Matin de Pâques

une pierre à l'aube
de l'eau froide dans le bassin
le crépi de ces murs
sans image
après le martèlement
de tant d'insistance
sur la nécessité de donner 
des noms de simulacres
passés comme des visages,
la grâce : l'onction
de la pure non-existence
remontant les eaux dans cette
crue de hyacinthine
du sans nom
du sans visage

Texte original de AMY CLAMPITT traduit de l'anglais par EY@EL
© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

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