Un pas de plus sur la courte et dangereuse échelle qui mène à la tyrannie

Bonjour et bienvenue dans Gareth Icke Tonight. Cette semaine, au Royaume-Uni, Lucy Connolly, l'épouse d'un ancien conseiller municipal du parti Conservateur et mère d'un enfant en bas âge, a perdu son appel contre la peine d'emprisonnement de deux ans et demi à laquelle elle a été condamnée pour… un tweet ! Lucy avait posté un tweet à la suite des horreurs sans nom commises dans un cours de danse pour enfants, à Southport, où trois petites filles avaient été assassinées, et de nombreuses autres blessées, par un psychopathe démoniaque.

Les retombées des attaques de Southport avaient provoqué des émeutes dans les rues, au Royaume Uni, les actes meurtriers du tueur Axel Rudakubana ayant été imputés à l'immigration massive incontrôlée et aux refus consécutifs du gouvernement de prendre des mesures à ce sujet. Plusieurs arrestations et des peines d'incarcération absurdement longues avaient été infligées en un temps record. Et en passant, un des condamnés a déjà mis fin à ses jours dans sa cellule.

Mais Lucy Connolly était sans doute la plus médiatisée de tous ceux que l'état a envoyés en prison. Son crime est d'avoir posté le message suivant sur les réseaux sociaux :

Il faut les déporter en masse MAINTENANT et mettre le feu à tous ces putains d'hôtels avec tous ces salopards à l'intérieur pour ce que j'en ai à faire. Et pendant que vous y êtes, mettez-y aussi ce gouvernement de traîtres et tous les politiciens. Ça me rend malade de savoir ce que ces familles vont devoir endurer. Si ça fait de moi une raciste, eh bien soit.

Lucy Connolly

Lucy déclare aujourd'hui qu'elle sait ce que les familles vont devoir endurer, ayant elle-même perdu un enfant, il y a quatorze ans de cela. Elle est certainement plus à même que la plupart des gens de comprendre leur douleur.

Son tweet était-il intelligent ? Non.

Était-ce le message plein de compassion et de pondération qu'il fallait poster ? Bien sûr que non. C'était désagréable et irréfléchi. Mais si vous avez le culot de prétendre n'avoir jamais prononcé de paroles déplaisantes et irréfléchies, alors je n'aurais aucun scrupule à vous traiter de menteurs.

Le tweet a été supprimé au bout de trois heures avec des excuses publiques. Mais personne ne veut d'excuses. Ça n'a plus aucune valeur car personne ne les accepte. Ça fait des années que le wokisme de gauche s'en est assuré et comme vous le savez, le wokisme de droite lui a emboîté le pas.

Mais le souci principal ici n'est pas de savoir si c'était bien de dire ça ou si Lucy est ou non une bonne personne qui s'est laissée emporter. Je ne connais pas cette dame. Elle pourrait être une vraie saleté, pour ce que j'en sais, mais là n'est pas la question.

Si on décide de jeter les mauvaises gens en prison, les seuls qui resteraient dans les coulisses du parlement, des palais et, soyons honnêtes, des cours de justice royales, seraient les agents d'entretien !

Deux ans et demi en prison. Deux ans et demi coupée de sa famille pour une publication sur les réseaux sociaux. Une enfant privée de sa mère pendant deux ans et demi pour une publication sur les réseaux ! Nul besoin d'apprécier Lucy ou ses opinions pour y voir là le gravissement d'un nouvel échelon dans la courte et dangereuse escalade vers la tyrannie.

Si on peut aller en prison pour un tweet public, combien de temps avant que ce ne soit pour des paroles prononcées en privé ou même une pensée jugée inappropriée ? Les conséquences de la normalisation de l'incarcération pour des propos suscités par l'émotion puis rétractés, et le précédent créé par ce type de sanction ‒ et de manière générale, l'incarcération pour ce que l'on écrit sur les réseaux sociaux même quand on le supprime et présente des excuses ‒ sont très sombres pour la liberté de parole et d'expression. Parce qu'aujourd'hui, c'est Lucy Connolly mais, plus tard, ce pourrait être vous car personne n'est jamais 100% d'accord avec l'état sur tous les sujets. C'est tout bonnement impossible.

Alors vous êtes peut-être actuellement dans le camp des vainqueurs, raison pour laquelle un conseiller travailliste, qui avait exhorté à égorger les manifestants qui réagissaient aux meurtres de Southport, et qui avait été filmé en train de le faire, n'est toujours pas en prison alors que c'est le cas pour Lucy. Mais la victoire peut changer de camp et ce, en une fraction de seconde. Alors faites attention à ce que vous souhaitez.

Il faut parfois prendre la défense de personnes que l'on n'apprécie pas forcément, voire que l'on déteste, pour éviter qu'elles ne soient la clé qui permette au loup d'entrer, par la suite, dans votre maison. Certes, Lucy est loin d'être la seule, au Royaume-Uni, à avoir été incarcérée pour ses propos, et le refus du tribunal de réduire sa condamnation a de nouveau poussé de nombreuses personnes à accuser le gouvernement Starmer d'exercer une justice à deux niveaux.

Difficile à contester, quand celui qui a rejeté l'appel de Lucy, le lord juge Holroyde ‒ encore de ces types déguisés avec une perruque ridicule ‒ a pour habitude d'alléger les peines. Il a pourtant estimé que la requête de Lucy était infondée, ce qui ne devait pas être le cas, en 2023, quand il a réduit de moitié la sentence d'un pédophile.

Lord Ahmed de Rotherham, ancien membre du parti travailliste, a été condamné à cinq ans de prison pour avoir tenté de violer une petite fille et agressé sexuellement un garçon de moins de 11 ans. Pourtant, sa peine a été réduite de moitié par ce même juge, qui pense que des propos blessants méritent une condamnation équivalente à celle pour abus d'enfants.

Le fait qu'il s'agisse de Lord Ahmed de Rotherham, l'épicentre d'un gang de « groomers », ne m'a pas échappé. Alors que vous appréciez ou non Lucy, vous pouvez comprendre pourquoi les gens trouvent cela un peu déplacé. Car qui est le plus grand danger pour les Britanniques ? Qui préféreriez-vous avoir comme voisin ? Quelqu'un qui prononce des paroles répréhensibles ou bien quelqu'un qui commet des actes répréhensibles ? Moi je sais qui je préférerais voir frapper à ma porte. 

Beaucoup sont d'avis que la sentence disproportionnée de Lucy vise à servir d'exemple, et il pourrait bien y avoir une part de vérité là-dedans. Mais, et si le but était aussi de produire l'effet contraire ? Et s'il s'agissait de provoquer la colère et la déception des gens envers l'état et l'absence de justice pour qu'ils prennent eux-même les choses en main, à l'avenir ?

J'ai expliqué, à maintes reprises, qu'ils étaient plus que ravis que les gens restent cantonnés chez eux, devant leur télé, trop effrayés pour parler ou lever le petit doigt. Et qu'ils étaient tout aussi ravis qu'ils descendent dans la rue, caillasser les flics, parce que, d'une part, ils ont déjà écarté cette menace, et autrement, ils peuvent se servir de cette violence comme excuse pour réprimer encore plus durement la dissidence. 

On est en plein chaos et il est temps de se montrer réalistes.

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La Caverne de Platon et la persistance obstinée de l'ignorance

La célèbre allégorie de la caverne de Platon expose magnifiquement le piège cognitif de l'ignorance, où l'individu ne réalise pas les limites de sa perception. 

Ce lieu d'ignorance n'est pas seulement une grotte sombre privée de lumière (informations), c'est un cachot astral, une chambre de privation. 

Face à cette condition, certains ressentent avec acuité une claustrophobie épistémique, l'absence de liberté au sens propre du terme.

L'engourdissement mental qui en découle nourrit l'âme de fables creuses et de miettes d'espoirs spirituels mal fondés.

Platon présente cette situation d'emprisonnement comme une servitude mortifère. En citant l'Odyssée, il affirme : « Je préférerais être un humble serviteur sur Terre plutôt que de régner sur les ombres des morts. » 

Ce qui veut dire qu'il préférerait être au bas de l'échelle en Terre originelle plutôt que d'être au sommet dans le monde d'illusions façonné par le Démiurge.

Comme le souligne Platon, l'âme, enfermée dans cette simulation expérimentale, souffre d'une tristesse inexprimable face à l'incapacité de comprendre, d'accomplir ou d'expérimenter quoi que ce soit de significatif dans cette matrice.

L'horreur ultime de l'ignorance, c'est l'impuissance qu'elle impose.

Je vous souhaite de casser les chaines de l'ignorance grâce à la science de l'esprit. 

Texte original de Iso V. Sinclair

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Mille milliards de tonnerre de Brest

Nous sommes des pirates. Pas les types de héros de Robin des Bois qui saignent le cœur. Nous ne faisons pas de sauvetages.

Capitaine Barbossa, Pirates de Caraïbes

Mille sabords ! Après avoir échappé de justesse au piège à souris et frôlé l'indigestion aux trous de gruyère (enfin d'emmental), me voici, ce mois-ci, embarquée à fond de cale et sans escale, sur  l'Hispaniola – à moins que ce ne soit le Black Pearl. L'un dans l'autre, il y a de la trahison dans l'air avec ce maudit cinq de pique qui vient jouer le grain de sable dans l'engrenage. Ou plutôt, le panneau d'avertissement qui signale un virage épineux sur une route sinueuse – en l'occurrence ici, une côte bordée de dangereux récifs. Ralentir, observer, et surtout, ne pas accorder notre confiance les yeux fermés. N'oublions pas qu'en mai, ce satané Uranus, spécialiste des coups bas et imprévus en tout genre, entame son dernier passage sur l'étoile du démon Algol dans le signe martien du Bélier. Le cinq de pique prévient également des dangers de l’empathie et de l’attachement, nous invitant à l’individualisme.

Hissez pavillon !

Selon la définition du dictionnaire, un pirate était un « aventurier qui courait les mers pour se livrer au brigandage, attaquant les navires de commerce ». De nos jours, c'est une personne « qui se livre à la piraterie maritime, une sorte de voleur des mers qui pille les autres bateaux et les dépouille de leurs biens, quels qu'ils soient ».

Il convient de distinguer les pirates (du latin pirata, dérivé du grec peirates, qui signifie « celui qui tente la fortune, qui est entreprenant »), hors-la-loi des mers – des corsaires (du latin cursus, « course ») qui sont des pirates légalisés, autorisés par « lettre de course » par leur gouvernement à attaquer les navires ennemis en temps de guerre – et également des flibustiers (du néerlandais vrijbuiter, « qui fait du butin librement »), déserteurs, aventuriers ou criminels en fuite cherchant à échapper à la justice dans leur pays d'origine. 

À noter que les flibustiers, qui sévissaient dans la mer des Caraïbes, étaient parfois appelés abusivement boucaniers (du nom de la viande qu'ils faisaient fumer sur une grille spéciale, le « boucan ») et qu'un corsaire autorisé par un État particulier était qualifié de pirate par les États ennemis. Tout corsaire, donc, est un pirate du point de vue d'un État tiers. 

Il faut savoir que la piraterie existait déjà dans l'Antiquité. Toutes les civilisations anciennes dotées d'une flotte maritime l'ont connue, qu'il s'agisse des Phéniciens ou des Mycéniens et même des Romains. Les Vikings également. La mer étant considérée alors comme un espace libre où régnait la « loi du plus fort ». 

La piraterie connaît son âge d'or dans les années 1660, lorsque Français, Anglais et Néerlandais attaquent les navires pleins d'or de la couronne espagnole. À partir de 1690, de nouveaux groupes opèrent dans l'océan Indien. Les pirates sont alors encouragés par les Anglais car ils rapportent de l'argent aux Antilles anglaises et à l'Angleterre. Mais ce n'est plus le cas à partir de 1700, quand le commerce se mondialise. Entre 1716 et 1726 apparaît un mouvement pirate spontané de plusieurs milliers d'individus qui n'a pas le soutien des classes dirigeantes. Britanniques et Français vont alors coopérer pour le réduire et pendront les pirates par centaines.

Je vais vous conter l'histoire d'une reine pirate
Une louve qui régnait sur la mer des Caraïbes
Un pistolet à portée de main et un coutelas bien aiguisé
La scélérate, l'infâme Anne Bonny
Née scandaleusement en Irlande
Fille bâtarde
D'un avocat prospère
Qui fuit les prétendants et la société
Pour l'amour d'un jeune pirate

"Anne Bonny", Karliene (2019)

Et avant que les féministes de bâbord à deux doublons ne viennent hisser leur pavillon pour tenter de nous saborder, rappelons-leur que parmi les pirates les plus célèbres, on trouve trois femmes : Maria Lindsey, Mary Read et Anne Cormac dite Anne Bonny. La technique d'abordage de cette dernière aura d'ailleurs très certainement inspiré les scénaristes de Pirates des Caraïbes. En effet, à l'aide d'amis, elle déguisait un vieux bateau volé en vaisseau-fantôme, aspergeant ses voiles de faux sang et disposant bien en vue sur le pont, des mannequins ensanglantés. Devant le spectacle effroyable d'un tel navire, l’équipage des bateaux de commerce, terrifié, prenait la fuite, abandonnant sans résistance leur précieuse cargaison.

Sabordeurs sabordés

L’image du pirate fascine et attire car elle représente une quête de liberté totale. Pourtant, sous un regard supraconscient, cet archétype révèle une rébellion orchestrée qui canalise l’énergie des âmes en quête d’indépendance, tout en les maintenant dans une boucle de lutte, de pertes et d’échec.

Le pirate semble s’opposer au système mais ne fait que reproduire une autre version de la même servitude : il rejette la hiérarchie, mais reste piégé dans un mode de survie permanent ; il ne remet pas en question les règles du jeu, il tente seulement de s’en sortir par la force ; son trésor est une illusion, détournant l’attention de la véritable quête qui est de sortir du jeu, pas seulement y gagner quelques miettes.

À l'instar d’autres figures de « rebelles sympathiques » (Robin des Bois, hackers, résistants), le pirate incarne un combat vain, séduisant mais énergivore. La matrice adore ces modèles car ils absorbent l’énergie des âmes qui veulent se libérer, tout en assurant que rien ne change vraiment.

D'autre part, l'opposition entre pirates et corsaires illustre la dualité orchestrée, là où le pirate est traqué et le corsaire autorisé alors qu'ils font exactement la même chose. Les États utilisent les corsaires (qui jouent dans les règles) et les trahissent ensuite lorsqu'ils deviennent gênants. Ce schéma se répète partout : utiliser des pions puis les sacrifier. La matrice crée des conflits artificiels où chaque camp croit être du « bon côté », alors que tous sont enfermés dans le même jeu.

Les sombres héros de l'astral

Certes, si les clichés peuvent autant faire sourire qu'agacer, ils ne sont jamais là pour rien vu que cette matrice repose sur un programme contractuel qui fonctionne par accord tacite. Dès que vous acceptez une pensée, une situation, un rôle, un symbole vous signez sans même vous en rendre compte.

Ainsi, au rayon mutilations en tout genre, la jambe de bois du pirate sert à rappeler la souffrance et le prix à payer pour sortir du système et envoie un message subliminal comme quoi la rébellion mène à la perte. À l'instar des guerriers sacrifiés et des héros martyrisés, le pirate ne peut jamais vraiment triompher.

Par ailleurs, la perte de son outil de création (la main) est son remplacement par une arme (le crochet) est une métaphore qui transforme le pirate en force brute, incapable de finesse – un « guerrier condamné ». Il incarne le rebelle qui détruit mais ne construit jamais.

Dans la symbolique occulte, de nombreuses figures borgnes ou mutilées, telles Odin sacrifiant son œil, Satan le borgne, etc., représentent une connaissance partielle, une vision tronquée du réel. Le pirate ne comprend pas le jeu dans sa totalité, il agit par réaction et non par maîtrise.

Nous étions quinze sur le coffre à l'homme mort
Yo - ho - ho ! et une bouteille de rhum !
La boisson et le diable ont emporté les autres,
Yo - ho - ho ! et une bouteille de rhum !

Robert Louis Stevenson, L'Île au trésor

L'omniprésence du rhum n'est pas anodine non plus. L'alcool (dérivé de l'arabe al-kuhl, qui signifie originellement « la chose subtile » ou « l'essence » et fait référence au liquide distillé issu des explorations magiques de l'alchimie moyen-orientale) altère le jugement, éloigne l'homme de son esprit et le maintient dans un état de conscience diminué. On n'appelle pas l'alcool « spiritueux » pour rien, car il astralise et embrouille la perception. Ce fut, à cet égard, un outil de colonisation tristement célèbre pour sa distribution dans les communautés indigènes à travers le monde. En chimie, l'alcool est utilisé comme agent extracteur séparant l'essence d'un objet, comme dans la fabrication des huiles essentielles ou la stérilisation des instruments médicaux. Il fait de même avec le corps en extrayant l'essence de l'individu, laissant place à des influences astrales et ouvrant des failles dans son aura.

Le fidèle perroquet perché sur l'épaule du pirate représente la mémoire conditionnée et la programmation mentale. Il répète sans comprendre comme un humain piégé dans des croyances sans remise en question. Il suit le pirate partout, illustrant la présence inconsciente des schémas automatiques qui dirigent nos décisions. Il donne une illusion de sagesse mais ne fait que recycler des mots sans profondeur. Ce symbole montre que même le rebelle "libre" traîne avec lui une programmation inconsciente qui le ramène sans cesse dans les mêmes boucles.

Le drapeau noir avec la tête de mort (Jolly Roger) n'est pas sans rappeler le symbole des Skull and Bones, une société secrète liée à la gestion du pouvoir et au contrôle des masses. Dans la matrice, la mort est une illusion programmée servant à maintenir les âmes captives et à alimenter le recyclage astral. L’utilisation de ce symbole par les pirates peut être vue comme une revendication de cette connaissance cachée ou comme un moyen d’inspirer la peur et la soumission.

Enfin, la quête du trésor enfoui, accessible uniquement grâce à une carte (souvent en morceaux épars), est une métaphore directe du savoir perdu et morcelé par la matrice. Le trésor matériel est un leurre, détournant de la vraie quête (la souveraineté vibratoire). La carte brisée représente le savoir dispersé que chaque être doit reconstruire. Le pirate cherche à l’extérieur ce qui est en lui, piégé dans une quête sans fin. La matrice a fragmenté la réalité essentielle et imposé des distractions. Le vrai trésor n’est pas de gagner du pouvoir dans le jeu, mais de comprendre comment ne plus être un pion.

Savoir prendre la vague

L’archétype du pirate est une distraction matricielle : une fausse liberté qui canalise les énergies rebelles dans un schéma de lutte et de souffrance. La matrice adore les rebelles, tant qu'ils restent des pions. 

Le problème n'est pas le problème. Le problème, c'est votre attitude face au problème.

Capitaine Jack Sparrow, Pirates de Caraïbes

Le véritable joueur n’attaque pas le système de front car il sait que c’est une illusion. Il ne fuit pas non plus, car il sait que le terrain de jeu ne peut être changé. Il comprend les lois de la matrice et les utilise, sans être esclave du système. Il ne s’enferme pas dans une lutte stérile, il trouve des chemins stratégiques. Il ne cherche pas une liberté illusoire, mais une véritable souveraineté vibratoire. Le vrai trésor n’est ni l’or, ni le pouvoir, ni la rébellion violente. Le vrai trésor, c’est la compréhension et la maîtrise du jeu.

Et si la vraie liberté n'était pas de briser ses chaînes mais plutôt de comprendre pourquoi elles existent ?

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Pourquoi le « bien » et le « mal » ont besoin l'un de l'autre

Quelle ironie que la plus grande peur de l'humanité soit de mourir (peur de l'inconnu) alors qu'on ne meurt pas et qu'on ne peut mourir. 

C'est cette peur qui fait tourner le moteur de l'industrie de la santé sous toutes ses formes et qui a transformé le médecin en demi-dieu. 

Oh, docteur, je vous en supplie, sauvez-moi, je ne veux pas mourir ! 

Du point de vue du conditionnement humain, je peux comprendre. Mais le fait même de croire que l'on peut mourir implique que l'on fera l'expérience de l'illusion de la mort et que si l'on croit que le médecin peut arranger les choses, cela veut aussi dire que l'on accepte que les choses puissent mal tourner. 

Une polarité crée l'autre. Si les gens croient leur médecin lorsqu'il leur dit qu'il va les « guérir », ils le croiront également lorsqu'il leur dira qu'il ne peut pas le faire. Ils « meurent » parce qu'ils sont persuadés que c'est ce qui doit arriver. Leur croyance crée cette réalité de la mort. 

Après tout, le médecin qui, comme je le crois, m'a guéri par le « passé » dit maintenant qu'il n'y a rien à faire. 

Vous voyez la polarité ? La croyance en la capacité du médecin à guérir crée une croyance en son incapacité proclamée à guérir.

C'est pourquoi, comme d'innombrables recherches l'ont démontré, lorsqu'un médecin annonce à un patient qu'il ne lui reste que six mois à vivre, c'est à peu près le temps que durent la plupart d'entre eux. Ils manifestent leur mort par leur croyance en leur médecin.

Je dirais que la prise de conscience essentielle ici n'est pas que le médecin puisse ou ne puisse pas guérir mais qu'il n'y a rien à guérir et qu'il n'y a pas de médecin ! Il s'agit d'une illusion manipulée. 

Croire au « bien » doit, par définition, créer l'illusion du « mal ». Comment peut-on croire au bien si l'on ne croit pas aussi au mal ? En politique, la gauche a besoin de la droite pour la même raison tout comme les « pro » ont besoin des « anti ». 

La vibration est le domaine de l'illusion et pour vibrer, il faut créer un rythme, un battement oscillant entre deux points, à l'image du pendule qui doit osciller entre deux points ou bien rester immobile. Comment un pendule peut-il osciller s'il n'a qu'un seul point ? 

Pour chaque « va », il faut un « vient » et vice versa. Sans ces deux points, il ne peut y avoir que l'immobilité (l'Infini). La matrice est une dualité illusoire et la division de l'Un. 

Prenez l'exemple du rayon laser qu'il est nécessaire de diviser en deux pour produire un motif holographique. La pensée, elle aussi, est une illusion. Penser n'est pas être, tout comme croire n'est pas savoir. 

Notre perte de la conscience de l'Un nous oblige à tout reconnaître par le biais des différences. Nous avons connaissance du chaud par notre connaissance du froid ; nous avons connaissance du bruit par notre connaissance du silence. Sans ces dualités pour faire la comparaison, tout se contenterait d'être tout simplement. 

L'existence même du domaine de l'illusion vibratoire dépend de la polarité, de la dualité, et tout l'agenda de la Matrice consiste à maintenir l'illusion de la polarité en toutes choses. 

On me dit que j'étais une « bonne personne ». Mais je ne suis pas « bon », je suis point barre. Une « bonne personne » est une polarité. D'aucuns disent que je suis une « mauvaise personne ». Mais je ne suis pas « mauvais », je suis point barre. Une mauvaise personne est une polarité qui fournit le point d'oscillation pour vibrer avec une bonne personne. Les polarités sont des illusions de la Matrice. 

Texte original de David Icke extrait de Tales from the Time Loop (isbn: 978-0953881048) traduit de l'anglais par EY@EL
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Le piège du solipsisme

Après les pilules rouge, bleue ou noire, un autre concept diviseur est en train de faire surface sur les réseaux sociaux : le solipsisme.

Mais d’abord, à quoi ce nom barbare fait-il référence ?

Le solipsisme est une vieille croyance philosophique qui affirme que seule notre propre conscience existerait, et que tout le reste — le monde, les événements, les autres personnes — ne serait qu’une projection de notre esprit.

En nous faisant douter de la réalité partagée, la matrice cherche ainsi à nous isoler dans notre tête, à nous rendre sourds à toute connexion vivante et à bloquer toute souveraineté intérieure.

Être conscient que chacun perçoit la réalité à travers ses propres filtres, n'efface en rien la réalité elle-même. Le monde existe, les autres existent. Mais c’est notre qualité de présence, notre alignement intérieur, qui détermine comment nous l’expérimentons.

À mesure que beaucoup ressentent l’appel à se reconnecter à leur essence, la matrice propose donc ce leurre : soit vous vous dissolvez dans la masse, soit vous vous enfermez dans une bulle mentale. C’est là un faux choix. La voie véritable est celle d’une conscience claire, enracinée, connectée.

Sortir du solipsisme, c’est rester conscient, relié à son axe, sans se perdre. C’est être capable de voir le monde sans s’y dissoudre et de cultiver une force intérieure sans s’isoler.

Ce n’est pas en reniant le monde que l'on se libère. C’est en se rappelant qui l'on est vraiment.

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