Liberté

La liberté a toujours été, et aujourd'hui même plus que jamais, au cœur de tous les enjeux et de toutes les luttes dans cette matrice-prison aux barreaux, certes invisibles, mais omniprésents. Le problème, c'est que trop peu de gens comprennent que la liberté commence dans sa tête. Lorsque l'on se crée sa propre prison par ses pensées, ses croyances, ses attentes, ses peurs... Le regard des autres est une prison. Le manque d'amour pour soi est une prison. Parce que, désolée si je le brandis comme un slogan à toutes les sauces mais tout se résume toujours à cette simple équation amour vs peur. La vie est simple, c'est notre conditionnement et nos croyances erronées qui la rendent compliquée. Une manière de nous tenir éloignés le plus possible de cette simple vérité. C'est la peur qui emprisonne en créant un sentiment d'insécurité qui nous pousse à renoncer à nos libertés dans le monde physique. C'est la peur qui cloisonne les gens dans des cases hermétiques pour-ceci/anti-cela.

Et paradoxalement, c'est la peur qui nous fait accorder plus de crédit aux autres qu'à soi. Dissonance cognitive. L'Amour (pas celui qui possède et qui lie par contrat) libère. Aimez-vous vous m'aime et vous vous libérerez du regard des autres et du besoin de vous conformer. Aimez-vous vous m'aime et vous ne vous laisserez plus dicter les limites de ce qui est possible ou non puisque l'amour vous reconnectera à la sagesse universelle infinie et illimitée.

Un grand merci à Trevor de me permettre de republier cet extrait d'un morceau sur lequel il travaille à distance avec ses comparses (confinement oblige) et pour les paroles complètes qu'il m'a envoyées ainsi que son aide dans la traduction d'une expression idiomatique. Toujours ce sens de la mélodie qui trotte dans la tête et cette très belle voix. Cette chanson est un pur bonheur. Elle met du soleil plein la tête malgré l'univers sinistre qu'elle dépeint. Je ne sais pas vous, mais moi j'ai hâte d'entendre la version achevée même si celle-ci me semble déjà parfaitement aboutie. Good vibes, yeah, yeah, yo !

Ey@el

Freedom

Billy démarre une nouvelle journée,
Une nouvelle journée à pointer.
La matinée est chaude
Mais le soleil ne brille pas.
Il met de l'argent de côté
Pour un bien immobilier,
Ça ne le dérange pas de terminer tard,
Il arrivera peut-être à se le payer
En faisant des heures sup
Et il chantait :

Liberté, yé, yé, yo
Liberté, yé, yé, yo

Il ne se sent pas rassuré dans le métro,
Il ne se sent pas rassuré sur le périph,
Sa femme n'arrive pas à dormir la nuit,
Alors il achète un flingue.
Maintenant Billy file droit
En terre du soleil.
Du pain, des voitures et la télé pour tous
Et il chantait :

Liberté, yé, yé, yo
Liberté, yé, yé, yo

Être millionnaire, c'est facile
Comme les gens à la télé.
Billy repense au lycée
Où il a appris à ne pas faire de vagues,
Où il a appris à obéir
Et à battre le pavillon.

Il y a un trou dans le ciel
Mais Billy s'en fout,
La peur et la famine partout,
Pour un mec ordinaire,
La vie n'est pas trop pénible.

Texte original de TREVOR STEEL traduit de l'anglais par EY@EL
© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

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