civile et pénale, à des conditions telles que la faute, l'imputation, l'imputabilité, qui sont directement issues de la morale individuelle » (source).

Selon Nietzsche dans La Généalogie de la morale, la responsabilité n'appartiendrait pas à « l'être de l'homme comme une propriété naturelle ». La société, par le moyen d'un implacable dressage, imposerait à cet animal « nécessairement oublieux » la discipline du devoir et rendrait son comportement « calculable ». L'aptitude à répondre de soi instaurait donc la morale et traduirait l'assujettissement (source).

Intéressant quand on examine d'un peu plus près la nature sémantique de quelques-uns des synonymes rattachés à l'adjectif responsable : sérieux, honnête, obstiné, coupable, autorisé. Des termes ramenant tous à une idée de poids, de chaîne, de fardeau, d'obéissance, de conformisme et de non-spontanéité. Ce qui est encore plus percutant avec l'anglais qui n'utilise pas moins de quatre termes distincts selon que l'on parle de responsabilité morale (responsible for), juridique (liable for), civique (accountable for) ou sociétale (in charge of). Être responsable reviendrait en quelque sorte à porter sa croix.

Plus édifiant encore, certains de ces synonymes ont pour antonymes : irréfléchi, léger, impulsif, désinvolte, paresseux. Là, tous les voyants devraient passer au rouge : ne serait-on pas face à un cas de dissonance cognitive caractérisé bien propre à cette sataniquée morale judéo-crétine dont nos esprits sont souillés bon gré (et surtout) mal gré, tous culs bénis et athées confondus ?

Je suis tombé par terre, c'est la faute à Voltaire

Je me fonds dans la masse,
Comme un sucre, c'est la tasse !
Mais qu'est-ce que j'peux faire ?
J'sais pas quoi faire.
Qu'est ce que je peux faire ?

"J'sais pas quoi faire", Téléphone (1979)

« Liberté implique responsabilité », se plaisait à dire le grand dramaturge britannique, George Bernard Shaw, c'est là pourquoi la plupart des hommes la redoutent ».

Pas étonnant que le gros du commun des mortels cherche à fuir les responsabilités pesantes et contraignantes, préférant s'en remettre à une société pyramidale hiérarchisée où la responsabilité de chacun se limite toujours à son maillon supérieur. Mais au final, qui est responsable ? Celui ou ceux qui détiennent le pouvoir au sommet de l'édifice ? Même pas.

Parce que la vraie responsabilité n'a rien à voir avec les notions évoquées plus haut qui ont été sciemment détournées et déformées dans le but d'asservir l'humanité au profit d'une élite fonctionnant suivant le principe du service à soi et non pour le bien commun de tout un chacun. C'est ainsi que dans cette société-prison (matrice) qu'ils ont façonnée à leur avantage, tout est fait pour nous déresponsabiliser et nous inciter à remettre volontairement notre pouvoir entre leurs mains. En anglais, on parle de disempowerment qui est bien plus explicite puisque le mot pouvoir (power) y est inclus.

Comme nous l'expliquent les deux physiciens français Georges Charpak et Henri Broch dans leur ouvrage commun, Devenez sorciers, devenez savants, « on assiste ainsi à une mystification de la connaissance qui a pour résultat une conception du monde dont de nombreux éléments sont irrémédiablement hors du champ de compréhension — donc du contrôle — de la majorité des individus. Cette pensée ésotérique induit une stratification du monde — ceux qui ont des pouvoirs, savent et agissent tout haut et, loin en dessous, ceux qui s'étonnent, admirent et suivent sans comprendre — débouchant sur le fatalisme béat et la déresponsabilisation des individus ».

Tomberont les croix

Tout le monde dans cette pièce
Me montre du doigt.
Je voudrais leur cracher à la figure
Et puis j'ai peur des conséquences.
J'ai une boule de bowling dans l'estomac,
Un désert dans la bouche.
Des personnages que mon courage
Désormais préferait renier.
Dans ces rues crasseuses, j'ai cherché un sauveur...
Sous ces draps crasseux, j'ai cherché un sauveur...
J'ai levé les mains
Pour enfoncer un autre clou
Comme Dieu le veut :
Une victime de plus.
Pourquoi nous crucifions-nous ?

"Crucify", Tori Amos (1992)

En effet, comme le soulignait le poète britannique John Ruskin, « plaider l'ignorance n'enlèvera jamais notre responsabilité » et notre sentiment d'impuissance n'est rien d'autre qu'une fausse croyance profondément ancrée dans notre psyché collective enlisée dans la peur de ne pas savoir gérer les conséquences de son propre pouvoir qu'elle préfère occulter. Parce que nous voulons tous être des gens bien et nous ne pouvons admettre que nous abritons en nous à la fois l'ombre et la lumière. Non, non, c'est la faute à Satan ! Non, non, c'est la faute au gouvernement ! Non, non, c'est pas moi, c'est lui ! Toutes ces excuses se trouvent toujours justifiées parce que, que cela nous plaise ou non, ce que nous croyons consciemment ou pas, se cristallise et constitue notre réalité extérieure. Et ça, c'est franchement la pilule la plus difficile à avaler. Rassurez-vous, elle passe difficilement chez moi aussi. Mais pourtant...

Les Lumières, c'est la sortie de l'homme hors de l'état de tutelle dont il est lui-même responsable. L'état de tutelle est l'incapacité de se servir de son entendement sans la conduite d'un autre [...] Sapere Aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement ! Voilà la devise des Lumières.

Kant

Responsables anonymes

Comment pouvez-vous dire que vous n'êtes pas responsables ?
Qu'est-ce que cela a à voir avec moi ?
Comment je réagis ?
Comment je suis censé réagir
Face aux dernières atrocités ?

Driven To Tears", The Police (1980)

Il faut savoir qu'en refusant d'exercer notre discernement, nous consentons implicitement à ce que nous subissons (ouille, ne tapez pas !). Je sais, c'est dur à encaisser, révoltant, mais les lois universelles n'obéissent à aucune morale, ne disposent d'aucun jury jaugeant d'éventuelles circonstances atténuantes qui pourraient nous décharger de toute responsabilité. Tout ce que nous pensons, ressentons, émettons, créons n'est que de l'énergie et les lois universelles reposent uniquement sur un équilibrage des forces et sont dépourvues de toute notion de bien ou de mal. Je sais que certains vont buter là-dessus mais c'est la seule chose à comprendre pour quiconque souhaite reprendre le contrôle de sa destinée.

Et comprenez aussi que je ne cherche en aucun cas à dédouaner ceux qui nous trompent, nous manipulent, exercent une pression brutale ou psychologique sur nous et nous font subir toutes ces horreurs, injustices à nous personnellement ou à l'humanité en général. Mais si nous voulons espérer y mettre un terme et restaurer l'équilibre des choses, alors nous devons accepter notre responsabilité en cessant d'endosser le rôle de victimes pour être les « gentils ». Nous devons faire le choix de désobéir et de ne respecter que les seules lois qui comptent, à savoir celles qui régissent toute chose dans l'univers car nous sommes une seule et toutes choses.

Chacun a la responsabilité morale de désobéir aux lois injustes.

Martin Luther King

Voilà, la visite est terminée. Vous n'oublierez pas de laisser un petit pourboire sous forme de commentaire au guide et d'aller jeter un œil (que vous pourrez récupérer en sortant) chez les courageux aventuriers qui auront su assumer la responsabilité de leur choix en votant pour ce thème et en écrivant un article dont vous trouverez la liste ci-dessous.

Projet EklaBugs #40

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Monsanto déjoue la résistance au transgénisme

Comment les grosses sociétés agricoles s'y prennent-elles pour tenter de changer l'opposition aux organismes génétiquement modifiés ? Tout simplement en modifiant la technologie. Elles se contentent d'exécuter des pirouettes autour des termes techniques utilisés pour définir la manière dont un gène a été altéré afin de se faufiler au travers des failles d'une agence gouvernementale et ainsi déployer cette nouvelle technologie sur les masses qui ne se doutent de rien — du moins, jusqu'à ce que les tectoniques en perpétuelle fluctuation de l'industrie transgénique soient une nouvelle fois révélées.

Le système CRISPR (courtes répétitions palindromiques groupées et régulièrement espacées) est la dernière trouvaille en date du secteur biotechnologique pour tenter de nous embrouiller. Certes les ennemis purs et durs de Monsanto-Bayer ne s'y laisseront sans doute pas prendre, ce qui risque bien de ne pas être le cas de ceux qui tendent à accueillir aveuglément et à bras ouverts les nouvelles technologies au nom de leur soutien à la « science ».

Comment fonctionne le CRISPR

Voici comment l'industrie tente de contourner l’étiquetage des OGM tout en continuant à  vous refourguer, à vous et à votre famille, des plantes altérées de manière synthétique à partir de semences brevetées.

Alors même que la fusion entre les firmes Bayer et Monsanto fait la une de tous les sites internet, Monsanto s'est subrepticement emparé des droits de permis d'une technologie développée par le Broad Institute (centre de recherche biomédicale et génomique basé à Cambridge, dans l'état du Massachusetts) à l'origine de cultures CRISPR (DuPont Pioneer collabore avec une autre société travaillant sur la même technologie).

Comme le système CRISPR se contente de « manipuler » un gène dans une plante — à ne pas confondre avec l'hybridation classique pratiquée par les cultures indigènes depuis des siècles — au lieu de l'altérer par l'adjonction de gènes « étrangers », les législateurs n'ont donc pas lieu d’étiqueter les produits alimentaires issus de cette technologie comme OGM. Ce qui, à première vue, ressemble fort à une tentative de couper les cheveux en quatre.

Ce que nous dirait un biologiste moléculaire est qu'en éditant l'ADN, ils « sont en mesure d'envoyer des protéines afin de préciser les cibles ADN pour activer ou désactiver des gènes voire même élaborer des circuits biologiques complets — dans l'objectif à long terme de comprendre les systèmes cellulaires et la maladie ».

Le désastre du CRISPR

Comme nous l'avons déjà vu avec les précédentes technologies transgéniques, les caractères destinés à être contrôlés dans une plante — comme une toxine Bt, par exemple, censée ne tuer que les « insectes nuisibles » qui consomment ces plants génétiquement modifiés empoisonnés au Bt, exposent l'environnement et la santé à toute une série de dangers supplémentaires. Ce n'est que par la suite qu'il a été prouvé que la toxine Bt était également nocive pour les mammifères, APRÈS que des cultures Bt aient été plantées sur des milliers d'hectares de terres. En premier lieu, on est en droit de se demander pourquoi des scientifiques n'ont eu aucun problème à insérer un pesticide à l'intérieur d'une plante mais cette question devrait faire l'objet d'un autre débat.

Avec les technologies basées sur le système CRISPR, on peut s'attendre à la même éventualité. Les cibles ADN peuvent être manquées et des modifications génétiques s'ensuivre qui ne seront peut-être pas visibles avant plusieurs générations.

Le CRISPR fonctionne à l'aide d'une enzyme, la Cas9 qui se sert d'une molécule d'ARN pour la piloter jusqu'à sa cible ADN avant de manipuler cette dernière dans le but d'interrompre certains gènes ou d'insérer des séquences voulues. C'est une opération si peu coûteuse à réaliser en laboratoire qu'il serait possible de commander un kit pour 30 dollars et d'éditer les gènes soi-même. Une « démocratisation » de la manipulation génétique qui ouvre aussi la boite de Pandore à d'autres problèmes éventuels.

Selon la terminologie transgénique, le CRISPR serait le plus grand « changeur de donne », pourtant les créateurs et usagers de cette technologie ne veulent pas qu'on la qualifie de « transgénique ». On la présente également comme peu coûteuse et plus facile à utiliser que ces prédécesseuses. Ce qui nous amène à nous poser la question de savoir — qu'étant donné que quasiment n'importe quelle séquence ADN peut être altérée même chez les humains — qui décide quel ADN est conservé et quel ADN est modifié ? Ceux qui y voient encore clair se demandent déjà si la vitesse affolante à laquelle le CRISPR est appliqué répond véritablement aux préoccupations d'ordre éthique et sécuritaire que peuvent susciter de telles expérimentations. Ces manipulations génomiques potentiellement à risque pourraient perturber tout un écosystème. Alors, même si  cette technologie est « simple » en milieu fermé, — à l'instar des autres manipulations génétiques — les scientifiques ne savent pas vraiment ce qu'il en adviendra une fois qu'elle sera lâchée dans la nature.

Malgré ces inquiétudes, les cultures transgéniques CRISPR contourneraient les réglementations concernant la sécurité biologique en se contentant d'éradiquer certains gènes d'une plante sans lui adjoindre le moindre ADN étranger.

Compte tenu que nous ne savons pas à quoi sert tout notre ADN et que l'on en est encore à en qualifier la majeure partie d'ADN « poubelle », pensons-nous vraiment que les scientifiques embarqués dans ce tourbillon biotechnique soient suffisamment avisés pour prévoir quels gènes modifiés risquent d'altérer un génome de manière si irrévocable qu'un animal ou une plante et tous ceux qui y sont rattachés dans une chaîne alimentaire ou un écosystème ne subiront pas d'incidence négative ?

Certes, les législateurs ne semblent pas s'en soucier — mais sachez bien que même si vous ne consommez pas d'organismes génétiquement modifiés, vous en consommerez des génétiquement manipulés sans qu'on n'en parle le moins du monde.

Texte original de CHRISTINA SARICH traduit de l'anglais par EY@EL
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Joyeux F***sgiving !

Jeux de mains, jeux de vilains. Jeux de doigts, jeux de putois ? Aujourd'hui jeudi, à Trumpland, c'est Thanksgiving où l'on rend grâce pour les récoltes et l'année écoulée. Chez nous, en France, c'est un peu le contraire : on demande grâce pour les taxes de l'année à venir et le gouvernement récolte ce que nous avons semé.

Un peu en avance sur le calendrier, vendredi dernier Nicola Sirkis a tenu à rendre hommage au président américain dont il est un grand fan, à l'occasion d'une retransmission en direct sur une chaine nationale d'un concert d'Indochine à Bercy (Accor Hotels Arena pour les lobbyistes) juste avant d'entamer une chanson écrite en son honneur, intitulée "Trump le monde", que nous n'avons pas eu le loisir d'entendre, TMC s'étant empressé de la remplacer par dix minutes de pub. Mais les doigts de Nico sont quand même passés au travers de la censure... Pour ceux que ça intéresse (et qui vivent en France sinon utilisez un VPN), ce passage supprimé du direct est encore disponible ICI.

Et les deux autres, me demanderez-vous ? Des doigts moins glorieux, l'un (Thom Yorke) destiné aux militants du mouvement BDS anti-israëlien, l'autre (Noel Gallagher) s'adressant à Thom Yorke mais pas que.

Après Halloween, pourquoi ne ferions-nous pas du quatrième jeudi de novembre le jour de F***sgiving1 ? Le lendemain, nous fêterions la Saint Johnny parce que « noir c'est noir, il n'y a plus d'espoir »2. Sinon, restera toujours le beaujolais nouveau pour se consoler. Et la Saint Glinglin pour rester au lit après l'avoir bu jusqu'à la lie.

Notes et références

  1. Les nuls en anglais, ne comptez pas pour moi pour vous apprendre des grossièretés, ces messieurs vous montrent déjà comment faire, pour le reste vous trouverez bien tous seuls ;)
  2. Le lendemain de Thanksgiving est le Black Friday ou vendredi noir, grand jour de soldes pour lancer la saison des achats de fin d'année aux États-Unis.

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Vit-on vraiment dans un asile psychiatrique sophistiqué ?

S'il ne peut faire que le bien ou que le mal alors c'est une orange mécanique — ce qui veut dire qu'il a l'aspect d'un bel organisme coloré et tout plein de jus mais n'est qu'un jouet mécanique que Dieu ou le Diable doivent remonter.

Antony Burgess, L'Orange mécanique

Quand on vous enferme dans un établissement psychiatrique, il se produit trois choses : on vous retire votre liberté physique, on vous retire votre liberté en matière de santé, et vous vous retrouvez coincé avec des fous.

Essayer de comprendre la société actuelle relève de la folie, cela n'a aucun sens à moins de refouler l'endoctrinement à l'intérieur de grands concepts comme la démocratie, la liberté, et la justice. Ces choses qui devraient avoir une signification noble et extraordinaire ne sont que des concepts réquisitionnés pour servir de propagande. Elles ont été diluées par la corruption et ont désormais perdu toute leur signification. Aujourd'hui, elles servent davantage à limiter notre aptitude à percevoir les choses pour ce qu'elles sont en réalité plutôt que de nous fournir une équité sur la base de laquelle nous pourrions créer et prospérer librement dans la vie.

Pour être honnête, le monde dans lequel nous vivons actuellement est extrêmement malsain. Adepte des médecines naturelles, préconisant une alimentation d'origine végétale, le Dr Serbi a été lourdement persécuté par l'ordre médical pour avoir critiqué et fourni des alternatives au paradigme de la médecine à but lucratif.

Il avait compris que, dans notre culture institutionalisée, bon nombre des manières d'être s'apparentent à de l'aliénation mentale.

“Une société qui garde les remèdes secrets afin de pouvoir continuer à vendre des médicaments pour réaliser d'énormes profits n'est pas une vraie société mais un immense asile psychiatrique.

Dr Sebi

Et il a bien raison, non ? Pourquoi une personne saine d'esprit voudrait-elle refuser à un autre être humain un remède qui pourrait le guérir ?

Pourtant c'est ce que fait notre culture avec tout ce qui est bénéfique et positif. Surtout dans le domaine médical. Nous savons, par exemple, qu'un régime alimentaire végétarien peut inverser le diabète en moins de trente jours mais les antidiabétiques constituent un marché spécialisé en hausse qui rapporte désormais plus de 72 milliards de dollars par an.

C'est absurde mais tout le monde l'accepte et il faut donc que nous admettions que nous sommes coincés ici sur ce magnifique rocher bleu dans l'espace avec une poignée de cinglés.

Voici la définition que donne l'Oxford dictionary de la folie :

adjectif : fou(s), folle(s)

  1. 1.

    dans un état d'esprit qui empêche toute perception comportement ou interaction sociale normal(e) ; atteint de troubles mentaux graves.

    attester que des patients sont cliniquement fous

    • (d'un acte ou d'une qualité) caractérisé(e) ou provoqué(e) par la folie.

      fonçant droit devant comme un fou furieux

    • en proie à un état d'extrême mauvaise humeur ou de distraction.

      une mouche dont le bourdonnement m'avait rendu fou

    • (d'un acte ou d'un principe) extrêmement insensé ; irrationnel ou illogique.

      elle ressentit une envie folle de pouffer de rire

Jiddu Krishnamurti, un des grands sages de notre époque, savait combien ce monde était dingue, mais nous avait mis en garde de ne pas nous en accommoder, de ne pas faire preuve de trop de complaisance, de ne pas trop nous y adapter et nous laisser domestiquer par tout cela.

Le fait d'être bien adapté à une société profondément malsaine n'est pas un indice de bonne santé.

Jiddu Krishnamurti

Il existe des solutions pratiques et concrètes à quasiment tous les problèmes sérieux auxquels nous sommes confrontés dans ce bas monde, mais bon nombre sont réprimées ou déployées avec une lenteur défiant tout entendement sous l'effet des manipulations des industries en place. Technologies produisant de l'énergie propre, permaculture, matériaux biodégradables, psychédéliques, remèdes naturels... et ainsi de suite.

En faisant abstraction de cette folie, vous entrez dans la dissonance cognitive, qui est une sorte de palliatif à la dissension psychique que nous ressentons naturellement en refusant de monter au créneau pour reprendre le contrôle de nos vies. En permettant à d'autres avec de l'argent en jeu de nous dire ce qui est bon pour nous.

Mais du calme, cette information est destinée à vous dynamiser.

Trop souvent, nous les êtres humains, avons besoin d'un coup de semonce pour nous faire sortir de nos gonds et agir pour notre salut. C'est dans notre nature. Et cette information fait partie de cette prise de conscience. Le message est simple : vous disposez d'un contrôle exceptionnel sur votre santé et votre bien-être à condition de décider de vous prendre en main et de cesser de vous en remettre à un sytème qui fait passer en premier les ventes et les plus-values.

Sinon, vous ne serez rien de plus qu'un autre cinglé dans un monde d'aliénés.

Texte original de SIGMUND FRAUD traduit de l'anglais par EY@EL
© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

Image couverture : Terry Gilliam

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La physique quantique pour les nuls

Suite à mon article du mois dernier pour la projet Eklabugs sur le thème des voyages dans le temps, je suis tombée sur ce passage au début du roman Prisonniers du temps (Timeline en anglais) de Michael Crichton — qui a d'ailleurs également fait l'objet d'un film que je n 'ai pas vu — dans lequel un scientifique explique à des étudiants les principes de la physique quantique d'une manière à la fois simple et complète. J'ai donc pensé que ce serait une bonne idée de le republier ici. Pour ceux qui aimeraient lire ce livre, l'histoire se passe en Dordogne dans un site de fouille médiéval où une équipe d'archéologues américains est expédiée au Moyen-Age en pleine guerre de Cent Ans par le biais d'un ordinateur quantique pour y secourir un scientifique resté coincé là-bas...

Ey@el

Il y a un siècle, poursuivit Gordon, les physiciens pensaient que l’énergie – la lumière, le magnétisme, l’électricité – prenait la forme d’ondes continues. On parle aujourd’hui encore d’ondes radio et d’ondes lumineuses. Établir que toutes les formes d’énergie partagent cette nature ondulatoire fut l’une des grandes avancées de la physique du XIXe siècle. Mais il existait un petit problème. On savait qu’un flux lumineux projeté sur une plaque de métal produit un courant électrique. Le physicien Max Planck a étudié la relation entre la quantité de lumière projetée sur la plaque et la quantité de courant ainsi produit ; il en a conclu que l’énergie n’était pas une onde continue. Elle semblait au contraire être composée d’unités qu’il nomma les quanta. Cette découverte fut le point de départ de la physique quantique. Quelques années plus tard, Einstein démontra que l’on pouvait expliquer l’effet photoélectrique en admettant que la lumière était composée de particules qu’il appela photons. Ces photons frappent la surface de la plaque et éjectent des électrons, produisant un courant électrique. Mathématiquement, les équations étaient acceptables ; elles allaient dans le sens de la théorie selon laquelle la lumière est composée de particules. Vous me suivez ?
— Oui…
— Peu après, des physiciens commencèrent à se rendre compte que non seulement la lumière mais toutes les formes d’énergie étaient composées de particules. En réalité, toute la matière contenue dans l’univers prenait la forme de particules. Autour du noyau de l’atome constitué de particules lourdes circulaient des particules plus légères appelées électrons. D’après la nouvelle théorie, tout était donc constitué de particules. D’accord ?
— D’accord…
— Les particules sont des unités discrètes ou quanta. La théorie décrivant leur comportement s’appelle la théorie des quanta. Une découverte de la plus haute importance de la physique du XXe siècle.
Tout le monde hochait silencieusement la tête.
— En poursuivant l’étude de ces particules, reprit Gordon, les physiciens se sont rendu compte que ce sont de très étranges entités. On ne peut être sûr de l’endroit où elles se trouvent, on ne peut les mesurer avec précision, on ne peut prédire leur comportement. Tantôt elles réagissent comme des particules, tantôt comme des ondes. Il peut se produire une interaction entre deux particules, même si elles sont à des millions de kilomètres l’une de l’autre, sans aucun lien entre elles. Et ainsi de suite. La théorie commence à paraître vraiment bizarre. Il faut en retenir deux choses : la première est que la théorie des quanta est confirmée par de multiples expériences ; jamais la vérité d’une théorie n’a été prouvée à ce point dans l’histoire de la science. Les scanners des supermarchés, les lasers, les circuits intégrés reposent tous sur les principes de la mécanique quantique. Il ne peut y avoir aucun doute sur le fait que la théorie des quanta est la description mathématique correcte de l’univers. Le problème est qu’il s’agit seulement d’une description mathématique ; ce n’est qu’un système d’équations. Et les physiciens n’étaient pas en mesure de se représenter le monde tel que ces équations le décrivaient ; il était trop bizarre, trop contradictoire. Voilà qui déplaisait à Einstein, en particulier ; il avait le sentiment que cela impliquait que la théorie était imparfaite. Mais elle ne cessait d’être confirmée et la situation ne s’arrangeait pas. Même les scientifiques recevant le prix Nobel pour leur contribution à la théorie des quanta étaient obligés de reconnaître qu’ils ne la comprenaient pas. Cela donne une situation très curieuse : il existe pendant la majeure partie du XXe siècle une théorie de l’univers dont tout le monde se sert, dont tout le monde s’accorde à dire qu’elle est exacte, mais dont personne n’est capable d’expliquer ce qu’elle dit du monde.
— Qu’est-ce que tout cela a à voir avec le plurivers ? demanda Marek.
— Nous y arrivons.
Gordon poursuivit en disant que nombre de physiciens avaient essayé d’expliquer les équations. Tous, pour une raison ou pour une autre, avaient échoué. Mais, en 1957, un physicien du nom de Hugh Everett proposa une explication audacieuse. Everett prétendait que notre univers – celui que nous voyons, l’univers des rochers, des arbres, des humains et des galaxies dans l’espace – n’était qu’un univers parmi une infinité d’autres existant côte à côte.
Chacun de ces univers se subdivisait constamment, de sorte qu’il y avait un univers où Hitler avait perdu la guerre et un autre où il l’avait gagnée, un univers où Kennedy était mort et un autre où il vivait. Mais aussi un monde où vous vous brossiez les dents le matin et un autre où vous ne le faisiez pas. Et ainsi de suite. Une infinité de mondes.
Everett appela son interprétation de la mécanique quantique la théorie des « mondes multiples ». Son explication était compatible avec les équations quantiques, mais ses collègues la trouvaient difficile à accepter. Ils n’aimaient pas l’idée de tous ces mondes qui ne cessaient de se diviser ; il leur paraissait incroyable que la réalité pût prendre cette forme. La plupart d’entre eux refusent encore de l’accepter, même si personne n’a jamais pu démontrer que cette interprétation était erronée.
Everett était exaspéré par les objections de ses collègues. Il proclamait haut et fort que sa théorie était juste, que cela plût ou non. Ceux qui la dénigraient étaient bornés, vieux jeu, exactement comme les scientifiques qui avaient rejeté la théorie de Copernic plaçant le Soleil au centre du système solaire, qui, à l’époque, avait semblé tout aussi incroyable. Everett affirmait avec force que le concept des mondes multiples était une réalité, qu’il y avait véritablement des univers multiples coexistant avec le nôtre. On finit par leur donner le nom de plurivers.
— Un instant, fit Chris. Etes-vous en train de nous dire que c’est vrai ?
— Oui, répondit Gordon. Ça l’est.
— Comment le savez-vous ?
— Je vais vous le montrer.
Gordon saisit une chemise en papier bulle portant l’inscription : ITC/CTC Technologie.
Il prit une feuille blanche et commença à dessiner.
— Voici une expérience très simple, réalisée depuis deux cents ans. Prenons deux murs placés l’un derrière l’autre. Le premier a une fente verticale.
Gordon leur montra le dessin.


— Nous dirigeons maintenant un faisceau lumineux vers cette fente. Sur le mur de derrière, vous voyez…
— Une ligne blanche, répondit Marek. Produite par la lumière passant à travers la fente.
— Exact, fit Gordon. Elle aurait à peu près cet aspect, ajouta-t-il en montrant une photographie.

— Maintenant, poursuivit-il en continuant à dessiner, nous avons deux fentes verticales dans notre mur. En projetant le faisceau lumineux, que voyons-nous sur le mur de derrière ? 

— Deux lignes verticales, répondit Marek.
— Non, nous voyons une alternance de bandes d’ombre et de lumière, des franges d’interférence.

— Et si le flux lumineux passe à travers quatre fentes, poursuivit Gordon, nous aurons moitié moins de bandes lumineuses que précédemment. Une sur deux devient noire.

Plus il y a de fentes, moins il y a de bandes ? fit Marek, l’air perplexe. Pourquoi ?
— L’explication la plus courante est celle que vous voyez sur mon dessin : la lumière passant à travers les fentes agit comme deux ondes qui se superposent. À certains endroits, elles s’ajoutent l’une à l’autre ; à d’autres, elles s’annulent mutuellement. Cela produit une alternance de bandes d’ombre et de lumière sur le mur. Nous disons que les ondes interfèrent les unes avec les autres, que nous sommes en présence d’un phénomène d’interférence.
— Et alors ? lança Chris Hugues. Qu’est-ce qui cloche dans ce raisonnement ?
— Ce qui cloche, répondit Gordon, c’est que je viens de vous donner une explication du XIXe siècle. Elle était parfaitement acceptable au temps où tout le monde croyait que la lumière était une onde, mais, depuis Einstein, nous savons que la lumière est composée de particules appelées photons. Comment expliquez-vous que nos photons produisent ce phénomène d’interférence ?
Tout le monde secoua la tête en silence.
— Les particules ne sont pas aussi simples que la description que vous en avez faite, objecta David Stern, ouvrant la bouche pour la première fois. Elles ont dans certaines situations des propriétés ondulatoires ; elles peuvent produire des interférences. Dans le cas qui nous intéresse, les photons du faisceau lumineux interfèrent les uns avec les autres pour produire ce phénomène.
— Cela semble logique, en effet, acquiesça Gordon. Après tout, un rayon de lumière est composé d’un nombre incalculable de petits photons. On peut aisément imaginer qu’ils interfèrent les uns avec les autres d’une manière quelconque pour produire ce phénomène.
Tout le monde hocha la tête en chœur. C’était facile à imaginer.
— Mais en est-il vraiment ainsi ? reprit Gordon. Est-ce réellement ce qui se passe ? Un moyen de le découvrir consiste à éliminer toute interaction entre les photons. Prenons-les donc un par un, comme cela a été fait d’une manière expérimentale. Imaginons un flux lumineux si faible qu’un seul photon est émis à la fois. Et l’on peut placer derrière les fentes des détecteurs ultrasensibles… si sensibles qu’ils décèlent le choc d’un photon unique. D’accord ?
Tout le monde hocha de nouveau la tête, plus lentement cette fois.
— Il ne peut plus y avoir interaction entre les photons, puisque nous n’avons affaire qu’à un seul. Ils arrivent donc l’un après l’autre et le détecteur enregistre leur point de chute. Le résultat obtenu au bout de quelques heures montre à peu près ceci : 

— Nous constatons, reprit Gordon, que les photons arrivent seulement à certains endroits, jamais à d’autres. Ils se comportent exactement de la même manière que dans un flux lumineux normal, mais se déplacent un par un. Il n’y a pas d’autres photons pour interférer avec eux, mais quelque chose produit des interférences, puisque nous retrouvons le phénomène d’interférence habituel. La question est la suivante. Qu’est ce qui peut interférer avec un photon unique ?
Silence.
— Une idée, monsieur Stern ?
— Si on calcule les probabilités… commença Stern d’une voix hésitante.
— Ne vous réfugiez pas dans les mathématiques ; restez dans la réalité. N’oubliez pas que cette expérience a été réalisée avec de vrais photons frappant de vrais détecteurs. Et il y a une interférence avec quelque chose de réel. La question est toujours : quoi ?
— D’autres photons, nécessairement, répondit Stern.
— En effet, fit Gordon, mais où sont-ils ? Nous disposons de détecteurs qui ne détectent la présence d’aucun autre photon. Où sont-ils donc ?
— D’accord, soupira Stern en levant les mains.
— Comment ça, d’accord ? fit Chris. D’accord pour quoi ?
— Expliquez-leur, fit Gordon en encourageant Stem d’un petit signe de tête.
— Il veut dire que le phénomène d’interférence observé avec l’émission d’un seul photon prouve que la réalité dépasse ce que nous voyons dans notre univers. Il y a interférence, mais nous ne sommes pas en mesure d’en déceler la cause dans notre univers. En conséquence, les photons doivent se trouver dans d’autres univers. Ce qui prouve qu’il existe d’autres univers.
— Exact, fit Gordon. Et ils sont parfois en interaction avec le nôtre.
— Voudriez-vous reprendre ? fit Marek. Pourquoi un autre univers produirait-il des interférences avec le nôtre ?
— C’est la nature du plurivers. N’oubliez pas que dans le plurivers les univers se subdivisent constamment, ce qui implique que nombre d’autres univers sont très semblables au nôtre. Et ils sont en interaction avec lui. Chaque fois que nous projetons un rayon lumineux dans notre univers, d’autres sont projetés simultanément dans quantité d’univers semblables ; ce sont les photons de ces autres univers qui interfèrent avec les photons du nôtre et produisent le phénomène que nous avons observé.
— Vous voulez nous faire croire que c’est vrai ?
— C’est absolument vrai. L’expérience a été réalisée à maintes reprises.
Marek plissait le front. Kate regardait fixement devant elle tandis que Chris se grattait la tête.
— Mais tous les univers ne sont pas semblables au nôtre ? demanda David Stem après un long silence.
— Non.
— Sont-ils tous simultanés ?
— Pas tous.
— Certains univers existent donc à une époque antérieure ?
— Oui. En réalité, comme leur nombre est infini, les univers existent à toutes les époques antérieures.

Texte original de MICHAEL CRICHTON extrait de Prisonniers du temps traduit de l'anglais par PATRICK BERTHON

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Des scientifiques russes découvrent une bactérie qui neutralise les déchets nucléaires

La Russie récidive ! Des scientifiques russes ont réalisé un exploit révolutionnaire en découvrant le moyen de neutraliser la radioactivité nucléaire par l'intervention d'une bactérie. Tout ceci cadre parfaitement avec leur annonce précédente à propos d'une méthode en relation avec la transmutation d'éléments par le biais d'une approche biochimique.

Cette bactérie unique en son genre, découverte sur un site de stockage de déchets radioactifs en Sibérie, s'avère très prometteuse pour la création d'une barrière naturelle pour bloquer la propagation des radionucléides.

Des chercheurs de l'institut de chimie physique Frumkin basé à Moscou et du centre fédéral de recherche en biotechnologie de l'académie des sciences de Russie ont pu isoler des micro-organismes pouvant servir à protéger le milieu environnant des déchets radiactifs liquides.

Ils ont fait cette découverte alors qu'ils se livraient à des études microbiologiques de la nappe phréatique du site d'enfouissement profond de radiations de Seversk, situé dans la région de Tomsk en Sibérie, où sont stockés les déchets radioactifs liquides du Combinat chimique de Sibérie qui fournit et retraite de l'uranium faiblement enrichi destiné à la combustion nucléaire.

Leur recherche, publiée récemment dans la revue scientifique russe Déchets radioactifs, laisse entendre que cette bactérie serait capable de convertir les ions des radionucléides, y compris ceux que l'on trouve dans l'uranium et le plutonium, en les sédentarisant, ce qui permettrait ainsi d'empêcher la propagation de radiations dangereuses au milieu environnant. Grâce à une expérimentation en laboratoire, ces scientifiques ont été en mesure de peaufiner les conditions nécessaires afin qu'elle puisse mener à bien son activité utile.

Pour eux, cette découverte serait la première étape à la création d'une barrière biogéochimique contre les radionucléides destinée aux sites d'enfouissement profond de déchets radioactifs liquides.

Depuis les années 80, des scientifiques du monde entier se livrent à des recherches d'outils microbiologiques visant à limiter les effets des déchets nucléaires en affirmant que les processus microbiens devraient être pris en compte dans les projets d'enfouissement et de stockage de ces derniers qui, dans le cas contraire, pourraient prendre des millions voire des milliards d'années à se décomposer.

Une telle méthode qui serait en mesure de produire de l'énergie nucléaire sans risque réduirait efficacement le besoin de se faire la guerre pour le contrôle des sources d'énergie fossile.

Toutes ces annonces portant sur des méthodes scientifiques qui perturbent l'économie sont censées informer le monde que les Russes sont plus que prêts à mettre un terme au système économique occidental basé sur la pénurie. N'oublions pas que la coalition du conseil des industries de recyclage (RIC) s'est maintenant officiellement détournée du dollar fiduciaire et est, en fait en train de se décharger à un rythme effarant de sommes colossales en bons du Trésor américains.

Texte original de GEOPOLITICS.CO traduit de l'anglais par EY@EL
© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

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Le côté obscur

Le voilà enfin le Muse nouveau tant attendu ! The Simulation Theory (la théorie de la simulation) est un encore album concept dénonçant d'emblée le transhumanisme et la matrice d'illusion dans laquelle nous vivons. À l'image du clip ci-dessus et des trois précédents ainsi que "Pressure" (Pression) sorti quelques semaines après,  qui mis bout à bout semblent raconter une histoire — la pochette a tout d'une affiche de film de science-fiction des années 80 entre Retour vers le futur et Tron. Et naturellement, la musique respecte la même thématique futuriste, se voulant plus électro avec une prédominance de synthés. Les autres titres que je n'ai pas encore eu le l'opportunité d'écouter sont également très évocateurs : "Algorithm" (Algorithme), "Propaganda" (Propagande), "Break It To Me" (Dites-le moi), "Get Up And Fight" (Relevez-vous et battez-vous), "Blockades" (Blocus), et "The Void" (Le Vide).

Personnellement, j'ai adoré celui-ci dès la première écoute. Parce que, d'une part, curieusement, il me fait penser à cette reprise géniale que le trio avait faite de "Lies" du groupe Chvrches, mais surtout parce qu'au niveau textuel, les paroles de Matt Bellamy traduisent exactement ce que je vis actuellement — ce que tous les être humains ressentent à un degré plus ou moins sensible et non juste les Starseeds.

Car à mesure que les consciences s'éveillent, élevant ainsi la vibration de notre planète (principe du processus d'ascension), tout ce qui n'est plus aligné sur cette fréquence s'en trouve dérangé, bousculé et forcé de remonter à la surface dans un dernier effort désespéré d'inverser la vapeur. C'est exactement ce à quoi nous assistons actuellement à tous les niveaux. C'est un moment dangereux pour tout le monde (mais surtout pour ceux qui s'accrochent à l'illusion) de se laisser entraîner (irréversiblement) du « côté obscur de la force » pour reprendre le message des films StarWars. Il est temps que soit brisé le cycle des réincarnations forcées qui maintient les âmes éternellement prisonnières de cette planète-prison (au risque de choquer vos systèmes de croyance).  Mais nous y parviendrons car nous avons désormais atteint une masse critique suffisante pour rétablir l'équilibre. La preuve, regardez autour de vous. Malgré les tentatives de division et de récupération tous azimuts, les choses bougent, changent très vite. N'oubliez pas l'importance de ce sur quoi vous vous focalisez car vous le nourrissez de votre énergie. Il ne s'agit pas d'ignorer la noirceur mais de cesser de la nourrir de nos peurs en ne perdant jamais de vue l'issue que nous voulons manifester. C'est le SEUL moyen, raison pour laquelle on cherche à tout prix à nous maintenir dans la peur et le stress permanent.

N'empêche que Matt Bellamy dans la peau de Michael J. Fox alias Marty McFly, ça le fait grave ! Mais ce qui m'a surtout amusée, c'est le fait que les décors urbains futuristes du clip ressemblent beaucoup au design originel de la Pensine.

Ey@el

The Dark Side

J'ai vécu avec les ténèbres —
Toute ma vie, j'ai été poursuivi.
Il y a de quoi avoir peur
Quand on ressent cette douleur,
Et qu'on voit tout ce que je peux voir.

Évadez-moi hors d'ici...
Évadez-moi hors d'ici...
Laissez-moi m'enfuir !

Évadez-moi hors d'ici...
Évadez-moi hors d'ici...
Libérez-moi !

Je viens du côté obscur —
Toute ma vie, j'ai été persécuté.
Il y a de quoi être terrorisé
Quand on vit avec ce désespoir,
Et qu'on ressent tout ce que je peux ressentir.

Évadez-moi hors d'ici...
Évadez-moi hors d'ici...
Laissez-moi m'enfuir !

Évadez-moi hors d'ici...
Évadez-moi hors d'ici...
Libérez-moi !

Évadez-moi hors d'ici...
Évadez-moi hors d'ici...
Laissez-moi m'enfuir !

Évadez-moi hors d'ici...
Évadez-moi hors d'ici...
Libérez-moi !

Délivrez-moi du côté obscur...

Évadez-moi hors d'ici...
Évadez-moi hors d'ici...
Libérez-moi !

Texte original de MATT BELLAMY traduit de l'anglais par EY@EL
© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

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Cinq aliments pouvant provoquer une dépression

Il existe un corpus solide croissant de publications médicales qui non seulement impliquent ces aliments dans les déréglements de l'humeur et autres diagnostiques psychiatriques mais qui ont, en fait, identifié un lien de causalité directe — de sorte qu'en les supprimant, vous pouvez trouver une solution définitive aux symptômes de dépression.

Les aliments que vous consommez affectent directement votre cerveau

Les aliments sont les meilleurs des médicaments. Toutes vos cellules, vos os, molécules de signalisation et tissus sont édifiés à partir de ce que vous mangez. Les graisses alimentaires, par exemple, sont les constituants élémentaires du tissu cérébral, elles contribuent à l'équilibre hormonales, et ce sont les protéines qui font les muscles. Les vitamines et minéraux servent à produire de l'énergie et à envoyer des impulsions électriques aux neurones pour que nous puissions bouger, penser et ressentir. Une alimentation complète est la meilleure stratégie qui soit contre la dépression.

La nourriture que nous ingérons affecte à la fois les cellules humaines et microbiennes. De nombreuses études ont montré que les aliments modifiaient la collection de trilliards de bonnes bactéries dans nos intestins connue sous le nom de microbiome. Pour des raisons pratiques, de goût ou simplement par habitude, nous sommes nombreux à consommer quotidiennement des aliments inflammatoires qui accroissent notre perméabilité intestinale (intestin poreux), endommagent le microbiome et engendrent une inflammation chronique pouvant mener à la dépression.

La recherche a abondamment démontré que les risques de dépression chez les personnes adoptant une alimentation anti-inflammatoire était considérablement réduits. Une étude récente ayant suivi pendant 12 ans un panel d'environ 6500 femmes a montré que celles qui consommaient des aliments anti-inflammatoires avaient 20% moins de risque de développer une dépression que leur pairs. Ce type de régime alimentaire est constitué de bonnes graisses, de vitamines et d'antioxydants. D'autre part, beaucoup d'aliments du régime américain standard (SAD) provoquent une inflammation chronique. Voici les cinq incriminés les plus fréquents que je rencontre chez les patients que je traite contre la dépression.

Le gluten

À ce jour, tout le monde ou presque a entendu parler du gluten, cette protéine collante que l'on trouve dans le blé. Certaines céréales comme l'orge, le seigle et les flocons d'avoine contaminés contiennent des protéines que votre organisme peut assimiler à du gluten. Le gluten et les protéines assimilées font partie des aliments les plus inflammatoire que vous puissiez consommer.

Beaucoup de gens pensent que le gluten ne leur fait rien puisqu'ils n'ont pas été contrôlés positifs à la maladie cœliaque. Toutefois, il y a parfois de faux négatifs parce que ces tests n'explorent pas la gamme complète des protéines de gluten. Que l'on vous ait ou non diagnostiqué une sensibilité au gluten, cela ne vous aide pas beaucoup car on trouve dans pratiquement toute l'alimentation industrielle.

Il répand l'inflammation en irritant l'intestin et les microbes qu'il contient ainsi que les tissus de sa paroi. Il oblige les cellules intestinales à sécréter une substance appelée la zonuline qui rend l'intestin perméable (ou poreux). Le gluten étant une protéine collante, il peut également perturber la digestion en agglutinant les particules alimentaires. Une étude récente  a prouvé que ce dernier provoquait  une inflammation des cellules intestinales des volontaires en bonne santé de sorte qu'il pourrait être à l'origine d'effets indésirables pouvant conduire n'importe qui à la dépression.

La consommation de gluten a été associée à la dépression, aux convulsions, maux de têtes, anxiété, lésions nerveuses et symptômes apparentés au TDAH (trouble de déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité). Au total, on recense plus de 200 affections, la neurotoxicité arrivant en tête de liste.

J'ai constaté des guérisons surprenantes chez des personnes qui avaient laissé tomber le gluten — moi inclus. Les régimes sans gluten ont permis à des gens de guérir suite à tant de diagnostics apparemment sans espoir comme, pour commencer, la dépression.

Les laitages

Croyez-moi, je comprends que les produits laitiers peuvent être si agréables à consommer. Ayant grandi dans une famille italienne, nombre de mes souvenirs les plus inoubliables impliquent le fromage, les crèmes glacées, la ricotta et les yaourts. La science conforte cet attachement que nous avons envers ces produits car au niveau moléculaire, ils contiennent des composés morphomimétiques qui impliquent nos récepteurs opiacés, créant ainsi une légère dépendance aux laitages.

Plusieurs études ont montré que la caséine, une protéine que l'on trouve dans tous les produits à base de lait, pouvait propager l'inflammation. Elle a été associée à plusieurs troubles psychiatriques allant de la schizophrénie à la dépression. Les laitages ne sont sans doute pas problématiques pour tout le monde et certaines personnes peuvent en tolérer certains comme le lait cru. Heureusement, le ghee (beurre clarifié) de pâturage est un merveilleux substitut au beurre.

Si vous souffrez de symptômes de dépression ou d'anxiété, vous y gagnerez à éliminer les laitages pendant 30 jours pour voir comment vous vous sentez. Certains parviennent à les réintroduire dans leur alimentation au bout d'un mois sans souci tandis que d'autres en perdent totalement le goût et vont même jusqu'à vomir en réessayant.

Les OGM

Les organismes génétiquement modifiés (OGM) sont devenus des incontournables du régime alimentaire standard des Américains. Bien au-delà d'une expérience de manipulation de ce qu'a conçu la nature portant sur l'ensemble de la population, ces aliments, par définition, ont été lourdement traités aux pesticides et herbicides. Comme ces produits chimiques sont faits pour tuer, il semble logique qu'ils soient particulièrement toxiques pour nos propres cellules humaines et microbiennes. Des études ont montré qu'en effet le pesticide communément utilisé, le Roundup (glyphosate), provoquait le cancer.

Ce qui est très inquiétant est que ces substances ont été retrouvées dans des fœtus et le lait maternel, indiquant que les toxines utilisés pour l'agriculture moderne affectent de manière préjudiciable les générations à venir. Le Roundup est toxique pour les cellules fœtales et peut être à l'origine d'anomalies congénitales. Il perturbe le microbiome en détériorant la production d'acides aminés essentiels comme le tryptophane, l'absorption des minéraux et la détoxification hépatique.

En plus du Roundup, le principal herbicide pulvérisé sur des OGM comme le soja, ces derniers apportent un grand nombre de substances toxiques probablement plus nocifs combinés entre eux que seuls. Et comme les aliments non-génétiquement modifiés peuvent également être contaminés aux pesticides, je conseille à mes patients, en particulier à ceux qui souffrent de dépression, de manger bio.

Le sucre et les édulcorants artificiels

En Amérique, on adore le sucre. L'Américain moyen en consomme la quantité incroyable de 75 kg par an. Songez-y un instant. Mais pire encore, le sucre engendre une forte dépendance : plus on en mange, plus on en veut.

Nos organismes n'ont pas été conçus pour supporter les pics de glycémie et d'insuline en montagnes russes dont beaucoup font l'expérience. Voici ce qui se passe : quand vous consommez du sucre, que ce soit sous une forme manifeste comme un soda ou cachée comme des pâtes, votre indice glycémique augmente rapidement, ce qui provoque un pic d'insuline. Quand l'insuline élimine le sucre sanguin, votre indice glycémique s'effondre et du cortisol est sécrété pour compenser en tentant de puiser dans les réserves de sucre stocké pour le remettre en circulation dans le sang. Ce processus, souvent appelé hypoglycémie réactive, est à l'origine des envies incontrôlables de sucre (vu que notre cerveau a  besoin d'un apport régulier en sucre pour fonctionner) provoquant anxiété, maux de tête, irritabilité, et pour finir, dépression.

Par ailleurs, une glycémie élevée provoque de l'inflammation, qui est l'un des facteurs de risque les plus importants de la dépression. L'équilibrage du sucre sanguin est l'un des traitements les plus efficaces contre la dépression et l'anxiété.

Le sucre détériore notre santé cérébrale de trois façon. Tout d'abord, il crée une inflammation, souvent en provoquant des pics d'insuline et en détruisant le microbiome intestinal. Mais aussi, le sucre détraque le système endocrinien pour aboutir à une augmentation des taux de cortisol (l'hormone du stress) et perturber les hormones sexuelles. Enfin, il affame le cerveau et endommage d'importantes structures dans notre organisme comme les membranes cellulaires et les vaisseaux sanguins. Tout cela peut mener à la dépression.

En raison de toutes les études qui démontrent le caractère nocif du sucre, les fabricants de produits alimentaires ont fait preuve d'inventivité pour le nommer. Ne vous laissez pas abuser par des noms de code comme sucre de canne, fructose cristallin, maltodextrine, sirop de maïs à haute teneur en fructose — ce sont tous des sucres.

Il est tentant de substituer des édulcorants artificiels au sucre. Ces faux sucres comme l'aspartame et le sucralose ne contiennent aucune calorie parce qu'ils ne peuvent être digérés par le corps humain. Mais ces substances chimiques ne sont pas sans effet sur votre organisme. Elles perturbent vos hormones et modifient votre microbiome. Un article scientifique de haut niveau a démontré que la consommation de sucres artificiels conduisait à des syndromes métaboliques comme la résistance à l'insuline et le diabète. Choisissez plutôt des édulcorants que votre corps reconnaît comme le miel.

Les huiles végétales

Le régime alimentaire américain standard comporte de grandes quantités de mauvaises graisses, la plupart sous forme d'huiles végétales qu'on trouve dans le commerce. Beaucoup d'aliments industriels des biscuits qu'on achète en supermarché aux assaisonnements pour salade en contiennent. Il s'agit d'huiles de carthame, de maïs, de tournesol, de soja ou de canola que l'on considère comme « transformées » en raison des nombreuses étapes à température et pression élevées par lesquelles elles sont passées ainsi que les solvants chimiques nécessaires à leur production. De plus, bon nombre de ces huiles ont fabriquées à partir d'OGM.

Par exemple, avez-vous déjà vu une plante nommée canola ? L'huile de canola vantée comme « bénéfique pour le cœur » est dérivé du colza qui pousse au Canada. Conscients que l’appellation « huile de colza » n'était pas une très bonne tactique marketing, on lui donna un nouveau nom qui est la contraction de « Canada » et « ola » qui signifie huile. Aujourd'hui, elle est génétiquement modifiée par Monsanto pour résister à une saturation d'herbicide Roundup.

Pour faire court, notre organisme ne reconnaît pas les huiles végétales, surtout quand elles ont été chauffées et déformées. En consommer déclenche l'alarme de l'inflammation. Les huiles végétales transformées ont été associées aux dysfonctions thyroïdiennes, aux maladies cardio-vasculaires, aux déficiences nutritionnelles, au cancer et aux troubles psychiatriques comme la dépression.

Alors que puis-je manger ?!

Je recommande de s'accorder un délai de 2 à 4 semaines pour éliminer leurs habitudes de consommation de sucre, de gluten et de laitages. Dans un même temps, essayer les aliments non OGM et des graisses plus saines comme l'huile d'olive et l'huile de coco. Les gens sont étonné de se sentir aussi bien et avec quelle rapidité leurs goûts changent.

Essayer de changer toute votre alimentation peut être bouleversant et nous avons été amenés à rechercher des palliatifs rapides et faciles. En tant que personne ayant radicalement modifié son régime alimentaire et sa vision sur la nourriture, je peux vous assurer que cet engagement profond envers vous-même et votre santé en vaut la chandelle. En supprimant ces aliments inflammatoires, vous pourrez plus facilement compter sur votre intuition pour vous nourrir correctement.

Texte original de DR KELLY BROGAN traduit de l'anglais par EY@EL
© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

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David Wilcock à propos des régles des Illuminati

Nous y voilà : ceci est donc le dernier extrait de la longue interview filmée d'une heure et demie de David Wilcock réalisée par Joe Martino du site  Collective Evolution transcrit et traduit par mes soins.

Il est très court comparé aux deux autres, mais son contenu n'en est pas moins d'une importance capitale pour saisir tout ce dont parle David. Vous pourrez, bien sûr, en lire davantage à propos de ces cérémonies et rituels dont il est question avec abondance de détails dans les livres de David Icke par exemple. Ou bien revoir d'un œil nouveau le film Indiana Jones et le Temple Maudit parmi tant d'autres. Désormais, vous comprendrez pourquoi dans 1984 et plus récemment Hunger Games, les masses sont obligées de regarder la télé. Et pourquoi vous devriez éviter de regarder le JT et vous informer auprès de sources alternatives indépendantes.

En espérant que ces informations vous auront éclairés ou du moins fait prendre davantage conscience que vous êtes infiniment plus que ce qu'ils voudraient nous faire croire que nous sommes.

Ey@el

Une des choses que j'ai apprises de la bouche même de lanceurs d'alerte de la Cabale est qu'ils doivent œuvrer en respect de ce qu'ils appellent le règlement — il s'agit là d'un point extrêmement important dont je veux m'assurer qu'il figurera dans la vidéo. Ces règles sont un ensemble de principes spirituels qu'ils doivent suivre pour avoir l'autorisation d'exister.

Qu'est-ce que j'entends par « pour avoir l'autorisation d'exister » ? Je veux dire par là qu'ils ont conscience que des forces bienveillantes chercheront à les empêcher d'atteindre leurs buts à moins que nous ne leur accordions la permission de nous asservir.

Maintenant, vous vous dites : « Quoi ? Mais je ne leur ai jamais donné la permission ! »

Alors pourquoi ont-il exposé ce projet de trois guerres mondiales dans un livre grand ouvert derrière une vitre de la bibliothèque du British Museum de Londres ? Et ces trois guerres mondiales qu'ils nous présentent sont exactement la Grande Guerre, la Deuxième Guerre mondiale et la Guerre contre le terrorisme. Parce le règlement stipule qu'ils doivent nous dire ce qu'ils font. Par conséquent, si nous le leur permettons, nous aurons consenti à cette tyrannie et à cet asservissement.

Maintenant, quand on regarde l'histoire cachée de la Cabale, c'est la Reine Elizabeth (la première, celle du XVIe siècle) qui redécouvrit cela. Son astrologue royal, un homme appelé John Dee, qui était le parfait archétype du magicien avec sa longue barbe et son chapeau, a redécouvert au travers des documents anciens archivés au Vatican, ce qu'il fallait faire pour accéder à ce qu'ils considéraient comme des êtres spirituels utiles à leurs desseins mais que nous-mêmes considérerions comme démoniaques et maléfiques.

© David Dees

Ces êtres ne sont accessibles que par l'intermédiaire d'un ensemble de rituels et cérémonies très complexes — il ne suffit pas de les invoquer pour qu'ils débarquent. Il faut suivre certains protocoles spécifiques très élaborés. Ces protocoles sont un peu comme une adresse IP pour se connecter en ligne et visiter un site internet. Chaque site internet possède une adresse IP qui lui est propre. Ces êtres spirituels comme Baal ou Moloch, autour desquels ils organisent des cérémonies encore aujourd'hui dans endroits comme Bohemian Grove où est érigée une gigantesque effigie de pierre à l'image d'une chouette représentant le dieu Moloch que l'on retrouve depuis Rome et Carthage où des enfants lui étaient sacrifiés en échange de pouvoir.

Donc John Dee redécouvrit comment tracer des cercles magiques, prononcer les bonnes incantations pour en fait, pratiquer la magie noire au sein du gouvernement. Ce que le public aura le plus de mal à accepter une fois la divulgation effective, est que ces gens pratiquent la magie noire et qu'ils excellent en la matière.

Texte original de DAVID WILCOCK transcrit et traduit de l'anglais par EY@EL
© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

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