Pourquoi le « bien » et le « mal » ont besoin l'un de l'autre

Quelle ironie que la plus grande peur de l'humanité soit de mourir (peur de l'inconnu) alors qu'on ne meurt pas et qu'on ne peut mourir. 

C'est cette peur qui fait tourner le moteur de l'industrie de la santé sous toutes ses formes et qui a transformé le médecin en demi-dieu. 

Oh, docteur, je vous en supplie, sauvez-moi, je ne veux pas mourir ! 

Du point de vue du conditionnement humain, je peux comprendre. Mais le fait même de croire que l'on peut mourir implique que l'on fera l'expérience de l'illusion de la mort et que si l'on croit que le médecin peut arranger les choses, cela veut aussi dire que l'on accepte que les choses puissent mal tourner. 

Une polarité crée l'autre. Si les gens croient leur médecin lorsqu'il leur dit qu'il va les « guérir », ils le croiront également lorsqu'il leur dira qu'il ne peut pas le faire. Ils « meurent » parce qu'ils sont persuadés que c'est ce qui doit arriver. Leur croyance crée cette réalité de la mort. 

Après tout, le médecin qui, comme je le crois, m'a guéri par le « passé » dit maintenant qu'il n'y a rien à faire. 

Vous voyez la polarité ? La croyance en la capacité du médecin à guérir crée une croyance en son incapacité proclamée à guérir.

C'est pourquoi, comme d'innombrables recherches l'ont démontré, lorsqu'un médecin annonce à un patient qu'il ne lui reste que six mois à vivre, c'est à peu près le temps que durent la plupart d'entre eux. Ils manifestent leur mort par leur croyance en leur médecin.

Je dirais que la prise de conscience essentielle ici n'est pas que le médecin puisse ou ne puisse pas guérir mais qu'il n'y a rien à guérir et qu'il n'y a pas de médecin ! Il s'agit d'une illusion manipulée. 

Croire au « bien » doit, par définition, créer l'illusion du « mal ». Comment peut-on croire au bien si l'on ne croit pas aussi au mal ? En politique, la gauche a besoin de la droite pour la même raison tout comme les « pro » ont besoin des « anti ». 

La vibration est le domaine de l'illusion et pour vibrer, il faut créer un rythme, un battement oscillant entre deux points, à l'image du pendule qui doit osciller entre deux points ou bien rester immobile. Comment un pendule peut-il osciller s'il n'a qu'un seul point ? 

Pour chaque « va », il faut un « vient » et vice versa. Sans ces deux points, il ne peut y avoir que l'immobilité (l'Infini). La matrice est une dualité illusoire et la division de l'Un. 

Prenez l'exemple du rayon laser qu'il est nécessaire de diviser en deux pour produire un motif holographique. La pensée, elle aussi, est une illusion. Penser n'est pas être, tout comme croire n'est pas savoir. 

Notre perte de la conscience de l'Un nous oblige à tout reconnaître par le biais des différences. Nous avons connaissance du chaud par notre connaissance du froid ; nous avons connaissance du bruit par notre connaissance du silence. Sans ces dualités pour faire la comparaison, tout se contenterait d'être tout simplement. 

L'existence même du domaine de l'illusion vibratoire dépend de la polarité, de la dualité, et tout l'agenda de la Matrice consiste à maintenir l'illusion de la polarité en toutes choses. 

On me dit que j'étais une « bonne personne ». Mais je ne suis pas « bon », je suis point barre. Une « bonne personne » est une polarité. D'aucuns disent que je suis une « mauvaise personne ». Mais je ne suis pas « mauvais », je suis point barre. Une mauvaise personne est une polarité qui fournit le point d'oscillation pour vibrer avec une bonne personne. Les polarités sont des illusions de la Matrice. 

Texte original de David Icke extrait de Tales from the Time Loop (isbn: 978-0953881048) traduit de l'anglais par EY@EL
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