Le Son de la Liberté

Nous vivons à une époque où il est dangereux de s'étiqueter les uns les autres. Le collage d'étiquettes est la pire chose que nous puissions nous faire les uns aux autres car cela rompt toute voie de communication. J'espère donc que les gens iront voir le film et que nous mettrons un terme à cette manière de penser collective — à cette opinion collective. Nous devrions avoir notre propre opinion. Je me suis retrouvé dans de nombreuses situations où les gens avaient déjà une opinion sur le film sans même l'avoir vu. Elle est simplement basée sur l'opinion d'autres personnes. Et j'espère qu'ici, en France, les gens iront voir le film pour eux-mêmes et se forgeront leur propre opinion sur la base de ce qu'ils pensent.

Alejandro Monteverde

Sound of Freedom (le son de la liberté), du réalisateur mexicain Alejandro Monteverde, est sans doute le film le plus controversé du moment. D'un côté, il cartonne au box-office américain où il est passé numéro un en un jour avec 14,3 millions de dollars de vente de billets dans 2634 salles devant Indiana Jones 5 qui arrive deuxième avec 11,7 millions de dollars dans 4600 salles (soit le double), de l'autre, il se fait démonter par les médias occidentaux qui le qualifient de film « complotiste » affichant « des représentations erronées de la réalité du trafic d'êtres humains » (Wikipédia), quand ce n'est pas pour décréter tout bonnement que c'est un « navet » (BFMTV).

Les Malheurs du Sophisme

Tourné en 2018, principalement en Colombie avec quelques scènes au sud de la Californie, Sound of Freedom devait initialement être distribué par la 20th Century Fox qui, entre temps, s'est faite racheter par le groupe Disney qui a remisé le film au placard, son sujet « n’étant pas vraiment "raccord" avec la ligne éditoriale plutôt consensuelle du studio ». Racheté, quatre ans plus tard, par Angel Studios, une plateforme indépendante, il sort finalement aux États-Unis à l'occasion de la fête de l'Indépendance américaine, le 4 juillet dernier, et le 15 novembre chez nous en France (dans un nombre limité de salles) par le biais de Saje Distribution.

Notez qu'un des arguments qui alimentent la polémique chez les merdias repose sur les convictions chrétiennes des parties impliquées.

« Nous avons été sidérés de découvrir la polémique qui a entouré la sortie du film aux États-Unis en juillet dernier, tant l’écart avec le contenu du film était grand » déclare Saje Distribution dans un communiqué de presse suite à l'annonce de la sortie du film en France. « Pour l’essentiel, le film a vraisemblablement pâti des antagonismes politiques outre-Atlantique ».

Selon le Parisien, le film en lui-même n'aurait rien de complotiste mais son utilisation en tant que tel serait facile : « Les théories du complot sont toutes sous-entendues mais jamais clairement évoquées ». Pareil pour le Monde qui déclare que Sound of Freedom « n’est pas intrinsèquement un film conspirationniste » mais qu'il est « porté par un casting sensible à ce type de rhétorique ».

L'humainement correct

Ce qui est tout bonnement sidérant quand on regarde le film sans parti pris aucun. D'ailleurs quel parti doit-on prendre si celui de sauver les enfants n'est pas politiquement correct ?

C'est la question que se posent Karl Zéro et Alejandro Monteverde : « Ce sujet n'appartient à aucun parti politique. Ce sujet appartient à la race humaine et nous devons le transcender. »

« Je ne connais personne qui soit pour la maltraitance des enfants, déclare le réalisateur mexicain, du moins publiquement. Je pensais donc que ce serait quelque chose qui allait nous unir. Et c'est ce qui s'est passé avec le public. Il y a eu une division massive dans les médias et des attaques mais l'enjeu a toujours été de sensibiliser, car je crois que les enfants devraient être protégés par le monde entier. »

Adapté d'une histoire vraie

Sound of Freedom se présente comme un thriller basé sur l'incroyable histoire vraie de Tim Ballard, un ancien agent fédéral américain (brillamment interprété par Jim Caviezel) qui se lance dans une opération de sauvetage au péril de sa vie pour libérer des enfants prisonniers de trafiquants sexuels en Colombie.


À gauche: le vrai Tim Ballard.
À droite : Tim Ballard dans le film

Père de famille nombreuse, Tim Ballard ignorait tout de la traite des enfants avant d'être affecté par la CIA à la lutte contre ce trafic. C'est là qu'il s'est rendu compte que les moyens alloués contre ce fléau (bien plus conséquent qu'on l'imagine) étaient bien trop insuffisants. Il a donc décidé, en 2013, de quitter ses fonctions officielles pour créer sa propre ONG à but non lucratif appelée Operation Underground Railroad (opération chemin de fer souterrain) synthétisée en O.U.R. Rescue (notre sauvetage).

Il s'est entouré à la fois d'anciens Marines et de gens de cinéma pour filmer ses opérations et faire des documentaires coup de poing. Il en a sorti trois, non disponibles en français, à part Opération Toussaint traduit et doublé par l'équipe TopGun.

« De là est née l'idée de faire un film de fiction qui toucherait encore plus de monde pour frapper un grand coup » explique Karl Zéro.

Sound of Freedom est donc un mélange entre différentes opérations en Haïti et en Colombie.

À la fin du film, on nous explique que :


Le témoignage de Tim [Ballard] sur l'opération colombienne a conduit le Congrès des États-Unis à adopter une législation renforçant la coopération internationale dans les affaires de trafic d'enfants.

La traite des êtres humains est une activité qui rapporte 150 milliards de dollars par an. Les États-Unis figurent parmi l'une des principales destinations pour la traite des êtres humains et parmi les plus gros consommateurs de relations sexuelles avec des enfants.

Il y a plus d'êtres humains pris au piège de l'esclavage aujourd'hui qu'à n'importe quel autre moment de l'histoire y compris lorsque l'esclavage était légal.

Des millions de ces esclaves sont des enfants.

Un film poignant et bouleversant

Pour avoir vu Sound of Freedom en version originale, je l'ai trouvé magnifique, poignant, bouleversant et qui oblige forcément à remettre beaucoup de choses en perspective. C'est un film pudique qui ne cherche pas à choquer par des images insoutenables et de la violence gratuite comme c'est malheureusement le cas avec la grande majorité des productions hollywoodiennes (et de télévision) de nos jours.

Le suspens est bien présent. Les images sont belles, les acteurs excellents y compris les enfants. Rien n'est montré, tout est suggéré et c'est ce qui rend le film finalement efficace.

Un film à plusieurs facettes qui donne matière à réfléchir. C'est sans doute ça qui dérange le plus. Car au-delà du message principal qui vise à sensibiliser le public sur la traite d'enfants, il y a aussi une notion de rédemption véhiculée par le personnage de Vampiro, également connu sous le nom de Batman (basé sur un personnage réel mais avec quelques modifications pour les besoins du scénario), ancien blanchisseur d'argent pour un célèbre cartel de drogue qui, après un retour de conscience, décide d'utiliser son argent mal acquis pour sauver des enfants.

Comme quoi il est toujours possible de changer de voie et sortir de l'engrenage du mal. Bien sûr, il faudra payer comme disait Omraam Mikhaël Aïvanhov, mais l'issue existe. On comprend pourquoi ça dérange.

Quand vous aurez appris à bien agir, lorsque toutes vos actions et paroles seront inspirées par la bonté, la pureté et le désintéressement, elles n'entraîneront aucun « karma » mais des conséquences bénéfiques. C'est ce qu'on appelle le dharma.

Omraam Mikhaël Aïvanhov

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Jour de grâce

Étonnante Grâce, au son si doux,
Qui sauva le misérable que j'étais ;
J'étais perdu mais je suis retrouvé,
J'étais aveugle, maintenant je vois.

Amazing Grace" (gospel)

Aujourd'hui, dernier jeudi du mois de novembre, c'est fête nationale au pays de l'oncle Sam (et de l'oncle Picsou) où l'on y célèbre Thanksgiving autrement appelé « action de grâce ». L'idée du jour n'étant point de faire la grasse matinée ni de prendre soin de ses cactus ou de consommer beaucoup de matières grasses (quoique…) mais de remercier Dieu « de la qualité providentielle du Nouveau Monde et de la bonne entente avec les populations indigènes » (source).

Comme quoi un mauvais foie vous tuera certainement mais visiblement pas la mauvaise foi.

Coup de grâce

Après la célébration du génocide des Amérindiens à la grâce de Dieu, c'est le coup de grâce porté par le tristement célèbre Black Friday — ou « vendredi fou » au Québec (appellation que je plébiscite à 1000%) — à l'occasion duquel, se sacrifiant aux grâces, les ménagères américaines se précipitent dans les magasins pour s'y livrer à une foire d'empoigne digne d'une mêlée de rugby, si violente et si tonitruante que nul ne vous y entendra crier grâce.

Vendre dit noir, en effet, pour la police chargée de gérer le chaos des embouteillages monstres, accidents, vols à l'étalage et autres problèmes découlant de ces orgies consuméristes.

Et samedi, rien ?

Vade retro Jupiter

Planète du jeudi, symbolisant l'abondance, l'épanouissement social mais également les excès, Jupiter rétrograde nous invite, jusqu'à la fin de l'année, à nous tourner vers nous-mêmes, à être plus réceptifs à notre voix intérieure et au sens de notre vie en changeant ce qui ne va pas.

Faisons donc contre mauvaise fortune bon cœur et laissons-nous toucher par la grâce.

Namaste,

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Si personne ne veut ça, pourquoi le faisons-nous ?

Je me souviens quand je regardais le journal du soir avec mes parents, je devais avoir 11 ou 12 ans. Parfois on voyait des gens sans nourriture ou sans eau. Des problèmes financiers et des problèmes de pollution. Des pays dont les peuples étaient en grande souffrance alors je jouissais de tout le confort de mon propre foyer.

À l'école, j'entendais parler des milliards dans le monde entier galérant pour leurs besoins fondamentaux. À Halloween, avec nos boîtes UNICEF, nous allions faire de petites collectes de dons pour les gens de ces pays dans le besoin.

Mon enfance m'a montré que beaucoup de personnes dans le monde étaient en souffrance et que celles de mon entourage voulaient aider.

Devant ces problèmes, je demandais à mes parents :

« Pourquoi le monde ne peut-il simplement pas aider ces gens et leur donner de la nourriture et de l'eau pour de bon ? On a rendu notre monde ainsi, alors pourquoi ne pouvons-nous pas le rendre autrement ? »

Leur réponse (et celle de mes profs) était du style :

« Malheureusement, ce n'est pas comme ça que fonctionne le monde. C'est triste mais c'est compliqué. »

Au lycée, tandis que j'apprenais davantage de choses concernant le monde et à me forger des opinions personnelles, j'ai commencé à réaliser que pratiquement personne ne voulait vraiment des fruits de ce monde dans lequel nous vivions et pourtant nous continuions à les produire.

En effet, année après année, désespoir socio-économique, guerre, pénurie de nourriture, d'eau ou d'abri pour des milliards de gens se voient considérablement accentués avec des humains malades et une crise de santé mentale à l'échelle planétaire — tout cela demeure ou empire.

À quand remonte la dernière fois où vous êtes tombé sur quelqu'un vous faisant part qu'il voulait tout ça pour l'humanité ? Probablement jamais (ou peut-être une seule fois ?). Alors pourquoi ces choses occupent-elles une place aussi prépondérante dans notre monde ? Pourquoi sont-elles la résultante de nos systèmes existants si personne n'en veut ?

Ceci amène à conclure que la conception de notre système social produit non seulement de mauvais résultats mais est tellement rigide que nous ne avons du mal à résoudre ces problèmes même lorsque nous en sommes conscients.

En grandissant, je me suis pris à remarquer que beaucoup d'entre nous se battaient souvent pour protéger l'insanité de nos systèmes et ce, surtout parce que nous ignorons ce qu'il est possible autrement et quoi faire.

C'est à cette époque que j'ai commencé à me sentir anxieux et légèrement déprimé. Mais cette nuit noire de l'âme en fin d'adolescence m'a conduit à développer des compétences, des pratiques contemplatives et une quiétude qui m'ont apporté non seulement la paix mais également la curiosité et des idées sur ce qui pourrait s'avérer une solution à ce défi collectif.

Je voudrais ajouter que j'ai bien conscience qu'une grande part de la raison pour laquelle notre monde fonctionne ainsi est liée à la capture non élue de nos institutions par ceux qu'on appelle communément l'état profond. De la nature même de cette capture, les agendas et désirs d'une minorité sont mis en œuvre, le moins possible étant révélé aux masses pour les apaiser suffisamment afin qu'elles ne se révoltent pas. (La quantité étant déterminée culturellement et géographiquement).

Néanmoins, pour avoir un aperçu du système, nous devons quand même observer le rôle que nous y jouons et comment nous le préservons en tant que peuple. En rejeter toute la faute sur l'état profond ne fournirait pas une image claire de la question en jeu.

Une approche différente

Vous avez été nombreux à avoir l'amabilité de commenter l'image de l'iceberg que j'avais proposée dans un précédent article. Comme je disais alors, ce modèle est assez courant dans la pensée systémique mais je voulais fournir un contexte social plus complet afin d'explorer les facteurs sous-jacents de notre société.

En posant des questions à ce niveau, nous empruntons une approche différente. Au lieu d'examiner certains symptômes (problèmes) au sein de notre société et d'essayer de les solutionner, nous cherchons à comprendre leur origine et leurs interconnexions.

Dans le premier épisode de mon podcast (en anglais), j'évoque la problématique du moment à laquelle nous somme confrontés qui implique une crise systémique globale avec des méta-crises et une crise de l'objet et de la finalité. C'est-à-dire que nous en sommes au point où beaucoup de ce qui est en train de s'effondrer ou se désintégrer actuellement, qu'il s'agisse de l'environnement, des institutions ou de la santé mentale, est interconnecté.

Essayer de régler un problème en surface sans comprendre véritablement où ni comment nous exerçons des pressions, le laisse en suspens. C'est pourquoi la pensée et la politique dominantes échouent généralement à apporter des changements significatifs. Il leur manque une vision d'ensemble.

C'est également la raison pour laquelle on dit qu'il faut apporter un nouveau niveau de conscience à la situation pour relever efficacement les défis de notre période actuelle. Ce dont nous avons conscience, ce que nous pensons, ressentons, percevons et nos réalités sous-jacentes, doivent évoluer pour faire face aux problèmes à un niveau plus global.

À mon sens, une refonte complète du système est nécessaire mais cela, bien sûr, ne peut se faire en un jour. Cela prendra du temps, requiert des étapes de transition, et doit se fonder sur une évolution de la conscience collective. Des idées à ce sujet furent avancées dans un projet que nous avons lancé en 2010 et je vais d'ailleurs bientôt relancer ces structures alors restez à l'écoute !

Au fil des années, nos discussions sur la transformation complète des systèmes ont souvent donné lieu à des réactions comme :

« Le socialisme, le communisme et le marxisme, c'est mauvais ! Pas question ! »

Mais personne ne dit que nous devons partir de là où nous sommes pour aller vers ça. En fait, l'émergence d'une solution à venir n'est pas de RETOURNER vers quelque chose de notre passé mais de faire naître quelque chose de nouveau.

La meilleure façon d'y parvenir est d'explorer les idées de ce qui est possible, dans un espace de quiétude et de présence incarnée en co-créant des solutions dans une collectivité. Nous devons évoluer d'un mode de pensée fondé uniquement sur la connaissance (connaissance de base du passé) vers une intégration du savoir également créatif et axé sur le cœur.

C'est le type de créativité qui émerge de ce que l'on appelle communément l'état de fluidité qui semble émaner d'un champ ou d'un potentiel en dehors de notre cadre restreint existant.

Atteindre ces niveaux de solution est certes un processus mais sur lequel je pense que nous devons focaliser toute notre attention.

Pourquoi le faisons-nous ?

Pour moi, nous « continuons à le faire » (créer de tels systèmes) pour de nombreuses raisons. Je voudrais aussi faire remarquer que les choses sont en train de changer. Mais pour aborder quelques pensées qui me viennent immédiatement à l'esprit, nous continuons à la faire parce que :

  1. On passe peu de temps à sortir de notre savoir actuel et de notre système de connaissances pour explorer les autres possibilités. Nous ne faisons, en général, que créer à partir du passé et du cynisme d'être « réalistes ». Nous sommes également enlisés dans la pensée combative à essayer de porter des accusations partout.
  2. On accorde peu d'attention aux nouvelles possibilités émergentes. C'est quelque peu paradoxal parce que l'attention est détournée par des contenus plus dramatiques, plus polarisateurs ou qui distraient davantage. Ainsi les créateurs de contenu seront peu motivés à créer ce type de contenu déclassé dans les fils d'information des réseaux sociaux si, de surcroît, les gens ne s'impliquent pas autant.

    Ce manque de motivation à créer ce type de contenu devient alors culture. Les « grands experts » à ce sujet ne sont jamais à court de débats astucieux, de pièges et d'arguments sous forme de clips sur Instagram et de « shorts » sur YouTube, tous conçus pour attirer votre attention plutôt que d'inviter à la réflexion.

    Et ensuite nous avons tendance à accorder de la légitimité à ces voix plus influentes comme si elles devaient avoir raison parce qu'elles étaient devenues virales. Mais ce n'est que cela : elles deviennent souvent virales parce qu'elles polarisent, vainquent et dominent quelqu'un d'autre — symptômes caractéristiques de notre société déconnectée hyper individualiste qui incite à davantage du même acabit.

    Nous ne cherchons pas à nous réunir, à écouter attentivement, à nous ressentir profondément les uns les autres et à co-créer un monde. Nous campons plutôt dans nos idéologies, cherchant à débattre et à détruire les idées d'autrui. Ce n'est pas de la co-création mais « ma voie à moi ou la voie rapide ».

    Pour résumer, avec peu de motivation sur le marché pour présenter ce type de contenu, moins d'attention y sera accordée, laissant les gens dans l'ignorance de ce qui est possible.
  3. On accorde pas suffisamment de temps en tant que collectivité à développer nos compétences et capacités à sentir et percevoir de nouvelles possibilités émergentes. Nos réagissons souvent à ce qui se passe, ce qui nous épuise et nous fait nous retirer pendant un temps. Avant de reproduire le même cycle à nouveau.

    Pour moi, si nous voulons apporter du changement et devenir les créateurs de société que nous pouvons être, nous devons développer nos aptitudes aux prises de conscience, aux liens du cœur, à la présence, à la communication et à l'écoute active. Grâce à ces compétences, les conversations enlisées dans le débat et l'idéologie céderont leur place à des conversations basées sur la créativité et la collaboration.

    C'est à nous qu'il incombe de nous montrer et de jouer un rôle, même si infime au départ pour évoluer doucement dans la bonne direction. Nous devons maintenir la vision et le potentiel d'un nouveau monde et non compter sur nos systèmes existants pour le produire.

En conclusion

Je suis convaincu qu'il existe de nombreuses autres raisons dont je n'ai pas parlé ici mais l'idée générale de ce que j'ai essayé de faire passer est que la plupart de nos entraves à aller de l'avant sont le fait de notre niveau de conscience actuel.

Il nous dit où nous devons porter notre attention, à l'intérieur comme à l'extérieur, et comment nous devons envisager ce qui est possible. Il y a certainement du vrai dans le fait d'être « réaliste » mais je pense que nous avons tendance à juger et démolir de bonnes idées bien trop vite, principalement par peur.

C'est pourquoi développer notre capacité à être forts, résilients et bien équilibrés mentalement et émotionnellement est important à ce stade. Cela maintient notre curiosité en éveil.

Ce que j'espère également que cet essai aura produit sur vous est de vous rendre curieux, que vous croyiez, exploriez et vous posiez des questions sur le domaine du possible. Il est facile de ne se pencher que sur le monde devant nous mais que pouvons-nous faire au quotidien pour voir et percevoir notre potentiel ne serait-ce que juste 10 minutes par jour ?

Texte original de traduit de l'anglais par EY@EL
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Mouton

Sheep

La grippe n'est plus là
Est-ce que ça t'a foutu la trouille ?
T'as cherché la contagion
Dans le grand mensonge
Tu t'es acoquiné
Avec un milieu criminel

T'es tellement superficiel
Et tu te crois exceptionnel
Mais t'es un mouton
Un vrai naze !
Putain, pourquoi tu vis dans la peur ?
Mais c'est quoi ce bordel ?

Je m'en fous si ça fait mal
T'as abandonné le contrôle
Tu vas bousiller ton corps
Et vendre ton âme !
J'espère que tu remarqueras
Qu'on est tous encore là

T'es tellement superficiel
Mais tu te crois exceptionnel
Parce que t'es un mouton
Un vrai naze !
Putain, pourquoi tu vis dans la peur ?
Mais c'est quoi ce bordel ?

Oh... Oh...
Il est en train de nous arnaquer à nouveau
Il est en train de nous arnaquer
C'est une arnaque...
Une arnaque !
Une arnaque !
Une arnaque !
Une arnaque !

Avec ta couche sur la tronche
T'auras ce que tu veux

T'es tellement superficiel
Tu te crois vraiment exceptionnel ?
Bah, t'es un mouton
Un vrai naze !
Putain, pourquoi tu vis dans la peur ?
Mais c'est quoi ce bordel ?
Ouais, mais c'est quoi ce bordel ?

Texte original de CHARLIE CHESWICK traduit de l'anglais par EY@EL
© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

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L'enjeu planétaire de la mauvaise foi

Je jouais beaucoup au tennis dans les parcs publics — des doubles réguliers avec les mêmes joueurs et beaucoup d'échanges verbaux. Mais je me suis toujours fait un devoir de déclarer les lignes telles que je les voyais.

La règle au tennis est que si l'on ne voit pas clairement la ligne franchie, on doit abaisser la main et la déclarer bonne. Ça peut faire mal mais si on ne le fait pas, techniquement c'est de la triche.

Parmi les habitués, il y avait ce type très haut en couleurs et plein de bravade qu'il était impossible de ne pas aimer. Il pouvait vous taper sérieusement sur les nerfs mais en y repensant plus tard, vous haussiez les épaules en riant.

Un jour, nous étions partenaires, comme c'était souvent le cas, dans un match très serré que tous les deux nous voulions vraiment remporter. Mais pour lui, il ne pouvait être question de perdre et sur un point important, il s'était tourné vers moi en me disant : « Si elle est limite, déclare-la hors jeu ».

J'étais scandalisé. C'était un sacrilège envers ce sport que j'aimais.

Je lui avais dit que je la déclarerais telle que je la verrais et ça l'avait beaucoup contrarié. J'ai oublié si nous avions gagné ou perdu mais cela avait mis en lumière un enjeu auquel nous sommes confrontés aujourd'hui.

Mon ami était-il une mauvaise personne ? Son intention était-elle en aucun cas mauvaise ? Ou, davantage dans ma ligne de pensée, était-il ignorant et conditionné à être oublieux de la manière dont les choses devraient être ?

Ou qui peut le dire ?

Quand on voit le sport professionnel, les commentateurs marquent leur appréciation en ricanant dès qu'un athlète joue un tour à l'autre équipe ou trompe les arbitres.

Ainsi les normes de notre époque changent constamment et beaucoup de personnes estiment également vivre dans un environnement hostile nécessitant d'avoir recours à certains expédients. Sans doute parce qu'ils ont une famille à nourrir.

Selon Eckhart Tolle, il n'existe pas de personnes malveillantes — juste des inconscients et c'est peut-être le cas.

Mais il est clair que certains actes font pourtant prendre conscience aux gens sains qu'il s'agit de mauvaise foi.

Je citerais l'hypocrisie comme indicateur qu'une personne n'agit pas de bonne foi. Au mieux, exprimer des croyances totalement contradictoires ne rend pas quelqu'un fiable. Laquelle de ces positions d'un tel individu doit-on croire ?

Il n'y a pas si longtemps, quand la presse exposait l'hypocrisie flagrante ou les actes de mauvaise foi d'un politicien ou d'un juge, ce dernier démissionnait. Mais plus maintenant ; ils ont des agences de com spécialisées dans la résurrection de réputation et font même souvent coup double.

Double jeu et conflits d'intérêts

Dans notre système capitaliste, il y avait des institutions qui essayaient de faire respecter l'éthique dans les affaires et la politique. Actuellement, nous avons été témoins de conflits d'intérêt manifestes au sein de la Cour suprême et pendant longtemps ce qu'on qualifie de « lobbying » et qui est en fait de la corruption.

Un ancien président américain est poursuivi devant quatre tribunaux différents pour avoir éviscéré le plus d'institutions législatives possible durant son mandat. S'agissait-il de mauvaise foi ? Notre système judiciaire va-t-il survivre afin que toute personne de n'importe quel bord politique doive répondre de ses actes ? Ou bien le système tout entier peut-il évoluer de manière consciente pour servir les intérêts de tous les individus ?

Comment est-on supposé se comporter avec les autres quand les normes changent tout le temps et en étant en conflit permanent avec leurs opinions et leurs croyances ?

Si c'est tout Un, c'est tout bien ?

La non-dualité résout (spirituellement ?) le problème en affirmant que nous sommes tous UN et qu'ainsi le jugement de mauvaise foi est le fruit d'un « individu » illusoirement séparé.

C'est bien beau mais qu'en est-il de celui qui s'est fait escroquer et qui compte sur la LOI pour régler les choses ?

Là encore, dans notre système, le jugement du tribunal risque de dépendre des talents de l'avocat que vous aurez les moyens de vous payer.

Mais sommes-nous vraiment condamnés à vivre dans un monde intégralement mercantile ?

La plupart de ce que les gens estiment comme « sacré » ou moral est lié aux religions organisées qui, des siècles durant, ont imposé leurs divers codes de conduite à leurs adeptes et souvent à leurs sujets conquis. Notre laïcité néo-libérale n'a fait que détruire ces croyances et normes.

J'estime, toutefois, que le problème de mauvaise foi chez les humains est désormais existentiel et doit être souligné et pris en considération.

La mauvaise foi nous a conduits au bord du gouffre

Comme exemple, je citerai l'évidence de la campagne médiatique fallacieuse menée par l'industrie des combustibles fossiles qui a eu recours à des « recherches » universitaires frauduleuses pour mettre un terme aux réglementations. Une autre évidence concerne la NRA (organisation américaine protégeant le droit de posséder et porter des armes à feu — N.d.T.) et l'industrie de l'armement qui a permis d'introduire des armes de guerres dans nos rues.

Le dénominateur commun à tous ces problèmes est que certains individus ont simplement ignoré les besoins d'autrui ou de la communauté et ont agi de mauvaise foi sans la moindre responsabilité aucune.

Comment aborder cet aspect fondamental de décence humaine alors qu'il fait défaut à ceux qui accèdent au pouvoir ?

« Nous sommes dans une démocratie et nous devons voter. » C'est un concept super mais qui ne fonctionne clairement pas.

C'est en lien direct avec le changement ou la transformation que beaucoup ont dépeint comme l'abandon de notre conditionnement égoïque intéressé et la reconnaissance de notre lien intime avec une intelligence supérieure — la vie, l'Être ou si vous voulez, Dieu.

En fait, nous avons identifié bon nombre des problèmes qui mènent à la mauvaise foi évidente : les traumas et abus générationnels et familiaux. Si vous avez été maltraité, le besoin de sécurité peut vous conduire à maltraiter les autres.

Mais tout le monde ne succombe pas à de telles forces instinctives et d'aucuns ont recours à la raison pour observer l'interconnectivité de tout au-delà des abstractions réductionnistes du langage de nos étiquettes et d'une science soi-disant « objective ».

La bonne foi est clairement évolutive

Beaucoup se servent de principes scientifiques pour remarquer la complexité et l'interdépendance de toute vie comme décrit dans un récent article sur les champignons extraordinaires — une forme de vie ni animale ni végétale mais comme le microbiome de la planète.

Et bien sûr, nombre d'organisations activistes essaient d'appuyer, par une multitude de moyens, la croyance de « l'unité » contre « la séparation » .

Eckhart Tolle, entre autres, a également affirmé que notre survie en tant qu'espèce n'était pas garantie. La science nous a permis d'avoir un aperçu de l'échelle véritable et de l'immensité de l'univers dans lequel notre planète a permis la vie.

William Shatner, l'interprète du Capitaine Kirk, a partagé son sentiment personnel de tristesse et de honte en regardant notre planète depuis l'immensité de l'espace et en réalisant la précarité de notre situation actuelle.

Les films et les médias n'ont pas transformé beaucoup d'esprits et ont souvent l'air d'œuvrer comme une résistance aux changements nécessaires, glorifiant les valeurs du consumérisme et de l'égoïsme.

Cela dépend de chaque individu

Comme l'ont découvert des organisations comme les Alcooliques anonymes, pour vraiment changer, il faut en reconnaître le besoin et personne ne peut le faire pour personne.

Pourtant, au minimum, notre société doit avoir recours à un système de justice juste et équitable, accompagné (malheureusement) d''une forme d'application énergique afin d'identifier et éradiquer les acteurs de mauvaise foi.

Et, d'une certaine façon, il nous faut restaurer les valeurs jetant une saine opprobre sur la mauvaise foi manifeste. Nous devons créer un sentiment de communauté où le lien humain est une valeur ressentie.

Des forces extérieures colossales semblent également à l'œuvre à des niveaux et dimensions que nous pouvons à peine imaginer, mais toutes les traditions de sagesse insistent sur une responsabilité personnelle envers autrui et également l'environnement et il s'agit-là de valeurs évidentes et sacrée que nous devons incorporer à notre système individualiste et capitaliste.

Au final, les actes de mauvaise foi mènent au chaos et à l'entropie et se mettent en porte-à-faux avec les forces évolutionnaires de la Vie qui cherche à évoluer en tant que Conscience. Le relativisme doit céder à un absolu qui est l'alignement avec les forces de la Nature et de la Vie elle-même.

Texte original de TOM BUNZEL traduit de l'anglais par EY@EL
© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

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Le Bah Monde

Faisons la ronde des roses,
Les poches pleines de bouquets.
Atchoum ! Atchoum !
Nous tombons tous...

Comptine anglaise

Tu tousses, hein ?

Eh oui, on n'est pas tous sains en ce Bah Monde.

Dire qu'il y a des malsains qui se prennent pour des saints et qui veulent des hommes enceints et des femmes sans seins. L'ère qui veut ça sans doute.

Ah, tu doutes ?

C'est pourtant bien dans l'air vicié vicieux que tu inspires.

Voire les traînées toxiques qui tatouent le ciel H24, qu'on te vend pour de l'H2O et qu'on impute au CO2, l'air que tu expires.

Un pute, députés — que des putes !
Impôt, des potes — tous despotes !

Monde immonde où les anges trépassent et les démons passent par je ne sais quels tours de passe-passe. La vérité est au fond du gouffre.

Pouah ! Ça pue le soufre.

Et pendant ce temps, l'humanité souffre.

Parce que les hommes ont oublié la puissance du verbe. Il leur suffirait pourtant de dire NON. Haut et fort, avec détermination, dans le cœur et dans les actes.

Ce NON incorruptible qu'on l'inverse ou le renverse, vibré à l'unisson, détient les pleins pouvoirs de la Source divine incarnée en chacun de nous.

Le pouvoir de faire trembler les monstres et refermer à jamais les portes de l'enfer. Les portes du Bah Monde.

Bonne fête à tous les vivants !

© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

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La panthère du lac

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